15/06/2013
22:08:33
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Activités étrangères en Kolčovo - Page 2

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En Okaristan, l'Armée Loduarienne fraternise

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Un convoi blindé chargé de soldats Loduariens, déployé dans le petit village de Layatimine, dans l'oblast est de l'Okaristan, sous contrôle de l'armée Loduarienne et de la résistance communiste.

En Okaristan, la guerre civile a frappé de nombreux de très nombreux foyers. Si certains ont étés touchés très violemment par l'arrivée de la guerre, notamment dans les zones ouest du pays, où les insurgés ont commis nombre d'exactions violentes ayant mené à une situation humanitaire déplorable dans ces zones là, d'autres foyers n'ont étés que très peu touché, notamment par exemple dans l'oblast est de l'Okaristan.
C'est notamment dans cette oblast que l'armée Loduarienne s'est déployée sur terre, établissant une présence militaire terrestre. Cependant, cela ne s'est pas arrêté là, et nos forces se sont mises en mouvement à travers tout l'oblast, de manière à le contrôler et à le sécuriser face à la violence meurtrière des insurgés Okaristanais. Notre équipe de journalistes est partie dans l'oblast est de l'Okaristan, pour filmer ça. Reportage.


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Notre journaliste de guerre sur place, Anastasia.

Nous sommes actuellement en Okaristan, dans l'oblast est. Actuellement sous contrôle de notre armée. Je suis arrivé ce matin par avion au camp militaire Loduarien d'Okaristan, où l'on m'a donné plusieurs instructions à suivre, notamment lorsque je vais m'aventurer, en compagnie de nos soldats, dans la campagne Okaristanaise. On m'a également donné un équipement de protection militaire, au cas où, car la région n'est pas encore entièrement sécurisée.
Notre départ ne devrait tarder, je peux voir que les préparatifs sont en cours; aujourd'hui, les soldats que j'accompagne s'en vont livrer de la nourriture au petit village de Layatimine, à 10 kilomètres au sud du camp. Ce village s'est retrouvé presque sans ressources lorsque l'insurrection a éclaté dans l'ouest de l'Okaristan, car d'autres zones de d'Okaristan devaient être approvisionnés en priorité. L'arrivée des soldats Loduariens a été une aubaine pour ce village de 230 habitants, car cela lui a permis d'être à nouveau approvisionné en différents objets nécessaires à la vie, comme la nourriture, des médicaments, et bien d'autres encore.


L'on peut apercevoir un soldat venant chercher notre journaliste.

Un soldat vient de me notifier que nous allons partir en direction de Layatimine dans la minute, alors je pars pour monter à bord du camion qui va nous y emmener.

Dans le véhicule qui les emmène à Layatimine, notre journaliste interroge un soldat.

Je suis là avec Thibault, un camarade soldat de l'infanterie. Camarade soldat, quel est votre rôle actuellement, en Okaristan ?

Actuellement ? Là, je fais partie d'une division spéciale qui s'occupe des civils. C'est nous qui allons à leur rencontre, c'est nous qui les approvisionnons, c'est nous qui nous chargeons de faire l'intermédiaire entre le commandement et eux, bref, tout ce qui touche aux civils. Bien entendu, on a un rôle de protection, également.

Vous êtes combien à faire ça, en tout ?

Oh, je dirais entre 200 et 300 soldats, sans compter tous ceux qui gèrent la logistique et la communication, et sans compter également les unités de reconnaissance qui établissent un premier contact visuel, pour vérifier qu'on fonce pas tête baissé dans un charnier à ciel ouvert. Mais c'est pas arrivé jusqu'à maintenant, mais on n'est à l'abri de rien.

Avez vous déjà eu à faire face à des groupes insurgés armés ?

Moi, non, mais c'est arrivé à d'autre gars, oui. Mais on envoie toujours des forces spéciales dans ces cas là. Et ils interviennent rapidement et efficacement, alors pour le moment, à part quelques blessés, on a eu aucune perte, et les principaux groupes insurgés ont étés mis en déroute, du moins les endroits où on en a trouvé. Pareil pour les civils, les seuls fois où y en a qui ont étés blessés, on s'est rapidement occupé d'eux. C'est l'une de mes missions d'ailleurs, soigner les civils parfois.
De toute manière, au cas où, je suis pas armé pour rien, alors on verra bien. Comme je l'ai dit, on est à l'abri de rien, surtout en temps de guerre.


En parlant de civils, la press étrangère a parle d'apparents meutres de civils et de crimes de guerre perpétrés par vos forces. Que pouvez vous en dire ?

Foutaises, tout ça ! On a des ordres très clairs, et ces ordres incluent "ne touchez pas aux civils". C'est pas moi qui le dit, c'est l'état-major, vérifiez si vous voulez, mais on a aucun droit de toucher aux civils. Si l'état-major en avait rien à foutre, ils n'auraient pas mobilisé une logistique si conséquente à destination des civils, et ce serait pas moi qui serait en face de vous là, mais un bourrin des forces spéciales, et vous ne seriez pas en train d'aller filmer une distribution de médicaments dans un village, mais les combats engagés dans ce village. Non, on a commis aucun "crime de guerre" ou bien encore de "massacres de civils", c'est encore le discours habituel de la presse étrangère ça, qui cherche absolument à dénigrer notre armée et justifier face à leurs auditeurs le fait que leurs dirigeants ont une trouille bleue d'un simple Loduarien en uniforme. Regardez les faits, pas les dires de médias étrangers qui propagent de fausses informations pour alimenter la haine anti-loduarie.

Vous avez une opinion particulière sur cette guerre dans laquelle nous sommes engagés ?

Écoutez, moi j'ai pas le recul nécessaire pour analyser tout ça, je suis les ordres, mais à mon avis, on fait bien d'intervenir ici. Sans nous, l'Okaristan serait tombé sous l'influence néfaste des puissances impérialiste et capitalistes du monde. Sans nous, l'Okaristan serait une théâtre de guerre sans nom, et par exemple, le simple village dans lequel nous allons serait actuellement détruit par cette guerre et par les exactions des insurgés et de leurs alliés Tcharnoves, Raskenois et Nordistes. Notre intervention permet de protéger le peuple Okaristanais de la guerre, du moins pour le moment.
Ah, on va devoir arrêter là, nous sommes arrivés à Layatimine, on va devoir descendre mettre en place les distributions.


Très bien, merci pour votre temps, camarade soldat.

Notre journaliste et les soldats descendent du camion, ces derniers mettent en place la logistique de distribution. Notre journaliste part à la rencontre des civils qui attendent déjà dans la fille. Les échanges qui suivent se font en russe, et sont traduit sous titré en français.

