CA URGE A MANTICORE, comme régulièrement au siège de l'OND, il y a beaucoup d'activité et ce matin encore cela n'a pas manqué. Playkirja a recruté depuis le 1er janvier un journaliste pour suivre l'actualité teylaise et l'OND à la même occasion. Les tragiques actes de la Loduarie sont au sommet.
Nous sommes le dimanche 19 août 2012, bonjour à tous et à tous, toutes nos condoléances aux familles des victimes.
REUNION D'URGENCE AU CONSEIL MILITAIRETEYLA FRAPPEE. Le 10 août dernier, le ministère tanskien des Affaires étrangères publiait
un - virulent - communiqué sur le meurtre de deux citoyens Teylais par des soldats loduariens, qualifiant le gouvernement loduarien de "meurtriers" qui est "incompatible" avec les "modes de vie, avec la notion de justice, avec l'idée de démocratie, avec la possibilité d'accorder des droits à sa population". Une invective rarement vue des mots d'un ministère généralement plus mesuré qui témoigne de l'agacement du gouvernement face aux actions politiques de la Loduarie.
On vous résume la situation, si vous avez raté ce drame. Dans la nuit du 9 août, à la frontière teylo-loduarienne, deux civils teylais ont été tués par des soldats loduariens par arme à feu. La Loduarie communiste qualifie cette intrusion de terroriste, justifiant son acte tandis que le gouvernement Teylais dément toute accusation. De plus, la Loduarie a désormais renforcé son dispositif militaire autour de l'ambassade de Teyla en Loduarie (si si, ils ont fait ça), ainsi qu'à la frontière, faisant craindre à une escalade militaire.
Ni une ni deux les boucliers se sont levées chez les démocraties du monde entier. l'Agence Générale de Presse a partagé un nombre records de communiqués condamnant l'action de la loduarie et soutenant la quête de justice du gouvernement du Royaume de Teyla. De la République de Miridian aux Couronnes-Unies de Caratrad, les critiques des actions loduariennes allant jusqu'à être qualifiée de terroristes par Lofoten se sont multipliés. Au ministère de Monsieur Loftsson, on ne cache pas la bonne surprise de cette "levée de boucliers".
ARTICLE 4. Sans plus d'informations, un diplomate tanskien travaillant à l'OND a indiqué à votre infolettre que le Conseil Militaire s'était réuni, le 18 août, en urgence sur demande du Royaume de Teyla en vertu de l'article 4. La réaction loduarienne déplait et inquiète. Provenant de ce régime imprévisible, rien de surprenant mais il faut reconnaître que même nous étions surpris. Le siège de l'ambassade de Teyla relevant plus d'un caprice d'enfant que de celui d'un dirigeant réfléchit. Cela dit, comme d'après certaines messes basses circulant dans les couloirs du gouvernement, entre l'enfant et le dirigeant rationnel, plus personne ne sait vraiment qui est Lorenzo.
UN MINISTRE AVERTIT EN VAUT DEUXLOFTSSON PARLE, la presse écoute. Le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains, qui n'y est pas allé avec son bien connu tact diplomatique contre la Loduarie, a donné une interview auprès du journal Halvien, "Le septentrional". Dans le cadre de cette rencontre de près d'une heure sur la politique générale tanskienne, notamment à l'aube du futur débat sur la
"politique générale en manche blanche", le ministre a mentionné les diverses évolutions possible. Néanmoins, ce n'est pas ça qui a défrayé les chroniques et fait travailler vos journalistes favoris jusqu'à tard cette nuit.
Un document secret plus trop secret. Répondant à une question sur le bombardement de la Loduarie en Okaristan, le ministre a, consciemment ou non, révélé l'existence d'un document du SPIE (Service permanent d'Intelligence Extérieure; ndlr) à propos de la psychologie de Lorenzo. Qualifiant le dirigeant de la Loduarie d'"impulsif bipolaire", les "conclusions des renseignements" - pour citer le ministre - aboutissant à théoriser l'hypothèse d'une maladie mentale "affectant son raisonnement cognitif" ce qui expliquerait l'imprévisibilité et l'absence visible de toute compréhension du monde de la part du dirigeant. Inutile de dire qu'il n'a guère fallut plus de quelques minutes pour que cette phrase du ministre (dans un article de 12 pages), fassent le tour du Congrès Fédéral et de la classe politique.
