16/07/2013
13:01:33
Index du forum Archives Pays archivés République Eternelle Hellénoïde

Encyclopédie séculaire

Voir fiche pays
7954

Présentation générale initiale:



Nom officiel : République Eternelle d'Hellénoïdos
Nom courant : République (Eternelle) Hellénoïde
Gentilé : Hellénoïde(s) - à noter que la religion est la religion Hellénoïde. On parle donc des Hellénoïdes comme on parlerait des chrétiens (à la fois un peuple, une culture et une religion).

Inspirations culturelles : Hellénistique
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Grec Ancien (langue sacrée/administrative) + Grec Moderne (langue courante)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Latin (langue communautaire par syncrétisme Romain)

Drapeaux :
Drapeau officiel
Drapeau d'usage courant (type évènement sportif)

Devise officielle : Θεοὶ καὶ ἄνθρωποι συμφωνοῦσιν (Les dieux et les hommes s'accordent)
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Drachme

Capitale : Hellénoïsos (capitale séculaire) // Hellénoïdos (capitale divine)

Population : 28 800 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Géographiquement :

La République Hellénoïde s'étend sur un terrain qui est l'archétype de la région actuelle Grecque et Macédonienne. Le climat y est donc méditerranéen, avec des hivers doux, des étés secs avec les cigales qui chantent... L'agriculture est fragmentée en de nombreuses exploitations familiales qui fournissent des olives, du vin et autres fruits et légumes. Dans le sud du pays la pêche est également présente, tandis que dans le nord se concentrent les exploitations céréalières.


Historiquement :

Dans le récit national la République Eternelle d'Hellénoïdos est le premier Etat fondé par les Dieux à la création du monde. Hellénoïdos est la capitale de cet Etat dans le monde divin, tandis que Hellénoïsos est la capitale dans le monde séculaire.

    Plus historiquement, on peut distinguer 3 ères :
  • La période Antique : Vers 600 av JC des paysans Grecs créent un petit village nommé Hellénaïos. Installés non loin d'un gisement d'argent et sur des terres fertiles, le village prospère et devient rapidement une ville de taille confortable. Les fouilles permettent d'établir que déjà en 550 av JC la population atteignait 15 000 habitants. Cette croissance trop rapide n'a pas permis un développement très salubre. C'est pourquoi dans les années qui suivirent, plein de villages se sont développés en dehors d'Hellénaïos. Commence ainsi à émerger la civilisation Hellénistique.
  • En 300 av JC, avec l'influence croissance de la culture Romaine, le panthéon latin entre en conflit avec le panthéon Grec. Après des années d'affrontements entre les croyances Grecs, Latines, et autres religions régionales, en 166 av JC les sages d'Hellénaïos établissent qu'en réalité l'ensemble de ces religions ne font qu'une. Les hommes ont simplement oublié que les dieux ont créé Hellénaïos à l'image d'Hellénoïdos. Il n'est donc plus choquant de découvrir avec le temps des divinités inconnues : soit elles ont une correspondance dans le panthéon Grec, soit c'est une divinité redécouverte, soit encore c'est une divinité qui n'existait pas et qui se révèle désormais aux humains. En découle le culte Hellénoïde. Pour mettre fin définitivement aux conflits religieux, il est décidé que le gouvernement des Hellènes serait une république théocratique, et l'ensemble des villages à proximité sont absorbés par Hellénaïos qui devient alors Hellénoïsos. La République Eternelle d'Hellénoïdos est née.

  • La période divine : Entre 380 et 470 ap JC la République Hellénoïde est envahie par des clans barbares qui pillent les ressources et s'accaparent les villes. La République Hellénoïde cesse donc progressivement d'exister.
  • Néanmoins, dans leur fuite certains Hellénoïdes ont formé des communautés monastiques, concentrés sur la prière aux Dieux. Ainsi perdure la capitale Hellénoïdos ainsi que cette civilisation, d'où son caractère "Eternelle". Dans cette période, les connaissances scientifiques et culturelles sont intégrée à la théologie.
    Avec le temps, les communautés monastiques s'organisent en ordres.

  • La période de la renaissance Hellénoïde :Au XVIème siècle, un ordre monastique qui avait perpétué le culte Hellénoïde pendant plus de mille ans, rallia plusieurs villages, puis villes du continent. Hellénoïsos, alors nommé Istanùl, rejoint pacifiquement la sphère d'influence de cet ordre en expansion. Rétablissant les institutions anciennes et se développant grâce à l'adaptation de la religion aux découvertes du monde, cela provoqua la résurgence de la République Hellénoïde sur le monde séculaire.
  • Le pays est alors de nouveau gouverné par un Grand Pontife, Théodoros, dit le pieux.

