04/08/2013
23:33:51
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SOMMET SUR LA Z.E.E KOLISIENNE : KÖLISBURG - ZÉLANDIA - VELSNA

12 Juin 2012, Galgarde, Kölisburg.

Dans toute sa simplicité, le Chef de la Diplomatie Adam Heidenborg est parti accueillir à l'aéroport de Galgarde le représentant de la Fédération Zélandienne, Giel Rutter. En ce beau 12 Juin, le Chef de la Diplomatie kolisienne était attendu avec son homologue au Palais Royal de Galgarde avec les quatre gouverneurs de Kölisburg par le Dauphin lui-même. Il faut dire que la rencontre va être tendue : Il y a encore quelques mois, Adam Heidenborg disait à son homologue qu'il ne mènerait pas de politique diplomatique en Eurysie et, voilà qu'une fois la réforme sur la diplomatie passée, il peut enfin entrer en contact avec trois pays. La République de Veslna, la Fédération de Zélandia et la République Sociale du Prodnov ont eu la chance d'être sélectionnée même si le Prodnov a surtout eu de la chance à cause d'une affaire judiciaire. Voici que, la République de Veslna et la Fédération de Zélandia vont donc être réuni avec Kölisburg afin de discuter de la Z.E.E. En réalité, Heidenborg c'est que dès que la Valkoïnenland avait reconnu la Z.E.E c'était gagné, il était le seul pays à pouvoir réellement avec la Fédération de Zélandia dire quelque chose dessus.

En revanche, la République de Veslna n'a pas reconnu la Z.E.E. Pour quelles raisons? Kölisburg l'ignore. En revanche, Heidenborg et le Dauphin ont été clair : La Z.E.E et ses ressources resteront exclusives sauf cas particuliers pour la baie zélandienne et la liberté de circulation pour tous dessus sera et devra être garantie.

Au terme de ce sommet, la diplomatie kolisienne espère un accord et peut-être, des traités annexes. Pour le moment, l'avion zélandien vient d'atterrir et Heidenborg s'avance vers monsieur Rutter.

Adam Heidenborg : Monsieur Rutter, c'est un plaisir de vous voir ici. Si vous voulez bien me suivre nous emprunterons la même voiture j'espère que cela ne vous dérangera pas. Il y aura une petite conférence de presse après le sommet si vous le voulez bien.
Douze juin 2012,
Aéroport international de Galgarde,
Capitale de la Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg.

Avion diplomatique

L'avion affrété pour l'occasion par le Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères décolla de l'aéroport international de Blankenvoorde -situé dans sa couronne périurbaine- : commune-capitale de la Fédération des Communes Zélandiennes (F.C.Z.) en direction de Galgarde : la capitale -confédérale- de la Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg (C.R.F.S.K.). La première partie du voyage fut mouvementée, due aux vents du nord s'abattant sur la Fédération, particulièrement en cette période. Ajouter à cela la pluie tambourinant sur la coque de l'appareil, et vous obtenez une pérégrination tout à fait désagréable. Heureusement, en approchant de leur destination, les Zélandiens purent profiter d'un magnifique ensoleillement.


L'appareil qui se matérialisa dans les cieux arborait sur son aileron arrière, ainsi que sur ses flancs, une cocarde tricolore, composée d'un premier cercle d'un bleu marine, d'un second cercle blanc, et enfin d'un point central orange. Après que les pilotes aient obtenu les autorisations adéquates, l'oiseau de fer pu se poser, admirablement guidé par les agents de la tour de contrôle. Une fois l'avion et ses hélices à l'arrêt, la délégation Zélandienne en sortit, avec à sa tête Mr. Giel Rutter : Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères. Ce dernier s'avança en direction de son homologue Kölisburgeois, main tendue.

Mr. Heidenborg ! Plaisir partagé que d'être ici. Concernant lesdites conférences de presse, je serais ravi que d'y participer.

