À l'intention de son Excellence Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.
8 juillet 2011[justify]Excellence,
Le qualificatif de crise nous a quelque peu surpris au sein de notre administration. Si un désaccord était évident sur la reconnaissance de la ZEE que vous aviez délimités, nous n'avons pas jugé utile d'employer un terme qui pouvait renvoyer à des craintes sérieuses de déraper. Nous n'avons pas non plus souhaiter utiliser le terme de tension. Notre absence de reconnaissance de vos revendications de souveraineté ne visaient pas à une création de tension. Nous sommes néanmoins forcé de constaté que le vocabulaire que vous employés est bien celui d'une crise qu'il nous faut effectivement résoudre et nous notons avec sérénité qu'en dépit d'une sémantique que nous regrettons de votre part, vous n'avez guère entrepris, comme nous, d'actions militaire ou de sanction économique.
Monsieur le ministre, il me semble important de rappeler que les les pêcheurs effectuent leur activité là où la pêche peut être fructueuse. Si les petits navires côtiers ne franchissent effectivement pas de telles distances, nombreux sont les navires qui passent parfois des semaines en mer et vont donc à plusieurs centaines de nautiques de nos côtes. Les approches orientales du Golfe de l'Esperanto en font partie du fait des courants marins qui y sont présents.
Descendre, depuis Järvi, au large des côtes de Rousmala représente, pour aborder leur premières côtes, un trajet de près de 550 nautiques, il est donc plus important que celui nécessaire à rejoindre les eaux orientales du Golfe.
La pêche en plus haute mer est effectivement aussi une activité, mais je me dois de rappeler, à nouveau, que cela dépend des navires de pêches et donc cela n'est pas possible pour tous.
Sur la cartographie, je pense que nous sommes d'accords que la publication de votre revendication de ZEE ne comprenait pas d'îles en dépit du caractère officiel de la carte et que mes services ont omis, de leur côté, de prendre en compte les cartes officielles publiées sur votre site gouvernemental.
La chancellerie, en lien avec la Société de Géographie ainsi que le Secrétariat à la mer a donc prit soin, en se basant sur la
cartographie officielle de votre République, de retracer nos Zones Economiques Exclusives en appliquant la valeur de 200 nautiques que nous vous avions exprimée. Cette valeur reflète la distance à partir de laquelle les ressources halieutiques se font plus rares au nord de nos côtes järviennes. Issue de règlementation locales, elle a été portée à l'échelle nationale récemment lors de discussions avec d'autres nations de ce monde comme limite à nos revendications économiques. Il est évidemment, libre à la République de Miridian, en sa souveraineté propre, de considérer une limite qui lui est propre. Nous précisons cependant, qu'en vertu de notre législation, nous ne reconnaitront pas, en l'état actuel de nos textes de lois, de zone économique étrangère et tanskienne a plus de 200 nautique de la zone terrestre d'un autre état ou du notre.
Afin de permettre la résolution de cette crise, le ministère dont j'ai la charge a pris comme décision d'étendre sa ZEE aux trois archipels que nous revendiquons comme nôtres à l'est de la province fédérale d'Etelämanner. Il s'agit des ilots de Sansha, Nansha, et Svlasø. Leur population n'est que temporaire au gré des saisons de pêche.
Dans ce soucis de pacification de nos relations, nous avons décidés de ne pas appliquer l'application égalitaire de la zone économique exclusive si deux territoire se trouvent plus proches de 400 nautiques l'un de l'autre. En conséquence, bien que la zone économique de l'archipel de Nansha dépasse, théoriquement, la zone économique de 200 nautiques que nous vous reconnaissons, nous avons optés pour la réduction volontaire de la nôtre afin de favoriser votre position sur la nôtre. Une telle solution permettra de sauvegarder la pêche Järvienne en préservant les ressources halieutiques de la ZEE tanskienne d'autres pêches tout en sauvegardant les intérêts économiques miridians. Nous espérons fortement que vous trouverez, en cette solution qui vous est favorable, une sortie acceptable.
Vous trouverez ci-joint la carte actuelle des zones économiques exclusives reconnues par la République Fédérale de Tanska. Nous précisons à nouveau qu'il s'agit des limitations à 200 nautiques à partir de la première côte. Elle est par ailleurs sujet à évoluer si des discussions relatives aux ZEE venaient à être engagées avec la Principauté de Grisolia.
Cet échange est par ailleurs l'occasion pour moi de vous demander des précisions sur les caractéristique de la souveraineté économique et politique que revendique la République de Miridian. Nous souhaitions, afin de signer un accord futur, obtenir les autorisations et interdictions de circulations et d'activités économiques pour les navires tanskiens dans ces eaux à l'avenir.
En espérant que la présente lettre vous parvienne et en l'attente de votre réponse, veuillez agréer, monsieur le Ministre, mes salutations distinguées.