16/07/2013
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Activités étrangères en Velsna - Page 3

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Scaela : l'ascension vers le pouvoir, par le coup d'état ?


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L'Informé

Écrit par : Honor Harrington, posté le 21/04/2013 à 10h11.


Le Triumvir Scaela est une figure majeure dans la Grande République de Velsna. En effet, celui-ci est à la tête d'un empire culturel et médiatique, faisant de lui l'homme le plus riche de la Grande République. Son nom est donné à de nombreux lieux culturels (théâtres, etc.) L'homme le plus riche de la Grande République manipule les médias comme le Quotidia. Il a reçu le rédacteur en chef du journal, afin que celui-ci suive la ligne politique du Triumvir Scaela. Il est acquis que le Triumvir Scaela veut faire de Velsna une nation rayonnante à travers le monde et permettre au Patrice d'avoir un réel pouvoir sur la politique de la Grande République, comme le démontrent en filigrane plusieurs de ses discours sur la scène publique. Les informations recueillies par nos journalistes indiquent que Dino Scaela ne dit pas toute la vérité. En réalité, il semblerait qu'il soit prêt à tout pour accéder au pouvoir, y compris faire basculer la Grande République dans une guerre civile.

Nous avons décidé de publier cet article, car la rédaction de l'Informé a soigneusement vérifié les sources et travaillé avec rigueur sur cette affaire. Tout commence à la Grande République de Velsna, notre rédaction locale est alertée quand celle-ci voit sur son bureau plusieurs informations sur le Triumvir Scaela. Il s'agit d'informations que nous confirmons. Tout d'abord, le Triumvir Scaela contrôle, de manière indirecte et partielle, plusieurs institutions cruciales pour la Grande République de Velsna et sa stabilité politique et économique. Tout d'abord, le Sénat de la Grande République obtient un intérêt très fort auprès du Triumvir. Ce même personnage politique contrôle plusieurs rôles clés de l'institution, dont le doyen du Sénat qui fixe le calendrier législatif du Sénat. Plus inquiétant encore, le Triumvir contrôle la garde des licteurs qui est fidèle et loyale au Triumvir Scaela. Il est surprenant de constater, qu'au regard du danger que représente la mainmise sur la garde des licteurs du Sénat, que les triumvirs ou le Sénat ne se sont pas intéressés au sujet.

Une question se pose : pourquoi donc l'homme le plus riche de la Grande République, ayant déjà une influence considérable, cherche à contrôler indirectement plusieurs institutions cruciales de la Grande République de Velsna ? En étant Triumvir, Dino Scaela a déjà une grande influence politique, culturelle et économique grâce à sa fortune et de ses placements financiers à travers le mécénat. Nous pouvons penser qu'avoir des fidèles à des postes clés au Sénat permet, par exemple, de mettre son agenda politique en avant au Sénat. Ainsi, cela ferait gagner de la visibilité auprès de l'opinion publique à son programme politique. Cette pensée est fausse, Dino Scaela a des motivations strictement personnelles et se moque des conséquences que cela aura sur la Grande République de Velsna.

Une note du renseignement Velsnien, que nous avons pu lire et obtenir, montre l'inquiétude sur plusieurs points concernant le Triumvir Scaela. Tout d'abord, la note du renseignement décrit la personnalité du Triumvir. Celle-ci s'inquiète de l'obsession du pouvoir que possède le Triumvir Scaela. En effet, à la lecture progressive, nous comprenons que le Triumvir Scaela ne souhaite pas rendre le pouvoir à la fin du régime du Triumvirat, qu'il gagne ou perd le vote du Sénat pour être Patrice. Une information très inquiétante quand on sait que l'homme contrôle la garde des licteurs du Sénat et a la majorité des soutiens au sein de l'armée de la Grande République. Toutefois, la note ne s'arrête pas là. Les renseignements Velsniens s'inquiètent, car selon eux, l'homme souhaite commettre un coup d'état et l'élimination physique des Triumvirs Digrassi et Vinola.

Le plus étonnant est que cette note du renseignement venant des renseignements Velsniens ne soit pas arrivée dans les mains des deux autres Triumvirs selon nos informations. Cela démontre la faiblesse institutionnelle de la Grande République de Velsna, mais cela révèle aussi le risque qu'encourt la Grande République sur le plan de la stabilité. Si les renseignements Velsniens sont acquis à Dino Scaela, il est fortement probable que ceux-ci n'agissent pas si un coup d'état arrive en faveur de Dino Scaela.

Le non-respect de Dino Scaela pour la Grande République et ses concitoyens ne s'arrête pas là. Bien que Dino Scaela souhaite, semble-t-il, la mort de deux de ses compatriotes, il y a une mort qui ne l'attriste pas. Ce personnage a en effet bien pris la mort de l'ex-Patrice, car la mort arrange Dino Scaela et son agenda politique. Le manque de respect envers la plus haute fonction de la Grande République est total et à contre-courant de l'opinion publique velsnienne, qui elle respecte le Patrice.

La mort du Patrice a ouvert une enquête qui a été arrêtée par un vote des Triumvirs après un mois depuis l'ouverture de l'enquête. Il est étonnant de voir que les représentants de la Grande République ne souhaitent pas comprendre comment le Patrice, fonction la plus haute au sein de la Grande République, a été assassiné. Pour que le vote passe, il faut au minimum deux voix sur trois. La Grande République ferait preuve d'une grande transparence, si ses institutions rendaient public le vote sur cette proposition. Nous retrouvons dans les votants pour arrêter l'enquête le nom de Scaela.
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Il n'existe point de malheurs ou de petits profits, que des occasions à saisir.


Les codex de lois de Léandra, une oeuvre d'art intemporelle autant qu'un monument de la politique médiévale tout droit ressorti des tréfonds des âges sans crier garde afin ravir les yeux de l'ensemble de ses héritiers par delà les océans, se payant même le luxe d'entretenir et de raviver une flamme dans le coeur de ses plus fervents admirateurs et autres nostalgiques d'une époque depuis longtemps révolu. Un prêt culturel à la valeur immense auquel la Sérénissime Fortuna avait gracieusement consenti en rétablissant des liens millénaires tombés en désuétude au fil des décennies, mais même une épaisse couche de poussière ne pouvait pas briser le plus sacré de tous qui était au fondement même de Velsna à savoir le sang lui même. Fortunéens, Landrins, Velsniens, autant de noms de peuples soit disant différents aux yeux des néophytes mais qui étaient finalement les différentes composantes d'une même famille, quiconque nierait cela se complairait dans l'absurde et un déni le plus flagrant de la réalité profonde. Ce qui ne semblait pas en déranger certains de toutes évidences qui avaient leur propre agenda. Comme d'ordinaire en somme, à ceci près qu'il n'y avait pas une once de subtilité ni de gracieuse fragrance qui émanait de ce qui était de toute évidence une fosse à purin. Il y avait des manières de faire, des us, des coutumes qui avaient porté l'acte de pourrir ses adversaires politiques et autres poulains au rang d'art, et si une minorité jouait selon ces règles, d'autres n'en avaient cordialement rien à faire.

La Maréchaussée Fantôme était formelle à ce sujet, avant même d'avoir mis les pieds à Velsna, une brève analyse des nouvelles récentes et de certains chiffres dans des secteurs spécifique en amont avait suffit à confirmer ce que tout le monde soupçonnait déjà, Velsna nid d'espion était le nouveau centre d'activité à la mode maintenant que tout le monde se désintéressait de l'Okaristan et les acteurs impliqués étaient nombreux. S'il n'y avait aucune certitude sur les identités, les différences notables entre les degrés "d'ingérence" que l'on pouvait déceler laissait fort à penser que chacun avaient ses méthodes et que tout les incidents n'étaient pas dû à un unique coupable. De fait, qu'il s'agisse de l'offensive memesque du net, de l'assassinat grossier d'un sénateur par un sniper, ou même dernièrement de cette tribune journalistique emprunte de calomnie dont l'identité du commanditaire ne faisait aucun doute dans ce cas unique, il y avait à chaque fois quelqu'un de différent derrière tout ça. Ladite tribune avait d'ailleurs était la goutte de trop dans un vase déjà bien trop rempli.

De fait, les accords récents mis en oeuvre entre la Sérénissime et Velsna avaient vu une hausse inédite des flux humains et économiques allant et venant entre les deux capitales et si les touristes, industriels, investisseurs et autres curieux s'étaient empressés de se rendre sur site au sein de cette cité soeur qu'était le siège du pouvoir central de la Grande République, l'on avait aussi saisi l'occasion afin de mêler des agents de la Maréchaussée à tout cela. Après tout ils étaient monsieur tout le monde eux aussi. Qu'il s'agisse d'officiels affectés au prêt des Codex, des touristes curieux désireux de visiter les sites historiques, des industriels en quête d'un eldorado économique, des experts venues apporter leurs visions raisonnables et avisés ou encore des journalistes déployés afin de couvrir tel ou tel évènement, il y en avait pour tous les goûts. Dans un premier temps, l'on avait dispensé aucune instruction si ce n'était de profiter de l'hospitalité locale afin de se familiariser avec les lieux et le fonctionnement des choses et surtout pour laisser un temps de grâce afin de brouiller les pistes. Un calme plat le plus total afin de ne pas éveiller les soupçons. Qui devait progressivement se transformer insidieusement en tissage d'une toile finement ouvragée.

