27/06/2013
16:34:30
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la conquête de l'océan [rencontre Fujiwa/Empire du Nord]

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Rencontre Fujiwano-nordiste


Après plusieurs heures d'avions, Maximilien II atterris à Sokcho. C'est sa première rencontre diplomatique au Nazum et c'est un grand moment pour lui. Les relations entre l'Empire et le Fujiwa avaient débuté il y a peu, mais c'était très bien déroulées. L'Empire s'intéressait de plus en plus au Nazum, ce continent était en plein essor et depuis la perte du Mokhaï, il n'avait plus aucun pied à terre là-bas. En conséquence, il avait intensifié sa politique diplomatique sur le continent avec le Jashuria qui était un parcours semé d'embuche, et avec le Fujiwa et son économie s'envolant pour devenir une des plus grosses mondiales. Maximilien savait qu'il fallait augmenter le commerce du pays et notamment avec e Nazum, qui devrait essayer de laver le souvenir de la retraite impériale du Mokhaï.
Avec le Fujiwa, l'Empereur ne cherche pas spécialement à nouer des relations militaires, cela sera uniquement économique et peut-être diplomatique. L'éloignement des deux pays ne se prête pas à une alliance quasi-totale comme avec le Rousmala et aucune menace commune n'est vraiment existante, en dehors des dictatures eurynazuméennes communistes, mais cette menace est mondiale donc...
Ce qui va intéresser l'Empire c'est bien sûr l'uranium en priorité, celui-ci est essentiel pour les centrales en constructions. Le Fujiwa ayant, lui aussi, fait le parti du nucléaire comme énergie principale. À part cela, l'exportation des produits nordistes et l'importation de ceux fujiwans.

Bonjour ! Je suis ravi de vous rencontrer !
Dans le ciel saphir de Sokcho, un aéronef d'une majesté incontestée fend les nuages. L'avion impérial de l'Empire du Nord, portant avec lui le vénérable Maximilien II, se pose sur le tarmac avec une précision remarquable. Les couleurs éclatantes de l'Empire du Nord brillent au soleil tandis que l'empereur descend de l'avion. Un comité d'accueil attend patiemment, vêtu des couleurs traditionnelles fujiwanes. L'empereur s'avance, sa démarche dégageant une assurance tranquille. Les salutations sont échangées, suivies d'une légère inclinaison de tête respectueuse, conformément au protocole fujiwans. Une procession d'officiels l'accompagne alors qu'il se dirige vers une berline noire élégante, destinée à le conduire jusqu'au bureau du Premier Ministre Toru Sera. Pendant le trajet, il admire la cité moderne de Sokcho, une harmonie parfait entre le passé et le présent, entre gratte-ciel et temples anciens, tous illuminés par le soleil déclinant. À son arrivée devant le bâtiment du bureau du Premier Ministre, Maximilien II est accueilli par Toru Sera lui-même. Ils se serrent la main chaleureusement, échangeant des sourires pleins de respect mutuel. Le Premier Ministre guide ensuite l'Empereur à travers les corridors, offrant à Maximilien II une brève visite des lieux historiques et magnifiques de ce lieu de pouvoir. Finalement, ils arrivent à une petite pièce dont le centre est occupé par une table ronde soigneusement dressée. Deux fauteuils confortables attendent les dirigeants de part et d'autre de la table. Sur la table, une tasse de thé fumante pour chacun, du thé vert matcha, l'un des favoris du Fujiwa.

Toru SERA: « Votre Majesté Maximilien, c'est un honneur de vous accueillir à Sokcho. Avant que nous ne commencions, permettez-moi de vous dire à quel point j'apprécie votre présence ici. C'est un moment fort dans l'histoire de nos deux nations. Maintenant, allons droit au but. Comment voyez-vous le futur de nos relations ? »
Durant son parcours, l'Empereur pu contempler l'architecture et le Fujiwa en pleine activité, il doit reconnaître que Sokcho est une ville magnifique et que, si elle représente le Fujiwa dans son ensemble, il doit faire bon vivre dans la 32e puissance mondiale. (l'empire traîne sa vieille carcasse au rang de 50e puissance).

