26/07/2013
15:14:21
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[FIL DE PRESSE NATIONAL] Tanske Fréttastofa/ Agence de Presse Tanskienne [FTS] - Page 3

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Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


PREMIERES NEIGES, et premières grèves. Le dicton désormais bien connu de la Gare Centrale de Norja ne se trompe pas cette année. Alors que la Régate a été remportée par un équipage Järvien, une première, que le budget de la défense atteint des sommets, que Svend Skaarup ne sort toujours pas de ses déboires politiques, il est bon de se rappeler que quelques traditions ne changent pas. Nous sommes le samedi 10 novembre 2012, bonjour à tous et à tous, Playkirja vous souhaite un bon réveil.

NEIGES ET GREVES

QUAI DEMANDE TRAIN. Cela n'aura pas surpris grande monde, à condition d'y être habitué, mais une partie importante du personnel des lignes TCV figure en tête de proue - sans mauvais jeu de mot avec les figures de proues de navires dans la Gare Centrale - des mouvements sociaux en ces premières journées hivernales. De fortes pertubations des trains sont prévues en particulier en direction du sud-ouest des régions centrales.

On vous résume la situation, si vous avez raté ce début. Les craintes exprimés par les principaux syndicats relèvent de la possible ouverture à la concurrence de certaines lignes régionales. Si les TCV ne sont pas encore concernés par la mesure en discussion au Parlement Central de Norja, elle fait d'ores et déjà bondir les représentants.

Et on se bouche les oreilles du côté du gouvernement. Déjà bien embêté par les difficultés rencontrés avec la réforme Skaarup (on vous en parle plus bas), le gouvernement ne souhaiterait pas se mêler de la situation. Un fonctionnaire du ministère de la coordination Territoriale et des Communications, plus précisément à la Direction Générale des Lignes Centrale du Secrétariat d'Etat aux Transports, nous pianotait hier que c'était le problème du Parlement de Norja, "Si ils réussissent tant mieux, s'ils échouent tant pis, tant qu'ils ne viennent pas avec une quelconque fédéralisation". La Loi sur la déforestation avait visiblement marqué ce fin connaisseur du rail.

Un précédent qui laisse des traces. Le rail Halvien a été partiellement ouvert à la concurrence extra-provinciale en mai 2009. Si pour certains, cela a permis une multiplication des offres et une baisse structurelle des prix, pour d'autres cela a mené à une baisse de la qualité de l'offre ainsi qu'à plusieurs emplois de fonctionnaire provinciaux supprimés - quelques centaines -. Oui mais voilà, Halvø n'est pas Norja, les conséquences ne seront pas donc les même disait hier Fiona Olofsson, représentante des syndicats du rail Norjien.


DEFENSE, DEFENSE et DEFENSE

BUDGET RECORD. Ce n'est pas nous qui en parlons mais la ministre elle-même. En visite dans la base navale d'Halvø, Kristine Svane s'est félicitée des dépenses fédérales en matière de défense alors qu'elle inaugurait - avec quelques jours de retard - le lancement de la corvette TMS Fljót. Construite à Norja, celle-ci est néanmoins stationnée au port d'Halvø au sein de la Zone Maritime Nord.

Vous reprendriez bien un peu de blindés ? Alors que le 104th Expeditionnary Cavalry Regiment du Tanskian Autonomous Marines Corps devrait bientôt recevoir ses blindés derniers cris, et flambant neufs, d'Alguarena, les autres unités se refont aussi peau neuve. Sans vous lister tout ce qui est prévu, on pourra tout de même citer le fait que le 92e Bataillon Mécanisé de la 47e Brigade mécanisé a reçu ses 39 IFV KJ-10A4 ; que le 59e bataillon motorisé et le 104th ECRG sont en ce moment même en train de se faire livrer leurs 92 BFV-E ou encore que le 10e bataillon d'artillerie va recevoir de nouveaux canons de 155mm.

C'est que le début, d'abord, d'abord. Mais comme il était évident que cela ne paraissait pas assez pour les dépenses de défense il nous faut aussi revenir sur la marine. Cela n'aura échappé à personne, les chantiers navals de Norja, mais aussi d'autres grandes villes côtières tournent à plein régime pour fabriquer les différentes pièces et parties du futur Porte-avions et porte-hélicoptères norjien. Une question se pose néanmoins au sein de l'Etat-major, faut-il produire ou acheter les aéronefs qui iront dessus. Ce qui parait surprenant en effet, personne ne semble avoir répondu à cette question, ni même se l'être posé en amont.

Qu'en est-il vraiment ? Inutile d'exagérer davantage. La réalité c'est avant tout que le ministère de la Défense Nationale est en plein débats - "animés" nous textait un membre du cabinet de Madame Svane - avec l'Etat-Major Général d'une part, les députés fédéraux d'autres part.

LES GROS SOUS. La question centrale reste évidemment le budget. Celui de l'importation a certes été élevé cette année (achat auprès d'Alguarena et désormais de 400 mortiers à Teyla), mais il a été partiellement compensé par l'exportation d'armements notamment en direction de la république de Velsna. La question de l'achat d'aéronefs de haute qualité pour équiper le porte-avions semble ainsi être la solution privilégiée par l'Etat-Major Général. Du côté des députés fédéraux, on préfère l'idée d'acheter tanskien. Des aéronefs tanskien pour des navires tanskiens, vous avez le topo.

LES DISPUTES. Le gouvernement ne s'est pas encore publiquement exprimé sur la question qui inquiète un certain nombre d'observateurs. "On va finir avec deux navires à quai, ou en mer mais sans avions ni hélicoptères" s'inquiétait hier un proche de la première ministre. La question des hélicoptères semble, de son côté, plus facilement solvable indiquait plusieurs proches du dossiers. Celle des avions, moins.

Toujours les gros sous. Toujours est-il que dans les deux cas, peu importe la solution qui sera choisie pour les avions du porte-avions, le budget de la défense fédérale augmentera encore pour financer l'accroissement des forces de défense et l'achat du matériel militaire qui va avec.

REFORME SKAARUP

Aux abonnés. On se doit de le reconnaître, la réforme Skaarup fait sans doute office d'indétrônable première place de la série politique de l'année 2012.

PAS CONTENT. Le ministre serait particulièrement "mécontent" du traitement politique que lui réservent certains députés provinciaux d'après un proche conseiller. En particulier, il estime que sa réforme est plus critiquée parce qu'elle est issue du gouvernement que pour le fond. La forme primerait sur le fond. C'est ce que semblait expliquer Daniella Stenbock dans la Revue norjienne d'administration publique.

Un accord serait toutefois possible a estimé ce même proche conseiller. La combine serait maline - on doit bien l'avouer. elle viserait à déléguer aux provinces et régions centrales le choix de l'emplacement de leur zone économique spéciale. Se faisant, le ministre se détacherait de ce qui semble être le principal point de désaccord avec les provinces fédérales.

Et pléthore de désaccord. Cette proposition ne pourrait toutefois marcher que dans une parties des parlements dévolus. Si Norja et Halvø sont favorable au gouvernement, Etelämanner et Kyli pourraient poursuivre leur désaccord. Un autre recours, évoqué en interne en conseil des ministres - d'après un conseiller -, serait de miser sur les référendum locaux, à l'initiative du gouvernement. Cela "pourrait marcher, ou déclencher une guerre politique" si le gouvernement décide d'outre-passer les parlements provinciaux. Certes, constitutionnellement le référendum local peut aussi être lancé à l'initiative du gouvernement à condition qu'ai lieu un référendum par province, mais après plus d'un an de négociations, cela marquerait un échec notoire du gouvernement et pourrait pavé la voie à une crispation marquée et affirmée des parlements provinciaux.