Les Teylais qui de toute évidence n'en avaient plus rien à faire et avaient décidé de torpiller ouvertement le navire avaient ainsi donné le coup d'envoi. L'ennemi avait un nom et avait de toute évidence ses accès qu'il ne devrait pas avoir au vue des "révélations faites", à moins que cela ne soit qu'un bluff grossier ou un mélange des deux. Il était ainsi raisonnable de penser qu'il y avait une infestation de rats assez développée et qu'il convenait d'appeler un exterminateur. Toujours en respectant les us ceci dit. Il y avait des manières de faire et il serait très discourtois d'agir grossièrement. Dans tous les cas, l'intérêt du royaume Eurysien pour la Grande République étant récent, si ils avaient infiltrés leurs gens, cela avait dû se faire dans les mois récents et si ils avaient dû cibler des entourages proches des Triumvir rivaux de Vinola logiquement. L'on avait le lieu, le motif et l'heure approximative du crime, les trois éléments essentiels pour les bases d'une enquête saine. De surcroit il n'était pas exclu que des rats d'autres espèces aient infiltrés les combles.

L'objectif était clair et simple dans un premier temps, identifier les éléments perturbateurs, observer, analyser, confirmer. Ce de tel manière à dresser une liste de noms et de faciès. Et uniquement cela, cette liste le cas échéant se retrouverait sur le bureau de Scaela, libre à lui le cas échéant de décider quoi en faire, peut être livrer cela à la Segreda ou exposer cela de manière plus... Flagrante et théâtrale. Dans tous les cas, que ce soit au travers de questions innocentes, d'intérêt pour certains secteurs potentiellement lucratifs ou même via les on-dits de la haute société, il y allait avoir fort à faire. Toutefois, le coeur de l'action allait concerner un processus parfaitement légal afin de mener une investigation déguisée en plein jour sans que quiconque puisse y faire quoi que ce soit.

De fait, sans le savoir, les Loduariens avec leur assassinat récent avaient offert sur un plateau d'argent la clé de voûte qui permettrait probablement de dératiser avec efficacité l'entourage de Scaela. En effet, le Triumvir ayant été mis en contact avec les boites de sécurité privée Fortunéenne dans le cadre des accords passés officiellement et officieusement, certains agents de la Maréchaussée avaient été ainsi déployés apparaissant comme des consultants, représentants et experts de ces firmes de quasi-mercenariat. Ledit mercenariat étant presque une institution à Velsna cela ne choquerait personne de voir des gens affiliés à ce milieu apparaître du jour au lendemain, mais plus intéressant et crucial encore, l'assassinat en plein jour d'un sénateur par un sniper jetait l'opprobre sur la sécurité au coeur de la capitale. Quel excuse plus merveilleuse que cela afin que ces consultants et experts Fortunéens puissent venir offrir leurs services avec bienveillance et pour un chèque généreux afin d'inspecter l'ensemble des sites clés, possessions et plus généralement de l'entourage de Scaela. Officiellement pour déceler les failles de sécurité et voir à renforcer cette dernière ainsi que celle de ses proches amis, de ses clients et de ses employés... Officieusement, pour déceler les taupes et les pistes comme l'on mènerait la traque d'une bête un tant soit peu discrète. Et tout ceci en plein jour de façon parfaitement légitime. La Maréchaussée, même si elle n'en savait rien pouvait allègrement remercier Lorenzo d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine...
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Nos cinq agents avaient préparé leur bagages. Le travail était désormais fait, la guerre était désormais proche. Leur mission était réussie.
Cela n'avait pas été simple de mettre le bordel en ce lieu. Ils étaient passés, la première fois, très peu loin de la faillite, mais ils avaient réussi à s'en sortir. Ils avaient fini par réussir. On pouvait également remercier l'amateurisme de certains espions étrangers, qui avaient, par leurs actes, facilité la mission des Loduariens.
Il ne restait plus qu'à partir.
Les Loduariens reprirent leur camionnette qu'ils avaient obtenu quand ils étaient arrivés à Velsna. Avant de partir, ils prirent soin de laisser un mot qui prévenait de la présence d'un corps dans le jardin.

La camionnette parti loin, assez loin pour être hors d'atteinte des forces des Velsniens. La maison, quand à elle, explosa dans une gerbe de flammes quelques heures après le départ de ceux que les voisins appelaient les "étrangers discrets, trop discrets".

Ces étrangers étaient désormais loin. Un hélicoptère hybride, furtif, vint les chercher, en dehors des frontières de Velsna, et repartit en direction de la Loduarie. Ils gagnaient en respect et en expérience, et c'était tout ce qui comptait.

La Loduarie avait à nouveau remporté une victoire.
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Anno domini 2013 : Retribution



La matinée était déjà bien avancée en ce 2 mai fatidique, pourtant loin au sud de l'Eurysie en plein coeur de l'île Mère de Régallia là où le monde entier allait et venait, rien ne laissait présager qu'un énième drame allait frapper par le choc et la stupeur de sa violence l'entièreté du continent. Non pas que le dérapage eut été surprenant in fine, tout le monde avait vu venir une évolution calamiteuse des faits de loin, mais pas comme ça. Pas ainsi.

Il était un peu avant onze heure lorsque la nouvelle tomba tel le couperet de la Guillotine, le Doge Sérénissime, retranché dans son étude depuis l'aurore avait eut à manoeuvrer entre l'étude de l'ordre du jour législatif au sénat, les divers rapports économiques en provenance des secteurs clés et en vogue de ce second trimestre, ou encore les brèves de presses pertinente sur la géopolitique internationale et notamment celle suivant les dernières déclarations majeurs quand à l'état du marché et l'avancée des troubles dans certaines régions tel que le Paltoterra. Entre temps, quelques décrets et ordonnances avaient été signés et envoyés à l'exécution tandis que l'on avait passé en revue un ou deux projets de développement prometteurs.

La surprise fut donc de taille lorsque le son caractéristique de la main humaine frappant le bois de la porte de l'étude retenti soudainement, un son non pas discret comme pouvait l'être celui des valets et autres servants venus apporter d'autres dossiers et documents ou bien un service à thé pour une légère pause entre deux affaires cruciales, ni même un son solennel qu'usait les officiels du gouvernement ou encore les chambellans menant des invités ayant rendez-vous avec la tête de la République, ni même ce son enjoué et bravache à la limite de l'arrogance dont certains Patrice usant de leurs privilèges avaient l'habitude de provoquer lors d'une visite à l'improviste. Non, rien de tout cela, le son se voulait fort, erratique et avec agitation, comme si l'on avait voulu transmettre par le geste uniquement une atmosphère de crainte et de stress. Le Doge Sérénissime ne pu s'empêcher de froncer les sourcils et de métamorphoser son faciès à l'égal de celui d'une statue pour le reste, arborant une expression de plus sérieuses alors qu'elle donnait l'autorisation verbale d'entrer à quiconque ce trouvait derrière la porte.

Lorsque ces dernières s'ouvrirent, elles laissèrent entrer la svelte silhouette bien connue de l'actuelle tête effective de la Diplomatie Fortunéenne en l'absence de Dom Derrizio alternant régulièrement entre les jours de travail et la villégiature pour préserver sa "santé". Il Signore Nobello Camberlini n'avait de toute évidence pas bonne mine, et cela n'avait rien avoir avec le fait qu'il semblait essoufflé, ayant vraisemblablement quitté en quatrième vitesse la Torre Bianca afin de se précipiter immédiatement au Palais des Doges, la sueur sur son front qui ne cessait de revenir au galop en dépit d'être chassée minutieusement par un mouchoir de soie ainsi que son expression médusée ou encore sa main libre tremblante étaient autant de signes que quelque chose de terrible venait de se produire selon toute vraisemblance et à priori hors du territoire républicain pour que que ce soit la Terra Incognita qui se déplace, mais concernant pour autant la Sérénissime, donc un de ses "contacts" plus ou moins proches.


Nobello Camberlini - Mes excuses votre Grâce de vous déranger aussi abruptement mais... Mais... Il se passe quelque chose à Velsna qu'il faut que vous voyiez absolument...

Intriguée, Francesca Federica invita le maître de la Torre Bianca par intermittence d'un geste de main afin que celui ci la rejoigne à hauteur de son bureau, curieusement ce dernier n'avait toutefois point de porte-documents ou quelque papiers que ce soit avec lui. Finalement, en s'approchant ce dernier sorti son téléphone d'une poche interne de son veston, allumant ce dernier et cherchant frénétiquement pour compenser ses mains tremblantes quelque chose dessus. Lorsque celui ci eut finalement trouvé ce qu'il cherchait, il mit en évidence ce qui semblait être une vidéo. Celle ci était plutôt courte, mais les scènes qu'elle décrivait se passaient de commentaires. Puis une autre vain, une troisième, une quatrième, une cinquième et ainsi de suite. Chaque fois de diverses sources, des passants, des gens à leurs fenêtres filmant et mettant la chose en ligne, des équipes de journalistes menant une étude sur l'architecture ou interrogeant des patrons de Bistrot sur la gastronomie locale interrompus dans leurs directs par l'invraisemblable. Panique dans les rues, les gens du communs dans l'incompréhension, d'autres fuyants comme si le diable lui même était à leurs trousses, des mouvements de foules parfois massifs. Virent alors les images des Palazzios mis à sac, parfois brûlés et des horribles hurlements que l'on entendait s'élever de l'intérieur de ceux ci. Les colonnes de fumée étaient édifiantes et se suffisaient à elle même, pas besoin de voir le sang en tant que tel pour comprendre, quoi que la finalité la plus édifiante. Velsna semblait se déchirer si l'on en croyait cela, les lieux et les sites emblématiques correspondaient, mais qu'en était-t-il vraiment de la situation ? Beaucoup de questions subsistaient et se présentaient, mais pour l'heure une en particulier retenait l'attention du Doge.

Francesca Federica di Fortuna - Quand est ce que ces clichés et enregistrements ont été faits ?

