Rencontre Milouxitania Naveces à Covadonga

Rencontre Diplomatique Milouxitania et Naveces :



Le Gobernador attendait au pied du palais avec Bruno Musabimana Aguilar, leurs homologues Milouxitans ne devraient pas tarder à arriver. Ils se rencontraient pour parler avec plus de profondeur du commerce et de leurs affinités politiques. La Milouxitania venait d'adhérer à l'UNE comme partenaire de l'Organisation et elle pourrait devenir une alliée très importante dans le futur.

Un périmètre de sécurité avait été mis en place autour du Palais pour éviter tout incident, la police devait redoubler d'attention surtout suite aux mouvements indépendantistes en Milouxitania. Il serait bête qu'une attaque surgisse à Naveces ce pays calme et prospère. Le Roi avait d'ailleurs envoyé une partie de sa Garde personnelle pour surveillé le palais, ils étaient à pied ou à cheval prêt à en découdre avec n'importe qui essaierait de perturber la rencontre diplomatique.

La fraîcheur qui régnait à Covadonga interpellait quelque peu Aurelia Culio. N'étais-ce qu'une baisse dérisoire de la température où faisait-il véritablement moins chaud en Naveces ?
Quoiqu'il en soit, les représentants milouxitans avaient été très bien reçu à l'aéroport, et amené efficacement jusqu'au Palais. Malgré la fraîcheur relative, un soleil éclatant éblouissait le Palais, et l'on voyait en haut des marches les représentants du Naveces.
Aurelia Culio s'avança la première, et arrivée à la même marche que le Gobernador, elle parla en ces termes :

Mon cher, quel plaisir de se retrouver dans ce pays ! J'aime bien le mien, évidemment, mais on s'y sent parfois un peu... comment dire... étouffés par les événements si vous voyez ce que je veux dire. Quoiqu'il en soit, aucune inquiétude à vous faire : ce ne sont pas quelques indépendantistes disséminés qui remettront en cause la démocratie et la stabilité milouxitane ! Sur ce, je vous suis !

Maximino Fernàndez Fernàndez accompagné du représentant de la filière des affaires étrangères salua chaleureusement ses invités. Il était content de pouvoir entamer les discussions avec la Milouxtania. Il répondit à Aurelia Culio qui venait de lui adresser la parole.

"Tout le plaisir est pour nous, nous ne doutons pas un instant de la stabilité de votre nation. Mais mais vaut être trop prudent que pas assez n'est-ce pas ?"

Le Gobernador les invita à les suivre et ils pénétrèrent tous dans le palais jusque dans le bureau où devait avoir lieu les discussions. Le dirigeant commença donc ;

"Je tenais déjà à vous féliciter pour votre adhésion à l'UNE comme Partenaire, vous avez donc accès à notre marché commun. Au niveau du commerce, nous sommes déjà dans une relation de libre-échange. Et concernant l'acheminement des marchandises je propose qu'il ait lieu via les routes que nous construisons pour nous relier à la Youslévie, ainsi nous n'aurons pas besoin d'entamer de nouveaux chantiers."

Bruno Musabimana Aguilar continua ;

"En attendant que les travaux se terminent nous pourrions acheminer toutes nos marchandises par le biais de transports maritime si vous le permettez."

Nous ne doutons pas un instant de vos bonnes intentions. Je dois vous avouer que nous avons eu récemment quelques rencontres houleuses avec certains pays, comme l'Aquitagne et la Clovanie, nous vous espérons plus réceptifs. Nous sommes ravis de ce partenariat avec l'UNE. A ce propos, nous voudrions évoquer avec vous un sujet un peu épineux. Comme vous le savez sûrement, nous avons signé récemment un accord commercial avec la Loduarie sur l'uranium. Accord ayant pour seuls objectifs notre prospérité économique et la paix par le commerce. Mais nous craignons que les Youslèves, sans connaître l'avis des Siliquéens, voient d'un mauvais oeil d'un échange. Sachez seulement que la Loduarie dépendant désormais de l'uranium que nous leur vendons, et dont nous sommes les seuls, nous pourrions finalement vous être d'une aide précieuse. Je vous laisse imaginer.
Cependant, si vous consentez à commercer de l'uranium et du gaz naturel avec nous, ce sera tout à notre honneur, lais les deux produits ne peuvent pas être détaxés à plus de 25% selon la Charte de la Société de 2003.