Bonjour ! Vous faites la queue pour quelle raison ?

Moi c'est pour prendre à manger, j'ai deux enfants à nourrir, et mon mari est parti dans l'ouest, on l'a pas revu depuis, ni aucune nouvelle nous est parvenue.

Vous savez ce qu'il est parti faire à l'ouest ?

Oui, il est parti en aide à nos camarades de l'ouest touchés par la guerre, et ses parents vivent là-bas.

Que pensez vous de la situation actuelle ?

Vous savez, moi je suis une communiste intègre, je crois en la possibilité d'un avenir meilleur, et mon mari aussi y croyait, sinon il serait pas parti, ou serait parti pour des raisons plus sombres. Certains ne sont pas en accord avec notre gouvernement, c'est en leur droit, mais de là à prendre les armes et tuer leurs frères... C'est déplorable, vous savez. Sans ces gens là, nous serions encore en paix et la majorité des Okaristanais n'auraient pas à s'inquiéter pour savoir si ils seront encore en vie le lendemain, ou si il y aura assez à manger pour toute la famille. Notre région est encore épargné, mais cela doit être horrible à vivre pour nos camarades de l'ouest. Et dire que ces insurgés se prétendent du peuples, et revendiquent un soutien de notre part, qui est inexistant à mon sens ! Ces gens là ne reculent devant rien, ce sont nos ennemis. Ils n'ont pas hésité avant de livrer notre pays à la Tcharnovie, ou même encore de laisser partir l'oblast nord du Kalland sans réaction. Non, ce sont des traîtres à l'Okaristan et au peuple Okaristanais, ils ne méritent pas notre attention et notre soutien, qu'ils cherchent par tout les moyens à obtenir.

Et que pensez vous des soldats Loduariens ?

Ce sont des gens respectables, du moins ceux avec qui j'ai eu l'occasion de discuter ou que j'ai rencontré. Ils parlent tous russes d'ailleurs, ce qui facilite la communication, et je n'ai rien entendu de néfaste à leur encontre, ni même vu commettre des actes de violence à notre encontre.
Même si leur présence me rappelle que nous sommes en guerre et que le pays est actuellement très faible, heureusement qu'ils sont là. Pour le moment, leur présence me rassure, et nous leurs devons incontestablement la sécurité qu'ils nous assurent pour le moment. C'est grâce à eux que nous ne sommes pas encore frappés par la guerre.


Deux petits garçons approchent, les bras chargés de diverses denrées alimentaires.

Ce sont vos enfants ?

Oui, ils sont allés chercher de nos rations de la semaine auprès de vos soldats pendant que je discutais avec vous.

Les deux enfants sont souriants, montrant tous fiers les provisions qu'ils sont allés chercher à leur mère. Il faut croire que ce genre de denrées alimentaires là est rare en Okaristan, et en l'occurrence, vient tout droit de Loduarie. La mère et ses enfants repartent, tandis que ceux-ci racontent à leur mère combien le soldat qui leur a donné ces provisions était gentil, apportant pour preuve les deux sucreries qui leur ont été donné.

Dans l'oblast est de l'Okaristan, ce sont désormais des scènes comme cela qui se passent à travers le pays où notre armée et présente. Nos soldats fraternisent avec les Okaristanais, leur offrant sécurité, nourriture et soins, le gouvernement légitime Okaristanais n'étant plus en mesure actuellement de le faire. Au delà de la situation géopolitique et de la guerre en cours, c'est une importante fraternisation et un important soutien moral entre Loduariens et Okaristanais qui se met en place, renforçant la présence Loduarienne en Okaristan.
Cependant, cela n'est pas la même chose partout dans le pays, et à l'ouest, pour ne citer que ça, les combats font toujours rage, tout comme les opérations militaires de notre armée de l'air qui continuent pour éliminer les forces ennemies que sont la Tcharnovie et les mercenaires Raskenois, qui ont envahi le pays.
Notre reportage est fini pour aujourd'hui, rendez-vous plus tard.


La caméra s'éteint sur l'image d'un soldats Loduarien donnant une ration de nourriture à une grand-mère Okaristanaise à à son petit fils, très probablement.
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Quotidia, Journal généraliste a écrit :
Victoria Cavali, 20 novembre 2012

Retour en eaux profondes: diversification des humanitaires velsniens

Il y a un mois de cela, nous suivions dans le cadre de l'un de nos reportages les pérégrinations d'individus dans les réseaux d'aide humanitaires, en particulier un jeune homme connu sous le nom de Toni Herdonia. Ce dernier nous avait présenté la création de sa "société de transport de réfugiés à la demande" dont il s'était fait le PDG et principal administrateur. Nous expliquant en détails le fonctionnement de son entreprise et le principe de sous-traitance, un véritable réseau de franchisés tous dévoués à la cause humanitaire se développant de plus en plus depuis l'éclatement du conflit en Okaristan. Encore une fois, Herdonia nous invite dans les coulisse de sa petite entreprise qui enorgueillit d'avoir déjà participé au déplacement et à la "délocalisation" de plusieurs milliers d'okaristanais. Et ce que l'on peut dire, c'est que ce jeune entrepreneur dynamique a fait beaucoup de chemin depuis notre dernière enquête.

Notre reportage commence au tout nouveau siège social flambant neuf, preuve de la prospérité nouvelle de "Rêves et voyages", le tout nouveau nom de la structure à capitaux anonymes détenue par le jeune homme. Bien accueillis, on me fit montre de tous les égards. Une énergie toute particulière se dégage de Toni Herdonia, celle d'un jeune loup aux dents longues qui n'a pas peur de faire tout son possible afin de tirer le plus d'okaristanais hors de leur condition. Tout de suite, il nous présente des idées en pagaille afin de maximiser l'efficacité du service de transport par bâteau qu'il a monté avec l'aide de ses "franchisés" qui s'occupent du transport effectif des réfugiés. Sa dernière création ? La création d'une application mobile appelée "findboat". Au programme des possibilités du module: géolocalisation des franchisés les plus proches sur le littoral okaristanais avec réservation de places moyennant un abonnement dont le prix modique s'élève à 29 florius par mois. A l'aide d'un habile système de parrainage, un okaristanais peut avoir la possibilité de garantir des réductions pour tous les membres de sa famille s'il a lui même au préalable contracté un abonnement sur l'application. De même, Herdonia a commencé à réfléchir à la mise en place d'un réseau de recruteurs, dont il a donné l'appellation "jobfinder", et qui mettraient en lien les franchisés assurant le moyen de transport à d'éventuels employeurs dans les pays de destination des réfugiés. Totalement hostile à la "servitude du salariat", Herdonia assure que l'intégralité des contrats de travail proposés par les jobfinder soient des contrats d'auto-entreprenariat. Herdonia commente: "Chaque homme a le droit d'être son propre roi. Fini les patrons, jobfinder se concevra comme une plate-forme virtuelle d'intérimaires, mais sans contrat d'intérim. Si quelqu'un a envie de travailler une semaine pour un employeur et la semaine d'après pour un autre, il pourra le faire. Il sera totalement libre.". Dans le tête d'Herdonia, c'est l’ébullition: une quantité de projets à faire, comme la mise en place d'un service d'aide linguistique pour aider les réfugiés à s'intégrer plus facilement à leur pays d'adoption qui serait comprise dans une formule premium de l'application.