Le vice ministre sua à nouveau à grosses gouttes, combattant la chose avec plus de férocité via son mouchoir de soie, laissant quelques secondes de silences s'écouler face au regard inquisiteur du Doge avant de finalement révéler la terrible vérité des faits.

Nobello Camberlini - Quelques minutes à peine pour la plupart, une heure ou légèrement au delà tout au plus pour les plus anciens mais... Ce n'est guère un Canular à grande échelle votre Grâce, cela continu, encore et encore et s'étend à travers la ville de Velsna avec pour épicentre le sénat... Les premiers heurts semblent venir de là bas des témoignages éparses et confus. Et il y en a d'autres, de plus en plus. Tout se déroule... En direct.

Le doge écarquilla les yeux face à cette réponse, Velsna avait récemment eut à subir une offensive massif sur les internets et réseaux sociaux de trolls et autres soldats d'une avant-garde cybernétique décidés à semer le trouble et à désinformer massivement certainement dans le cadre d'un agenda étranger. Il aurait parfaitement pu être possible qu'il ne s'agisse que d'une vaste farce et non pas du pire scénario possible. Une croyance, un espoir aussi vain qu'absurde qui s'apparentait en soit à du déni. Au fond d'elle même, Dona di Fortuna n'était pas le moins du monde surprise de la tournure des évènements, de ce qui se déroulait céans sous ses yeux. Pour autant, elle n'en demeurait pas moins profondément choquée, de par la violence des évènements, son déchaînement soudain et plus encore de par les souvenirs que cela éveillait en elle. La ville qui sombre avait vu ses allées et ses canaux se gorger de sang eux aussi par le passé et si elle n'avait jamais vécue la chose profondément, les récits glaçants de son paternel, du paternel de ce dernier ainsi que les images, les enregistrements, les rapports et même les retombées inévitables, en cela elle était parfaitement au fait de ce qu'il était possible d'accomplir de pire et du traumatisme profond que cela avait été. Même enterrée sous de nouvelles fondations et volontairement mis sous le tapis après toutes ces années, il y en avait encore des relents, des conséquences. Autant de non-dits détestables que l'on ne souhait plus revoir émerger. Plus jamais. Et pourtant... Le cycle se répétait encore et encore, dans la ville soeur cette fois, qui allait affronter son destin. Plongée dans ses pensées, le Doge en fut subitement sorti lorsque le Vice-Ministre devint pâle subitement...

Nobello Camberlini - Dame Fortune toute puissante... C'est le Maître de l'Arsenal... Ils ont lynchés le Maître de l'Arsenal !

En effet, au même moment et devant le grand public et les caméras des téléphones, ce qui semblait être un simili d'exécution à l'ancienne prenait place. Exécution que de nom car au vue de l'état du cadavre à peine reconnaissable, il était l'évidence même que le pauvre exécutant de l'administration avait déjà passé l'arme à gauche. Heureusement en un sens car il n'aurait pas à souffrir l'abominable sort qu'on lui avait réservé afin d'être certains de faire un exemple. Car c'était bien cela, un exemple. Aux yeux des néophytes, tout ceci pouvait paraître encore pure chaos et crise de folie, mais le Doge n'en était point et avait déjà une idée de ce qu'il se tramait en sous mains. Et si c'était cela, ce n'était pas bon, mais pas bon du tout. Maudit soit cet ogre bouffis d'orgueil, et maudits soient tous ces autres puissances à l'affut. Désormais, tout le monde, de Fortuna à Manticore en passant par Lac-Rouge et Lyonnars, tout le monde avait du sang sur les mains à son échelle. Et le pire, c'est que ce n'était que le début, à peine une mise en bouche pour un prologue précédant un premier acte guerrier qui s'annonçait. La situation n'était pas bonne, non, très loin de là, elle était odieuse, voir même calamiteuse, prenant de très loin la pire expectative possible. L'expression du Doge, neutre et propre au marbre se mua progressivement en un rictus d'irritation.

Francesca di Fortuna - A quel Faction est affilié l'ambassadeur de Velsna déjà ? Hmmmm... Peu importe. Vice Ministre. Convoquez le immédiatement au Palais. Et faites émettre par le notre une notice à tous nos concitoyens recommandant un départ immédiat de Velsna et ses dépendances au vue de la situation.

Nobello Camberlini - Mais... Votre Gr...

Francesca di Fortuna - FAITES LE !

Les mots, sans plus aucune retenue ni calme apparent tombèrent avec le fracas de la foudre alors que le choc du poing serré de sa Grâce sur son bureau donnait plus de voix encore à la chose tandis que l'irritation s'était muée une nouvelle fois, ne laissant plus que l'ire et le courroux sur le visage d'ordinaire si gracieux de l'Arbitre tirant toutes les ficelles de la Sérénissime Fortuna directement ou non. Il n'en fallut cependant pas plus au Vice-Ministre qui sans demander son reste ni même chercher à protester se confondit en de brèves excuses avant de filer prestement à grande enjambées, laissant son interlocutrice seule, avec tout loisir pour s'avachir dans son fauteuil en passant sa main sur son visage, émettant dans le même temps un long soupir de frustration. Ceci fait, le Doge pris quelques secondes avant de reprendre un semblant de contenance, décrochant immédiatement le téléphone fixe du bureau de son socle avant de presser successivement les numéros pour prendre contact avec le standard sécurisé de l'amirauté du Palais.

Francesca di Fortuna - Passez moi immédiatement le Colonel Ribiero. Comment cela il s'est absenté ? Les raisons ne m'importent pas... ALLEZ LE CHERCHER TOUT DE SUITE !

Les étoiles semblaient s'être alignés à ce moment là contre le Doge pensa-t-elle, comme si tous avaient complotés pour ruiner cette pourtant si belle journée qui s'annonçait. Pestant dans sa barbe inexistante, la voix grave du Colonel se fit finalement entendre à l'autre bout du fil après une poignée de minutes, de toute évidence l'on avait retrouvé ce dernier en dépit de ses "urgentes affaires".

Francesca di Fortuna - Oui, oui Colonel, la bonne journée aussi... Faites silence maintenant et écoutez très attentivement ce que je vais vous dire car je ne le répèterais pas. Nous avons un code Lys Rouge. Transmettez céans à l'amirauté un ordre de mobilisation préventive de la flotte et faites savoirs au Grand Amiral et au Capitaine Général de la Légion de se rendre immédiatement au Palais des Doges pour une réunion d'urgence. Aie-je été assez claire ? Bien. Allez donc.

Et sur ces mots elle raccrocha, s'intéressant ensuite à l'interphone en liaison avec son secrétariat, émettant des consignes de convocations à cette réunion d'urgences à effet immédat à destination de divers ministres et une autres poignées d'individus notamment Dom Sergio Scaela. Ceci fait, le silence retomba pendant un court instanet alors que le Doge se disait que la journée allait être très longue, le son caractéristique du frottement de la pierre mêlée au grincement du bois se fit subtilement entendre et d'un passage secret annexe émergea dans la salle deux silhouettes, respectivement l'une en costume et le second en uniforme d'officiers militaires, tout deux arborant un masque aux traits oscillant entre tristesse et colère. Ces derniers se fendirent d'un salut règlementaire face à un Arbitre qui n'était pas le moins du monde amusé à l'heure actuelle.
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Au service du bien et de Sa Majesté,
Teyla et Velsna,
Opération Sérénissime, partie III.



Depuis l'assassinat du Maître de l'Arsenal, tous les agents de terrain ont reçu la même consigne : il est temps d'évacuer. Bien que le Royaume de Teyla ait obtenu ce qu'il voulait dans cette affaire, la situation est en train de dégénérer en un véritable bain de sang et en des règlements de comptes personnels. Le Royaume est-il responsable de cette guerre civile ? Indirectement, oui, mais pour le gouvernement et les politiques, c'est avant tout ce régime archaïque qui en est la cause. L'article qui a déclenché tout ce chaos n'a été qu'un accélérateur.

Le Royaume de Teyla a une vision complexe sur la Grande République, qui est influencée par divers intérêts économiques, géopolitiques et autres. La Grande République est une nation complexe avec un système imparfait, selon l'opinion publique teylaise et les décideurs teylais. Cependant, la Grande République représente quelque chose de spécial et d'inexplicable pour le Royaume de Teyla. Ce dernier partage une frontière et des eaux avec la Grande République, les deux systèmes ont des systèmes différents, mais à la fois similaires, bien que les teylais croient leur système plus fort et meilleur, pouvant résister contre vent et marée.

Toutefois, c'est l'heure de partir. Les preuves sont nettoyées par les agents expérimentés, les consignes de départ sont bien évidemment différentes en fonction des agents et des missions auxquelles ils étaient affectés. Pour les chantiers proches des résidences de Vinola et Scaela, le matériel d'écoute et d'espionnage est évacué, tout comme les 2-3 agents par chantier, mais les chantiers continuent bien le temps qu'il faut avec des ouvriers qui sont réellement des ouvriers. Les agents journalistes démissionneront durant une période de deux semaines pour éviter de le faire en même temps, les journalistes dans les journaux teylais resteront dans les rédactions malgré tout. Seuls eux resteront sur place.


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Frontière entre Velsna et l'Auccitonne du Sud,
2 mai 2013


La frontière astéro-velsnienne n'avait jamais été très perméable. Passer d'un pays à l'autre était compliqué ; surtout lorsqu'il s'agissait du côté velsnien. La douane velsnienne se faisait nombreuse, alors que du côté astérien, la plupart des gardes-frontières étaient là pour l'accueil des réfugiés.

