Les dynamiques économiques, politiques, géopolitiques et sociales évoluent à une vitesse jamais atteinte dans l'histoire. Les conséquences peuvent affecter une seule nation, mais souvent, en ce qui concerne la géopolitique, les dynamiques et leurs conséquences ont un impact sur tout un continent, voire plusieurs continents. Il est donc important que les populations soient attentives à ces changements qui peuvent avoir un impact sur leur vie personnelle à l'échelle nationale et internationale. Les politiques et les administrations des différentes nations, quels que soient les régimes politiques, doivent observer les mouvements géopolitiques continentaux et mondiaux, tout en protégeant leurs populations des conséquences néfastes. Dans ce monde à la vitesse qui semble exponentielle, les nations ont théorisé des éléments de réponse à l'échelle continentale ou mondiale, des réponses qui ne sont pas uniformes et changent en fonction du type de régime politique et de la culture du pays. Un tour d'horizon des inquiétudes à l'échelle mondiale et des réponses apportées.
Les États-nations ont depuis le début du XXIᵉ siècle pu voir l'évolution des crises et des menaces qu'elles soient à l'échelle locale, régionale ou continentale voire internationale. Les politiques et les administrations fédérales, centrales ont cherché pendant toute la première partie de ce siècle des réponses efficaces et nationales, quelques fois multilatérales aux diverses menaces. À l'époque les menaces avaient une physionomie bien différente des menaces actuelles. Celles-ci étaient locales tout au plus régionales, les crises continentales et internationales étaient réduites à un petit nombre et les acteurs nationaux et internationaux s'en inquiétaient que lorsqu'une crise éclatait sans chercher à anticiper le moment de cette crise. L'adaptation de la réponse, de ce fait, était balbutiante, même de la part des nations ayant les moyens capacités financiers, technologiques, militaires et humanitaires de répondre aux diverses crises internationales, continentales. Les réponses étaient coordonnées entre les acteurs nationaux, c'est-à-dire l'administration centrale et les différents organes étatiques et non étatiques de la même nation. On trouvait une réponse inter-étatique plus ou moins coordonnée quand la crise était une guerre, les jeux d'alliance obligeant à la coopération militaire et le renseignement.
L'année deux mille six a marqué un tournant décisif pour les États-nations. Effectivement, les États, qu'ils soient des démocraties libérales, des régimes communistes, libertaires ou encore traditionalistes, ont pris conscience des limites des réponses non coordonnées à une échelle plus large. Cette prise de conscience s'est faite sur un constat sans appel : la réponse aux crises n'est pas efficace à l'échelle souhaitée ou alors le coût pour la nation exerçant la réponse est trop élevé pour elle.
Lors de l'année 2006, le monde voit deux grandes organisations internationales prendre forme. Le congrès de Novigrad, pour l'Organisation des Nations Commerçantes, et un communiqué conjoint de cinq nations, pour l'Internationale libertaire. Les chercheurs Mario Dina et Aurore Martel, créent, en deux mille dix, l'expression
« mouvement semi-internationale multipolaire » dans leur essai
Teyla à l'ère d'une internationalisation et d'une libéralisation des relations internationales. Pour les chercheurs de l'essai, reconnu comme une œuvre majeure dans son domaine, la création de ces deux organisations internationales permet un mouvement vers une internationalisation des relations internationales et la résolution des crises. Mais ce mouvement est seulement semi-international, car les entités regroupent non pas l'ensemble des acteurs nationaux, mais des acteurs nationaux ayant des systèmes idéologiques, politiques et/ou économiques communs tout en excluant la majeure partie des autres nations. L'avènement de l'Organisation des Nations Commerçantes et de l'Internationale libertaire marque le tournant majeur, allant dans le sens d'un mouvement semi-internationaliste et multipolaire. Les deux organisations internationales ont deux approches bien différentes, avec des idéologies différentes et en ce sens renforcent le sentiment multipolaire qui était en train de naître en deux mille six.
La première organisation, l'Organisation des Nations Commerçantes, est une organisation internationale qui réunit des états à majorité démocratique. Le texte fondateur de l'organisation, décidé lors du congrès de Novigrad, expose le terme "droit international" dès l'article un. Il s'agit d'un véritable changement de paradigme étant donné que le droit international a toujours été difficile à ériger en raison des contestations auxquelles il fait face. C'est l'élément majeur qu'introduit l'organisation, en dehors de cet élément, l'organisation permet aux membres de s'adapter au contexte géopolitique et international. L'Organisation des Nations Commerçantes est présentée avant tout comme une organisation de nations marchandes, mais dans ses textes, plusieurs valeurs sont mises à égalité.
