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Date : 12/05/2012
Ecrit par : Honor Harrington


Kolisburg, l'histoire d'une nation ambiguë vis à vis de Teyla !

À la question "Le Royaume de Teyla, se prononce-t-il pour une intégration de la Confédération du Kolisburg au sein de l'OND ?" Personne ne semble savoir quoi répondre. On voit un malaise s'installer sur le visage des officiels dès que la question est posée. Que se passe-t-il à la Résidence Faure, résidence du Premier ministre, ou encore au ministère des affaires étrangères ? Enquête sur un malaise profond où les incompréhensions, les malaises et parfois une insulte diplomatique peuvent faire chavirer toute une doctrine diplomatique.

Zone économique exclusive : Une décision qui ne plait pas.
La prise de décisions de la Zone économique exclusive prit par la confédération fait énormément grincer des dents le gouvernement de Teyla, soit le gouvernement Carbasier I à l'époque de l'événement. À cette époque, bien que cela semble toujours être le cas, différents Etats établissent des Z.E.E dont la notion et la définition juridique n'est pas claire, reposant sur aucun statut juridique nationale parfois et aucune juridiction internationale. Cette course à la Z.E.E que se livrent certains états ne plaît guère au gouvernement Carbasier bien qu'il ne prenne aucune position publique. Il suit de très près la joute verbale entre la République Fédérale de Tanska et la République de Miridian. Le gouvernement suit particulièrement ces événements, car ils concernent deux partenaires proches du royaume. Il n'est pas question de favoriser un partenaire vis à vis de l'autre. Donc le gouvernement espère que cette situation se réglera rapidement et diplomatiquement. L'initiative du Duché de Sylva pour une médiation soulage le gouvernement, d'autant plus que la finalité aboutie sur un traité.

S'inquiéter des probables conflits locaux que peuvent subir les partenaires du Royaume, cela peut en partie expliquer la politique du gouvernement Carbasier sur les Z.E.E. Un ministre de l'époque nous raconte : "Nous nous sommes inquiété réellement pour Miridian et Tanska, la crainte était qu'aucune solution diplomatique viable soit trouvée, faisant craindre un risque d'escalade. La décision du Kolisburg fait renaître toutes les craintes mais avec Zélandia, qui était dans les discussions pour être un membre de l'OND. C'était un moment crucial, le Kolisburg aurait pu attendre avant de prendre sa décision pour détendre tous les acteurs. Sa Majesté et le tout le gouvernement ont prit cela comme une tentative de déstabilisation pour faire échouer la conférence de Manticore." Pour l'instant, il ne semble pas avoir de conflit local ou de désaccord entre Zélandia et le Kolisburg, mais la nouvelle position du Royaume de Teyla change la donne. En effet, le gouvernement d'Angel Rojas décide qu'il reconnaîtra que les Z.E.E prise dans des discussions bilatérales ou multilatérales et que tous les acteurs locaux soient conviés à la discussion. De ce fait, le gouvernement ne peut contacter la Confédération du Kolisburg en vertu de la politique du gouvernement du Kolisburg. Il refuse toute discussion bilatérale avec les nations qui ne reconnaissent pas la Z.E.E. Mais cela, peut-il changer ?

Adhésion à l'Organisation des Nations Démocratique : une réponse vécue comme une insulte.
Lors de son dépôt de candidature, le Royaume en vertu de l'article un de l'OND est obligé de contacter la nation qui candidate. L'article un indique que le Royaume de Teyla reçoit les candidatures et informe les états-membres des candidatures. Le Royaume a donc contacté le Kolisburg, mais au prix d'un débat interne. Un député de la majorité nous raconte le débat interne : "Il y a eu un vrai débat interne sur la façon de procéder. Nous avons pensé à un moment à déléguer cette tâche à un état membre qui reconnaît la Z.E.E du Kolisburg. On a vite écarté cette idée, car on pense que la charte de l'OND ne permet pas une telle chose et cela n'était pas de moment de créer un débat juridique dès le début de l'organisation." Le débat ne s'arrête pas là pour le gouvernement. Doit-on exposer clairement la position du Royaume sur la Z.E.E du Kolisburg dans sa réponse qui sera envoyée en vertu de l'article un ? Alors que le Premier ministre est contre, le ministre des affaires étrangères est pour, il est soutenu par la Reine pour définir clairement la position du Royaume. Le Premier ministre est obligé de suivre son ministre et donne son feu vert pour l'envoi de la lettre diplomatique.

Mais voilà la réponse du Kolisburg tant attendue, va créer un séisme au sein du gouvernement. "C'est absurde, est ce vrai ? Ont-ils vraiment pensé que cette situation est tenable sincèrement ?" Voilà ce qu'on pouvait entendre à midi lors d'un dîner au sein du ministère des affaires étrangères après la réception de la réponse diplomatique du Kolisburg.

Une réunion est faite le soir même autour du Premier ministre à la Résidence Faure pour savoir que faire sur l'adhésion du Kolisburg de l'OND. Le débat n'est pas pour ou contre l'adhésion, le débat tourne autour des arguments à mettre en avant pour refuser le Kolisburg dans l'Organisation des Nations Démocratiques. On évoque la possibilité de mettre en avant l'honneur du Royaume devant les états-membres face à l'insulte diplomatique qu'est la réponse du Kolisburg. Plusieurs conseillers disent que ce n'est pas à faire. Aucune nation ne comprend l'importance de l'honneur du Royaume, dit-on. "Quand la Reine rend les honneurs du Royaume à un partenaire pour nous, c'est plus qu'un geste diplomatique, pour le pays en face, c'est prit comme une chose symbolique avant tout." Nous dit ce diplomate chevronné. La réunion autour du Premier ministre va durer plus de quatre heures jusqu'à tard dans la nuit. L'insulte est là, comment la gérer, qu'est ce qui relève du secret diplomatique ? D'autant plus que le lendemain, c'est la séance aux questions au gouvernement à la chambre des lords. Auront-ils l'obligeance d'attendre ou non s'ils sont au courant du contenu de la réponse du Kolisburg ?

Que peut bien contenir cette réponse du kolisburg ? Selon nos informations, dont nous avons pu lire le contenu de la lettre, le Kolisburg répond toujours sur le ton de la courtoisie. Toutefois, ce n'est pas le ton qui est dénoncé par le gouvernement, mais bien le contenu de la lettre. Dans un premier temps, la confédération prend acte de la position du Royaume concernant sa Z.E.E. La confédération rajoute qu'elle ne souhaite pas avoir de relation bilatérale avec le Royaume de Teyla en vertu de cette non-reconnaissance. Bien qu'elle pourra discuter avec le Royaume au sein de l'OND. C'est cette partie-là qui est vécue comme une insulte diplomatique au gouvernement.

Le gouvernement ne souhaite pas faire de commentaire sur le contenu que nous avons pu voir, ainsi que la réaction du gouvernement après que nous les ayons contactés. Mais plusieurs questions se posent dorénavant. Comment peut-on être dans une organisation internationale, mais n'avoir aucune relation bilatérale avec l'un ou plusieurs de ses membres ? Il est fort probable que d'autres états-membres suivent la voix du Royaume de Teyla en ne reconnaissant pas la Z.E.E du Kolisburg. La situation sera plus qu'absurde en cas d'adhésion du Kolisburg. D'autres nations, vont-elles se sentir insultées comme le Royaume de Teyla ?
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Date : 15/01/2012
Ecrit par : Votre journaliste préférée de votre journaliste préféré, Amandine Justi.


La campagne électorale lancée ! Partie I

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Quatre, c'est le nombre de candidats à la primaire du parti de gauche Mouvement Royaliste et d'Union. Une primaire importante, car selon les différents sondages, le gagnant a de fortes chances de devenir Premier ministre. Le parti au pouvoir étant dans une guerre de pouvoir interne, d'autant plus qu'il devra faire face à un nouveau parti politique de droite royaliste. Ce qui divisera les voix à droite.

Jean-Luc Bourgard : Le favori
Jean-Luc Bourgard est un député important au sein du Mouvement Royaliste et d'Union. Il est le titulaire du poste de président de la très prestigieuse commission des affaires démocratiques. Comme son nom l'indique, elle examine tous les projets de loi ayant une incidence positive ou négative sur la démocratie. Toutes les lois dites électorales ainsi que la refonte des circonscriptions passent par cette commission. Une commission très importante au sein de l'Assemblée nationale donc.

Au vu de son importance, la commission des affaires diplomatiques doit être présidée par un député n'ayant pas voté sa confiance au gouvernement et dans un groupe indiquant au président de l'Assemblée nationale qu'il se déclare comme opposition au gouvernement. Ce qui est le cas. Toutefois, la nomination de Jean-Luc Bourgard a fait bondir les oppositions républicaines et du Parti Royaliste d'extrême droite. Le Mouvement Royaliste et d'Union a voté de nombreux projets de loi portés par le gouvernement minoritaire ce qui a fait dire aux oppositions républicains que Jean-Luc Bourgard est de fait un membre soutenant le gouvernement et non un opposant a celui-ci. Le député a joué habilement d'ailleurs, pour éviter cette critique, il a voté seulement douze pour cent des projets de loi déposés par le gouvernement ou des députés de la majorité contre quatre-vingt-deux pour cent selon la moyenne des députés apparentés Mouvement Royaliste et d'Union.

C'est un député et membre très influent au sein du Mouvement Royaliste et d'Union qui se présente donc à la primaire de la gauche. Il a de nombreux soutiens parmi l'état-major de la direction actuelle, mais selon nos informations, il n'a pas l'adoubement de Rosalie Chabas, la cheffe du parti. Politiquement, il est très loin des idées portées par Rosalie Chabas. Le député de Manticore peut-être considéré comme un Centriste bien qu'il se qualifie lui-même de social-libéral. Rosalie Chabas est au contraire vue comme une personnalité étant très à gauche. Elle prône le revenu universel ou encore la nationalisation des banques, tout le contraire de Jean-Luc Bourgard. Toutefois, bien que la nature de la direction ait changé d'idéologie, le député reste le grand favori pour plusieurs raisons. Il a de nombreux soutiens dans de nombreuses fédérations du parti. La plus grande Fédération du parti Manticore, est avant cette élection acquise à Jean-Luc Bourgard sauf rebondissement soudain.

Il est aussi une figure historique du parti Mouvement Royaliste et d'Union. Il a été ministre de l'Économie pendant deux années puis ministre de l'éducation pendant trois ans sous le gouvernement de Florence Gaillard. Son bilan en tant que ministre de l'Économie est considéré comme mitigé. Les effets des mesures sur l'économie du Royaume ne sont pas avérés par des études. Toutefois, Jean-Luc Bourgard réfute ce constat et appuie la thèse qui dit qu'on voit les effets maintenant des mesures qu'il a pris durant son mandat. La encore les études économiques sont très nuancées sur cela.

A contrario son passage au ministère de l'éducation est une réussite. Il reste le ministre de l'éducation le plus connu par l'opinion publique depuis quarante ans. Il a participé à la modernisation des programmes scolaires et du système scolaire dans son intégralité. Toutefois, le grand public retient son action en faveur d'une meilleure prise en charge des violences sexuelles et agressions sexuelles au sein du milieu scolaire. Des formations sur le sujet étant obligatoire pour tous le personnel travaillant dans un bâtiment scolaire, de l'agent d'entretien au professeur, depuis la réforme Bourgard.

Pierre Lacombe : Côte pour la victoire : 3 500
Pierre Lacombe est un personnage connu de la politique du Royaume de Teyla. Il est élu député de la plus petite circonscription en nombre d'habitants du pays depuis trente ans. Aujourd'hui âgé de soixante-dix-huit ans, il se représente pour la deuxième fois à la primaire du parti pour tenter de devenir Premier ministre. La dernière fois, il avait rassemblé huit pour cent des suffrages exprimés en dehors des votes blancs. Toutefois, personne ne mise sur lui pour la victoire finale. En effet Pierre Lacombe, représente une ligne ultra minoritaire au sein du parti. Tout d'abord bien qu'il ne le soit pas du tout, Paul Lacombe se définit comme humaniste, communiste et social-démocrate tout en se réclamant nationaliste. C'est un mélange particulier. Il n'a jamais été pris au sérieux par ses pairs et ses collègues ni par l'opinion publique. Toutefois, une petite partie de la gauche embrasse sa ligne politique.

Sur la politique internationale qui est le grand sujet dans le débat public des derniers mois, Pierre Lacombe ne veut pas des institutions "Libérales". Il ne souhaite pas quitter l'Organisation des Nations Démocratiques pour autant, mais il veut engager des réformes profondes de l'organisation pour garder la souveraineté du pays. Tout d'abord, il juge la réforme de la constitution nécessaire en incorporant l'article suivant :

Article réforme de la constitution a écrit :
Le gouvernement à l'obligation de ne pas appliquer tout traité international ne respectant pas les principes de la présente constitution.

La souveraineté de la nation ne peut être remise en cause.

Ce n'est pas fini. Pierre Lacombe souhaite s'orienter vers des nations dites communistes. Il veut former des alliances formelles avec le Grand-Kah et la Loduarie Communiste dans des accords bilatéraux. Autre sujet d'importance, le spatial. Il veut mettre fin immédiatement à la coopération spatiale avec le Duché de Sylva et la République de Miridan pour orienter la coopération vers la Loduarie Communiste qui est selon les experts le programme spatial le plus avancé du globe terrestre. Il ne s'est pas prononcé ou plutôt n'a pas répondue quant à la coopération avec les nations libérales déjà présente au sein de l'OND. On voit bien le malaise qui s'installe à chaque fois qu'on parle de ce sujet.

Concernant les sujets intérieurs, nous avons à faire à quelqu'un qui expédie les sujets et qui est sur une ligne populiste. Une ligne qui est dénoncée en interne et par les partis d'opposition qui ont ciblés Pierre Lacombe pour "diaboliser" le parti dans son entièreté. Sa première mesure, il aime le répéter, c'est la mise sous tutelle des dix plus grosses fortunes du pays pour nourrir les pauvres, loger les sans-abris, donner la richesse au prolétariat. La cause est noble, mais la méthode semble impossible à appliquer en vertu du droit de Teyla. Selon le candidat à la primaire cette question est une non-question, car quand le peuple veut, il obtient. D'un point vu du droit, les autres mesures proposées par le candidat sont possibles. Il souhaite la nationalisation de toutes les banques du pays et la non-possibilité d'opérer pour les banques étrangères sur le territoire national. Pareil concernant bon nombre de secteurs industriels. Un revirement total avec la politique actuelle du Royaume concernant les banques et les entreprises étrangères. Une réforme profonde du système social sera soumise au référendum sous les six mois après son élection. En autre l'abolition de la majorité des aides sociales pour la création d'un revenu universelle de mille pétales par mois. Une mesure qui provoquera quelques arrêts-maladies chez nos amis économistes, mais qui trouve de nombreux défenseurs au sein de la gauche royaliste comme républicaine bien que le montant du revenu change, ainsi que les bénéficiaires.

Yasmine Laval : L'outsider
Yasmine Laval est l'adjointe au maire dans la capitale du pays. Elle est donc l'adjointe de Rosalie Chabas, la cheffe du parti. Son parcours est classique d'une politique, elle a fait des études de droit à Cielazur avant de devenir avocate. Elle a porté de nombreux combats durant sa carrière d'avocate. Notamment, l'accès a des hébergements à chaque période de l'année pour les personnes sans domicile fixe. Toutefois, elle est reconnue aux yeux du grand public pour avoir défendu cent salariés qui ont porté plainte pour traitement indigne. Le procès fut perdu, de nombreux points de la procédure n'aurait pas était respecté selon nombre d'acteurs du procès et spécialistes. Mais la plaidoirie de fin de Yasmine Laval fait encore aujourd'hui le tour des plateaux télé et des réseaux sociaux.

Selon de nombreux proches, c'est la personne envoyée par Rosalie Chabas dans cette primaire afin que la cheffe du parti puisse faire entendre sa voix à travers une tierce personne. Une stratégie bien connue en politique, mais ici Rosalie Chabas ne choisit pas un favori, mais bien une outsider pour se faire entendre ce qui complique la tâche. Mais pourquoi une adjointe au maire est l'outsider de la primaire de la gauche royaliste ?

Comme dit précédemment, Jean-Luc Bourgard a de prime abord bien plus de fédération lui étant acquis avant le début du scrutin. Selon les décomptes, le nombre varie entre quinze à vingt ce qui est énorme comparé aux concurrents. Yasmine compte seulement cinq à neuf fédérations lui étant acquise. Malgré tout Jean-Luc Bourgard et Angel Rojas restent fort tous les deux dans les fédérations acquises a Yasmine, au contraire de Jean-Luc Bourgard qui reste loin devant ses concurrents dans les fédérations acquises à sa cause. La mission sera ardue donc pour Yasmine Laval, mais pas impossible. Yasmine Laval a réussi à obtenir de nombreux soutiens de personnalités importantes aux yeux des militants. Bien que Rosalie Chabas n'a pas officialisé son soutien, via son entourage, elle fait comprendre qu'elle est entièrement derrière Yasmine Laval.

Politiquement, son programme ressemble fortement à celui de Rosalie Chabas qui lui a permis de gagner la tête du Mouvement Royaliste et d'Union. Sur la politique internationale, la ligne ne diverge pas du gouvernement d'Antoine Carbasier. La candidate souhaite développer fortement l'OND pour qu'elle devienne une organisation de référence au niveau mondial. À ce propos, elle a fait une série de cinq propositions pour éviter à l'organisation d'entrer dans l'immobilisme une fois le Secrétaire Général élu. Sur le plan national, la candidate à la primaire souhaite une hausse du salaire minimum de dix pour cent à vingt pour cent, la réduction du temps de travail de quarante à trente-sept heures. L'interdiction des versements des dividendes si les salariés ne reçoivent pas vingt pour cent des dites dividendes, une loi de moralisation de la vie politique instituant un parquet spécial contre la corruption politique. Elle ne remet pas en cause les potentielles avec le Fujiwa sur la création d'une usine ferroviaire et une autre lié à l'agriculture. Toutefois, elle souhaite s'assurer que les deux projets soient très écologiques dans leurs conceptions.