-Et bien, honnêtement, je pense que nos relations seront en premier lieu économique et diplomatique. Je ne vous cache pas que je vois difficilement une entente militaire poussée entre nous du fait de notre éloignement et de nos contextes régionaux différents. En revanche, je suis ouvert à vous entendre sur d'autres sujets dans lesquels nous pourrons nous allier. Je pensais également à une entente culturelle. C'est quelque chose que nous avons mis en place avec le Rousmala et le Milouxitania, cela consiste à la promotion de nos cultures respectives dans nos pays respectifs pour pouvoir faire découvrir la culture de l'autre à notre population, ce qui ne peut qu'être bénéfique, je pense. Cela se traduit par l'implantation d'instituts spécialisés pour mener des opérations culturels, que ce soit sur le thème de la musique, de l'architecture, du cinéma, de la langue ou du fonctionnement politique, en passant par tout ce qui nous caractérise.
Le Premier Ministre Toru Sera, hochant la tête avec respect.

Toru SERA: « Votre Majesté, je suis tout à fait d'accord avec vous. L'idée d'une collaboration culturelle, de mon point de vue personnel, est à la fois excitante et bénéfique pour nos deux nations. Je peux déjà envisager des expositions d'art fujiwanes dans les musées de l'Empire du Nord, ou bien des concerts de musique classique de chez vous dans nos salles de concert à Sokcho et Kōchi. »

Le Premier Ministre prit un visage avec un air plus grave.

Toru SERA: « Le peuple fujiwans est profondément attaché à ses racines et traditions. Je ne dis pas cela pour freiner notre enthousiasme, mais plutôt pour souligner l'importance de la sensibilité culturelle. Le Nazum, le berceau de notre culture, a une histoire riche, et l'importation d'une culture étrangère dans notre territoire n'a jamais été entreprise auparavant. C'est un défi de taille qui nécessitera du temps et de la patience. Je suis tout à fait ouvert à cette idée d'échange culturel, mais il faudra avancer avec prudence, respect et une volonté d'enseigner plutôt que d'imposer. Nous devrons être conscients des différences et les respecter, tout en célébrant ce qui nous unit. Cela sera sans doute un long chemin à parcourir, mais je crois fermement que c'est un voyage qui en vaut la peine, pour l'enrichissement de nos deux nations. Et permettez-moi d'ajouter, qu'il ne faudrait pas se brusquer si les Fujiwans manifestent une certaine réticence à l'établissement et à l'influence d'une culture étrangère sur leur sol. Il est fondamental de comprendre que cette appréhension n'est pas liée à un rejet de l'autre, mais plutôt à un attachement profond à ce qui fait la particularité de notre société, à notre histoire et à notre identité. Nos forces politiques, tout aussi diversifiées et dynamiques qu'elles soient, sont également très attentives à cela. Elles ont une conscience aiguë de la valeur et de la signification de notre patrimoine culturel. Il sera crucial que ce processus d'échange culturel soit mené avec une grande diplomatie et une sensibilité accrue aux particularités de notre société. »
-Bien sûr, cela se comprend. Cette entente culturelle aurait plus un but "humaniste", pas imposer une culture ou la faire adopter, mais bien la faire découvrir pour les personnes qui s'y intéressent dans le but d'accroître les connaissances de chacun et, car je suis sûr que nos cultures sont belles et riches.
Bon, d'un point de vue économique, je pense que cela se traduira par une plus grosse activité économique et marchande entre nous. Qu'en dites-vous ?
Sera inclina la tête, considérant attentivement les mots de l'empereur. Un sourire prudent éclaira son visage.

