03/08/2013
21:07:33
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[TERMINÉE] Caratrad-Faravan, une rencontre au soleil

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L'aéroport (plus ou moins) international de Porth Dwyrpen, situé à quelques kilomètres à peine du Golfe Dwyrpenien, dans la mer de Leucytalée, bouillonne d'activité en ce 15 avril 2011. Le temps particulièrement exécrable pour la saison fait craindre jusqu'au dernier moment un détournement de l'appareil présidentiel Faravanien vers l'aéroport de Porth Rhydweli, à plus de 200 kilomètres de là. Avec un soupir de soulagement, les contrôleurs aériens confirment l'autorisation d'approche. C'est la première fois depuis des temps reculés qu'une délégation diplomatique officielle est reçue en Twls Dwyrain ("en fait, depuis toujours", selon un fact checker anonyme). Le comité d'accueil caratradien, composé des dix représentants parlementaires du Gabalaigh , ainsi que de plusieurs personnalités et officiels, est mené par le Secrétaire Royal des Affaires Étrangères, Padraig Cunningham. Alors que l'avion entame son approche, le groupe sort sur le tarmac battu par la pluie et le vent, dans un temps qui n'est pas sans rappeler la métropole caratradienne.



L'aéroport "international" de Porth Dwyrpen sous la pluie, le 15 avril 2011
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La délégation faravanienne se présente dans l'espace aérien caratradien dans un avion régional marqué des symboles du Faravan et destiné au transport des hautes autorités. A son bord, le président de la République Faravanienne, Arash Farajpour, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Dara Sahdavi, ainsi que de tous leurs aides et accompagnateurs. Parmi ces derniers se trouvent également un petit groupe de journalistes faravaniens pour la presse locale.

Après avoir reçu les autorisations du contrôle aérien, l'avion effectue un atterrissage gracieux sur la piste de l'aéroport (presque) international de Porth Dwyrpen. La météo exécrable y est bien différente de ce que les pilotes militaires expérimentés sont habitués à rencontrer. L'aéronef réussit néanmoins à décélérer sur la piste mouillée et à s'engager sur une voie de circulation pour dégager la piste. L'avion roule sur le taxiway jusqu'à son point de park désigné, à proximité du comité d'accueil. Un escalier mobile est approchée de la porte avant de s'accoler au coté de l'avion.

L'équipage ouvre alors la porte, permettant au président, Arash Farajpour, de sortir de franchir l'encadrement de la cellule normalement pressurisée. Il fronce les sourcils tandis que la pluie battante trempe son costume, se faisant la remarque qu'il aurait du prévoir une parqua. Un aide lui apporte un parapluie et il descend les escaliers qui le sépare du tarmac. Le ministre Sahdavi s'empresse de le suivre, quelques pas derrière le chef de l'état faravanien. Les deux hommes, le président en tête, descendent lentement l'escalier tout en saluant la foule. Nos deux personnalités, suivies a bonne distance de la délégation officielle, marquent une pause en bas de l'escalier, prenant le temps de saluer leurs hôtes. Pendant ce temps, les accompagnateurs non représentants de la délégation descendent par l'arrière de l'avion, ou un autre escalier mobile a été apporté.

Après le temps de pause, le président s'avance, accompagné du ministre, tout deux arborant un large sourire avant de s'arrêter devant le comité d'accueil caratradien. Le président tend la main vers le Secrétaire Royal des Affaires Étrangères, Padraig Cunningham.

Il prend la parole :

président Arash Farajpour a écrit :
Monsieur le secrétaire, c'est un honneur pour moi de pouvoir enfin vous rencontrer et d'être reçu ici chez vous sur notre beau continent qu'est l'Afarée. Dommage qu'on ne puisse pas en dire autant de la météo, n'est-ce pas ?
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Padraig Cunningham, grand brun aux yeux noirs et au nez pointu, était visiblement épuisé. Les temps étaient durs, même quand on était secrétaire Royal aux Affaires Étrangères. Surtout quand on était secrétaire royal aux affaires étrangères, se dit-il alors que le président Faravanien, Arash Farajpour, descendait de son avion, flanqué par le ministre des Affaires Etrangères, Dara Sahdavi. Le président s’approcha, et, avec un grand sourire, offrit sa main, que Cunningham serre chaleureusement. Tous les Caratradiens étant habitués aux commentaires météorologiques, et après avoir salué le Président, il lui répond en souriant :

Padraig Cunningham a écrit :
Monsieur le Président, en Afarée vous appelez ça la pluie, à Caratrad nous appelons ça une après-midi ensoleillée !

Après avoir salué Dara Sahdavi et plusieurs membres de la délégation Faravanienne, ainsi que présenté chacun des dix représentants parlementaires de Twls Dwyrain, Cunningham entraîne rapidement la délégation vers plusieurs voitures officielles qui, pour l’occasion, arborent le drapeau rouge-blanc-vert de la république des invités. Les Faravaniens se ruent à moitié à l’intérieur des voitures, notamment Dara Sahdavi, qui s’y engouffre comme si sa vie en dépendait. En revanche, Arash Farajpour monte très dignement dans la voiture qui lui est réservée. Malgré sa fatigue nerveuse, Cunningham parvient in extremis à réprimer le sourire qui a commencé à naître sur ses lèvres, seulement sauvé par des années de politique.

