Sur le tarmac de l'Aéroport International d'Anslav sous commandement militaire, les engins alguarenos atterrissaient. C'est alors que vinrent les avions transportant la cargaison : les grands hayons s'ouvrirent. Ils étaient là, les dix missiles balistiques intercontinentaux de type 6. Ils étaient désormais translaviques. Leurs supports avancèrent. Le président, en tenue d'honneur, seul, accueille ces délivreurs, ces protecteurs, ces vengeurs : l'armada balistique le plus puissant de l'extrème-Est eurysien, capable d'atteindre sans détours les plus menaçantes puissances d'Eurysie.
Les cents trompettes alignées des deux côtés du large tapis rouge éclatèrent dans les airs. Un gigantesque drapeau de la République sociale fédérative de Translavya fut déployé : le décor parfait pour un espoir de victoire.
Le président salua les pilotes et logisticiens alguarenos et leur tendit à chacun une Etoile de la Révolution : c'est la première fois qu'une décoration est distribuée en Translavya, et qui plus est à des étrangers.
Il déclare en langue alguarenos ("espagnol") : "Vous avez conduit jusqu'à nous l'oeuvre de salut des Translaviques. Vous rapporterez chez vous ces étoiles, qui vous feront briller par votre service rendu à la République universelle que nous sommes, et un présent de notre culture vous sera offert en solidarité au collectif alguarenos.
Salut et fraternité !"
Tous applaudirent. Les avions s'en allèrent, laissant sur le tarmac ces engins colossaux d'une puissance salvatrice. Ils furent alors conduits dans la gare, alors que les trains assurant le transfert des ressources par la Lova universelle circulaient comme d'habitude. Quelques heures plus tard, ils s'étaient volatilisés, sûrement en direction du Dôme de Raketa. Un train, forcément, mais lequel des dizaines qui transitent chaque jour ? L'opération avait bien été calculée, et était sans conteste une réussite.
Les cents trompettes alignées des deux côtés du large tapis rouge éclatèrent dans les airs. Un gigantesque drapeau de la République sociale fédérative de Translavya fut déployé : le décor parfait pour un espoir de victoire.
Le président salua les pilotes et logisticiens alguarenos et leur tendit à chacun une Etoile de la Révolution : c'est la première fois qu'une décoration est distribuée en Translavya, et qui plus est à des étrangers.
Il déclare en langue alguarenos ("espagnol") : "Vous avez conduit jusqu'à nous l'oeuvre de salut des Translaviques. Vous rapporterez chez vous ces étoiles, qui vous feront briller par votre service rendu à la République universelle que nous sommes, et un présent de notre culture vous sera offert en solidarité au collectif alguarenos.
Salut et fraternité !"
Tous applaudirent. Les avions s'en allèrent, laissant sur le tarmac ces engins colossaux d'une puissance salvatrice. Ils furent alors conduits dans la gare, alors que les trains assurant le transfert des ressources par la Lova universelle circulaient comme d'habitude. Quelques heures plus tard, ils s'étaient volatilisés, sûrement en direction du Dôme de Raketa. Un train, forcément, mais lequel des dizaines qui transitent chaque jour ? L'opération avait bien été calculée, et était sans conteste une réussite.