Sur ses mots, les deux hommes et leurs délégations respectives se dirigèrent vers le convoi diplomatique, après un bref serrage de main, ainsi qu'un échange des formules de politesse habituelles.
Ainsi, les deux hommes patinent en direction de l'endroit le plus emblématique de Kölisburg : Le Palais Confédéral de Galgarde. En effet, il existe quatre autres palais en Kölisburg la reine étant aussi cheffe des quatres pays de la Confédération mais le Palais de Galgarde reste de loin le plus grand et c'est bien ici que les sommet ont lieu. Grandeur architecturale, le Palais de Galgarde est massif et montre la démesure et la mégalomanie du 19ème siècle des architectes de Kölisburg. Le Palais de Galgarde fait autant office de palais confédéral que de palais d'état pour Palargue même si selon les procédures, tout endroit où se trouve la reine peut, temporairement, devenir lieu de décision pour l'état de Kölisburg. Ainsi, les deux hommes entre au palais et le convoi diplomatique s'arrête dans la cour de celui-ci avant d'entrer et finalement, d'être accueillis par le Dauphin de Kölisburg le prince Wilhem III de Drock

Adam Heidenborg : Votre altesse royale, voici Monsieur Rutter qui est le représentant de la Fédération de Zélandia. Le représentant de la République de Velsna nous rejoindra un peu plus tard.

Dauphin de Kölisburg : Monsieur Rutter au nom de la Confédération de Kölisburg je vous souhaite la bienvenue en terres kolisiennes. J'ai conscience qu'au vu de la météo votre voyage jusqu'ici n'a pas dû être plaisant. Venant moi-même de Drock étant le pays frontalier au vôtre, je sais de quoi je parle. Cela étant dit, j'espère malgré tout que vous avez fait bon voyage.

Messieurs si vous voulez bien me suivre nous allons directement nous rendre dans le salon de la diplomatie.

Ainsi étant donc parti les trois personnages vers le salon qui, à l'image du Palais, est tout autant majestueux.

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Bien. Monsieur Rutter je vous propose d'engager la discussion. Nous, nous savons déjà ce que nous voulons dire mais nous aimerions d'abord connaître votre avis sur la Z.E.E de l'état de Drock et surtout la partie qui vient sur la baie. Dîtes-nous sincèrement, qu'en pensez-vous?
L'avion du Maître de l'Arsenal traverse des perturbations. Ces régions ne sont pas les plus hospitalières de la Manche Blanche, les terres du Vaikonenland et de Kolisburg non plus. Vaikonenland est une zone de conflit et on a clairement recommandé au convoi diplomatique d'effectuer un trajet plus sûr, mais plus long en direction de Galgarde. A son bord, Matteo DiGrassi a pris la responsabilité devant le Sénat d'accepter cette rencontre qui a première vue, n'a pas l'air de présenter des enjeux majeurs pour la Grande République.
Pourquoi ? Consolider sa propre position à Velsna en se présentant comme un acteur de la stabilité dans la région ? Obtenir quelque chose pour les pêcheurs de Tarquini dont les autorités ont fait part des préoccupations devant le Sénat de Velsna quant à l'établissement de cette Z.E.E ? Effectuer un rapprochement avec la Confédération ? Ou peut-être tout cela en même temps... Quelque soit les raisons, c'est un Homme visiblement fatigué qui s'envolait pour Kolisburg dont la rencontre s’annonçait presque comme des vacances à côté de ce que la politique intérieure lui réservait tous les jours.

Au fur et à mesure que l'avion survolait les terres de Kolisburg en direction de la capitale, des éclaircis venaient réfléchir dans les hublots, la tempête était passée. Le choc du train d’atterrissage sur la piste se fit sentir. C'est reparti...pensa le Maître de l'Arsenal avant de sortir de l'avion, accompagné de ses licteurs (gardes du corps) qui assuraient la sécurité de l'ensemble du personnel politique de la République. C'était un tout petit comité qui présentait à Kolisburg. DiGrassi n'avait pas voulu s'entourer du Maître des balances, malgré les compétences qu'il aurait pu avoir sur le sujet...pour des raisons personnelles.

Drapeau

L’accueil allait-il être correct ?
Pendant que dans la salon de la Diplomatie du Palais de Galagarde ont discutait déjà, à l'aéroport on attendait encore un autre invité : Le représentant de la République de Velsna. Pour les agents du Cabinet de la Diplomatie l'ordre est simple : Pas de discussions. Il faut à tout prix et au plus vite emmener le représentant au Palais pour pouvoir tenir le sommet. Ainsi, les agents accueillirent le représentant de la République de Velsna sur le tarmac.