Ces derniers n’étaient en réalité pas si nombreux. Il n’y en n’avait même pas tous les jours. Premièrement, car la douane velsnienne laissait passer peu de ces pauvres gens. Deuxièmement, car il ne serait pas venu à l’idée de nombreux Velsniens d’émigrer en Astérie, dont le système était plutôt décrié dans la cité-état.

Mais alors que les tensions entre les deux pays se résumaient jusqu’alors à une absence de relations diplomatiques et une haine non cachée de leurs régimes respectifs, le refus de l’Union d’accueillir un ambassadeur velsnien sur son territoire et d’ouvrir un canal diplomatique avait fait monter la tension d’un cran, largement visible par les gardes-frontières.

Et dernièrement, l’annonce par des triumvirs velsniens de la proscription de Dino Scaela et de nombreux sénateurs avait donné l’occasion à l’Astérie de réagir. Non pas par bienveillance envers Scaela ; plus comme preuve de la bonne volonté astérienne.

D’autant plus que la décision prise par la Chambre Régionale d’Auccitonne du Sud, vite approuvée par la Diète Centrale, servirait également au soutien pour l’instant secret du PEV.

La décision avait été porté par un député régional inconnu :

Chers confrères, chères consoeurs,
L’heure est grave ! Velsna n’a de cesse de répéter à tort et à travers ses erreurs, à travers ses lois extravagantes, impopulaires et bourgeoises ! L’instabilité mentale de leurs triumvirs n’est plus à prouver messieurs-dames ! Ils sont tellement obnubilés par le pouvoir qu’ils seraient prêts à commettre n’importe quels actes, n’importe quels crimes, pour prouver à qui sais-je leurs capacités inexistantes. Et savoir que l’armée velsnienne est sous le commandement de ces fous me donne des frissons ! C’est pourquoi je propose aujourd’hui d’émettre un décret dénonçant officiellement la politique velsnienne ! Je propose que l’on arrête, nous, Sud-Auccois, de reconnaître le droit du triumvirat actuel à gouverner Velsna ! Je propose que nous, Sud-Auccois, renforçons la frontière afin de nous prémunir d’une potentielle attaque velsnienne ! Je sais bien que ce scénario est peu probable, mais nous ne pouvons pas penser à la place des fous. Et je propose également d’émettre une proposition à la Diète de Liatina pour qu’ils fassent de même ! Et pour en revenir à la frontière, je propose que nous y mettions des postes armés, et des équipes prêtes à accueillir les réfugiés. Car nous devons nous engager officiellement pour accueillir comme il se doit les velsniens qui chercheraient l’asile en terre d’Union.

Merci


Rapidement, Liatina accepta de porter l’affaire à la Diète, qui ne tarda pas à féliciter l’Auccitonne du Sud pour son engagement.

Dès lors, de nombreux soldats sud-auccois mais également de toute l’Union furent postés le long de la frontière, dans une zone large de 5 kilomètres. Peu d’habitants vivent à l’année dans cette zone ; on leur propose d’évacuer ou de rester chez eux, mais prévenus d’une potentielle agitation.

Ce furent donc environ 2000 soldats qui furent postés le long de la frontière, à la fois dans une mission de défense préventive, mais également dans un objectif d’accueil des réfugiés.

Liste du matériel militaire mis à disposition dans cette zone (appelée dorénavant “Zone de Défense Primordiale”, ZDP) :

10 lance-roquettes (de niveau 1)
10 canons anti-aériens (de niveau 1)
50 transports de troupes blindés (de niveau 1)
5 véhicule de combat d’infanterie (de niveau 1)
10 avions de chasse (de niveau 1)
10 000 armes d’infanterie (de niveau 3)

En plus de cela, un sous-marin d’attaque (niveau 1), est posté au large de Pauilhac.

Ce déploiement, le plus massif de l’Union depuis plusieurs décennies, n’est évidemment pas une déclaration de guerre, ni même une volonté offensive.

Enfin, la Diète a annoncé le déploiement potentiel de 2000 soldats en plus si la situation l’exigeait.

HRP : bien évidemment, le déploiement des troupes ne peut pas être secret. Par contre, le stationnement du sous-marin l’est, à moins d’avoir un moyen concret de le localiser. De plus, l’emplacement exact des armes d’infanterie est secret, de même pour les avions de chasse stationnés dans un hangar spécialisé.
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Lorenzo regardait attentivement sur son ordinateur les vidéos qui provenaient directement de Velsna. Intéressant. L'ambiance ne semblait pas propice à la fête, visiblement. Enfin ça dépendait du côté où on se plaçait. Lorenzo ne doutais pas que certains bourreaux prenaient énormément de plaisir à faire ce qu'ils faisaient.

Il se remplit un verre d'une bouteille de vodka qu'il venait de commencer à entamer avant de lancer la nouvelle vidéo.
Un homme, visiblement très amoché et sûrement déjà mort, était mis dans un sac et balancé à l'eau. Mmmm, ça ressemblait à une exécution publique. Lorenzo revint en arrière, mis en pause la vidéo et fit un zoom sur la victime. Il regarda plus précisément... Et se rendit compte qu'il s'agissait de Frederico DiGrassi.

Lorenzo but son verre cul-sec, avant de se lever et d'éteindre son ordinateur.
Visiblement la guerre civile avait fini par arriver, hein ? En même temps, cela avait été l'objectif Loduarien depuis le début, et ça voulait aussi dire que 5 agents allaient se retrouver avec une médaille. Mais bon sang, quelle violence ! Lorenzo en avait presque oublié que Velsna était encore resté loin derrière en matière d'évolution historique. Le protagoniste qu'il soutenait avait quand même exécuté des mecs au canon d'artillerie !
Une telle violence allait sûrement déclencher une belle réaction de la part de la communauté internationale. Oh oui, ça c'était sûr.

Mais désormais, il convenait de protéger certains pions et faire comprendre à d'autres qu'il ne servait à rien de faire avancer leurs propres pions. Une chose avait changé, en Loduarie : en l'occurrence, si ce n'était pas les menaces qu'elle proférait, c'était ses capacités de les mettre en œuvre.
Lorenzo se rendit dans la "pièce secrète" de son bureau. Dedans, une vaste pièce destinée à une préparation d'une possible guerre. Les uniformes de camouflage côtoyaient les gilets pare-balles, tandis que les différentes armes, du fusil d'assaut à l'arme de poing en passant par les snipers et les fusils à pompe, accrochés aux murs et rangés sur des étagères, faisaient des clins d'œils aux munitions rangés dans de grosses boîtes qui leur correspondait.
Lorenzo se dirigea vers le centre de la pièce, où trônait, dans l'obscurité relative de la pièce uniquement troublée par les néons qui illuminait les armes, une très grosse table. En fait c'était plus qu'une table. Notre protagoniste appuya sur un bouton sous la table, et celle-çi s'illumina. Non pas grâce à une lumière extérieure, elle était la lumière. Cette table était un vaste écran tactile, qui affichait... Une mappemonde. Une mappemonde qu'on pouvait modifier comme on voulait, faisant apparaître tantôt les frontières, tantôt les lieux géographiques, tantôt les obstacles naturels... Une mappemonde sur laquelle on pouvait faire énormément de choses.
Et le plus important, c'était que cette mappemonde avait une autre capacité. Celle de donner, du moins en théorie, la position exacte de chaque soldat et matériel militaire Loduarien, ou la position des alliés.
Lorenzo manipula la carte, zoomant sur l'eurysie, et sélectionna un pays. Velsna. Une interface apparu, proposant différentes choses, et Lorenzo choisit celle nommée "Opération Ceinture Verte". Une nouvelle interface s'afficha, lui demandant de taper un code, ce qu'il fit, avant d'afficher "Ordre transféré".

Désormais, la Loduarie donnait un nouveau ton à ses menaces.


Concrètement,

L'opération "Ceinture verte" est un projet Loduarien de sanctuarisation à Velsna pour éviter, de une, une débordement de la violence et un débordement géographique de la guerre, et de deux, une intervention d'acteurs non-Eurysiens dans le conflit. Elle n'engage pas un présence militaire Loduarienne accrue comme cela a pu l'être lors des précédents conflits, mais seulement la menace de recourir à des armes balistiques voir des bombardements à longue portée. Cette partie là est théorique, et ne sera factuelle que si Lorenzo l'estime.
Cependant, cela acte également le lancement d'une phase de reconnaissance militaire à tous les niveaux, que ce soit au niveau terrestre, naval, aérien, électronique... Partout où ils pourront regarder, les Loduariens regarderont désormais, ce de manière à garantir les deux points évoqués plus haut.
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Annonce du Secrétariat Général de la Fédération de Zélandia.


13.05.2013. :

— Suite au coup d’État nationaliste perpétré par Dino Scaela et ses sbires (que nous appellerons Scaeliste(s) et le massacre de l’opposition politique Velsnienne qui c'en est suivi, culminant avec l’assassinat symbolique de feu le Maître de l’Arsenal : Federico DiGrassi ; le Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères, sur le canal du Secrétariat Général et par la voix de son Secrétaire Fédéral : Mr. Giel Rutter, conseil vivement aux citoyens Zélandiens en Grande République de Velsna de retourner sur les territoires sur lesquels la Fédération y exerce une autorité.
Par ailleurs, le Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères, sur le canal du Secrétariat Général et par la voix de son Secrétaire Fédéral : Mr. Giel Rutter, annonce que le droit d’asile sera accordé à tout Velsnien et à tout individu de la classe politique Velsnienne issu de l’opposition souhaitant continuer la lutte contre le putsch des Scaelistes. Des moyens financiers, matériels et en infrastructures leur seront affrétés, et cela, aux frais du Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères.