Le trajet du grand aéroport au centre-ville de Porth Dwyrpen prend quelques dizaines de minutes, l’escorte officielle et le mauvais temps assurant de toute manière un trajet rapide. Passé la banlieue “singulièrement moche” de la ville de 400 000 habitants, le convoi de plusieurs dizaines d’autos pénètre enfin dans le centre historique de Porth Dwyrpen, aux habitations typiquement Leucytaléennes.

météo glorieuse à Porth Dwyrpen
Météo glorieusement caratradienne en Leucytalée
Enfin, très exactement 23 minutes après avoir franchi les grilles de l’aéroport, la voiture transportant le président de la République du Faravan s’arrête devant le palais du gouverneur de Twls Dwyrain, Lord Hugh Harding. Ce dernier a visiblement été victime d’un délai et se trouve en compagnie de la délégation menée par Cunningham pour accueillir les Faravaniens.

Palais du gouverneur de Twls Dwyrain par beau temps
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Positionnés en haut des marches, Hugh Harding et Cunningham attendent que le président Faravanien se dirige vers eux. Après un instant de flottement à l’issue duquel il est clair que, visiblement, chacun attend de l’autre qu’il fasse le premier pas, la délégation faravanienne est escortée à l’intérieur du palais, jusqu’à la salle de conférence. Les deux délégations s’installent autour d’une large table de chêne kentois, et, l’horloge sonnant cinq heures de l’après-midi, Cunningham prend la parole, tout en dissimulant mal sa satisfaction d’être parfaitement à l’heure.


Padraig Cunningham a écrit :
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, mesdames et messieurs, c’est un plaisir de vous recevoir en Twls Dwyrain, et mon seul regret est que cette rencontre n’ait pas eu lieue plus tôt. Toutefois, avant d’officiellement commencer nos discussions et étant donné l’heure, la coutume caratradienne veut que l'on propose du thé à ses invités. En tant que tel, Monsieur le Président, nous vous laissons également le choix du sujet qui vous tient le plus à cœur pour entamer notre travail du jour.
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Après avoir suivi leurs hôtes pendant ce périple épuisant (surtout pour Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères), notre délégation est bien contente de trouver enfin une chaise confortable sur laquelle s'assoir. Il faut dire que la banquette des voitures était "usante", toujours selon Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères. Le paysage quant à lui était bien sympathique, à l'exception bien entendu de la zone périurbaine de Porth Dwyrpen, qui elle était moche à souhait. Le centre ville en lui même était agréable, à l'exception de quelques bâtiments qui faisaient kitsch. C'était le cas du palais du gouverneur de Twls Dwyrain, Lord Hugh Harding. Le débarquement des véhicules causa un moment de malaise lorsque la délégation attendait le protocole pour les guider à l'intérieur. Lorsqu'il apparu évident que celui ci était inexistant, le président Arash Farajpour qui était fort heureusement bien constitué, se décida à suivre les hôtes qui faisaient enfin un pas vers l'intérieur. La table en chêne kentois et l’horloge qui faisaient la décoration de la salle de réception étaient également des plus kitsch, comme il en fut terriblement évident lorsque cette dernière sonna les 5 coups de l'après-midi. Néanmoins, tout le monde rejoint sa place en bon ordre et écouta attentivement le discours d'ouverture de Padraig Cunningham.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Le président Arash Farajpour, qui était content de faire enfin ce pourquoi il était venu ici, pris à son tour la parole :
président Arash Farajpour a écrit :
Monsieur le secrétaire, c'est avec un grand honneur et un plaisir partagé que nous vous rencontrons ici pour la première fois. Nous avons pu noter sur la route à quel point votre pays était magnifique.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères, qui s'était déjà jeté sur les petits gâteaux posés sur la table, s'étouffa brièvement avant de rapidement reprendre son gueuleton.
Arash Farajpour lui jeta un regard désapprobateur, sans que personne ne le remarque, avant de continuer :
président Arash Farajpour a écrit :
C'est avec plaisir que nous acceptons votre service de thé, notre culture est également très friande de cette boisson, comme vous le savez surement j'imagine.

