Ministère des affaires étrangères - Page 2

De : Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères, Fédération d'Alguarena.
A : Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Excellence,

Sachez que les aspirations cordiales que vous espérez trouver en la Fédération d'Alguarena vous sont acquises. En effet, la prospérité que vous décrivez à notre égard n'est que le fruit d'une relation diplomatique inscrite au sein d'une scène politique globale où nous espérons coopérer avec les contraintes et les enjeux de chacun.

La République de Miridian présente tous les ingrédients préalables à la réussite économique qu'elle semble vouloir quérir. Figure de premier plan en Aleucie, il est évident que notre Fédération et particulièrement la présidence de Mazeri Abrogara, soutiendra toute action de rapprochement, commerciale et plus largement économique, ainsi que potentiellement militaire, conscient de l'intérêt premier qu'a la République du Miridian, a entretenir la paix et les voies commerciales dans notre espace régional, de sorte à soutenir les flux commerciaux qui tirent chacune de nos nations vers le haut et portent chacun de nous à offrir le meilleur de nous-mêmes.

Dans cette augure de paix et de prospérité, je vous affirme sans ambiguité aucune, notre souhait d'accueillir sous les meilleurs auspices, votre ambassade et ses légitimes dignitaires. Nous nous accordons à la désignation d'un ambassadeur pour la République de Miridian sous les meilleurs délais.

En sus de cet échange d'ambassade, notre Fédération aimerait par ma voix, nourrir une prochaine rencontre diplomatique, pour donner du relief aux enjeux actuels de notre continent, et avec ce relief in fine, les perspectives bienfaisantes de nos pays à entretenir une coopération pludisciplinaire.

Avec notre sympathie la plus vive,

Martha FULTON, Conseillère fédérale des affaires étrangères pour l'Alguarena.

De : Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères, Fédération d'Alguarena.
A : Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Cher Hans,

Vous m'avez ôté tout doute quant à la capacité de la République du Miridian à accueillir une rencontre diplomatique qui soit à la hauteur des enjeux qui lui sont dédiés. Nous concédons bien volontiers à la mise en oeuvre d'une rencontre diplomatique le 18 avril prochain, à Elysium.

La guerre est crainte de chacun et si la pensée actuellement entretenue par votre présidence est la manière de nourrir son évitement, je vous confirme que vous avez trouvé en la Fédération d'Alguarena un partenaire de qualité pour l'atteinte d'un si noble mais si ambitieux objectif. La tenue d'une telle rencontre sur votre territoire, saura sans nul doute réaffirmer le caractère souverain du Miridian sur ses possessions aleuciennes et lui donner la considération méritée sur la scène internationale.

Ceci su et réaffirmé, il m'est opportun d'aborder la situation complexe de la République de Port-Hafen, car si la Fédération d'Alguarena et sa présidence détenue par Mazeri Abrogara souhaitent nourrir la paix, il convient d'évoquer dans le présent cas, une succession d'évènements fâcheux ayant porté le péril que nous connaissons en Aleucie. Effectivement, la présidence de Mazeri Abrogara et les représentants fédéraux au sein d'organisations internationales telles que l'ONC, ont souhaité rappeler que le Port-Hafen n'est pas un territoire jouissant d'une reconnaissance absolue sur la scène internationale.

L'absence de reconnaissance accordée à ce territoire vient nécessairement nous rappeler que Port-Hafen reste donc, malgré les troubles qui s'y sont joués, une province de l'Empire listonien, ayant certes basculé dans le séparatisme mais sur laquelle la gouvernance impériale peut maintenir une certaine légitimité.

Aussi, voir la République de Saint-Marquise, dépécher une force armée en République de Port-Hafen, sans l'aval des autorités impériales listonienne, et y encadrer des pseudos élections dont le programme du candidat repose essentiellement sur l'intégration de son territoire à elle, nous apparaît bien comme une manoeuvre bien hardie de leur part. Dépêcher une force armée saint-marquoise sur place, privant l'Empire listonien de sa souveraineté en République hafenoise, et y encadrer des élections non soutenues par l'Empire listonien et voir lesdites élections déboucher sur un projet de rattachement de Port-Hafen à Saint-Marqiose, est mal joué. Si Saint-Marquise voulait s'opposer à l'Empire listonien, il ne se serait pas mieux pris que cela...