Cette organisation internationale a pris conscience de la nécessité pour ses membres de s'adapter rapidement au contexte international en constante évolution. C'est pourquoi le traité prévoit la possibilité pour les membres, sous réserve d'un vote, d'intervenir militairement au nom de l'organisation. Cette disposition témoigne des nouvelles approches que les pays libéraux cherchent à adopter face aux crises. En effet, les États-nations sont de plus en plus réticents à intervenir militairement en leur propre nom, de peur de voir leur influence diplomatique et leur réputation internationale s'en trouver dégradées. Celles-ci font groupe, pour permettre une communication plus proactive et que les critiques soient centralisées, lors du déclenchement de l'intervention pour résoudre la crise, envers l'organisation afin de mieux gérer l'aspect communicatif et propagande. Cette politique doit s'accompagner des organes et de l'interopérabilité nécessaire dans la communication et que la prise de décision soit rapide dans le but d'enclencher des réponses sur le plan de la communication à temps.
L'aide au développement qu'a érigée l'organisation est un outil de communication efficace, bien que celui-ci ne permette pas tout. Toutefois, qu'une organisation dite économique et militaire s'intéresse à des projets pour lutter contre la pauvreté, l'insalubrité, la pollution, etc. permet à l'organisation d'avoir une meilleure image auprès des populations concernées. Les membres de l'Organisation ont les moyens budgétaires pour rendre ce projet conséquent, mais il est réservé aux états-membres. Cela permet d'éviter à l'organisation de subir la critique "impérialiste", mais atténue l'effet positif du programme, qui en l'ouvrant, pourrait toucher des populations fragiles dans des régimes autoritaires, du moins non démocratiques. Ce projet répond aux faiblesses économiques des nations membres et du libre-marché, coordonné au niveau international afin d'avoir une plus grande marge de manœuvre. En comblant les faiblesses économiques, l'Organisation des Nations Économiques garde une bonne image pour les opinions publiques des états-membres tout en augmentant ses capacités économiques. L'aide au développement n'est pas une simple aide, mais un programme pour répondre aux conséquences des crises économiques, écologiques, sanitaires, etc.
La seconde organisation internationale, l'Internationale Libertaire, créée aussi en deux mille six, est une organisation qui diffère grandement de l'Organisation des Nations Commerçantes. Son nom est indicateur : elle est souvent classée à l'extrême-gauche au Royaume de Teyla, car cette dernière accueille des républiques des communes, des fédérations des communes ou des nations ayant des aspirations libertaires voire anarchistes. L'organisation n'a pas de texte fondateur contrairement aux autres organisations internationales, mais elle se compose de plusieurs organes, dont des hauts bureaux. Par la nature des régimes des états-membres, l'Internationale se veut non libérale et adopte des institutions non libérales pouvant permettre des réponses aux crises. La République Pirate Pharoise et le Grand-Kah, deux des membres, ont tous deux un nombre de penseurs communalistes, libertaires, anarchistes, assez étoffé pour atteindre ce but tout en accordant leurs violons avec les autres états-membres.
La République Pirate Pharoise et le Grand-Kah sont deux membres très importants pour l'organisation car ils représentent à eux deux quarante pourcent du PIB total de l'organisation. Ils sont les deux nations fondatrices de ce pacte défensif, un pacte défensif alors que des questions d'inter-opérabilité militaire et économique se posent aux membres de l'alliance. En effet, le système particulier de la République Pirate Pharoise, qui mène des actions illégales, rend très difficile l'inter-opérabilité. Les capitaines pirates sont indépendants et la seule limite qui semble se dessiner est que les actions des capitaines ne gênent pas la piraterie dans son ensemble. Cela a fait le succès de la République Pirate mais rend son intégration dans des schémas de coopération organisationnelle et militaire très complexes, voire impossibles, d'autant plus que cette indépendance sert parfois les intérêts de l'Internationale Libertaire. Le fait d'avoir une nation pouvant pratiquer des actions "illégales" ou du moins mal vues par les nations stables rend la piraterie très intéressante en cas de conflit de proxy. Les pays auront du mal à lutter contre la piraterie en étant seuls et ils l'ont compris. En réponse à la piraterie, l'Alguarena et Fortuna, avec d'autres nations, ont érigé un pacte anti-piraterie au Paltoterra, pareillement pour le Grand-Kah pour s'assurer que ses routes commerciales ne soient pas touchées.