Concernant l'énergie, l'écologie et la sécurité. La candidate souhaite le cent pour cent renouvelable pour le pays d'ici cinquante ans avec l'arrêt du programme nucléaire mit en place par le précédent gouvernement. L'arrêt immédiatement des subventions pour les énergies fossiles. Un plan de vingt milliards sur dix ans en lien avec les maires et les élus locaux pour le développement des transports publics urbain et inter-régionaux. La poursuite du plan ferroviaire décidé sous le mandat d'Antoine Carbasier.

Angel Rojas : Le juge redouté, une vie de combat sous une âme charismatique
Angel Rojas est une figure connue du grand public. Mais pour ceux qui ne connaissent pas l'homme voici une présentation. Il est né à Gèvres d'une mère Teylaise et d'un père Archéen. Il a donc la double-nationalité. Toutefois, l'ancien conseiller social de Florence Gaillard ex première ministre, appuie beaucoup sur le fait qu'il est Teylais avant tout et ne semble pas vouloir jouer sur le fait de connaître deux cultures. Cela semble étonnant pour un homme de gauche, mais le personnage est complexe.

En plus de cet aspect très important, Angel Rojas a fait une carrière en droit et devient juge d'instruction au pôle financier de Manticore. Il est connu pour ses méthodes musclées. Bien que le pays ait une culture de lutte contre la corruption, l'ex juge Angel Rojas semble avoir révolutionné les méthodes de lutte contre la corruption. Le magistrat a mis en garde à vue la femme de Léonax Delors, président de l'Assemblée nationale à l'époque de l'affaire qui commencera en deux mille quatre. Le président de l'Assemblée nationale est soupçonné de fraude fiscale et d'avoir omis la déclaration de deux millions de pétales aux autorités. Angel Rojas enquête pendant plus de trois mois.

Il demande la levée de l'immunité parlementaire, mais la demande est refusée par la majorité à l'Assemblée nationale. Cela enclenche un scandale et met à mal le gouvernement ainsi que la gauche qui est au pouvoir depuis mille neuf cent quatre-vingt-seize. Pour tenter de faire fléchir le pouvoir en place, il place en garde à vue la femme de l'ex président de l'Assemblée nationale après avoir obtenu des preuves que celle-ci est au courant de la situation financière et des non-déclarations. Mais l'arrestation se fait devant les caméras, Angel Rojas nie toujours avoir appelé les médias, mais bon nombre de témoignages au sein du parquet infirme cela.

Durant la même période, il est en charge de l'affaire Joly, du nom de protagoniste principal de cette affaire criminelle. Tout commence quand des journalistes relèvent un probable détournement de fonds des ressources municipales à Manticore. Il est nommé en charge de l'affaire, car l'affaire se relève compliquée en plus d'être sur son secteur. On parle alors d'Angel Rojas comme l'homme le plus puissant du Royaume, bien que cela soit caricatural. Toutefois, il est vite accusé d'abus de pouvoir, sur cette affaire, il établit une cinquantaine de gardes à vue, vingt perquisitions et réclame la mise en inculpation de plus de trente personne dont le Maire de Manticore, dont le Maire est affilié a Les Royalistes et la moitié du Conseil municipal. L'enquête dure plus de trois années et finit avec la condamnation de quinze personnes donc celle du Maire qui est déchu de sa fonction immédiatement après le jugement. Après cela, il continue dans la magistrature et devient le premier procureur du Royaume, le plus jeune de toute l'histoire du poste. Il officie à ce poste jusqu'en deux mille dix, où il se lance en politique.

C'est donc un homme médiatique et assez connu du grand public qui se lance dans la course à la primaire et au poste de chef de gouvernement. Il se distingue des autres candidats en matière de programme, car il axe son programme sur l'économie et la sécurité. Les deux choses nécessaires pour qu'un pays soit stable selon lui. Il axe son programme économique sur la haute valeur ajoutée et veut trois entreprises du numérique teylaises valorisées à de cent milliards de pétales à la bourse. De plus, il souhaite à terme la création d'une bourse spécialement pour les entreprises du numérique et des nouvelles technologies. Concernant l'internationale il est sur la même ligne qu'Antoine Carbasier.
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Date : 15/01/2012
Ecrit par : Votre journaliste préférée de votre journaliste préféré, Amandine Justi.


La campagne électorale lancée ! Partie II

Ils sont quatre, quatre proches d'Angel Rojas autour de lui, une semaine avant l'annonce de sa candidature à la primaire. Les quatre amis tentent par tous les moyens de convaincre le futur candidat de se présenter à la primaire de la gauche. Pour lui, c'est trop. Il n'a pas l'expérience de Jean-Luc Bourgard ni les soutiens de Yasmine Laval. Il est seul, mais son entourage lui dit que ce n'est pas une fatalité. En réalité, un avantage selon l'un d'eux. Néanmoins, son entourage insiste sur d'autres arguments. Il a un programme rassembleur prenant des idées dans toutes les idéologies politiques du parti. Il faudra juste enlever certaines mesures jugées « républicaines », mais ce n'est pas bien grave. Cependant, le candidat veut donner des garanties à tout le corps électoral. Il ne veut pas être le Premier ministre d'un parti, mais être le Premier ministre de tous les Teylais. Illusoire ? Pas selon oui, nous dit son entourage. Il se rêve d'être plus rassembleur que la couronne que Catherine III tout en étant un royaliste convaincu. Mais il est profondément convaincu que c'est le politique qui doit unir le peuple durant les campagnes électorales et non pas un électorat préétabli à l'avance. Le mode de scrutin est aussi un avantage selon son entourage. Le vote par valeur désavantage le candidat majoritaire, c'est un phénomène vu dans les précédentes primaires de la gauche. Il doit faire consensus, il doit être le candidat de tous, il ne peut pas être clivant. Peut-il obtenir la meilleure moyenne du corps électoral qui lui va donner une note comprise entre 0 et 100 à chaque candidat ? Pour beaucoup la réponse est sans appel, c'est non, pour son Angel Rojas à la fin de la soirée la réponse est oui.

En une semaine, l'ex-juge constitue son équipe de campagne qui va être très réduite pour la primaire de la gauche. Un spin doctor, trois conseillers et le reste étant des administrateurs et comptables. Pour un candidat d'un des deux plus gros partis politiques du pays, c'est une équipe très condensée. Ce n'est pas pour des histoires de communications n'ont plus, c'est pour l'efficacité. Angel Rojas avouera plus tard dans la campagne qu'il aime travailler en équipe réduite. Une forme de travail augmentant son efficacité. Ses opposants se jetteront sur l'occasion pour critiquer le fait qu'il ne délèguera pas, or un Premier ministre ça délègue. Il aura une réponse brutale :⁣ « Je ne vais pas déléguer pour vous informer que vous n'êtes pas sélectionné pour faire partie de mon gouvernement. »

La formule est marquante et marque profondément la primaire. Le public est stupéfait. Aucun bruit ne sort du public en dehors d'un cri décrivant la surprise pleine et entière du public, une chose rare lors d'un débat télévisuel. La réalisation fait un Split screen ( écran scindé en deux ), montrant à gauche Angel Rojas regardant l'ex-ministre de l'Éducation à qui il vient de balancer la grenade. Jean-Luc Bourgarde, le favori, qui vient de recevoir la grenade et qui explose en direct avec. Il regarde ses notes les trifouillant, puis détourne son regard sur Angel Rojas comprenant ce qu'il venait de faire, mais ne répond pas, laissant la dernière parole à son adversaire. Accentuant le sentiment que l'ex-ministre de l'Éducation est sonné. L'ex-juge vient entièrement de relancer une primaire avec une phrase sanglante, mais montrant toute la confiance d'un homme qui annonce en plein débat refuser dans son gouvernement un poids lourd du parti. Ce n'est pas la seule chose qui marque la confiance d'Angel Rojas sur le moment. Il parle de « son gouvernement » comme s'il avait déjà gagné la primaire, comme s'il avait déjà fait ses valises pour la Résidence Faure. Cependant, on s'inquiète dans l'entourage d'Angel Rojas qu'il vient de se mettre l'aile centriste du parti sur le dos. Un conseiller estime que c'est une aile minoritaire depuis l'élection de Rosalie Chabas à la tête du parti.

Avant ce débat qui a renversé le cours de la primaire, chez Yasmine Laval et Jean-Luc Bourgarde on se montre confiant. Chacun des deux candidats croient en ses chances. Les équipes de Yasmine Laval prédisent un report massif des voix vers elle des opposants à Jean-Luc Bourgarde. Pour éviter que le parti soit gagné par une ligne centriste. Il y a tout de même une inconnue selon les équipes des deux candidats, la capacité de rassemblement d'Angel Rojas. Avec le système de vote par notation, c'est un aspect qui ne va pas changer grandement le résultat final, mais c'est un indicateur important pour savoir ce que peuvent donner les forces en interne. Si Angel Rojas finit bien placé, il sera difficile au futur candidat de lui refuser un poste au sein de son cabinet. Alors les candidats scrutent tour à tour les contenus sur les réseaux sociaux, les meetings et les déplacements du candidat pour avoir une idée en tête. Les paris sont ouverts, certains prédisent que le candidat ne décollera pas, mais chez Yasmine Laval, on pense qu'au contraire l'ex-puissant juge d'instruction est un adversaire bien plus dangereux que Jean-Luc Bourgarde.

Yasmine Laval a lancé le bal des déplacements dans une usine qui a vu son chiffre d'affaires diminuer de dix pour cent, ce qui a contraint le patron à remercier six employés. Le patron compte moderniser son usine via des machines pour garder le rendement actuel, voire l'augmenter, mais en ayant moins d'employés et donc moins de salaires à verser. La candidate se montre très facile auprès des employés. Elle promet de lutter contre les plans massifs de licenciement en lien avec les aides aux entreprises aux licenciements. Elle promet aussi une publication annuelle des entreprises qui licencient le plus au Royaume de Teyla. Malgré tout, face au patron, la candidate est mal à l'aise. Elle ne trouve pas les mots pour le convaincre de ses politiques. Au changement de la politique des aides, il répond par la délocalisation, pareil concernant la liste annuelle. Alors la candidate parle d'augmenter les droits de douane de dix à vingt pour cent pour les entreprises qui délocalisent. Une mesure irréelle et irréalisable pour le patron. La tension est palpable, mais la candidate se montre combative à la vue de tous. Elle n'abdique pas et reste plus de trois heures sur les lieux dont une heure à parler avec le patron de l'entreprise locale. La rencontre se termine par une accolade entre elle et Jean-Bernard, le patron.

Pour Pierre Lacombe et le député Bourgarde on choisit le même thème pour le premier déplacement de campagne. Les deux candidats choisissent une université. Cependant, les deux universités qui sont choisies sont bien différentes. L'ex-ministre de l'Éducation choisit l'université d'histoire à Gèvres connue pour être héréditaire d'une gauche sociale-démocrate voire libérale. Quant à Pierre Lacombe, il préfère l'université de Manticore, connue pour ses associations d'ultra-gauche et d'extrême-gauche. Les deux hommes sont donc en territoire conquis. Jean-Luc Bourgarde va vivre un déplacement bousculé malgré tout. Tout commence quand des étudiants reprennent le slogan « Bourgarde, on n'en veut pas, la droite dehors ». Ils sont une dizaine au début à lancer les hostilités. Jean-Luc Bourgarde dans un premier temps fait semblant de ne rien voir, il parle avec des étudiants acquis à sa cause dans un amphithéâtre. Un groupe d'étudiants arrive à berner la sécurité et entre dans l'amphithéâtre et rechante le slogan. Un échange houleux entre les étudiants et le candidat s'effectue. Les étudiants parlent d'un homme de droite qui n'a pas à se revendiquer de gauche, un homme du passé. Néanmoins, on reconnait son action sur l'éducation nationale et la lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles. Les étudiants parlent d'un homme « précurseur » sur les deux sujets. Le député candidat fait l'éloge du social-libéralisme sous les applaudissements de la majorité de l'amphithéâtre ; il dénonce des étudiants populistes. « Le populisme n'a pas vaincu le fascisme, il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais, il nourrit le fascisme. » Vous prétendez défendre la gauche alors que vous l'abîmer". Chez Angel Rojas et Yasmine Laval, on reconnait le sens de la formule, mais ils regrettent qu'on joue « à qui est de vraiment gauche ». Angel Rojas ajoute qu'il y a plusieurs gauches, mais que nous faisons partie du même corps. Là encore dans le but de compromis et de froisser le moins possible.

Angel Rojas fait un choix étonnant. Pour son premier déplacement, il choisit un marché pour rencontrer les personnes du quotidien, nous dit son équipe. Le déplacement est fait dans une fédération censée être acquise à sa cause, il ne faut pas prendre trop de risque. Le moment est chaleureux, le candidat parait très social auprès de la population. Tous les sujets sont abordés par le candidat. La sécurité, le pouvoir d'achat, l'international, etc. Sur l'international, il réitère son soutien à l'Organisation des Nations Démocratiques. Le Royaume de Teyla doit être un membre actif de l'organisation pour la stabilité eurysienne et mondiale, selon Angel Rojas. Mais la mesure phare du candidat est sans aucun doute la diminution du temps de travail. La majorité des personnes présentes approuvent, mais pour certains ce n'est pas assez. Il faut les trente-cinq heures, voire les trente-deux heures. Il répond par l'argument suivant : « Il ne faut pas des changements brutaux pour ne pas bousculer notre économie et l'attractivité de Teyla pour les entreprises étrangères. » Sur l'économie, il est sur une ligne social-démocrate. Soutenir les plus faibles, s'attaquer aux riches, renforcer le droit du travail tout en gardant une liberté importante pour les entreprises. Une ligne politique critiquée par les plus radiaux, mais saluée par les modérés. La rencontre continue et se termine autour d'un café, dans un bar non loin du marché. L'ambiance est bonne enfant, pas de perturbation en dehors d'un homme criant « tous pourrit ». Mais l'homme est évacué discrètement.

La campagne est lancée par des déplacements, qui resteront peu nombreux. La primaire durant seulement trois semaines. Mais tous les candidats estiment les trois semaines comme suffisantes pour renverser les tendances ou conserver le statut de favori. Dans l'équipe de campagne du candidat Jean-Luc Bourgarde, on se réjouit du nombre de clics que suscitent les postes sur les réseaux sociaux du candidat. Pour eux, cela démontre que le candidat est bien favori, mais ils ne le diront pas en public, seulement en off. Chez les autres candidats, cette statistique ne veut rien dire, sauf quand on dépasse Jean-Luc Bourgade comme le démontre le nombre de clics en fin de campagne du candidat Angel Rojas. Vous avez dit mauvaise foi ?

Il est difficile de faire des sondages électoraux quand le mode de scrutin est fait par des notes de zéro à cent. Alors tous les candidats sont à la recherche de chaque indication d'une tendance. Les enquêtes de bonne et mauvaise opinion sont la principale arme des candidats, mais en dehors de Jean-Luc Bourgarde aucun des candidats ne se détache, il reste au même niveau au sein des sympathisants de gauche. Au fil de la campagne, Angel Rojas sera le second candidat qui se détachera, arrivant au niveau de Jean-Luc Bourgard.

Cependant, les doutes adviennent rapidement dans les équipes de Jean-Luc Bourgard. Son équipe estime que la stratégie utilisée par Angel Rojas est la stratégie pouvant mettre à mal l'avance de leur « champion ». De plus, depuis le débat fatidique, impossible de relancer la machine Bourgard. Pendant ce temps, Angel Rojas fait le tour des matinales et remplit toutes ses salles comparées à tous les autres Bourgard. La panique prend place dans l'équipe de Jean-Luc Bourgarde, cela tourne à l'obsession. Certains membres de l'équipe y voient la main de l'ex-juge à chaque fois que quelque chose se passe mal pour Jean-Luc Bourgard, pourtant il n'en est rien.

À une semaine de vote, le candidat Jean-Luc Bourgard promet des nationalisations à hauteur de cent milliards de pétales. Une mesure phare du candidat pour tenter de se relancer, mais cela sera-t-il suffisant ? Le candidat émet une seconde mesure, pour plaire aux ailes plus à gauche de lui dans le parti. L'état doit réguler le prix des loyers, donc il propose que l'état plafonne les prix des loyers dans les vingt villes les plus peuplées. Pierre Lacombe applaudit, Yasmine Laval dénonce une mesure populiste. Angel Rojas ne dit rien et prépare son attaque. Trois jours avant le vote, il réunit dans une salle sept mille personnes. Le plus gros meeting du candidat. Il annonce :

« Ma candidature est celle de l'espoir, celle de probité. » J'ai passé ma vie entière à lutter contre les corrompus, les malfrats, à servir l'état. Je veux continuer cette mission, qui me fut donnée à ma naissance, au plus haut poste de l'état. Je vous fais le serment de servir l'État, la société et vous tous quel que soit votre camp politique. Je n'ai pas besoin de faire la surenchère dans mes propositions, car contrairement à eux, j'ai des convictions que je défendrai auprès de vous et avec vous tant que la vie m'habitera. Ils n'ont que pour objectif de plaire en reniant les convictions que nous animent, les mêmes qui font de nous les humains que nous sommes. Oui à l'IVG, oui à...» Ainsi le candidat énumère ses convictions selon lui. Un meeting qui a marqué, suffisant pour la victoire ?

Les résultats arrivent à minuit trente. L'attente fut longue. Le nombre de votants est de cent vingt mille votants, le plus haut nombre de votants dans l'histoire récente du parti. Une réussite sur le nombre de votants. Le quatrième candidat est Pierre Lacombe avec une moyenne de trente-quatre, le troisième Jean-Luc Bourgard avec cinquante-deux, le second est Yasmine Laval avec cinquante-quatre et le gagnant de la primaire, Angel Rojas obtient une moyenne de cinquante-huit.


