En Okaristan, la guerre civile a frappé de nombreux de très nombreux foyers. Si certains ont étés touchés très violemment par l'arrivée de la guerre, notamment dans les zones ouest du pays, où les insurgés ont commis nombre d'exactions violentes ayant mené à une situation humanitaire déplorable dans ces zones là, d'autres foyers n'ont étés que très peu touché, notamment par exemple dans l'oblast est de l'Okaristan.
C'est notamment dans cette oblast que l'armée Loduarienne s'est déployée sur terre, établissant une présence militaire terrestre. Cependant, cela ne s'est pas arrêté là, et nos forces se sont mises en mouvement à travers tout l'oblast, de manière à le contrôler et à le sécuriser face à la violence meurtrière des insurgés Okaristanais. Notre équipe de journalistes est partie dans l'oblast est de l'Okaristan, pour filmer ça. Reportage.
Nous sommes actuellement en Okaristan, dans l'oblast est. Actuellement sous contrôle de notre armée. Je suis arrivé ce matin par avion au camp militaire Loduarien d'Okaristan, où l'on m'a donné plusieurs instructions à suivre, notamment lorsque je vais m'aventurer, en compagnie de nos soldats, dans la campagne Okaristanaise. On m'a également donné un équipement de protection militaire, au cas où, car la région n'est pas encore entièrement sécurisée.
Notre départ ne devrait tarder, je peux voir que les préparatifs sont en cours; aujourd'hui, les soldats que j'accompagne s'en vont livrer de la nourriture au petit village de Layatimine, à 10 kilomètres au sud du camp. Ce village s'est retrouvé presque sans ressources lorsque l'insurrection a éclaté dans l'ouest de l'Okaristan, car d'autres zones de d'Okaristan devaient être approvisionnés en priorité. L'arrivée des soldats Loduariens a été une aubaine pour ce village de 230 habitants, car cela lui a permis d'être à nouveau approvisionné en différents objets nécessaires à la vie, comme la nourriture, des médicaments, et bien d'autres encore.
L'on peut apercevoir un soldat venant chercher notre journaliste.
Un soldat vient de me notifier que nous allons partir en direction de Layatimine dans la minute, alors je pars pour monter à bord du camion qui va nous y emmener.
Dans le véhicule qui les emmène à Layatimine, notre journaliste interroge un soldat.
Je suis là avec Thibault, un camarade soldat de l'infanterie. Camarade soldat, quel est votre rôle actuellement, en Okaristan ?
Actuellement ? Là, je fais partie d'une division spéciale qui s'occupe des civils. C'est nous qui allons à leur rencontre, c'est nous qui les approvisionnons, c'est nous qui nous chargeons de faire l'intermédiaire entre le commandement et eux, bref, tout ce qui touche aux civils. Bien entendu, on a un rôle de protection, également.
Vous êtes combien à faire ça, en tout ?
Oh, je dirais entre 200 et 300 soldats, sans compter tous ceux qui gèrent la logistique et la communication, et sans compter également les unités de reconnaissance qui établissent un premier contact visuel, pour vérifier qu'on fonce pas tête baissé dans un charnier à ciel ouvert. Mais c'est pas arrivé jusqu'à maintenant, mais on n'est à l'abri de rien.
Avez vous déjà eu à faire face à des groupes insurgés armés ?
Moi, non, mais c'est arrivé à d'autre gars, oui. Mais on envoie toujours des forces spéciales dans ces cas là. Et ils interviennent rapidement et efficacement, alors pour le moment, à part quelques blessés, on a eu aucune perte, et les principaux groupes insurgés ont étés mis en déroute, du moins les endroits où on en a trouvé. Pareil pour les civils, les seuls fois où y en a qui ont étés blessés, on s'est rapidement occupé d'eux. C'est l'une de mes missions d'ailleurs, soigner les civils parfois.
De toute manière, au cas où, je suis pas armé pour rien, alors on verra bien. Comme je l'ai dit, on est à l'abri de rien, surtout en temps de guerre.
En parlant de civils, la press étrangère a parle d'apparents meutres de civils et de crimes de guerre perpétrés par vos forces. Que pouvez vous en dire ?
Foutaises, tout ça ! On a des ordres très clairs, et ces ordres incluent "ne touchez pas aux civils". C'est pas moi qui le dit, c'est l'état-major, vérifiez si vous voulez, mais on a aucun droit de toucher aux civils. Si l'état-major en avait rien à foutre, ils n'auraient pas mobilisé une logistique si conséquente à destination des civils, et ce serait pas moi qui serait en face de vous là, mais un bourrin des forces spéciales, et vous ne seriez pas en train d'aller filmer une distribution de médicaments dans un village, mais les combats engagés dans ce village. Non, on a commis aucun "crime de guerre" ou bien encore de "massacres de civils", c'est encore le discours habituel de la presse étrangère ça, qui cherche absolument à dénigrer notre armée et justifier face à leurs auditeurs le fait que leurs dirigeants ont une trouille bleue d'un simple Loduarien en uniforme. Regardez les faits, pas les dires de médias étrangers qui propagent de fausses informations pour alimenter la haine anti-loduarie.
Vous avez une opinion particulière sur cette guerre dans laquelle nous sommes engagés ?