Et les industriels ? Principaux acteurs des premières négociations, ces derniers se sont bien moins fait entendre depuis quelques mois. Pourtant, d'après le porte-parole de TSMC dans le cadre d'une conférence sur les nouvelles technologies à Haapislmi, "nous discutons continuellement avec les autorités dévolues et le gouvernement fédéral". Et pour cause, ils seraient particulièrement attentif à la tournure que doivent prendre les Zones Economiques Spéciales. la réforme repose sur l'investissement des industriels dans ces ZES pour réussir, ou pour échouer.

Echouer est interdit. La Première ministre aurait définitivement sévie contre son ministre de l'économie d'après un député de la majorité qui nous textait tardivement ses avis personnels. En dépit des bons résultats économiques et financiers de Skaarup - même reconnu dernièrement à demi-mot par les Communistes -, l'investissement politique du ministre dans sa propre réforme aurait rendu "impossible" sa conservation si la réforme venait à échouer. "[Jaka] Lakkas ne peut pas admettre de conserver dans son gouvernement un ministre qui s'est opposé aux provinces et qui a perdu". Affaire à suivre.
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sdf

Le Norjien International - MANCHE BLANCHE

La Manche Blanche entre vents et marées

Alors que le gouvernement a lancé l'opération Elapida, en coulisse, l'agitation règne à Norja

Par Margrethe Ludvigsen (Norja), le 8 novembre 2012

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Soldat tanskien photographiant un cargo


Norja, petit matin, début décembre. Alors que le pays dort encore, une poignée de conseillers et de hauts placés triés sur le volet pénètrent en voitures Avenue de la Paix avant de s'engouffrer dans l'entrée du Palais de la République, bureaux de la première Ministre. Le conseil de défense restreint va débuter. De ce conseil, peut en sortira après pourtant plusieurs heures de discussions. Les quelques journalistes au courant d'une « réunion » n'auront pas le droit à d'interview. Les personnes sortent, les visages sont graves, l'humeur morose, mais Tanska a connu des heures plus sombres, après tout, ce n'est pas d'elle que l'on parle en réalité.

Il y a une semaine déjà, le gouvernement lançait officiellement l'Opération Elapida en Manche Blanche. Si le dispositif n'a rien a envié aux forces déployés pour l'opération humanitaire au Valkoïnenland en juin dernier elle fait pourtant couler davantage d'encre. Le déploiement se fait à proximité directe d'une province fédérale (Halvø) et dans une zone d'importantes tensions. La Grande République de Velsna a pris une décision similaire à la fin du mois. Plus que jamais, les pavillons militaires flottent en Manche Blanche.

Le Kolcovo, sujet de débats permanents

Mais quelle était alors la raison de cette réunion matinale ? Un mot, un seul a fuité, Kolcovo. En guerre civile depuis que des milices républicaines ont renversés le gouvernement communiste en place, l'ancien Okaristan a connu de très nombreuses évolutions récentes. Soutien armée d'une coalition centro-eurysienne (Rus've, Rasken, Tcharnovie) soutenue par l'Empire du Nord d'une part, bombardement puis invasion de la Loduarie communiste d'autre part. Depuis désormais plusieurs semaines, la Loduarie communiste a aussi revendiqué avoir proclamé l'indépendance de la partie est du pays.

C'est en réaction à cette déclaration, en plus des bombardements de populations civiles que le gouvernement tanskien a indiqué avoir déclenché l'opération Elapida. Jusque-là rien de surprenant. La République n'est pas engagée au Kolcovo. Pour autant, il paraît difficile aujourd'hui d'affirmer que son action s'arrête ici. Officiellement, le gouvernement « soutient l'initiative » de la coalition. Mais quelle est la teneure de ce soutien ? Diplomatique, sans aucun doute, les différents communiqués officiels du gouvernement en atteste. Logistiquement, cela s'est débloqué depuis plusieurs jours.

En effet, la base aérienne de Kalfafell ainsi que plusieurs autres lieux jalousement gardés secrets serviraient, et cela est désormais reconnu à demi-mot, d'aérodromes de transits en particulier pour le matériel nordiste en direction du Rus've. Officiellement, le gouvernement n'a rien reconnu. Néanmoins, la multitude des passages d'avions nordistes signalés ci et là par des civils ainsi que par une série de photos publiés récemment sur les réseaux sociaux semblent bel et bien en attester. Pour autant, rien n'a filtré précisément de ce qui circulerait mais, pour que nous parlions de matériel, c'est parce que le ministre de la défense, interrogé au Congrès Fédéral, a bien indiqué qu'« aucun soldat nordiste ne résidait sur le sol tanskien ».

La question du soutien actif à la coalition est donc en question. Au Congrès Fédéral, la Première ministre a indiqué qu'il était « hors de question » de déployer des soldats au Kolcovo. Si elle n'a pas mentionné les pays de la coalition, elle a toutefois précisé que Tanska ne cherchait pas « la guerre » en Manche Blanche, mais à restaurer la souveraineté du Kolcovo face aux agressions loduariennes. Toute question sur de possibles livraisons de matériels s'est retrouvé face à un mur. Sans nier, Jaka Lakkas a indiqué que Tanska faisait « ce qu'elle trouvait juste et bon ».

Dans plusieurs bases militaires cependant, des soldats anonymes indiquent qu'une série de matériel n'est aujourd'hui plus en stock. Indiquant qu'ils étaient néanmoins anciens et bientôt programmés à sortir de l'active, ces mêmes soldats précisent que la sortie du matériel s'est faite en avance de plusieurs mois, voir plus d'un an sur le calendrier initial. Changement d'entrepôt ou hypothèse d'un envoi de matériel ? Si la question mérite d'être répondu, le gouvernement s'en tient aux lois, et n'a pas d'obligation de publier la livraison d'un matériel 6 mois après sa livraison, sans devoir en préciser le nombre précis ainsi que le destinataire.

Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


FIN D'ANNEE ET NOUVEAUTES. La fin d'une année riche en activités fédérales et internationales approche. La première ministre a prononcé, hier, son dernier discours annuel tandis que d'importants projets se préparent et qu'une importante manifestation à Haapislmi inquiète les renseignements locaux. Nous sommes le 26 décembre 2012, et la fin d'année c'est pour bientôt.

DISCOURS ANNUEL

ATTENDU MAIS SANS SURPRNDRE. Voilà comment nous pourrions résumé ce qu'à dit, hier soir, la Première ministre dans son dernier discours annuel de clôture avant les vacances hivernales pour la classe politique et les plus chanceux des travailleurs.

En bref, si vous aviez autre chose à faire et vous aviez bien le droit. Réuni dans l'enceinte du Congrès Fédéral, l'Assemblée Fédérale a écouté avec attention les mots de de Jaka Lakkas qui, plus que jamais, sonnent réellement comme un début de campagne politique. La Première Dame du pays s'est longuement étalé sur son bilan annuel mais aussi sur les années qui viennent de s'écouler ce qu'elle espère être son premier mandat. Cela ne faisait guère de surprise.

Plus surprenantes, furent les annonces faites. Visiblement confiantes de sa possible future réélection - et les sondages lui donnent pour le moment raison -, elle a ainsi évoqué un important programme de verdissement de l'industrie qui passerait par un loi fédérale réfléchit de concert avec l'ensemble des assemblées parlementaires. Le rail des régions central devrait lui être étendu à un ensemble de villes moyennes tandis que le Canal Afaréen recevrait davantage de financements dans le cadre de sa construction. L'agriculture figure à nouveau en tête de liste des principaux chantiers tandis que fut évoqué un important plan d'attraits de travailleurs qualifiés dans les provinces fédérales.