C'était l'histoire d'une primaire qui risque de changer le paysage politique à gauche, Jean-Luc Bourgard a annoncé se mettre en retrait de la vie politique. Yasmine Laval et tout l'état-major du parti soutiennent pleinement le candidat qui est promis dorénavant au poste de Premier ministre. Mais a quel point la victoire sera importante sur la droite. Comment va réagir la gauche républicaine et la droite républicaine ?
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Le globe - Globale

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Date : 08/08/2012
Écrit par : Honor Harrington, Olivier Martel


Conférence d'aleucie, Miridian et l'Empire du Nord trébuchent face à Hasparne et Astérie !


C'est une cérémonie avec une ambiance particulière qui ouvre et accueille les chefs d'états et les représentants étrangers à la Conférence d'Elysium. Un continent se retrouve pour discuter et négocier un traité pour rassembler tout un continent, mais premier hic, les chefs d'états étrangers sont accueillis à côté de chars. Demande-moi quel char d'assaut, tu sors, je te dirai quelle démocratie tu-es ? Plusieurs membres des délégations étrangères, voulant rester anonyme, nous raconte leurs gènes face à la vue des chars qui pourraient être perçues de diverses manières, mais jamais bonne pour la République de Miridian. Le message envoyé est plus important qu'il n'y parait. La question de la stabilité du régime est posée. Pourquoi un tel déploiement de force ? La sécurité de l'évènement mobilise un important dispositif de sécurité et de forces de sécurité Miridienne. Mais pourquoi des chars d'assaut ? De plus, l'efficacité de cette catégorie d'armement est nulle en cas d'attaque terroriste contre la conférence. Voyons-nous vraiment un tir d'obus sur le bâtiment qui accueille la conférence en cas d'attaque terroriste ? D'évidence, la raison de sécurité est à écarter, alors la thèse de l'impression diplomatique fait son chemin. Olivier Martel, spécialiste des relations internationales, nous décrit la situation :

« C'est une vision très viriliste qu'ont les diplomates de la République de Miridian, il me semble. Le Kaiser est souvent décrit à travers des termes masculinistes et virilistes. Dans ses déclarations dans les sommets aussi, il est fréquemment décrit par les diplomates Teyla comme un homme se levant d'un coup et brandissant son discours à l'assemblée. C'est un homme particulier qui paraît avoir une vision des relations internationales peu commune. La force à travers le physique, le symbole, ce qu'on montre. Le char d'assaut est avant tout un outil vu comme puissant, très puissant sur un champ de bataille pour l'opinion publique. C'est ridicule comme geste, d'un point de vue sécurité, les chars ne vont pas se mettre à tirer dans la foule, ou sur un chef d'État si sa vie est menacée par un terroriste. Mais la symbolique fait mal ou plaisir selon l'affinité politique. On peut estimer que le geste est fait pour plaire à une franche de la droite, des pays accueillit et avant tout auprès des Miridians. »

Durant la conférence, Miridian aura une réponse déconcertante. Les chars d'assaut, on était déployés pour montrer aux représentants, que la sécurité des membres peut être assuré par Miridian et que la République de Miridian peut accueillir une des institutions de l'Organisation. L'argument ne convainc pas la rédaction. La sous-entendu est fort aussi, Miridian pourrait subir une attaque terroriste, criminelle ou armée à tout instant. Ce n'est pas un forum qu'il faut à Miridian mais l'Organisation des Nations Démocratiques.

Il y a deux autres faits marquants concernant la conférence d'Elysium. Le lieu choisit pour le rassemblement n'est autre que le bâtiment accueillant la représentation nationale. Ce diplomate nous déclare en gloussant : « Dommage de ne pas avoir été invité, j'aurai fait un bon député Miridian. Avec les chars devant le parlement, doit-on craindre un coup d'État forcé ? ». La formule peut faire rigoler, mais au ministère des Affaires étrangères, on s'inquiète de l'image que peut renvoyer Miridian, partenaire crucial dans le domaine spatial du Royaume de Teyla. On observera les retombées de la conférence de très près dans tous les ministères du Royaume de Teyla, d'autant plus que le troisième fait marquant rappel des souvenirs au Royaume de Teyla. La forme de la conférence, rappelle la conférence de Manticore, auquel l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord a participé, tout en signant les deux traités. Le mot conférence est utilisé ici, le format est exactement le même que celui de la conférence de Manticore. Réception des chefs d'états, représentants, discours d'ouverture puis le temps de la discussion et des négociations et ensuite les signatures qu'on espère nombreuses du côté des deux organisateurs. Deux organisateurs, Empire Démocratie et Parlementaire du Nord et République de Mirdian, comme lors de la Conférence de Manticore. Le Royaume de Teyla et la République Faravanienne, donc le deuxième pays sera le coorganisateur de la conférence de Manticore, ont négocié au préalable de traités qui seront présentés et mit à la discussion à la conférence de Manticore. Il y a cependant une différence importante, la conférence d'Elysium est axée sur un seul traité.

Dès le début des discussions, un premier débat qui passionne toute l'assemblée est soulevé par la représentation Astérienne. Doit-on exclure des textes les nations qui ont un territoire en Aleucie. Pour l'Astérie, toutes les nations ayant un territoire sur le continent doivent être représentées, pour l'Empire du Nord, elles ne sont pas "pleinement aleuciens". Les habitants d'Aleucie de la République de Tanska apprécierions ou pas... Le ton des débats s'élève rapidement, l'Empire du Nord dit à la représentation Astérienne qu'elle a mal lu les traités, aie première faute, premier couac ? Hans Golben pour la République de Miridian fait la synthèse sur un ton cordial et amical, la tension s'apaise, des propositions sont mises au vote. La République d'Hasparne prend part au débat et fait des propositions en nombres et pertinente, certains diplomates teylais sont impressionnés par la qualité des propositions de la République d'Hasparne. Des discussions au sein du ministère des Affaires étrangères ont lieu pour commencer une relation diplomatique, digression faite, les propositions déposées ont pour objet une motion de destitution du secrétaire général en cas de conditions exceptionnelles, et d'encadrer le rôle du secrétaire générale. Comme dans l'Organisation des Nations Démocratiques, la République d'Hasparne demande à ce que le Secrétaire général respect la volonté des membres, et qu'il puisse rejeter certain sujet de débats.

Lorsque la représentation Astérienne va répondre à la représentation Lofotène, les débats vont prendre une toute autre tournure. Le débat de la représentation des nations ayant des territoires en Aleucie et sur d'autres continents reprend avec force. L'Astérie dénonce un forum qui veut préserver la paix, mais dans lequel on invite des nations qui soutiennent des guerres ailleurs, ce qui entache la crédibilité du forum. Pour rappel, le Lofoten a livré du matériel militaire à la République Libre du Prodnov, en guerre civile contre la République Sociale du Prodnov. La représentation Astérienne qui n'en démord pas, dénonce le militarisme du régime de la République de Miridian à travers des chars d'assaut devant le bâtiment accueillant la conférence. À travers cet argument, le pays remet en cause l'attribution des sièges de l'organisation qui ne doivent pas être dans des pays "militaristes". Miridian dit que l'attribution est temporaire et qu'un vote sera organisé, mais quand ? La question reste sans réponse.

La réplique ne se fait pas attendre, et elle vient de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, qui estime que l'Astérie se répète, un manque de classe et d'amabilité diplomatique de la part de la représentation Nordiste. Quant à la mise au vote de l'attribution des institutions de l'organisation, l'empire du nord parle d'un potentiel vote, une version bien différente avec la République de Miridian. Ensuite s'ensuit des attaques frontales, le représentant Nordiste dénonce la représentation Astérienne comme étant déconnecté de la réalité et de désinformation. À quoi bon détendre les débats quand ils sont déjà tendus ? La République de Miridian se sentent, à juste titre, insultée, attaque en public et en direct la gestion du pays devant toute une assemblée qui doit être quelque peu gênée devant la tournure des évènements. Le débat est accaparé par trois nations, qui s'insultent toutes devant les autres représentations du continent. Miridian dénonce une gestion socialiste en Astérie amenant à la paupérisation de ses habitants tout en sous entendant que le pouvoir Astérien ne fait rien pour aider sa population. La conférence continue dans les jours prochains.

La conférence d'Elysium amène un sujet crucial sur la table, la place et l'écoute des nations dont la puissance est "petite" comparé à la moyenne mondiale. La cri du cœur de la représentation Astérienne marquera sans doute l'histoire. Les nations petites sont-elles vraiment écoutées ? L'Astérie estime que non. Les débats et la réaction des organisateurs semblent correspondre à l'avis de l'Astérie. La conférence d'Elysium oublie la place des nations dans le monde et sur le continent. Bien entendu, les nations n'ont pas le même poids, mais quelque chose est troublant. Quand l'Astérie voit toutes propositions rejetées, le Lofoten obtient gain de cause sur la majorité de ses propositions. Le ton des réponses données par les organisateurs est cordial face au Lofoten et agressif et insultant envers l'Astérie. La représentation de l'Astérie n'aide pas au vu de sa franchise pouvant marquer. Mais tout de même, la chose n'est-elle pas troublante, chers lecteurs ? La conférence d'Elysium qui aurait pu répondre à ces préoccupations, les balayent d'un revers de main. À défaut d'unir, la conférence montra au monde l'indifférence de la République de Miridian et de l'Empire du Nord vis-à-vis des nations de moindre envergure.
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Le Correspondant

Écrit par : Paul Lavillier
Fais-le : 18/09/2012

Pétition devenue réelle !

Quand la parodie devient réalité. Les Teylais se réveillent avec deux pétitions portant sur Saint(e)-Marquise. Il est rare dans l'histoire du Royaume de Teyla qu'une pétition porte sur un pays étranger et avant tout sur un pays étant sur un continent autre que l'Eurysie. La seule pétition récente concernant une nation étrangère concerne la Loduarie Communiste, vis-à-vis des récents événements.

Toutefois, ici, la raison est particulière, des honorables citoyens teylais se sont retrouvés gênés devant l'écriture ou la prononciation de Saint(e)-Marquise de la part des différents acteurs de la société. Nous vous rassurons l'arrestation d'homme et de femme disant Saint-Marquise reste toujours dans la parodie, mais la gêne provoquée amène à l'avènement de deux pétitions. La première est adressée envers les Autorités de Teyla, la pétition demande à celles-ci la reconnaissance des deux prononciations et écritures possibles officielle. Ce qui a obligé le gouvernement de Sa Majesté de réagir. Un communiqué posté à midi aujourd'hui déclare que le gouvernement ne prendra aucune position sur les pétitions concernant Saint(e)-Marquise. La deuxième pétition est adressée, non sans un certain culot, aux autorités de Saint(e)-Marquise. Elle demande un changement de nom officiel de la part du pays.

Les arguments avancés par les pétitions montrent la bataille autour de la langue française entre les cercles conservateurs et progressistes du Royaume de Teyla. Pour les cercles conservateurs du pays, il est normal que Saint devienne Sainte vu que le nom suivant est un nom féminin "Marquise, La Marquise." Pour eux, il n'est pas question d'une langue française défigurée par l'écriture inclusive, ou le fait d'avoir plusieurs genres. «C'est une façon d'attirer le débat d'une manière amusante pour eux. Ils se montrent sous une image drôle, non agressive. C'est un processus poussé et réfléchit ayant pour but de faire progresser l'agenda conservateur et contrer l'écriture inclusive.»

Selon un sondage datant de deux mois, soixante-six pour cent des Teylaise utilisent "Sainte-Marquise", quand trente pour cent utilisent "Saint-Marquis". Le reste des sondés utilisent les deux dénominations dans leur quotidien. Tout cela pose des problèmes aux politiques du pays. Il y a deux jours, le noble Nicolas De-Moura interroge le gouvernement en évoquant Saint(e)-Marquise. Hélas, pour lui, heureusement pour les internautes, il dit une première fois Sainte-Marquise, se rendant compte que cela n'est pas le nom officiel et donc de son erreur, il se reprend aussitôt et dit Saint-Marquise. Cela a créé une avalanche de meme sur les réseaux sociaux reprenant la séquence et le débat autour de la prononciation du pays. En voici une compilation :

Meme 1
Meme

Meme 2
Meme

Meme 3
Meme

Meme 4
Meme

Au contraire, des conservateurs, les cercles progressistes dénoncent l'utilisation des pétitions de la part des conservateurs pour se donner une fausse image. Ils mettent en avant le choix Saint-Marquois. « Cette remise en cause n'est pas saine pour le débat autour de la langue française. Il s'agit d'un débat de fond, soulevant de vraies problématiques. Les pétitions sont là pour faire diversion. La place des genres dans la langue française est un sujet qu'il faut débattre et mettre en avant dans le débat public. On nous dépeint comme les méchants de l'histoire qui veulent défigurer la langue française. C'est tout le contraire, elle sera magnifiée si celle-ci évolue pour satisfaire ses locuteurs. »

Au bout de quarante-huit heures, les deux pétitions ont reçu soixante mille signatures. Un signe que le sujet passionne les teylais et les teylaises.
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L'ONC, une organisation partenaire pour le Royaume de Teyla ?


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Le Globe Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 13/11/2012 à 12h03.


Le Royaume de Teyla, c'est longtemps cherché un positionnement diplomatique vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'Organisation des Nations Commerçantes par sa position dominante à longtemps faire fuir les diplomates teylais pour éviter d'être submergé par la puissance économique des états-membres. Une vision bien simpliste, mais qui est encore ancrée au sein des dirigeants. Le changement opéré par le mandat de l'ex-Premier ministre Antoine Carbasier et les faits commit par la Loduarie Communiste semble petit à petit faire émerger la volonté de rapprochement du Royaume de Teyla envers les membres de l'ONC, tout en gardant en priorité l'OND. Un équilibre complexe en cours en réflexion, décryptage.

Le positionnement du Royaume de Teyla envers l'Organisation des Nations Commerçantes fut pendant très longtemps une position assez basique et qui se basait sur une analyse de la situation géopolitique remise en cause par les historiens. L'organisation crée en deux mille six, lors du congrès de Novigrad a très vite braqué une partie de la sphère politique teylaise, notamment chez le Mouvement Royaliste et d'Union ( social-démocrate/libéral ) au pouvoir à cette époque jusqu'en deux mille onze. La Première ministre Florence Gaillard de l'époque avait peur de la domination, déjà apparente à travers la réunion d'autant de membres. Le gouvernement n'avait pas cette vision libérale des théories internationales, ni réaliste. Il se considérait comme non-aligné. Les organisations internationales de ce type étaient mal vues et avaient peu de sens du côté de Teyla. Il faut dire que la diplomatie teylaise avait des contacts diplomatiques avec un nombre restreint de nations. La majorité de celles-ci sont basées en Eurysie.

Le ministère de l'Économie, avait toutes des raisons de s'inquiéter de l'arrivée d'une organisation prônant le libre-marché et voulant accuenter le commerce et les échanges mondiaux. L'économie du Royaume commencé à stagner et l'augmentation du PIB annuel être insignifiante. Le Royaume était en pleine stagflation, le part des prélèvements obligatoires a subie une forte hausse sur une période de trois ans, une augmentation de six pour cent sur dix ans. Le plus inquiétant, selon les rapports d'époque du ministère, émanait de l'augmentation folle du ratio dette et produit intérieur brut. L'augmentation totale est de l'ordre de sept pour cent entre deux mille à deux mille six. Si Teyla devenait membre de l'Organisation des Nations commerçante, ou un partenaire autorisant le libre-échange avec, quelle aurait été le chemin de l'économie Teylaise ? Pour le gouvernement d'époque et le parti au pouvoir, la réponse était claire : L'augmentation du déficit public, commercial et du ratio dette et produit intérieur brut. Le gouvernement était affaibli politiquement et électoralement par sa politique économique et sociale. L'augmentation des aides sociales, des pensions de retraite publiques, ont contribué à l'augmentation du déficit public couplé à une stagnation du Produit Intérieur Brut.


Le choix fut celui de la neutralité. Celui de ne pas se rapprocher des membres de l'Organisation des Nations Commerçante, tout en gardant un œil avisé sur celle-ci, si jamais la situation économique du Royaume de Teyla s'améliore. Mais les multiples guerres et OPEX, menées par les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, ont fini par doucher les espoirs du gouvernement de voir les relations avec l'Organisation des Nations Commerçante s'améliorer, prendre une nouvelle tournure. L'état de l'armée royale Teylaise ne permettait pas au Royaume de Teyla d'entrer dans une organisation qui prenait des allures d'alliance militaire. Malgré tout, la droite critiquait cette vision. Le Royaume de Teyla ne pouvait pas participer à des opérations militaires, mais il aurait été protégé contre un non-respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Ainsi, les Royalistes, le parti, voulait négocier un statut particulier pour le Royaume de Teyla lui permettant de maintenir ses dépenses militaires au plus bas tout en étant dans une alliance militaire avec l'Organisation des Nations Commerçantes. Le parti voulait même des accords de libre-échange avec les membres. Une vision idéaliste répondait la gauche et l'extrême-droit. Jamais l'Organisation des Nations Commerçantes n'aurait accepté un accord autant défavorable, selon les deux courants idéologiques.

Les Royalistes, le parti, gagne les élections législatives de deux mille onze, mais n'obtient pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le gouvernement d'Antoine Carbasier est un gouvernement minoritaire, le parti d'opposition principal le Mouvement Royaliste et d'Union ne voulait pas paralyser le pays et a fortement collaboré avec le gouvernement de droite. Cela a puissamment influencé la position des partis politiques. Le Mouvement Royaliste et d'Union est devenu de plus en plus partisan de la théorie libérale à propos des relations internationales. Quant au Les Royalistes, le gouvernement obligé par la situation de majorité relative a dû adoucir sa position. Il n'était plus question de négocier une entrée au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais d'entamer un dialogue bilatéral avec les membres et proposer un projet ambitieux d'un texte juridique autour des conflits armés. Catherine III, la souveraine du Royaume, durant tout son mandat a prôné auprès des gouvernements l'ouverture diplomatique du Royaume de Teyla, l'arrivé d'Antoine Carbasier fut une bénédiction pour la Reine. Selon des sources émanant du palais, la couronne aurait glissé au Premier ministre la création d'une organisation internationale par le Royaume de Teyla. Ainsi, la volonté d'entrer dans une organisation internationale est respectée, bien que détourné, et elle sera à l'image du Royaume de Teyla. Le palais a toujours démenti comme la Résidence Faure, lieu de travail du Premier ministre.