Maximino Fernàndez Fernàndez répondit directement à son interlocutrice sans aucun temps de réflexion, cette discussion était déjà grandement intéressante.

"Vos relations tendues avec ces deux nations ne nous étonnent pas vraiment, il n'est pas facile de faire preuve de proximité avec des pays disposants de valeurs au antipodes des nôtres. Nous n'avons pas conclu d'alliance avec ces deux pays en raison de leurs systèmes monarchiques. Peut-être négocierions nous avec eux dans le futur mais de tels régimes pourraient faire partie intégrante de l'UNE un jour.."

"Il est vrai que si la Loduarie est dépendante de vos exportations d'uranium c'est assez intéressant, cela pourrait les pénaliser dans leur production d'énergie s'ils n'ont pas accumulés de réserves. Nous avons besoin d'Uranium pour nos centrales nucléaires et nous n'en produisons pas. Cependant, nos besoins en Uranium sont comblés par différents accords d'exportations mais si vous nous dites quelle quantité produisez-vous cette matière première de manière trimestrielle, nous pourrions peut-être compenser une partie de vos exportations durant une période déterminée. S leur prix est assez avantageux, nous pourrions à l'avenir conclure un accord sur une période indéterminée en remplaçant l'un de nos exportateurs. Pour le reste, vous devrez vous tourner vers d'autres clients pour refouler votre Uranium 235. Quelle est donc la quantité d'Uranium que vous livrez chaque trimestre à la Loadurie et pour quel prix seriez-vous prêt à nous le vendre ?"

En ce qui concerne le commerce avec la Loduarie, nous ne voulons pas divulguer trop d'informations. Cependant, nous pouvons vous dire que le taux de 2000 tonnes annuel est le prérequis de l'accord.

Pour des raisons évidentes, nous leur vendons assez chèrement l'uranium. Mais si vous vous engagez à nous acheter de l'uranium, nous pourrons vous offrir des prix plus bas.

Nous pourrions accepter de vous acheter 15% de votre production d'Uranium 235 pendant 1 an pour remplir nos réserves, nous attendons que vous fixiez un prix. Cependant, nous n'accepterons de vous acheter de l'Uranium que si vous couper dès demain vos échanges et vos accords avec la Loadurie. Je vous rappelle que le rôle de Partenariat de l'UNE stipule que vous ne pouvez entretenir des relations avec une nation ennemie de l'Organisation. Si vous ne vous retirez pas, votre place au sein de l'UNE serait menacée. De plus, il serait impensable pour nous que vous laissiez une base à la Loadurie pour ravitailler ses bateaux comme vous semblez avoir accepté.

Très cher, je suis assez sceptique. Honnêtement, venant de votre part, j'espérais un peu mieux que les Youslèves. D'autant plus que j'aimerais bien savoir comment vous savez pour la base en Milouxitania.
Vous comprendrez sûrement que cela est aujourd'hui impossible. Je dois penser à ma position à l'internationale, mais aussi à mon peuple. Et cet accord n'a rien d'un accord d'amitié, ni d'un accord militaire, ni de quoi que ce soit d'autres : il ne s'agit que d'un commerce civil.
Concernant la base, je comprends que cela puisse vous effrayer. En réalité, nous sommes encore assez sceptiques et pensons refuser cela, pensant que nous pouvons nous-mêmes escorter efficacement les navires. Concernant notre partenariat avec l'UNE, autant vous dire que cela nous décevrait et nous embêterait un peu d'en être privé, mais ce n'est pas non plus une carotte à agiter sous notre nez. Nous sommes également déçus que vous ne voyiez pas le véritable potentiel de cet accord commercial.