La Fédération d'Alguarena, par son attachement à la République de Saint-Marquise, soutiendra donc les initiatives allant dans le sens d'un arrêt précoce des affrontements entre les deux pays. Mais le but et les moyens empruntés par la République de Saint-Marquise, pour priver de souveraineté Port-Hafen alors que la sienne là-bas est largement contestable, ne peuvent malheureusement trouver notre soutien. Les élections déroulées au Port-Hafen peuvent apparaître illégitimes par la présence militaire des forces saint-marquoises, d'autant plus après la victoire du candidat hafenois chargé d'acter le rattachement du territoire à la République de Saint-Marquise. La présence de forces militaires saint-marquoises pourrait se voir, à tort ou à raison, associée à la victoire du candidat. C'est pourquoi si la Fédération d'Alguarena souhaite encourager les initiatives de paix dans la région, elle ne peut décemment entamer une action armée au Port-Hafen, selon la confoguration actuelle, car les forces saint-marquoises n'y sont ni désirées, ni légitimes...

En ce qui concerne la candidature de la République du Miridian, et sans faire écho à ce que j'ai pu préalablement vus partager, la Fédération d'Alguarena pense votre nation tout à fait capable d'inscrire son action dans le développement des dynamiques commerciales, touristiques et interculturelles qui font la réussite de chacun et soutiendra pleinement votre candidature au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes. Toutefois, nous ne sommes pas sans savoir que le focus fait à la sécurité et à la lutte armée contre les régimes dictatoriaux a pu laisser de marbre les présidences de plusieurs états membres à notre organisation. En effet, le but premier de notre organisation est d'entamer un schéma vertueux reposant sur la paix, la prospérité et le partage, l'un de ces éléments conditionnant le second, et le second amenant le troisième, achevant un cycle synonyme de réussite globale pour les états partenaires au projet. Nos combats contre la tyrannie sont par conséquent des choix mesurés et qui ne permettent aucun autre recours. Car la lutte contre ces tyrannies et le renversement du régime avili qu'elles incarnent, amorce une équation à plusieurs inconnus, susceptibles de déboucher sur un chaos plus grand que celui dont l'évitement était souhaité.

Indépendemment de votre candiature à l'ONC et du choix qui sera porté par ses états-membres, la Fédération d'Alguarena est tout à fait disposée à entretenir une relation privilégiée avec la République du Miridian, pour défendre des actions communes en faveur de la stabilité et de la paix chères à nos coeurs.

Considérant l'importance des littoraux à surveiller par votre garde-côte sur sa façade ouest, la Fédération d'Alguarena est tout à fait disposée à fournir à la République de Miridian et ce, à titre gracieux, une vingtaine de vedettes de la classe Memphis. Des embarcations rapides, légères mais malgré tout lourdement équipées, qui sauront offrir un atout de taille aux éléments de sécurité chargés de protéger votre pays.

Avec courtoisie et soucis de coconstruire l'avenir,

Martha FULTON, Conseillère fédérale des affaires étrangères pour l'Alguarena.

Hansel Klein
Ambassadrice miridienne auprès de Sylva
Ambassade Miridienne en Sylva
Bourg des Mahoganys
Sylva
Le 14 mars 2011

Objet : Port-Hafen et intervention Listonienne.

Très estimée Hansel Klein,

C'est avec une certaine précipitation, marquée par les émotions des évènements récents, que je vous contacte. Cela fait déjà plusieurs jours que l'Empire Listonien a mené une opération armée contre Port-Hafen, plus précisément sur une zone essentiellement civile, selon des justifications coloniale légitimant absolument aucune violence envers des citoyens désarmés. Port-Hafen aurait très bien pu ne jamais déclarer son autonomie et rester une province listonienne nullement reconnue par qui que ce soit, que l'usage de la force par sa métropole n'en aurait pas moins intolérable. Rien ne justifiera l'emploi délibéré de la violence contre des civils.

Le Duché de Sylva condamne conséquemment cette exaction et appelle à des réactions. Déjà nous appuyons la volonté initiée par le Grand Kah, dont il vous a probablement déjà fait part, d'unanimement reconnaître et clamer officiellement et publiquement la souveraineté de Port-Hafen. Nous allons également contribuer à l'aide humanitaire pour assister cette nation meurtrie. Mais ces réparations ne seront que réparation, aucunement justice qui elle, appelle à condamner et sanctionner l’ignominie de l'Empire Listonien et neutraliser ses exécrables opérations en territoire civils.