— Le Secrétariat Fédéral au Commerce Extérieur annonce, sur le canal du Secrétariat Général et par la voix de son Secrétaire Fédéral : Mlle. Fleur Wessels ; la nationalisation temporaire des parts et capitaux Velsniens de la compagnie binationale : Compagnie Navale Zélando-Velsnienne pour le Commerce.
Cette mesure d’exception durera le temps qu’une assemblée démocratique composée d’une véritable opposition ne siègera pas à la tête de la Grande République de Velsna, afin d’éviter au maximum que les dividendes perçus ne servent à financer les putschistes dirigés par Dino Scaela. Lesdits fonds seront reversés à toutes autorités Velsniennes légitimes luttant contre les Scaelistes.

Cette mesure pourra être réitérée sur les autres compagnies Velsniennes cotées en bourse à Amstergraaf, s'il s’avère que ces dernières financent les putschistes.
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INVITATION

Au mariage du damoiseau Blaise Dalyoha et la demoiselle Clothilde Choixvrefeuille.

Vous êtes :

La roue

Le mariage aura lieu bientôt. Restez attentif.
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14 Mai 2013 - L'Heure des Comptes : Larmes de crocodiles, coups montés légisatifs, finesse politique d'éléphants. Martoni en roue libre vient de sévir à Velsna, à qui la faute ? Déjà pas au bluff.


L'heure des comptes
A force de jouer avec le vase déjà trop plein, l'on a finis par casser ce dernier et maintenant l'on fait les fausses éplorés à regretter l'eau déversée, Bravo Nils ! Super cette guerre civile ! Génial !



~ La Musique du Générique retenti ~

Oreilles sensibles s'abstenir

~ Clic ~


L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir l'analyse des scènes d'une rare violence que l'on avait point vu depuis un moment déjà et qui ne sont pas rappeler les jours de plomb ayant précipités les grandes réformes de notre chère Sérénissime République dans les années cinquante, pourquoi, comment, qui ? Autant de questions qui peuvent avoir des réponses simples à première vue mais pas tant que ça à dire vrai. Après tout ce n'est pas tout les jours que l'on voit une folie meurtrière à la fois débridée et bridée à la fois avec des cibles bien définis. Ce qui témoigne de faction d'une situation hautement complexe qu'il est impossible de résumer en faisant une scission en entre "Les gentils et les méchants" comme semblent déjà l'avoir fait certains en apparence détachés et pourtant peut être pas si innocent que ça à toute cette affaire. Mais cela, nous allons le voir dans l'Heure des Comptes !



Dom Juan Altarini -
Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Bienvenue dans l'Heure des Comptes, votre émission favorite dans laquelle nous lisons entre les lignes des déclarations intéressés et démontrons par A + B que certains évènements sont surmédiatisés via la présence de pleureuses professionnelles engagées pour l'occasion afin de présenter une version unique de lecture d'évènements qui en arrange bien certains. Comme le monde entier, vous l'avez certainement appris avec stupeur et étonnement, authentique ou faux qui plus est car le dénouement était quand même visible de loin, mais la Grande République de Velsna a donné un nouveau sens ce 2 Mai dernier à l'expression "Monter au front en politique". Alors nous avons tous vu les images, les déclarations, les vidéos et ceci et cela, bien évidemment nous dénonçons sans équivoque ces actes de violence pour la forme dans la mesure d'excès clairs et avérés, de débordement massif ayant eut lieu à travers ces... Règlements de comptes, car c'est à dire vrai les justes termes pour décrire la chose. Pour autant, la situation est plus complexe qu'il peut y paraître au premier abord et ayant conscience que si l'on regarde uniquement le chaos sans connaissances de fonds et que l'on écoute les déclarations étrangères ci et là, l'on risque fort de se complaire dans un raisonnement simpliste et pas forcément représentatif du tout. De ce fait, pour analyser la chose en détails et voir le tout sous un nouvel angle, nous accueillons ce soir sur notre plateau l'éternel habitué qui pourrait presque souscrire à un bail dans ce studio tellement il apparaît ici, l'écrivain, le philosophe, l'analyste édifiant et dernièrement vainqueur de la Belotte de Winchesterro, j'ai nommé Bernardo Ricardo Lévérini, ou B.R.L comme l'on le nomme communément. B.R.L, soyez le bienvenue parmi nous !

B.R.L - Merci bien Dom Altarini, vous me donnerez le contact de votre agent immobilier à la fin de l'émission pour ce bail.

Dom Juan Altarini - Je n'y manquerais pas soyez en sûr. Bien, sur ce entrons dans le vif du sujet en commençant par le commencement à savoir, informer notre audience des bases afin de comprendre d'où l'on vient pour en arriver à de tels scènes qui ne sont pas sans rappeler ce que l'on voyait il y a plus d'un siècle. Fondamentalement, Velsna, l'on peut le dire a subit durant les derniers mois un véritable chamboulement de son microcosme politique n'est-ce-pas ?

B.R.L -
C'est le moins que l'on puisse dire. Il faut d'abord bien comprendre que la Grande République dispose d'un système vieux, très vieux qui reprends des concepts de gouvernance typiques de la Fortuna et de la Léandre d'antan, pour ainsi dire certains corpus de lois Velsniens toujours d'actualité remontent au moyen-âge et sont en vigueur sans discontinuer depuis des siècles. Et c'est d'ailleurs le mot d'ordre en général lorsque l'on analyse l'ensemble du système de Velsna, une horlogerie si bien huilée qu'elle a résisté au passage du temps durant des siècles entiers, alors forcément comme tout modèle celui ci a ses limites et surtout en cette ère de nouveauté et de mutations, le système s'est essoufflé c'est un fait indubitable. Pour autant, il aurait très bien pu continuer sans trop de problèmes sans interférences pendant au moins quelques décennies supplémentaires tant il est bien rôdé.

Dom Juan Altarini - Mais il y a justement eut des interférences.

B.R.L - Et comment. Un système multi-centenaire contrairement à la croyance populaire ne s'effondre pas du jour au lendemain, c'est impossible. Il y a deux façon de constater sa chute, une longue descente culminant par une lente agonie, ou une explosion abrupt en cours de vol motivée par ce que l'on appelle communément dans le jargon, des ingérences. Il faut bien comprendre que le système Velsnien en dépit de ce que certains à l'extérieur considèrent comme des tares et des absurdités sans nom à notre époque, est un monolithe de stabilité notamment et surtout en interne. Les Velsniens prospèrent pour ainsi dire dans une culture de la "Presque-stagnation". Ce n'est pas un hasard après tout si certaines lois moyenâgeuse sont encore là. Or, force de constater que le changement est en l'état aux portes de la Grande République ou plus exactement on a poussé ce changement. Même un aveugle a qui l'on ferait uniquement un récit succinct de l'actualité pourrait se rendre compte de la chose, un changement radical des teneurs d'évènements récents du jour au lendemain fait acte de foi quand au fait que des forces se sont mis en mouvement. Nous assistons en ce moment même à l'Histoire avec un grand H, à la très probable implosion du système multi-centenaire de Velsna qui est mis à l'épreuve et survivra peut être encore plusieurs siècles s'il sort victorieux de cela, ou s'effondrera comme un château de cartes afin de mieux renaître par la suite. A ceci près toutefois que l'érosion dû au temps n'est nullement coupable, pas plus qu'une longue et lente agonie. Non, tout se déroule si vite, des évènements suspects s'enchaînent tant et si bien qu'il est évident que certains cherchent purement et simplement à métaphoriquement pousser Velsna dans les escaliers. Pour ainsi dire, la maxime d'ordre est "Tout cramer pour repartir sur des bases saines."

Dom Juan Altarini -
A vous écouter l'on pourrait presque croire à une conspiration, quoique au vue du résultat ce n'est peut être pas si loin de la vérité. Mais cependant, il y a eut un point de rupture qui a marqué le lancement de tout.

B.R.L - En effet et il s'agit de l'assassinat du Patrice. Rappelons le, un chef plutôt symbolique de l'exécutif, mais un chef tout de même qui de surcroit demeure presque systématiquement jusqu'à sa mort dans un Palais dont légalement il ne peut sortir, et qui est l'une des places les mieux gardés et surveillée au monde. Un coup d'éclat comme ça n'arrive ni par hasard, ni par pure chance, il a été méticuleusement préparé dans les moindres détails et avec des moyens conséquents, car c'est aussi là la réalité de ce genre de projets d'envergures, il y a trois grands facteurs à considérer et qui sont indispensables à un succès. Le Mobile, les Moyens et l'Occasion. Bien évidemment, les suspects évident sont les trois "bénéficiaires apparents de la chose" si tant est que l'on puisse nommer cela un bénéfice. Pour autant, des acteurs extérieurs bénéficient aussi de bien des intérêts à ce début d'incendie. Il suffit d'observer à quel point la Grande République via ses trois triumvir a vu se nouer et se tisser divers liens ci et là impliquant souvent une personnalité plutôt que d'autres.

Dom Juan Altarini -
Donc si l'on puis dire cela peut être et est très probablement ce que l'on aime à appeler vers chez Caratrad comme un "Inside Job" mais pas tant que ça potentiellement.

B.R.L - Rien n'est moins sûr. Tout est possible à ce stade. Toujours est-il que de toute évidence les enquêtes internes n'ont rien trouvés, ce qui est hautement improbable si uniquement un acteur interne à Velsna est impliqué, les diverses factions se mettent certes des bâtons dans les roues mutuellement, mais un tel coup a dû mobiliser des ressources pharamineuses et nécessité des arrangements précis que l'on aurait certainement décelé à un moment donné si aucun acteur externe n'était impliqué afin de brouiller les pistes. Enfin, le mal est fait. Le Patrice assassiné, un sénat divisé, et nous voilà avec trois pointures de la politique Velsnienne ou plutôt deux, l'une des fortunes les plus imposantes, vétéran des milieux politiques et mécène de renom avec des valeurs certes quelques peu nationalistes, un Amiral émérite héro de guerre et loyal à l'idée même qu'incarne la nation mais emprunt de stagnation... Et finalement, un Outsider. Illustre inconnue, jeune, dynamique, aux idées novatrice qui n'a eut de cesse de monter et monter à une vitesse si folle qu'elle en devient suspecte. Enfin, ce n'est un secret pour personne que le Triumvir Vinola s'est constitué vitrine de l'OND.