"Je pense que dans le monde il n'a pas que la Loadurie qui utilise de l'Uranium, vous pouvez donc aisément si vous le voulez vraiment distribuer vos matières premières autrement. Seulement vous n'aurez pas le pouvoir de dépendance que vous avez actuellement à l'égard du pays communiste. Concernant l'UNE, il ne s'agit nullement d'une sorte de chantage, il s'agit de ses conditions et de ses règles, vous les avez accepté lorsque vous nous avez rejoints. Ces conditions doivent être appliquées tant que vous ferez parti des nôtres et commercer avec une nation qui est en guerre ouverte avec l'Organisation n'est pas tolérable. Peut-être que vous vendez plus cher votre Uranium qu'à d'autres pays, seulement vous devez faire la part des choses, l'UNE a ses conditions et vous êtes tenus de les respecter si ce n'est pas le cas nous pouvons vous exclure."

"Je vous invite sincèrement à revoir vos relations avec la Loadurie et l'UNCS en général, ils font partie des ennemis de l'UNE et pourraient du jour au lendemain envahir la Youslévie. L'UNCS est contre le mur, en vous rangeant de son côté vous vous isolerai, je pense qu'il vaut mieux pour vous de faire marche arrière tant qu'il est encore temps."

Mon très cher,

Je vous prie de ne pas insinuer que nous entretenons un quelconque lien avec l'UNCS. D'ailleurs, nous vous le cachons pas, nous avons un projet avec le Fjoskollt, qui est de constituer une organisation rassemblant les pays neutres et qui ne désirent pas la guerre.

Je vous prie de lire attentivement ce message adressé il y a peu à la Loduarie : message secret

Cela nous attriste beaucoup que vous ne voyez pas notre potentiel. De plus, qu'aurons-nous l'air si au dernier moment nous refusons cet accord commercial ? Quoi de mieux pour ouvrir une nouvelle guerre ? Nous prônons la paix et le commerce en est le meilleur moyen d'y parvenir.

"Pour votre gouverne, l'UNE ne cherche pas la guerre nous voulons justement pacifier l'Evasie, seulement nous devons bien nous défendre si l'UNCS nous attaque. Sincèrement je ne pense pas que l'annulation de votre contrat avec la Loadurie mènerait un conflit armé surtout maintenant que l'UNCS est concentré sur la Youslévie. De plus, que votre accord soit diplomatique, militaire ou encore commercial, cela reste un lien avec eux. Nous voyons votre potentiel et c'est pour cela que nous vous avons accepté dans notre organisation, seulement vous dépassez les limites.."

"J'ai pris connaissance du message et nous regrettons que vous ne soyez pas disposer à chercher d'autres clients pour votre Uranium, je peux vous en prendre 15%, il suffit d'aller discuter avec des autres nations Eurysiennes ou non et vous trouverez assez vite. Nous ne vous mettons pas un couteau sous la gorge, je tiens juste à vous conseiller au mieux tels des alliés que nous sommes. Si vous commercez avec l'UNCS, vous allez vous isoler, de l'UNE, de l'ONC et du monde entier.."

Très cher,

Vous croyez sincèrement que nous n'avons pas de plan B ? Nous constatons malheureusement que l'entente sur ce point-là n'est pas possible. Attention ! Cela ne veut pas dire que nous voulons rompre les liens diplomatiques pour si peu. Mais si nous ouvrir au monde signifie quitter l'UNE, alors cela sera fait.

Ne vous inquiétez pas pour nous, nous avons en ce moment même un projet d'ampleur qui nous permettra de rebondir après les dernières semaines malencontreuses.

Ceci dit, désirez-vous discuter d'autre chose ? Nous voulons bien parler du commerce d'uranium.

Le Gobernador était abasourdi par le culot de la Présidente de la Milouxitanie, le Naveceo essayait seulement de lui expliquer que le commerce avec l'UNCS allait à l'encontre de la charte de Partenaire de l'UNE signée par la Milouxitanie. De plus, elle semblait avoir une drôle de façon de s'ouvrir au monde, s'approcher des dictatures communistes tout en rejetant les traditionalistes.