En ce qui concerne notre ordre du jour, nous souhaiterions commencer, si cela vous convient, des discussions autour de la normalisation de nos relations diplomatiques. Pour ce faire, je vous propose l'installation d'une représentation diplomatique permanente dans nos pays respectifs. Ces ambassades pourront être accompagnées de consulats dans les villes de nos choix si vous le souhaitez, simultanément ou bien lors d'une date ultérieure.
Nous pouvons également aborder la question des visas afin de faciliter les déplacements entre nos deux pays. Vous le savez peut être, notre pays est très attaché au principe de libre circulation des personnes. Je peux dés lors vous faire la proposition d'établir une procédure de visas simplifiée et généreux pour que nos citoyens puissent se déplacer comme ils le souhaitent.
Bien entendu nous restons ouvert à toutes propositions que vous auriez à nous soumettre sur la question.
Conclut-il en amenant la tasse de thé placée devant lui à ses lèvres, avant d'en boire une gorgée et de la reposer.
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Padraig Cunningham a écrit :
Je vous remercie, Monsieur le Président, de votre offre généreuse concernant les visas, et je pense pouvoir affirmer que celle-ci pourra être acceptée sans difficulté particulière de notre côté. En outre, je pense que nous pourrons mettre en place des procédures simplifiées similaires quant aux visas délivrés au citoyens faravaniens. C'est bien sûr avec plaisir que nous acceptons d'accueillir votre ambassade à Bryngaerdinas Pil. Nos services diplomatiques vous feront rapidement parvenir tous les détails nécessaires quant aux installations respectives. Sachez aussi qu'il nous apparaît judicieux et aisé d'installer au moins deux consulats faravaniens dans nos territoires ultramarins, un ici à Porth Dwyrpen, et un à Osthaven en Nazum, ville située en face de votre république, par-delà l'océan des Perles. À ce sujet, nous aimerions également aborder le sujet de la coopération "locale" de nos deux pays, dans le triangle Twls Dwyrain-Osthaven-Faravan. Vous n'êtes pas sans savoir que ces deux territoires, bien que parties intégrantes de l'Union des couronnes de Caratrad, rencontrent parfois, du fait de l'éloignement de la métropole, des...difficultés d'approvisionnement dans certains secteurs-clés de l'économie et de la consommation. Ainsi, nous souhaiterions proposer un accord qui, à l'instar des visas, faciliterait l'entrée et la sortie de produits entre nos deux pays, dans l'océan des Perles et la mer Blême en particulier. Il ne s'agirait pas de libre circulation des biens et marchandises, mais d'une simplification et accélération des procédures de douanes et de contrôle, qui permettrait aussi à terme de rapprocher nos peuples.
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président Arash Farajpour a écrit :
Nous vous remercions pour votre réponse positive à notre proposition, c'est bien entendu avec plaisir que nous accepterons également d'ouvrir des consulats ici à Porth Dwyrpen, et un à Osthaven en Nazum. Nous vous retournons également la proposition si vous ressentez le besoin d'ouvrir des consulats dans des villes de notre nation autre que la capitale Bandarhan, ces demandes seront naturellement acceptées.

Votre proposition sur la circulation des biens dans le triangle Twls Dwyrain-Osthaven-Faravan nous intéresse également car elle s'inscrit dans ce en quoi nous croyons, c'est à dire la circulation libre, ou du moins régulée, des biens et des personnes. Nous sommes donc ouvert à négocier avec vous les termes d'un tel accord que nous accepterons.

Puisque vous abordez le sujet économique, nous aurions également des propositions à vous faire dans le domaine. Vous le savez, nous sommes un des extracteurs de pétrole les plus importants. Nous pouvons vous proposer de bénéficier de nos ressources pétrolifères et gazières. Vous avez mentionné l'isolation de vos territoires par rapport à votre métropole, s'il vous en convient, nous souhaiterions compléter cela par nos produits. Nous pourrions ainsi approvisionner vos territoires isolés, venir compléter, diversifier ou aider lorsqu'ils en ressentent le besoin. Ayant une grande expérience avec ces produits, il est également envisageable que l'on puisse vous aider dans vos infrastructures dans le domaine. Nous pouvons ainsi couvrir l'intégralité du processus de l'extraction jusqu'à l'utilisation finale. Nos compagnies se feront une joie de pouvoir compléter ou étendre vos infrastructures dans le domaine.

Autre que le pétrole, nous pouvons par ailleurs fournir une grande variété de ressources allant des produits gaziers aux produits miniers dont nous disposons des quantités importantes.

Nous sommes d'ailleurs à l'écoute de toutes propositions d'ordre commercial que vous auriez a nous faire. Nous avons nous-même quelques autres propositions à vous faire, notamment en terme d'agriculture.
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Padraig Cunningham a écrit :
Maintenant, que la question des représentations diplomatiques est réglée, je pense qu'il est effectivement temps d'aborder plus en profondeur la question économique. Pour revenir sur notre proposition de simplification de circulation des biens, je pense que nous pourrions établir un comité conjoint de qui examinerait la question de nos normes respectives et de leur possible standardisation, toujours dans le triangle que nous évoquions, étant donné les réalités économiques et sociales différentes de ce côté de la Leucytalée. Les normes en questions concernent avant tout les produits de consommation, et en particulier la nourriture, mais pas des produits bruts comme les hydrocarbures ou les minerais, ce qui me laisse envisager une coopération aisée dans ces domaines. En outre, il y a aussi les normes sécuritaires de transport et de contrôle aux frontières, mais je pense que ces dernières seront parmi les plus faciles à ajuster. De plus, je pense que nous pourrions envisager l'agrandissement du port aleucien de Sicherkrik par l'ajout d'un terminal gazier, qui serait construit par un consortium conjoint, où, je pense, nous pourrions grandement bénéficier de l'expérience faravanienne dans le domaine. Ce territoire étant relativement isolé, une source d'énergie supplémentaire pourrait être la bienvenue. Si ce partenariat se déroule comme prévu, nous pourrons aussi entamer des discussions concernant la participation d'entreprises faravaniennes dans différentes Zones Industrialo-portuaires caratradiennes, en particulier celle d'Osthaven, en Nazum. À ces discussions pourrait s'ajouter, à l'avenir, d'autres, sur les réductions potentielles et les retombées économiques conséquentes qui pourraient suivre de telles politiques. Mais je peux constater que je m'avance de manière trop importante dans la prospective, et je vous en prie, faites nous donc vos propositions dans le domaine de l'agriculture. Je me permets de vous rappeler que l'agriculture caratradienne est une activité symboliquement majeure pour les peuples de l'union, et que le Kentware est une région particulièrement dynamique de ce point de vue là.
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président Arash Farajpour a écrit :
Nous sommes d'accord pour établir un comité conjoint de qui examinerait la question de nos normes respectives et de leur possible standardisation. Dans le domaine agricole et toujours dans la perspective de préserver nos écosystèmes économiques, nous partageons vos considérations pour une concurrence mutuellement bénéfique qui ne vienne pas nuire aux productions locales. Une solution que l'on m'a rapporté pour répondre à cette problématique serait de limiter les quantités échangées. Ainsi, celles-ci seraient suffisamment importante pour diversifier les apports au consommateur mais suffisamment faibles pour qu'elles ne viennent pas perturber les chaines d'approvisionnement locales et l'écosystème des agriculteurs. La République faravanienne serait d'accord pour procéder à de tels échanges. Nous serions également ouvert à échanger sur nos normes sécuritaires de transport et de contrôle aux frontières afin de rendre ces dernières compatibles à l'échange mutuel de marchandises.