La conférence de Manticore, acte la politique diplomatique du Royaume engagée sous le mandat d'Antoine Carbarsier. La conférence acte la création de l'Organisation des Nations Démocratiques avec deux chartes distinctes et indépendantes. Une charte militaire, donc une alliance défensive avec un article anti-piraterie et une charte portée sur la coopération internationale et la construction d'un droit international. Le Premier ministre parlait "De charte qui donne les institutions pour entamer un dialogue profond". L'article anti-piraterie, fut ajouté dans les dernières minutes de la conférence, sous pression intense d'un état membre voyant dans le Pharois une menace. Le Royaume n'avait pas cette vision du pharois, mais accepta la demande pour éviter tout échec de la conférence.

L'année deux mille douze est marquée par des tournants majeurs qui s'opèrent au Royaume, à travers des événements nationaux ou étrangers. La "radicalisation" et droitisation du gouvernement sur l'immigration et la sécurité crispe le Mouvement Royaliste et d'Union. Cette radicalisation est due à une guerre interne au sein du gouvernement entre le ministère de la Défense et des Armées et le Premier ministre. Les équipes du Premier ministre estiment qu'il doit durcit son discours sur l'immigration pour apparaître comme un homme fort comparé à Gary Hubert qui peut se targuer d'administrer les armées et de parfaire sa virilité. La création d'un nouveau parti à droite, montant dans les sondages grâce à la guerre médiatique entre Antoine Carbaiser et Gary Hubert, donne des pensées de motion de censure à l'opposition. Le passage en force de la loi de sécurité est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du Mouvement Royaliste et d'Union. Le parti enclenche la motion de censure, qui passe grâce aux députées favorables à Gary Hubert. En mars deux mille douze, le Mouvement Royaliste et d'Union gagne les élections législatives, obtient une large majorité absolue et revient au pouvoir avec Angel Rojas comme Premier ministre.

Angel Rojas est favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques et maintient la demande à l'Organisation des Nations Commerçante pour la création d'un traité sur les conflits armées. Il estime l'influence de cette dernière importante et indispensable pour faire émerger ce texte sur la scène internationale. À ce jour, l'organisation n'a toujours pas traité la demande, alors que l'Organisation des Nations Démocratiques a commencé les débats. Le gouvernement avoue en privé, privilégier la voie de l'Organisation des Nations Démocratiques pour ce projet dorénavant.

Le second tournant, sûrement le plus important, est les raisons des échecs du contrat de siècle. Un appel d'offres du ministère de la Défense et des Armées, sous Gary Hubert, pour la commande d'un groupe aéronaval complet avec la construction des infrastructures adéquates. Le pharois a raflé la mise, confirmée par un vote de l'Assemblée nationale. En plus de mettre à mal la relation entre Teyla et Tanska, la souveraineté de la Marine nationale fut en danger. Le chef d'état-major de la marine nationale fervent partisan de l'abandon du contrat, a eu une écoute particulière auprès du nouveau Premier ministre. L'abandon fut incontestablement évoqué au sein du gouvernement quand le Pharois décide de livrer des missiles balistiques à Communaterra. Communaterra, n'ayant pas compris les concepts de géopolitique primaires semble-t-il, ne reconnaît pas la légitimité de la cheffe d'État du Duché, alors la livraison de missile balistique est vue comme une provocation envers le Duché et l'Organisation des Nations Démocratiques. Le gouvernement décide finalement d'activer les clauses de retraits et met fin au contrat du siècle non sans perte.

L'État Teylais a dû verser soixante mille unités internationales en dédommagement. Mais les conséquences sur l'industrie militaire navale et la perte d'un groupe aéronavale affaiblit énormément le Royaume de Teyla. Tout d'abord, le Conseil Économique Royal estime que les pertes d'emploi seront entre dix mille à vingt mille dans l'industrie navale. Les industries avaient beaucoup recruté pour faire face à la future maintenance et permettre la mise à niveau des infrastructures navales devant accueillir le groupe aéronaval. La commande de deux portes-hélicoptères, ainsi qu'une frégate a permis à l'industrie de faire face à la crise ouverte par l'activation des clauses des retraits. En-dehors des pertes économiques et des conséquences sociales, le Conseil Économique Royal averti sur la baisse à venir des investissements en recherche & développement dans le domaine militaire naval. Le Royaume de teyla risque à terme, selon le rapport, de ne pas pouvoir faire face à la concurrence étrangère, par manque de compétitivité du a une baisse des investissements en R&D. Les capacités stratégiques navales à moyen terme sont amputées d'un groupe aéronaval complet. Une perte non-négligeable au point que certains députés de la majorité poussent pour un rapprochement avec les puissances navales de l'Organisation des Nations Commerçantes.

En effet, c'est la tout l'enjeu. Le Royaume de Teyla, peut-il protéger ses routes maritimes en cas de conflit contre le Pharois ? L'Organisation des Nations Démocratiques, le peut-elle ? À ce stade, la réponse donnée par un membre du gouvernement voulant rester anonyme est non. Analysons la situation dans la Mer Blanche. L'état-major teylais a peur d'un scénario où Kotios et la République pirate pharoise attaquent les routes commerciales de l'Organisation des Nations Démocratiques ou de Telya tout simplement. Un scénario décrit comme "le pire scénario" au regard de l'écart des forces. Se rapprocher de l'Organisations des Nations Commerçantes ou des membres de celle-ci avec des liens bilatéraux est sur la table du gouvernement du Royaume de Teyla. Ainsi, le Royaume de Teyla souhaite entamer des négociations avec des états membres pour des accords de défense qui viseraient la piraterie, pour s'assurer que les routes commerciales soient sécurisées. Selon des sources proches du gouvernement, le gouvernement pourrait mettre sur la table soit une reconnaissance de la République Libre du Prodnov, qui pourrait s'étendre à une réduction des prix du catalogue militaire Teylais pour la République Libre du Prodnov soit à une livraison de matériel militaire sans reconnaissance.

Toutefois, la stratégie gouvernementale ( comprendre celle du Premier ministre ) fait énormément débat au sein du gouvernement, de la majorité législative et des institutions du Royaume de Teyla. Pour rappel, tout traité internationale doit être ratifié par un vote à l'Assemblée nationale, qui nécessite la majorité absolue. Le gouvernement n'est pas certain d'avoir une majorité en cas d'accord, d'autant plus que les deux lois en discussion depuis la rentrée parlementaire de septembre montrent les disparités idéologiques qui existent au sein du parti au pouvoir. Bien les que lois devraient passer, de tels accords, qui mettraient teyla sur une ligne anti-pharoise ne pourrait pas passer pour la franche la plus à gauche du parti. En effet, bien que contre la piraterie, elle reconnaît au pharois la libre-circulation des idées de gauche au sein de la République Pirate et de ses alliés, dont la République Sociale du Prodnov. Cette franche, et s'étend au-delà de la franche d'ultra-gauche du parti, souhaite au minimum garder le statu quo actuel de Teyla vis à vis du Prodnov. Le gouvernement est officiellement sur une ligne à deux états pour le Prodnov. Reconnaitre la République Libre du Prodnov, c'est sortir de cette politique et pourrait affaiblir le Royaume de Teyla si la République Sociale du Prodnov finit par gagner.

La situation est celle-ci avant tout à cause de la situation sur le front au Prodnov. La République Sociale du Prodnov détient la majeure partie du territoire d'avant-guerre, il ne reste plus qu'une ville à la République Libre du Prodnov. Or, si les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, se réveillent dans leurs soutient, et engendre des victoires militaires au point de reprendre des territoires à la République Sociales du Prodnov, alors les députés pourront pencher favorable pour tout accord reconnaissant la République Libre du Prodnov et/ou lui fournir du matériel militaire à prix réduit. Au sein de l'état-major teylais on attend aussi les prochains événements au Prodnov, si ceux-ci sont favorables à la République Libre du Prodnov alors cela peut rabattre les cartes sur le court et moyen terme. L'état-major envisage pour la suite des opérations une opération d'envergure et si celle-ci réussit, une progression très rapide des forces de la République Libre du Prodnov. Au sein de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l'Assemblée nationale, on estime la possibilité d'une telle opération et de sa réussite de l'ordre du miracle. Si une telle opération réussit, cela aura pour conséquence de convaincre les députés de la majorité réticents de la force des nations de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Communaterra pourrait aussi influencer la politique internationale du gouvernement de Sa Majesté. Tout d'abord, la non-reconnaissance de la cheffe d'état du Duché, allié de Teyla, ne passe clairement pas. Le pays est agressif dans sa diplomatie et dans ses envies militaires semble-t-il. Lors d'une séance de question au gouvernement, le ministre des affaires étrangères a déclaré : «C'est un événement que personne ne souhaite, je le crois, en dehors des fossoyeurs de la démocratie. Si la République Pirate décide de se rapprocher véritablement du Communaterra, à savoir une nation belliqueuse et qui encore hier faisait des génocides envers les personnes religieuses, qui ne respect aucun principe démocratique et qui pratique le meurtre de ceux qui s'opposent à la "révolution", alors le Royaume de Teyla prendra acte. Il ne pourra être que déçu par une telle décision.

Je tiens à rajouter très honorables députés, que le Royaume de Teyla n'hésitera pas à défendre ses alliés, ses partenaires.
Il continue en criant sous les applaudissements de la majorité. S'attaquer à Tanska, à Sylva, à la République Faravanienne, à l'Empire du Nord, à Caratrad, à Zélandia c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Oui s'attaquer aux peuples libres, à la démocratie, c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Nous nous tiendrons toujours aux côtés des principes institués de notre déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme, des nations qui défendent les mêmes principes à savoir. Que chacun puisse vivre, se nourrir, que la dignité humaine soit respectée.» Le Royaume de Teyla ne veut pas voir un axe Communaterra-Pharois-Prodnov-Loduarie se former, même en cas d'alliance circosntance.

Quelle sera la réaction des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, si Teyla émet des discussions sur des accords anti-pirateries ? Comme nous l'avons précédemment dit, la proposition de travail sur un texte sur les conflits armés reste en suspens, signe d'infortune ou un réel rejet du projet ? Les chancelleries des états-membres ne se sont pas prononcées officiellement ni officieusement sur la question. Le royaume entretient peu de lien, voir aucun en-dehors de la neutralité actuellement, des contacts ont étaient entrepris avec la Lofoten sans que les sujets discutés ne soient exposés au grand public.

En conclusion, la position de nombreuses nations va définir la position du Royaume de Teyla, l'évolution du front au Prodnov semble être le point central de la réflexion du gouvernement de Teyla et de la majorité. L'histoire nous apprend que nous n'avons pas toujours été, maîtres de notre destin et que le désordre international peut faire évoluer la situation dans un sens comme dans l'autre. Le Royaume de Teyla semble être à un moment de bascule qui définira sa politique envers, l'ONC et le pharois. Un point de bascule que le gouvernement devra défendre devant ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. "Qu'importe le coût, l'union notre obligation." La devise du Royaume de Teyla raisonne plus qu'à l'accoutumé dans cette période de choix, un choix qui aura un coût. N'oublions pas les paroles de Florian Pourta membre de l'opposition : "Le sort fait les ennemis, le choix fait les amis."


Rappel pour nos chers lecteurs de la puissance des diverses organisations dont nous parlons ici. Le terme de puissance est à voir d'un point de vue économique oubliant l'aspect technologique. À noter que l'OND comporte le moins de membre et l'ONC le plus de membre.



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La Marine nationale se cherche à l'aube de l'annulation du contrat du siècle.


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L'informé

Ecrit par : Juliette Verne, posté le 25/12/2012 à 00h03.


La Marine nationale est surnommée "La mal aimée", celle-ci subit de plein fouet une politique menée sous Antoine Carbasier et qui a pris un tournant majeur sous le gouvernement d'Angel Rojas. L'échec du contrat du siècle fait émettre des réserves, dans plusieurs branches du pouvoir et de l'armée, sur l'avenir de la Marine nationale. Certains pensent qu'il faut arrêter d'investir des moyens dans la Marine nationale, quitte à abandonner des emplois, d'autres estiment qu'il est primordial que la Marine nationale obtienne une augmentation des fonds. Souveraineté, protection des routes commerciales, exportation et importation, sont les nombreux sujets sous-jacents au débat autour de la Marine nationale. Retour sur une saga digne du Royaume de Teyla, qui fait craindre au parlementaire teylais et tanskiens des retombées politiques.

Le contrat du siècle, de la réussite à l'échec.

C'est le point de départ d'une crise politique, de capacité militaire et stratégique au sein du gouvernement, du parlement et de l'état-major Teylor. Le point de départ du big bang comme nous l'a confié un député de la majorité. Il y a un an, Gary Hubert ministre de la Défense et des Armées et membre du parti Les Royalistes après moult réflexions en interne fait part, dans une conférence de presse, d'un appel d'offres du Royaume de Teyla. L'état teylais souhaite faire l'acquisition d'un groupe aéronaval complet ( frégate, sous-marin, porte-avions et corvette ). Il est aussi question de l'amélioration des infrastructures pour permettre l'accueil et la maintenance d'un groupe aéronaval teylais. Les rapports du Conseil Économique Royal estiment que la création d'emplois sera de l'ordre de vingt à trente mille emplois. L'ancien gouvernement a longuement réfléchi pour un appel d'offres couvrant autant de sujets sur la Marine nationale. La souveraineté fut le principal de blocage, l'état-major a longuement milité pour que le gouvernement ne fasse aucun d'offre. L'état-major, fut terrifié à l'idée d'être dépendant de la République Pirate Pharoise. En effet, si celle-ci devait se retourner contre les intérêts teylais, alors cette dernière aurait pu ne plus assurer la maintenance, la livraison des pièces. Cette rhétorique marche pour les nations ayant que peu de lien avec le Royaume de Teyla en dehors des démocraties libérales, à l'état-major du moins. Gary Hubert, selon nos informations, toujours dans sa stratégie de démarcation et de réalisme sur la scène internationale voulait à tout prix cet appel d'offres. Selon lui, une fois, les livraisons faites le Royaume de Teyla aurait eu la première marine de l'alliance de l'Organisation des Nations Démocratiques et au niveau mondial, il l'estimait parmi les dix premières nations. Un argument de poids.

Gary Hubert craignait que les routes commerciales du Royaume de Teyla ne puissent être protégées en l'état. Il fallait au minimum un groupe aéronaval pour assurer une protection et une certaine dissuasion. Les commissions sur la défense des deux chambres législatives avaient le même constat, et l'ont toujours. Le Royaume de Teyla peut difficilement, voir ne peut pas, défendre les routes commerciales maritimes. Gary Hubert avait dans sa poche, pour faire valoir ses arguments auprès des membres du gouvernement réticent, cinquante députés qui faisaient du lobbying dans les médias afin de faire monter la pression sur le gouvernement. Ainsi l'offensive médiatique, pas du tout cachée, était focalisée sur les faibles capacités de projection, de défense de la Marine nationale. Le gouvernement étudia plein de plans, notamment un investissement massif sur la commande de navire national. On s'est très vite rendu compte, au gouvernement, que les capacités de production des chantiers navales teylais sont drastiquement faibles et ne pouvaient combler la volonté et le retard teylais. Le gouvernement s'est donc résolu à faire un appel d'offres, Antoine Carbaiser a tenu à rajouter la mise à niveau des infrastructures pour accueillir un groupe aéronaval complet.

Plusieurs nations répondent à l'appel d'offres, dont la République Fédérale de Tanska. Mais très vite, Teyla est attiré par la réponse formulée par la République Pirate Pharoise. L'offre répond à tous les domaines évoqués concernant les capacités navales. Pour les infrastructures, le gouvernement regarde de très près l'offre de la Youslévie. Quelques mois plus tard, la réponse pharoise passe le Parlement non sans mal. La gauche dénonce une soumission, sans voir les conséquences, à une puissance étrangère qui pratique le pire des crimes : La piraterie. Les partis de gauche, d'extrême-droite sont très critiques envers le gouvernement d'Antoine Carbasier. Ils estiment que la majorité ne se rend pas compte de la soumission à laquelle sera soumis le Royaume de Teyla. Rosalie Chabas nous raconte avant le vote sur l'accord : « Ils ne se rendent pas compte où ils le font exprès. Qu'allons-nous faire quand la République Pirate nous demandera d'escorter sa contrebande ou nous demande d'accueillir des pirates ? Normal que nos alliés comme la République Fédérale de Tanska se fâche avec le Royaume. Imaginait la situation, si Tanska est victime de la piraterie pharoise ou de ses alliés. On sera comme des cons à envoyer des navires pharois pour la contrer, avec toute la pression que mettra la République Pirate pour nous en dissuader. » Malgré le cri du cœur de l'opposition l'accord est passé assez largement, mais a laissé des traces dans les sondages.


L'accord est passé grâce aux voix de l'extrême-gauche et de la droite république qui avaient obtenu des garanties sur certains sujets de la part du gouvernement d'Antoine Carbasier. Le vote a eu à l'Assemblée nationale au mois de novembre. La montée du Mouvement Royaliste et d'Union est donc due au contrat avec la République Pirate Pharoise. Dans un sondage, plus pour cinquante-huit pour cent des teylais rejette l'accord, ce chiffre monte à soixante-huit pour cent pour les sympathisants du Mouvement Royaliste et d'Union. Trente-huit pour cent des teylais est favorable à l'accord et quatre pour cent n'ont pas d'opinion. Durant la campagne des législatives qui s'achève en mars deux mille douze, le sujet reviendra dans les débats provocants des sueurs froides aux candidats du parti Les Royalistes. Le Mouvement Royaliste et d'Union se sert du sujet habilement pour se démarquer dans l'opinion publique, dans une campagne gangrénée par une guerre interne chez Les Royalistes et l'avènement d'un nouveau parti de droite royaliste de centre-droit. Les Royalistes sont reclassés à une droite conservatrice-réactionnaire. Mais l'arrivé au pouvoir du parti de gauche, classé comme étant social-démocrate va rabattre les cartes sur l'accord avec le pharois. L'arrivé au poste d'Angel Rojas au poste de Premier ministre, l'arrivée de l'ex juge anti-corruption va sonner comme un tournant.