"Vous ne manquez pas d'air Madame, ce que j'essaie de vous faire comprendre c'est que le commerce avec l'UNCS va à l'encontre de la charte de Partenaire de l'UNE que VOUS avez signé. Faites-donc preuve d'un peu de cohérence, nous ne tolérons pas que vous entriez dans l'Organisation pour envoyer au Diable ses engagements aussitôt !"

"Je n'ai pas le souvenir que l'UNE ait tenté de vous empêcher de vous ouvrir au monde, seulement quand vous prenez des engagements, vous vous devez de leur faire honneur. Aussi laissez-moi vous rétorquer que vous avez une façon de vous ouvrir au monde bien étrange, se rapprocher des dictatures communistes sans aucun problème mais rejeter les traditionalistes ?"

"Ensuite vous parlez de plan B, nous ne vous comprenons pas. En effet, si vous dites avoir des plans B alors faites-en usage et arrêtez d'enrichir une nation avec qui nous sommes en guerre ouverte. Nous ne vous prendrons pas un gramme d'Uranium tant que vous en vendrez à la Loadurie Communiste."

"Concernant votre projet d'ampleur, nous serions curieux de savoir de quoi il s'agit."

La Présidente était fatiguée d'essayer de convaincre le Gobernador. Elle avait un projet à continuer chez elle, ce n'était que du temps perdu passé dans un pays certes charmant et enviable mais assez buté tout de même.

Nous ne vous dévoilerons pas notre projet d'ampleur, qui est de toute façon un bien grand mot, pour des raisons évidentes, mais vous en saurez plus bientôt.

Concernant les traditionalistes, leurs valeurs primitives et inégales vont totalement à l'encontre des valeurs milouxitanes, contrairement aux communistes qui sont tout de même présents en Milouxitania.

Si vous n'avez rien d'autres à ajouter, et si vous persistez à faire comme les Youslèves, nous n'avons pas vraiment de raisons de rester. Ceci dit, si le fait que nous vendons de l'uranium à la Loduarie vous dérange, rien ne vous empêche de nous acheter notre vin ! Enfin bref, j'ai beaucoup de travail et essayer de convaincre quelqu'un qui ne le veut pas n'en fait pas partie.

J'en suis terriblement désolée, Monsieur, mais les Milouxitans ont commencé à s'ouvrir au monde communisme sans forcément nous allier à eux avant d'entrer dans l'UNE, avec l'exemple de la Malévie. Certes non ennemie de l'UNE, ils restent une nation officiellement communiste et donc alliée de la Loduarie. Vous ne nous aviez rien dit.

Mais j'ai bientôt plusieurs délégations étrangères qui doivent atterrir en Milouxitania et nous nous devons d'être présents. Alors, à moins d'avoir quelque chose de constructif à nous dire, je suis toute ouïe !

Le Gobernador était particulièrement agacé du comportement désintéressé de la Présidente, il écarquilla encore plus les yeux quand elle lui répondit. Elle semblait oublier qu'il y avait une grande différence entre des communistes élus dans un régime démocratique et l'UNCS.

"Madame le problème avec l'UNCS n'est pas tant de voir un pays d'extrême gauche au pouvoir comme des communistes, le soucis c'est que ce sont des régimes autoritaires qui sont souvent responsable de crimes contre l'humanité. Ils martyrisent leur population, ils n'ont ni foi ni loi et je trouve assez inquiétant que vous ne relevez même pas cela. Si vous voulez continuer à n'en faire qu'à votre tête grand bien vous fasse, allier vous à l'UNCS si vous le voulez mais sachez que c'est inacceptable de la part d'un membre de l'UNE. Ne soyez donc pas étonnée si des mesures visant à vous exclure de l'Organisation débute, ce qui est sûr c'est que nous allons nous entretenir à votre sujet. Vous avez choisi votre camp, je crains que vous ne faites une terrible erreur mais soit. Étant donné que vous semblez avoir des préoccupations bien plus importante que votre place dans l'UNE, vous pouvez disposer. Je vous somme de bien réfléchir à ce que je vous ait dis avant qu'il ne soit trop tard."