24/07/2013
01:11:00
Index du forum Continents Eurysie Tanska

[FIL DE PRESSE NATIONAL] Tanske Fréttastofa/ Agence de Presse Tanskienne [FTS] - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
Le secteur de la pêche menacée en Etelämanner

L'annonce d'une zone économique exclusive de Mirandia étendue parfois à près de 400 nautiques de ses première côtes a provoqué de vives réactions dans la province fédérale d'Etelämanner ainsi qu'au gouvernement fédéral de Tanska.

ZEE


Alors que de nombreux pêcheurs tanskiens ont pour habitude de croiser bonnes distances des côtes mirandiennes, la fermeture, par l'administration républicaine de ces eaux à la suite de l'accord du 7 juillet a provoqué, dès le 8, des manifestations. Pour autant, le Gouvernement fédéral vient de reconnaître publiquement qu'il ne reconnaissait pas, au-delà de 200 nautiques, de souveraineté économique ou politique de la République de Mirandia sur la nappe d'eau, les sols et les sous-sols a indiqué ce matin la porte parole du Gouvernement, Anneli Huttunen.

Le gouvernement a aussi indiqué qu'il indemniserait les navires, environ une cinquantaine, qui se sont restreint de pêcher ces derniers jours mais qu'il encourageait la reprise d'une activité de pêche courante à condition de ne pas entrer dans les 200 nautiques à l'exception de la zone méridionale proche de la zone terrestre tanskienne ou la délimitation varie selon la distance moyenne entre les deux côtes.

Cette nouvelle pourrait signer la fin d'un long fleuve tranquille pour la pêche Etelämanienne. La réaction rapide du gouvernement témoigne de l'importance politique, bien que limitée économiquement, de la question.

Janina Sundqvist à Järvi pour TSF,
10 juillet 2011, 8h00
Le camp scientifique de Stjarna a débuté son installation dans la forêt de Pădure

L'information a été dévoilé ce matin par la Société de Géographie, le camp scientifique de Stjarna, dans la forêt de Pădure a débuté les premiers envois de matériels et de personnels pour son installation. Regroupant du personnel scientifique et technique du ministère des Sciences et Techniques, des chercheurs dans divers domaines de la Société de Géographie, des Tanskiens et Tanskiennes volontaires, et quatre-vingt contractuels de la Société Autonome Utilitaire de Coopération Internationale, de Secours et de Sauvetage Exportable, l'ensemble doit compter 142 hommes et 108 femmes, pour la plupart de nationalité tanskienne.

D'après les informations fournies par Esekíel Bjargarsson, Président de la Société de Géographie, seule une première partie du personnel a pour le moment été déployé afin de permettre un déploiement progressif et de limiter les risques. Il a par ailleurs précisé à nos collègues que la Force d'Auto-Défense Maritime avait mis à disposition, pour les prochaines semaines, le Bâtiment Ravitailleur de Flotte TMS Vestur ainsi que des hélicoptères Stormsvale afin d'assurer l'approvisionnement du camp scientifique et permettre son aménagement. Une fois ce processus accomplit et le personnel d'ingénierie, de logisitique et de sécurité déployé, la phase scientifique rentrera en action ainsi que le ravitaillement, toujours par voie maritime puis par hélicoptère, plus quotidien sera effectué. A terme, monsieur Bjargarsson a précisé que le camp devrait fonctionner en autonomie alternée sur des périodes pouvant être étendues jusqu'à deux semaines.

Finn Thygesen à Norja pour TSF,
25 juillet 2011, 19h18
Déploiement temporaire à Järvi en vue d'exercices et de formations

Le ministère de la Défense nationale, en lien avec le ministère des communications et de l'intégrité territoriale a annoncé ce matin que le Bâtiment de Projection et de Commandement TMS Kænugarður ainsi que son Bâtiment Ravitailleur de Flotte TMS Vestur allaient être déployés dans la Zone Maritime Ouest à la base navale de Järvi en vu d'exercice en mer et sur terre accompagné d'élément du 91e Régiment Mécanisé Projetable. Ces exercices s'inscrivent dans la poursuite de formation militaire de pilotes de chasse avec les Îles Fédérées d'Alguarena et doivent servir à développer et accentuer la maîtrise des bâtiments par la Force d'Auto-Défense Navale de la République. Aucune zone d'interdiction temporaire n'a pour le moment été signalée par les autorités compétentes.

Janina Sundqvist à Järvi pour TSF,
13 août 2011, 11h00
Création des régiments de réserve provinciales

Le ministère de la Défense nationale a annoncé ce matin que la formation de quinze milles réservistes s'était achevé après plusieurs mois de formation alternée pour les milliers de Tanskiens. Divisés entre les 11e, 12e et 13e Régiment d'Infanterie Territoriale (ou RIT), ces nouveaux réservistes viennent former un ensemble d'unités de réponse rapide et modulaire dans les trois provinces d'Halvø, d'Etleämanner et de Kýli, s'ajoutant aux forces locales.

L'utilité des réservistes, qui devront aux Forces de Défense Territoriale un minimum de 5 jours par mois - hors réquisitions -, réside aussi dans la dotation pour les provinces d'éléments de réactions rapide pour la société civile pouvant aussi être déployés dans le cadre d'incidents climatiques, de tremblements de terres, d'incendies etc. Le ministère a ainsi justifié cette évolution par des besoins de prévention et de capacité d'aide humanitaire.

La composition des régiments n'a pas été détaillée par le ministère de la Défense nationale. Cependant, d'après des informations reçues par TSF, les unités seraient actuellement sous équipés en véhicules ainsi qu'en matériels lourds. Pour une partie de l'opposition cette réserve n'est qu'une réserve de façade qui n'aurait, en l'état, pas encore de capacité opérationnelle réelle en l'état. Un officier du 11e RIT - professionnel comme tout le corps d'officier des régiments - a précisé anonymement que le gouvernement n'avait pas encore effectué de commande auprès des industriels tanskiens mais que cela était en discussion.

Finn Thygesen à Norja pour TSF,
27 août 2011, 5h00
Le gouvernement ainsi que le ministère de la Défense nationale se sont exprimés sur l'exercice Rasmussen 2011

Du 1er au 16 juillet dernier, c'est tenu, entre les régions capitales et le golfe de Järvi l'exercice Rasmussen 2011 qui a impliqué, au total, près de 3 000 soldats, aviateurs et marins, 104 véhicules blindés (71 embarqués), 9 appareils ainsi que 5 navires de la Force d'Auto-Défense navale.


On le sait, la Force d'Auto-Défense Navale vient de réceptionner de nouveaux navires qui, basés dans la Zone Maritime Nord, ont intégré la Force de Projection Navale. Il s'agit de la frégate TMS Lýðveldið ainsi que la corvette TMS Frelsi. Ces deux navires, ainsi que le Bâtiment de Projection et de Commandement TMS Kænugarður doivent eux partir pour un exercice en mer de Leucytalée en octobre de cette année.

L'exercice Rasmussen 2011 était destiné, dans le cadre de la "Posture de Réactivité" à manœuvrer et à simuler, dans le cadre d'un conflit nécessitant un débarquement d'éléments terrestres projetables, un certain nombre de situation de haute intensité sur une grande distance et dans la longue durée. Se sont aussi adjoint des exercices de tirs, de réactions rapides à des incidents, de projection aérienne, de logistique ou encore de lutte anti-aérienne. La ministre de la défense, Kristine Svane, a qualifié de "réussite prometteuse pour l'avenir" l'ensemble de l'exercice.

Ce qui a particulièrement attiré l'attention de plusieurs observateurs et de militaires tanskiens fut le 'bouquet final' avec le débarquement amphibie d'éléments du 91e Régiment Mécanisé Projetable au large de Järvi dans la Zone Maritime Ouest. Une partie des blindés IFV Kampkjøretøy-10A1 et 10A6 ont eux été remplacés par des Brynvarið Vanguard Farartæki prélevés sur la 46e brigade de défense territoriale de la Région militaire d'Halvø afin de confirmer leur capacité de projection si nécessaire. Le ministère a depuis précisé que le 91e MRP est désormais équipé entièrement et uniquement en IFV Kampkjøretøy-10A7 et 10A6. La destination de transfert des 20 IFV Kampkjøretøy-10A1 n'a pas été précisé par le ministère.