L'organisation est loin d'être un échec. Lors de sa création, elle comptait quatre membres, et aujourd'hui, l'organisation en compte dix. Cette réalisation est d'autant plus remarquable lorsque l'on considère que l'Organisation se classe au premier rang des organisations internationales majeures en termes de PIB par habitant. Toutefois, cette réussite a eu un coût idéologique. L'arrivée de Zélandia et du Banairah a été un coup dur pour les politiques voulant une Internationale purement de "gauche". La Fédération de Zélandia est une nation capitaliste et libérale, et pour le Banairah, il s'agit d'une économie où la science est mise au service du secteur économique. Le système économique dépend donc du secteur. Par exemple, dans le secteur de la santé, le patient est libre de verser le montant qu'il veut aux médecins. Cela a des effets positifs comme négatifs : les médecins sont ainsi encouragés à donner un diagnostic, mais tous ne fournissent pas un travail méticuleux pour y arriver. L'Internationale se positionne en tant qu'autre voie vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes et maintenant de l'Organisation des Nations Démocratiques.
Cependant, malgré la réussite de l'organisation, celle-ci est moins visible sur la scène internationale que l'Organisation des Nations Commerçantes. Le potentiel de l'organisation est pourtant là, mais la communication de l'organisation ne touche pas les pays libéraux qui sont soit dans l'Organisation des Nations Commerçantes soit dans l'Organisation des Nations Démocratiques, lorsqu'ils sont visés. Les états-membres ont bien compris que l'organisation aurait du mal à séduire les régimes libéraux, alors celle-ci observe les crises internationales. Elle n'intervient pas au Pontarbello. Le Grand-Kah intervient, mais pas au nom de l'organisation. Même les traités économiques entre les membres sont des traités bilatéraux. Cela dit, l'organisation est une alliance défensive, pas une alliance économique. Pourtant, nous avons du mal à observer les institutions permettant à l'alliance défensive de réaliser les actions nécessaires pour être prête en cas d'activation de l'alliance.
Les acteurs de l'Organisation des Nations Commerçantes, à la suite d'une multiplication des crises sécuritaires et internationales (Prodnov, Pontarbello, Kronos), ont réuni un conseil de sécurité permettant d'engager des réponses en coopération et d'éviter que les nations ne se marchent dessus lors des réponses à venir. Un Conseil de sécurité jugé important pour la suite des opérations militaires au Pontarbello. L'Internationale Libertaire n'a pas utilisé les institutions pour engager une réponse qui se fera de manière bilatérale et pouvant affecter les réponses à cette crise. L'Organisation des Nations Commerçantes a eu le réflexe de l'instinct libéral face à la multiplication des crises et de leur gravité. Par instinct libéral, j'entends le fait de réunir en urgence le concert des nations libérales et de discuter des moyens de réponse et des conséquences des différentes réponses. Les divers futurs sont pris en compte et les états actent des décisions.
Les nations de l'Internationale Libertaire n'ont pas eu ce réflexe. Pour quelles raisons ? L'une des raisons est peut-être d'éviter de passer pour des nations impérialistes. Il est vrai que la critique impérialiste est facilement attribuable aux nations qui se réunissent dans une pièce et décident d'envoyer leurs armées à tel ou tel endroit. L'organisation qui devait permettre de centraliser la lutte n'a pas servi à centraliser la lutte lors d'une période cruciale et de basculement idéologique du monde. Il est souvent difficile et risqué de dire tel événement fut fondateur, mais je vais m'y risquer. Il me semble que cette période qui a vu cohabiter trois crises majeures sécuritaires est une période de basculement lent vers un monde un peu plus "libéral". Le modèle libéral a montré sa capacité à rassembler et agir ensemble quand les modèles opposés n'ont pu se réunir alors qu'ils avaient les institutions pour le faire. Il ne s'agit pas d'une victoire militaire, mais d'une victoire organisationnelle et idéologique. Les modèles libéraux ont montré à leurs opinions publiques que la coopération entre nations libérales est possible malgré l'absence de droit international. Tandis que les pays ayant des modèles opposés ont usé de l'ancien système des relations bilatérales pour coopérer, fermant les yeux sur les aspirations internationalistes des mouvements non-libéraux et décevant leur base.