    Progressivement le pays se développe à nouveau et perpétue un fonctionnement étatique proche des premiers Hellénoïdes. C'est néanmoins un état moderne qui se veut en pointe technologiquement.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Le pays est dirigé par le Grand Pontife.
Il est le représentant des dieux sur terre. Il gouverne pour eux, et en leur nom.
Tout en ce monde est propriété des dieux. C'est donc propriété du Grand Pontife. Il dispose de la totalité des pouvoirs conférés par les dieux afin de gérer harmonieusement ce patrimoine matériel pour l'ensemble des hommes sur terre. Traditionnellement les Grands Pontifes n'abusent pas de leur pouvoir dans des dérives totalitaires.

Il est élu à vie, par le collège des pontifes.
Chaque pontife représente une divinité du panthéon Hellénoïde. Ils sont donc 90.
Le collège des pontifes est présidé par le grand pontife et sert de conseil spirituel centralisé.
Comme chaque pontife représente une divinité, chacun dispose, pour leur dieu, du droit de conseil particulier auprès du Grand Pontife. (ainsi le Pontife d'Héraclès peut conseiller le Grand Pontife sur la guerre, mais pas sur une réforme de l'industrie).

Les pontifes sont élus à vie par les cénacles.
Ce sont des assemblées dédiées à un dieu auxquels les Hellénoïdes peuvent vouer un culte plus marqué mais de façon non exclusive (pas de monothéisme au sein de la religion Hellénoïde).
Ces assemblées sont réparties dans l'ensemble du pays et dirigés par des prêtres. (en gros les cénacles fonctionnent comme des paroisses, les pontifes sont des évêque pour l'ensemble des paroisses d'un dieu en particulier).
Les prêtres sont des membres du clergé qui suivent des formations liturgiques et sont nommés entre pairs du clergé.

Chaque Pontife régalien dispose d'un ministère, souvent appelé pontificat.
Pontificat d'Arès = Ministère des Armées
Pontificat d'Athéna = Ministère de l'intérieur
Pontificat de Thémis = Ministère de la justice
etc...
Le Grand Pontife est également réputé être le Pontife de Zeus (dieu fédérateur, dieu des étrangers, des mendiants et gardien de la cité).
D'autres Pontifes peuvent également avoir leur ministère propre ou délégué.

Le peuple, en particulier la bourgeoisie, dirige-lui plutôt au niveau local : les villes (hors capitale), les villages.


Place de la religion dans l'État et la société :

La religion est le fondement même de la République Hellénoïde. C'est donc un état pleinement et complètement théocratique.

    La légitimité de l'Etat repose sur l'union du monde divin et du monde terrestre (séculaire) :

  • Le monde divin représente le monde où résident les dieux. Les dieux sont originellement issus du panthéon Grec. S'il manque des dieux au panthéon grec, c'est le panthéon romain qui complète. La longévité de la religion Hellénoïde repose sur une remarquable capacité de syncrétisme des autres religions. Ainsi par exemple la religion Catholique n'est qu'une autre appellation culturelle de la religion Hellénoïde. "Dieu" est le dieu fédérateur, comme Zeus, et Jésus est l'égal d'Hermès (fils de Zeus et dieu messager des dieux).
  • Dans ce monde divin, Hellénoïdos est la capitale des Dieux. De plus, dans les croyances anciennes, tous les points lumineux dans le ciel est une ville céleste peuplée de divins habitants (les dieux, mais également les défunts). On se représente donc le ciel comme on voit aujourd'hui la terre la nuit.
    Toujours dans la croyance ancienne, le soleil était Hellénoïdos elle-même car le point le plus brillant du ciel.

    Cependant les croyances ont évolué avec la science. S'il est désormais tout à fait admis que les points dans le ciel sont des étoiles et que le soleil est elle-même une étoile, les Hellénoïdes établissent que les étoiles sont autant de territoires des dieux, à l'image de la terre.

  • le monde séculaire est le monde où réside les mortels (ceux qui ne sont pas encore morts et qui peuvent mourir). Hellénoïsos est la colonie divine des dieux sur Terre, faisant ainsi le lien avec le monde divin. La capitale est donc une ville sanctuaire, somptueuse, remplie de temple, de musée et autres démonstrations sacrée. Les bâtiments administratifs sont tous des bâtiments sacralisés. Ce sont les dieux qui gouvernent par l'intermédiation des hommes. En échange les dieux offrent les conditions les plus favorables aux hommes pour avoir une vie douce et agréable.