Sur le terrain, les choses ont également grandement changer. Les franchisés se sont multipliés, au point que Herdonia est devenu l'un des entrepreneurs à la tête de l'un des plus puissants services de transport de réfugiés. Beaucoup d'indépendants munis d'embarcations ne peuvent maintenant plus se passer des services de l'application velsnienne tandis que certains autres ont tout simplement cesser leurs activités à cause du sens des affaires plus aiguisé de leur concurrent. En dehors de leurs activités de bateliers, les franchisés ont également diversifié leurs activités. La multiplication des naufrages des entrepreneurs indépendants, qui constitue toujours de grands drames, a entraîné de grandes campagnes de récupération des biens des victimes. Bien entendu, la compagnie d'Herdonia est montée au créneau pour faire valoir aux okaristanais le droit de récupérer les affaires de leurs proches grâce à un service de livraison dont les frais de transport sont gratuits dans l'éventualité où l'individu décédé bénéficie d'un compte premium. Les franchisés sont dorénavant engagés dans des missions de repêchage et des bruits courent à propos d'un éventuel partenariat avec l'Etat okaristanais dans la démarche de recherche des corps.

En résumé, rien ne semble pouvoir se dresser actuellement contre la sucess-story de ce jeune entrepreneur ambitieux qui a réussit à concilier humanisme et rentabilité.



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MAE

Déclaration du Gouvernement fédéral sur la prétendue déclaration d'indépendance des territoires sous occupation loduarienne dans la République Démocratique Parlementaire du Belezov-Kolčovo (18 novembre 2012)

La République Fédérale de Tanska condamne unanimement l'organisation d'une sécession de la région est de la République de Belezov-Kolčovo par les forces d'occupations loduariennes le 14 novembre 2012.

Cette agression sans commune mesure envers la souveraineté d'un pays reconnu par la communauté internationale s'accompagnera peut être d'un simulacre d'un « référendum de libre-détermination ». Ces actions constituent une nouvelle étape dans le franchissement des violations commises par le Régime Lorenzien envers les droits humains, la stabilité régionale, l'intégrité territoriale du Belezov-Kolčovo (anciennement Okaristan) et de toutes les normes diplomatiques.

Le Régime Lorenzien n'a aucune légitimité pour mettre en oeuvre un tel processus sur un territoire étranger. Ce simulacre n'est qu'un exercice de propagande n'ayant pour seul but que la légitimation du pouvoir dictatorial de son dirigeant et la mise en place d'une politique impérialiste visant, à terme, ni plus ni moins qu'à l'annexion de territoires et de populations étrangers par les forces lorenziennes qui démontrent, à nouveau, leur volonté d'asseoir leur pouvoir et leur contrôle sur des civils.

Depuis le début de son invasion d'une partie de du Belezov-Kolčovo, le régime Lorenzien cherche à asseoir une domination absolue sur les populations locales et à mettre un terme à leur existence propre au sein de leur pays légitime. Ce n'est ni plus ni moins qu'un projet destructeur envers leur identité, leur culture, leur appartenance nationale.

La militarisation croissante du pays par le régime lorenzien, qui s'est exprimé cette année par la réalisation d'exercices militaires, de violations multipliées de souverainetés nationales en Eurysie, par l'assassinat de citoyens teylais et désormais par l'invasion et le découpage d'un Etat souverain continue d'avoir des répercussions dramatiques en matière de sécurité régionale en Eurysie mais aussi en matières de droits humains et de libertés individuelles. Comme c'est le cas sur le territoire sous son contrôle, il est à craindre que le contrôle par les forces armées lorenziennes de ce territoire étranger s'accompagne de violations innombrables de droits et de libertés sous couverts d'un semblant d'humanisme cachant la réalité : le détachement de millions d'hommes et de femmes de leur pays natal.

La République Fédérale de Tanska ne reconnait pas et ne reconnaitra jamais la prétendue indépendance de la région est du pays organisée par les forces d'occupation.

Il est à craindre que le régime lorenzien cherche, par cette déclaration, à créer une situation de fait accompli afin de s'arroger la gouvernance d'un territoire n'ayant jamais souhaité voir les soldats loduariens sur leur sol.

Le Gouvernement fédéral de la République a entamé, dès aujourd'hui, des discussions avec ses principaux partenaires et étudient les possibilités qui permettront à la République et au gouvernement légitime de recouvrir, dans les plus brefs délais, la souveraineté pleine et entière sur la région est de leur pays. Nous demeurerons solidaires des populations civiles et le gouvernement continuera d'apporter un appui humanitaire et diplomatique aux autorités. La paix doit revenir en Manche Blanche.
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Les renforts arrivent.

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Tout avait été établi en bon ordre. Dans l'oblast est de l'Okaristan, l'oblast de Zladingrad, la Loduarie avait établi sa tête de pont après le débarquement. Pendant que les forces aéronavales bombardaient, l'Armée de Terre Loduarienne installait. Tentes, infirmerie, commandement... Toute la logistique d'un camp militaire s'était mise en place. Historiquement, ce n'était pas la première fois que la Loduarie s'installait à un endroit en un temps record, cela avait déjà été fait au Reylos et au Mokhai. Avec un nombre d'hommes et de matériel bien plus important.
Mais cette petite logistique humaine n'était qu'une partie du camp. Non, la plus étendue et la plus efficace des logistiques Loduariennes était militaire.
Le campement comptait déjà une piste d'atterrissage.
Son objectif ? Assurer entre la Loduarie et son camp en Okaristan une liaison permanente. Et en l'occurrence, cela se traduisait par l'arrivée de renforts.
Beaucoup de renforts.