Nous serions effectivement intéressés par l'agrandissement du port aleucien de Sicherkrik par l'ajout d'un terminal gazier. Il en va de même pour la participation d'entreprises faravaniennes dans différentes Zones Industrialo-portuaires caratradiennes, en particulier celle d'Osthaven, en Nazum. Nos entreprises aurons sans aucun doute une expertise a apporter dans la construction de ces infrastructures ainsi que les spécificités à la manipulation d'hydrocarbures, autre produits pétroliers et les produits gaziers. A ce titre, nous serions intéressés par savoir si vous êtes en mesure de quantifier votre besoin dans ces ressources, en barils de pétrole par jour et en mètres cubes pour le gaz. Que ce soit pour votre territoire de Sicherkrik ou pour vos autres territoires.

[/color]En vu d'approvisionner le dit territoire, je juge également pertinent de vous informer du projet que nous conduisons actuellement avec la République de Tanska et qui pourrait concerner directement ces échanges. Actuellement, notre route la plus directe vers l'Aleucie est notre route du sud. Cette dernière est dangereuse a plusieurs égards des faits du climat violent qui y règne, mais également a cause des glaces qui en bloquent le passage lors de la saison hivernale. Un canal est donc en cours d'études avec la République de Tanska qui permettrait de contourner ces contraintes en liant directement la Mer Blême et la Mer de Leucytalée. Dans notre cas, ce canal offrirait non seulement une route plus courte, mais également un passage simplifié vers votre territoire. Nous vous conseillons donc de prendre contact avec la République de Tanska afin de connaitre les détails de ce canal, sachez cependant qu'il sera bénéfique a la liaison de ce territoire à notre région du monde.

Vous avez également mentionnés les produits miniers et nous en sommes un important exportateur, en particulier de charbon, de cuivre, de fer mais également de terres rares et d'autres minerais potentiellement intéressants pour un certain nombre d'industries. Possédez vous un besoin particulier dans ce domaine que les entreprises faravaniennes pourraient remplir ?
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Padraig Cunningham a écrit :
Je suis heureux que nous soyons parvenus à un accord sur la question des normes, et soyez assuré que nos services s'attèleront à cette question aussitôt que possible. Votre idée d'appliquer des quotas nous semble également pertinente, et nous sommes également prêts à autoriser de tels échanges au niveau des produits agricoles, en créant peut-être un label spécifique pour les produits faravaniens. Concernant la participation faravanienne dans les Zones industrialo-portuaires caratradiennes, je pense que la question pourra être réexaminée plus tard, en intégrant à cette discussion des chefs d'entreprises et des experts des deux bords, ainsi que nos ministres de l'économie. De même, une étude détaillé devra être conduite pour calculer les besoins actuels et à venir de Sicherkrik, et plus largement, du Festland, mais la consommation actuelle pour tous les habitants, par jour, doit être aux alentours de 31,5 milliers de barils de pétrole et de 595 mille mètres cube de gaz. Ce projet pourrait être entamé relativement rapidement, mais j'ai bien peur que ce soit les seuls terminaux à hydrocarbures que mon gouvernement compte construire dans un avenir proche, mais qui sait ?