Ce rehearsal a permis à l'état-major embarqué, aux équipages ainsi qu'aux unités du 91e MRP de renforcer leur préparation conjointe, leur coordination et de façon plus générale leur entraînement et leur maîtrise des manœuvres amphibies de grande ampleur. Pour le 81e Régiment de Fusillers Marins et la Zone Maritime Ouest, ce fut aussi l'occasion d'entraîner une partie du personnel réserviste alors en cours de formation - qui n'a pas intégré le 81e RFM après leur formation - aux exercices interarmes, à travailler aux côtés de personnel professionnels mais aussi à la réponse urgente. Leur entraînement c'est en particulier poursuivi par des exercices liés à des désastres climatiques ou écologiques, rôle crucial pour les futurs réservistes au-delà du domaine de la Défense nationale militaire, loin de couvrir la question sécuritaire dans son ensemble.

exo

Janina Sundqvist à Järvi pour TSF,
31 août 2011, 19h45
Crise et rappel d'ambassadeur en République de Miridian

Cinq jours après avoir ordonné le rappel de Sven Svanbergsson, ambassadeur de Tanska en Miridian, le Gouvernement Fédéral tanskien n'a toujours pas réinstallé l'Ambassadeur à son poste à Elysium, signe d'une détérioration visible des relations entre les deux Etats.

Aujourd'hui, Anneli Huttunen, porte-parole du Gouvernement a annoncé qu'une rencontre allait prochainement avoir lieu au Bourg des Mahonys, capitale du Duché de Sylva afin de tenter une médiation entre Elysium et Norja.

Cette crise économique et politique qui a pris une nouvelle tournure depuis l'annonce du gouvernement de Miridian de revenir sur la reconnaissance des archipels de Nansha, Sansha et Svalsø à la mi-septembre. Rapidement, le Congrès Fédéral, sous impulsion de la majorité gouvernementale a aussi, par la résolution n°489 affirmé la souveraineté de Tanska sur ses îlots tout en condamnant la réaction miridianne.

La future rencontre pourrait offrir une porte de sorties aux deux parties ou bien brouiller encore plus les relations dans le Golfe de l'Esperanto pour la définition de zones économiques exclusives. Et désormais aussi des reconnaissances des territoires souverains mutuels.


Finn Thygesen à Norja pour TSF,
26 septembre 2011, 8h00
Fin de l'Opération Mallard

Le Gouvernement fédéral a annoncé aujourd'hui avoir mis fin à l'opération Mallard en République Hafenoise et à Saint-Marqsuise. Placée sous le commandement du général de brigade Birger Eriksen de la Zone Maritime Ouest et comprenant des éléments du 81e Régiment de Fusillers Marins, du service médical des Forces de Défense et de l'Escadrille de transport 1/46e, la mission a duré près de six mois. Le plus long déploiement humanitaire de la République Fédérale à cette date.

Janina Sundqvist à Järvi pour TSF,
12 octobre 2011, 16h21
Manifestation pour le Dieu-Jumeau à Haapislmi


Ce 4 janvier , une manifestation d'envergure du mouvement religieux du Dieu-Jumeau a eu lieu à Haapislmi en région capitale, rassemblant près de 3 000 participants venus de tous horizons. Ce mouvement, qui n'est pas officiellement reconnu comme une religion, bénéficie toutefois d'un statut particulier dans la qualification juridique et revendique une impressionnante base de membres, avec près de 400 000 adeptes à travers la Fédération.

La manifestation, a attiré l'attention de milliers de curieux et de partisans du mouvement Dieu-Jumeau. Les participants étaient vêtus de tenues traditionnelles blanche et noire, soigneusement divisée en deux colonnes de manière parfaitement égalitaire. Il en était de même pour les manifestants, marchants en deux rangs. Le cortège s'est déroulé de manière pacifique, sans altercation avec les passants venus observer cette manifestation relativement rare. Le gouvernement fédéral n'a pas encore confirmé le nombre de membres avancé par le mouvement, ce qui suscite des interrogations sur sa véritable portée. Des officiels de la municipalité estiment en réalité qu'environ 2 500 personnes y ont participés, et ceux alors qu'Haapislmi n'est pas connu pour être un foyer actif du jumélisme.

Le Dieu-Jumeau a attiré l'attention ces dernières années en raison de sa croissance relative. Le mouvement promeut l'idée que Dieu est Jumeau. Un dieu unique, mais à deux personnalités, deux visages, deux personnes qui s'unissent en lui. Les deux personnalités, qui ne sont pas nommés car le Dieu serait unique, s'opposent nécessairement en tout point, Séparant la vie de chaque croyant de manière nette, ne laissant théoriquement aucune place à l'hésitation, ou à la nuance, les choix étant le oui le non, l'action ou l'inaction, la vie ou la mort. L'un des principes même de la religion étant de ne pas laisser de place à l'atténuation et à l'entre-deux.

Les autorités locales ont accordé une autorisation spéciale pour la tenue de cette manifestation, afin de garantir la sécurité des participants et des spectateurs. Aucun incident majeur n'a été signalé, et les forces de l'ordre ont veillé à ce que l'événement se déroule sans heurts. C'est la première fois en 3 ans qu'une telle manifestation a lieu. Le jumeau régional d'Haapislmi estime que de prochaines manifestations pourraient être organisés. Du côté du Palais Norjien, on ne commente pas trop l'évolution, jugée mineure.

Sylgja Eyríksdóttir à Haapislmi pour TSF,
7 janvier 2012, 13h35
Repenser la Manche Blanche


HRP : des cartes pourraient venir alimenter l'article à l'avenir.

Un article de Pierg Grassor paru dans la Revue Tanskienne de Politique Extérieure le 21 février 2012.

Au dernier recensement, 18 245 330 Tanskiens habitaient sur la Manche Blanche sur une population de 22 282 155 habitants. Cela représente 8 Tanskiens sur 10. Il ne faut bien sur rien enlever à l'importance des Tanskiens d'Etelämanner et de Kyli, mais démographiquement, économiquement et politiquement, la Fédération reste centrée sur cette Manche Blanche. Elle n'en est pas pour autant unie du fait du millier de kilomètres de mer séparant la capitale fédérale de la capitale provinciale d'Halvø. Evidemment, la distance se relève finalement assez faible, un vol d'avion entre les deux ne durant guère plus de deux heures.

La vision Tanskienne de la Manche Blanche est généralement plus élargie que sa pure définition géographique qui la fermerait à l'ouest par le détroit de Langholt (capitale d'Upson, qui fait face à la cité Zélandienne de Slohoven, à quelques deux cents kilomètres). Non, elle s'étend au delà jusqu'à Catholagne et l'entrée de l'Océan Nordique. A l'est, c'est logiquement le "Détroit des péninsules" qui en ferme l'accès.

Au sein de cette espace avant tout maritime, à l'exception de la puissance économique qu'est le Pharois mais que la pensée politique tanskienne exclut de la Manche Blanche, il n'y a pas de réelle puissance dominatrice, sur aucun aspect que ce soit. Les pays, pour la plupart riverain mais non centralement tourné vers la Mer, ne dépasse que peu les vingts à trente millions d'habitants. Economiquement, la encore en soustrayant Pharois de l'équation, aucune puissance économique claire ne ressort. Les principales économies (Teyla, 680millions de PIB en 2012 mais tournée vers l'Eurysie Centrale) et Tanska (590 des 690 millions de PIB de la Fédération) constituent les principales puissances économiques. Ce PIB n'est, dans le cas Teylais, que 25% supérieur à la moyenne des économies régionales. De facto, la Manche Blanche présente ainsi une homogénéité économique d'apparence pour ce qui est des économies nationales.

A l'exception de certains pays (Teyla, Rasken), la région est aussi marquée par sa faible pénétration des terres, en particulier en Eurysie continentale. Les activités économiques, industrielles, commerciales sont principalement tournées vers la mer qui présente de fortes proximités facilitant les échanges maritimes et le tourisme.

