Bien, ce sera avec grand plaisir dans ce cas.
Je comprend votre point de vue sur la question, et je souhaite vous rassurer en vous assurant que le but n'est pas de poursuivre des idéaux interventionnistes. Néanmoins nous devons prendre en considération qu'en absolu dernier recours, la force peut être employée afin de sauvegarder ce dont en quoi nous croyons. Il peut s'agir de la défense de nos propres territoires, ou bien dans le cadre d'une opération de maintien de la paix, le fait étant que l'option de l'emploi de troupes serait une option. Comme vous le savez, la guerre est la continuité de la politique par d'autres moyens, ainsi il me semble être une erreur de se priver de cette carte d'emblée. Nous serions également enthousiaste à l'idée d'un débat sur la question. Cependant je souhaite préciser que dans l'éventualité ou des interventions militaires seraient possibles et soumises au vote, elles ne devraient en aucun cas être obligatoires pour les états membres. Si nous soutenons le vote dépourvu du système de véto, nous sommes également en faveur d'une participation volontariste. Rien n'empêcherait en soit un état membre de ne pas participer a une hypothétique intervention.
Je vous rassure, nous n'y voyons aucune critique, je me permet néanmoins d'expliciter ma proposition. Peut être que la formulation d'exercice n'était pas judicieuse, mais nous n'envisageons bien évidemment pas d'exercices d'envergure à l'heure qu'il est. Non seulement car nos forces ne savent pas encore travailler ensemble, mais également car le contexte géopolitique ne le nécessite pas. Cependant, des exercices d'opportunités peuvent être organisés régulièrement. Ces exercices en taille réduite permettraient principalement à nos forces armées respectives de mieux se connaitre et d'apprendre à terme a pouvoir travailler ensemble. Il s'agit de la première pierre vers une interopérabilité plus complète. Pour vous donner un exemple, deux de nos navires se croisant en mer pourraient effectuer quelques heures d'exercices de coopération ensemble, avant que chacun reprenne sa route. On peut encore imaginer que quelques avions de nos forces aériennes viennent voler ensemble dans des scénarios plus ou moins complexes. En soit, ces "exercices" pourraient très bien durer que quelques heures, jusqu'à pourquoi pas plusieurs jours a terme. Je le répète, il s'agit avant tout de permettre à nos forces armées de se connaitre plutôt qu'une préparation a une escalade ou a une guerre. Mon ministre des armées sera ravis de fournir plus amples détails au votre si vous le souhaitez.
Cependant, nous acceptons avec joie la perspective d'entrainer ensemble nos forces de police.
Concernant le traité d'entraine, je pense qu'il serait judicieux d'en étudier la perspective dans le cadre ou votre projet d'organisation internationale se concrétiserait. Un traité serait le plus pertinent dans ce contexte je pense. Nous saluons par ailleurs votre décision d'accepter notre proposition de pacte de non agression.
La collaboration dans le domaine est un vaste sujet, il faudra je pense reconvenir d'une autre rencontre pour en aborder pleinement les détails. Je peux cependant vous donner les contours de cette proposition qui pourrait voir, selon votre niveau d'implication souhaité, une harmonisation des acquisitions de matériel de défense, des efforts communs dans la modernisation des forces armées, et plus encore.