Madame Hansel Klein, j'ai toujours clamé le caractère scrupuleux de Sylva sur la question des armes et engagements, mais il y a un point où la raison prend le pas. Je comptais ni plus ni moins contribuer à neutraliser l'offensive listonienne à la hauteur de ce que peut fournir mon pays, si les scélérats n'étaient pas repartis une fois leur maraude achevée. Mais il y a une différence entre ce que nous voulons, et ce que nous pouvons. Si je dis contribuer, c'est bien parce que le Duché est loin de pouvoir accomplir une telle volonté seul, et que j'en viens à demander votre aide.

Vous aviez invité à votre fête nationale l'escadron des Crécerelles et de leur commandant, Marius Fromager. J'ai maintenant l'audace de demander votre accord pour les accueillir plus tôt, quinze avions de chasse et autant d'avions d'attaque au sol et logistiques attitrée, de façon à effectuer un exercice conjoint. Il s'agirait de faire un geste fort, et démontrer notre volonté à ne pas laisser se répéter ce genre de méthodes. Seriez vous prêt à vous engager dans une telle démonstration ? Il s'agit là d'une action conséquente et d'une prise à partie tranchée, dans laquelle j'ai déjà invitée le Grand Kah à se joindre. Nous ne devons pas non plus le faire dans la précipitation, mais méthodiquement planifier nos actions, et raisonnablement estimer les contraintes et intérêts. C'est dans ce sens que j'invite son excellence le Kaiser à prendre le temps qu'il faudra pour approuver ou non de tels desseins qui, aussi juste soient-ils, n'impliquent pas moins d'efforts et de conséquences.

Dans l'espérance que cette lettre vous parvienne dans les meilleurs conditions,
Bien à vous,

Alexandra Boisderose
Le 13 avril 2011

De : Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères, Fédération d'Alguarena.
A : Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Cher Hans,

Vous faites bien de partager les basses oeuvres orchestrées par la gouvernance kah-tanaise et l'hostilité permanente qu'il lui est nécessaire de diriger contre nous. En effet, le Grand Kah est coutumier des manoeuvres de destabilisation à l'international, à commencer par le coup d'état, nommons-le ainsi, en Mahrénie. Un coup d'état soldé par le massacre des autorités en place, au sein d'un pays souverain, pour permettre au Grand Kah de tirer quelques ficelles au-dessus de la nouvelle gouvernance en place.

Les manoeuvres militaires kah-tanaises et les actes invasifs qu'il dénonce aujourd'hui ne sont que l'écho de ses propres errements passés, eu égard à l'invasion des brigades solaires kah-tanaises au Pontarbello, une région aleucienne limitrophe et pourtant foudroyée (lui aussi) par cet état trublion.

Une invasion caractérisée que le Grand Kah se refuse aujourd'hui encore de qualifier, alors que sept mille hommes qu'il avait dûment équipés, posaient le pied dans la péninsule de notre voisin à vous et moi. En marge de l'invasion kah-tanaise du Pontarbello, le Grand Kah a également dirigé une incursion aérienne sans précédent dans notre espace aérien, conduisant à un sanglant affrontement dont la bravoure et le professionnalisme de nos pilotes, nous a par chance sorti victorieux. Une victoire qui s'est malgré tout accompagnée de sacrifices irremplaçables.

Tout aussi proche de nous sur la côte ouest d'Aleucie, le Vinheimur s'est également vu troublé par des paramilitaires des Brigades solaires kah-tanaises, accusés d'exactions contre les populations locales.

Ainsi, il m'aurait été aisé de rire à voir le Grand Kah en porte-étendard de la paix mondiale mais la gravité de la situation appelle au sang froid et au sérieux de chacun, quant à cette succession d'oppositions factieuses au Port-Hafen, partagées entre la Listonie, le Saint-Marquise, le Pharois, le Grand Kah. Les violences qui se déroulent au Port-Hafen, sommes toutes violentes et condamnables qu'elles sont, ont manifestement lieu au sein de l'Empire Listonien. Par conséquent, toute action cavalière auxquelles le Grand Kah nous a factuellement habituées, est à proscrire pour ne pas caractériser un acte de guerre fait à l'Empire Listonien. Si l'opposition faite à l'Empire listonien est la seule voie praticable pour le Grand Kah, vous en comprenez très vite toute l'impertinence...