Néanmoins, rapportée à la taille des pays, c'est bel et bien Tanska, centrée autour de la métropole Norjienne (13 millions d'habitants dans sa version étendue jusqu'à Kalfafell), dont 2,5m dans la ville) qui se révèle comme plus grand pôle économique dans une faible région. Dans les 10 850km de la "métropole norjienne", soit un tiers de la surface des régions capitales sont concentrées 80% des activités économiques des régions capitales, soit 472 milliards de PIB, presque autant que la majorité des pays de la région. Pour autant, si Norja est bien le plus grand pôle économique, il ne faut guère parler de centralité. C'est bien un espace économique diversifié, un véritable réseau de ports et de villes qui se dessine le long de la Manche Blanche sans centre affirmé. Aucune ville n'égale ou ne se rapproche d'une telle concentration d'activités économiques

Le Gouvernement fédéral, marqué par une volonté d'Egalité Fédéral est par ailleurs limité dans ses ambitions de développement de la capitale fédérale comme pôle d'attractivité et d'investissement régional.


Norja et la Manche Blanche, une centralité à dessiner ?

Face à ce constat d'une région économique croissante, diversifiée et sans centre réel (en omettant encore une fois l'importance d'Albigärk et de son influence politique), comment définir la position Tanskienne. Pour le Gouvernement, la région est souvent présentée comme d'une importance capitale. L'attention est portée sur la libre circulation maritime, la stabilité régionale et une certaine forme de passivité dans ce qui est considéré comme étant la "Zone Maritime Nord" qui se confond avec la vision généralement admise des frontières de la Manche Blanche. Le récent traité de Noordcroen (ratifié en février 2012 par Tanska) présente quelques opportunités intéressantes. D'une part, il semble ouvrir la voie à un important développement économique dans le Golfe d'Hvítt fermé par le détroit de Norja. En effet, l'ouverture économique et humaine accrue entre Zélandia, Tanska et Teyla devrait surtout favoriser les grandes métropoles de Norja, Noordcroen et de Manticore. Manticore devrait toutefois pâlir de son manque de façade maritime. Si Norja et Noordcroen ne sont séparées que de 250km (autant dire qu'elles sont presque riveraines l'une de l'autre), la capitale Teylaise est elle située à plus de 200 km de la côte et ne bénéficie pas d'un port d'importance. Son orientation bien plus tourné vers le centre du continent et les principaux pôles démographiques et économiques (Gèvre et Cielazur) limitent les actuelles perspectives de croissance maritime dans le Golfe. Sur cet aspect, il paraît opportun de penser que Norja, du fait de sa position centrale entre les trois pays pourrait donc bénéficier davantage que Blankenvoorde bien que Noordcroen pourrait aussi en tirer profit selon la position politique prise par le gouvernement Zélandais.

Le traité de Noordcroen permet néanmoins de confirmer le pôle d'attractivité qu'est le Golfe d'Hvitt par rapport au reste de la Manche Blanche qui ne bénéficie pas de dynamiques géopolitiques aussi favorable.



Un "Orient" qui se ferme

Décentrons le regard. L'actualité récente n'aura pas échappé au lecteur attentif. L'annonce faite par l'Empire Karpok de fermé un espace maritime unilatéralement définit le long de la mer de Smal (mer qui court principalement entre Karpok et la Malévie, de Scar la capitale Malévienne à la mégalopole Léonev-Ourok). Cette fermeture, que la République Malévienne n'a heureusement pas suivie a toutefois très fortement inquiété au sein de la classe politique Tanskienne. Elle fermerait en effet les routes commerciales vers l'Est, et en particulier vers la province fédérale de Kyli. De plus, l'est de la Manche Blanche est toujours marqué par la piraterie Pharoise. Pôle économique majeur, les récentes activités pharoises dans la Manche Blanche font craindre une volonté de renforcer sa présence au sein de l'espace maritime, là encore difficilement perçu par les autorités tanskiennes.

L'Est de la Manche Blanche c'est aussi les perpétuels conflits en Tcharnovie. L'Etat d'Eurysie centrale, enclavé est toujours un facteur relatif d'instabilité qui pourrait menacer des Etats comme la Rusve ou l'Empire Raskenois. La récente mise en place d'une assistance humanitaire à destination du Bas-Littanor (Tcharnovie) ne doit aucunement se lire comme un "regard vers l'Est" de la politique tanskienne. Il s'agit, selon moi, plus d'une confirmation du "Tournant humanitaire" de la politique tanskienne (pris depuis Port-Hafen) que d'un changement géographique de la politique Tanskienne dans la région.

A cela s'ajoute aussi un climat politique différencié. L'Est de la Manche blanche est avant tout marqué par des régimes plus autoritaires (à l'exception notoire de Finnevalta et d'Uusima) et se confondant plus difficilement avec les valeurs tanskiennes. Le cas de Porto Mondo, ancienne colonie listonienne sous complète domination Pharoise confirme la dégradation de la stabilité régionale. Pour certains penseurs peu orthodoxe, la Manche Blanche pourrait se fermer au "détroit d'Halvø" du fait d'une fermeture quasi de facto des zones plus orientales de la mer.


Un "Ouest" prometteur mais instable

Plus à l'ouest, dans les limites définissables de la Manche Blanche, la situation est toute autre. Elle peut se définir selon deux axes. D'une part, le cas du développement des relations bilatérales tansko-catradiennes. La déterioration politique au Valkoïnenland d'autre part.

Caratrad ne peut se résumer à sa position ouest-eurysienne. Plus encore que Tanska, moins que Fortuna et davantage comme Zélandia, le pays se définit par une métropole définit et un ensemble d'anciennes colonies réparties à travers le monde. C'est en particulier autour de l'Isthme d'Afarée que se construit une partie du rapprochement entre Tanska et Caratrad. En Manche Blanche, la coopération économique, diplomatique et peut être sécuritaire qui semble se développer pourrait offrir davantage d'opportunités économiques vers l'extrême ouest de la Manche Blanche. Un officiel tanskien confirmait la semaine passé que du côté de Loftsson (ministre des Affaires étrangères), la perspective d'une adhésion Cartradienne au Traité de Noordcroen était discuté en interne et qu'elle serait évoquée avec "nos partenaires". S'y ajoute, évidemment, aux côtés de Teyla et de Zélandia, les discussions autour de la future Organisation des Nations Démocratiques (OND). Que ce soit sur un aspect bilatéral et multilatéral, la politique tanskienne en Manche Blanche est définitivement tournée vers l'Ouest davantage que vers l'Ouest. L'évolution des relations avec Caratrad ne ferait que le confirmer. Ouvrant l'accès à la façade océanique et donc aussi à la province d'Etelämanner (certes à quelques 8000 km de la métropole cartradienne), le développement de cette relation bilatérale ne peut qu'être bénéfique à Tanska.

De l'autre côté, c'est l'irruption récente de ce qui semble être un conflit armé au Valkoïnenland qui dégrade la situation régionale à l'ouest, ou plutôt au nord. Pour le moment, bien que les inquiétudes soient nombreuses et justifiées, la situation ne semble pas encore avoir dégénéré en guerre civile interne, moins encore en conflit régional. Le Gouvernement fédéral a réagit par le déploiement de deux navires de la Force d'Auto-Défense Maritime (les TMS Rétt et TMS Lýðveldið) et plusieurs sources proches du dossier évoquent un début de discussion avec la Fédération de Kölisburg. Là aussi, Tanska s'est dite prête à envoyer une assistance humanitaire, au risque, peut-être, de trop surmener ses éléments aériens. Cela est un autre débat. Toujours est-il que le développement de cette situation, renforcée par la présence d'une colonie listonienne (Skaudme), pourraient être facteurs de troubles importants pour le commerce et la stabilité. Aucune puissance d'importance (notamment extra-Eurysienne) ne s'est pour le moment manifestée mais il ne faut pas écarter de nos réflexions les possibles impacts négatif que ce conflit pourrait avoir sur cet "Ouest Blanc" prometteur.