Je suis fort aise que vous ayez mentionné la république tanskienne et le projet d'un canal. En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'il s'agirait là du troisième canal reliant ces deux mers. Or, comme il est brièvement ressorti de notre correspondance préliminaire à cette rencontre, nos deux états sont attachés à nombre de valeurs communes, au premier rang desquelles le respect de la dignité humaine, la liberté, qu'elle soit de circulation ou d'échanges ou non, l'égalité...Ces valeurs, qui font, l'ai-je peux être déjà dit, le fondement de la civilisation. Or, il apparaît clairement que l'empire rhémien de Théodosine ne respecte pas ces valeurs, et peut-on vraiment faire confiance à un apprenti dictateur fasciste pour garantir la liberté de circulation de nos citoyens quand il ne respecte pas celle des siens ? L'autre canal est le cémétien, pays qui, je le pense, peut être qualifié d'historiquement instable, voire peu fiable. De ce fait, depuis notre établissement dans cette belle province de Twls Dwyrain, l'Union a régulièrement considéré un canal comme un outil majeur, qui aiderait grandement la fortune et la puissance du pays. Malheureusement, aucun partenaire fiable ne s'est fait connaître à l'internationale pour permettre l'achèvement d'un tel projet titanesque, puis les troubles ont de toute manière empêchés tout projet de cette ampleur. Mais, de récentes discussions et évolutions, notamment avec la république de Tanska, nous font entrapercevoir une manière de relancer un tel projet. Des discussions autour d'un canal commun, dont un des débouchés serait à notre frontière commune sur l'isthme, sont en cours. Je considère le sujet suffisamment important pour proposer l'idée d'un sommet commun entre nos trois pays, qui aurait pour but d'explorer les options pour un canal, et pourquoi pas, de préparer la conduite d'un tel projet. Je vous informe néanmoins du contenu des trois propositions que nous avons faites à Son Excellence Mar Loftsson, ainsi qu'aux representants tanskiens.

La première proposition est aussi la moins coûteuse, et celle que mon gouvernement soutient le moins. Je vous la soumets néanmoins, car son absence pourrait vous sembler étrange. Elle serait de faire passer directement l'intégralité du canal dans la province tanskienne de Kýli, a sont point le plus étroit de 180 kilomètres, devant du même coup effacer une partie de la banlieue de Ny-Norja.
La seconde proposition serait de faire débuter le canal sur la frontière commune de Twls Dwyrain-Kýli, le long de laquelle il courrait sur 50 kilomètres. Il serait ensuite en ligne droite sur 180 kilomètres, pour venir se jeter dans la mer Blême au nord de Ny-Norja. Le principal défaut d'une telle proposition est qu'une large section du canal verrait sa rive nord exposée hors des frontières tanskiennes et caratradiennes sur 70 kilomètres, une menace géostratégique majeure.
Enfin, la proposition qui nous semble la plus sensée est fortement inspirée de la précédente. La différence serait que le canal ne serait situé sur la frontière commune que sur 40 kilomètres avant de s'incliner vers l'intérieur des terres de Kýli. Il se dirigerait vers le sud sur 80 kilomètres avant de bifurquer vers l'est sur 130, se jetant toujours au nord de Ny-Norja, légèrement plus proche cependant, permettant du même coup l'établissement d'une zone industrialo-portuaire idéalement située entre la ville et le canal. Néanmoins, après discussions avec les tanskiens, il est apparu que cette zone industrialo-portuaire serait mieux située entre la ville ou nous sommes actuellement, Porth Dwyrpen, et la plus petite ville tanskienne de Vardö. En résumé, cela ferait un débouché conjoint, avec une majorité du canal sur le territoire tanskien, et un débouché exclusivement tanskien. Le canal serait néanmoins financé à moitié par Caratrad. Je pense que la question du financement mériterait d'être rediscuté en cas d'une participation faravanienne, une proposition raisonnable à première vue me semblant être de 40% pour les deux Etats riverains et de 20% pour la République Faravanienne. Je vous assure néanmoins que tout ceci, en l'absence d'études précises et de discussions ciblées, ne sont que des hypothèses et qu'elles n'ont pas valeur d'engagement. En-tout-cas, les retombées potentielles, tant économiques que géopolitiques, d'un canal sont une priorité de premier ordre pour l'Union de Caratrad. Elles auraient des conséquences qu'il n'est nul besoin de détailler pour les États propriétaires. Pour répondre à votre question, je ne pense pas qu'il y ait un besoin particulier en minerais dont je doive vous faire part, mais soyez assuré que nous resterons en contact concernant toute demande ou accord potentiel avec votre République. Soyez aussi assuré que vous serez le premier exportateur contacté en cas de besoin spécifique du Royaume-Uni. Enfin, que pensez-vous d'un sommet commun pour un canal, Monsieur le Président ? Et vous, Monsieur le Ministre ?
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président Arash Farajpour a écrit :
Nous réexaminerons donc plus tard la question de la participation faravanienne dans les Zones industrialo-portuaires caratradiennes avec vous. Nous attendrons également les résultats de votre étude détaillée quant aux besoins en produits pétroliers et gaziers de Sicherkrik et du Festland. Cependant je tiens à vous préciser que nous serons tout à fait en mesure de fournir l'équivalent de trente-et-un mille cinq cents de barils de pétrole et de cinq cent quatre-vingt quinze mille mètres cube de gaz. Cet ordre de grandeur est des plus raisonnables et il me semble que notre production possède d'ors et déjà les marges nécessaires pour combler ce besoin. Je vous propose également d'étendre notre offre de participation faravanienne infrastructurelle des zones industrialo-portuaires et des des terminaux d'hydrocarbures à l'ensemble des infrastructures nécessaires à la consommation des activités commerciales, publiques et privées. Celles-ci sont tout à fait a notre portée dans la mesure ou nous bénéficions d'une grande expérience en la matière, si bien entendu vous souhaitez une participation de nos entreprises a ces projets. Il serait par ailleurs tout a fait envisageable de considérer des transferts de compétence et pourquoi pas de technologies a la clé de tels contrats.