L'accent sur la défense ne faiblit pas. Précédemment en visite dans les chantiers navals de Norja, la Première ministre a officiellement lancé le futur programme de patrouilleurs océaniques de haute mer de classe Ánni. Deux navires ont pour le moment été officiellement commandés et un troisième devrait arriver avant Noël pour une livraison prévue à l'été 2013 pour les trois navires. Elle a par ailleurs précisé que des discussions étaient en cours pour étendre le programme à 4 voir 6 navires mais que des discussions étaient la dessus en cours avec le Congrès Fédéral ainsi que les Armées. Souhait des Provinces Fédérales, Jaka Lakkas a aussi indiqué qu'un programme conséquent de refonte de la réserve provinciale territoriale serait effectué dans l'année. A ce sujet, elle n'a pas exclu l'hypothèse d'étendre chaque réserve provinciale à 15 000 hommes, soit 45 000 au total, contre 5 000 par province actuellement.

Assez parlé de défense, il ne faut pas oublier le reste. L'emploi, d'abord. La ministre a réitérée son soutien à la réforme Skaarup en indiquant que le champ des possibles du projet serait étendu selon les volontés de chaque province et territoire central afin de "coller au plus près des besoins de chaque territoire" et de correspondre aux volontés des industriels. Il ne fait guère de doute que par ce passage là ministre a confirmé Svend Skaarup comme pilier de son gouvernement.

OUF. Les proches du ministre de l'économie dans la tourmente depuis plusieurs mois suite aux blocages de sa réforme n'en finissaient pas hier de se réjouir à l'écoute de ce discours. Une forme de libération, sans doute, pour celles et ceux qui se sentaient sur la sellette du fait des déboires de leur ministre.

Y a-t-il un absent ? Il faut bien croire que oui. C'est du moins ce que disaient certains députés et députés fédéraux issue de la droite et de l'extrême droite. La première Dame ne s'est, selon eux, pas assez concentrée à la fois sur les problèmes d'insécurités à Ny-Norja (notamment), sur la natalité en baisse du pays ou encore sur les menaces que font peser l'OND et l'Espace Noordcroen sur note pays et notre culture, rien que ça.

D'autres plus satisfaits, toujours des même bords, s'estimaient eux ravi d'apprendre que la Loduarie Communiste en avait toujours autant pris pour ses actions "inhumaines", "destructrices de populations et de cultures" et "meurtrières" en Manche Blanche. Jaka Lakkas ne s'ose pas à parler de potentiel génocide (elle s'y est d'ailleurs opposé il y a une semaine à Järvi). Certains membres de la majorité estime qu'une telle qualification ne pourrait s'accompagner de réponse plus ferme vis-à-vis de la situation au Kolcovo alors que toute intervention militaire est toujours fermement bloqué par le gouvernement, contre l'avis d'une minorités d'élus.


LES JUMEAUX SONT EN VILLES

MANIFESTATION RECORD. Du jamais vu. Il faut bien le dire. Alors que la précédente grande manifestation des jumélistes - croyants au Dieu Jumeau - avait réuni quelques milliers de personnes dans les rues d'Haapislmi, celle qui s'est déroulé hier dans les rues de la ville comptait pas moins de 30 000 personnes d'après les autorités, le double selon les organisateurs.

Une procession dans le calme. Tout en faisant la titre des médias locaux et de la plupart des médias fédéraux, la marche s'est pour autant déroulée dans le calme. En tête de cortège, l'effigie du Dieu jumeau trônait fièrement devant un grand nombre de passants assez surpris par cette procession. A nouveau, les autorités locales n'avaient pas objecté pour une raison particulière au déroulé de la procession.

Une montée dans les sondages. Les croyants du dieu unique aux deux personnalités seraient de plus en plus nombreux dans certaines régions des territoires centraux. Plus précisément, ils monteraient de quelques points dans les sondages de croyance, frôlant désormais les 5% de croyants ce qui en ferait la troisième minorité religieuse par endroit, mais l'une des plus pratiquante. La particularité est bien évidemment le caractère dual de la religion et l'absence, en théorie, de toute forme d'oppositions possible dans le choix et les actions des individus.

Mais encore.... Aucun parti politique juméliste n'existe formellement pour l'instant nous rappelait un spécialiste du domaine. Les renseignements territoriaux, d'après une source proche du dossier, n'observe pas non plus un quelconque fanatisme ou une volonté d'imposer leur vue aux autres parmi les croyants. L'absence d'entre deux possible n'a donc vraisemblablement pas débouché sur de changements particuliers dans la vie quotidiennes des personnes nous indiquait cette même source.

Néanmoins, un détail interroge. Si la pratique religieuse ne semble guère inquiéter les renseignements, c'est davantage un élément de discours bien particulier qui interroge une partie des renseignements territoriaux. En effet, dans la dualité du jumélisme, il est notamment inscrit que les individus doivent, au cours de leur vie, expérimenter deux vies. L'une d'action, de passion, l'autre de calme et de platitude absolue. "Sur des groupes privés, de plus en plus de personnes semblent vouloir aspirer à cette vie calme et plate" nous indiquait un membre du renseignement territorial d'Haapislmi. Si il précisait bien que les groupes sont minoritaires, totalisant à peine plusieurs dizaines de personnes chacun, le gouvernement se doit de suivre les potentielles évolutions. La même source indiquait que le droit à une vie calme n'est "pas surveillée", mais que c'était "le lieu choisit qui intriguait".

Le Loforðlønd. Vous ne connaissez pas ce terme ? Oleana Järnefelt en parlait en septembre dernier dans Le Norjien. Le Loforðlønd, ou la Terre Promise est à la fois une élément central d'une partie du roman national tanskien mais revient aussi dans les écrits - disparates - du Jumélisme. Plus précisément, il est dit que tout individu doit avoir sa vie active dans sa terre, et sa vie de calme dans le Loforðlønd. Si, traditionnellement, le Loforðlønd est compris comme étant une forme d'au-delà, les récentes évolutions amènent, à la marge, à une évolution d'un discours canonique. Le membre des renseignements nous précisait ainsi qu'au sein de ces groupes, on ne discutait plus du Loforðlønd comme étant un au-delà, mais comme étant une terre actuelle, située au sud du Wanmiri ou dans l'archipel Nacuot.

"Certains semblent prêts à partir". Toujours au sein de ces même groupes, notre source indiquait ainsi qu'un ensemble d'individus - une dizaine tout au plus - semblaient vouloir aller connaître cette vie de calme, et donc de partir pour ces régions éloignées de leur habitat. L'officier indiquait ainsi que leur inquiétude naissante n'était pas là, les individus étant libre de le faire, mais dans reprise de certains éléments de discours par des politiques d'extrême droite. "On observe, à la marge là encore, certain membre du Front Tanskiens dont quelques-uns sont sur ces forums et groupes, mettre en commun leur discours sur la culture tanskienne et ce discours sur le Loforðlønd".

sdf

Le Norjien International - PALTOTERRA

Cinquante nuances de rouge et le Paltoterra s'enflamme

Les relations diplomatiques entre les Communes Unies, le Communaterra et la Loduarie semblent avoir franchies un point de nous retour sur le continent. L'ombre de la guerre s'approche tandis qu'à l'OND on s'active pour conserver la paix en Sylva et dans les territoires Caratradais (et Zélandais)

Par Margrethe Ludvigsen (Bourg des Mahoganys), le 25 janvier 2013

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Dans les forêts tanskiennes, des pilotes s'entraînent à décoller et atterrir sur des routes au milieu de forêts pour s'aguerrir aux méthodes sylviennes et à sa géographie


« Le Kah n'est plus un pays camarade ». Les mots sont durs et ils actent la fin d'une ère, la fin, pour une partie des communistes du monde, d'une forme d'entente espérée au Paltoterra. Le continent voit rouge et en de multiples endroits l'ont craint la guerre. Déjà, au Communaterra, on rapporte que des milliers de civils ont pris les routes fuyant la destruction qui les menacent.