La secrétaire général du cabinet : Bonjour monsieur. Ne nous éternisons pas ici je vous prie puisque Monsieur Heidenborg ainsi que le représentant de la Fédération de Zélandia monsieur Rutter sont déjà au Palais de Galgarde. Nous avons préparé un convoi diplomatique vous n'avez qu'à monter dans la 5 ème voiture qui vous attend juste-là et vous arriverez droit au palais.
Palais de Galgarde,
Dans un salon de celui-ci,

Giel Rutter a écrit :
Votre Altesse Royale, il se penche légèrement en signe de respect, merci de m'accueillir en votre capitale. Vous l'avez dit vous-mêmes, notre région du monde n'est pas des plus calmes, en termes de météo, bien que nous ne soyons pas à plaindre, contrairement à la République Démocratique du Wanmiri qui a été touché par une importante éruption volcanique sur l'une de ses îles de l'océan des Perles. Cela dit, hormis le bruit de la pluie sur la tôle de l'appareil, le voyage s'est bien passé, bien que nous autres Zélandiens préférons la mer aux cieux.

Et concernant votre interrogation sur l'avis Zélandien, vis-à-vis de la Zone Économique Exclusive de l'État de Drock, nous pensons qu'il serait judicieux d'établir une ZEE commune. Cela permettra d'augmenter la compétitivité de nos pêcheurs et compagnies locaux, qui seront obligés de redoubler d'inventivités afin de garder, voir d'augmenter leur chiffre d'affaires lié à cette ZEE. ZEE qui, selon nous, ne devrait faire que deux cent mille marins, à partir de nos eaux territoriales respectives. Sinon, il faut savoir que la Fédération ne reconnaît pas le principe de ZEE, ni d'eaux territoriales par ailleurs. Nous pensons que la mer appartient à tous et paradoxalement, à personne. Je ne vous dicterai pas, loin de moi cette idée, la politique que vous devriez suivre concernant la mer, mais pour nos eaux communes, nous proposons comme seconde solution, que l'espace qu'est la baie que nous appelons en Zélandia : Slohovenbaai (baie de Slohoven), n'appartienne donc à personne, et que nos deux États puissent l'exploiter sans encombre, de manière complètement libérale. Que pensez-vous de ces ébauches d'idées ?
Le Maître de l'Arsenal s’exécute, il n'y a guère trop de mots échangés avec le personnel du Palais outre les politesses les plus élémentaires: "ça aura au moins le mérite d'être plus rapide qu'avec l'Empire du Nord et Teyla..." pense DiGrassi.

La petite délégation de la Grande République arrive rapidement au palais. DiGrassi n'est pas fondamentalement un grand amateur d'arts, mais le Palais lui rappelle l'architecture baroque velsnienne, à l'exception que le Palais de Galgarde paraît légèrement plus froid, ses lignes et ses courbes sont peut-être plus droites, moins "rococo". DiGrassi devrait se sentir privilégié d'être l'un des premiers chefs d’État à se rendre ici...si c'était quelqu'un d'autre. Le Maître de l'Arsenal ne possède pas ce genre d'émotivité, mais il tâchera de le signifier par courtoisie.

On mène ce dernier directement au salon diplomatique où l'attendent les représentants de Kolisburg et de Zélandia. Devant, le Dauphin Willhem III devant lequel il effectue une révérence simple, mais qu'il espère assez respectueuse pour bien débuter cette discussion qui s'annonce:
- Votre altesse royale Wilhem, c'est un véritable honneur de vous rencontrer. Vous aurez bien des cours d'architecture à enseigner à Velsna, à loger dans un Palais aussi somptueux.
Puis, le Maître de l'Arsenal fait de même avec les représentants respectifs des deux autres nations:
- Monsieur Heidenborg, Monsieur Rutter. C'est un plaisir, j'espère que ces discussions mèneront à un accord qui convienne à tous. Cette affaire a fait parler dans toute la Manche Blanche. - leur dit le Maître de l'Arsenal avant d'ajouter à Rutter - Je crois bien que c'est notre première rencontre malgré les contacts que nous avons déjà Monsieur le Premier ministre, un plaisir. Mon ambassadeur fait-il un bon travail auprès de vous ?