La Fédération d'Alguarena, si elle s'abstient de faire la guerre à l'Empire listonien, ne se prive pas d'agir dans l'intérêt des vies humaines en jeu et peut raisonnablement vous proposer ceci:

• La première étape, une évidence, c'est la collecte et la redistribution de fournitures de premières nécessités à destination des populations civiles sur place, sans faire cas de leur obédience à l'Empire, de leur volonté indépendantiste ou de leur souhait d'un rattachement à Saint-Marquise. Mais tout drame confondu, soyons réalistes. Le Port-Hafen c'est six mille habitants, aussi dramatique est leur situation, elle ne mobilisera pas l'aide internationale de plusieurs pays.

Un milliard de pesetas alguarenas (hrp : 10 000 unités monétaires internationales) mises à la disposition de six milles réfugiés hafenois, c'est un chèque de 165 000 pesetas alguarenas par personne, non pas par foyer mais par personne. Il m'est plus que raisonnable de penser que ce seul montant suffit seul à la survie et la reconstruction de ce micro territoire, considérant le fait qu'un ménage de 2, 3 ou 4 personnes, toucheraient respectivement 333 333, 499 998 et 666 664 pesetas alguarenas.

L'aide humanitaire pour les quelques milliers d'habitants du Port-Hafen n'appelant pas à d'importants moyens, il serait tout à fait pertinent de constituer une coalition régionale autour de l'aide qui leur est apportée, de sorte à montrer une démarche inclusive auprès de Port-Hafen, vis-à-vis de ses partenaires régionaux (qui seront les véritables artisans de sa prospérité future), sans ouvrir la porte à la venue de factions pirates qui ne viendrait in fine, qu'à faire oublier une douleur au genou en en causant une autre plus grande encore à la tête, histoire de ne plus penser à la première.

S'il est reproché à la Fédération d'Alguarena de ne pas souhaiter l'arrivée d'une flotte pirate au large de Port-Hafen, pour évincer la flotte de l'Empire listonien, nous pourrons décemment faire avec.

• La seconde étape au projet permis pour Port-Hafen, c'est la constitution de jurys internationaux, pour parachever l'aide humanitaire avec la mesure des crimes qui ont été commis sur place (ce qui dans le cas de Port-Hafen, reste à constituer), la désignation des auteurs de ces crimes et la juste condammation de ceux-ci.

En effet, l'histoire qu'il m'a été permis de vous relater fait déjà état de nombreuses aggressions, y compris sur le continent aleucien.
L'invasion du Pontarbello par six mille kah-tanais est elle moins ou plus condamnables que celle de Port-Hafen par l'Empire listonien? L'attaque aérienne kah-tanaise contre notre Fédération est-elle plus ou moins acceptable qu'une action invasive où qu'elle soit? Autant de question en suspens, jusqu'ici gérées par des gouvernances portées par les émotions de leur société civile ou pire encore, par des manoeuvres politiques sordides. Mais la vérité est que le Grand Kah n'a pas le monopole de ce qui est éthique et ne l'est pas. Aussi je vous enjoins à travailler sur la question de Port-Hafen, avec nous et d'autres partenaires, pour concrétiser l'aide matérielle permise à cette région, et surtout formaliser une réponse de long-terme contre l'auteur de ces actions, là où le Grand Kah ne peut malheureusement que proposer de la confrontation dans une autre, l'Alguarena oeuvre déjà dans la désignation ainsi que la recherche active de criminels internationaux.

L'instauration d'une liste criminels internationaux à rechercher, a l'avantage d'entretenir un effet dissuasif et curatif puisque des groupes de justiciers locaux pourraient organiser l'arrestation et l'extradition des criminels sans que des nations n'aient à entamer des manœuvres militaires d'envergure et dirigées contre un pays dont la population pourrait durablement s'arc-bouter contre elles.

Nous vous remercions de nous avoir éveillé quant à l'aide (très) intéressée et particulièrement superflue que propose le Grand Kah, pour soutenir la reconstruction de villages pour 6 000 habitants. Je continue de douter qu'une fois que la dizaine de nations possiblement escomptée par le Grand Kah aura signé un chèque, la fin de tous les maux suivra...

Avec toute mon amitié,

Martha FULTON, Conseillère fédérale des affaires étrangères pour l'Alguarena.

Hans Golben
Ministère des affaires étrangères
Elysium
Miridian
Le 14 mars 2011

Objet : Port-Hafen et intervention Listonienne.

Très estimée Hans Golben,

Je vous remercie pour l'attention portée à mon confort, mais je suppose que vous pensiez à l'ambassadrice Louise Desmangroves en territoire Miridian. Cela relève toutefois du détail et je me concentrerais immédiatement sur le sujet.