Comme nous pouvons le voir sur cette infographie, Angel Rojas compose avec une majorité conséquence, une soixantaine de députés supplémentaire que nécessaire pour obtenir la majorité absolue. Angel Rojas ne peut tolérer, par son parcours de vie, un accord avec une République Pirate. Il ne peut concevoir de relation diplomatique cordiale, à première vue, avec une République qui n'hésite pas à faire de la piraterie et de la contrebande à travers le monde défiant les administrations et la justice de nombreux pays. Alors son gouvernement, sa majorité et lui-même souhaitent mettre fin au contrat d'armement signé avec le pharois. Le Communaterra va donner une opportunité au gouvernement, qui n'hésitera pas à enclencher les clauses de retraits aussitôt, afin de soutenir son allié, Duché de Sylva. Un coup finement joué, malgré tout l'absence de réaction officielle pharoise étonne toute la classe politique et géopolitique du Royaume de Teyla et à l'étranger. Le gouvernement estime lui avoir donné les garanties nécessaires au pharois concernant le retrait Teylais. Tout qui finit bien avec les autorités pharoise ?

Des conséquences sociales, économiques et stratégiques.

Les conséquences sont nombreuses et toutes alertent le gouvernement, qui a pu faire passer l'annulation du contrat facilement au parlement. Parmi les conséquences, on retrouve les conséquences sociales et économiques. Tout d'abord, l'annulation ne sera pas gratuite. L'état Teylais devra payer et a déjà payé des indemnités au gouvernement pharois. C'est tout ? Non, ce n'est pas tout, avec la relance économique entamée sous le mandat d'Antoine Carbasier qui est une relance économique par l'investissement de l'état dans l'économie dans des secteurs précis. Avec le budget de l'armée qui a augmenté de cinquante pour cent en deux ans, les subventions à l'industrie agricoles, agroalimentaire, à la chaîne industrielle spatiale et de semi-conducteur ont augmenté pour atteindre vingt milliards de pétales cette année. Les indemnités entraînent un casse-tête budgétaire parce que le gouvernement veut maintenir ses efforts sur la Marine pour être crédible auprès de ses partenaires. Celui-ci opta pour réduire les investissements sur le chemin de fer ( cinq milliards de pétales ), les projets énergétiques sont pour l'heure à l'arrêt dans l'attente d'une revue du gouvernement pour garder les projets les plus importants et cruciaux pour le Royaume de Teyla. Seul hic, les rapporteurs d'une loi sur l'énergie, venant du parti Les Royalistes, estiment que tous les projets énergétiques en cours sont cruciaux. En-dehors des investissements réduits pour au moins deux années, la perte d'emploi lié au secteur de l'industrie militaire et le licenciement du personnel est selon le Conseil Économique Royale jugé entre dix à vingt mille postes. En lien avec le ralentissement des investissements sur le rail, ( le Royaume de Teyla part de zéro pratiquement sur ce domaine ) et l'arrêt des projets liés à l'énergie les pertes d'emploi sont toujours selon le Conseil Économique Royal de l'ordre de huit à dix mille. Au total, c'est plus de dix-huit mille à trente mille emplois qui sont menacés. Tout cela ne sert pas à garder les investissements sur la Marine nationale, mais sert à payer les indemnités à la République Pharoise.

Mais l'opposition s'organise face aux chamboulements économiques qui sont en cours. Tout d'abord, les syndicats de l'énergie ont manifesté pendant trois semaines et ont fait grève, sans que cela provoque un blackout au Royaume. Les négociations, furent rudes et n'ont pas abouti. Le mouvement qui s'est essoufflé continue sous d'autres formes, notamment des manifestations sur les chantiers arrêtés par le gouvernement. Les manifestations durent depuis quatre mois, bien qu'elles regroupent des centaines de personnes. Dans l'armée, un jeu d'influence est en cours. Le ministère de la Défense et des Armées poussent pour qu'aucune perte d'emploi ne soit actée dû à l'annulation du contrat. Cela voudrait dire augmenter le budget des armées de manière conséquente et devoir trouver d'autres économies. Alors que faire ? L'opposition propose de commander des navires militaires a un rthyme faible, mais permettant de maintenir les compétences et les savoirs. Le gouvernement penche en premier lieu pour cette option. Mais le plan attendra la réponse de la République Fédérale de Tanska à la tribune d'Angel Rojas où celui-ci propose de discuter d'une programmation commune de production navale. Si cela est accepté, la donne sera changée, mais l'argent sera toujours au sein du débat.

L'opposition s'organise au parlement aussi et souhaite faire valoir sa vision sur les questions de défense, qui ont pris une place conséquente dans le débat public depuis l'accord avec le Pharois annulé et les tensions avec la Loduarie Communiste. Pour satisfaire sa proposition de commande à un rythme faible, l'opposition propose une augmentation des crédits pour la Marine nationale de cinq milliards, le budget alloué aux armées et à la défense est actuellement de vingt deux-milliards. Le budget de la défense a subit une forte augmentation en deux ans, passant de dix milliards à vingt-deux milliards, mais les efforts ont étaient concentrés sur deux corps d'armée principalement, à savoir l'Armée de Terre et de l'Air. L'Armée de Terre est à bien des égards le corps d'armée le mieux loti de tous les corps d'armée.

L'affaire de corruption pour faire annuler l'accord qui mêle Tanskien et Teylais a donné des armes aux oppositions. Elle a aussitôt unanimement, chose rare, convoquée une commission d'enquête sur l'activation des clauses de retrait et sur l'appel d'offres global.

En-dehors des considérations précédentes, les industriels préviennent qu'avec la perte du contrat et les retombées économiques annulées, qu'ils ne pourront pas soutenir le même rythme dans l'investissement en recherche et développement. En conséquence, cela inquiète certains députés spécialistes des questions de la défense. Ils voient la Grande République accélérer son programme d'armement de la marine velsnienne. Si la Grande République de Velsna voit arriver Scaela au poste de Patrice, alors le Royaume de Teyla verra une menace de plus advenir dans la Mer Blanche.

Le Royaume de Teyla est la seule nation émargeante qui investit le moins dans sa marine nationale. Des députés défendent cette voie empruntée et souhaitent voir Teyla continuer ainsi. Ils mettent en avant que l'alliance défensive de l'Organisation des Nations Démocratiques permet au Royaume de Teyla d'envisager de se concentrer sur d'autres corps que la marine nationale. En effet, la majorité des puissances de l'alliance concentrent leurs efforts sur la Marine nationale. On y trouve Tanska, Caratrad et le Duché de Sylva notamment. Soit trois membres sur sept, un pourcentage élevé. Malgré tout, la baisse des investissements et les conséquences mettent en alerte tout le monde au sommet de l'état et dans l'état-major. Plusieurs pistes sont envisagées pour faire face, en plus de celles prises et évoquées au-dessus concernant le payement des indemnités à la République Pharoise :

Tout d'abord, la première solution est internationale. Le Premier ministre a écrit une tribune dans un média tanskienne en faveur d'un rapprochement entre les deux pays. La tribune met en avant la menace Loduarienne sur les pays de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais aussi sur l'Eurysie. Une menace globale pour le pouvoir Teylais. Le Premier ministre y propose une discussion pour une programmation commune sur les marines nationales des deux pays. Une proposition forte politiquement et qui enverrai un message, c'est là le principal but. Un conseiller bien informé nous dit «Si cela est accepté, il y aura que peu de changement militairement à court terme. Cela permettra peut-être une mise en commun des techniques de production, de maintenir les commandes à flots et donc de permettre à l'industrie d'avoir une vision à long terme. Alors, oui, c'est un bénéfice énorme, mais le Premier ministre veut envoyer un message à l'internationale et surtout la Loduarie. Le Royaume se battra jusqu'au bout. Le temps des discussions, la Marine nationale aura déjà coulé ou tel un phénix renaîtra de ses cendres. » Un conseiller dubitatif sur les effets réels à court et moyen terme. Pourtant, c'est bien sur le court et moyen terme qu'il faut agir.

Alors le gouvernement réfléchit à plusieurs pistes sur la scène nationale pour contre-balancer comme il peut les conséquences de l'annulation de l'accord pharois-teyla sur la Marine Nationale. La principale solution est la commande de navire aux industriels nationaux, comme le propose l'opposition mais en évitant d'augmenter le budget de l'armée. Les commandes qui ont été effectuée, furent payées par le budget des armées de l'année deux mille douze. Alors on envisage de réduire les commandes de l'armée de terre et de l'air pour augmenter les crédits attribués aux commandes de la marine nationale. Ainsi, le gouvernement a travaillé sur plusieurs scénarios. Le premier scénario avec une réattribution des crédits presque total verrait la Marine Nationale dotée de :

  • Un porte-avions de niveau 2
  • 5 patrouilleurs de niveau 6
  • 10 corvettes de niveau 5
  • 25 vedettes de niveau 6
  • 5 destroyers de niveau 3

Le deuxième scénario quant à lui verrait le nombre de vedettes commandées passé de vingt-cinq à dix pour un total de vingt vedettes si on prend les commandes déjà en cours. Il n'y aurait pas de corvettes commandées, mais le nombre de patrouilleurs reste à cinq. Les destroyers tomberaient au nombre de deux. C'est ce scénario est privilégié au premier scénario. Avec une frontière commune avec la Loduarie Communiste, le Royaume de Teyla ne peut réduire brutalement ses commandes terrestres et aériennes au prix d'être vulnérable face à la Loduarie Communiste, qui à l'étonnement de tous à un outil de production militaire efficace et conséquent. C'est un exercice d'équilibre, car le gouvernement souhaite continuer d'attirer des teylais dans l'armée professionnelle qui verra ses effectifs augmenter à quatre-vingt-dix mille hommes d'ici un trimestre, si on en croit les objectifs. Réduire les crédits alloués à l'armée de terre, même si cela concerne uniquement les commandes, c'est réduire l'attractivité de ce corps d'armée.

Dernièrement, c'est une autre solution qui est envisagée par le gouvernement qui risque de ne pas être populaire même si elle sera peut-être comprise. Le Premier ministre, le ministère des Armées et de la Défense et le ministère de l'Économie et du budget travaillent sur un plan resté en interne jusqu'ici. Le plan en train d'être discuté dans ses arbitrages finaux, et qui seraient envoyé à l'Assemblée nationale d'ici le mois de février ou mars deux mille treize permettra l'augmentation de la capacité navale, une augmentation qui sera faible, mais le plan à l'avantage de ne pas réduire la modernisation en cours de l'armée de Terre et de l'Air. L'augmentation des impôts est plus que sérieusement envisagée pour permettre au Royaume de Teyla de maintenir et d'augmenter ses dépenses militaires. Ainsi, la TVA pourrait être augmentée de deux virgules trois pour cent pour atteindre dix-neuf et un pour cent. L'impôt sur le revenu serait augmenté entre zéro virgule cinq à deux pour cent en fonction des paliers de revenu. Tous les paliers seraient mis à contribution dans le plan discuté actuellement. La création d'une nouvelle taxe sur la propriété d'ordinateur et d'appareils numérique est en discussion. Cette dernière reste assez flou.

Des conséquences politiques.

Si cela est resté secret jusqu'ici, c'est que le sujet est brûlant. Le gouvernement bien qu'il souhaite privilégier cette piste semble y aller à reculons. Le parti au pouvoir est en perte de vitesse, pareille quant à la côte de bonne opinion du Premier ministre qui est tombé à trente-six pour cent soit une perte de dix points depuis la canicule de cet été. Un parti en perte de vitesse, peut-il se permettre une augmentation aussi conséquente des prélèvements obligatoires ? La réponse serait habituellement non mais ici le contexte est différent des augmentations habituelle. Elle se justifie et sera justifiée, selon un document interne au gouvernement auquel nous avons eu accès, par la menace Loduarienne et le besoin crucial de maintenir l'armée du Royaume de Teyla à des standards élevés. Cela fera débat et coincera peut-être les oppositions qui auront, sans doute, peu d'argument à faire valoir face à l'argument du moment à savoir la Loduarie Communiste et ses actions agressives. Le gouvernement pourra mettre en avant l'intervention de la Loduarie Communiste sans mandat officiel en Okaristan, bien que des oppositions, notamment la gauche républicaine dénonce le double discours du gouvernement sur cette question. Aucune condamnation des bérets rouges et de la Tcharnovie n'est sortie des bouches du gouvernement alors que contre la Loduarie Communiste, il y en a eu. La Tcharnovie et les Bérets rouges on pour autant participer sans mandat officiel aux aussi.

Quoique choisisse le gouvernement, il aura à faire à des conséquences n'allant pas dans son sens. Le véritable choix qu'il fera répondra à la question suivante : "Que privilégie le gouvernement ?". À l'heure actuelle, difficile d'y répondre, tant le flou opère et la parole gouvernementale sur ce dossier est rare, très rare. L'appel d'offres qui devait être le contrat du siècle s'est transformé en boulet, un boulet que traîne aux pieds de l'ancien gouvernement, de l'actuel gouvernement et de la marine nationale. Les efforts pour remédier aux conséquences seront importants et se feront sur le long terme. Depuis l'événement à la frontière Loduaro-Teylaise, l'extrême-droite a augmenté de deux virgules cinq points dans les sondages atteignant pratiquement les six pour cent. Cette dernière insiste sur l'incompétence du gouvernement à travers la situation dans laquelle se retrouve la Marine nationale. Le gouvernement tente de se défendre et il y arrive parfois. Mais sur ce dossier, il perd des plumes, pour cela, le gouvernement souhaite tourner la page au plus vite et acter l'acte II du quinquennat, seulement après un an la prise au pouvoir du gouvernement.

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Indiscrétions politiques du mois !


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Le Correspondant

Ecrit par : Valentin Mathieu, posté le 13/01/2013 à 15h33.


Le quinquennat lancé depuis un an, les mouvements au sein des partis politiques sont nombreux. Les candidats au poste suprême s'avancent déjà et rêvent d'obtenir le mandat des électeurs dans quatre ans. Les partis politiques royalistes comme républicains avancent leurs pions sur la scène politique locale et nationale. Le Premier ministre actuel souhaite bien rester aussi longtemps qu'il le peut à la Résidence Faure. En conséquence, le service politique du Correspondant vous propose de vous aider à suivre les intrigues politiques et les progrès de ces ambitieux qui espèrent être Premier ministre de Sa Majesté.

Un dîner royal :

Le dîner qui a eu lieu au palais royal au début du mois, plus exactement le cinq mars a laissé pantois plusieurs membres du gouvernement et les conseillers de la Reine. Les conseillers rarement écoutés, ont une fois de plus subi les foudres royales quand la Reine a invité à dîner, de ses propres mains et de sa propre plume, le réalisateur du film Orage Bleu, Laurent Laville. Beaucoup y voient un message politique, au vu des nombreuses prises de politiques du réalisateur engagé. Celui-ci s'est engagé en faveur de la République Sociale du Prodnov à de nombreuses reprises et a demandé au gouvernement de reconnaître celle-ci. Un positionnement qui détonne avec la position officielle du gouvernement de Sa Majesté, qui prône une solution à deux états. Un député de la majorité, qui penche plutôt pour la République Sociale du Prodnov, y voit une prise du pouls de la société. Les régions nord deviendraient favorables à la République Sociale du Prodnov ce même député.

Le gouvernement, qui ne souhaite faire aucun commentaire ce qui ne surprendra personne, enrage en interne face à l'attitude désinvolte de Sa Majesté Catherine III. Un courant de fureur dans un océan de calme et de bienveillance, car Angel Rojas entretient de très bonnes relations avec Sa Majesté, les deux personnalités se montrent en public régulièrement et pour la première fois, un Premier ministre a eu l'honneur d'être le co-parrain d'une association parrainée par Sa Majesté Catherine III. Plusieurs ministres ont longuement insisté auprès de la souveraine afin qu'elle revoie l'invitation, mais que nenni, ils ont été renvoyés dans les cordes aussitôt. Alors les ministres ont fait appel au Premier ministre qui lui ne voulait pas intervenir dans les affaires royales prônant la séparation des pouvoirs, mais surtout ne voulant pas briser l'entente cordiale qui existe entre lui et Sa Majesté.

Une boucle SMS, du changement à venir :

C'est la nouvelle de la semaine, la boucle sur l'application de messagerie Ouragan d'une partie des députés de la majorité créée la discorde au sein de la majorité. Plusieurs députés ont créé une boucle Ouragant appelée "Unité". Le nom pouvant paraître pompeux est en réalité plutôt bien trouvé car il fait référence, sans doute, au slogan de campagne de l'ex-Première ministre Rose Mivèrgne ( de 1958 à 1970 ), une icône de la gauche et vu comme étant très à gauche. Elle a marqué la gauche par ses combats sur le féminisme, les LGBT, et la classe ouvrière dans les années cinquante et a continué une fois au pouvoir. La boucle qui devait rester secrète, raté, réunis des députés de la majorité de la branche la plus à gauche du Mouvement Royaliste et d'Union. Le branche compte pour l'instant dix-neuf députés, un problème mineur quand on sait que le Mouvement Royaliste et d'Union a une avance sur la majorité absolue de cinquante députés environ.