Dom Juan Altarini -
Trois hommes aux fortes personnalités et aux idées fondamentalement différence, le nécessaire idéal pour une impasse Alguerano vouée à mal terminer, ce qui est advenu comme nous l'avons vu. Pour autant, il est curieux de constater comment la situation a dégénérée à ce point.

B.R.L -
Il est plus curieux à mon sens de lire la presse Velsnienne et de constater la recrudescence d'actes très louches dans l'ensemble ayant suivit l'assassinat du Patrice. Et encore c'est un euphémisme. Assassinat d'un sénateur par un sniper en plein jour, divers accidents des plus suspects notamment au Sénat même, tentative d'assassinat de proches de Triumvir, diverses rumeurs et on-dit qui se poussent comme de la mauvaise herbe. Une offensive "hostile" en ligne d'agitateurs. En quelques mois à peine, cela fait beaucoup. Et encore ce n'est que la face émergée de l'iceberg, je suis prêt à parier mon chapeau Panama qu'il y en a plus dont le grand public n'est pas au courant. Enfin, tout ça pour dire qu'il y a tellement d'actes, de liens à faire, et de théorie à formuler qu'il est strictement impossible au vue des ressources nécessaires à tout ça, que des puissances étrangères n'aient pas été activement à l'oeuvre à Velsna au cours de ces derniers mois. Il ne me paraît pas insensé d'affirmer que parmis tout ce que j'ai énoncé plus tôt, au moins la moitié soit pilotée depuis l'étranger. Même sans avoir de preuves formelles, c'est simplement une question de logique à ce niveau, l'enchaînement, le timing, l'ampleur, c'est tout simplement impossible qu'il ne s'agisse là que de l'action d'acteurs uniquement Velsniens.

Dom Juan Altarini - Des tentatives de déstabilisation qui ont vraisemblablement aboutis. Difficile toutefois de pointer du doigts avec certitude.

B.R.L - Pas tout à fait à dire vrai. Car si les soutiens de certains se font discrets, les allégeances d'autres sont un secret de polichinelle. Rappelons le, Vinola ne fait pas grand secret de ses liens avec l'OND. Et si pour autant il apparaît improbable que toute l'organisation soit impliquée de près ou de loin dans tout ce qui afflige Velsna ces derniers mois, nous pouvons au moins être certains que le royaume de Teyla et les Communes-Unies de Zélandia ont joués un rôle, déjà par proximité géographique évidente du coeur de la Grande République, mais aussi et surtout de par les dernières déclarations Zélandiennes d'une part qui ont un discours extrêmement tranché sans aucune contre-analyse, les Zélandiens ont fait leur choix de toute évidence et ne s'en cachent plus. Et pour Teyla... Eh, ma foi je pense que vous savez déjà de quel évènement clé je vais mentionner.

Dom Juan Altarini -
A tout hasard, un certains article de presse sorti il y a quelques semaines de cela avec soit disant des révélations phares et surprenantes.

B.R.L - Tout à fait et disons que cet article est un élément clé qui a mené à la situation actuelle. Vous savez, en matière de droit il y a deux notions clés dont tout juriste doit connaître la teneur à savoir d'une part le concept de diffamation et intimement lié à ce dernier l'état de fait que la charge de la preuve est à l'accusation. Alors, des articles qui veulent faire sensationnel, qui veulent attirer l'attention, qui veulent faire de l'audience via des scandales crée de toutes pièces ou non, il y en a des centaines, des milliers, mais jamais sur des sujets aussi grave. Alors, passons sur le fait que l'Informé, le nom du journal Teylais en question distille des évidences et des états de faits notamment sur les attributions politiques des Triumvir ou sur l'appartenance de certains journaux, ce qui n'a rien d'illégal nous le rappelons, c'est littéralement la norme et le bon sens. Toutefois, lorsque nous voyons des accusations, car ce sont là bien des accusations, que le Triumvir Scaela aurait planifié un coup d'état, nous entrons dans un tout autre domaine.

Dom Juan Altarini -
Je cite l'article de l'informé en question : "Les renseignements Velsniens s'inquiètent, car selon eux, l'homme souhaite commettre un coup d'état et l'élimination physique des Triumvirs Digrassi et Vinola." Le journal fait la référence à une note de renseignement qu'ils auraient réussis on ne sait comment à obtenir.

B.R.L -
Cette note existe-t-elle au moins ? Car tout ce que dit l'article finalement se base sur une affirmation "NOUS AVONS EUT ACCES A CECI", mais factuellement où sont donc les preuves ? Pourquoi cette fameuse note n'a-t-elle pas été publié ? Ce serait une occasion en or pour le journal de prouver ses accusations et de faire de l'audience. Petite aparté, car c'est un fait amusant, à la fin de l'Article le Journal mentionne que l'enquête de la Segreda a été arrêtée avec l'autorisation du Triumvir Scaela. Admettons que cela soit vrai un seul instant. Admettons, c'est une possibilité. Dans ce cas ci, il faut bien deux votes. Qui donc est le second à ce moment là ? Di Grassi, personne n'y croira. L'Amiral s'il dispose de tares n'a pas celle de dévier du cadre que lui impose sa vocation de serviteur de la nation, des trois Triumvir c'est celui dont la délivrance d'un vote sur le sujet est le plus improbable. Ce qui ne laisse qu'une autre possibilité à savoir un certains Vitorrio Vinola, mais ça je suppose que c'est un détail après tout il y a une ligne directive claire qui vise à diaboliser Dino Scaela dans cet article, à un tel point que l'on peut se demander si ceci n'est pas piloté en sous main car il est curieux qu'un journal national ait tant d'intérêt pour un autre pays et surtout déclare avoir eut soit disant accès à des informations aussi sensible.

Dom Juan Altarini - J'en serais presque jaloux honnêtement. Vous n'imaginez pas ce que je serais prêt à payer pour obtenir des notes de renseignements de pays comme la Loduarie ou le Lofoten pour faire des émissions spéciales, je suis certains que ce serait une expérience inoubliable.

B.R.L - Certainement. Quoi qu'il en soit pour revenir au sujet, en l'état actuel et au regard du droit, nous avons deux cas de figure. Soit les journalistes Teylais ont eut effectivement accès à des renseignements classifiés, et, soyons clair immédiatement, je refuse de croire un seul instant que cela se soit fait par l'investigation journalistique uniquement en considérant que de toute évidence, preuve en est de la "réaction tardive" de Di Grassi et Vinola, deux Triumvirs et pour ainsi dire les deux tiers des rouages de la République n'aient pas été au courant de l'esquisse même de cette possibilité de soit disant "coup d'état.". Rendez-vous comptes, des journalistes Teylais au fait d'informations sensibles que les plus hautes autorités Velsniennes n'auraient pas eut alors que au vue de l'ampleur de la chose décrite, et de la taille de la liste de proscription qui a suivi la chose serait tellement grosse qu'il est impossible de ne pas en avoir vent, mais j'y reviendrais. De même, vous imaginez réellement le Royaume de Teyla et ses services de renseignements doublés par des journalistes indépendants ? C'est irréaliste. Soit ils sont incompétents jusqu'à la moelle, soit ils sont de mèches. Ce qui sous entendrais que Velsna a été largement infiltré par des espions. Ou tout du moins si ce n'est pas le cas, que le journal l'informé s'est pour ainsi dire rendu coupable d'espionnage. Enfin... C'est seulement si l'on admet que tout ce qui est dit est vrai.

Dom Juan Altarini - Mais il n'y a aucune preuve concrète, seulement des accusations et des raisonnement très alambiqués mais surtout orientés.

B.R.L - En effet et c'est là la seconde possibilité, diffamation pure et simple. Soit pour faire "le buzz" en surfant sur l'actualité Velsienne. Soit car on leur a "suggéré l'idée" si vous voyez ce que je veux dire. Après tout ce n'est pas tout les jours que l'on cherche à dévoiler la soit disant existence d'un coup d'état. Pour ainsi dire, c'est une manière extrêmement stupide de procéder qui engage la responsabilité des journalistes. Soyons sérieux un instant, et arrêtons de prendre des gants. Moi aussi je vais faire un accusation, mais je vais me baser sur des faits inaliénables, sur la vérité pure et simple que nous avons vus en image. L'article de presse, menant des accusations de coup d'état à l'encontre du Triumvir Scalea, sans prendre en compte le fait qu'il soit faux ou vrai, peu importe, est la source, l'élément déclencheur de cette violence et de ce qui se dirige très probablement vers une guerre civile. La rédaction de l'informé va voir beaucoup de sang sur les mains, qu'importe si ils veulent se donner bonne conscience en disant qu'ils n'ont pas portés les coups, leur article est un torrent qui a brisé en deux un vase déjà trop plein.

Dom Juan Altarini - Les conséquences sont de faits gravissimes car c'est chronologiquement après cet article que des mesures ont été tentés contre les "accusés".