__

La Manche Blanche peut donc, d'un point de vue Tanskien, être divisée en trois dynamiques géographiques. Tout d'abord, un centre actif, qui s'ouvre et qui devrait, par sa stabilité permanente, offrir d'importantes opportunités pour Norja mais aussi pour les autres villes, à commencer par Halvø. Ensuite, un est qui se ferme, ou plutôt se referme et qui, en l'état, pourrait presque être par certains qualifié de menaçant pour la stabilité régionale et la Fédération. Enfin, un ouest prometteur, ouvrant les possibilités vers le reste du monde (et de la Fédération) mais qui connaitra, peut-être, les soubresauts des malheurs de la guerre et de l'instabilité qu'elle amène avec elle.
Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


Bonjour à toutes et à tous, bon réveil, il est 5h41, nous sommes le vendredi 29 juin 2012. La nuit ne fut pas de tout repos à Norja, loin de là. Petit plaisir coupable de votre infolettre, des hauts fonctionnaires fatigués parlent plus quand on leur offre un café. Palykirja le sait bien. Au programme de l'humanitaire, la révélation de l'urgence du 12 juin dernier et, peut être, enfin, ou pas, le point final sur le feuilleton de la déforestation qui aura décidément fait couler beaucoup d'encre sur du papier déforesté, non plus sérieusement, encore de l'humanitaire.

HUMANITAIRE A GOGO

Il faut avoir hiberné... pour avoir manqué le feuilleton politique de ce début d'année. Le gouvernement a enfin franchit, au début du mois, le cap des premières réformes sur l'interventionnisme humanitaire. Nous vous en avons parlé ici, ici, ou encore là-bas. Caratrad, Wanmiri et potentiellement Valkoïnenland ont ou vont faire l'objet d'une assistance humanitaire au titre de la Facilité Tanskienne pour la Paix - promis on arrête avec les liens.

Ou avoir un sommeil profond... pour ne pas s'être fait réveillé, le 12 juin dernier, au son des bangs supersoniques à Norja ou encore Kalfafell. Le ministère des armées était resté jusque là relativement silencieux sur le sujet, exprimant un avion en déperdition au large de Norja tandis que l'Etat-Major général parlait lui d'un important exercice surprise un jour, d'une fausse alerte le lendemain. Inutile de dire donc que personne n'y avait vraiment cru hormis les première heures. Cette affaire, si vite apparue mais déjà oublié vient d'être clarifié ce matin par la ministre des armées, Kristine Svaane, dans une conférence de presse.

Accrochez vous bien, c'est à la Loduarie Communiste - sans grande surprise en Eurysie - que l'on doit cette affaire. Plusieurs avions militaires loduariens ont en effet traversés la Manche Blanche d'est en ouest avant d'essayer le refaire dans la journée en passant au large de Norja. Sans avoir prévenu mais sans être hostile, et la ministre a longuement insisté dessus, les avions ont donc presque survolés la capitale après avoir poliment violé l'espace aérien de quelques Etats aux capacités militaires limitées. Les raisons des bangs pouvant être entendues partout dans le pays, y compris à Halvø étaient donc justifiées, il s'agissait simplement d'un déploiement de la Force Aérienne en prévision de leur retour. L'imposition de la NOTAM (NOTice to AirMen) n'était donc pas un simple exercice, là encore, nous sommes surpris (non). Il nous manque toujours le fin mot de l'histoire.

Mais ce n'est pas fini, parce que le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains a appris dans la journée que les avions loduariens, loin de ne faire qu'une petite balade près de la mer, s'en sont allés bombarder quelques rebelles pro-démocratie (paraît-il) en Okaristan, du moins c'est ce que dit le gouvernement local. Vous ne connaissiez pas l'existence de ce pays ? Nous si, mais on en savait finalement peu de choses. Le faible tact - pour ne pas dire inexistant - d'une Loduarie plus impérialiste que communiste couplé à des bombardements sur des civils n'a pas calmé les énervements à l'Alþingi. Depuis quelques jours, des hauts fonctionnaires évoquent l'hypothèse d'un octroi de la Facilité Tanskienne pour la Paix aux populations civiles afin de leur venir en aide, à l'encontre du gouvernement local avec lequel Tanska n'entretient pas de relations.

L'OND SE MET EN MARCHE

Non, ce n'est toujours pas fini. On s'en doutait depuis plusieurs jours, en particulier à cause du silence en Caratrad mais une opération a bien débutée il y a peu. Nommée BEACH WIZARD et rassurez vous nous aussi on cherche toujours le message caché, il s'agit d'une opération humanitaire de l'Organisation des Nations Démocratiques dans la ville portuaire, et accessoirement assiégée, de Konstaninopolis au Valkoïnenland.

Tanska & Caratrad en tête. Les moyens déployés pour l'opération qui vise à porter assistance aux populations ciivles et assiégées - et seulement ça - sont considérables notamment du côté de Caratrad et de Tanska. Nous vous épargnerons les noms des unités en dyffryniens, sachez simplement qu'ils sont nombreux. On peut aussi compter, bien qu'ils ne soient pas encore sur place, des futurs contingents sylvois et nordistes (ils viennent de loin) mais aussi sylvais. En bref, beaucoup de monde pour une opération que l'on espère couronnée de succès alors que des rumeurs circulent sur une présence déjà effective au sol.

Oui mais voilà. La politique tanskienne étant ce qu'elle est, plusieurs hauts fonctionnaires du MAEDH, ont indiqués qu'à Norja on était assez mécontent de la réaction Kolisburgienne pour le moment. Ayant fermée ses frontières, la presse de la monarchie s'étant vu refusée l'accession à l'OND et qui répète à longueur de journée le mot ZEE partage des "conneries" ou, plus poliment, des infox. A Norja, on craint vivement que de tels propos puissent nuire à la réussite de l'opération humanitaire et on estime qu'il serait peut être temps de rappeler à la monarchie de contenir ses médias. Faute de quoi Tanska pourrait décider d'en limiter la diffusion dans la cité assiégée, ainsi que dans notre République.
Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


CA URGE A MANTICORE, comme régulièrement au siège de l'OND, il y a beaucoup d'activité et ce matin encore cela n'a pas manqué. Playkirja a recruté depuis le 1er janvier un journaliste pour suivre l'actualité teylaise et l'OND à la même occasion. Les tragiques actes de la Loduarie sont au sommet. Nous sommes le dimanche 19 août 2012, bonjour à tous et à tous, toutes nos condoléances aux familles des victimes.

REUNION D'URGENCE AU CONSEIL MILITAIRE

TEYLA FRAPPEE. Le 10 août dernier, le ministère tanskien des Affaires étrangères publiait un - virulent - communiqué sur le meurtre de deux citoyens Teylais par des soldats loduariens, qualifiant le gouvernement loduarien de "meurtriers" qui est "incompatible" avec les "modes de vie, avec la notion de justice, avec l'idée de démocratie, avec la possibilité d'accorder des droits à sa population". Une invective rarement vue des mots d'un ministère généralement plus mesuré qui témoigne de l'agacement du gouvernement face aux actions politiques de la Loduarie.

On vous résume la situation, si vous avez raté ce drame. Dans la nuit du 9 août, à la frontière teylo-loduarienne, deux civils teylais ont été tués par des soldats loduariens par arme à feu. La Loduarie communiste qualifie cette intrusion de terroriste, justifiant son acte tandis que le gouvernement Teylais dément toute accusation. De plus, la Loduarie a désormais renforcé son dispositif militaire autour de l'ambassade de Teyla en Loduarie (si si, ils ont fait ça), ainsi qu'à la frontière, faisant craindre à une escalade militaire.

Ni une ni deux les boucliers se sont levées chez les démocraties du monde entier. l'Agence Générale de Presse a partagé un nombre records de communiqués condamnant l'action de la loduarie et soutenant la quête de justice du gouvernement du Royaume de Teyla. De la République de Miridian aux Couronnes-Unies de Caratrad, les critiques des actions loduariennes allant jusqu'à être qualifiée de terroristes par Lofoten se sont multipliés. Au ministère de Monsieur Loftsson, on ne cache pas la bonne surprise de cette "levée de boucliers".