C'est donc avec satisfaction que je lis votre approbation, mais sans surprise car jusque-là je n'ai pas eu le moindre doute quant à l'intégrité du Miridian. Ce sera comme vous le dite une excellente opportunité de former nos forces à opérer conjointement en plus de la démonstration symbolique.
Concernant la dénomination du 1er escadron miridian en « Épée de Damocles », il est clair bien que quelque peu classique selon mon opinion, mais question de détail encore une fois.

Par ailleurs permettez moi de transmettre mes sincères félicitations à vos ingénieurs pour la production en toute autonomie de ces chasseurs. Le Duché de Sylva est bien placé pour reconnaître l'investissement conséquent que cela représente. Former des pilotes est un effort tout aussi notable, raison pour laquelle nous serions d'autant plus heureux de mener des exercices conjoints de façon à partager nos expériences.

Encore une fois, j'exprime ma joie de constater chaque jour la concordance de nos idéologies, qui répugnent l'inhumanité et la barbarie. L'offensive de l'Empire Listonien est un symbole, des risques qui existent encore et de l'importance de s'en prémunir, et des horreurs auxquelles sont prêts à se libérer des dirigeants bien trop éloignés des considérations humaines.
Nous aurons aussi l'occasion de faire travailler en équipes nos secouristes et services humanitaires, qui ont également perpétuellement à apprendre, en plus de nécessiter des efforts.

Je vous transmet mes plus chaleureuses salutations,

Alexandra Boisderose

De : Marziabo Becerra, ministre aux affaires étrangères pour le compte du Pontarbello
A : Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Monsieur le ministre,

Je vous prie de trouver sous ce pli, mes salutations les plus sincères et réciproques, en ce qui concerne votre souhait de mise en relation de nos deux pays. Il est vrai que la République Fédérale de Miridian et la République d'Union Nationale du Pontarbello partagent, au-delà de tous les modèles culturels ou politiques existants, un point commun. Un point commun de taille puisqu'il n'est pas moins question ici que d'un continent : l'Aleucie.

Sur ce simple fait, notre pays le Pontarbello, et le votre, ont vocation à s'efforcer de trouver les voies propices à une entente harmonieuse et dans le respect de chacune des constituantes de nos nations. Considérez donc la venue de Monsieur Grégoire Richard comme planifiée et l'attribution des dispositions diplomatiques d'usage, comme acquises le concernant.

Nous vous transférerons également une délégation diplomatique à même de bâtir les ponts de la paix et de la réussite mutuelle auxquelles nos peuples peuvent légitimement aspirer.

Avec toute ma courtoisie,

Marziabo Becerra,
Ministre aux affaires étrangères pour le compte du Pontarbello

À l'intention de son Excellence Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.


Excellence,

En ma charge et qualité de ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska j'ai l'honneur de valider votre demande de normalisation de nos relations diplomatiques par l'instauration d'ambassades en nos capitales respectives.

Son Excellence Monsieur Yvan Ulbert pourra présenter ses lettres de créances au Président de la République.

La situation complexe de Port-Hafen nécessite une attention toute particulière. Ce dont nous faisons preuve. C'est donc naturellement que nous soutenons votre condamnation sans pour autant nous associer, pour le moment, à toute action unilatérale, bilatérale ou multilatérale que vous entreprendriez ou à laquelle vous participeriez.

La proximité avec la province d'Etelämanner fait effectivement de vous un Etat presque frontalier. Conformément aux politiques définies au sein de la Revue de Sécurité nationale et de Stratégie de Défense (2011), nous aimerions dès lors engager des discussions bilatérales en particulier sur la définition de zones maritimes nationales entre notre province ultramarine et la partie méridionale de votre République.

En espérant que la présente vous parvienne, je vous prie d'agréer, monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments distingués

À l'intention de son Excellence Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Excellence,

Nous sommes ravis d'apprendre que la question de la définition de zones navales respectives sera traitee avec tout le sérieux et l'application qu'un tel sujet implique.

Monsieur le ministre, sur la question de l'attaque de la cité portuaire de Port-Hafen, la position du gouvernement dont je fais parti est claire. Elle a été définie dans ses limites et engagements par la résolution n°12 du Congrès Fédéral. Des lors, il est du seul ressort des autorités fédérales tanskiennes en coopération étroite avec la République de Saint-Marquise et les autorités Hafenoise, ou ce qu'il en restera, de définir souverainement le degré d'implication de notre État. La notion de nécessaire est donc sujette à notre seul jugement. De plus, il est question de 6000 victimes. Certes, la Revue de Sécurité nationale et de Strategie de Defense 2011 clarifie notre position comme suit :


Pour autant, la taille de la cité importe peu.