Toru SERA: « Votre proposition me semble tout à fait équilibrée et respectueuse, Votre Majesté. La découverte et l'enrichissement mutuel à travers l'exploration de nos cultures respectives correspondent parfaitement à l'objectif humaniste que vous évoquez. Quant à l'aspect économique de notre relation, je suis certain que nous pouvons effectivement envisager une activité économique et commerciale accrue entre nos nations. Nous avons beaucoup à offrir mutuellement en termes de biens, de services et de savoir-faire. Cela pourrait certainement conduire à une plus grande prospérité pour nos citoyens respectifs, tout en renforçant les liens diplomatiques entre l'Empire du Nord et le Fujiwa. Mon Cabinet est actuellement engagé dans une démarche stratégique de diversification de ses partenaires économiques. Nous croyons fermement qu'une économie résiliente repose sur un réseau de relations commerciales diversifié et solide. L'Empire du Nord, compte tenu de sa position économique solide et de sa stabilité en Aleucie, est perçu comme un partenaire potentiellement très précieux dans cette optique. De plus, si vous êtes ici c'est que nous avons noté un intérêt grandissant dans votre pays pour les produits que le Fujiwa a à offrir. Dans cet esprit, nous sommes prêts à envisager d'augmenter nos exportations vers votre pays, et nous sommes disposés à proposer des conditions particulièrement attractives pour faciliter ce processus. »
Meredith Yates, première conseillère au commerce, pris la parole :

-Nous ne pouvons qu'observer que nos deux économies se développe à grande vitesse, bien que vous nous surpassiez, du moins pour l'instant (Meredith Yates rigola, contente de sa petite blague). L'Empire est un producteur de choix en matière de métallurgie/sidérurgie, le bois et ses produits affiliés, le textile, le pétrole et ses dérivés ainsi que les produits pharmaceutiques. En revanche, nous avons des lacunes en terme d'aluminium, d'électronique donc semi-conducteur, circuit court et les métaux nécessaires à leurs productions. Nous avons un retard considérable en informatique et télécommunication et un besoin grandissant en uranium, bien que nous subvenions déjà à hauteur 84% à nos besoins. Les fruits sont également un manque pour nous sur certain point bien que nous produisons beaucoup de pomme, de poire, de prune et de raisin. Ces-derniers sont utilisés à 40% pour la production d'alcool.
L'Empire a encore un pan artisanal de son économie actif qui permet de perpétuer les traditions et les secteurs économiques historiques.

Je pense que certains produits énoncés pourraient vous intéresser et j'espère pareillement que vous pourrez aussi cocher certains besoins de l'Empire. Pour faciliter le commerce, nous pensions à la création d'une route maritime protégée ainsi que ou un traité de libre échange, ou une réduction des taxes et frais de douanes. Qu'en dites-vous ?
En réajustant ses lunettes, le Premier Minsitre répond.

Toru SERA: « Mes excuses pour la confusion, Votre Majesté, mais le Fujiwa n'a pas de réserves d'uranium et nous en importons. Ce que nous pouvons offrir, cependant, est notre expertise dans les domaines de l'électronique et de l'informatique. Nous essayons chaque jours de rendre nos industries plus compétitives. Nous sommes pleinement conscients de notre retard dans ces domaines par rapport à certains de nos voisins, mais nous avons la détermination et la capacité d'apprendre et de progresser. Côté alimentation, nos terres sont bénies par la diversité de nos fruits, en particulier les agrumes et les baies, qui pourraient compléter ce que l'Empire produit déjà. Concernant la proposition d'une route maritime protégée et d'un possible accord de libre-échange, nous sommes prêts à en discuter plus avant. Cependant, comme je l'ai mentionné précédemment, nous devrons prendre en compte nos politiques internes et l'impact sur notre économie et nos industries. Je me dois d'ajouter, qu'un accord de libre-échange est une affaire délicate qui doit être négociée en tenant compte de l'intérêt de plusieurs parties. Les partenaires industriels, les législateurs et d'autres intervenants de notre nation auront certainement des opinions et des préoccupations que nous devrons prendre en compte. La voie vers un tel accord sera sans aucun doute longue et nécessitera un grand nombre de discussions et de négociations. Mais je suis convaincu que si nous abordons ces questions avec patience et compréhension, nous pourrons parvenir à un accord qui sera bénéfique pour nos deux pays. »
Elle reprit :
-Bien sûr, je conçois qu'une traitée de libre échange est quelque chose se préparant. Notre question avait plus pour but de "tâter le terrain". Si nous voulons entamer de réelles entreprises communes, il nous faudra bien évidemment plus qu'une réunion. Cette première rencontre est déjà quelque chose d'historique !
Nous sommes entrain de construire les prémices d'une amitié, cela ne se fait pas d'un claquement de doigt. Je pense, et vous me corrigerez sir (dit-elle en se tournant vers l'Empereur), que cette rencontre sera une ébauche de notre entente, que même si nous pouvons déjà mettre en place certaines actions, d'autres échanges et concertations seront nécessaires. Nous voulons déjà savoir ce qui pourrait être envisageable.