Par voie aérienne arrive :
  • 6 000 soldats professionnels
  • 1 000 soldats réservistes
  • 5 000 armes légères d'infanterie de 5ème génération
  • 1 000 armes légères d'infanterie de 2ème génération
  • 1 000 armes légères d'infanterie de 1ère génération
Logistique de transport assurée par :
  • 3 avions de ligne de première génération
  • 10 avions de transport tactique de première génération
  • 5 avions ravitailleurs de première génération
  • 20 avions de chasse de 4ème génération
Convois de 4 chasseurs/2 avions de transport tactique/1 avion ravitailleur
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En Okaristan, élections ou mascarade ?

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Quelle est la légitimité des élections mises en place par les insurgés Okaristanais ?

Nous sommes le 14 novembre, et la capitale Okaristanaise tombe sous la coupe des insurgés Okaristanais. Une prise de pouvoir violente se met en place, et le gouvernement légitime Okaristanais se retrouve démis de ses fonctions, et si le Général Maksimov a le droit à un emprisonnement, la plupart des membres du gouvernements eux, sont arrêtés et exécutés sans sommation.
Tout de suite après, le nouveau gouvernement ne chôme pas : une feuille de route pour la reprise en main du pays est mise en place, et des élections également, visant à choisir un nouveau chef de la nation.
Ces initiatives pourraient s'avérer louables. Ne sont-elles pas réalisées par le peuple lui-même, comme le prétendent les insurgés Okaristanais ?

Quand on analyse la situation... Non. Nous n'avons pas face à nous des élections, mais une vaste mascarade de la part des insurgés Okaristanais.
Pour commencer, parlons de leur prise de pouvoir. Celle-ci a eu lieu dans la violence, comme nous l'on démontré les événements. Mais ce n'est pas tout. La prise de pouvoir des insurgés a mené à une prise de mesures. La première est la mise en place d'une "démocratie parlementaire", mot favori du capitalisme mondial pour désigner leurs régimes politiques exploitant leur peuple. Mais là n'est pas le problème. Cette prétendue "démocratie", et tout son fonctionnement, à été décidé en un rien de temps, comme ça comme par magie. Pas d'apparentes discussion internes à sa mise en place, pas d'opposition, rien. Le projet est passé sans aucun problème, en un temps record. Nous avons là un premier élément.
Ensuite, les élections. Il y a peu, l'Okaristan a mis en place des élections pour savoir qui arriverai au pouvoir dans cette nouvelle démocratie. Sans surprise, c'est un homme corrompu par l'ambition qui est arrivé au pouvoir, un certain Ludowik Ambrazas. C'est cet homme qui a dirigé l'insurrection Okaristanaise, et c'est cet homme qui est responsable de la mort de très nombreuses personnes, en plus d'avoir déclenché une guerre civile. Un homme assez peu recommendable, en soi. Dans le cas présent, son élection a été fulgurante. Les autorités Okaristanaises ont réussi un vrai coup de maître, en mettant en place des élections en un temps record. En cinq jour, les élections étaient terminés, ayant inclus un premier tour et un second tour.
En l'état, on peut donc douter de ces élections. Comment ont-elles étés mises en places ? Sont-elles vraiment l'expression du peuple Okaristanais ? Comment les candidats à l'élection ont-ils eu le temps de se présenter, de faire leur campagne, et de se faire connaître ? Comment ?
Aucune de ces questions n'a bonne réponse à l'égard de la légitimité. Aucune. Les insurgés Okaristanais n'ont très certainement pas pu mettre en place des centres électoraux en un temps record dans un pays non stabilisé. Le peuple Okaristanais n'a pu décider pleinement de son choix, étant sous la pression des insurgés, sans oublier que ces hypothétiques élections n'ont pu avoir lieu dans l'oblast de Zladingrad, contrôlé par nos forces et la résistance communiste, occultant donc des millions d'avis. Les candidats n'ont pas pu se faire connaître, ni mener à bien une campagne en cinq jours.
Les mesures prises par l'insurrection Okaristanaise, en plus d'être illégitimes, ne sont en fait qu'une vaste mascarade, cherchant à justifier la prise de pouvoir de l'insurrection Okaristanaise, pour livrer le pays au forces capitalistes internationales, qui n'attendent qu'avec impatience de se jeter sur le pays et de n'en faire qu'une bouchée. Pour rappel, le pays ne s'appelle plus Okaristan, mais Belezov-Kolčovo... Une destruction de la culture et de l'auto-détermination du peuple Okaristanais est en cours.
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NOTE : 0012-343-84
Le : 25.11.2012.
De : SPIE/DIR.E/DIR.B
A : CG – EMG – MDN
Objet : Situation au Kolčovo

SECRET DEFENSE FEDERAL


RECOMMANDATION : Lancer une opération militaire d'information en Manche Blanche ainsi qu'un soutien opérationnel aux éléments coalisés, ci-après dénommée « Elapida », en vue de contribuer:

- à la protection du trafic maritime en Manche Blanche;
- à la fourniture de renseignements et d'intelligence de première main aux éléments coalisés au Kolčovo;
- à la fourniture de matériel militaire aux éléments coalisés au Kolčovo;


. . .La récente dégradation de la situation au Kolčovo (anciennement Okaristan) oblige à réagir afin de limiter la dégradation du contexte régional. L'intervention armée des forces coalisés, appuyé par ███ ███████ ██ s'est initialement soldée par la sécurisation d'une importante zone terrestre dans l'ouest de l'oblast de Yuriigrad et la libération de la ville de Dunaske. Néanmoins, au cour de l'été, la Loduarie Communiste a décidé d'intervenir par trois étapes successives jusqu'à la dégradation complète de la situation actuelle.

Premièrement, celle-ci a bombardé des positions coalisées (tcharnove) le 11 juin après avoir violé de multiples espaces aériens eurysiens. L'efficacité de ce bombardement est très limité, il n'a mené qu'à des pertes légères et à considérablement décrédibilisé la Loduarie en tant qu'interlocuteur auprès de plusieurs états régionaux et auprès de l'intégralité de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Deuxièmement, à partir de la fin du mois d'août, une importante flotte loduarienne a quitté le port Dolinne, en direction de la Manche Blanche. Profitant de la faiblesse morale et sans doute d'une corruption endémique locale des dépendances Pharoises de Canta et de Kotios, les forces loduariennes ont pu pénétrer en Manche Blanche. Après plusieurs semaines de préparation, le bombardement des forces coalisées dans l'oblast de Yuriigrad a provoqué, d'après nos sources sur places (███████) des pertes moyennes mais surtout une importante déstabilisation de leur forces. Néanmoins, dans le même temps, les forces communistes de la région se sont disloqués et la capitale, Yuriigrad, a finit par être libérée amenant à la proclamation du Kolčovo. En dépit de l'absence de moyens anti-aériens modernes, les forces aériennes loduariennes sont parvenus à perdre plusieurs appareils sur cette seule journée. Au-delà des pertes humaines (difficilement remplaçables) et matérielles (facilement remplaçables) de la coalition, les pertes aériennes loduariennes pourraient jouer un important rôle dans la suite de la conduite des opérations.