Enfin, comme indiqué a l'art.5. De la résolution n°12, précitée, le Gouvernement fédéral a autorisation de s'engager vers la voie de la traduction devant la justice de potentiel criminels de guerre, mais il ne s'agit nullement d'une traque. Il ne s'agit nullement d'une punition mais d'un jugement au sein d'un état de droit basé sur la presemption d'innoncence. Dans le respect de la politique de stabilité, le gouvernement ne souhaite s'engager dans des actions aux conséquences politiques et régionales qui pourraient dépasser largement les implications actuelles. Des lors, je me dois de rejeter l'hypothèse d'un engagement de la République Fédérale de Tanska dans le processus décrit dans votre lettre.

La République Fédérale de Tanska est ouverte, en lien avec les actions entreprises par l'opération Mallard en coopération impérative avec la République de Saint-Marquise, à toute proposition relative à l'affaire de Port-Hafen.

En espérant que la présente lettre vous parvienne et en l'attente de vitre réponse, veuillez agréer, monsieur le Ministre, mes salutations distinguées

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska

De : Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères, Fédération d'Alguarena.
A : Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Cher Hans,

S'il eut été possible, vous venez une nouvelle fois de me convaincre des trajectoires similaires que la Fédération d'Alguarena et la République Fédérale de Miridian se destinent à emprunter. Monter un fond à destination de Port-Hafen, pour que toutes les victimes de cette tragédie, séparatistes ou non, profitent d'une certaine équité dans l'accès à la reconstruction du pays, nous apparait également comme une solution viable. A la condition seulement et nous tombons à nouveau d'accord, que les affrontements soient stoppés de manière exhaustive sur tout le territoire. Comme décrit plus tôt dans nos échanges, nous pensons qu'un chèque de huit millions de pesetas alguarenas, soit huit milles unités monétaires internationales, est amplement suffisant dans la reconstruction des hameaux hafenois. La Fédération d'Alguarena peut les investir en son nom ou au nom de nos deux nations dans le cas il serait convenu entre nos états , d'avancer une partie de ce montant à votre place, dans l'attente que vous affichiez une certaine solvabilité ou accomplissiez les échanges internes d'usage avant déblocage de ces fonds.

Sur la question de la piraterie pharoise, notre satisfaction est à son comble de vous savoir farouchement opposé à sa présence en Aleucie. Nos alliés régionaux, tels que le Yuhanaca, le Lofoten, le Pontarbello et le Péronas, faisons grand cas de la lutte contre ce fléau endémique, qui s'est déjà fait connaître localement mais avait connu une réponse ferme de notre part, tant au Yuhanaca, que le long des côtes izcaliennes et pontarbelloises, ou encore la péninsule pontarbelloise elle-même où un point de contrebande pharois subsistait. La piraterie, qu'elle soit portée par le Pavillon de l'Albastre aujourd'hui démantelé ou celle pharoise, reste une menace minime mais sur laquelle aucune concession n'est permise pour préserver les dynamiques commerciales mondiales. Nous apprécions le partage d'opinion que vous nous exprimez et plus encore les pistes de réflexion à son propos. Si la menace à la stabilité régionale est aujourd'hui portée par l'Empire listonien, nous devons nous interdire toute fenêtre permettant l'apparition de nouveaux trublions en Aleucie. Nous pourrions effectivement traiter du même jet ces deux indésirables sur la question de Port-Hafen, en imposant la présence permanente d'une flotte le long de la côte Est d'Aleucie, soit directement basée au Port-Hafen dans le cadre d'un processus de paix régional, soit en détachement au sein d'une base navale au Miridian ou au Lofoten, si vous ou le gouvernement lofotenois y concédez.

Pour la question de la juridiction à emprunter autour de ces criminels de guerre, c'est là où le bat blesse. Demander aux autorités hafenoises un accès illimité aux lieux des exactions listoniennes, reviendrait pour notre état, à reconnaître de facto la souveraineté hafenoise sur cette île. En la matière, la Fédération d'Alguarena est tout à fait prête à structurer sa position pour savoir si une reconnaissance de Port-Hafen, en tant qu'entité nationale indépendante et libre de Saint-Marquise est permise, ou si le projet d'annexion voulu par Saint Marquise et soumis à la population hafenoise, par référendum non contrôlé par un organe extérieur, rend le processus d'affiliation des deux états on ne peut plus douteux.