Les autorités politiques du régime ont elles rendues publiques une série de communications diplomatiques confidentielles avec le Grand Kah dans l'espoir de s'attirer des soutiens à l'internationale. Pour le moment, l'appel aux prolétaires et ouvriers de tous les pays ne semble guère porter ses fruits et, si la Loduarie semble répondre par les mots, la réponse par les armes à l'autre bout du monde semble encore lointaine pour le moment. L'attitude « irresponsable et impérialiste » dénoncée par Lyudmila Pavlitchenko est celle du Commissariat pour la Paix. Après avoir, pendant plusieurs mois, manié la plume et jouer du bâton, le Commissariat semble s'être désormais définitivement séparée de la plume et cherche à faire rentrer son voisin turbulent dans un cadre plus proche du sien, et peut être plus calme.

L'appel à un soutien international - qui est aussi passée par une lettre envoyée à Manticore, siège de l'Organisation des Nations Démocratiques -, ne doit pas néanmoins nous éloigner de la réalité du régime tenait à rappeler hier, devant l'Alþingi, le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains. Il y a de cela quelques semaines, prétextant une révolte menaçant les bases même du régime, les autorités politiques a ordonné à la police militaire du pays de massacrer plusieurs milliers de civils et opposants politiques. Le discours officiel, battu en brêche par le Grand Kah et d'autres pays est vu comme profondément fallacieux à Norja. Plusieurs experts estiment par ailleurs que le nombre de victimes, 7 600 officiellement et 10 000 selon les autorités kah-tanaises, pourrait être grandement sous-estimé par le régime afin de camoufler l'étendu réelle de la répression qui gagne le Communaterra et qui pourrait désormais s'aggraver face à la menace d'une guerre avec le Grand Kah.

« Il s'agit là d'un véritable crime contre l'humanité et tout le monde se tait » estimait le président des socialistes après les propos du ministre. Parmi la classe politique tanskienne, une partie estime, sans trop vouloir l'affirmer, que l'intervention kah-tanaise pourrait permettre de lever le voile sur les horreurs du régime, à condition, toutefois, qu'il se soustrait lui-même aux trop nombreux crimes déjà commis par des régimes "camarades". Si Lorenzo, dictateur Loduarien, estime pouvoir qualifier le Kah d'impérialiste, il ne faudrait pas non plus qu'il en oubli les actions de son régime et de son armée tout d'abord en ses propres terres et contre sa population mais aussi, plus récemment, au Kolcovo après l'invasion et désormais l'occupation de l'oblast de Zlagingrad. La réaction Loduarienne, dont les premières côtes sont pourtant situées à un Océan des communes communaterranes, relève en effet d'une inquiétude bien différente du discours officiel Lorenzien. Loin de porter un réel intérêt au "communisme", dont il ne respecte aucun précepte, au socialisme, dont il repend les saveurs à coups de bombe en Eurysie, aux citoyens, qu'il réprime par millions, l'intérêt du régime se retrouve dans la seule survie des quelques centaines de soldats loduariens présents au Communaterra.


Les craintes de la fuite en avant communaterrane

Les autorités Communaterranes ont, dans les premières heures de l'intervention armée kah-tanaise, contacté l'Organisation des Nations Démocratiques pour tenter d'obtenir une assistance diplomatique et politique a indiqué un diplomate tanskien à Manticore. Néanmoins, d'après cette même source, le gouvernement tanskien serait peu enclin à entamer toute action usant de matériel militaire qui agirait indirectement contre le Grand-Kah. La possibilité d'une tentative de modération serait quant à elle à l'étude au sein du gouvernement tanskien, sans plus de précision à ce jour. « On attend de voir ce qu'il se passe réellement avant de nous positionner, il serait inutile d'aller trop vite si c'est pour faire un mauvais choix ». La prudence tanskienne n'empêche pas néanmoins les multiples appels à la retenue et au calme.

Une crainte particulière alimente la diplomatie tanskienne et le gouvernement, celle d'une panique des autorités communaterranes qui, prises au dos du mur, pourrait déclencher des opérations militaires faisant suites à leur nombreuses menaces. Contre Sylva, bien évidemment, mais aussi potentiellement contre les territoires ultra-marins zélandais et caratradais. « Ils sont plus petits, non frontaliers de Sylva et évidemment moins défendus. Que ferait les 23 000 habitants d'Ynys Morfa contre l'armée communaterrane, même desespérée ? » nous indiquait hier un haut gradé tanskien. L'inquiétude marquée envers le territoire caratradais est aussi accentuée par la présence de l'escadrille 1/23 "Särna" sur la base HMCB Ynys Morfa. Si il ne compte que trois aéronefs et une quarantaine de personnels, le détachement tanskien se retrouve ainsi aux premières loges des possibles déflagrations régionales.

Après plusieurs mois de propos incendiaires à l'égard de multiples voisins sinon de menaces à peines voilées, le régime avait pourtant entrepris, à la dernière minute, une politique d'accalmie envers ses voisins. Il s'était pour autant drastiquement armé de l'autre côté, y compris auprès du Grand-Kah qui, si il venait à mener des combats, y trouverait au moins l'avantage de connaître son matériel et de pouvoir le tester de deux manières différentes. Néanmoins, toujours est-il que l'armement conséquent du Communaterra, en particulier auprès du Pharois, ne faisait qu'apporter du grain à moudre dans un régime militariste et avide d'exporter ses violences internes. Bien loin de se soucier du bien être interne d'une population qu'il massacre à la première opposition, le régime Communaterrano démontrait sa proximité avec la Loduarie Communiste dans la course à l'armement, et, si il n'était pas interrompu, à l'impérialisme qui en suivrait.


Des discussions lancées à Bandahran, siège du Conseil Militaire

La crainte qui serait partagé par les états majors de l'Organisation des Nations Démocratiques amènent à l'étude de diverses options pour garantir la sécurité de ces territoires et de Sylva, sans pour autant accentuer le climat de tension. « On va devoir, si Sylva l'accepte, renforcer notre présence là-bas, mais il va nous falloir être très clair sur nos intentions » indiquait un diplomate du Conseil Militaire. L'option tanskienne étudiée serait le déploiement du 1er bataillon du 75e Régiment à pieds et de ses 638 hommes et femmes en Sylva ou en Caratrad.

Diverses options auraient été présentées ou seraient en phase de l'être dans le cadre des discussions au Conseil Militaire a indiqué la ministre de la Défense nationale, Kristine Svaane. Outre le possible déploiement d'un contingent que les autorités tanskiennes ne souhaitent nullement cachées, la possibilité du rachat des avions sylvois livrés à la Tcharnovie devrait être évoqué. « Il y a une possibilité non-nulle que Tanska achète à la Tcharnovie des appareils pour ensuite les délivrer gratuitement à Caratrad pour renforcer sa présence aérienne sur la base d'Ynys Morfa ». Sans exclure d'option, la ministre a toutefois tenu à préciser qu'il n'y aurait pas d'affrontements sauf si un allié est attaqué. Ce qu'elle ne dit pas mais que d'autres sources anonymes évoquent à demi-mot c'est néanmoins l'hypothèse de l'activation de l'article 9 de la Charte Militaire. Si activée, celle-ci permet, en outre, d'avoir recours à des moyens militaires d'états membres afin d'assurer le maintien de la paix ou encore la protection des population civiles.