  • Après avoir suffisamment servis les dieux sur le monde séculaire, les hommes meurent et rejoignent le monde céleste. Toutes les cérémonies funéraires se font à Hellénoïsos car seul chemin vers le monde divin via Hellénoïdos.
7714
Culture de l'Huile d'Olive en République Eternelle Hellénoïde

L'olivier est un arbre sacré dans la République Eternelle Hellénoïde, car il est associé à la déesse Déméter, qui est étymologiquement "la mère de la Terre". Elle est donc la déesse de l'agriculture et des moissons. Selon la légende, Déméter aurait offert un olivier à la ville de Païos.

La culture de l'olive et de l'huile d'olive est donc très ancienne et très importante dans la République Eternelle Hellénoïde. Les oliviers sont cultivés dans tout le pays, mais surtout dans les régions du sud, où le climat est plus chaud et plus sec. Les olives sont récoltées à la main ou à l'aide de bâtons, puis triées selon leur qualité et leur maturité. Les olives destinées à la consommation sont conservées dans des jarres remplies d'eau salée ou de saumure, tandis que les olives destinées à la production d'huile sont pressées dans des moulins à huile.

L'huile d'olive est un produit essentiel dans la cuisine hellénoïde, car elle sert à assaisonner les salades, les légumes, les viandes, les poissons et les fromages. Elle est aussi utilisée pour faire des pâtisseries, comme les baklavas ou les kourabiedes. L'huile d'olive a également des vertus médicinales, car elle soulage les maux de gorge, les brûlures, les blessures et les inflammations. Elle est aussi employée comme cosmétique, pour hydrater la peau et les cheveux.

La République Eternelle Hellénoïde exporte son huile d'olive dans le monde entier, car elle est réputée pour sa qualité et son goût. Elle possède plusieurs labels d'origine protégée (AOP), qui garantissent le respect des normes de production et de traçabilité. Parmi ces labels, on peut citer l'AOP de Païos, qui désigne l'huile d'olive extra vierge produite dans la région de Païos, à partir d'olives de la variété "koroneiki". Cette huile a une couleur verte dorée, une saveur fruitée et une légère amertume.

La culture de l'olive et de l'huile d'olive fait partie intégrante de l'identité et du patrimoine de la République Eternelle Hellénoïde. Elle témoigne de la richesse et de la diversité de ce pays.

Autres variétés d'olives cultivées en République Eternelle Hellénoïde :


Kalamon ou Kalamata : Olive noire ou violette, de forme allongée et de taille moyenne. Elle est utilisée comme olive de table, souvent tranchée et marinée dans du vinaigre de vin rouge. Elle a une peau brillante et une pulpe charnue.

Chalkidiki ou Chondroelia : Grosse olive verte, de forme ovale et de couleur pâle. Elle est parfaite pour la table et la cuisine, avec une pulpe ferme et parfumée. Elle peut être farcie avec des ingrédients comme les tomates séchées, le fromage bleu ou les amandes.

Athinolia : Olive verte clair, de petite taille et de forme ronde. Elle donne une huile d’olive extra vierge très aromatique, avec des notes d’herbes et de fruits.

Ladolia ou Tsounati : Olive verte foncé, de taille moyenne et de forme ovale. Elle donne une huile d’olive extra vierge douce et équilibrée, avec des notes d’amande et de pomme.

Thasitiki : Olive noire, de petite taille et de forme ronde. Elle est utilisée comme olive de table, avec une saveur salée et acidulée.


Légende de l'olivier de Païos :

Il y a bien longtemps, dans une ville nommée Païos, vivait un peuple d’agriculteurs qui vénéraient Déméter, la déesse de l’agriculture et des moissons. Ils lui offraient chaque année les prémices de leurs récoltes, en échange de sa protection et de sa bénédiction. Un jour, un jeune homme nommé Phyllos décida de partir à l’aventure et de découvrir le monde. Il quitta sa ville natale avec son fidèle chien Argos, et parcourut de nombreux pays, admirant les merveilles de la nature et les richesses des civilisations. Il vit des montagnes enneigées, des déserts arides, des forêts luxuriantes, des fleuves majestueux, des temples somptueux, des palais fastueux. Il rencontra aussi des gens de toutes sortes, des rois, des guerriers, des poètes, des marchands, des savants. Il apprit beaucoup de choses, mais il n’oublia jamais sa déesse tutélaire, Déméter. Il lui adressait chaque jour une prière, et lui offrait les fruits de ses cueillettes ou de ses achats.

Un soir, alors qu’il campait près d’un lac, il vit une étoile filante traverser le ciel. Il fit alors un vœu : il souhaita pouvoir offrir à Déméter un cadeau unique et précieux, qui exprimerait sa gratitude et son amour pour elle. Il s’endormit ensuite paisiblement. Le lendemain matin, il fut réveillé par un bruit étrange. Il ouvrit les yeux et vit devant lui un magnifique olivier, qui n’était pas là la veille. Il était couvert d’olives d’un vert éclatant, qui dégageaient un parfum délicieux. Phyllos fut émerveillé par ce spectacle. Il comprit que c’était un don de Déméter, qui avait exaucé son vœu. Il cueillit quelques olives et les goûta. Elles étaient sucrées et juteuses, comme aucune autre qu’il n’avait jamais mangée. Il en donna aussi à son chien Argos, qui les apprécia autant que lui. Phyllos remercia alors Déméter du fond du cœur, et lui promit de lui rapporter cet arbre merveilleux à Païos.