A de nombreux égards, je suis satisfait que ce projet de canal ait pu trouver les soutiens nécessaire a en faire un projet viable qui permettra de garantir la liberté de navigation durablement. Votre proposition de nous inclure dans un dialogue trilatéral sur la réalisation de cette merveille du monde moderne nous intéresse au plus haut point. En effet, nous avions déjà transmis à la République de Tanska notre intérêt pour participer a un degrés encore déterminé à la réalisation de ce canal. Les bénéfices pour notre nation, en plus de tous les pays de la région bien entendu, seraient considérables. Que cette volonté de contribution de notre part puisse se concrétiser en une entreprise internationale d'envergure est une véritable aubaine pour nous en plus d'être un témoignage quant à la crédibilité du projet. En conséquence il était bien évidemment exclu que nous utilisions tout autre canal que celui-ci.

Au vu des propositions que vous venez de m'exposer, et sans avoir pu les étudier d'avantage, je ne peux que vous confier mon avis quant à la question, qui fera néanmoins fois d'indication préliminaire quant à notre choix. C'est donc la troisième option qui a retenu le plus mon attention, qu'il faudra d'ailleurs compléter par une étude géologique et hydrologique complète afin d'obtenir le tracé le plus optimal. La réutilisation de tout facteur naturel ou de toute infrastructure préexistante sera un avantage en la faveur de ce projet qu'il faudra saisir. Ces facteurs pourront contribuer à faire sensiblement baisser la facture finale de ce projet aux ambitions déjà colossales.

En ce qui concerne les financements, une rencontre tripartite serait souhaitable afin de discuter de ce sujet, de l'origine et de l'utilisation des ressources ainsi que, sur le plus long terme, les revenus générés par ce canal. Néanmoins, ayant déjà témoigné à la république de Tanska notre volonté de participer sérieusement à ce projet, un financement à hauteur de 20% du cout total du projet nous semble être raisonnable. En fonction de la négociation des parts, de l'attribution des contrats ainsi que la distribution des revenus, nous serions disposés à augmenter cette participation sensiblement. Bien entendu, une telle chose ne pourrait se faire qu'avec le consentement des partis directement concernés, c'est à dire vous même ainsi que la république de Tanska.

Au vu de tout cela, nous soutenons bien évidemment votre proposition de sommet dédié a la création et la mise en œuvre de ce canal. Nous restons également à votre disposition quand aux éventuels besoins miniers que vous souhaiteriez exprimer a court, moyen ou long terme. En tant que partenaire privilégié de notre nation, nous serions obligé de pouvoir répondre aux besoins que vous auriez à exprimer.

Tout autre sujet que nous souhaiterions aborder aujourd'hui avec vous, celui de l'éducation et notamment au niveau supérieur. Je souhaiterais vous faire une proposition quant à l'ouverture de programmes d'échanges universitaires pour que nos étudiants puissent bénéficier des cursus universitaires de l'un l'autre. L'aspect de l'éducation supérieure est vital pour nous, il est crucial que l'on puisse être en mesure de former la génération future qui saura prendre les reines de notre pays qui est actuellement en pleine transformation. Qu'ils puissent bénéficier d'un point de vue complémentaire que celui que notre système éducatif peut leur fournir est une excellent opportunité pour eux. C'est d'autant plus le cas pour un pays éloigné du notre comme le votre qui, je n'en doute pas une seconde, à énormément de choses a nous apprendre. Je pense par ailleurs que vos étudiants pourront profiter de nos départements de spécialité, notamment dans la chimie avancée, l'ingénierie et la physique, tout en bénéficiant bien sur du superbe cadre que vous connaissez.
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Padraig Cunningham a écrit :
Je vous remercie de votre offre généreuse concernant les hydrocarbures, et je vous assure que nous serons amenés à en rediscuter prochainement, le sujet étant évidemment glissant et prompt à provoquer des débats houleux, il faudra probablement quelques mois avant de l’aborder devant le Parlement caratradien. Je pense que nous pouvons désormais considérer le sujet comme clos, du moins pour cette rencontre. Il en va de même, je le crois, pour la question du canal afaréen, qui nécessitera un sommet tripartite entre votre république, celle de Tanska et nous-mêmes. À titre personnel, je me réjouis de voir l’enthousiasme et l’engagement avec lequel vous soutenez ce projet, qui sera assurément un des plus grands projets internationaux pour plusieurs décennies. J’en viens à la coopération universitaire. Je pense que monter une plateforme commune serait la solution la plus simple et la plus clairvoyante. Simple, puisque la solution “plateforme” permet une modularité exceptionnelle et bien plus importante que des programmes trans-universités ou trans-cursus. Clairvoyante, car je pense, et il s’agit là d’une conviction personnelle, qu’à long terme les échanges universitaires internationaux ne sont voués qu’à augmenter. La simplification des procédures d’obtentions des visas pourrait ainsi avoir déjà des retombées symboliques et pratiques. De plus, la transmission universelle du savoir ainsi que la recherche de la connaissance scientifique étant des valeurs que nos peuples partagent, elles pourront d’autant plus facilement former le socle de valeurs de ce programme d’échanges. Pour en revenir à la question d’une plateforme, je pense que si les premières années d’expérimentation dans certaines disciplines et/ou universités se prouvent fructueuses, nous pourrions envisager de massifier le dispositif dans les domaines où cela se montrera le plus utile. Je ne vous cache pas qu’une des ambitions de ce programme, s’il porte ses fruits, est, entre autres, de rapprocher les sociétés concernées par ces échanges, et que, si vous y consentez, ces sociétés pourraient être autres que les vôtres et les nôtres.
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président Arash Farajpour a écrit :
Nous aurons plaisir a pouvoir collaborer plus étroitement avec votre gouvernement et celui de la République de Tanska sur la question de ce canal. Je suis certain que nous aurons très prochainement l'opportunité de pouvoir échanger à ce sujet.