B.R.L - Un acte de proscription oui. Mais est ce que tout le monde réalise-t-il simplement ce qu'est cela réellement ? Là, nous voyons les images des partisans de Dino Scaela se livrant à des excès et pourfendant ceux là même qui ont essayés de leur coller ledit acte à la gueule. L'on voit des déclarations dénonçant un "coup d'état" fuser. Mais est-ce-là la réalité ou une lecture simpliste qui en arrange certains ? A vue de nez je dirais le second. Je le répète, la Proscription n'est pas une action anodine. Pour ceux qui croient qu'il y a une justice derrière cela, qu'il y a eut une enquête, détrompez vous il n'en est rien. Le décret intervenant dans un délais assez court après les "révélations de la presse" laisse à penser qu'il a été fait en urgence et que ses créateurs, les Triumvir Di Grassi et Vinola n'étaient pas au fait de l'existence d'un supposé complot. Ils l'ont "appris" probablement sur le tas comme tout le monde. Mais réfléchissez un instant, le décret de proscription implique plus de 300 personnes, nous n'avons pas les chiffres exacts, seulement un minimum. Un tiers au bas mot du sénat. C'est immense. Rendez vous comptes. Un complot s'il avait été connu plus tôt aurait été écrasé immédiatement par les détenteurs du pouvoir, car plus on lui laisse de temps, plus il s'affine, hors la prise d'action se fait au dernier moment. De surcroit, plus de 300 personnes impliquées ? Autant qui doivent garder le silence ? Ne point être suspecte ?

Plus il y a d'acteurs dans un complot, plus celui ci a de chances de s'ébruiter, nous parlons là de quelque chose de colossal, d'immenses et personne jusqu'au dernier moment n'aurait rien vu venir ? Soit il n'y avait rien du tout, soit si, et je dis bien si, une tentative de coup d'état eut été planifiée, il y a fort à parier qu'il n'y avait pas autant de gens dans la confidence. Ce qui nous amène à une analyse édifiante à faire et que tout le monde passe sous le tapis de façon très conveniente. Que dis le décret de proscription Dom Altarini, pouvez vous éclairer notre audience ?


Dom Juan Altarini -
Je cite : "Ceux-là, nous les qualifions désormais d'ennemis de la République et nous les condamnons à mort. "

B.R.L - Condamnation à mort. Par décret de l'exécutif je rappelle arrivant dans un timing très précis faisant suite à des "révélations" d'un article de presse étranger. Curieux n'est-ce pas ? Plus de 300 personnes, condamnés à mort par décret unique et se voulant absolu alors même qu'il n'y a pas eut d'enquête officielle. Que l'on se base sur des on-dit. Que très certainement si complot il y eut préparation, la plupart des noms proscrits n'en auraient jamais été mêlé de près ou de loin car il est invraisemblable qu'une conjuration d'une telle ampleur puisse demeurer parfaitement hermétique à tous aussi longtemps et que ce soit d'obscurs journalistes étrangers qui réussissent là où tous ont échoués. En d'autres termes, et je souhaite que tous mesurent ce que je vais dire, ce n'est pas de la justice. Ce n'est pas un sauvetage de la République qui s'est opéré là, il n'y a pas eut en ce matin de 2 Mai au sénat de grandes causes, d'héroïsme, mais simplement un amalgame de bêtise condensée, d'artifices légaux, un raccourcis immonde afin de promouvoir un agenda. Un acte de proscription n'est la justice. C'est une purge déguisée. L'on a tenté, en ce matin de 2 mai dernier, de purger en dissimulant sous du mascara, non pas uniquement de possible coupables, mais tout de près ou de loin qui se rapportait à eux, même ceux n'ayant de fait rien à voir avec la chose, car c'est ainsi que l'on procède à une purge.

Dino Scaela a fait un coup d'état disent certaines déclarations étrangères ? Bien commode. Refuser d'être condamné à mort sans aucune forme de justice et via des manigances extérieures est faire un coup d'état ? Voilà une définition bien spéciale. Pour ma part j'ai d'autres termes à donner au dénouement de cette session du sénat des milles. Deux mots : Légitime Défense. Les débordements qui ont eut lieu par la suite sont certes immondes et à condamner, l'incendie des propriétés et s'en prendre aux proches non impliqués. Pour autant, au regard des faits, la vérité est très simple. Si les partisans de Scaela avaient silencieusement acceptés la chose, les rôles auraient simplement été renversé, à ceci près que ceux qui massacreraient en plein jour et avec l'assentiment de tous seraient les partisans, peut être pas nécessairement de Di Grassi que l'on sait un minimum intègre et certainement dépassé par les araignées autour de lui, mais au minimum par ceux de Vinola qui sortent désormais fièrement du bois en clamant leur bonté d'âme et leur morale paraît-il irréprochable.

Dom Juan Altarini - Voyez donc messire Juge, la mégère refuse de se laisser noyer comme une bonne chrétienne, c'est donc forcément une sorcière.

B.R.L - En effet, c'est bien cela, une chasse au sorcières. Une purge bien commode reposant sur une excuse fragile. Et maintenant, Velsna court à la catastrophe car une poignée ont décidés de s'improviser éléphants dans un magasin de porcelaine et s'étonnent, s'offusquent même que ceux là même qu'ils tentent de tuer car ils les gênent bien se défendent et cherchent à se venger plus encore de par la frayeur qu'ils ont eut. Nous ne pouvons certes pas approuver tout ce qui a été fait, il y a eut des excès c'est indéniable. Mais tout n'est pas aussi simple et concis que certains veulent le faire croire. Il n'y a pas de gentils Vinola et Di Grassi ou de méchant Scaela. Pas de noir ou de blanc absolu, seulement du gris, seulement des hommes. Et Dieu sait combien de litres de sang sur les mains de chacun et au delà car au point où la situation en est, il n'y a point d'innocence, tout le monde a désormais une part de culpabilité, qu'il s'agisse de la légitime défense ayant dévié hors de ses fonctions, ou de ceux là même qui se sont essayés à l'art de la purge s'étant retournés contre eux. Et même hors de Velsna, ceux là même qui ont empoignés une occasion avec pour seule considérations leurs intérêts. Même vous et moi qui au delà de ce que nous disons, nous servons aussi de l'affaire pour faire de l'audience.

Dom Juan Altarini - Il est vrai, il n'y a point d'innocence à ce stade donc, seulement des degrés de culpabilité, Tous coupables mais certains plus que d'autres, et pas nécessairement ceux que l'on croit n'en déplaise aux crocodiles pleurant à chaudes larmes. Sur ce, nous nous quittons sur une courte page de publicité et reviendrons sous peu.
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Salutations, Velsniens.

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Oui, ça avait commencé. La Loduarie avait lancé son plan nommé "Ceinture Verte". Dans l'air et sur la mer, la Loduarie avait mis en branle ses armées, dans un but de reconnaissance. La marine Loduarienne, elle, se chargeait de détecter la venue de tout navire étranger, venant de part l'ouest, ou même de part l'est, grâce à la présence continue de deux de ses navires à Zladingrad. Ces manœuvres de surveillance navales étaient importantes, mais ce n'était pas la partie la plus importante du plan. Car ce qui était désigné à l'international comme une opération de "sanctuarisation préventive" de Velsna, qu'il fallait comprendre comme étant un avertissement concernant de possibles ingérences étrangères, n'en était pas vraiment une. Non, si empêcher des ingérences étrangères était l'un des objectifs de l'opération Ceinture Verte, ce n'était pas le principal. Le principal objectif, c'était d'opérer un repérage efficace et factuel des positions militaires Velsniennes, ainsi que de leurs bases logistiques, afin de recueillir plus de données nécessaires à une bonne conduite des opérations futures.
Ainsi, la Loduarie avait mobilisé son bras aérien le plus imposant, et cette fois sans franchir la frontière, un AWACS de deuxième génération Loduarien qui avait surgit sur les radars Velsniens, accompagné de sa généreuse escorte de 4 chasseurs de cinquième génération. Si il ne représentait pas une menace pour Velsna, du fait de ses mouvements, il était néanmoins une part importante de la reconnaissance en cours.
Et il n'était pas seul. Plus discret et un peu plus loin, un autre avion tournait et patrouillait. Rien de moins qu'un avion de guerre électronique, prêt à parer toute menace détectée, terrestre comme aérienne. Si l'AWACS était visé, cet avion était là pour neutraliser l'ennemi.
Plus loin encore, en Loduarie et sur le croiseur porte-aéronefs Loduarien, des drones étaient mis en préparation. Ces drones Loduariens, vieillissants, avaient néanmoins fait leurs preuves lors de la guerre en Okaristan. Et de nuit, ils étaient mis à contribution. Leur objectif : surveiller, trouver, recueillir, informer.

Le géant intervientioniste Loduarien, même si il avait décidé officiellement de ne pas s'ingérer dans la crise à Velsna, et ce depuis longtemps déjà, plaçait officieusement ses pions. Désormais, l'on ne passerait pas vers Velsna sans rendre des comptes à la Loduarie, et ce dans la mesure du possible. Tout comme Scaela qui se retrouvait, du moins ses hommes, menacé par la Loduarie.
Mais rien n'était officiel, alors pas besoin de s'inquiéter !
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Le repérage continue.