Cette hypothèse apparaît toutefois peu convaincante à plusieurs égards. D'une part, elle engagerait nécessairement la responsabilité politique de l'Organisation et des membres y participant qui ne pourraient plus rester derrière la frontière sylvoise. D'autre part, les pays membres ne semblent pas très enthousiastes à l'idée de s'engager dans un conflit dans lequel le Grand-Kah est déjà engagé mais dans lequel la Loduarie semble aussi sur la voie de l'engagement. Cela pourrait amener, au regard de la profonde instabilité mentale de Lorenzo, à des réactions insensées de sa part en Eurysie, et possiblement à la guerre. A ce titre, l'attente, non l'inaction, semble donc être de mise parmi les Etats-Majors et les gouvernements onédiens.
sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

Trond Nordland, nouveau patron du SPIE prévoit de revoir l'architecture du service

Jusqu'hier patron de la puissante direction politique (DIR.A) du principal service secret tanskien, Trond Norland pourtant peu proche de Jaka Lakkas, a été promu à la tête de l'agence dans un contexte de changements stratégiques.

Par Finn Thygesen (Norja), le 9 février 2013

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Le quartier général du Service Permanent d'Intelligence Extérieure dans la grande banlieue de Norja.


Il faut avoir un œil aguerrit ou alors connaitre la maison pour le repérer. Un toit à peine distinguable au travers de la cime des arbres, c'est tout ce que l'on peut voir du siège du Service Permanent d'Intelligence Extérieure (SPIE) lorsque l'on prend le TVC Norja-Kalfafell. Desservie par un arrêt de métro qui n'est accessible qu'à la station précédente, et après de nombreux contrôles ou par la route après une série de barrage routiers, l'imposant complexe trône au milieu d'une partie de la forêt de Norja. Il ne faut pas s'y méprendre, si il à l'air relativement isolé, l'énorme complexe se situe en réalité dans une zone réservée qui, à quelques centaines de mètres des premiers bâtiments, se matérialise par d'imposantes barrières et d'innombrables caméras surveillant l'enceinte. La, trône les oreilles attentives de la République.

A la suite des importantes perturbations internationales, en particulier en Manche Blanche et d'une série de déconvenues sur lesquels aucun ministre et encore moins la Première ministre ne souhaitent donner d'élément, Jaka Lakkas a tranché, il est temps de changer la direction du service. Cela ne manquera pas aux quelques connaisseurs, si l'ancien directeur provenait de la direction militaire, proche du chef d'Etat-Major et particulièrement orientée sur les questions militaires, le nouveau est davantage de nature politique et un administrateur expérimenté. Ce changement n'est pas sans signification. Il confirme l'orientation perceptible aux marges d'un changement d'ampleur et d'objectifs au sein du SPIE. Avant tout orienté sur les questions militaires jusqu'alors, la direction militaire étant la plus dotée en personnel et en budget, l'agence a pris une tournure bien plus politique, avant tout externe mais aussi interne.

Directeur depuis 2007 de la direction politique, Trond Norland a néanmoins fait ses premières armes au sein de la célèbre direction du contre-espionnage avant d'être le chef de cabinet du directeur des affaires opérationnelles pendant près d'un an. En bref, un enfant de la maison comme on dit mais surtout un haut fonctionnaire, major de sa promotion à l'Université Norja I en Affaires politiques et reconnu pour ses qualités d'administrateur a indiqué Jaka Lakkas. Ce qu'elle n'a pas manqué de laisser de côté, là encore, c'est l'absence de relation entre Norland et l'Etat-Major général à l'inverse de son prédécesseur. L'objectif de la manœuvre est clair, au-delà d'un tournant visant à améliorer la gestion administrative de l'une des plus importantes administrations tanskiennes (au nombre de personnel supérieur à certains ministères), il s'agit de détacher quelque peu le service de sa proximité initiale avec la Force de Défense. A l'inverse, il s'agit d'en renforcer l'importance de l'analyse et du renseignement plus politique. Au sein de la direction politique, Norland a en particulier accru les moyens mis à disposition de la sous-direction de l'attractivité - un nom admirable pour parler d'influence. Cette sous-direction devrait, et ce serait sa première décision d'après ses propos en conférence de presse, passer au rang de direction à part entière et recevoir un budget significatif.

Norland est aussi apprécié d'une série de parlementaire indiquait ce matin un député socialiste à la presse halvienne du fait de ses nombreuses auditions données à la délégation parlementaire renforcée du renseignement. Ce choix fait aussi parti de la politique de transparence récemment accru par le gouvernement afin de mettre un terme aux critiques du "secret" trop souvent utilisé par celui-ci selon l'opposition (à gauche et à droite). Cette tendance a déjà été marqué par l'adoption d'un règlement augmentant le contrôle - en réalité le droit de regard renforcé - du Congrès Fédéral via la conférence de défense fédéral sur l'exportation et l'importation d'armements.

Sous sa direction la DIR.A avait notamment donné d'excellentes analyses réfutées partiellement par la DIR.B ont indiqués deux sources anonymes de la "Maison". Les analyses en question ne serait ni plus ni moins que lié de près ou de loin avec la Loduarie et en particulier avec la situation au Paltoterra dernièrement. Alors que la direction militaire, et donc le directeur du SPIE, estimait "très peu probable" d'après une note déclassifiée que le Grand-Kah réagisse par la force à l'introduction de forces loduariennes sur le continent, la direction politique analysait la situation différemment en se basant sur les luttes de pouvoir internes au Kah. Trop axé sur les questions militaires, et en particulier trop focalisé sur les évolutions en Manche Blanche, le SPIE manquait d'un regard sur les enjeux politiques et sociétaux en d'autres régions estime une source au sen de l'exécutif.

Administrateur il fut, administrateur il sera. Les nombreuses évolutions récentes de la situation générale dans le monde a amené le Congrès Fédéral a voté l'augmentation, longtemps rejeté, du budget permettant d'augmenter de 17% la masse humaine du service dans son ensemble d'ici à 2015. C'est en particulier la future direction de l'attractivité, suivi de la direction de la conte-ingérence et enfin la direction politique qui recevront les principales augmentations, marquant avec elles les futures orientations du SPIE.
Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


AUX GRANDES ELECTIONS LES GRANDS MOYENS. A l'approche des élections législatives fédérales, les principaux partis ont organisés d'importants meetings de campagne alors que les coût - de leur campagne pour ceux qui ne suivent pas - explosent et atteignent des sommets favorisant ceux capable de récolter des fonds. Si en lisant ça vous voyez vos espoirs d'être élu partir en fumée, posez vous pour nous lire, nous sommes le 1er mai 2013, c'est jour férié.

ELECTIONS EN VEUX TU EN VOILA

MEETINGS ENCORE ET ENCORE au cours de la semaine qui s'écoule, ce ne sont pas moins de six meetings qui doivent se tenir un peu partout au travers de la Fédération dans le cadre des élections législatives devant se tenir dans un mois. de l'UPUP à Ny-Norja (oui c'est possible), aux Socialistes à Halvø en passant par la majorité à Vardö et Jarvi, les écoliers ont de quoi réviser leur géographie fédérale en ce jour férié en suivant les actualités.