Écoutez, moi j'ai pas le recul nécessaire pour analyser tout ça, je suis les ordres, mais à mon avis, on fait bien d'intervenir ici. Sans nous, l'Okaristan serait tombé sous l'influence néfaste des puissances impérialiste et capitalistes du monde. Sans nous, l'Okaristan serait une théâtre de guerre sans nom, et par exemple, le simple village dans lequel nous allons serait actuellement détruit par cette guerre et par les exactions des insurgés et de leurs alliés Tcharnoves, Raskenois et Nordistes. Notre intervention permet de protéger le peuple Okaristanais de la guerre, du moins pour le moment.
Ah, on va devoir arrêter là, nous sommes arrivés à Layatimine, on va devoir descendre mettre en place les distributions.
Très bien, merci pour votre temps, camarade soldat.
Notre journaliste et les soldats descendent du camion, ces derniers mettent en place la logistique de distribution. Notre journaliste part à la rencontre des civils qui attendent déjà dans la fille. Les échanges qui suivent se font en russe, et sont traduit sous titré en français.
Bonjour ! Vous faites la queue pour quelle raison ?
Moi c'est pour prendre à manger, j'ai deux enfants à nourrir, et mon mari est parti dans l'ouest, on l'a pas revu depuis, ni aucune nouvelle nous est parvenue.
Vous savez ce qu'il est parti faire à l'ouest ?
Oui, il est parti en aide à nos camarades de l'ouest touchés par la guerre, et ses parents vivent là-bas.
Que pensez vous de la situation actuelle ?
Vous savez, moi je suis une communiste intègre, je crois en la possibilité d'un avenir meilleur, et mon mari aussi y croyait, sinon il serait pas parti, ou serait parti pour des raisons plus sombres. Certains ne sont pas en accord avec notre gouvernement, c'est en leur droit, mais de là à prendre les armes et tuer leurs frères... C'est déplorable, vous savez. Sans ces gens là, nous serions encore en paix et la majorité des Okaristanais n'auraient pas à s'inquiéter pour savoir si ils seront encore en vie le lendemain, ou si il y aura assez à manger pour toute la famille. Notre région est encore épargné, mais cela doit être horrible à vivre pour nos camarades de l'ouest. Et dire que ces insurgés se prétendent du peuples, et revendiquent un soutien de notre part, qui est inexistant à mon sens ! Ces gens là ne reculent devant rien, ce sont nos ennemis. Ils n'ont pas hésité avant de livrer notre pays à la Tcharnovie, ou même encore de laisser partir l'oblast nord du Kalland sans réaction. Non, ce sont des traîtres à l'Okaristan et au peuple Okaristanais, ils ne méritent pas notre attention et notre soutien, qu'ils cherchent par tout les moyens à obtenir.
Et que pensez vous des soldats Loduariens ?
Ce sont des gens respectables, du moins ceux avec qui j'ai eu l'occasion de discuter ou que j'ai rencontré. Ils parlent tous russes d'ailleurs, ce qui facilite la communication, et je n'ai rien entendu de néfaste à leur encontre, ni même vu commettre des actes de violence à notre encontre.
Même si leur présence me rappelle que nous sommes en guerre et que le pays est actuellement très faible, heureusement qu'ils sont là. Pour le moment, leur présence me rassure, et nous leurs devons incontestablement la sécurité qu'ils nous assurent pour le moment. C'est grâce à eux que nous ne sommes pas encore frappés par la guerre.
Deux petits garçons approchent, les bras chargés de diverses denrées alimentaires.
Ce sont vos enfants ?
Oui, ils sont allés chercher de nos rations de la semaine auprès de vos soldats pendant que je discutais avec vous.
Les deux enfants sont souriants, montrant tous fiers les provisions qu'ils sont allés chercher à leur mère. Il faut croire que ce genre de denrées alimentaires là est rare en Okaristan, et en l'occurrence, vient tout droit de Loduarie. La mère et ses enfants repartent, tandis que ceux-ci racontent à leur mère combien le soldat qui leur a donné ces provisions était gentil, apportant pour preuve les deux sucreries qui leur ont été donné.
Dans l'oblast est de l'Okaristan, ce sont désormais des scènes comme cela qui se passent à travers le pays où notre armée et présente. Nos soldats fraternisent avec les Okaristanais, leur offrant sécurité, nourriture et soins, le gouvernement légitime Okaristanais n'étant plus en mesure actuellement de le faire. Au delà de la situation géopolitique et de la guerre en cours, c'est une importante fraternisation et un important soutien moral entre Loduariens et Okaristanais qui se met en place, renforçant la présence Loduarienne en Okaristan.
Cependant, cela n'est pas la même chose partout dans le pays, et à l'ouest, pour ne citer que ça, les combats font toujours rage, tout comme les opérations militaires de notre armée de l'air qui continuent pour éliminer les forces ennemies que sont la Tcharnovie et les mercenaires Raskenois, qui ont envahi le pays.
Notre reportage est fini pour aujourd'hui, rendez-vous plus tard.
La caméra s'éteint sur l'image d'un soldats Loduarien donnant une ration de nourriture à une grand-mère Okaristanaise à à son petit fils, très probablement.