• 1) Investigations au Port-Hafen pour caractériser la nature et l'ampleur des crimes supputés à l'Empire listonien,

• 2) identification des donneurs d'ordre listoniens et des "bouchers" opérationnels,

• 3) mise en place d'une récompense portant capture ou aide à la capture des criminels,

• 4) parallèlement au point 3) organisations d'actions clandestines par un commando international, portant sur la capture des criminels recherchés,

• 5) présentation devant un tribunal international (possiblement animé par une liste d'états signataires et ayant soumis la candidature d'un juge),

• 6) les états signataires s'engagent à rechercher activement et à délivrer au tribunal international, tout criminel recherché tombant sous le coup de leurs juridictions respectives,

• 7) constitution du jury international : désignation/votation de 3 juges de profession en provenance d'états signataires, retenus sur candidature et consensus des états signataires. Prononcé fait à la majorité et après délibéré des 3 juges.

Pour ce qui concerne le Grand Kah et la communication limitée de la Fédération d'Alguarena, vous marquez un nouveau point qui rend particulièrement appréciable votre absence de langue de bois. Nous allons dès à présent oeuvrer dans le sens d'une plus grande proximité avec la scène internationale, notamment en établissant des conférences de presse mensuelles où les chaînes de télévision internationales accréditées, pourront venir questionner le gouvernement fédéral alguareno quant aux décisions prises et non prises à travers la presse mondiale.

Ma présidence demeure assez défavorable à l'idée d'un survol de Port-Hafen par des aéronefs militaires car la présence de navires impériaux et de leur DCA intégrée le long des côtes hafenoises, me laisse penser que tout velléité guerrière entretenue par l'Empire listonien serait une tragédie pour vos pilotes oeuvrant dans les airs. Nous ne pouvons que vous recommander une extrême prudence sur ces initiatives car si les navires impériaux listoniens justifient d'une DCA efficace, votre aviation entrera nécessairement dans leur champs de tir, où qu'ils soient dans l'espace aérien hafenois et avec très peu de chance d'en sortir.

Avec bienveillance et sincérité,

Martha FULTON, Conseillère fédérale des affaires étrangères pour l'Alguarena.

De : Valentina Curbelo, vice-présidente de la Fédération d'Alguarena.
A : Mark Tuers, reporter pour le journal l'Indomptable et copie à la direction du journal.

Monsieur Tuers,

Je vous contacte, ayant à ma charge l'animation et le coordination des actions relatives à l'Hôtel de la Concorde, pour vous notifier le traitement donnée à votre demande d'accréditation.

Conformément à notre protocole d'accréditation et la validation préalable de l'Agence Fédérale de Presse, chargée d'appliquer la réglementation relative à l'audiovisuel en vigueur dans notre pays, nous avons l'immense plaisir de vous délivrer vos accréditations de journalistes pour le compte de l'Indomptable. Ces accréditations vous seront nécessaires pour tout accès à l'Hôtel de la Concorde, lors des conférences de presse organisées, entre la présidence fédérale et les journalistes internationaux.

Il convient également de préciser, que ces accréditations sont nominatives, c'est-à-dire qu'en votre absence, aucun reporter de votre maison de presse ne pourrait en faire usage, pour échanger avec la Présidence Fédérale.

Nous espérons vous voir très vite auprès de nous, pour partager ensemble les dossiers qui façonnent l'actualité.

Vous en souhaitant une bonne réception,
Vous priant de croire à l'expression sincère de nos cordiaux sentiments,

Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena.

À l'intention de son Excellence Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

Excellence,

Je vous remercie de cette proposition intéressante. Je tenais toutefois à réitérer la teneur de mes propos. La Région Autonome de Port-Hafen relevant de l'autorité légitime de la République de Saint-Marquise, la République Fédérale de Tanska ne s'engagera dans des actes d'investigations, de prélèvements et d'analyse que sous la seule autorisation des autorités souveraines.

Nous sommes actuellement, dans le cadre de l'Opération Mallard, autorisé par la Présidence Saint-Marquoise, a opérer de façon humanitaire, nous ne le sommes pas pour mener des actions judiciaires, du moins pour le moment.