ARTICLE 4. Sans plus d'informations, un diplomate tanskien travaillant à l'OND a indiqué à votre infolettre que le Conseil Militaire s'était réuni, le 18 août, en urgence sur demande du Royaume de Teyla en vertu de l'article 4. La réaction loduarienne déplait et inquiète. Provenant de ce régime imprévisible, rien de surprenant mais il faut reconnaître que même nous étions surpris. Le siège de l'ambassade de Teyla relevant plus d'un caprice d'enfant que de celui d'un dirigeant réfléchit. Cela dit, comme d'après certaines messes basses circulant dans les couloirs du gouvernement, entre l'enfant et le dirigeant rationnel, plus personne ne sait vraiment qui est Lorenzo.

UN MINISTRE AVERTIT EN VAUT DEUX

LOFTSSON PARLE, la presse écoute. Le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains, qui n'y est pas allé avec son bien connu tact diplomatique contre la Loduarie, a donné une interview auprès du journal Halvien, "Le septentrional". Dans le cadre de cette rencontre de près d'une heure sur la politique générale tanskienne, notamment à l'aube du futur débat sur la "politique générale en manche blanche", le ministre a mentionné les diverses évolutions possible. Néanmoins, ce n'est pas ça qui a défrayé les chroniques et fait travailler vos journalistes favoris jusqu'à tard cette nuit.

Un document secret plus trop secret. Répondant à une question sur le bombardement de la Loduarie en Okaristan, le ministre a, consciemment ou non, révélé l'existence d'un document du SPIE (Service permanent d'Intelligence Extérieure; ndlr) à propos de la psychologie de Lorenzo. Qualifiant le dirigeant de la Loduarie d'"impulsif bipolaire", les "conclusions des renseignements" - pour citer le ministre - aboutissant à théoriser l'hypothèse d'une maladie mentale "affectant son raisonnement cognitif" ce qui expliquerait l'imprévisibilité et l'absence visible de toute compréhension du monde de la part du dirigeant. Inutile de dire qu'il n'a guère fallut plus de quelques minutes pour que cette phrase du ministre (dans un article de 12 pages), fassent le tour du Congrès Fédéral et de la classe politique.

Une remontée au gouvernement. L'information aurait atteint les oreilles de Jaka Lakkas, la Première ministre, qui aurait, d'après deux témoins de la scène en Conseil restreint, demandé au ministre d'être plus vigilant sur les sources qu'il emploi. Si les témoins se sont montrés relativement modestes dans la critique faite au ministre, un membre de son cabinet a indiqué que le ministre s'était fait "remonté les bretelles", non pas sur le contenu même de son propos - que le gouvernement n'a pas encore nié ni confirmé sa véracité pour le moment - mais sur la manière dont ceux ci ont été présentés par le ministre.

Qu'en est-il vraiment ? Inutile de vous dire que votre infolettre n'en sait pas grand chose. Certes, plusieurs informations sont remontées d'une médiation dans le Duché de Sylva indiquant que le dirigeant loduarien avait, à nouveau et sans surprise, fait preuve d'invective, d'insultes et d'un manque absolu de tact, mais de là à y voir une maladie mentale, on ne le sait pas. Toujours est-il qu'après son passif dans la guerre civile loduarienne, il ne fait peu de doute sur le fait que sa santé mentale ait a minima été affectée. Personne ne sort jamais indemne de la guerre, et l'absence de traitement psychologique propre dans les suites de la guerre loduarienne ont pu mener à des évolutions néfastes sur la santé du dirigeant, ou de l'enfant, ça on vous laisse choisir.

TANSKA VOIT ROUGE

Un beau jeu de mot, on doit bien le reconnaître. Toutefois, la condamnation récente de deux personnes à Ny-Norja pour "apologie du terrorisme" confirme l'évolution prise par la justice tanskienne. Souhaitant limité au maximum les appels à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux et dans l'espace public tanskien, la Cour Fédérale Centrale a durcit, par des nouvelles mesures, les sanctions sur les propos incitant à la haine ou au terrorisme, ciblant spécifiquement les actions de la Loduarie Communiste.

Un rouge particulier. Il est plus couleur sang que couleur ouvrier ce rouge. Le cabinet de la Première ministre a bien indiqué que les relations avec les Etats socialistes ou communistes ne se dégradaient pas et qu'il ne s'agissait aucunement d'une campagne anti-communiste, mais bien ciblée sur les crimes "répétées" du "régime Lorenzien". Pour preuve des propos du cabinet, les relations avec le Parti Communiste Tanskien et la majorité ne se sont vraisemblablement rarement aussi bien porté, le parti s'étant totalement désolidarisé du Parti Communiste Loduarien depuis désormais plusieurs semaines. Toute adhésion aux pactes anti-bolchéviques et autres organisation anti-communiste ont été "complètement rejetées" par le gouvernement, a indiqué un député.

De l'ingérence à Ny-Norja. D'après plusieurs députés du Parlement Provincial de Kyli, la récente évolution de la politique étrangère sur la Loduarie doit permettre de lever le voile sur son ingérence auprès du Front de Libération Kylien. D'après eux, la Loduarie avait, par le passé, financé et même armé via des réseaux parallèles le mouvement séparatiste aujourd'hui désarmé. "Il serait temps de pleinement lever le voile sur les actions de déstabilisation que mène le régime lorenzien" a indiqué un député, ajoutant qu'il ne serait pas surpris d'apprendre que ce même régime est aussi à l'origine de la déstabilisation à la frontière teylaise.

PLUS DE LODUARIE. On a été attentif au vocabulaire employé depuis plusieurs jours - comme quoi parfois on travaille -, et on a remarqué une chose intéressante. Le terme de Loduarie Communiste semble, des mots des ministres, députés et hauts fonctionnaires de la majorité, avoir disparut des bouches depuis le 11 août. Ni une ni deux on a envoyé quelques demandes d'informations, elles sont toutes restées sans réponse claire. Cela dit, il ne nous parait pas impossible que Jaka Lakkas ait décidé de ne plus parler de Loduarie mais de régime Lorenzien, de façon à diriger la critique vers le gouvernement et le dictateur plutôt que vers le pays en lui-même. Où cela peut-il mener, votre infolettre n'en sait que trop peu, mais on tenait à vous en faire part.
4412
sdf

Le Norjien International - EURYSIE

"L'Organisation des Nations Démocratiques pleinement justifiée a postériori par la crise teylo-loduarienne"

L'OND a pleinement trouvé sa justification dans les récentes crises des pays eurysiens de l'organisation avec la Loduarie d'après l'opposition tanskienne

Par Oleana Järnefelt (Norja), le 27 août 2012

sdf
Blindés loduariens à la frontière du côté loduarien, le 10 août 2012


"Aujourd'hui nous ne pouvons plus dire que l'OND n'était pas nécessaire" selon un député du Front Tanskien dans une rare reconnaissance de la politique étrangère du gouvernement de Jakka Lakkas dans le cadre de questions au gouvernement. La crise teylo-loduarienne se poursuit désormais depuis plus de deux semaines après la mort de deux citoyens teylais à la frontière loduarienne, abattu par des soldats Loduariens. Des deux côtés, les gouvernements s'accusent mutuellement dans une passe verbale qui ne s'est pas encore traduite par une quelconque passe d'arme malgré la montée des tensions frontalières.

Tanska avait elle aussi connue une importante crise diplomatique avec la Loduarie à la fin du mois de juin comme rapportée par nos collègues de Playkirja. La crise teylo-loduarienne a amené le Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques à se réunir le 18 août dernier en urgence sur demande du Royaume de Teyla. Les détails de la réunion sont encore inconnus à ce jour. Cette crise se déroule à la suite des bombardements loduariens en Okaristan et de l'arrivée d'une flotte loduarienne en Manche Blanche, se dirigeant vraisemblablement vers l'Okaristan où la Rauði Krossinn a installé un camp près de la ville de Dunaske, encore sous siège il y a quelques semaines.