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À bord du Tola-R-2, ou autrement dit l'AWACS Loduarien, l'on s'affairait. Les yeux fixaient les radars, les mains pianotaient sur les claviers des ordinateurs. Les pilotes contrôlaient l'avion, les officiers des télécommunications recevaient et transmettaient des informations. Les hauts gradés regardaient leurs subordonnés, les coordonnants efficacement. Oui, tout le monde s'affairait. Dès qu'on avait une cible, on le signalait, puis on se mettait à l'analyser. Les informations étaient transmises, et si on avait un gros morceau, les données étaient transmises à l'état-major ainsi qu'à l'avion de guerre électronique Loduarien, un Tola-E-11, qui vérifiait et analysait la signature électronique de la cible repéré.
On repérait, on signalait, on analysait. C'était devenu une chose banale. Travailler au sein de cet avion était un travail plutôt cool pour les Loduariens. Pas énormément de pression, pas d'ennemi. De toute manière, l'avion était assez efficace et assez protégé pour parer toute hypothetique attaque ennemie. La plus probable était une attaque venant directement de Velsna, mais bien qu'elle soit la plus probable, elle était tout de même faible. Tant que la Loduarie restait à la frontière de l'espace aérien Velsnien, elle n'avait pas de soucis à se faire. La Loduarie, bien qu'elle ne l'avait pas exprimé clairement, avait les moyens de mettre à exécution les pires menaces, et elle savait que Velsna ne s'aventurerait pas à abbatre ses avions, sinon elle le regretterait bien vite.

Ainsi, l'on s'affairait. Mais ce n'était le début.
À l'état-major, on attendait encore 8 jours. 8 jours encore, et l'opération Ceinture Verte serait élevée à un plus haut niveau. Encore 8 jours, et on allait s'aventurer dans l'inconnu, et espérer réussir. Encore 8 jours, un nouveau pion serait avancé.
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Skýjaður himinn

Carte modélisant plusieurs trajets empruntables

22 mai, milieu d'après midi. Le ciel de Kalfafell s'assombrit indistinctement aux yeux de la population alors qu'un drone vient de survoler la ville passant devant le soleil. Rare sont ceux ayant eu le temps de s'apercevoir du passage de la très fine ombre avant que l'appareil ne soit plus visible à l'oeil nu. Ce n'était pas la ville qui allait survoler, mais la mer. A une altitude des plus confortables, des heures durant, infatigable car sans pilote, le drone profitant de son très long rayon d'action et de son autonomie inégalable par un pilote allait survoler la Manche Blanche, au large des côtes Velsniennes. Dès qu'il se poserait, un autre décollerait. les équipages tanskiens, au calme sur la base aérienne, pouvait se relayer pour un moment. Par jour, les 8 équipages alternait. 4 pilotaient successivement, les 4 suivants préparaient le drone prochain, et entre chaque quart, chaque équipage se reposait, dormait, mangeait mais ne rentrait pas, pas cette semaine. Le transpondeur était allumé, visible par tous les civils sans être visible à l'oeil. "FORTE11" s'affichait sur les quelques sites internet affichant le trafic aérien mondial. 50 000 pieds, une vitesse constante, et des tours à n'en plus finir, le jour la nuit. A bonne distance des côtes velsniennes, et sans jamais osciller dans sa trajectoire, FORTE11 poursuivait sa ronde, sa surveillance. Il rentrait, se posait, FORTE10 prenait son envol. Et les deux drones alternaient, constamment, profitant de leur capacité en ISR, de jour comme de nuit, afin de fournir des informations en quasi temps réel à l'Etat-Major tanskien en imagerie, signal ou pour signaler des mouvements d'importance. Toutes les informations recueillies, tel un aspirateur, sont transmises et analysées avec l'aide d'ordinateur pour en soutirer les informations potentiellement utiles. Et une seule intéressait tanska : la paix, ou la guerre.

Ainsi, guère besoin d'être un spécialiste pour savoir ce qu'il faisait, ce drone. Il surveillait les côtes, il surveillait la guerre qui se tramait. Et Tanska ne s'en cachait pas, elle n'en avait pas besoin, elle était dans son droit face à l'inquiétude. Point d'armes, point d'avion militaire menaçant. Mais un drone, un seul et unique drone qui, au loi, veillait sur un mer d'huile et un pays encore calme, mais pour combien de temps ?

FORTE 11 au dessus de la Manche Blanche. drone de reconnaissance de niveau 7.
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"Oui, et donc?

Une guerre civile, pourquoi pas. Deux guerres civiles? C'est non. Il y a bien une chose à laquelle la nation kolisienne tient c'est évidemment à la stabilité qu'elle soit intérieure ou extérieure et surtout quand elle touche à ses frontières. Autant dire que lorsque la république voisine de Velsna est entré en guerre civile est d'abord en période de trouble ça n'a pas du tout plus au cabinet de la diplomatie qui s'est empressé de le signaler aux forces armées de Kölisburg. En plus de menacer la stabilité de la région, cette guerre civile n'est pas la première puisqu'à côté, en direction de l'Ouest, le Kölisburg voit déjà une guerre civile en cours au Valkoïnenland. Alors, une deuxième, c'est trop. En plus de cela, les tensions autour de la zone économique exclusive sont toujours d'actualité puisque la république de Velsna ne reconnaît toujours pas l'autorité du gouvernement kolisien* sur la Z.E.E qu'il revendique. Mais, le gouvernement le sais bien : « le malheur des un fait le bonheur des autres ». Ainsi, pour être sure que des pêcheurs malintentionnés voir même, des trafiquants, ne profitent pas de la situation pour venir se servir dans les eaux kolisiennes, la confédération a mit en place des moyens. Ainsi, bien que ça n'arrive jamais, la confédération à déployer sa marine dans ces eaux afin d' assurer un maintien de la paix dans celle-ci et surtout d'éviter, comme elle l'a fait avant pour son voisin germanique, un débordement du conflit sur ses terres et sur ses eaux. Car, il est hors de question pour la confédération de mettre en péril son commerce.

Nous demandons confirmation pour le départ de la flotte. QG confirmez.

Affirmatif. L'ordre est donné vous pouvez partir. Bon vent.

Dans une plus ou moins grande mesure, il fallait montrer au triumvir de la république qu'il pouvait bien se faire la guerre entre-temps que cela ne venait pas impacter sur la confédération. Aussi, il fallait montrer aux citoyens de la république que ce n'est pas parce que leurs dirigeants sont en guerre qu'il faut venir embêter la confédération ou en profiter. Ainsi, l'opération avait un but dissuasif pour les petits pêcheurs et tous les petits malins qui tenterai de passer pour venir récolter les dû de la confédération.

Bon. Et bah voilà. Il aurait pu déployer ls forces locales mais ils décident carrément de déployer l'armée sous l'égide de la Confédération pour des pêcheurs. Je pense que c'est quand même vachement disproportionné surtout pour du poisson.

Rohhhh. Pas vous mon capitaine. Vous allez quand même pas vous aussi tomber dans le panneau.

Non mais je te rassure j'ai bien compris que la Confédération voulait se protéger et que tout ça c'était du spectacle mais bon, franchement, est-ce que c'est vraiment nécessaire? Enfin réfléchit 5 minutes : Tu as vu un pêcheur Velsnien toi dans les eaux kolisiennes ces derniers jours? Ils ont franchement autre chose à foutre non?

Non mais je suis bien d'accord avec vous sur ce point là mon capitaine je me doute que les pêcheurs ont autre chose à faire en ce moment avec une guerre civile dans leur pays. Cependant, ce n'est pas les pêcheurs qui inquiètent la confédération mais bien ce qui pourrait profiter de la guerre civile pour venir s'enrichir sur le dos de la confédération et sur le dos de la république. Réfléchissez, en pleine guerre civile, si les marchés venait à être déstabilisé qui va devoir prendre le relais? C'est évident que le marché noir va venir s'imposer comme LA solution.

Oui, et donc?

Et ben c'est simple : la confédération va éviter que le marché noir ne vienne empiéter sur son territoire. Les états membres de la confédération il s'en fichent, ils gèreront leurs problèmes. Par contre, si ça s'étend à toute la confédération de la c'est un autre problème et dans ce cas ça concerne directement les services confédéraux. Si il y a un truc avec lequel on ne joue pas dans la confédération, c'est le commerce et son argent.

Oui et bien là tu vois je crois que tu te trompes. Si jamais du marché noir devait venir empiéter sur les états membres de la confédération je suis sûr et certain que les autorités de la confédération interviendrai quand même pour réguler ce marché. Il y a juste à voir comment le marché du luxe kolisien est très encadré par la confédération exprès pour le protéger. Pourtant, si tu regardes les grands joailler, on va dire que à peu près 30 % d'entre eux ont mis leur siège social dans l'état de Palargue. Donc pour en revenir aux pêcheurs, je ne vois pas en quoi la confédération voudrais protéger les états surtout qu'ils n'en ont strictement rien à faire.

Justement, vous le dites vous-même ils n'enont rien à faire ce qui veut aussi dire que si ils veulent venir pêcher dans les eaux kolisiennes ils n'ont absolument aucune raison de se gêner et c'est pour ça qu'il nous faut intervenir. De plus, avec tout le bazar qui se passe dans la république et dans leur pays, je peux vous assurer que celui qui ramènera de quoi manger en cas de pénurie ce sera bien content lorsqu'il pourra s'enrichir de façon extrêmement facile et plaider la crise humanitaire pour obtenir un laissez-passer sur les eaux kolisiennes.

Là encore, je crois que tu ne te rends pas bien compte de ce qu'il peut se produire : les gouvernements d Kölisburg ont été clairs ils ont averti tout le monde que quiconque voudrait venir s'approprier des ressources dans les eaux de Kölisburg donnera de facto une raison pour une déclaration de guerre.

On a du mouvement. Bateau battant le pavillon Velsnien.

C'est quel type d'embarcation?

Pêche.

Ah bah tiens ! Qu'est-ce que je vous disais mon capitaine.

Il s'est sûrement perdu. Transmettez un message pour lui dire qu'il a le droit de passer mais pas de pêcher et qu'il s'apprête à entrer dans les eaux kolisiennes.

Reçu.

Bon. Dîtes aux patrouilleurs de faire attention.

* les gouverneurs et la monarchie
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