Le groupe de député, souhaite influencer sur la politique gouvernementale en créant un groupe parlementaire, mais qui sera toujours affilié à la majorité. Cela n'aura pas dû aller plus loin, mais que la boucle soit restée secrète intrigue un ministre influent et il a décidé de mener son enquête. L'enquête n'a rien donné selon plusieurs concordantes, mais tout cela laisse des traces en interne. Les noms des députés qui ont fuité, rendent l'ambiance tendue et ceux-ci seraient mis à l'écart de la majorité. Un député de la boucle, fut prévenu d'une réunion de la majorité à l'Assemblée nationale deux heures après la réunion, oups. Un autre député, lui n'est plus invité aux dîners de la majorité à la Résidence Faure alors que celui-ci était un invité régulier avant cette affaire. La Résidence Faure ne fait pas de commentaire et les porte-parole officiels comme officieux du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale démentent les informations de la presse sur la mise à l'écart des députés de la boucle, quand eux confirment.

Nous vous l'avons dit, les députés veulent influencer sur la politique gouvernementale, les débats et les votes sur les projets de loi anti-terroriste et anti-canicule, bien que ce dernier soit le moins décisif, a eu l'effet d'aveux de besoin d'influencer la politique du gouvernement. La loi anti-terroriste et sécuritaire et jugée trop à droite du parti selon les députés de la boucle. Les députés veulent aussi influencer sur la politique internationale, ceux-ci veulent voir la politique du gouvernement envers le Prodnov prendre un tournant. En effet, ceux-ci aimeraient une mission d'aide humanitaire en République Sociale du Prodnov et en République Libre du Prodnov dans les plus brefs délais, ce qui ne presse pas le gouvernement pour l'instant.

Face à la presse : Libérez vous !

Les conseillers du Premier ministre trouvent les interviews des ministres et des soutiens à la majorité trop aseptisés. Elles sont jugées aussi trop monotone, ressemblent à une propagande d'état et marquent un certain culte de la personnalité autour du Premier ministre. "Le Premier ministre a décidé que", "Le Premier ministre souhaite que", "Le Premier ministre prend le pouls de la nation". Des phases toutes faites qui parlent du Premier ministre qu'on retrouve souvent dans les mots des soutiens au gouvernement. Une chose qui étonne plus d'un cadre de la majorité, car le gouvernement comporte des poids de lourd en la personne de Yasmine Laval ou encore Jean-Louis Gaudion transfuge de l'ancien gouvernement et qui est un des artisans de la réussite de la conférence de Manticore.

Le Premier ministre est lui-même mal à l'aise face à une telle situation, il ne veut pas que tout tourne autour de sa personne, déjà, car le système fait prendre de nombreuses décisions aux ministres et au Parlement. Mais aussi, politiquement, il juge que cela lui porte atteinte. Si le gouvernement réussit, il pourra s'arguer des réussites, mais il sera vu comme un homme réunissant des pouvoirs démesurés par une partie de son camp politique. Si la politique gouvernementale échoue alors, il sera vu comme l'homme de l'échec qui n'a pas réussi à faire triompher son camp politique une fois au pouvoir. Si vous vous en doutez, le Premier ministre pense déjà à sa réélection, quatre ans avant les élections.

Comment résoudre le problème sans créer de nouveaux problèmes ? Ils ont tranché, les conseillers du Premier ministre. Dorénavant, les ministres doivent éviter au maximum les phases préfètes qui lient le Premier ministre, ils doivent à la première personne du singulier et première personne du pluriel. Le gouvernement est soucieux d'émettre une image de débat au sein de l'intérieur du gouvernement, alors les ministres peuvent jusqu'à une certaine limite émettre des avis contraires à la position du gouvernement. Mais attention, cela concerne des sujets précis qui seront dictés par les communicants de la Résidence Faure. Comprenez, les communicants choisiront des sujets jugés sans importance.

Mésentente qui agasse !

Depuis les nouvelles élections, le Président de l'Assemblée nationale Pierre Lore et le Président de la Chambre des Nobles Aymeric Iriel se chamaillent sans cesse sur le calendrier à tenir pour les diverses lois qui passent dans les deux chambres et aussi sur la date des commissions mixte-paritaire. Les deux présidents d'assemblée ne s'entendent pas du tout, jusqu'à échanger des mots durs en privé entre eux lorsqu'ils se rencontrent pour leurs obligations. Le président de la chambre basse reproche à son homologue de la chambre haute un accord non respecté sur le calendrier en début de mandature de la Chambre basse. En effet, les deux hommes se seraient mis d'accord sur la date d'une commission mixte-partiaire sur la première loi de finance du gouvernement Angel Rojas. Aymeric Iriel aurait annulé vingt-quatre heures avant la commission mixte-paritaire pour des raisons non dissimulées à l'heure actuelle.

Depuis cet événement, il existe une sorte de bataille entre les deux hommes. Malgré tout, la bataille étonnante, semble suivre une règle précise. La bataille ne doit pas s'étendre au monde médiatique pour préserver l'image et l'intérêt du Parlement dans sa globalité. Ça serait se mettre à dos les parlementaires des deux chambres et potentiellement la majorité aussi pour le Président de l'Assemblée nationale. La drôle de guerre se fait donc dans les clubs politiques et dans les soirées mondaines de Manticore, la capitale. Le but est d'obtenir le plus de soutiens dans toutes les sphères de la société afin de faire pencher la balance en sa faveur, car les deux hommes visent bien à terme le même but. Entendons-nous, les deux hommes veulent être ministre voir à la place d'Angel Rojas, alors il faut obtenir des fonds pour le parti son parti ( et soit même ), obtenir des soutiens. La drôle de guerre amuse surtout les parlementaires dans les périodes sans grandes réformes passant par le Parlement.

Mercato ministériel !

Changement en vue moussaillon, mais pas de terre en vue pour l'instant. Le mercato ministériel des conseillers reprend de plus belle avec deux démissions au ministère de la Santé, de la Prévention et des solidarités, dirigé par le ministre Bertrand Cheval. Pour ceux qui cherchent un nouveau travail, le ministère cherche un communicant expérimenté d'au moins cinq ans et d'un homme ayant de l'expérience auprès des syndicats hospitaliers pour être au pôle stratégie du ministère. Rien n'est acté dans les choix, les entretiens sont toujours en cours. Malgré tout, le ministère a reçu plusieurs membres d'autres cabinets ministères ce qui pourrait entraîner une valse des hommes et des femmes au sein des ministres avec les questions habituelles : Qui va gagner en compétence ? Avec sa consœur du contraire. La question de l'évolution de l'influence des ministres qui veulent tous avoir leurs mots à dire sur les choix.

Les choix des uns feront le malheur des autres. Le Premier ministre pourrait muter un conseiller pour recruter dans le privé. Il semblerait que le Premier ministre fût attiré par un profil venant du privé en la personne d'un juriste de l'entreprise WatchWawe. L'entreprise jeune, attire les curieux avec sa communication frontale et provocatrice envers les autres marques ou les internautes. Ici, ce n'est pas l'entreprise qui attire, mais leurs employés. Affaire à suivre !
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ANGEL ROJAS : TEYLA EST UNE PUISSANCE DE PREMIER PLAN EN EURYSIE !


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L'informé

Ecrit par : Honor Harrington et Olivier Marchant, posté le 01/02/2013 à 8h03.


C'est une première pour l'Informé et ses journalistes. Le Premier ministre, Angel Rojas, a accepté une interview sans filtre sur les sujets touchants de près le Royaume de Teyla et l'actualité. Les enjeux internationaux et nationaux seront traités avec la rigueur requise tout au long de l'interview. L'interview intervient lors du premier anniversaire du gouvernement Rojas I. Une élection qui avait soulevé des espoirs de toute une sphère de la société teylais tant bien sur les droits sociaux et économiques qu'économiquement. Que doit-on faire des recettes extraordinaires dues à la croissance ? Le Royaume de Teyla, doit-il bâtir une armée strictement de défense ou avec des capacités de projections ? Comment doivent évoluer nos relations diplomatiques avec la Loduarie Communiste ? Nous avons été sans filtre avec le Premier ministre, dans un entretien qui marque l'année deux du gouvernement Rojas I.

Honor Harrington :

Monsieur le Premier ministre, merci de nous accorder cette interview pour l'Informé, un journal national. Vous avez vécu, une année, mouvementés et chargées sur le plan politique et peut-être personnel. Le passage de deux lois majeures, le traité avec Zélandia amendés, l'envoie de troupe au Paltoterra dans les communes de Zélandia. Comment avez-vous vécu personnellement tous ces événements ?

Angel Rojas - PM :

Vous savez, je crois qu'avant toute chose la politique, surtout au Royaume de Teyla met l'humain en avant que cela soit dans les meilleurs moments ou dans les pires moments. L'année fut chargée politiquement et émotionnellement pour moi, le gouvernement, mais aussi pour mes compatriotes. Nous avons perdu deux compatriotes dans de terribles événements. Un acte terroriste envers Teyla. Toutes mes pensées vont pour Corentin Lorent et Marie Lorent. C'est un moment marquant de mon mandat de Premier ministre, rien n'habitue à cela et rien ne doit pas nous y habituer. Si on s'habitue à la mort d'humain, de compatriotes alors que sommes-nous, que devenons-nous ? Les informations propagées par la Loduarie Communiste sont erronées et la justice teylaise poursuit toutes les personnes qui désinforment volontairement les citoyens sur ce dossier morbide. Nous sommes intransigeants et nous le resterons.

Vous avez évoqué d'autres dossiers majeurs, dont le Paltoterra et le déploiement de troupe teylaise. Le Royaume de Teyla montre qu'il est un partenaire fiable pour ses partenaires et qu'il répondra aux demandes de nos partenaires dans les contextes sécuritaires nécessitant une réponse. La présence teylaise est uniquement défensive et doit répondre de façon mesurée à toute attaque contre la Fédération des communes de Zélandia. Les actes actuels et passés, commirent par les autorités du Communaterra montrent que nous avions eu raison de nous inquiéter d'une possible escalade dans la région du Paltoterra qui compte beaucoup de partenaires du Royaume.

Pour revenir à votre question, j'ai la chance d'être bien accompagné dans mes décisions et d'avoir un entourage sur lequel je peux compter à tous les instants. Je ne suis jamais seul, n'est-ce pas ce que nous recherchons tous ? À des degrés différents selon notre personnalité et nos envies du moment, mais je crois que nous recherchons tous cela. Un entourage sur lequel on peut compter, qui sera là qu'importe les difficultés. Puis l'équipe gouvernementale au complet ce soutien et travail main dans la main à chaque instant. C'est grâce à ça que nous arrivons à faire du mandat actuel un mandat d'action, d'espoir et de résultat pour toutes les classes de la société.

Honor Harrington :

Selon vous, l'équipe gouvernementale est soudée, pourtant dernièrement plusieurs ministres ont pris des positions inverses aux positions officiels de votre gouvernement. Après le dévoilement du plan anti-canicule Michèle Delarue, ministre du Logement et de l'Égalité des Territoires déclare : "Le plan va dans la bonne direction, mais il manque tout un pan sur le logement que je regrette. Nous ne nous pouvons pas demander aux citoyens de rester enfermé la majorité du temps dans leur appartement de vingt mètres carrés qui sont des états de délabrement inquiétant." Il soutient le projet tout en dénonçant que celui-ci ne va pas assez loin. Les déclarations des ministres sont plus frappantes et virulentes qu'il y a trois mois. Le gouvernement, travaille-t-il réellement en étroite collaboration, comme vous l'affirmez ?"

Angel Rojas - PM :

Je vous confirme, le gouvernement est soudé et travaille en étroite collaboration pour reprendre vos mots qui sont exacts pour décrire la situation actuelle. Si je pensais mon gouvernement dysfonctionnel, j'aurais proposé sa démission. Mais je vous assure que le gouvernement est uni, avec une ligne politique claire. Une ligne d'action qui aide les teylais. Tout d'abord permettre au Royaume de se défendre par rapports aux menaces du contexte international, augmenter le niveau de vie de mes concitoyens et répondre aux préoccupations sociales qui se développent dans la société. Mme. Delarue est libre de ses paroles comme les parlementaires et les ministres, nous sommes une démocratie. Alors mon gouvernement répond, lui aussi à la forme démocratique du régime. Je ne vais pas museler des personnes qui participent au débat démocratique, un débat essentiel qu'importe le sujet. C'est la démocratie qui nous différencie de la Loduarie et des autres régimes autoritaires. Cela fait notre force, alors que des ministres aient des avis différents je dis tant mieux.

Olivier Marchand :

Dès le début l'interview, vous avez évoqué la situation internationale. Le précédent gouvernement dirigé par Antoine Carbasier a priorisé la politique extérieure, ce qui n'était pas une habitude avant cela. La politique du gouvernement actuelle n'a pas remis en cause de la priorité pour les relations internationales tout en notant des différences sur des dossiers importants, sensibles pour la sécurité nationale. L'opposition est partagée sur l'activation des clauses de retrait sur l'accord portant sur l'achat d'un groupe aéronaval avec le Pharois. Cela a des conséquences budgétaires directs, que répondez-vous aux oppositions qui dénoncent l'incompétence du gouvernement sur ce dossier ?

Angel Rojas - PM :

Il me semble ironique que l'on me traite d'incompétent, alors que ce sont les mêmes personnes qui ont approuvé la signature d'un traité irréaliste et irréalisable. Ce traité était déconnecté de la réalité et ne tenait pas compte de la souveraineté nationale et des capacités financières du Royaume de Teyla. Les Royalistes et Antoine Carbasier ont négocié un accord qui ne défendait pas les intérêts du Royaume de Teyla. Oui, le déclenchement des clauses de retrait était un choix dur, un choix dur qui devait être pris. La République Pirate Pharoise prenait des décisions contraires aux intérêts du Royaume de Teyla et de ses partenaires, notamment en livrant des armements au Communaterra. Apparemment, les livraisons étaient sans danger. Si tout cela était bel et bien sans danger pourquoi une invasion a lieu au Communaterra ? La communauté internationale doit répondre à cette question impérativement pour éviter qu'un tel scénarii se produise et créer encore un événement dramatique qu'on aurait pu tous éviter.

L'annulation de l'accord a entraîné une situation financière et budgétaire instable. Cependant, le Royaume de Teyla continue de maîtriser ses finances et sa souveraineté. Les conséquences budgétaires seront temporaires, alors que si nous avions suivi les recommandations des membres du parti Les Royalistes, nous aurions eu des difficultés à en supporter les coûts. L'accord était une gabegie de la part de la précédente administration et surtout de Gary Hubert, l'ex-ministre de la Défense. La politique menée par Gary Hubert a mené à l'affaiblissement de la Marine nationale. Mon gouvernement est déterminé à rétablir son prestige, sa force tout en la renforçant pour assurer la sécurité des habitants du Royaume.

Nous avons un plan ambitieux pour notre marine qui fera la fierté des teylais et de la mer blanche. Nous avons prévu de construire six frégates, six patrouilleurs et quarante vedettes d'ici à la fin du premier semestre deux mille quatorze. Comme je l'ai dit, nous sommes déterminés à assurer la sécurité de Teyla. Nous ne serons pas un gouvernement du passif, mais de l'action. Nous prendrons les décisions difficiles pour assurer notre défense et nous assumerons. Malheureusement, les nations de la mer-blanche s'arment et s'enfoncent dans une course à l'armement. Nous l'avons vu avec la traversé du groupe aéronaval Loduarien qui a permis de frapper l'Okaristan.

Olivier Marchand :

Nous avons parlé non en substance des conséquences économiques. Dans le détail, pourtant, cela a des conséquences réelles pour des pans de la société. L'arrêt des projets énergétiques, actuellement en revue par le gouvernement, les pertes d'emploi sont estimés entre dix-huit mille et trente mille rien que pour l'arrêt des projets. Le gouvernement n'a pas communiqué sur cette partie du dossier, l'opposition reproche au gouvernement son attentisme et sa passivité face à la réalité. Monsieur le Premier ministre quelles sont les mesures que va prendre le gouvernement, s'il compte en prendre ?

Angel Rojas - PM :

Nous n'avons pas attendu pour agir, agir pour les teylais et leurs emplois. Tout d'abord, les personnes qui étaient employées par le ministère des Armées et de la Défense verront leurs emplois préservés. Deux frégates sont actuellement en construction, les objectifs du gouvernement sur la marine permettront de compenser l'annulation du contrat avec la République Pirate Pharoise. Les marins subiront une formation en conséquence pour s'habituer aux futurs navires, en plus des formations et des entraînements habituels au sein de l'armée teylaise. L'armée gardera ses capacités pour défendre le Royaume de Teyla, c'est l'objectif de la politique gouvernementale. Pour les entreprises de la défense qui ont vu leurs contrats de maintenance être annulés en conséquence de l'annulation du contrat avec la République, aucune perte d'emploi ne sera tolérée. Le Royaume de Teyla construit actuellement à pleine capacité et prévoit d'ouvrir un nouveau chantier naval au prochain semestre. Les constructions actuelles à pleine capacité, ce qui n'a jamais été atteint auparavant par les industriels, permet d'avoir une balance d'emploi positive. Nous surveillerons l'action des industriels qui profitent des commandes de l'état. Si nous voyons une balance d'emploi négative sur les trois prochains trimestres alors l'entreprise sera sanctionée par une amende.

Concernant les secteurs de l'énergie et du rail/chemin de fer. Je vous annonce que le chantier de la centrale nucléaire de Chuny est suspendu pour deux ans, en accord avec les industriels du secteur. Nous engageons un moratoire complet sur les chantiers de champ d'éoliennes qui devaient débuter. Les citoyens doivent s'exprimer sur un sujet majeur et un sujet qui peut les impacter au quotidien. Nous ne pouvons pas construire un champ d'éolienne à côté d'habitation au vu de l'impact que cela peut avoir, bruit et une gêne visuelle, sans demander l'avis des habitants de la zone géographique. Tous les projets d'éoliennes devront être acceptés par un référendum local pour pouvoir débuter. Pour les chemins de fer, les sommes investis par l'état et les collectivités locales restent les mêmes. Nous allons débourser les sommes sur une période plus longue, cinq ans de plus pour être tout à fait exact. Pour rappel, le gouvernement va débourser soixante milliards de pétales sur onze ans maintenant pour la construction d'un réseau de chemin de fer. La croissance du Produit Intérieur Brut, qui est excellente, permettra d'absorber le reste des dépenses sans conséquence sur la confiance des investisseurs et des prêteurs. Depuis le début de mon mandat, la croissance est de cinq à six pour cent en attendant les affirmations précises des agences qui surviennent quelque temps après la fin de l'année.