Votre suggestion de mettre en place une plateforme intégrée pour des échanges universitaires systématisés et simplifiés nous semble être une excellente idée. Nous étudierons naturellement plus en détail la proposition, mais ses perspectives semblent particulièrement prometteuses sur le long terme. Une période d’expérimentations sera en effet la bienvenue, nous avons pour avis de sponsoriser largement les premières itérations avant de laisser les différentes filières appliquer plus flexiblement et à leur propre discrétion le programme. L'ambition pour nous est également de taille, nous souhaiterions a terme que ces échanges soient généralisés afin que nos deux nations puissent entièrement en bénéficier. Comme vous l'avez indiqué, une des conséquences souhaitable de cet échange est la création d'un tissu commercial fondamentalement intriqué entre nos deux pays. Afin de faciliter ce résultat, nous pourrions également inclure à la plateforme que vous proposez les stages et autres statuts intérimaires.

Toujours dans un cadre similaire, nous souhaiterions aborder les questions de la recherche. Au vu de notre actualité, il ne vous aura pas échappé que l'espace est également un domaine qui nous intéresse fortement et dans lequel nous souhaitons investir. Très récemment, nous avons ainsi débuté la construction de notre premier spatiodrome, ce dernier bénéficiant de notre position sur l'équateur afin d'offrir des options très avantageuses pour les lanceurs qui seront tirés depuis ce lieu. De par cette infrastructure, nous pouvons vous proposer de l'utiliser pour réaliser les objectifs de votre programme spatial, ce sera avec plaisir que nous partagerons son utilisation. De même, nous serons enthousiaste a l'idée de pouvoir participer de quelque façon que ce soit à la complétion de vos objectifs de recherche dans le domaine aérospatial. Nous souhaitons nous même à terme disposer d'un pole d'excellence en la matière, et cette collaboration serait une occasion parfaite pour développer les compétences et le savoir faire nécessaire pour cela. Outre le domaine de pointe que représente le spatial, nous sommes bien évidemment ouvert à toutes autres coopérations de nature similaire que vous souhaiteriez initier. Par ailleurs, notre proposition ne serait idéalement qu'un angle d'approche initial vers ce qui serait la encore une coopération d'ordre plus systémique.
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Padraig Cunningham a écrit :
Bien, maintenant que la question du canal est traitée, je pense que nous pouvons poursuivre avec la coopération universitaire et technique. L'ajout des statuts intérimaires à notre future plateforme me semble tout à fait réalisable, et sera très certainement plébiscité. C'est une occasion parfaite de redorer le blason de ses statuts, en particuliers celui des stages professionnels dans le milieu de l'industrie, stages qui sont trop souvent ignorés ou oubliés. Je propose donc de faire symboliquement de ces formations parmi les premières à être proposées sur la plateforme. Cela favorisera encore davantage l'intrication de nos économies et ainsi les retombées de nos échanges, sur les plans financiers, économiques, sociaux et culturels.

Je me permets une rapide proposition dans le domaine de la culture : nous pouvons peut-être, même si cette affaire est surtout du ressort de nos collègues chargés des affaires culturelles, établir un office commun chargé de la promotion de nos cultures respectives, surtout adressé à la jeunesse. Cet office ferait partie de notre effort plus large de coopération intellectuelle tout en le soutenant. Un nom approprié pourrait être "Office Faravano-Caratradien de la Jeunesse". Cet office pourrait disposer de subventions afin de publier des ouvrages traduits dans les deux langues ou des livres destinés à l'apprentissage, organiser des échanges scolaires, organiser des rencontres littéraires, des manifestations culturelles...

Ceci étant dit, nous reviendrons, j'imagine plus tard à ces questions culturelles. J'ai une proposition bien plus liée aux sciences et à la coopération technologique de pointe à vous soumettre, et elle concerne justement l'aérospatiale. La réputation de votre pays en la matière n'est plus à faire, et vous n'êtes pas sans savoir que si l'Union ne manufacture plus d'appareils militaires de pointe depuis longtemps, elle n'est pas restée sans reste dans le domaine aérospatial. Nos efforts de ces dernières décennies se sont tous portés sur ce domaine, et vous n'ignorez pas l'existence de notre fameux centre spatial d'Osthaven, qui bien qu'un peu vétuste, est toujours performant et soutient des lancements réguliers. L'idée de partenariats et de collaborations dans le domaine spatial me semble donc bienvenue.