Cette crise diplomatique qui traverse l'été et qui, encore dernièrement a mobilisé plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans les rues de Norja et même d'Alguarena à l'autre bout du monde marquera définitivement les mémoires de cette année 2012. Sur les bancs de l'opposition nationaliste, opposée initialement à l'OND et en particulier à sa charte militaire, la tendance a changé ses dernières semaines. La pénétration dans l'espace aérien des appareils tanskiens - malgré la pose des appareils sur la base aérienne de Kalfafell -, le bombardement en Okaristan, les rapports sur l'attitude du dirigeant loduarien dans une rencontre au Bourg des Mahoganys en Sylva en juillet et la mort des deux civils teylais ont achevés la transition de la position de l'opposition nationaliste. Pour les fédéralistes, le soutien à l'OND existait déjà mais des doutes persistaient sur la Charte Militaire. L'intervention humanitaire au Valkoïnenland à partir de la fin du mois de juin a bien été reçue par l'UPUC (Un Pays, Un Centre; ndlr) validant l'action internationale du gouvernement.

Cette vague de soutiens de la droite fédéraliste et de la droite nationaliste, s'ajoutant au soutien initial de la gauche socialiste amène de fait, à une forme d'"union nationale" (le terme n'a été mentionné que par un seul député de la majorité) envers l'Organisation des Nations Démocratiques qui, dans ces différentes crises trouverait enfin sa pleine justification dans la protection de Tanska mais aussi de ses principaux partenaires.

Il faut aussi dire que le gouvernement fédéral a consentis a "d'importants efforts de conciliation" rapportent plusieurs attachés parlementaires fédéralistes et deux membres du cabinet de la première ministre contactés par nos services. Si la décision d'intervenir à Konstaninopolis est critiquée, le déroulé de l'opération est salué d'autant que la majorité des forces ont effectués une rotation comme convenue. Le déploiement du 1/23 "Särna" en territoire caratradien en Paltoterra n'a pas non plus provoqué de critiques d'autant plus qu'il s'accompagne d'une commande d'une première tranche de 12 appareils pour une nouvelle escadrille.

En réaction à ces développements, la majorité fédérale aurait consenti à des efforts importants sur des politiques sociales et économiques relativement mineures mais surtout à une prise en compte des demandes de la droite centralisatrice sur la Réforme Skaarup (réforme économique visant à la création de zone économique spéciale; ndlr) passant de une à deux ZES dans les régions centrales. La Cour Sociale doit encore se prononcer sur l'Egalité fédérale de cette évolution mais, compte tenu des importantes disparités entre les régions centrales et les provinces fédérales, la mesure a de bonnes chances de passer.

Le durcissement public de la position sur la Loduarie aurait aussi à voir avec cette volonté de concilier la droite. Alors que la gauche a été graciée par les soutiens humanitaires et l'emploi de la Facilité Tanskienne pour la Paix, notamment auprès du Wanmiri, la droite l'est elle par les vives critiques contre la Loduarie. Cumulées, ces concessions à droite et à gauche dressent un tableau qui conforte la place de l'Organisation des Nations Démocratique dans l'environnement international tanskien, et sa quasi-unanimité parmi la classe politique.
sdf

Le Norjien International - ALEUCIE

La Conférence d'Elysium entre dans un moment charnière

Réunis depuis plusieurs semaines à Eurysium, capitale de Miridian, les Etats disposant d'une capitale en Aleucie ont entamés un vote crucial pour l'avenir de la Conférence

Par Oleana Järnefelt (Elysium), le 3 septembre 2012

sdf
Diplomates discutant dans le cadre de la Conférence d'Elysium


Ce ne fut pas de tout repos. Après d'âpres négociations ayant menés à des débats virulents en particulier entre l'Astérie et l'Empire du Nord et des critiques extérieures émanant entre autre de Tanska et de Caratrad, la Conférence d'Elysium semble entamer un tournant par le vote de plusieurs modifications du traité initiale pouvant paver la voie à des progrès nécessaires. Pour le moins que l'on puisse dire, la Conférence qui devait marquer la réussite de la diplomatie miridianne n'est pas passé loin de soldé son échec.

Le "Traité Aleucien de Coopération", préparé par les seuls services diplomatiques aleuciens sans concertation aucune avec les partenaires continentaux était arrivé de façon surprenante dans les chancelleries des capitales du continent. Le pari était important pour la jeune République et les moyens déployés particulièrement important. L'objectif du traité est simple : mettre en place une instance de discussion et de dialogue sur le continent afin de facilité l'instauration d'un cadre diplomatique multilatéral pouvant faciliter la paix. En ce sens, que ce soit par l'instauration de l'Organisation des Nations Démocratiques, de l'Espace Noordcroen et de la récente Union Economique Eurysienne, le Traité Aleucien de Coopération s'inscrit dans un mouvement mondial de constitution d'organisations plus ou moins régionales aux facettes variées. Moins engageant que la Charte Défensive de l'OND mais plus développé que l'Espace Noordcroen, le TAC, bien que préparé de façon isolé avait reçu, de la part des principaux intéressés, des réactions sceptiques. Le représentant Astérien avait dès sa prise de parole - la première de la conférence - expliquer clairement qu'"il y a encore beaucoup de choses à voir, effectivement.", le ton était donné.

Dans les chancelleries occidentales de Caratrad et de Tanska, l'annonce d'une conférence à laquelle les deux pays n'étaient pas conviées à jeter un froid sur les relations diplomatiques bilatérales avec le Miridian. Sans égaler la crise des poissons de l'automne 2011, l'annonce du TAC a surpris, mais à aussi déçu à Norja bien que le ministère estime désormais être "dans l'attente des évolutions de la Conférence" tout en ayant engagé des discussions avec les partenaires de l'OND, en particulier avec l'Empire du Nord.


L'article 9 en débat

Le vote qui se déroule actuellement dans l'enceinte de la conférence se concentre avant tout sur l'article 9 du TAC. Dans la proposition initiale, l'article 9 dispose que "Tout Pays, peut, à condition que sa capitale se situe en Aleucie, prétendre à l'adhésion à la Commission Aleucienne et au Conseil Aleucien. Le vote d'adhésion a lieu à la Commission Aleucienne et nécessite la majorité absolue. En cas de vote positif, alors les représentants du pays doivent signer le présent traité." Parmi les cinq propositions actuellement en débat on peut citer l'introduction d'un rôle de membre extérieur sans droit de vote, la conservation de la disposition initiale, l'ouverture aux pays disposant de territoires en Aleucie mais d'une capitale sur un autre continent, l'ouverture uniquement pour une représentation des régions dans le cas de pays ne disposant pas de leur capitale en Aleucie, une ouverture avec pondération du vote selon la distance envers l'Aleucie.

Ayant canalisé un grand nombre de débats, voir d'invective, les votes sur l'article 9 sont pour le moins indécis et laisse planer, encore pour un moment, les critiques et controverses entre pays membres tout en impliquant aussi les pays comme Caratrad ou Zélandia.


Trop avec pas assez

Ce qui ressort des négociations actuelles sur le TAC 'est qu'au-delà de son ambition initiale d'instaurer un cadre de discussion, de coopération, de négociations le traité n'a pas été assez préparé en amont. Certes, il veut mettre à une même table des pays nombreux aux intérêts généralement convergents et, pour la majorité, pouvant être qualifiés de régimes démocratiques ce qui uniformise un certain nombre de pratiques communes. Pour autant, l'hétérogénéité des pays (l'Astérie et ses territoires ultra-marins à l'opposée d'une République de Miridian uniquement Aleucienne), couplée à une préparation unilatérale amène nécessairement à des incompréhensions de la part d'Etats aux intérêts divergents. S'ajoute à cela les faibles relations bilatérales qu'entretiennent la majorité des pays entre eux. Le jeu d'équilibriste entrepris par la diplomatie miridiane, parfois qualifiée d'utopiste sinon de "naïve" d'après un diplomate anonyme est dès lors des plus complexes.