La politique menée depuis un an a permis au Royaume de Teyla de se positionner comme troisième puissance économique de l'Eurysie et neuvième puissance économique mondiale. Nous sommes sur le point de devenir la huitième puissance économique mondiale. Nous sommes une puissance de premier plan sur le continent Eurysien. C'est une preuve qui montre la réussite de la politique que nous menons depuis un an. Une année consacrée aux enjeux internationaux, économiques et sociaux. Une année consacrée à la volonté générale. Nous respecterons toujours les souhaits exprimés par le peuple lors des élections législatives de deux mille douze..

Honor Harrington :

Une puissance au premier plan en Eurysie ? C'est un débat intéressant, mais admettons. Le Royaume de Teyla a connu sa plus forte croissance économique annuelle lors du précédent gouvernement, celui d'Antoine Carbasier. Les Royalistes disent par ailleurs que la croissance actuelle est due aux politiques menées successivement par Pierre Lacombe dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix puis par Antoine Carbasier durant l'année deux mille douze. À ce propos quarante pour cent des teylais pensent que la croissance économique actuelle est due au mandat d'Antoine Carbasier selon un sondage récent. Selon ce même sondage, trente pour cent des teylais attendent du gouvernement actuel une politique de partage des richesses.


Angel Rojas - PM :

C'est un débat essentiel le partage de la richesse que nous créons tous. Un homme qui écrit pour son plaisir personnel, par le matériel qu'il dispose pour pouvoir écrit a participé à la création de richesse. Pareil pour savoir d'où provient la croissance de l'année deux mille treize et des années suivantes. Permettez-moi de donner des éléments de réponse. Tout d'abord, le taux de création d'emplois et les investissements étrangers sont les plus élevés en deux mille treize qu'en deux mille douze. Le pic fut atteint après que nous ayons confirmé notre politique sur un réseau de chemin de fer moderne pour les passagers et le fret, sur tout le Royaume de Teyla.

Les taux de prélèvements obligatoires sont restés au même niveau que l'année précédente afin de ne pas alourdir la charge sur les citoyens. Nous menons actuellement un travail avec les citoyens, notamment à travers des conventions citoyennes et des recueils d'idées, pour proposer d'ici un an un projet de loi visant à améliorer nos services publics sans augmenter les impôts sur les Teylais. En parallèle, la dépense pour les aides sociales et les retraites a augmenté d'un pour cent par rapport à l'année dernière et de trois pour cent sur une période de cinq ans. L'augmentation des remboursements des soins de santé, c'est bien notre gouvernement. C'est le premier décret de mon gouvernement, un décret auquel je suis très attaché et très fier. Toutes ses augmentations pour une meilleure prise en charge des teylais, et les investissements sont fait sans compromettre la note du Royaume de Teyla, et donc sans dégrader la capacité d'emprunt du pays. Cette capacité n'étant pas atteinte, nous pouvons investir des montants suffisant pour maintenir la croissance à un niveau de cinq pour cent environ.

Ce n'est pas Les Royalistes qui l'auraient fait. Je rappelle que l'ex ministre de la Défense, Gary Hubert, a faillit ruiner le pays pour gagner une guerre politique interne au parti Les Royalistes. Ce n'est pas sérieux, ce n'est pas digne de la fonction et d'un gouvernement. Vous semblez étonné quand j'ai dit "Puissance de Premier plan en Eurysie". Je maintiens mes propos. Tout d'abord économiquement sur le PIB, c'est un fait indéniable. Notre complexe militaro-industriel est l'un des plus développés du continent Eurysien, nous avons rattrapé celui de la Loduarie Communiste en très peu de temps, c'était un dès objectif de mon gouvernement afin de pouvoir lutter contre la menace Loduarienne, c'est chose faite. Les autorités Loduarienne réfléchissent avant de mener une action hostile sur le continent afin de déstabiliser. Ils ont peur de la réaction du Royaume de Teyla et ils font bien.

Le réseau diplomatique du Royaume de Teyla est conséquent, nous avons des ambassades sur chaque continent. La vente d'un porte-hélicoptères pour la Fédération de Sterus montre le prestige qu'à notre pays et de nos équipements militaires. L'Organisation des Nations Démocratiques est un élément important dans la diplomatie du Royaume de Teyla. C'est une organisation respectée avec des valeurs démocratiques, elle est le signe de la transparence. La même organisation a mené une opération humanitaire avec le mandat du gouvernement central, nous avons évacué une ville sous siège, c'est une opération réussie, qui montre tout le sérieux de l'organisation et surtout son utilité. Nous avons fait et réussissons ce que l'UNIL n'a pas réussi à faire.

Olivier Marchand :

Justement, le Royaume de Teyla est une puissance émargeante, mais peut difficilement faire face aux mastodontes économiques et/ou militaire. Une République pirate est la deuxième superpuissance mondiale, le Grand-Kah, une démocratie penchant à gauche, qui a déclenché une invasion terrestre dans un pays qui a une frontière avec le Duché de Sylva, membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Que peut-on faire pour faire entendre la voix du Royaume de Teyla ?

Angel Rojas - PM :

Notre position géographique au sein de l'Eurysie de l'Ouest, qui fait de nous un carrefour commercial majeur en Eurysie pour les voies terrestres, nous permet d'être un acteur écouté sur la scène eurysienne. Nous disposons des moyens nécessaires pour nous défendre en cas d'attaque, et nos adversaires sur le plan géopolitique savent que nous répondrons si les intérêts vitaux du Royaume sont menacés. C'est une constance claire dans la politique du Royaume depuis des siècles.

L'Organisation des Nations Démocratique est là aussi un atout-majeur nous sommes écoutés en tant que membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Nous parlons jamais au nom de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais nos interlocuteurs prennent en compte le fait que nous sommes au sein d'une organisation présente sur chaque continent, qui a des valeurs et des instances solides qui permet d'agir rapidement face aux menaces qui pèsent sur la paix et la stabilité mondiale.

Nous avons reçu la présidente de la première puissance ici à Teyla et c'est un honneur pour nous. Le dialogue et l'écoute sont possible même s'il y a une différence de puissance entre plusieurs nations. La majorité des puissances favorisent le dialogue.

Honor Harrington :

Une dernière question monsieur le Premier ministre. Nous avons parlé de l'année passé, mais parlons de l'année et des années à venir. Quels sont les projets du gouvernement Rojas I pour le Royaume de Teyla ?

Angel Rojas - PM :

Tout d'abord, nous déposerons en fin d'année un projet de loi sur les services publics et les services hospitaliers et plus largement de la médecine. La canicule nous a révélé des faiblesses auxquelles nous devons répondre. Le projet de loi ou les projets de loi, prendront en compte les conclusions des conventions citoyennes actuellement en cours sur les trois thèmes que je viens d'évoquer. Par cet acte, nous améliorons les services de santé en ne dépensant pas un centime de plus qu'actuellement en menant les réformes qui doivent être menées et en accord avec les conventions citoyennes.

En-dehors de ça, nous voulons mener une politique permettant au gouvernement de devenir la deuxième puissance économique d'Eurysie d'ici la fin d'année deux mille treize. C'est un projet ambitieux, mais l'équipe gouvernementale est concentrée sur cette tâche sans délaisser les autres sujets qui méritent toute l'attention du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, nous avons pour objectif d'augmenter le montant des investissements étrangers de zéro virgule cinq pour cent cette année.

Nous allons lancer un projet s'intitulant "Teyla 2020". Le nom portera l'espoir et les actes d'un Teyla de science, de pragmatisme et socia-démocrate/libéral. Soutenir les nouvelles technologies en soutenant leurs acteurs. Les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle. Nous voulons en deux mille vingt avoir le premier Large Margin Learning to Rank concernant l'intelligence artificielle. Nous ferons les investissements pour dans les domaines qui concernant cette technologie, dont les semi-conducteurs. Les nouvelles technologies et les technologies dites immersives ont un potentiel infini et auront des conséquences sur la croissance très importante pour les pays adoptant les technologies. Tout cela est à mettre en lien avec le projet de ville connectée a Manticore. Améliorer le quotidien par la technologie, c'est un objectif que je trouve beau pour l'humanité. Le gouvernement doit encourager la recherche dans ce sens.

Nous ferons des lois de programmation pour avoir une vision politique, économique à long terme, c'est une chose importante pour avoir une politique cohérente dans le temps. Puis je finirai par dire Vive le Royaume ! Vive Teyla !
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Scaela : l'ascension vers le pouvoir, par le coup d'état ?


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L'Informé

Écrit par : Honor Harrington, posté le 21/04/2013 à 10h11.


Le Triumvir Scaela est une figure majeure dans la Grande République de Velsna. En effet, celui-ci est à la tête d'un empire culturel et médiatique, faisant de lui l'homme le plus riche de la Grande République. Son nom est donné à de nombreux lieux culturels (théâtres, etc.) L'homme le plus riche de la Grande République manipule les médias comme le Quotidia. Il a reçu le rédacteur en chef du journal, afin que celui-ci suive la ligne politique du Triumvir Scaela. Il est acquis que le Triumvir Scaela veut faire de Velsna une nation rayonnante à travers le monde et permettre au Patrice d'avoir un réel pouvoir sur la politique de la Grande République, comme le démontrent en filigrane plusieurs de ses discours sur la scène publique. Les informations recueillies par nos journalistes indiquent que Dino Scaela ne dit pas toute la vérité. En réalité, il semblerait qu'il soit prêt à tout pour accéder au pouvoir, y compris faire basculer la Grande République dans une guerre civile.

Nous avons décidé de publier cet article, car la rédaction de l'Informé a soigneusement vérifié les sources et travaillé avec rigueur sur cette affaire. Tout commence à la Grande République de Velsna, notre rédaction locale est alertée quand celle-ci voit sur son bureau plusieurs informations sur le Triumvir Scaela. Il s'agit d'informations que nous confirmons. Tout d'abord, le Triumvir Scaela contrôle, de manière indirecte et partielle, plusieurs institutions cruciales pour la Grande République de Velsna et sa stabilité politique et économique. Tout d'abord, le Sénat de la Grande République obtient un intérêt très fort auprès du Triumvir. Ce même personnage politique contrôle plusieurs rôles clés de l'institution, dont le doyen du Sénat qui fixe le calendrier législatif du Sénat. Plus inquiétant encore, le Triumvir contrôle la garde des licteurs qui est fidèle et loyale au Triumvir Scaela. Il est surprenant de constater, qu'au regard du danger que représente la mainmise sur la garde des licteurs du Sénat, que les triumvirs ou le Sénat ne se sont pas intéressés au sujet.

Une question se pose : pourquoi donc l'homme le plus riche de la Grande République, ayant déjà une influence considérable, cherche à contrôler indirectement plusieurs institutions cruciales de la Grande République de Velsna ? En étant Triumvir, Dino Scaela a déjà une grande influence politique, culturelle et économique grâce à sa fortune et de ses placements financiers à travers le mécénat. Nous pouvons penser qu'avoir des fidèles à des postes clés au Sénat permet, par exemple, de mettre son agenda politique en avant au Sénat. Ainsi, cela ferait gagner de la visibilité auprès de l'opinion publique à son programme politique. Cette pensée est fausse, Dino Scaela a des motivations strictement personnelles et se moque des conséquences que cela aura sur la Grande République de Velsna.

Une note du renseignement Velsnien, que nous avons pu lire et obtenir, montre l'inquiétude sur plusieurs points concernant le Triumvir Scaela. Tout d'abord, la note du renseignement décrit la personnalité du Triumvir. Celle-ci s'inquiète de l'obsession du pouvoir que possède le Triumvir Scaela. En effet, à la lecture progressive, nous comprenons que le Triumvir Scaela ne souhaite pas rendre le pouvoir à la fin du régime du Triumvirat, qu'il gagne ou perd le vote du Sénat pour être Patrice. Une information très inquiétante quand on sait que l'homme contrôle la garde des licteurs du Sénat et a la majorité des soutiens au sein de l'armée de la Grande République. Toutefois, la note ne s'arrête pas là. Les renseignements Velsniens s'inquiètent, car selon eux, l'homme souhaite commettre un coup d'état et l'élimination physique des Triumvirs Digrassi et Vinola.

Le plus étonnant est que cette note du renseignement venant des renseignements Velsniens ne soit pas arrivée dans les mains des deux autres Triumvirs selon nos informations. Cela démontre la faiblesse institutionnelle de la Grande République de Velsna, mais cela révèle aussi le risque qu'encourt la Grande République sur le plan de la stabilité. Si les renseignements Velsniens sont acquis à Dino Scaela, il est fortement probable que ceux-ci n'agissent pas si un coup d'état arrive en faveur de Dino Scaela.

Le non-respect de Dino Scaela pour la Grande République et ses concitoyens ne s'arrête pas là. Bien que Dino Scaela souhaite, semble-t-il, la mort de deux de ses compatriotes, il y a une mort qui ne l'attriste pas. Ce personnage a en effet bien pris la mort de l'ex-Patrice, car la mort arrange Dino Scaela et son agenda politique. Le manque de respect envers la plus haute fonction de la Grande République est total et à contre-courant de l'opinion publique velsnienne, qui elle respecte le Patrice.

La mort du Patrice a ouvert une enquête qui a été arrêtée par un vote des Triumvirs après un mois depuis l'ouverture de l'enquête. Il est étonnant de voir que les représentants de la Grande République ne souhaitent pas comprendre comment le Patrice, fonction la plus haute au sein de la Grande République, a été assassiné. Pour que le vote passe, il faut au minimum deux voix sur trois. La Grande République ferait preuve d'une grande transparence, si ses institutions rendaient public le vote sur cette proposition. Nous retrouvons dans les votants pour arrêter l'enquête le nom de Scaela.
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LES PÔLES DU MONDE : DE LA REPONSE AUX CRISES


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Le Monde Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 10/05/2013.


Les dynamiques économiques, politiques, géopolitiques et sociales évoluent à une vitesse jamais atteinte dans l'histoire. Les conséquences peuvent affecter une seule nation, mais souvent, en ce qui concerne la géopolitique, les dynamiques et leurs conséquences ont un impact sur tout un continent, voire plusieurs continents. Il est donc important que les populations soient attentives à ces changements qui peuvent avoir un impact sur leur vie personnelle à l'échelle nationale et internationale. Les politiques et les administrations des différentes nations, quels que soient les régimes politiques, doivent observer les mouvements géopolitiques continentaux et mondiaux, tout en protégeant leurs populations des conséquences néfastes. Dans ce monde à la vitesse qui semble exponentielle, les nations ont théorisé des éléments de réponse à l'échelle continentale ou mondiale, des réponses qui ne sont pas uniformes et changent en fonction du type de régime politique et de la culture du pays. Un tour d'horizon des inquiétudes à l'échelle mondiale et des réponses apportées.

Les États-nations ont depuis le début du XXIᵉ siècle pu voir l'évolution des crises et des menaces qu'elles soient à l'échelle locale, régionale ou continentale voire internationale. Les politiques et les administrations fédérales, centrales ont cherché pendant toute la première partie de ce siècle des réponses efficaces et nationales, quelques fois multilatérales aux diverses menaces. À l'époque les menaces avaient une physionomie bien différente des menaces actuelles. Celles-ci étaient locales tout au plus régionales, les crises continentales et internationales étaient réduites à un petit nombre et les acteurs nationaux et internationaux s'en inquiétaient que lorsqu'une crise éclatait sans chercher à anticiper le moment de cette crise. L'adaptation de la réponse, de ce fait, était balbutiante, même de la part des nations ayant les moyens capacités financiers, technologiques, militaires et humanitaires de répondre aux diverses crises internationales, continentales. Les réponses étaient coordonnées entre les acteurs nationaux, c'est-à-dire l'administration centrale et les différents organes étatiques et non étatiques de la même nation. On trouvait une réponse inter-étatique plus ou moins coordonnée quand la crise était une guerre, les jeux d'alliance obligeant à la coopération militaire et le renseignement.

L'année deux mille six a marqué un tournant décisif pour les États-nations. Effectivement, les États, qu'ils soient des démocraties libérales, des régimes communistes, libertaires ou encore traditionalistes, ont pris conscience des limites des réponses non coordonnées à une échelle plus large. Cette prise de conscience s'est faite sur un constat sans appel : la réponse aux crises n'est pas efficace à l'échelle souhaitée ou alors le coût pour la nation exerçant la réponse est trop élevé pour elle.

Lors de l'année 2006, le monde voit deux grandes organisations internationales prendre forme. Le congrès de Novigrad, pour l'Organisation des Nations Commerçantes, et un communiqué conjoint de cinq nations, pour l'Internationale libertaire. Les chercheurs Mario Dina et Aurore Martel, créent, en deux mille dix, l'expression « mouvement semi-internationale multipolaire » dans leur essai Teyla à l'ère d'une internationalisation et d'une libéralisation des relations internationales. Pour les chercheurs de l'essai, reconnu comme une œuvre majeure dans son domaine, la création de ces deux organisations internationales permet un mouvement vers une internationalisation des relations internationales et la résolution des crises. Mais ce mouvement est seulement semi-international, car les entités regroupent non pas l'ensemble des acteurs nationaux, mais des acteurs nationaux ayant des systèmes idéologiques, politiques et/ou économiques communs tout en excluant la majeure partie des autres nations. L'avènement de l'Organisation des Nations Commerçantes et de l'Internationale libertaire marque le tournant majeur, allant dans le sens d'un mouvement semi-internationaliste et multipolaire. Les deux organisations internationales ont deux approches bien différentes, avec des idéologies différentes et en ce sens renforcent le sentiment multipolaire qui était en train de naître en deux mille six.

