27/06/2013
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la conquête de l'océan [rencontre Fujiwa/Empire du Nord] - Page 2

Maximilien II avait terminé sa déclaration, laissant l'air dans la pièce dense d'anticipation. Les mots semblent suspendus dans l'air pendant un instant, avant que Toru Sera ne prenne la parole, son ton serein et assuré.

Toru SERA: « Ne vous inquiétez pas, j'avais bien compris en ce sens. Je voulais juste l'énoncé pour ne pas se faire de fausses propositions. J'apprécie l'esprit de votre proposition d'un pacte de non-agression. Cependant, je tiens à souligner que le Fujiwa valorise et respecte l'indépendance et la souveraineté de toutes les nations, peu importe leur position géographique. L'impérialisme et l'agression ne font pas partie de nos pratiques, nous préférons maintenir la paix par le respect et la coopération mutuelle. En ce qui concerne votre question sur la rivalité entre l'Organisation des Nations Commerçantes et l'Union des Nations Communistes et Socialistes, le Fujiwa n'a pas officiellement pris position. Cependant, je pense qu'il est important de souligner que notre culture et nos valeurs s'alignent plus naturellement avec les idéaux du libéralisme. Il y a une aversion latente pour le communisme dans la culture fujiwane. Il est crucial pour nous de préserver nos traditions, notre identité et notre façon de vivre. En cela, nous devons veiller à ce que les idéologies étrangères n'infiltrent pas notre système de valeurs. Nous chérissons notre système qui offre des opportunités à ceux qui sont prêts à travailler dur et à innover. Le communisme, par sa nature même, cherche à éroder ces principes et ces libertés, à standardiser l'individu dans un moule collectif. C'est une idéologie que nous, au Fujiwa, rejetons fermement et sans équivoque. »
L'Empereur s'attendait à cette réponse et il n'en attendait pas moins de la part du premier ministre. Il hésitait à lui parlait de l'UNIL mais il préféra ne rien dire, car sa propre place n'est pas encore garantie.

-J'entends bien vos arguments. Une grande partie de notre population rejette aussi le communisme malgré qu'une grande partie ne soit pas indifférente aux idées sociales. Pas marxistes, mais bien sociales. Nous l'observons bien aux partis de notre Assemblée Nationale avec le long déclin du parti Commun, le parti communiste qui a disparu à la dernière élection et nous pouvons constater que notre deuxième plus grand parti et le parti Ensemble est un parti social.
Toru SERA: « Je comprends tout à fait ce que vous dites, Majesté. Dans chaque société, il y a une quête d'équilibre entre les intérêts économiques et le bien-être social. Il est naturel que les citoyens recherchent une forme de protection sociale, sans pour autant tomber dans les travers du communisme. En fin de compte, je pense que nous aspirons tous à une société équilibrée, où la liberté économique et la justice sociale peuvent coexister. Ce qui importe le plus, c'est de veiller à ce que cette équité soit préservée et que le bien-être de tous les citoyens soit pris en compte. Souhaitez-vous parler d'un autre sujet?»
-Je pense que tout est bon. Je consulterai tous les acteurs de cette entente et nous vous reproposerons une rencontre afin de les approfondir. Ce fut un immense plaisir et j'espère qu'une amitié se forgera au fil du temps entre nous, une amitié solide et durable.
Après une discussion riche et constructive, l'heure était venue pour l'Empereur Maximilien II et le Premier ministre Toru SERA de mettre fin à leur rencontre. Au cœur du grand bureau du Premier ministre, l'atmosphère était empreinte d'un respect mutuel, reflétant l'intensité des échanges qui venaient de se dérouler.

« Votre Majesté, ce fut un grand honneur de vous accueillir ici et d'avoir la chance de discuter avec vous. Vos idées ont été très instructives et je suis impatient de voir comment nos deux nations peuvent avancer ensemble », déclara SERA, se levant de son fauteuil avec une politesse empreinte de sincérité. Tandis qu'ils se serraient la main en signe de respect mutuel, un aide de camp attendait en retrait. À la fin de la poignée de main, l'aide s'approcha et ouvrit la porte du bureau, laissant entrer une brise légère qui dissipait l'atmosphère chargée de la pièce.

Maximilien II se dirigea vers la sortie, suivant l'aide de camp à travers les couloirs ornés de la résidence du Premier ministre. En sortant, il fut accueilli par une limousine noire, prête à le conduire à la Résidence Impériale de Shinhoma. Là-bas, l'Empereur Oden l'attendrait pour partager le thé dans le cadre de la tradition fujiwane, une coutume respectée par tous les hôtes de marque du pays. Ce serait une autre occasion pour Maximilien II de renforcer les liens avec le Fujiwa, d'échanger sur les enjeux communs et de donner une nouvelle dimension à la relation entre l'Empire du Nord et l'État du Fujiwa.

Alors que la limousine s'éloignait, SERA resta un moment dans le hall, réfléchissant aux discussions de la journée. Il savait que l'avenir serait intéressant et rempli de défis, mais il avait confiance en la volonté de coopération de leurs deux nations. La rencontre avait pris fin, mais le dialogue entre l'Empire du Nord et le Fujiwa, lui, ne faisait que commencer.


[Rencontre clôturée]
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