C'EST QUE LE DEBUT, parce qu'à quoi bon s'arrêter en si bon chemin. On a compté pour vous, mais rassurez vous nous avons beaucoup de travail, il n'y a pas moins de 19 meetings encore prévu à travers le pays d'ici à la semaine de pause électorale avant les élections.

Le coût après coup pourrait s'annoncer particulièrement élevé ont reconnu à demi-mot un certain nombre de collaborateurs parlementaires. Alors que la folie des grandeurs semble gagner une partie des candidats afin d'attirer un maximum de voix, le Parti Communiste ou encore le parti indépendantiste Kylien ont tirés la sonnette d'alarme auprès de leurs candidats. Les finances ne pourront pas suivre un tel rythme pour les petits partis. il va falloir revoir la copie, viser moins grand, moins haut, moins fort, au risque de potentiellement perdre le fameux "train de la hype" électoral que tous tentent d'attraper en gare de Norja, sans pouvoir se louer le Palais des Sports de la capitale, à l'exception du parti de la majorité et des socialistes qui s'y rendront tous deux en fin de semaine prochaine.

L'instant classement. Sans grande surprise à l'heure actuelle, la majorité de Jaka Lakkas est donnée largement en tête dans les sondagqes sortant avec entre 38 et 42% des intentions de votes. Du côté des socialistes, la pente est légèrement à la baisse avec seulement 17% des votes suivi de près par l'UPUC qui frôle les 15%. Le second parti du pays pourrait ainsi changer de main d'ici aux élections. Les autres partis se divisent les quelques pourcents restants.

En bande organisée, la majorité à condamné la répression qui a sévit dans l'oblast occupé de Zlagingrad aujourd'hui. Alors qu'une manifestation avait lieu contre l'indépendance (sous entendez avec des soldats loduariens pour s'en assurer), les forces de police du gouvernement installé par le régime de Lorenzo ont finit par tiré dans la foule, tuant plusieurs dizaines de citoyens pacifistes. Ni une ni deux, l'occasion a été saisie pour coordonner une charge contre le Parti Communiste Tanskien toujours peu clair sur certaine positions en dépit de sa distanciation envers la Loduarie Communiste.

La contre-attaque est vite arrivée. Dans la foulée, le Parti Communiste Tanskien s'est empressé de condamner la politique "prédatrice" menée par le gouvernement Lakkas en Maoti Iara. En effet, nous avons appris il y a peu que l'industriel E-Norji, détenu à 51% par la région centrale de Norja et le gouvernement fédéral était à deux doigt de devneir le principal actionnaire, mais non majoritaire (49%), de la principale mine d'uranium de l'ancienne colonie tanskienne. Il n'en a guère fallut plus pour que les Communsites y voient le retour d'une politique néocoloniale de la part du gouvernement pour profiter des sols riches en ressources de l'archipel.

Y a-t-il un pilote chez les socialistes ? Pas si sûr. La récente tragique actualité dans l'oblast de Zladigrad, qui rappelle aussi le coût que peut avoir la république et les droits humains, a provoqué une cacophonie rare chez les socialistes qui ont mis plusieurs heures à trouver un terrain d'entente pour un communiqué. En cause le degré d'accusation à porter envers la Loduarie Communiste. En effet, la branche la plus à gauche du parti estime que le pays, bien que très critiqué, l'est parfois trop et fait figure de vache à lait de la critique internationale sur laquelle appuyer au moindre problème, en désaccord avec la branche la plus proche du gouvernement. Le communiqué à donc condamné l'invasion loduarienne et la répression de la manifestation, sans clairement établir un rapprochement entre les deux.


QUAND ON ARRIVE EN VILLE

AGRICULTEURS EN COLERE. Fait rare, les agriculteurs tanskiens manifestent aujourd'hui. La raison est assez singulière, il ne s'agit pas d'un problème de salaire,d e coût de la vie, de manque de subvention ou autre, mais administratif, de trop plein de paperasse. Il faut dire que la récente législation sur la déforestation à imposer un nombre de dossier à rendre rarement vue dans la vie de l'administration tanskienne.

Dans le port d'A...Norja. Une autre manifestation, plus brève cette fois-ci, à eu lieu sur les chantiers navals de Norja dernièrement. La cause concerne cette fois-ci le manque de main d'oeuvre alors que le carnet de commandes des chantiers sont plein, les recrutements peinent à arriver selon les syndicats. Ils seraient en train de gagner gain nous textait ce matin un haut placé du ministère de l'industrie proche du sujet. La raison est simple, la construction navale a récemment gagné une symbolique politique trop importante ainsi qu'un besoin urgent de production pour que le gouvernement ne laisse s'éterniser toute grève ou manifestation.

Du bureau à la rue, les cols blancs sont de sortis. Et pas des moindres. Une partie du très puissant ministère de la Coordination de l'implémentation législative était aussi dans la rue ce matin. Outre un problème de cantine lié au laissé passé A-36 de la cantine C du bâtiment 4 de l'annexe 3 du ministère avenue de la Maréchaussée, la raison de la grève est avant tout liée à la future réforme envisagée par la majorité. Celle-ci provoque la crainte que les employés sortent, par la transformation du ministère en une nouvelle administration, de leur statut actuel de fonctionnaire ministériel. Le gouvernement ne s'est pas encore prononcé sur le futur statut des fonctionnaires. Nul doute néanmoins que si la grève au sein du ministère venait à durer et à s'étendre, il pourrait rapidement fléchir et donner une position, convaincante ou pas.


C'EST PAS L'HOMME QUI PREND LA MER

C'est la Marine qui vous recrute. Une proposition de loi assez singulière est en débat au sein du ministère de la Défense territoriale en lien avec les provinces fédérales. Celle-ci serait à propos de la possible réintroduction de la "Conscription des galères". Derrière ce nom à faire sourire les collégiens réside une législation abolie en 1980 (mais plus utilisée depuis 1933) qui permet à la Marine, devenue Force d'Auto-Défense Navale, de recruter tous les trois ans des jeunes parmi les villes et villages côtiers des provinces fédérales.

Mais alors ? Alors l'Etat-Major naval aurait suggérer de potentiellement rétablir cette ancienne conscription sur la base d'un volontariat bien doté. Plus précisément, il s'agirait de proposer aux jeunes (en dessous de 24 ans) des provinces de rejoindre la FADN pendant trois années, le tout en étant payé et en disposant d'une formation supérieure dans un domaine technique comme la soudure, la navigation, la recherche sous-marine etc. La raison n'a pas à avoir avec le manque de main d'œuvre de la FADn, mais avec le manque de diversité dans le personnel. En effet, si les populations des régions centrales représentent les trois quart de la fédération, ils constituent pour plus de 90% du personnel de la marine, 95% chez les officiers. L'objectif serait donc d'offrir des passerelles pour inciter à augmenter le recrutement.

Quelques arguments supplémentaires, outre ceux évoqué. En effet, la récente évolution et modernisation de la Force d'Auto-Défense Navale est utilisée à bon escient pour la promouvoir a indiqué une source proche du dossier. "On est en train de mener des campagnes dans les universités de Ny-Norja, Vardö ou encore Jarvi" afin de recruter ces jeunes diplômés vivement recherché. La tournée prochaine du porte-hélicoptères TMS Halvø et des premiers patrouilleurs multimissions de classe Elv devrait aussi aider la marine dans son recrutement et dans la défense du projet. Reste à convaincre les Provinces.
Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


ACCOSTER EN ACHOSIE. A la suite de la récente crise frontalière entre la Sérénissime de Velsna, et l'autre Sérénissime d'Achos, le gouvernement étudierait la possibilité d'activité la Facilité Tanskienne de Paix pour opérer un rééquilibrage des rapports dans l'île et favoriser la stabilité. Si vous aussi vous avez peur d'une guerre civile, prenez un café, nous sommes le 31 mai 2013, bonne matinée, en paix.