L'Empereur hocha la tête en signe d'accord avec sa conseillère, puis repris la parole.

-Pour en revenir au commerce, effectivement, une route commerciale protégée sera très complexe à mettre en place et cela ne sera pas envisageable, voir même impossible pour nous de l'absolu, ni pour vous, je pense. Votre pays a déjà une petite marine, mais le nôtre, pas encore. Bien que la production de nos 5 premiers patrouilleurs soit lancé, même avec cela, nous ne pourrons certainement pas garantir la sécurité de cette possible route. Nos espaces maritimes nationaux sont déjà bien trop grands pour cette future marine et j'imagine que votre pays passe la défense de ses côtes et de ses intérêts régionaux en priorité, ce qui est absolument louable. En conclusion, ce projet n'est qu'un embryon, et le restera jusqu'à ce que nos marines soient suffisamment puissantes, dans l'hypothèse où nous la concrétisions vraiment. Je dois avouer que notre marine est ridicule et se limite pour l'instant à une dizaine de vedettes, le pays s'étant concentré sur son armée de terre.

Concernant un traité de libre échange, nous devrons bien sûr nous concerter plus amplement avec nos acteurs économiques. Nous les avons déjà sondés vaguement et cela s'avèrerait envisageable, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.
Le Premier Ministre Sera prit un moment pour réfléchir à la réponse de l'Empereur avant de répondre.

Toru SERA: « Je partage votre réalisme, Votre Majesté, concernant la question de la route commerciale protégée. Nos deux nations ont encore du chemin à parcourir en termes de développement maritime, et il serait présomptueux de s'engager dans un tel projet sans une préparation et une infrastructure adéquates. Il est donc sage d'attendre que nos capacités respectives aient mûri avant de reconsidérer cette idée. Quant à un traité de libre-échange, nous sommes sur la même longueur d'onde. Il est important d'impliquer tous les acteurs concernés et de considérer leurs intérêts avant de prendre une décision. C'est une question qui nécessite de la prudence, de la patience et une communication ouverte. Le fait que vos acteurs économiques soient ouverts à une telle idée est un signe encourageant. Dans le même temps, je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il ne faut pas précipiter les choses. Il faut plutôt progresser à un rythme qui convient à tous les parties impliquées. »

Il marque une pause.