Toutefois, l'Internationale Libertaire peut inverser la dynamique si celle-ci entreprend des réformes nécessaires. Il est compréhensible que pour se différencier qu'un texte fondateur ne soit pas créé, mais c'est un manque cruel à l'organisation. Dans chaque traité, il y figure des valeurs propres à l'organisation, dans les articles ou en préambule. Les articles permettent de savoir l'idéologie de l'organisation. Au regard des textes fondateurs de la CAN, de l'OND et de l'ONC, nous pouvons affirmer que les organisations sont libérales dans leurs organes et leur fonctionnement. Instituer un traité permet de marquer ses différences et d'approfondir ses valeurs. L'absence de traité rend encore plus incertaine l'intervention et la mise en place d'une aide si un membre le demande à la suite d'une attaque armée, la diplomatie des paroles a réservé des surprises à de nombreux dirigeants par le passé.
L'arrivée récente et successive de l'Organisation des Nations Démocratiques et de la Coopération Aleucienne des Nations rebattent les cartes de la géopolitique actuelle dans le monde, mais surtout en Aleucie et en Eurysie. La conférence de Manticore puis d'Elysium qui actent les deux organisations respectives furent un succès pour la diplomatie du Royaume de Teyla et de la République de Miridian, ainsi que pour les co-organisateurs, la République Faravanienne et l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord. Les deux organisations ont pourtant des objectifs bien différents et révèlent la différence de stratégie entre les états sur la réponse à apporter aux crises.
L'Organisation des Nations Démocratiques, tout d'abord, a une forme semblable et différente vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'aspect économique n'est pas une priorité lorsqu'on lit les chartes de l'Organisation des Nations Démocratiques, une différence notable qui a des conséquences quant aux organes de l'organisation. L'Organisation des Nations Démocratiques et ses membres sont portés sur la démocratie, la stabilité et la paix. On retrouve dans les textes de cette organisation, comme si c'était une obsession, des moyens et des directives pour préserver la paix et la stabilité mondiale. À la lecture, on pourrait croire que les nations de l'organisation se rêvent en messies et faiseurs de paix.
La Coopération Aleucienne des Nations est un forum de discussion et pouvant être une organisation économique avec le forum économique, dont tous les membres n'ont pas l'obligation de rejoindre. L'organisation est mise en place pour donner une réponse continentale aux différents problèmes qu'ont les nations de l'Aleucie. Elle rassemble des nations et des régions du continent, qu'importe la nature du régime, tant que celui-ci est démocratique. Un acte fort de l'organisation et de ses membres, mais qui lui vaut des critiques quant à sa portée continentale. En effet, en excluant des nations du continent, l'organisation pourrait avoir une portée moins grande sur le continent. Toutefois, l'image de l'organisation auprès des opinions publiques des pays membres grandira de cette image "démocratique" de l'organisation.
La création de deux organisations aux objectifs distincts renforce la domination des organisations internationales sur l'économie mondiale. En effet, si l'on considère l'économie des États membres, les organisations internationales représentent plus de la moitié du PIB mondial et la majorité des usines de production, qu'elles soient civiles ou militaires. Cependant, toutes les organisations n'ont pas de vocation économique et leur puissance économique dépend de l'action de leurs membres en interne et des politiques nationales. Il semble difficile pour les pays "non-alignés" de maintenir une économie souveraine et d'avoir une voix diplomatique sur la scène internationale. Mais cela ne paraît pas impossible comme le démontre le Duché de Gallouèse. Un réseau diplomatique se construit avec le temps, la confiance avec les acteurs internationaux suit cette même logique. Les pays non-alignés ont l'atout du temps avec eux quand le contexte international le permet, toutefois quand le temps est pressé, alors les organisations internationales prennent une dimension importante, sans balayer les pays non-alignés, qui se voudraient médiateurs ou un acteur de la réponse à la crise.
Néanmoins, est-ce que l'Organisation des Nations Démocratiques et la Coopération Aleucienne des Nations chamboulent les dynamiques internationales ? Pour la deuxième organisation, il est sûrement trop tôt pour répondre à la question, bien qu'on puisse voir des signes précurseurs. Pour l'instant, l'organisation n'a lancé aucun projet continental ni entamé de discussion sur de potentiels projets. Seules les candidatures ont été débattues. Les débuts sont lents, mais l'organisation prend son temps et les États membres s'habituent aux organes de l'institution. Il s'agit d'une période délicate pour l'organisation, qui sera étroitement surveillée par la communauté internationale et les opinions publiques au cours des prochains mois, alors même que les États membres ne semblent pas encore totalement familiers avec les organes de l'organisation. Durant cette période, il faudra inventer les moyens de communication officiels et officieux avec les états non-membres de l'organisation, une chose qui prendra du temps à faire tant les conflits semblent présents au sein même de l'organisation. Toutefois, la Fédération de Stérus et plusieurs pays ont vu leur entrée acceptée soit en tant que membre plein ou membre observateur, un signe que l'organisation attire et est attractive.