Une remontée au gouvernement. L'information aurait atteint les oreilles de Jaka Lakkas, la Première ministre, qui aurait, d'après deux témoins de la scène en Conseil restreint, demandé au ministre d'être plus vigilant sur les sources qu'il emploi. Si les témoins se sont montrés relativement modestes dans la critique faite au ministre, un membre de son cabinet a indiqué que le ministre s'était fait "remonté les bretelles", non pas sur le contenu même de son propos - que le gouvernement n'a pas encore nié ni confirmé sa véracité pour le moment - mais sur la manière dont ceux ci ont été présentés par le ministre.
Qu'en est-il vraiment ? Inutile de vous dire que votre infolettre n'en sait pas grand chose. Certes, plusieurs informations sont remontées d'une médiation dans le Duché de Sylva indiquant que le dirigeant loduarien avait, à nouveau et sans surprise, fait preuve d'invective, d'insultes et d'un manque absolu de tact, mais de là à y voir une maladie mentale, on ne le sait pas. Toujours est-il qu'après son passif dans la guerre civile loduarienne, il ne fait peu de doute sur le fait que sa santé mentale ait a minima été affectée. Personne ne sort jamais indemne de la guerre, et l'absence de traitement psychologique propre dans les suites de la guerre loduarienne ont pu mener à des évolutions néfastes sur la santé du dirigeant, ou de l'enfant, ça on vous laisse choisir.
TANSKA VOIT ROUGEUn beau jeu de mot, on doit bien le reconnaître. Toutefois,
la condamnation récente de deux personnes à Ny-Norja pour "apologie du terrorisme" confirme l'évolution prise par la justice tanskienne. Souhaitant limité au maximum les appels à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux et dans l'espace public tanskien, la Cour Fédérale Centrale a durcit, par des nouvelles mesures, les sanctions sur les propos incitant à la haine ou au terrorisme, ciblant spécifiquement les actions de la Loduarie Communiste.
Un rouge particulier. Il est plus couleur sang que couleur ouvrier ce rouge. Le cabinet de la Première ministre a bien indiqué que les relations avec les Etats socialistes ou communistes ne se dégradaient pas et qu'il ne s'agissait aucunement d'une campagne anti-communiste, mais bien ciblée sur les crimes "répétées" du "régime Lorenzien". Pour preuve des propos du cabinet, les relations avec le Parti Communiste Tanskien et la majorité ne se sont vraisemblablement rarement aussi bien porté, le parti s'étant totalement désolidarisé du Parti Communiste Loduarien depuis désormais plusieurs semaines. Toute adhésion aux pactes anti-bolchéviques et autres organisation anti-communiste ont été "complètement rejetées" par le gouvernement, a indiqué un député.
De l'ingérence à Ny-Norja. D'après plusieurs députés du Parlement Provincial de Kyli, la récente évolution de la politique étrangère sur la Loduarie doit permettre de lever le voile sur son ingérence auprès du Front de Libération Kylien. D'après eux, la Loduarie avait, par le passé, financé et même armé via des réseaux parallèles le mouvement séparatiste aujourd'hui désarmé. "Il serait temps de pleinement lever le voile sur les actions de déstabilisation que mène le régime lorenzien" a indiqué un député, ajoutant qu'il ne serait pas surpris d'apprendre que ce même régime est aussi à l'origine de la déstabilisation à la frontière teylaise.
PLUS DE LODUARIE. On a été attentif au vocabulaire employé depuis plusieurs jours - comme quoi parfois on travaille -, et on a remarqué une chose intéressante. Le terme de Loduarie Communiste semble, des mots des ministres, députés et hauts fonctionnaires de la majorité, avoir disparut des bouches depuis le 11 août. Ni une ni deux on a envoyé quelques demandes d'informations, elles sont toutes restées sans réponse claire. Cela dit, il ne nous parait pas impossible que Jaka Lakkas ait décidé de ne plus parler de Loduarie mais de régime Lorenzien, de façon à diriger la critique vers le gouvernement et le dictateur plutôt que vers le pays en lui-même. Où cela peut-il mener, votre infolettre n'en sait que trop peu, mais on tenait à vous en faire part.