CA CHAUFFE...UN PEU TROP

REUNIONS AU SOMMET Ce matin encore les réunions semblaient n'en plus finir entre les réunions inter-services, les réunions interministérielles, les réunions inter-agences, les réunions interparlementaires, nous avons perdu le décompte. Toujours est-il que plusieurs d'entres elles ont tournées autour de la question Velsnienne et en particulier de la récente crise en Achos.

Une solution possible, sans consultation. Un interlocuteur proche du dossier, pour ne pas dire un membre de cabinet d'un ministère bien au courant des affaires qui chauffent, nous avouait ce matin que certains ministres avaient évoqués la possibilité de recourir à la Facilité Tanskienne de Paix. La raison ? Permettre à la République d'Achos d'assurer sa souveraineté en l'échange de l'assurance claire de leur bonne tenue aux frontières velsniennes. Comprenez, aucune manoeuvre, aucun renforcement frontalier.

On en parle à Bandharan. Ce même interlocuteur reconnaissait que Børre Ekrern, le représentant tanskien auprès du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques, situé à Bandharan en Faravan (à l'inverse du siège du Conseil Général situé à Manticore en Teyla) avait mentionné brièvement l'idée à ses collègues et alliés des autres gouvernements sans toutefois en préciser la teneur ni même l'avancée. Et pour cause, il semblerait en réalité que le gouvernement n'ait à l'heure actuelle nullement abordée Achos sur le sujet et évoquerait juste un sujet en interne.

Laissé pour compte. L'option première serait l'envoi de quelques dizaines de véhicules de transport blindé Brynvarið Vanguard Farartæki ainsi que du matériel moins important. Ce matériel, non utilisé actuellement par les forces tanskiennes était initialement, lors de sa sortie du service actif, destiné aux armées du Valkoïnenland. Néanmoins, les mauvaises communications du gouvernement royal, sa décision sans prévenir ses partenaires de rejoindre l'union Economique Exclusive et ses relations au Kolisburg ont refroidi les envies du gouvernement d'envoyer de l'armement auprès d'un gouvernement déjà mal considéré pour sa mauvaise gestion politique - pour ne pas dire désastreuse - de son pays et sa faillite vis-à-vis de sa population.

Calmer les ardeurs , serait la raison principale. Face à la (sur)réaction veslnienne qui a fait craindre bien des échauffourées sur les bancs du gouvernement, l'Etat-Major Général évaluerait ainsi cette option comme "convenable" d'après un proche du dossier pour envoyer un message à Velsna sans pour autant paraître hostile. Le gouvernement tiens à éviter tout débordement de la crise velsnienne hors des frontières de Velsna. Toutefois ce même officiel anonyme affirme que Tanska ne prendra aucune mesure seule, sans la consultation de ses partenaires et sans l'évident accord des autorités Achosiennes.
sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

Le programme de sous-marin lanceur d'engin est lancé

La première tôle du premier sous-marin lanceur d'engin tanskien a été découpé le 10 juin à Norja en présence d'un panel important d'élus et de militaires.

Par Finn Thygesen (Norja), le 10 juin 2013.

Image d'illustration
Le futur SMLE déplacera près de 15 000 tonnes, ce qui en fera l'une plus importante unités de la Force d'Auto-Défense Navale (image d'illustration - Fluvial Group).


La dissuasion doit être au cœur de la défense tanskienne indiquait la première ministre, Jaka Lakkas, en discours électoral à Norja il y a de cela une semaine. Alors que les Tanskiens sont appelés aux urnes pour les élections générales ce week-end, les chantiers de Fluvial Group ont découpés ce matin la première tôle du futur premier sous-marin lanceur d'engin en présence de la Première ministre, du ministre de la Défense, de plusieurs députés fédéraux et centraux, du Chef d'Etat-Major Général et de l'Amiral Général de la FADN, entre autres. A l'étude depuis plusieurs années, le SMLE a finalement été approuvé, sans grand bruit, à l'automne 2012 et vient aujourd'hui de voir sa construction débuter dans les chantiers de Norja sous très haute sécurité et surveillance compte tenu de l'importance stratégique du sujet.

Le futur bâtiment déplacera environ 15 000 tonnes pour 130 mètres de long. Il embarquera un nombre non précisé de missiles balistiques en plus de missiles de croisière. Son rôle est bien différent du rôle des deux sous marins d'attaque de classe Fateh acheté à Faravan en 2011. En effet, le rôle de ce futur bijou de technologie n'est pas de protéger des navires capitaux ou de chasser des navires capitaux adverse mais d'assurer une dissuasion à la République par sa présence en mer et son armement. Comme la précisé la ministre, c'est dans sa présence en mer, qui ne sera pas publicisée, que tiendra la dissuasion et par la menace constante qu'il pourrait faire planer sur quiconque attaquerait la République.

En pleine crise Velsnienne, à la suite de la crise d'Okaristan et des autres troubles avec le régime lorenzien en Loduarie, les échéances et les financements ont été débloqués plus rapidement qu'initialement prévu reconnaît un eurodéputé. Un autre nous indiquait que "plusieurs programmes de défense prendraient un peu de retard à la faveur du SMLE, mais cela est nécessaire". D'après nos informations, c'est notamment la construction des avions de transports hybride AX-140 et des hélicoptères de transport lourd AH-45 Atlas qui pourraient accumuler quelques semaines de retard le temps que de nouveau financement soient attribués ou libérés.

Si un seul sous-marin à pour le moment été commandé, sans que son futur nom soit diffusé, on sait toutefois que la commande d'un second serait encore à l'étude et pourrait être validée d'ici à la fin de l'année 2013. Le premier sous-marin sera quand à lui pour sur délivrer en 2014 dans le meilleur des cas a indiqué le ministère dans un communiqué. En parallèle, il a aussi été précisé que la constitution d'un équipement en missiles balistiques avançait "correctement" et que des tests plus importants auraient prochainement cours au large de l'Aleucie.

Un équipage serait déjà en formation à la fois en usant de l'expérience acquise sur les deux sous-marins de classe Fateh mais aussi par l'objet de simulations poussées réalisées sur la base de Kalfafell et en lien direct avec les chantiers navals de construction. Le ministère a indiqué que la sensibilité du SMLE rendait ce modèle "impropre à toute forme d'exporté compte-tenu de la classification extrêmement nombreuse des informations à bord. Il a par ailleurs été confirmé que c'est une solution entièrement souveraine qui avait été sélectionné, sur l'ensemble des composantes électroniques ou encore la propulsion mais aussi sur les missiles balistiques.
sdf

Le Norjien Informations - NORJA

Plongée au cœur de la machine tanskienne

Alors que se prépare la réforme des commissaires, plongée au coeur de la principale administration tanskienne et de son système particulier, le ministère de la coordination et de l'implémentation législative.

Par Bjarne Henriksen (Norja), le 18 juin 2013.

La salle grise
La salle grise, principale salle du ministère qui compte plusieurs centaines de bureaux d'administrateurs.