Il est indéniable que la Conférence se serait épargnée bien des péripéties si le traité avait été évoqué avec plusieurs pays, notamment les principaux sans qui le TAC perdrait de son importance à l'intsar du Lotofen dont la modération est saluée par plusieurs chancelleries. De plus, beaucoup de pays suivent actuellement des trajectoires et des perspectives politiques et économiques relativement indépendantes les unes par rapports aux autres. Le TAC peut dès lors apparaître comme trop ambitieux ou décorrélé des réalités politiques nationales. La consultation avec l'Astérie aurait permis de mieux prendre en compte le statuts des territoires ultra-marins pourtant centraux dans la politique de la fédération.

Il n'est pas impossible, compte-tenu de la bonne volonté générale des pays participants, que la Conférence d'Elysium aboutisse à un résultat positif sur le TAC. Est-ce que cela impliquera pour autant une réussite de l'instance qui suivra ? Personne ne le sait vraiment tant l'investissement des Etats membres parait difficile à percevoir. Selon un diplomate tanskien à l'ambassade en Miridian suivant la conférence, celleci peut aller "D'un traité sans effet à une réelle organisation régionale, elle peut prendre n'importe quelle voie, être une franche réussite ou un texte sans suite".

Article disponible en Tanskien, Français et Allemand
sdf

Un député halvien de l'Alþingi en mission un mois dans l'Islansis sur la base tanskienne Pagordroma

Un température avoisinant les -20°C au meilleur de la journée et des nuits glaciales avec un vent pouvant aller plus de 150 km/h la nuit. Voilà les condition estivales auxquelles sont désormais habituées la vingtaine de scientifique de la base scientifique Pagordroma au-delà des terres Shuahriennes depuis désormais plusieurs mois. Longtemps gelés, les financements ont été débloqués à la fin du printemps permettant l'installation de la première station glaciaire pour la recherche scientifique tanskienne.

Depuis cinq jours, Alf Lindström député UPUC d'Halvø est arrivée au x confins du monde pour une durée d'un mois. "J'ai réussi à dormir la première nuit, cela me surprend" a-t-il indiqué sur le ton de l'humour en visioconférence avec notre correspondante en Shuharri.

Aux côtés des scientifiques, pour le moment encore tous de nationalité tanskienne, le député fédéral sera initié à quelques pratiques de la recherche en milieu polaire, notamment dans le cadre de forage de carotte glaciaire et d'expérimentation biologiques. Avec la Mission Stjarna dans la forêt de Padure, Pagodroma est la deuxième station scientifique tanskienne installé en "milieu extrême". De l'indéchiffrable jungle nazuméenne aux immensités glacées de l'Islansis, une quarantaine de scientifiques tanskiens effectuent des expériences en simultanées en lien avec les universités scientifiques de la République.

Cette visite vise à permettre au Congrès Fédéral de mieux comprendre les objectifs des activités scientifiques tanskiennes et des des financements qui vont avec a indiqué la directrice de la station Aríel Sigurg. "Il est important pour nous de permettre aux étudiants tanskiens de mieux cerner les pratiques quotidiennes de la recherche scientifique, de les impliquer autant que l'on peut dans ce que l'on fait quotidiennement. Mais il est aussi important de pouvoir l'expliquer aux politiques qui ne comprennent pas toujours pourquoi il faut mettre de l'argent à l'autre bout du monde et pas dans leurs territoires. On est heureux que les budgets aient pu être débloqués après plusieurs mois de blocages, désormais il faut qu'il soit pérennisé pour que l'on puisse entamer des expériences sur le temps long."

L'un de objectifs de la station est évidemment de surveiller l'évolution des glaces polaires et des conditions climatiques aux extrémités de la planète. Le pôle sud est un véritable climatiseur et il convient d'en prendre soin à préciser madame Sigurg. C'est pour cette raison par ailleurs que l'utilisation de moteurs thermiques - par ailleurs soumis à des conditions extrêmes - est limitée au minimum absolu. La majorité du temps, les raquettes sont préférées et les distances parcourues par les scientifiques excèdent rarement les centaines de mètre. La nourriture ainsi que les principales provisions sont apportées une fois toutes les deux semaines en période estivale et, lorsque le froid polaire atteindra son maximum, des réserves pour une autonomie complète de six mois devront avoir été constituées. Accueillant aujourd'hui 22 scientifiques (dont 2 médecin), la station Pagodroma doit à terme se développer pour atteindre la cinquantaine de personnel en été, et un dispositif scientifique restreint à la vingtaine en hiver. "Il n'est pas prévu actuellement d'abandonner Pagodroma un seul jour dans l'année".

Parmi les priorités affichées par le ministère des Sciences et des Techniques, en lien avec les principales universités du pays, c'est évidemment le renforcement du budget de la recherche. En ce sens, la station Pagodroma doit servir d'"ambassadrice" pour témoigner de l'intérêt de la recherche en Tanska. L'objectif final annoncé à l'horizon 2015 est le financement et la construction d'un navire de recherche. Le projet "Heimskautaskip" vise ainsi à mettre à disposition de la communauté scientifique tanskienne un navire capable d'opérer sur de longues périodes sur toutes les latitudes du globe. Il est actuellement bloqué à l'Alþingi du fait de difficultés de financement en raison des priorités accordées à la défense nationale.

La station Pagodroma est perçue comme l'une des "premières de son genre" et doit aussi permettre de faire rayonner la recherche universitaire tanskienne a reconnu Petrea Arthúrsdóttir, la ministre des Sciences et des Techniques. Plus qu'une question de recherche, c'est aussi peut-être une question de prestige qui se joue à l'autre bout du monde.

Article disponible en Tanskien, Shuharri et Hohhothaï
sdf

Le Norjien International - EURYSIE

L'annulation du contrat d'armement naval Teyla-Pharois, une affaire de corruption qui mouille des parlementaires teylais ?

Un consortium de journaliste issu des journaux teylais Le Globe et l'Informé et des médias tanskien Le Norjien et Mediacote révèle une possible affaire de corruption dans l'annulation du plus grand contrat d'armement teylais.

Le Norjien (Norja), le 06 septembre 2012


L'annonce avait justifiée une conférence de presse du ministre de la Défense et des Armées du Royaume de Teyla en grande pompe à Manticore. Le "contrat du siècle", comme il l'avait lui-même appelé avait débuté par un important appel d'offres constitués en cinq parti. C'était ni plus ni moins qu'une véritable flotte complète qui devait être acheté par le Royaume de Teyla, du remorqueur au porte-avions, tout était inclus. Les finances et la politique tanskienne allait y être engagé pendant des années.

Il est inutile de préciser qu'un tel contrat, qui aurait pu être divisé en un grand nombre de partenaires et de gagnants attira de nombreuses convoitises parmi les industriels de l'armement, mais aussi du bâtiment par l'agrandissement d'un port militaire sur les côtes teylaises de la Manche Blanche. Sylva, Tanska, Youslévie, Loduarie Communiste - qui n'entrenait pas à l'époque des relations aussi conflictuelles avec le Roayume de Teyla -, république pharoise avaient répondues, dans ces semaines de fin d'année 2011, à ce contrat du siècle.

A la grande déception, sans doute, de nombreux industriels mais aussi de gouvernement qui pour certains étaient en train de se rapprocher sérieusement avec Teyla (Sylva et Tanska), le contrat fut remporté, et uniquement remporté par la République Pharoise qui empochait ainsi potentiellement le plus important contrat militaire de l'année, et même de la décennie.

Après d'âpres négociations qui amenèrent la République Pharoise a proposé une offre reconnue unanimement comme avantageuse - le lien entre armement pharois, guerres et victimes civiles reste encore à éclaircir -. Pour la somme de 450 000 unités internationales, le Royaume de Teyla devait ainsi recevoir un porte-avions, six frégates, trois destoryers, six vedettes, trois patrouilleurs et trois corvettes. Une flotte qui surpasserait alors la majorité des marines régionales, et même mondiales.