L'Organisation des Nations Démocratiques ne bouleverse pas les dynamiques internationales, mais introduit progressivement son récit dans la communauté internationale. L'opération humanitaire BEACH WIZARD, qui a été un succès, permet à l'organisation de se prévaloir des valeurs qu'elle défend. Cette opération permet à l'organisation de tenir un discours crédible sur la paix et l'humanisme, qui peut parfois être perçu comme ayant des penchants impérialistes. La Loduarie Communiste et ses actes ont donné une légitimité à l'organisation auprès des opinions publiques des états-membres et des états pouvant craindre une menace extérieure. En effet, l'organisation a eu deux demandes d'adhésion, dont une a été refusée et une est en attente pour le moment. Toutefois, cette légitimité est importante pour les états membres, elle augmente les capacités d'actions à l'intérieur de l'organisation mais aussi les actions qui pourront être faites au nom de cette organisation. Au Royaume de Teyla, comme à la République de Tanska, les partis d'opposition ont tous accepté l'Organisation des Nations Démocratiques, qui avant les évènements avec la Loduarie Communiste était remise en cause par certains partis d'opposition.
L'organisation attire l'Internationale Libertaire, qui a proposé, selon nos sources, un accord aux états membres comprenant des points sur la science, la culture et l'enseignement. C'est un signe montrant l'attrait de l'Organisation des Nations Démocratiques. La réponse de l'Organisation au nom des états-membres doit être imminente normalement, sans que l'on sache la suite que veulent donner les états membres à la proposition. Si les membres de l'organisation acceptent, c'est un pas vers l'Internationale qui sera fait. Le Royaume de Teyla, défend un rapprochement avec l'Organisation des Nations Commerçantes bien que le gouvernement d'Angel Rojas n'est pas fermé à un rapprochement avec l'Internationale. L'inquiétude du Royaume est sur la nature de la République Pirate Pharoise. Celle-ci mène des actions illégales, qui ne contreviennent pas aux intérêts du Royaume, mais Angel Rojas est un ex-juge anti-corruption qui est obligé, pour son image, de se montrer ferme avec la République Pirate.
Les capacités économiques de l'Organisation des Nations Démocratiques sont également remarquables. Les budgets de la recherche et de la défense des membres combinés dépassent déjà ceux des membres de la Coopération Aleucienne des Nations et rattrapent progressivement ceux de l'Internationale Libertaire. Si l'Organisation des Nations Démocratiques parvient à rattraper économiquement l'Internationale Libertaire, il sera difficile pour des modèles alternatifs au modèle libéral d'émerger. L'Organisation des Nations Démocratiques dicte déjà les réponses que les membres donnent aux différentes crises, qui sont liées à la Loduarie Communiste. Les membres de l'organisation ont tout intérêt à développer les secteurs permettant une réponse de hard-power pour se prémunir de toute attaque armée et instaurer des zones de stabilité pour les membres eurysiens de l'organisation. En soit, l'Organisation des Nations Démocratiques est une réponse aux crises multiples qui déstabilisent l'Eurysie et qui peuvent toucher des états-membres.
Les membres de l'organisation développent actuellement leurs moyens militaires pour améliorer leurs réponses militaires aux crises qui surviendront. Le projet de commandement, qui a fini d'être discuté dans le groupe de travail, sera un projet majeur pour l'organisation et sa partie militaire. C'est un début important vers l'inter-opérabilité des armées entre les nations membres, car ce projet officialisera avec le temps des normes et des procédures communes, fera évoluer la manière de commander en fonction du retour d'expérience.
L'évolution des réponses aux crises, quelle que soit leur nature, est un sujet important qui influence nos sociétés et les opinions publiques des différents pays. Les réponses qui peuvent être apportées aux crises dépendent du contexte international, de la politique nationale mais aussi de la menace. Les organisations ont des réponses différentes en fonction de l'idéologie des états-membres, s'adaptant plus ou moins facilement aux crises. Les états ont pris conscience des menaces multiples qui pouvaient s'abattre sur eux et ont fait évoluer les relations internationales et le droit international pour l'adapter à leurs besoins. Toutefois, le droit international reste faiblement développé, serait-ce la prochaine évolution de la réponse aux crises, alors que les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et Commerçantes ont indiqué leur envie de construire des instances internationales dont des tribunaux ?