La première organisation, l'Organisation des Nations Commerçantes, est une organisation internationale qui réunit des états à majorité démocratique. Le texte fondateur de l'organisation, décidé lors du congrès de Novigrad, expose le terme "droit international" dès l'article un. Il s'agit d'un véritable changement de paradigme étant donné que le droit international a toujours été difficile à ériger en raison des contestations auxquelles il fait face. C'est l'élément majeur qu'introduit l'organisation, en dehors de cet élément, l'organisation permet aux membres de s'adapter au contexte géopolitique et international. L'Organisation des Nations Commerçantes est présentée avant tout comme une organisation de nations marchandes, mais dans ses textes, plusieurs valeurs sont mises à égalité.

Cette organisation internationale a pris conscience de la nécessité pour ses membres de s'adapter rapidement au contexte international en constante évolution. C'est pourquoi le traité prévoit la possibilité pour les membres, sous réserve d'un vote, d'intervenir militairement au nom de l'organisation. Cette disposition témoigne des nouvelles approches que les pays libéraux cherchent à adopter face aux crises. En effet, les États-nations sont de plus en plus réticents à intervenir militairement en leur propre nom, de peur de voir leur influence diplomatique et leur réputation internationale s'en trouver dégradées. Celles-ci font groupe, pour permettre une communication plus proactive et que les critiques soient centralisées, lors du déclenchement de l'intervention pour résoudre la crise, envers l'organisation afin de mieux gérer l'aspect communicatif et propagande. Cette politique doit s'accompagner des organes et de l'interopérabilité nécessaire dans la communication et que la prise de décision soit rapide dans le but d'enclencher des réponses sur le plan de la communication à temps.

L'aide au développement qu'a érigée l'organisation est un outil de communication efficace, bien que celui-ci ne permette pas tout. Toutefois, qu'une organisation dite économique et militaire s'intéresse à des projets pour lutter contre la pauvreté, l'insalubrité, la pollution, etc. permet à l'organisation d'avoir une meilleure image auprès des populations concernées. Les membres de l'Organisation ont les moyens budgétaires pour rendre ce projet conséquent, mais il est réservé aux états-membres. Cela permet d'éviter à l'organisation de subir la critique "impérialiste", mais atténue l'effet positif du programme, qui en l'ouvrant, pourrait toucher des populations fragiles dans des régimes autoritaires, du moins non démocratiques. Ce projet répond aux faiblesses économiques des nations membres et du libre-marché, coordonné au niveau international afin d'avoir une plus grande marge de manœuvre. En comblant les faiblesses économiques, l'Organisation des Nations Économiques garde une bonne image pour les opinions publiques des états-membres tout en augmentant ses capacités économiques. L'aide au développement n'est pas une simple aide, mais un programme pour répondre aux conséquences des crises économiques, écologiques, sanitaires, etc.


La seconde organisation internationale, l'Internationale Libertaire, créée aussi en deux mille six, est une organisation qui diffère grandement de l'Organisation des Nations Commerçantes. Son nom est indicateur : elle est souvent classée à l'extrême-gauche au Royaume de Teyla, car cette dernière accueille des républiques des communes, des fédérations des communes ou des nations ayant des aspirations libertaires voire anarchistes. L'organisation n'a pas de texte fondateur contrairement aux autres organisations internationales, mais elle se compose de plusieurs organes, dont des hauts bureaux. Par la nature des régimes des états-membres, l'Internationale se veut non libérale et adopte des institutions non libérales pouvant permettre des réponses aux crises. La République Pirate Pharoise et le Grand-Kah, deux des membres, ont tous deux un nombre de penseurs communalistes, libertaires, anarchistes, assez étoffé pour atteindre ce but tout en accordant leurs violons avec les autres états-membres.

La République Pirate Pharoise et le Grand-Kah sont deux membres très importants pour l'organisation car ils représentent à eux deux quarante pourcent du PIB total de l'organisation. Ils sont les deux nations fondatrices de ce pacte défensif, un pacte défensif alors que des questions d'inter-opérabilité militaire et économique se posent aux membres de l'alliance. En effet, le système particulier de la République Pirate Pharoise, qui mène des actions illégales, rend très difficile l'inter-opérabilité. Les capitaines pirates sont indépendants et la seule limite qui semble se dessiner est que les actions des capitaines ne gênent pas la piraterie dans son ensemble. Cela a fait le succès de la République Pirate mais rend son intégration dans des schémas de coopération organisationnelle et militaire très complexes, voire impossibles, d'autant plus que cette indépendance sert parfois les intérêts de l'Internationale Libertaire. Le fait d'avoir une nation pouvant pratiquer des actions "illégales" ou du moins mal vues par les nations stables rend la piraterie très intéressante en cas de conflit de proxy. Les pays auront du mal à lutter contre la piraterie en étant seuls et ils l'ont compris. En réponse à la piraterie, l'Alguarena et Fortuna, avec d'autres nations, ont érigé un pacte anti-piraterie au Paltoterra, pareillement pour le Grand-Kah pour s'assurer que ses routes commerciales ne soient pas touchées.

L'organisation est loin d'être un échec. Lors de sa création, elle comptait quatre membres, et aujourd'hui, l'organisation en compte dix. Cette réalisation est d'autant plus remarquable lorsque l'on considère que l'Organisation se classe au premier rang des organisations internationales majeures en termes de PIB par habitant. Toutefois, cette réussite a eu un coût idéologique. L'arrivée de Zélandia et du Banairah a été un coup dur pour les politiques voulant une Internationale purement de "gauche". La Fédération de Zélandia est une nation capitaliste et libérale, et pour le Banairah, il s'agit d'une économie où la science est mise au service du secteur économique. Le système économique dépend donc du secteur. Par exemple, dans le secteur de la santé, le patient est libre de verser le montant qu'il veut aux médecins. Cela a des effets positifs comme négatifs : les médecins sont ainsi encouragés à donner un diagnostic, mais tous ne fournissent pas un travail méticuleux pour y arriver. L'Internationale se positionne en tant qu'autre voie vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes et maintenant de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Cependant, malgré la réussite de l'organisation, celle-ci est moins visible sur la scène internationale que l'Organisation des Nations Commerçantes. Le potentiel de l'organisation est pourtant là, mais la communication de l'organisation ne touche pas les pays libéraux qui sont soit dans l'Organisation des Nations Commerçantes soit dans l'Organisation des Nations Démocratiques, lorsqu'ils sont visés. Les états-membres ont bien compris que l'organisation aurait du mal à séduire les régimes libéraux, alors celle-ci observe les crises internationales. Elle n'intervient pas au Pontarbello. Le Grand-Kah intervient, mais pas au nom de l'organisation. Même les traités économiques entre les membres sont des traités bilatéraux. Cela dit, l'organisation est une alliance défensive, pas une alliance économique. Pourtant, nous avons du mal à observer les institutions permettant à l'alliance défensive de réaliser les actions nécessaires pour être prête en cas d'activation de l'alliance.

Les acteurs de l'Organisation des Nations Commerçantes, à la suite d'une multiplication des crises sécuritaires et internationales (Prodnov, Pontarbello, Kronos), ont réuni un conseil de sécurité permettant d'engager des réponses en coopération et d'éviter que les nations ne se marchent dessus lors des réponses à venir. Un Conseil de sécurité jugé important pour la suite des opérations militaires au Pontarbello. L'Internationale Libertaire n'a pas utilisé les institutions pour engager une réponse qui se fera de manière bilatérale et pouvant affecter les réponses à cette crise. L'Organisation des Nations Commerçantes a eu le réflexe de l'instinct libéral face à la multiplication des crises et de leur gravité. Par instinct libéral, j'entends le fait de réunir en urgence le concert des nations libérales et de discuter des moyens de réponse et des conséquences des différentes réponses. Les divers futurs sont pris en compte et les états actent des décisions.

Les nations de l'Internationale Libertaire n'ont pas eu ce réflexe. Pour quelles raisons ? L'une des raisons est peut-être d'éviter de passer pour des nations impérialistes. Il est vrai que la critique impérialiste est facilement attribuable aux nations qui se réunissent dans une pièce et décident d'envoyer leurs armées à tel ou tel endroit. L'organisation qui devait permettre de centraliser la lutte n'a pas servi à centraliser la lutte lors d'une période cruciale et de basculement idéologique du monde. Il est souvent difficile et risqué de dire tel événement fut fondateur, mais je vais m'y risquer. Il me semble que cette période qui a vu cohabiter trois crises majeures sécuritaires est une période de basculement lent vers un monde un peu plus "libéral". Le modèle libéral a montré sa capacité à rassembler et agir ensemble quand les modèles opposés n'ont pu se réunir alors qu'ils avaient les institutions pour le faire. Il ne s'agit pas d'une victoire militaire, mais d'une victoire organisationnelle et idéologique. Les modèles libéraux ont montré à leurs opinions publiques que la coopération entre nations libérales est possible malgré l'absence de droit international. Tandis que les pays ayant des modèles opposés ont usé de l'ancien système des relations bilatérales pour coopérer, fermant les yeux sur les aspirations internationalistes des mouvements non-libéraux et décevant leur base.

Toutefois, l'Internationale Libertaire peut inverser la dynamique si celle-ci entreprend des réformes nécessaires. Il est compréhensible que pour se différencier qu'un texte fondateur ne soit pas créé, mais c'est un manque cruel à l'organisation. Dans chaque traité, il y figure des valeurs propres à l'organisation, dans les articles ou en préambule. Les articles permettent de savoir l'idéologie de l'organisation. Au regard des textes fondateurs de la CAN, de l'OND et de l'ONC, nous pouvons affirmer que les organisations sont libérales dans leurs organes et leur fonctionnement. Instituer un traité permet de marquer ses différences et d'approfondir ses valeurs. L'absence de traité rend encore plus incertaine l'intervention et la mise en place d'une aide si un membre le demande à la suite d'une attaque armée, la diplomatie des paroles a réservé des surprises à de nombreux dirigeants par le passé.


L'arrivée récente et successive de l'Organisation des Nations Démocratiques et de la Coopération Aleucienne des Nations rebattent les cartes de la géopolitique actuelle dans le monde, mais surtout en Aleucie et en Eurysie. La conférence de Manticore puis d'Elysium qui actent les deux organisations respectives furent un succès pour la diplomatie du Royaume de Teyla et de la République de Miridian, ainsi que pour les co-organisateurs, la République Faravanienne et l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord. Les deux organisations ont pourtant des objectifs bien différents et révèlent la différence de stratégie entre les états sur la réponse à apporter aux crises.

L'Organisation des Nations Démocratiques, tout d'abord, a une forme semblable et différente vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'aspect économique n'est pas une priorité lorsqu'on lit les chartes de l'Organisation des Nations Démocratiques, une différence notable qui a des conséquences quant aux organes de l'organisation. L'Organisation des Nations Démocratiques et ses membres sont portés sur la démocratie, la stabilité et la paix. On retrouve dans les textes de cette organisation, comme si c'était une obsession, des moyens et des directives pour préserver la paix et la stabilité mondiale. À la lecture, on pourrait croire que les nations de l'organisation se rêvent en messies et faiseurs de paix.

La Coopération Aleucienne des Nations est un forum de discussion et pouvant être une organisation économique avec le forum économique, dont tous les membres n'ont pas l'obligation de rejoindre. L'organisation est mise en place pour donner une réponse continentale aux différents problèmes qu'ont les nations de l'Aleucie. Elle rassemble des nations et des régions du continent, qu'importe la nature du régime, tant que celui-ci est démocratique. Un acte fort de l'organisation et de ses membres, mais qui lui vaut des critiques quant à sa portée continentale. En effet, en excluant des nations du continent, l'organisation pourrait avoir une portée moins grande sur le continent. Toutefois, l'image de l'organisation auprès des opinions publiques des pays membres grandira de cette image "démocratique" de l'organisation.


La création de deux organisations aux objectifs distincts renforce la domination des organisations internationales sur l'économie mondiale. En effet, si l'on considère l'économie des États membres, les organisations internationales représentent plus de la moitié du PIB mondial et la majorité des usines de production, qu'elles soient civiles ou militaires. Cependant, toutes les organisations n'ont pas de vocation économique et leur puissance économique dépend de l'action de leurs membres en interne et des politiques nationales. Il semble difficile pour les pays "non-alignés" de maintenir une économie souveraine et d'avoir une voix diplomatique sur la scène internationale. Mais cela ne paraît pas impossible comme le démontre le Duché de Gallouèse. Un réseau diplomatique se construit avec le temps, la confiance avec les acteurs internationaux suit cette même logique. Les pays non-alignés ont l'atout du temps avec eux quand le contexte international le permet, toutefois quand le temps est pressé, alors les organisations internationales prennent une dimension importante, sans balayer les pays non-alignés, qui se voudraient médiateurs ou un acteur de la réponse à la crise.

Néanmoins, est-ce que l'Organisation des Nations Démocratiques et la Coopération Aleucienne des Nations chamboulent les dynamiques internationales ? Pour la deuxième organisation, il est sûrement trop tôt pour répondre à la question, bien qu'on puisse voir des signes précurseurs. Pour l'instant, l'organisation n'a lancé aucun projet continental ni entamé de discussion sur de potentiels projets. Seules les candidatures ont été débattues. Les débuts sont lents, mais l'organisation prend son temps et les États membres s'habituent aux organes de l'institution. Il s'agit d'une période délicate pour l'organisation, qui sera étroitement surveillée par la communauté internationale et les opinions publiques au cours des prochains mois, alors même que les États membres ne semblent pas encore totalement familiers avec les organes de l'organisation. Durant cette période, il faudra inventer les moyens de communication officiels et officieux avec les états non-membres de l'organisation, une chose qui prendra du temps à faire tant les conflits semblent présents au sein même de l'organisation. Toutefois, la Fédération de Stérus et plusieurs pays ont vu leur entrée acceptée soit en tant que membre plein ou membre observateur, un signe que l'organisation attire et est attractive.


L'Organisation des Nations Démocratiques ne bouleverse pas les dynamiques internationales, mais introduit progressivement son récit dans la communauté internationale. L'opération humanitaire BEACH WIZARD, qui a été un succès, permet à l'organisation de se prévaloir des valeurs qu'elle défend. Cette opération permet à l'organisation de tenir un discours crédible sur la paix et l'humanisme, qui peut parfois être perçu comme ayant des penchants impérialistes. La Loduarie Communiste et ses actes ont donné une légitimité à l'organisation auprès des opinions publiques des états-membres et des états pouvant craindre une menace extérieure. En effet, l'organisation a eu deux demandes d'adhésion, dont une a été refusée et une est en attente pour le moment. Toutefois, cette légitimité est importante pour les états membres, elle augmente les capacités d'actions à l'intérieur de l'organisation mais aussi les actions qui pourront être faites au nom de cette organisation. Au Royaume de Teyla, comme à la République de Tanska, les partis d'opposition ont tous accepté l'Organisation des Nations Démocratiques, qui avant les évènements avec la Loduarie Communiste était remise en cause par certains partis d'opposition.

L'organisation attire l'Internationale Libertaire, qui a proposé, selon nos sources, un accord aux états membres comprenant des points sur la science, la culture et l'enseignement. C'est un signe montrant l'attrait de l'Organisation des Nations Démocratiques. La réponse de l'Organisation au nom des états-membres doit être imminente normalement, sans que l'on sache la suite que veulent donner les états membres à la proposition. Si les membres de l'organisation acceptent, c'est un pas vers l'Internationale qui sera fait. Le Royaume de Teyla, défend un rapprochement avec l'Organisation des Nations Commerçantes bien que le gouvernement d'Angel Rojas n'est pas fermé à un rapprochement avec l'Internationale. L'inquiétude du Royaume est sur la nature de la République Pirate Pharoise. Celle-ci mène des actions illégales, qui ne contreviennent pas aux intérêts du Royaume, mais Angel Rojas est un ex-juge anti-corruption qui est obligé, pour son image, de se montrer ferme avec la République Pirate.

Les capacités économiques de l'Organisation des Nations Démocratiques sont également remarquables. Les budgets de la recherche et de la défense des membres combinés dépassent déjà ceux des membres de la Coopération Aleucienne des Nations et rattrapent progressivement ceux de l'Internationale Libertaire. Si l'Organisation des Nations Démocratiques parvient à rattraper économiquement l'Internationale Libertaire, il sera difficile pour des modèles alternatifs au modèle libéral d'émerger. L'Organisation des Nations Démocratiques dicte déjà les réponses que les membres donnent aux différentes crises, qui sont liées à la Loduarie Communiste. Les membres de l'organisation ont tout intérêt à développer les secteurs permettant une réponse de hard-power pour se prémunir de toute attaque armée et instaurer des zones de stabilité pour les membres eurysiens de l'organisation. En soit, l'Organisation des Nations Démocratiques est une réponse aux crises multiples qui déstabilisent l'Eurysie et qui peuvent toucher des états-membres.

Les membres de l'organisation développent actuellement leurs moyens militaires pour améliorer leurs réponses militaires aux crises qui surviendront. Le projet de commandement, qui a fini d'être discuté dans le groupe de travail, sera un projet majeur pour l'organisation et sa partie militaire. C'est un début important vers l'inter-opérabilité des armées entre les nations membres, car ce projet officialisera avec le temps des normes et des procédures communes, fera évoluer la manière de commander en fonction du retour d'expérience.

L'évolution des réponses aux crises, quelle que soit leur nature, est un sujet important qui influence nos sociétés et les opinions publiques des différents pays. Les réponses qui peuvent être apportées aux crises dépendent du contexte international, de la politique nationale mais aussi de la menace. Les organisations ont des réponses différentes en fonction de l'idéologie des états-membres, s'adaptant plus ou moins facilement aux crises. Les états ont pris conscience des menaces multiples qui pouvaient s'abattre sur eux et ont fait évoluer les relations internationales et le droit international pour l'adapter à leurs besoins. Toutefois, le droit international reste faiblement développé, serait-ce la prochaine évolution de la réponse aux crises, alors que les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et Commerçantes ont indiqué leur envie de construire des instances internationales dont des tribunaux ?

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