Enfin, bien que cela se soit produit en parallèle du point précédent, des éléments terrestres des forces loduariennes ont débarquées dans l'oblast de Zlagingrad. Il semblerait qu'elles n'aient pas rencontré d'opposition constituée dans cet oblast. Les forces rebelles puis coalisés n'ayant investis que l'ouest du pays, l'est, séparé par le Luminor (neutre), la tâche fut facilité pour les envahisseurs. Ils ont, le 14 novembre, proclamé l'indépendance de la République Populaire de Zlagingrad (RPZ).


. . .Le contrôle loduarien sur la RPZ est complet d'après la propagande du régime. Néanmoins, compte-tenu du dispositif aéronaval initial limité, la force terrestre loduarienne ne dépasse pas les quelques milliers d'hommes. De fait, l'étendu du territoire revendiqué par la RPZ (30 317km²) et sa population (environ 10 millions) permet de conclure avec un haut degré de confiance que les forces loduariennes n'exercent en réalité qu'un contrôle substantiel, voir presque inexistant, sur la province dans son ensemble. Si des éléments, loduariens sont en capacité de se déplacer dans les villages avoisinant leur camp de base (Layatimine, à 10km du camp), et dans la capitale régionale, Zlagingrad, où fut proclamé la RPZ, on peut néanmoins estimer que le contrôle effectif sur les grandes villes de la région et les campagnes éloignés du camp sont presque inexistant. En l'état hormis dans la capitale, nous estimons ainsi que la situation n'a pas changé depuis le 13 novembre 2012.

L'Oblast de Kalland, situé de l'autre côté du détroit de Lumin à 150km des premières côtes Kolčoviennes s'est vu accorder son indépendance. La République Pirate Kallandaise nouvellement formée, comme son nom l'indique, constituera sans aucun doute très prochainement un nouvel état fantoche de la République Pirate Pharoise venant s'ajouter aux autres dépendances pharoises en Manche Blanche (Kotios, Canta, Porto Mundo, Albigärk) confirmant à nouveau la tendance impérialiste du pays. Il ne fait guère de doute que sa nature pirate l'amènera à se placer sous la coupe du Pharois et l'indépendance étant accordée par le pouvoir central, nous excluons donc ce territoire de toute réflexion opérationnelle, pour le futur.



. . .Les forces loduariennes se retrouvent dans en réalité dans une situation complexe. Si elles sont actuellement en position de force du fait de la relative faiblesse des éléments coalisés, elles n'en restent pas moins numériquement très limitées et restreintes dans leur champ des possibles dans l'illégitime RPZ. Si la force navale est plus conséquente, en particulier du fait de la présence d'un porte-avions et d'un porte-hélicoptères, elle n'en reste pas moins à plusieurs milliers de kilomètres de la première base navale loduarienne. Se faisant, toute la logistique navale du blocus imposer par la Loduarie ne repose uniquement que sur les navires cargos devant faire le trajet entre la métropole et leur zone de déploiement. Celle-ci est donc fortement limitée et est soumise à d'importants risques de coupure. Une quelconque gêne de ce cordon ombilical logistique amènerait immérédiablement à d'importantes difficultés voir à la suspension forcée du blocus pour tout ou partie du groupement aéronaval. De plus, le déploiement naval loduarien est désormais long de près de trois mois, si les équipages et les navires sont encore en bon état, les problèmes et la nécessité de maintenance vont s'accroître avec le temps qui passe. De fait, à moins de volontés de mettre à risque l'intégralité de sa flotte, il paraît improbable que les forces navales loduariennes soient en capacité de maintenir un blocus effectif dans la durée, à moins de faire tourner leur dispositif. Celui-ci entraînerait néanmoins le retour, pour plusieurs mois, du porte-avions et du porte-hélicoptères. Pour les forces terrestres, si leur logistique peut être plus aisément assurée par voie aérienne, nécessitant tout de même un important trajet contournant les pays de la région, elles sont tout de même soumises à un important éloignement de leur métropole et, la encore, à un cordon ombilical logistique loin d'être sécurisé. Néanmoins, en l'état actuel, leur poids logistique et leurs contraintes sont moindres que pour les forces navales et il est à prévoir que l'Etat-Major Loduarien améliore la situation de son occupation dans les semaines et mois à venir. Le principal facteur de perturbation réside dans le traitement des populations civiles et leur réaction à l'occupation illégale.


. . .Dans un mauvais état actuel, les forces coalisées dans l'oblast de Yuriigrad ont en réalités de meilleures perspectives. Si elles sont soumises à un bombardement aérien qui a causé de nombreuses pertes, elles restent néanmoins maîtresse de la région aux côtés des forces rebelles. De plus, le dispositif aérien loduarien devant couvrir une zone de 55 212 km² est limité. Les hélicoptères déployés, ne pouvant être ravitaillés en vol et dépendant de leur navire, ont un champ opérationnel restreint et ne peuvent opérer plus de quelques heures sur place, le tout soumis à un risque constant d'embuscade. Pour les avions, si leur capacités sont plus importantes et bénéficient d'un contrôle aérien effectif, leur faible nombre lié aux pertes subies, à la dépendance aux capacités du porte-avions non extensibles, à l'absence signalé, d'après les forces coalisés, de moyens de surveillance en nombre, ont en réalité un impact qui peut être limité. De plus, si elles ont bénéficiées d'une forme d'effet de surprise dans les premières heures du bombardement, leur présence est maintenant connue et mène d'ores et déjà à une réarticulation des forces coalisées sur le territoire.

Il est aussi important de noter que les forces coalisées ont un avantage majeur : une frontière terrestre. Le Tsarat Constitutionnel de Rus've, membre de la coalition, lui même frontalier de la Tcharnovie et proche de l'Empire Raskenois dispose d'une frontière de plusieurs centaines de kilomètres avec l'oblast de Yuriigrad. Sous son contrôle, et du fait de l'importante perméabilité (notamment de nuit) de la frontière, les forces coalisées bénéficient ainsi d'un double avantage. D'une part, elles peuvent se réfugier en territoire Rus've et se mettre à l'abri. D'autre part, elles peuvent transiter, à condition de mettre en place un système de surveillance, aisément en territoire Kolčovien. De plus, cet avantage permet aussi un coût bien moindre de la logistique, à condition, pour les forces coalisées, de ne pas la négliger. Enfin, intervenant aux côtés des milices désormais au pouvoir, elles bénéficient d'une légitimité locale dont ne dispose pas les forces loduariennes.