A la proposition de Monsieur Rutter, DiGrassi reste pour l'instant silencieux et attend que Kolisburg présente son plan de découpage de son éventuelle Z.E.E, mais semble intrigué par l'idée de Rutter.
Dauphin de Kölisburg : Nous voici donc tous réunis. Comme je le demandais à monsieur Rutter, j'aurai d'abord aimé avoir vos avis sur la Z.E.E bien que je suppose que l'entité la plus dérangée par cette affaire soit évidemment la Fédération de Zélandia. La Z.E.E empiète sur la baie Zélandienne et il est bon d'avoir l'avis de monsieur Rutter. Monsieur le maître de l'Arsenal, soyez en sûr je ne trouve pas votre avis moins intéréssant mais il est évidemment que pour Velsna, la Z.E.E n'a rien d'important et est même insignifiante je m'en doute bien. Cela dit, j'aimerai tout autant avoir votre avis dessus, qu'en pensez-vous messieurs?

Pendant que WIlhem III de Drock parle, Heidenborg prends des notes. Il sait ce que cette rencontre va donner et il en connait déjà l'issue. Pour le moment, il préfère se murer dans le silence en attendant la réponse du représentant Zélandien.
Le Maître de l'Arsenal prend un temps de réflexion avant de débuter son argumentaire:

- Pour ma part, votre altesse, vous êtes tout à fait dans le vrai lorsque vous dites que nous avons moins d’intérêt que la Zélandia dans cette rencontre, du moins un intérêt direct car cela pourrait constituer une opportunité de rapprochement entre nos deux pays qui partagent cet espace géographique qu'est la Manche Blanche. Mais notre avis favorable pourrait représenter un avantage pour vous si il était pris en compte. Je m'explique: notre État est moins partie prenante dans cette affaire et nous n'avons aucune revendication d'aucune sorte sur les eaux que vous réclamez, mais si vous aviez notre reconnaissance de votre zone économique exclusive, cela pourrait encourager d'autres pays à en faire de même. L’intérêt d'une Z.E.E est l'exploitation des ressources qui y sont présentes. Hors si les deux tiers de la Manche Blanche ne la reconnaisse pas et continuent d'y exploiter les matières premières à votre place, cette conférence ne servira à rien, de même que cette revendication. Pire, cela pourrait entraîner des conflits qui pourraient impacter nos commerces maritimes respectifs à la Zélandia et à Velsna.

Nous reconnaissons votre droit à disposer d'eaux territoriales comme tout État souverain en a le droit. Cependant, nous estimons que votre droit souverain ne prime pas sur celui des autres et que la revendication que vous nous avez fourni nécessite des ajustements, sans quoi il n'y aura que nous autour de cette table (encore que) ainsi qu'un pays en état de guerre civile, le Valkoinenland qui seront disposés à accepter cette demande à l'international, ce qui je le rappelle est l’intérêt d'avoir une Z.E.E.

Drapeau

Voici notre proposition de découpage de votre zone économique exclusive. Cela constituerait une base de travail que le Sénat de Velsna a jugé plus raisonnable et plus susceptible d'être acceptée à l'étranger. En effet, le principal reproche qui pourrait être fait à votre premier découpage serait que vous seriez susceptible de faire l'objet d'une accusation d'empiètement du droit de vos voisins à disposer à disposer d'une Z.E.E. Nous vous proposons ainsi de découper votre zone septentrionale de sorte à ce que le Valkoinenland et que Makt aient la possibilité à l'avenir d'en réclamer une, une zone qui respecterait la superficie de leur surface côtière, ce qui est le principe de base d'une délimitation de Z.E.E. La délimitation septentrionale à également été rabotée en son nord pour écarter toute suspicion à votre égard. Nous avons également pris la liberté d’émettre une proposition de découpage de vos eaux frontalières avec la Zélandia mais sur ce point, je vais laisser à Monsieur Rutter le soin de m'en dire son avis qui prévaudra sur le mien. J'ai cru comprendre qu'il proposait un partage de Z.E.E: s'il en décide ainsi d'une solution qui ne déstabiliserait pas la région, nous accepterons ceci. Nous proposons néanmoins un léger rabotement de la côte orientale de Walhen, avec pour compensation un rallongement de la Z.E.E de la côte occidentale. Nous vous proposons également un tracé de Z.E.E correspondant à la surface côtière de toute la zone de Parbruck.
Heidenborg et le prince se regardèrent d'un air amusé en voyant la proposition de découpage.