L'option d'un commando international, s'il venait à agir sur le sol listonien ou celui d'un autre état, serait légitimement qualifiable en agression militaire sur un sol étranger. Cette position ne peut être la notre. De la même façon, la République Fédérale de Tanska, si elle peut mettre en place des mandats d'arrêts internationaux et demander à d'autres états l'arrestation puis l'extradition d'individus, ne participe pas à la mise à prix d'individus. Le point 6 est la dessus acceptable, le point 3 ne l'est pas.

Nous sommes en discussion avec les Iles Fédérées d'Alguarena qui, en dépit de leur puissance militaire, sont eux aussi porteurs d'un message de modération et de stabilité régionale. Je ne doute pas un seul instant que notre position leur paraitra dès lors parfaitement raisonnable si, en dépit des conventions d'usages, vous veniez à leur transmettre la nature de nos discussions ce qui serait bien regrettable.

La constitution d'une instance juridique internationale nous parait envisageable. La encore, la République de Saint-Marquise devra, selon nous, être consultée. Il me paraît impératif qu'au vue de la nature des actes perpétrés, la souveraineté de la République de Saint-Marquise ne soit pas à nouveau violée par des Etats qui, sous le sceau d'actes de bonnes volontés, viendraient à empiéter sur les compétences légitimes d'un Etat en matière juridique en l'absence, actuellement, de toute instance de juridiction internationale a même de traiter le cas de Port-Hafen.

Nous vous remercions de l'attention que vous portez à l'évolution des politiques de défenses de notre République, votre proposition sera étudiée.

En espérant que la présente lettre vous parvienne et en l'attente de vitre réponse, veuillez agréer, monsieur le Ministre, mes salutations distinguées.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska

Très estimée Hansel Klein,

C'est un plaisir de lire l'implication de l'Alguarena à cette initiative, et même son approfondissement à davantage de mesures concrètes dans ce sens. Vous pourrez leur faire parvenir notre appréciation de leur proposition, car justice et exemples doivent être faits.

Le Duché de Sylva est favorable à l'ensemble des points que vous évoquez, à l'exception du 4 sur lequel une clarification serait souhaitée. Nous ne sommes en effet pas opposés à contribuer à un interventionnisme actif à l'encontre de dirigeants criminels, mais devons savoir jusqu'à quel point elle s'engagerait et se mettrait en opposition avec les concernés, dont la Listonie dans ce cas ci. Certes à ce stade, une escalade des tensions est difficilement évitable et ce d'autant si nous souhaitons appliquer la justice, mais devrons nous nous attendre à un conflit ouvert ? Après tout, une opération clandestine qui échoue ne serait-il pas un motif suffisant pour davantage de réponses listoniennes ? Auquel cas, a t'on déjà une posture de prévue pour ce cas de figure ? N'hésitez pas à vous entretenir préalablement avec l'Alguarena si nécessaire pour clarifier ces points.

Par ailleurs, il y a un ultime sujet que je souhaiterais aborder, à savoir la situation entre l'Alguarena et le Grand Kah, qui s'impliquent tous deux de façon légitimes et actives mais non pas pour autant anodine. Le Duché est conscient de la concurrence qui les oppose et passera outre dans le cas de la question listonienne. Mais nous tenons à être clair : à aucun moment le Duché n'a pour intention de se ranger d'un côté ou de l'autre et contribuera aux deux initiatives, sans tenir compte des jeux d'influences qui en résulteront potentiellement.

Pour résumer, le Duché est favorable à l'initiative mais souhaite des éclaircissements sur la position que cela nous amènera à adopter, et exprime sa volonté de rester extérieur aux tensions entre Grand Kah et Alguarena.

En espérant que cette lettre vous parvienne dans les meilleurs conditions,

Alexandra Boisderose

Chère Hansel Klein,

Cette suggestion pour contenir les éventuels risques d'une riposte listonienne, après une intervention contestable mais justifiée par de nombreux points, nous est acceptable. Sylva est prête à s'impliquer dans une entreprise aussi audacieuse dès lors que ses arrières seront assurées.

Je suis également ravie d'avoir la confirmation des performances des pilotes du Duché. Sachez par ailleurs que l'estime qui leur est portée est réciproque. Vos militaires ont su accueillir les sylvois avec professionnalisme, et se sont dévoilés être d'excellents élèves. Nul doute que nos forces sont à présent aptes à effectuer des missions conjointement.

Avec ma sincère amitié,

Alexandra Boisderose