Il se mit donc en route avec son chien et son olivier, qu’il transportait dans un chariot tiré par deux bœufs. Il traversa de nouveau les pays qu’il avait visités auparavant, mais cette fois-ci, il ne s’attarda pas à admirer les paysages ou à parler aux gens. Il avait hâte de retrouver sa ville natale et d’offrir son cadeau à Déméter. Partout où il passait, il attirait l’attention et la curiosité des habitants, qui n’avaient jamais vu un tel olivier. Certains lui demandaient d’où il venait, d’autres lui proposaient de le leur acheter ou de le leur échanger contre d’autres biens. Mais Phyllos refusait toujours poliment. Il ne voulait pas se séparer de son olivier, qu’il considérait comme sacré.

Après plusieurs mois de voyage, il arriva enfin à Païos. Il fut accueilli avec joie par ses parents et ses amis, qui étaient heureux de le revoir après tant d’années. Ils furent aussi étonnés et admiratifs devant son olivier, qu’ils trouvèrent splendide. Phyllos leur raconta son histoire et son vœu exaucé par Déméter. Il leur dit qu’il voulait offrir cet arbre à la déesse, en signe de reconnaissance et de dévotion. Ses parents et ses amis approuvèrent son geste et l’accompagnèrent au temple de Déméter, où se trouvait le sanctuaire de la déesse.

Là-bas, ils furent reçus par le grand prêtre de Déméter, qui était aussi le roi de Païos. C’était un homme sage et pieux, qui aimait son peuple et sa déesse. Il écouta attentivement le récit de Phyllos, et fut impressionné par son aventure et sa foi. Il accepta de recevoir son olivier comme une offrande à Déméter, et le fit planter dans le jardin du temple, où il serait entretenu avec soin. Il remercia Phyllos pour son cadeau, et le félicita pour sa bravoure et sa générosité. Il lui dit qu’il était un digne fils de Païos, et qu’il avait honoré la déesse et sa ville. Il lui offrit aussi une couronne d’olivier, symbole de gloire et de paix, qu’il plaça sur sa tête.

Phyllos fut touché par ces paroles et ces honneurs. Il se sentit comblé et heureux. Il remercia le roi et le prêtre, et se prosterna devant la statue de Déméter, qui trônait dans le sanctuaire. Il lui adressa une dernière prière, dans laquelle il lui exprimait sa gratitude et son amour. Il lui demanda aussi de bénir son olivier, afin qu’il produise des fruits abondants et savoureux, qui feraient la joie des hommes. Il sentit alors une douce chaleur envahir son cœur, comme une réponse de la déesse.

Il se releva ensuite, et sortit du temple avec ses parents, ses amis, son chien Argos et le roi. Ils allèrent tous célébrer cette journée mémorable avec un grand festin, où l’on servit des plats délicieux arrosés d’huile d’olive. Car le roi avait fait presser quelques olives de l’arbre de Phyllos, et en avait obtenu une huile exceptionnelle, qui avait une couleur dorée, une odeur suave et un goût exquis. Tous ceux qui la goûtèrent furent conquis par sa saveur. Le roi décida alors de nommer cette huile “l’huile de Déméter”, en hommage à la déesse qui avait donné cet arbre merveilleux à Phyllos.

Ainsi naquit la légende de l’olive de Païos, qui se transmit de génération en génération. L’olivier de Phyllos continua à pousser dans le jardin du temple, et à produire des olives extraordinaires, dont on faisait l’huile de Déméter. Cette huile devint célèbre dans tout le pays, et même au-delà. Elle était recherchée par les rois, les prêtres, les poètes, les marchands, les savants. Elle était utilisée pour cuisiner, pour se soigner, pour se parfumer, pour s’éclairer. Elle était aussi offerte comme un présent précieux ou comme un symbole d’amitié. Elle était considérée comme un don des dieux aux hommes.

Et Phyllos vécut heureux à Païos, entouré de sa famille et de ses amis. Il resta fidèle à Déméter jusqu’à la fin de ses jours. Il eut plusieurs enfants, qui héritèrent de son amour pour l’agriculture et pour la déesse. Il mourut paisiblement à un âge avancé, et fut enterré près du temple de Déméter, sous son olivier bien-aimé.
Haut de page