Toru SERA: « En effet, Votre Majesté, le développement de notre marine a été orienté vers la protection de nos côtes et la sécurité de notre espace maritime national. Nous avons également pour objectif à plus long terme de garantir la défense de nos intérêts à l'échelle internationale. En réalité, notre vision est d'établir une présence navale compétente, capable de protéger nos intérêts bien au-delà du Nazum. Bien que cela prenne du temps, nous sommes déterminés à renforcer nos capacités maritimes dans ce sens. Le maintien de la sécurité et de la stabilité est une priorité pour nous, et nous sommes convaincus que le développement de notre marine contribuera grandement à atteindre cet objectif. Je ne sais pas quels sont vos objectifs en la matière justement? »
Maximilien :
-Comme je l'ai dit, nous avons développé notre armée de terre en premier lieu, ce qui fut un franc succès je trouve. D'ici un an, nos effectifs seront au alentour de 50'000 soldats, soit une multiplication par 5 depuis 2009. Nous nous sommes fixés comme objectif d'avoir un sous-marin ou au moins, lancé sa construction. D'ici un mois, notre 1er patrouilleur mouillera à Laagfort. Le développement de notre marine est désormais notre priorité, car nous sommes satisfaits de notre armée de terre pour le moment et nous comptons bien jouer à l'international sur le pan maritime, et ce, au plus vite. Cependant, nous continuons toujours son développement, mais de manière moins rapide qu'auparavant. Pour notre armée de l'air, nous avons commandé nos appareils au Canta à des prix très avantageux et je vous le recommande si vous voulez faire l'achat de matériel. Malheureusement, la livraison nos avions et hélicoptères a pris de retard. Et vous, quel sont vos objectifs militaires ?
Toru SERA: « Comme je vous l'ai déjà mentionné, notre priorité en matière de défense est axée sur la marine, que nous nous efforçons de renforcer pour protéger nos côtes et nos eaux territoriales. À long terme, notre vision est de construire une marine robuste capable de mener des opérations de projection de force si nécessaire. Par ailleurs, nous cherchons également à développer notre capacité en matière d'aéronautique, toujours avec un focus sur l'aspect défensif. Je tiens à insister sur le fait que nous n'avons aucune intention d'engager notre armée à l'étranger de manière offensive. La défense est notre priorité. En revanche, il pourrait être très intéressant d'explorer des possibilités de collaboration en matière de défense, en alliant notre expérience naissante à la vôtre. Par exemple, nous pourrions envisager la mise en place d'exercices d'entraînement communs. Cela pourrait bénéficier à nos deux nations, en termes de partage d'expérience et de développement de meilleures stratégies de défense. Qu'en pensez-vous ? »

Toru Sera se recula légèrement dans son fauteuil, l'air confiant. Il fixait l'Empereur, en attente d'une réaction à sa proposition, son regard trahissant une certaine attente silencieuse.
Maximilien sourit légèrement, il avait réussi à faire venir la proposition du ministre fujiwan. Bien que plus tôt, il avait dit qu'une coopération poussée ne serait peut-être pas utile, il avait réussi à faire germer cette idée dans la tête de SERA Toru. En effet, des exercices militaires ne seraient pas inintéressants.

-Je suis d'accord avec vous, nos armées ont surtout un but défensif, après, chaque pays à sa définition de défensif...

La référence au conflit ONC-UNCS était flagrant et l'Empereur se demandait quel était la position du premier ministre sur ce sujet.

-Des exercices d'entrainements militaires et l'échange de savoir militaires seraient en effet productifs. Cela sera surement aussi à étudier avec nos conseillers militaires lors d'une future rencontre.
Toru SERA: « Je suis ravi de voir que l'idée d'exercices d'entraînement communs est bien reçue. Il est certain que nos conseillers militaires auront beaucoup à discuter pour que cela se concrétise. Je voudrais cependant souligner un point important. Alors que nous sommes ouverts à la coopération dans le domaine de l'entraînement et de la formation militaires, nous restons résolument déterminés à maintenir notre industrie militaire nationale. Nos forces armées restent un pilier essentiel de notre indépendance et nous sommes fermement engagés à les renforcer avec nos propres capacités. Alors pas de propositions en ce sens. Voulez-vous discuter de quelque chose d'autres en particulier? »
L'Empereur fut surpris de la réponse brusque du ministre. Son intention n'était pas de le braquer et il ne faisait que rebondir sur ces propositions.

-Nous avons dû, mal se comprendre, je suis navré. Je ne faisais que rebondir sur votre proposition d'entrainement et des partages de savoirs, il n'était pas de mon intention de vous proposer des échanges de matériel ou quoi que ce soit, ne vous inquiétez pas. Il nous reste à voir d'un point de vue diplomatique, comme nous nous situons. Je peux vous proposer, afin de matérialiser notre début de coopération, un pacte de non-agression, car j'imagine que vous ne contiez pas nous envahir et ce n'est pas notre but non plus.
Dit-il en rigolant. Je pense que nous pouvons, pour l'instant, se qualifier de nations partenaires. J'avais une dernière question, quel est votre point de vue face à la rivalité ONC-UNCS ?
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