14/08/2013
11:47:03
Index du forum Continents Eurysie RSF de Translavya

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- 06/07/2013 -

Sur le tarmac de l'Aéroport International d'Anslav sous commandement militaire, les engins alguarenos atterrissaient. C'est alors que vinrent les avions transportant la cargaison : les grands hayons s'ouvrirent. Ils étaient là, les dix missiles balistiques intercontinentaux de type 6. Ils étaient désormais translaviques. Leurs supports avancèrent. Le président, en tenue d'honneur, seul, accueille ces délivreurs, ces protecteurs, ces vengeurs : l'armada balistique le plus puissant de l'extrème-Est eurysien, capable d'atteindre sans détours les plus menaçantes puissances d'Eurysie.
Les cents trompettes alignées des deux côtés du large tapis rouge éclatèrent dans les airs. Un gigantesque drapeau de la République sociale fédérative de Translavya fut déployé : le décor parfait pour un espoir de victoire.
Le président salua les pilotes et logisticiens alguarenos et leur tendit à chacun une Etoile de la Révolution : c'est la première fois qu'une décoration est distribuée en Translavya, et qui plus est à des étrangers.
Il déclare en langue alguarenos ("espagnol") : "Vous avez conduit jusqu'à nous l'oeuvre de salut des Translaviques. Vous rapporterez chez vous ces étoiles, qui vous feront briller par votre service rendu à la République universelle que nous sommes, et un présent de notre culture vous sera offert en solidarité au collectif alguarenos.
Salut et fraternité !
"
Tous applaudirent. Les avions s'en allèrent, laissant sur le tarmac ces engins colossaux d'une puissance salvatrice. Ils furent alors conduits dans la gare, alors que les trains assurant le transfert des ressources par la Lova universelle circulaient comme d'habitude. Quelques heures plus tard, ils s'étaient volatilisés, sûrement en direction du Dôme de Raketa. Un train, forcément, mais lequel des dizaines qui transitent chaque jour ? L'opération avait bien été calculée, et était sans conteste une réussite.
1712
- 24/07/2013 -

Aujourd'hui, un exercice anti-bombardement a eu lieu dans tout le pays : ce sont plus de dix millions de Translaviques et plusieurs milliers d'étrangers qui sont descendus dans les abris anti-bombardement des immeubles, des gars, des centres commerciaux, des bâtiments administratifs, et dans les galeries des métropolitains et des réseaux express régionaux.
Cela a permis de vérifier les haut-parleurs, les issues de secours, et les portes blindées des abris. De nouveaux gardiens d'abri ont été nommés à l'occasion. Ils détiennent seuls les clefs des abris. Pour intensifier l'exercice, les lance-roquettes multiples ont bombardé les alentours des villes. L'exercice a duré quatre heures. Mis à part quelques centaines de cas de malaises, aucun incident n'a été déploré. Le reste de la journée a été déclaré de repos. Le trafic de locomotion a pu reprendre son cours. Les accès ont pu faire l'objet de nouvelles directives, comme l'adaptation d'accès aux personnes en fauteuil roulant. Les éclairages et la ventilation ne présentent plus aucun défaut, et les réserves en ressources vitales ont pu être réadaptées aux besoins spécifiques selon la densité, l'emplacement, et d'autres facteurs non-négligeables.
Au Parc Universel, où s'élèvent et s'étendent les monuments étrangers et translaviques n'attendant que d'être inaugurés, les travailleurs se sont réfugiés dans les abris des édifices sous lesquels les planificateurs étrangers avaient jugé utile d'installer des casemates au cas où, en effet, un Etat fait d'esclaves et de maîtres se décidait à cibler l'étranger et l'innocent.

Le président de la République, sieur Pietr Vadovsky, annonce une réussite digne d'un collectif éclairé.

Porte classique d'un bunker civil. Notez que chaque immeuble construit après 1950 possède son bunker au sein de ses fondations, et que les bunkers des différents immeubles d'un même quartier sont reliés par des galeries elles-mêmes dotées de portes blindées.

Porte-de-bunker
1122
- 27/07/2013 -

Cette nuit du 27 au 28 juillet, le ballet populaire du peuple translavique et révolutionnaire de l'an 2013 s'est tenu à Anslav. Un chef d'oeuvre réunissant l'orchestre d'Etat et l'association de chorégraphie translavique, implantée dans les grandes cités du pays. Le président a ouvert l'évènement par un discours digne et sincère, comme à son habitude :
"Citoyens. L'art... l'art ne cèdera pas à la crainte, ni à la terreur. L'art translavique s'exprime aujourd'hui. Il rayonne, il vit, il fait sa démonstration aux yeux du monde. Les Translaviques sont les grands instigateurs de l'art collectif, de l'art des corps se mouvant en une grande oeuvre sublime. Dites-vous que certaines sociétés l'ont rendu payant. Dites-vous que certaines sociétés en ont fait un objet d'élite. Un objet restreint. Contemplez, citoyens, notre république dansante, notre république chantante."
Ce sont alors plus de deux-cent danseurs et danseuses qui se sont introduits sur la scène urbaine, pour faire démonstration de leur accord, de la beauté des gestes et de l'Homme. Les cents chanteurs et les cent-vingt musiciens les firent tournoyer, sauter, se tendre et se détendre, au rythme des sons translaviques, qui envahirent toute la cité capitale.

Ballet populaire du peuple translavique et révolutionnaire de l'an 2013.

Concert
924
ALERTE
30/07/2013, 03H00 DU MATIN
RENDEZ-VOUS DANS LES BUNKERS MIS A VOTRE DISPOSITION
N'EMPORTEZ AUCUN EFFET PERSONNEL SAUF MEDICINAL
N'ALLEZ PAS CHERCHER VOS PROCHES - N'ESSAYEZ PAS DE LES CONTACTER
LAISSEZ LES LIGNES DISPONIBLES AUX SERVICES D'URGENCE
L'ARMEE VOUS PROTEGE
LA POLTSA S'ASSURE DU BON DEROULEMENT DE VOTRE MISE A L'ABRIS
TOUTE PERSONNE REFUSANT DE SE RENDRE DANS LES BUNKERS SERA ARRETEE ET CONDUITE AU BUNKER DE LA POLTSA LE PLUS PROCHE

Les sirènes retentissent jusque dans les steppes. Aucune voiture : seuls des gens, translaviques et étrangers, à pied, appliquant les consignes énoncées.
Les trains s'arrêtent à la gare la plus proche. Leurs passages sont conduits dans le bunker de celle-ci.
Des milliers de militaires sont déployés partout dans les villes, aux portes des bunkers.
La Poltsa parcourt les rues dans ses voitures tout-terrain, indiquant, menant, arrêtant.
Les millions d'êtres se réfugient.
Les animaux mêmes s'alertent.
Les chiens de prairie et les loups se terrent, se croisant comme si la paix s'était installée entre ces êtres affolés.
La mort vient ? Vraiment ?
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