Enfin, c'est précisément sur un projet aéronautique que j'aimerais achever mon propos. Certains de nos ingénieurs ont récemment eu une idée géniale : celle de concevoir un appareil à décollage et atterrissage vertical, capable de voler comme un avion et de se poser comme un hélicoptère. Cet appareil serait destiné au transport de matériel et de troupes, dans un cadre militaire d'abord, mais pourrait largement être employé à des fins de sauvetage, ou encore un emploi humanitaire ou privé. Il serait d'une grande aide dans le cadre du ravitaillement en mer et des opérations aéroportées en particulier. Malheureusement, le développement d'un appareil de ce type entièrement novateur, et même révolutionnaire ne pourra s'effectuer sur les fonds de mon pays seul et c'est pourquoi il me semble que la République Faravanienne, grande manufacturière d'avions, serait la plus à même de développer avec nous dans un partenariat équilibré cette toute nouvelle technologie. Il s'agira d'un projet de longue haleine, et de nombreuses difficultés techniques devront être résolues avant que les premiers appareils ne quittent la chaîne d'assemblage, mais je suis convaincu qu'il pourrait aussi s'agir d'un des symboles les plus fort de l'amitié de nos deux pays, qui se pérennisera par ce moyen.
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président Arash Farajpour a écrit :
Nous sommes favorables a proposer les stages professionnels dans le milieu de l'industrie en priorité pour notre plateforme d'échange universitaire. Il en va de même pour votre proposition d'Office Faravano-Caratradien de la Jeunesse. Nous allions en effet aborder les questions culturelle ultérieurement et il se trouve qu'une de nos propositions ressemble en tout points à celle que vous venez de nous soumettre. Je vous propose donc que l'on aborde les questions culturelles plus en détail, dans le mesure ou il me semble que nous serons en mesure d'échanger des propositions tout a fait intéressantes.

Ainsi, en plus de l'Office Faravano-Caratradien de la Jeunesse, nous serions favorable à l'ouverture de centres culturels dans nos pays respectifs afin de pouvoir permettre des échanges a ces niveaux. De plus, nous pourrions organiser des compétitions sportives communes via des rencontres. On peut également imaginer l'organisation d'expositions présentant la culture de nos pays respectifs, avec sur le plus long terme des échanges d'œuvres et de pièces historiques pour nos musées. Nous restons bien entendu ouvert à toutes suggestions que vous pourriez avoir dans le domaine. Il s'agit de se fait de s'adresser plus largement à toutes les franges de la population en plus de votre proposition centrée sur la jeunesse. Il nous apparait cependant évident qu'il s'agit de la jeunesse qui sera la plus réceptive a ce genre d'initiatives. A terme, des expositions temporaires en nos grands musées nationaux et régionaux est aussi envisageable et marquerait une étape importante. Il serait par ailleurs souhaitable et très enrichissant pour nos deux cultures d'établir des services de traduction de façon à rendre films, romans, bandes dessinés et autres produits médiatiques, artistiques et culturels. Cela contribuera au rapprochement de nos peuples, avec un axe supplémentaire pour se familiariser à nos différences, et même, à les apprécier.

Nous avons effectivement eu vent de votre fameux centre spatial d'Osthaven. Au vu de l'intérêt mutuel que nous partageons pour ce domaine, je pense qu'il sera capital de veiller a ce que nos projets convergent. Nous ne sommes cependant qu'a un stage préliminaire de notre programme et il n'a pour l'heure pas encore été décidé de la direction qu'allait emprunter ce dernier. Un accord de coopération sur le principe sera donc je pense une première étape importante pour nos programmes respectifs.

Votre projet d'appareil à décollage et atterrissage vertical nous intéresse au plus haut point. Il me semble que nos ingénieurs avait déjà considéré la possibilité mais avaient estimé son cout trop élevé pour que nous puissions en assumer seul le développement. Malgré cela, je pense que nous avons le niveau de maitrise technique nécessaire pour produire un tel appareil. Une association dans cette entreprise avec pour finalité la production d'un appareil qui servirait dans nos deux forces armées est une perspective tout a fait intéressante. Il apparait donc évident que nous sommes enthousiastes a l'idée d'entamer une collaboration a ce sujet. Nos Industries Aéronautiques du Faravan pourront rentrer en contact avec leurs homologues caratradiens afin que le travail sur ce projet commence au plus tôt.

Cette dernière coopération pourrait par ailleurs ouvrir la voie a une coopération d'avantage poussée entre nos forces armées. Si nous choisissons en effet de nous doter d'un appareil de transport commun, il est envisageable de concevoir a minima des missions communes centrées autour de ce matériel. En vue de pousser la coopération encore plus loin, nous pourrions par ailleurs étudier la possibilité de la création de programmes d'échange de personnels afin d'apprendre plus en profondeur les coutumes et méthodes de nos forces armées respectives. L'objectif ultime de ces coopérations étant de nous permettre de pouvoir prétendre a une forme d'intégration et d'efficience au combat collaboratif de nos deux forces armées.
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