Ainsi, si la situation actuelle peut apparaître comme nettement favorable à la Loduarie, en l'état actuelle des choses et dans les perspectives décrites (susceptible de changer), le rapport de force pourrait balancer plus rapidement que l'ensemble des belligérants ne pourrait le penser.



. . .Dans ce contexte, la République Fédérale de Tanska peut jouer un rôle pour favoriser le renversement de la balance sans pour autant rentrer dans le conflit.

Tout d'abord, la République est en capacité de fournir aux forces coalisés des renseignements de premier ordre, à commencer par la surveillance à distance des activités anvales loduariennes. Les patrouilles maritimes et aériennes, à distance raisonnable des éléments loduariens, peut permettre un suivi efficace de leur positionnement sans jamais engager de confrontation et ainsi permettre aux coalisés de pouvoir suivre l'évolution du groupe aéronaval et réagir en conséquence.

Ensuite, du fait de la présence d'une frontière terrestre, la République peut fournir aux forces coalisées une assistance matérielle de premier plan pour leur permettre d'accroître leurs capacités. Celle-ci doit se faire sur deux domaines clairement identifiés et de première importance. Le premier est bien évidemment la défense anti-aérienne et la surveillance de l'espace aérien. Si toute livraison d'appareils est exclu par le gouvernement - bien que l'achat d'avions par un Etat de la coalition reste possible - la livraison de matériel anti-aérien pour la surveillance, la communication voir même la défense active est à prévoir en discussion avec les principaux partenaires. Dans l'immédiat, plusieurs radars, postes de communications et lance-missiles antiaériens mobiles pourraient être délivrés dans les plus brefs délais. Le second est la logistique. Primordiale notamment pour permettre un bon maillage territorial des zones contrôlées par le gouvernement et soutenu par la coalition, la livraison d'équipements de logistique (principalement des camions) pourrait avoir un véritable effet de levier pour les coalisés.

Le déploiement de forces aériennes, navales ou terrestres sur le sol Kolčovien est à ce stade complètement exclu par le gouvernement. Cette hypothèse doit toutefois être réfléchie.
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Quotidia, Journal généraliste a écrit :
Victoria Cavali, 7 décembre 2012

Le business des "paris sportifs de belligérants"

Jeux d’argent et paris sportifs ont toujours eu la côte à Velsna. Bien qu’ils soient soumis à des réglementations, nous pouvons nous targuer d’être une « nation de joueurs », peut-être davantage que Tanska et Teyla par exemple. Mais chez ce petit bookmaker dont ce dernier a voulu préserver l’anonymat, c’est un jeu bien différent qui se déroule. Ici, on ne parie pas sur les chevaux, sur les pilotes ou les joueurs d’une équipe de basket…à moins qu’une force armée ne soit considérée comme une équipe de foot, avec son capitaine, ses ailiers et des attaquants de pointe. Et on peut dire que l’équipe de Loduarie s’en sort très en ce moment, au grand malheur de ces parieurs. Explications.

La guerre d’Okaristan n’intéresse pas à Velsna que les œuvres caritatives et organisations humanitaires, preuve en est de l’intérêt subite des bookmakers velsniens pour le conflit. Nous nous sommes aventurés dans l’une de ces salles de paris pour vous, lecteurs. Ici, des fortunes se font et se défont au rythme des victoires et défaites militaires des uns et des autres. « Le massacre des bérets rouges m’a fait mal, j’avoue. Gros coup dur. » nous confie un de ces joueurs, lui aussi dans le désir de garder l’anonymat. En ce moment, ce sont bien les « fans » de la Loduarie qui ont la cote : 1 contre 20 pour un prochain affrontement avec la coalition des démocrates, 1 pour 5 pour une prédiction de victoire de la Loduarie pour toute la durée du conflit. Autant dire que les joueurs pariant pour les rouges ne prennent pas de risque pour le moment.

Pas du goût de certains qui croient jusqu’au bout aux chances de victoire du contingent tcharnove. « A mon avis, il vont perdre encore beaucoup d’Hommes, j’ai d’ailleurs parié sur des pertes allant de 1 à 2 soldats sur 3 dans leur régiment. De ce point de vue là, j’ai déjà gagné pas mal, mais je crois vraiment que s’ils se bougent le cul ils gagneront. ». Ceux-ci prennent la moindre bonne nouvelle comme motif d’espoir. L’intervention en mer de la flotte de Tasnka a ravivé beaucoup de visages éteints dans la pièce, et on spécule déjà sur une possible intervention qui sonnerait comme une délivrance dans ce bookie. De plus, la nouvelle du renversement officiel du régime de l’Okaristan promet une lutte plus serrée que prévue, que certains contestent toujours : « C’est un Etat sans armée et sans industrie. Ils ne vont pas tenir longtemps. » pense Giorno, un jeune entrepreneur passant désormais ses journées dans cette salle de jeu. Tout de suite, on lui répond que la cote s’est d’ores et déjà légèrement rééquilibrée au profit de la coalition. Bref, on peut dire que le « pari des belligérants » a de l’avenir à Velsna. Mais quid des implications morales de ce type d’activité ?

La plupart des intéressés répondent que ce genre d’activité n’a rien d’immoral et ne fait de mal à personne, « Ce n’est pas nous qui leur tirons dessus à ces pauvres gens, ce sont les loduariens j’ai envie de dire. Nous, on ne fait rien de mal et si on n’existait pas, la face du monde ne serait pas changée pour autant. » nous diit Giorno. D’autres pratiquants sont toutefois moins à l’aise et des bookmakers velsniens surfent sur un aspect « humanitaire » de leur action. Un bookie anonyme nous confirme, tout en nuance caractéristique de sa profession : « Je pense toujours qu’il y a moyen de s’entendre. J’ai monté le système suivant : sur chaque pari, je prends désormais une commission de 5% et je demande aux parieurs vers quels belligérants ils veulent diriger cette commission. Ainsi, ils ne sont plus des acteurs passifs mais deviennent actifs, et ils peuvent contribuer à la victoire du poulain de leur choix. Ça me paraît un bon compromis. On peut aussi faire don de ces 5% à des associations d’aide aux civils okaristanais, mais je dois bien admettre que c’est plus rare qu’un joueur donne sa commission aux œuvres. La plupart disent que les civiles font rarement pencher la balance des cotes de paris. »

Pour l’instant, la Grande République n’a rien fait pour réguler une telle activité et il n'est pas prévu qu'elle le fasse prochainement.




