Royaume de Teyla,
Cour du Palais Royal,
25 Mars 2012.
Jean Pasquier - Représentant du Royaume de Teyla.Lorsque Jean se leva en cette matinée ensoleillée, il sut que ça allait être une journée qui restera dans sa mémoire tout le reste de sa vie. Il a été informé il y a un mois que le gouvernement envisageait une mission diplomatique pour lui. Il sut, il y a seulement une semaine la nature de sa future mission diplomatique. Une mission dont il partageait les valeurs. Il manque la cérémonie militaire pour officialiser la procédure. Une cérémonie militaire non-accessible au public, aux médias, seules les personnes concernées peuvent/doivent être représentées par eux-mêmes. On savait les différentes évolutions au fil des siècles de cette cérémonie uniquement grâce aux témoignages des personnes concernés, il est évidant que la cérémonie a beaucoup évolué. La plus grosse évolution se fait après la victoire de Raymond VI et la fin de la guerre civile. On remarque un virage "démocratique" avec un discours marqué par la présence du peuple.
Jean a hâte de pouvoir assister à cette cérémonie, dont son père lui avait fait un récit complet lorsque Jean avait douze ans. Son père fut nommé représentant diplomatique du Royaume auprès du premier allié du Royaume, la Fédération de Zélendia. Mais la cérémonie avait un peu évolué depuis, il aller le voir aujourd'hui, profitant entièrement du moment de gloire qu'aller lui offrir le Royaume.
Le soleil illumine de toute son intensité la cour extérieure du bâtiment à l'architecture antique. Une architecture antique latine, avec une cour couverte par une herbe verte arrosée chaque jour pour s'assurer que la beauté de l'endroit soit préservée à chaque instant. Sur le toit, visible depuis la cour, flotte un drapeau du Royaume. Le bâtiment est calme, on entend que le son drapeau se battant contre le vent. La cour en une seconde, devient l'endroit le plus bruyant de la capitale. La musique de la première compagnie royale du premier régiment royal résonne dans la cour, et même au-delà. De plus, on entend le pas d'une centaine d'hommes et de femmes entrant au pas militaire dans la cour et se plaçant au centre de celle-ci. Ils ont tous prêté serment sous les honneurs du Royaume pour défendre le Royaume et son peuple. L'effet recherché sur les personnages participant à la cérémonie marche quasiment à chaque fois. Sur Jean, cet effet était quadruplé. Le stress, l'adrénaline, la peur de l'échec montent aussi vite que la foudre frappant le sol puis disparaît. Mais au contraire de la foudre les émotions de Jean ne disparaissent pas, elles restent en lui, visible de tous au vu des expressions de son visage.
Le général de division, Nicolas Davout placé au centre au-devant de la première ligne de la formation, prend la parole et déclare :
-Jean Pasquier, fils du Royaume de Teyla, Sa Majesté Catherine III et le gouvernement du Royaume font appel à vous, à votre intelligence, à votre respect du peuple et à votre sens du devoir pour une mission de représentation diplomatique de la patrie qui vous a vu naître. À travers moi, les dignes représentants du Royaume de Teyla souhaitent vous remettre le sceau diplomatique afin que votre nomination soit connu de tous. De vos ennemis, de vos amis, de vos proches, mais aussi des ennemis du Royaume et de ses alliés. En ce jour ou vous obtenez les honneurs du Royaume, les ennemis du Royaume deviendront les vôtres, vos ennemis deviendront les nôtres. Les paroles du général sont dites pendant que Jean Pasquier entre dans la cour et vient se placer devant le général à cinq mètres. Une fois la destination atteinte, le général reprend :
-Jean Pasquier, est fait représentant et diplomate. Votre mission consiste à représenter le Royaume de Teyla et ses représentants au sein de l'Espace Noorcroen. Vous avez deux choses à ne jamais oublier pour mener votre mission à bien. Vous êtes le représentant d'un peuple souverain libre de sa parole qui à le droit, selon la Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme, à la dignité, à la liberté, à la justice et à la dignité humaine. Des valeurs qu'il défendra tout au long de son existence. La deuxième chose à ne pas oublier, nos vies dépendent de vos actes et de vos mots. C'est sur cette dernière phrase lourde de sens, que le général s'arrête de parler. Il laisse un long silence s'installer pour laisser le temps à Jean de réfléchir aux conséquences de la phrase qu'il venait de dire. Son père lui avait bien gardé de lui parler de cette dernière phrase. Elle résonne comme un choc, rappelant à chaque homme et femme qu'il doit garder la raison, la politesse, etc qu'importe la menace en face pour éviter le chaos. La cérémonie continue ainsi après avec un dîner...
Musique dans la cour.Le baptême du feu pour Jean Pasquier, c'est aujourd'hui dans une réunion importante pour Jean. Elle va dessiner l'avenir de Jean pour des années entières. Il a pris des bêta-bloquants pour évacuer tout le stress en lui, il se hait pour cela. Il a l'impression de trahir le serment fait lors de la cérémonie.
Messieurs, dames, c'est un honneur d'être parmi vous afin de représenter ma nation. Le Royaume a contacté en son nom l'Empire d'Amythie afin de préparer cette réunion au mieux. Le Royaume de Teyla souhaitait des clarifications sur la politique internationale de l'Empire ce qu'il a obtenu.
Dans un premier temps, nous sommes inquiets des conséquences potentielles de la non-reconnaissance de la Nouvelle-Canaan sur les partenaires de l'Empire ou des états-membres des organisations internationales auxquels appartiendrait l'Empire. Le Royaume ne souhaite pas voir la diplomatie constituée de divers pôles qui ne se parlent plus et qui aura pour conséquence une probable mécompréhension lors d'une escalade militaire, verbale ou autre. D'autant plus que cette non-reconnaissance peut-être décidé pour nous-même par la Nouvelle-Canaan, ce que le Royaume de Teyla ne serait pas toléré.
L'Empire d'Amythie a déclaré qu'il ne reverra jamais ses positions diplomatiques. Le représentant diplomatique de l'Empire d'Amythie fut très clair sur la question, ce qui selon le Royaume de Teyla ne laissera pas de place au consensus, consensus utile et nécessaire dans les organisations internationales.
Le Royaume rejoint la représentante de la République Fédérale de Tanska concernant le dernier point qu'elle a évoqué. Il rejoint aussi la possibilité de laisser l'Empire s'exprimer.