40 000 fonctionnaires dans toute la Fédération. Plus important que la majorité des autres ministères combiné, le ministère de la coordination et de l'implémentation législative est une administration tentaculaire dont le principal bâtiment, le Boyrlemant, en banlieue de Norja, accueille près de la moitié du personnel. Les actions de ce ministère ne sont pas forcément visible. C'est souvent là la principale reproche publique qui lui est faite, trop couteux, trop doté en personnel, trop séparé du quotidien. En réalité, comme l'affirme sa ministre et son personnel, c'est surtout une profonde méconnaissance du ministère qui provoque ce sentiment. Si le pouvoir législatif est évidemment aux mains du Congrès Fédéral et des Parlements provinciaux, l'application de la loi reste dans les mains de l'exécutif, et c'est la le rôle de cette administration.

Elle est en effet chargée de veiller à ce que chaque texte fédéral s'applique dans l'ensemble du territoire, que chaque texte provincial ne provoque pas de contrainte sur l'ensemble de la législation fédérale, et de veiller à la bonne articulation entre les législations provinciales et centrales dans les domaines dévolus à ces administrations. En somme, elle est la gardienne de la coordination législative. Chaque ville et même village possède un "administrateur détaché", qui peut l'être pour plusieurs villages en cas de population limitée, qui est ainsi chargé de permettre aux mairies d'appliquer les directives, les lois et autres actes législatifs. En d'autres termes, il s'agit régulièrement du personnel administratif le plus important, au sens du capital technique et juridique dont il est doté, au sein d'une mairie. Des administrateurs sont aussi détachés dans les entreprises publiques tandis que les entreprises privées peuvent avoir recours au service du ministère pour correctement comprendre les législation selon la région où leur activité économique doit se situer. A titre d'exemple, la mairie de Norja compte ainsi pas moins de 134 administrateurs détachés, ils sont au total près de 5 000 dans toute la fédération. Le ministère est ainsi un incontournable de la vie adminsitrative et législative tanskienne.

Pour autant, son poids ne s'arrête pas là. Le ministère peut en effet adopter un ensemble de directives et de règlements, plus ou moins contraignants pour les échelons de pouvoirs publics. Si les directives d'autres ministères, comme celui de l'Industrie, celui de l'Economie et des finances ou encore celui de l'Agriculture, sont réputées comme laissant des marges de manœuvre importantes aux administrations, celles du "Mincoor" sont réputées être un "tampon inviolable" selon un adjoint au Conseil Général de Järvi. "Quand le mincoor sort une directive, on se réunit autour de notre ou nos administrateurs détâchés, on les écoute et on obéit". Ces fameuses "directives tampons", car présentant le tampon du ministère, qu'il est le seul à appliquer à des directives par pratique coutumière sont peu nombreuses, une à deux par années, et concernent généralement des points précis, mais l'importance qui leur est accordée témoigne de l'institution que représente le ministère.

Cela s'ajoute à un ensemble de légendes qui l'entourent, dont une partie sont véridiques.

En effet, si le ministère est accessible par concours d'entrée, qui est réputé être le plus dur de la fédération ave pas moins de 0,3% de taux d'admission en moyenne, il constitue aussi une forme de classe, de corps à part entière. En effet, les juges des concours sont uniquement issu du ministère. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'en 144 ans d'existence (son premier nom fut le ministère de la coordination impériale), une forme d'esprit de corps c'est bel et bien créé. Progressivement, et à l'inverse de la tendance de l'ensemble des autres administrations, les admissions du ministère se sont restreints à des proches de, puis à des amis de, et désormais en majorité (64% en 2012) à des fils et filles d'administrateurs. En d'autres termes, là où la Fédération a pu et su démocratiser les admissions dans les autres ministères, y compris dans l'anciennement très élitiste (au sens de classe d'appartenance), ministère des Affaires étrangères et des Droits humains, le Mincoor résiste toujours à cela. Et pour cause, les dernières tentatives se sont soldées par des menaces de grève qui, si elles avaient lieu, pourraient paralyser le pays en quelques semaines.

Pour autant, à l'inverse de ce qui est régulièrement évoqué, le Mincoor ne contrôle pas le pays. Ses capacités d'actions, à savoir l'implémentation législative, est régit par les textes qu'ils doivent implémenter eux même. Si une culture singulière de l'implémentation s'est bien développée, "froide et intraitable", tout en "tenant absolument et toujours compte des particularités locales" comme l'indiquait un haut administrateur, celle-ci ne peut se faire que sur la législation adoptée. Pour ainsi dire, le ministère n'a donc aucune influence sur le contenu législatif du texte mais sur son implémentation. Certes, cela reste très important dans la lecture qui en est faite, mais les changements de bords politiques des gouvernements, donc des législations produites, n'ont jamais, depuis 1953, amenés à des changements des cadres du ministère alors en place pendant la mandature à l'exception des remplacements usuels. En d'autres termes, aucun turn-over n'a été remarqué par rapport à la moyenne des autres ministères, y compris dans le personnel du cabinet du ministre, pourtant politique et donc détaché du processus de recrutement. Autrement dit, le travail du ministère satisfait les gouvernements quels qu'ils soient. Et pour cause, l'implémentation "froide" des législations, peu importe leur bord, donne une capacité rare aux gouvernements et à leurs (régulières) majorités parlementaires.

Mais revenons au recrutement. Comme mentionné, en 2012, 64% des admis au concours étaient des enfants d'administrateurs. Cette statistique n'est pas liée à une discrimination, les copies étant anonymisés et les oraux inexistants (il est commun de dire qu'un "administrateur du mincoor ne parle pas pendant ses 8 heures"), mais à un apprentissage des épreuves pendant des années. En effet, sur ses 64%, plus de 95% de ses enfants d'administrateurs du Mincoor ont, à partir de leur 12 ans, été envoyés en "internat coor". Inventés en 1961, ces internats, privés au coût exorbitant (50 000 l'année) mais gratuit pour enfant d'administrateur (et financé par des dons...d'administrateurs), forment les futurs administrateurs jusqu'à leur 21 ans, date d'entrée au concours. Ainsi, leur taux d'admission frôle les 95% chaque année et leur part dans les admis n'est du qu'à leur nombre. Il croit par ailleurs d'années en années, au fur et à mesure que les "couples" peuplent le ministère, et donc que les enfants sont amenés à candidater. Il est à ce stade important de préciser que seuls quelques centaines, au maximum, d'administrateurs sont recrutés chaque année.

Ca ne s'arrête pas là. Si dans les 36% restants, 18% n'ont pas de parents liés au ministère, le reste n'a tout simplement pas ou plus de parent. Statistique publique pourtant peu connu, la Fédération accueille chaque année des centaines d'orphelins du monde entier dans une politique d'accueil. Ceux-ci, tout autant que les orphelins tanskiens de moins de 12 ans, peuvent être envoyés sur accord d'un parent proche, dans des "internats coor" pour orphelins financés là aussi par des administrateurs. Assurant une quasi voie royale à un ministère réputé, un travail à vie avec un salaire élevé dès la prise de poste, ces internats sont une "chance" reconnue par les parti politiques, pour les orphelins de la nation. Loin d'être coupés du monde car pouvant rentrer dès le vendredi midi, les enfants et adolescents sont ainsi éduqués par des enseignants du publics financés par les établissements (obligation légale) et par des administrateurs. Ainsi, au-delà du cursus habituel, ils sont dès l'âge de 12 ans progressivement formés à intégrer le prestigieux ministère qui leur est destiné. Ces mêmes orphelins qui, une fois dans le ministère, iront en majorité se marier avec un autre administrateur, donnant naissance à un ou plusieurs enfants qui, la encore en majorité (55% d'après un dernier sondage, nombre stable depuis 17 ans), se destineront à intégrer un internat coor et à répéter la boucle.
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