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Dossier secret défense

Données officielles sur l'opération militaire Loduarienne en Okaristan


Personnel combattant déployé :
  • 750 officiers de commandement militaire
  • 1 250 soldats des forces spéciales terrestres
  • 250 soldats des forces spéciales aéroportées
  • 5 600 soldats de l'armée de terre Loduarienne
  • 2 500 soldats de l'armée de mer Loduarienne
  • 200 soldats de l'armé de l'air et de l'espace Loduarienne
  • 100 médecins militaires
  • 250 infirmiers militaires
  • 350 soldats du génie militaire

Personnel non combattant déployé :
  • 75 espions Loduariens
  • 235 agents de surveillance intérieure
  • 10 journalistes Loduariens
  • 78 humanitaires

Personnel perdu au cours des combats :
  • 17 soldats de l'armée de l'air et de l'espace Loduarienne, secteur d'attaque naval et terrestre (morts ou présumés morts, en attente de confirmation)


Matériel militaire déployé :
Opération Scalpel Bleu
  • 5 chasseurs bombardiers de première génération
  • 10 avions de chasse de 3ème génération
  • 3 avions de ravitaillement de première génération
  • 1 AWACS de 2ème génération
  • 5 missiles air-sol de première génération
  • 1 porte avion de première génération
  • 2 corvettes de 4ème génération
  • 1 frégate de 2ème génération
  • 1 destroyeur de première génération
Opération Dalmata Rouge :
  • 1 destroyeur de première génération
  • 1 frégate de 2ème génération
  • 2 corvettes de 4ème génération
  • 2 patrouilleurs de 4ème génération
  • 1 porte-hélicoptère de 4ème génération
  • 1 porte-avions de première génération
  • 1 transporteur de chalands de débarquement de 3ème génération
  • 5 chalands de débarquement de 5ème génération
  • 2 navires cargos de 6ème génération
  • 1 navire cargo de 2ème génération
  • 2 navires cargos de première génération
  • 2 pétroliers ravitailleurs de 5ème génération
  • 5 avions de chasse de première génération
  • 10 avions de chasse de 3ème génération
  • 5 avions de chasse de 4ème génération
  • 5 chasseurs bombardiers de première génération
  • 5 avions d'attaque au sol de première génération
  • 15 hélicoptères d'attaque de première génération
  • 5 hélicoptères d'attaque de 3ème génération
  • 10 hélicoptères légers polyvalents de première génération
  • 5 hélicoptères de transport moyen de 3ème génération
  • 2 hélicoptères de transport lourd de première génération
  • 2 drones de reconnaissance de première génération
  • 10 missiles mer-sol de première génération
  • 5 missiles air-sol de première génération
  • 50 véhicules de combat d'infanterie de 2ème génération
  • 30 chars légers de première génération
  • 10 chars d'assaut de première génération
  • 20 chars d'assaut de 2ème génération
  • 10 lance-roquettes multiples de première génération
  • 10 canons automoteurs de première génération
  • 50 véhicules de transport de troupes blindés
  • 4 camions citernes de première génération
  • 3 véhicules radars de 2ème génération
  • 5 véhicules de transmission radio de 2ème génération
  • 2 buldozers de première génération
  • 20 camions de transport de 3ème génération
  • 2000 armes légères d'infanterie de 4ème génération
  • 2000 armes légères de 9ème génération
  • 200 mitrailleuses lourdes de 3ème génération
  • 100 lance-roquettes de 2ème génération
  • 100 lance-missiles antichars de 2ème génération
  • 100 mortiers légers de première génération
  • 100 mines antichar de première génération
  • 500 mines antipersonel de première génération
Logistique ultérieure :
  • 5 000 armes légères d'infanterie de 5ème génération
  • 1 000 armes légères d'infanterie de 2ème génération
  • 1 000 armes légères d'infanterie de 1ère génération
  • 3 avions de ligne de première génération
  • 10 avions de transport tactique de première génération
  • 5 avions ravitailleurs de première génération
  • 20 avions de chasse de 4ème génération


Matériel militaire perdu :
  • 4 avions de chasse de première génération (détruits)
  • 2 avions de chasse de 3ème génération (détruits)
  • 1 avion de chasse de 4ème génération (détruit)
  • 2 avions d'attaque au sol de première génération (détruits)
  • 2 hélicoptères légers polyvalents de première génération (détruits)
  • 2 hélicoptères d'attaque de 3ème génération (détruits)
  • 10 missiles air-sol de première génération (utilisés)
  • 10 missiles mer-sol de première génération (utilisés)


Missions opérées :
  • surveillance terrestre continue (effectif dans l'oblast de Zladingrad)
  • surveillance radar continue
  • 107 missions de reconnaissance militaire terrestre
  • 27 missions de surveillance aérienne
  • 3 missions d'entraînement militaire terrestre (milieu rural)
  • 1 mission d'entraînement militaire terrestre (milieu urbain)
  • 0 mission d'entraînement militaire aérien
  • [OFFENSIVE] 34 bombardements aériens sur sites sensibles
  • [OFFENSIVES] 10 bombardements d'artillerie sur site sensible
  • [OFFENSIVES] 10 missions d'attaque spéciales (opérés par les forces spéciales)
  • [OFFENSIVES] 23 missions d'attaque (opérés par les forces terrestres)

Pertes inffligées aux ennemis durant les offensives :
  • 296 soldats professionnels Tcharnoves (morts/blessés)
  • 439 soldats professionnels des forces paramilitaires d'origine Raskenoises (morts/blessés)
  • 47 insurgés militaires Okaristanais (morts)
  • 126 insurgés militaires Okaristanais (blessés)
  • 241 insurgés militaires Okaristanais (capturés)
  • 34 bâtiments civils ennemis (détruits)
  • 0 bâtiments civils ennemis (Capturés-Oblast ouest)
  • 7 bâtiments militaires ennemis (détruits)
  • 22 civils Okaristanais (morts)
  • 37 civils Okaristanais (blessés)

Pertes matérielles infligés aux forces ennemies :
  • 11 transports de troupes blindés (détruits)
  • 9 véhicules de combat d'infanterie (détruits)
  • 2 mortiers légers (détruits)
  • 2 canons tractés (détruits)
  • 6 camions de transport (détruits)
  • 41 canons antiaériens mobiles (détruits)
  • 4 véhicules radars (détruits)
  • 1 hélicoptère de transport moyen (détruit)
  • 8 avions de chasse (détruits)
  • 9 avions ravitailleurs (détruits)

Infrastructures contrôlées :
  • Camp militaire Loduarien d'Okaristan
  • Aérodrome provisoire militaire Loduarien d'Okaristan
  • Baraquements militaires
  • Hangars militaires
  • Station radar militaire
  • Centre de commandement militaire Loduarien d'Okaristan
  • Hôpital militaire Loduarien de Chérchérie.