Une annulation qui coûte cher

Alors que les chantiers pharois avaient entamés la construction d'une partie de l'Armada, le Royaume de Teyla a décidé, suite à des conflits diplomatiques opposant notamment Sylva et le Pharois et la situation en Manche Blanche, d'annuler le contrat. N'ayant versé aucune somme initiale, le Royaume s'est toutefois acquitté d'un versement unique de 60 000 unités monétaires, représentant ainsi 13.3% de la valeur totale du contrat, et ceux sans recevoir un seul navire commandé.

Annulé par le gouvernement d'Angel Rojas, celui-ci, constitué du Mouvement Royaliste et de l'Union gauche, a précisé que ce fut le gouvernement d'Antoine Carbasier (Royalistes et la droite) qui en fut l'initiateur, de sorte à se distancier de son prédécesseur.

Si des bruits de soulagements ont pu être entendues dans quelques chancelleries voisines, y compris alliés, qui étaient inquiétés par la dépendance teylaise à venir envers l'industrie Pharoise (sons notamment entendu dans les ministères tanskiens), la fin du contrat et cette affaire n'ont jusqu'ici pas provoqués d'émoi important en dépit des sommes investis d'une part, et de l'enjeu pour la sécurité et la marine teylaise d'autre part.

Afin de financer ce contrat, pour ensuite l'annulé, la Monarchie à pourtant du revoir à la baisse un certain nombre d'investissements publics en particulier dans des infrastructures ferroviaires et plusieurs projets énergétiques. Du côté de la marine teylaise, se sont plusieurs milliers d'emplois (au-delà de 10 000 en rajoutant les emplois indirects) amenés à être créer qui sont désormais en suspend, voir perdu pour l'instant. Les dépenses de l'annulation, selon plusieurs économistes interrogés (voir annexe 1 du rapport en fin d'article), ces retombées économiques prévues auraient du permettre de compenser (partiellement) les dépenses initiales du contrat du siècle, accroissant ainsi le coût indirect de cette annulation.

Une industrie navale tanskienne ravie

A la suite de cette annulation, Le Norjien et Médiacoté sont allés recueillir les avis des principaux concernés par l'annulation du contrat, et par l'hypothèse de contrats futurs avec la marine teylaise : les industriels tanskiens Haløship et Fluvial Group, principaux armateurs de la Force d'Auto-Défense navale et ayant eux même proposé une offre lors de l'appel teylais à l'automne 2011.

Dans une interview avec le directeur des affaires publiques d'Haløship, celui-ci indiquait que "l'annulation du contrat offre des perspectives nouvelles pour la marine teylaise. Celle-ci doit prendre en compte les évolutions politiques de son pays dans son évaluation des offres proposées, en particulier par l'entrée du Royaume dans l'Organisation des Nations Démocratiques. Comme Tanska. Je ne vois comment ils pourraient justifier de se fournir auprès d'un pays qui a agit contre d'importants partenaires teylais (Sylva; ndlr)." Parmi les pays membres de l'OND, seul le Duché de Sylva s'est aussi proposé auprès de Teyla.

Le carnet de commande d'Haløship n'est pourtant pas à plaindre depuis la fin de l'année 2011. Ayant du fournir une frégate et ayant reçu commande de deux corvettes pour la marine tanskienne tout en ayant livré en porte-hélicoptères à la marine faravienne, l'entreprise a affiché un bilan record au premier semestre 2012. De son côté, Fluvial Group est dans une situation similaire avec la fourniture de deux pétroliers ravitailleurs, toujours à la marine faravienne, et désormais de deux navires cargos auxiliaires à la marine tanskienne.

Pour autant, en dépit d'une année 2012 excellente et de perspectives réjouissantes pour l'année 2013 avec le financement bientôt sécurisé d'un Porte-Hélicoptères tanskien probablement accompagné de plusieurs navires et hélicoptères, les réjouissances n'ont pas été cachées dans les semaines qui ont suivi l'annulation.

Du petit four

Investiguant sur le fonctionnement des chantiers navals de Norja, accusés il y a peu de sous-payé un certain nombre de travailleurs peu qualifiés, Médiacoté s'est aussi intéressée aux activités des principaux cadres des deux grandes entreprises. C'est ainsi qu'elle a pu remarquer qu'après l'annulation du contrat teyla-pharois, que deux apéritifs dinatoires d'importance ont été célébrés à Norja, en présence uniquement des grandes cadres des entreprises.

Dans un second temps, c'est un dîner dans un grand hôtel 5 étoiles, en face de la Gare Centrale, qui a été organisé une semaine après l'annulation. D'après deux employés anonyme de l'hôtel contacté, plusieurs invités ne provenaient pas d'Haløship, mais du Parlement Teylais. Cette information a été confirmé par nos collègues de l'Informé. Ce soir là du 27 juillet 2012, 4 parlementaires teylais alors en visite auprès du Congrès Fédéral Tanskien dans le cadre de leurs activités parlementaires se sont en effet trouvé dans l'hôtel "Harald IX", Place de la Gare Centrale.

Enfin, Le Globe a lui pu révéler que le directeur des affaires commerciales de Fluvial Group s'est retrouvé, le 12 avril puis le 24 juin 2012, à diner à deux reprises avec des parlementaires teylais à Manticore alors qu'il accompagnait le ministre de la Défense - non présent aux dîners - en venu à Manticore dans le cadre de l'OND et de la crise diplomatique avec la Loduarie.

Au petit cadeau

Troublante, la série de dîner et d'apéritif dinatoire n'est pourtant pas illégale et relève même d'une pratique courante de lobbyisme en particulier sur d'importants contrats. Néanmoins, Le Norjien et le Globe ont pu obtenir, d'après plusieurs employés d'hôtels et de restaurants ayant souhaités rester anonyme, que les Parlementaires, dont deux des quatres se sont retrouvés à au moins trois des quatre réunions connues, seraient ressortis de ces rencontres les mains pleines.

Plus précisément, les employés indiquent avoir vu des montres, trois costumes, plusieurs colliers tous en provenance de grande maison du luxe de Tanska. En bref, des cadeaux. Plus dangereux politiquement, ils sont toutefois légaux mais fortement encadrés et doivent être déclarés aux autorités de transparence du Royaume de Teyla rendant des rapports publics. Mensuels, aucun de ceux des mois de février à juillet ne mentionne de montres ou de costumes tanskiens chiffrant tous à plusieurs milliers de Stykki. La montre la plus élevée atteignant même la somme de 160 000 Stykki. Le seul cadeau mentionné de la part d'un industriel tanskien sur cet période est une bouteille de vin d'excellence dont la valeur n'excède toutefois pas 2 000 Stykkis, bien loin des cadeaux reçus par les élus.

Une action parlementaire engagée contre le contrat

Cette affaire des cadeaux d'hôtels-restaurants n'en reste néanmoins pas là. Les parlementaires teylais reconnus aux réunions, qui n'ont pas souhaités répondre à tous nos appels, sont toutefois connus pour s'être vivement opposés au contrat. Plus précisément comme l'ont avancés nos collègues du Globe, leur mobilisation politique s'est intensifiée depuis février et surtout à partir du début de l'été, avant même la crise avec Communaterra.

De plus, l'accroissement de leur action politique, qui est entre autre passé par une série de tribunes dans la presse (aux côtés d'autres élus) mais aussi de question au gouvernement, coïncide de près avec les différents dîners et apéritifs dinatoires, et donc avec les cadeaux reçus.

Plus encore, un assistant parlementaire anonyme a accepté de témoigner auprès de l'Informé et du Norjien pour indiqué que son député, dont nous tairons le nom pour conserver l'identité de notre source, a entretenu de nombreux échanges téléphoniques mais aussi par mail avec les industriels tanskiens. Prétextant des visites parlementaires, il aurait même bénéficié d'une série de vol en avions, de restaurants et de plus petits cadeaux échappant au cadre légal imposé aux parlementaires teylais.

Une question reste encore à ce stade sans réponse, la possibilité de virements bancaires. A ce jour, aucun indice ne laisse penser que de tels virements aient pu avoir lieu mais l'étude va se poursuivre.

A ce stade, une autre question reste sans réponse : celle de l'influence réelle de l'action de cette poignée - connue - de parlementaires dans l'annulation du contrat.
Haut de page