Statut de l'opération militaire Loduarienne en Okaristan :
TERMINÉ POUR L'OBLAST OUEST
EN COURS POUR L'OBLAST DE ZLADINGRAD

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La mer est belle, ce soir.

C'est peut-être la dernière fois qu'on la voie, tu sais.

Non, on reviendra entiers, comme prévu. Ne fait pas comme la dernière fois. On n'est pas en entraînement. Je peux te faire confiance ?

On verra bien.

Romain, c'est ni la réponse que j'attendais, ni la bonne réponse, tu sais ?

Je sais. Mais ça va être l'heure d'y aller.

Alors allons-y, le devoir nous appelle.

Les deux soldats de l'armé de l'air Loduarienne remontèrent sur le pont du porte-avions, coupant la pause qu'ils avaient pris pour observer la mer avant de partir. Sur le porte-avion, un ballet précisément calculé était en place : on se préparait à attaquer les forces ennemies en Okaristan. Il faisait nuit, et la nuit était claire, mais cela ne durerait pas. Le mois d'août finirait par toucher à sa fin, et les conditions de vol aérien seraient plus compliqués. Mais cette nuit là allait être décisive. C'était cette nuit la que tout allait se jouer, que la victoire devait être remportée. Si ce n'était pas le cas, alors la situation serait des plus critiques pour l'armé Loduarienne. Mais ses soldats avaient confiance. Ils gagneraient. Nos deux soldats prirent place dans leur avion d'attaque au sol. Ils n'étaient pas les premiers à décoller, loin de là. Mais ils allaient avoir l'un des travails les plus durs à faire.
Alors en plein décollage, plusieurs missiles les survolèrent en hauteur, filant à toute vitesse vers les côtes. L'opération avait commencé.


Ici Furtivision-AaS1-05 à contrôle aérien naval. Position 9.0.22, altitude 2000 mètres. Furtivision-AaS1-06 et moi avançons actuellement dans le couloir 004, terminé.

Ici contrôle radar aérien naval à Furtivision-AaS1-05. Bien reçu, gardez votre position actuelle, aucune force ennemie détecté par nos forces de reconnaissance pour le moment. Terminé.

Les deux avions gardèrent leurs positions pendant quelques minutes encore. Leur rôle n'était pas encore de passer à l'attaque.

Ici Furtivision-AaS1-05, nous avons repéré un convoi ennemi en contrebas, position 8.1.23, code 045A, couloir 004, demandons l'autorisation d'ouvrir le feu immédiatement.

Furtivision-AaS1-05 et Furtivision-AaS1-06, avez expressément l'ordre d'ouvrir le feu, manœuvre R35, immédiatement.

Bien reçu, nous exécutons.

Les deux avions d'attaque descendirent en piqué vers les forces ennemies au sol, les bombardant violemment, l'avion de tête larguant des explosifs puissants, tandis que l'avion derrière opérait un bombardement eu phosphore blanc pour garantir une meilleure destruction des cibles.

Ici Furtivision-AaS1-05, cibles neutralisés avec brio. Avons repéré des batteries antiaériennes en action contre nos forces d'hélicoptères, demandons l'autorisation d'agir immédiatement.

Furtivision-AaS1-05 et Furtivision-AaS1-06, veuillez ne pas agir et attendre l'arrivée des renforts dans 5 minutes.

Contrôle radar aérien naval, êtes vous sûrs ? La situation semble être mauvaise et 5 minutes est trop long pour l'arrivée de renforts en l'état.

Veuillez appliquer les ordres de repli immédiat, terminé.

L'avion d'attaque de derrière se détourna alors.

Furtivision-AaS1-06,veuillez retourner en formation de vol immédiatement !

Putain Romain, tu fous quoi ? Tu vas te faire abbatre par l'anti-aérienne ennemie !

On peut pas attendre 5 minutes, nos hélicoptères vont se faire abbatre comme des chiens, merde ! J'y vais !

Furtivision-AaS1-05, surveillez votre camarade aérien.

Romain, bon sang !

L'avion plongea en piqué à une vitesse incroyable, larguant ses derniers explosifs et bombes incendiaires, mettant à feu et à sang les batteries antiaériennes ennemies avant que celle-ci se rendent compte qu'elles étaient attaqués. Une erreur fatale. Néanmoins, elle n'étaient pas seules.

Deux batteries anti-aériennes ennemies repérés à 39 degrés est, elles te ciblent, Romain !

S'ensuivit un scène digne d'un film. L'avion Loduarien parvint à éviter les tirs en louvoyant dans les airs, à forces de nombreuses acrobaties aériennes. Mais cela ne suffit pas entièrement, et l'aile gauche de l'avion fut touché, quelques secondes avant de sortir deux champ d'action de l'anti-aérienne ennemie. L'avion revint vers son coéquipier.

Né refait plus cela, Romain, compris ? Tu aurais pu y laisser la vie !

Pas d'inquiétude, mec. Je contrôle.

Ici contrôle radar aérien naval. Veuillez désormais reprendre la route du repli, des réparations sont désormais à effectuer. Furtivision-AaS1-06, ne faites plus ça à l'avenir, compris ? Néanmoins, belle performance. Terminé.

Les deux avions repartaient en direction du porte-avions, leur mission était terminée. Mais dans leur départ, ils ne remarquèrent pas ce qui les attendait. Un autre canon anti-aérien les surpris, et l'avion de tête failli perdre le contrôle en voyant son avant touché par les tirs, avant que l'avion de Romain s'interpose pour sauver son camarade. Cette action lui fut fatale, et bien que l'avion de tête ait réussi à profiter de cette occasion pour éliminer le canon anti-aérien ennemi, l'avion de Romain était définitivement trop endommagé. Pire encore, Romain ne répondait pas aux appels radio lui demandant de s'éjecter de son appareil.

Il s'écrasa dans la campagne, après avoir sauvé tant de ses camarades.

Seul un seul avion rentrait au bercail, malgré les promesses que s'étaient fait les deux pilotes avant de partir. C'était ça, la guerre.
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