Adam Heidenborg : Monsieur le Maître de l'Arsenal, je comprends votre envie de vouloir défendre les intérêts de tous néanmoins, le Valkoïnenland a déjà accepté la Z.E.E tels quel et nous ne pouvons revenir sur sa décision. De plus, si le Valkoïnenland est satisfait, Kölisburg n'a aucun intérêt à revoir sa Z.E.E si ce n'est le risque d'entrer en conflit avec et de passer pour une girouette. Dans un second temps, j'ajoute que la République de Mäkt est apte à défendre ses propres intérêts et, en temps voulue, elle saura se manifester pour nous faire part de son avis. D'ailleurs, si jamais la République de Makt venait à proclamer une Z.E.E qui viendra empiéter sur la nôtre, il est évident que nous ne lancerons pas un conflit ouvert. Étant des voisins, il est toujours préférable de passer par la diplomatie. Troisièmement, la Commune de Kotios ne connait déjà pas la Z.E.E actuelle et, votre proposition est...

Il prit une pause le temps de trouver les mots justes

Votre proposition à l'Est de l'état de Drock est assez surprenante puisque vous nous parlez de ne pas empiéter sur les territoires d'autrui mais voilà que la nouvelle Z.E.E que vous proposez vient longer les côtes de Kotios. De plus, votre tracé est assez géométrique et il ne tient pas compte d'une règle que nous avons voulu tenir à savoir : Une distance depuis la côte. En d'autres termes, vous donnez du territoire à Kölisburg la où il n'y a pas lieu que Kölisburg soit avantagé et vous l'empotez dans des endroits où sa légitimité n'est plus à prouver dû à l'acceptation de la Z.E.E par ses voisins. Ainsi, je vous prie de bien vouloir vous concentrer sur les intérêts de votre République. Je me doute que vous voulez parler d'équité mais, actuellement, le Valkoïnenland est d'accord avec la Z.E.E kolisienne et, en retour, nous avons reconnu la sienne.
Le Maître de l'Arsenal est étonné par la légèreté de ton. Se serait-il trompé ? Se moque t-on de lui ? Il s'affaisse dans son fauteuil, et continue son argumentaire:

- Bien entendu ceci est un document de travail, libre à nous d'ajuster ces limites selon nos façades côtières et rien n'y est définitif. Mon travail ici consiste juste à vous schématiser ce qui serait plus susceptible d'être accepté par le reste de la communauté internationale et plus précisément, des nations qui bordent la Manche blanche. Bien à vous si le Vaikonenland est en accord avec ce tracé, mais ce n'est pas eux qu'il faut convaincre. Nul doute que cela n'a pas difficile de convaincre un pays en état de guerre civile et dont le gouvernement bénéficie de votre soutien inconditionnel. C'est le reste des nations de la Manche Blanche qu'il convient de persuader, et le découpage que vous proposez en l’État sera refusé par la grande majorité de ces pays, soyez en sûr.

Cette carte a le mérite de pouvoir être corrigée pour ensuite être validée par un groupe plus large de nations, pas la vôtre. Kotios n'a pas assez de surface côtière ? Alors nous corrigerons. Les limites de la Z.E.E ne sont pas assez représentatives des côtes ? C'est une affaire de détails que nous pouvons corriger et comme je vous l'ai dit, concernant cette portion de votre Z.E.E, j'ai toute confiance en Monsieur Ruter pour assurer ses intérêts. Le découpage que vous nous avez proposé, lui, est de façon certaine condamné à être rejeté par la majorité des gouvernements qui ne tiendront pas compte de vos revendications, et cette réunion dans l'ensemble n'aura pas servi à quoi que ce soit. Comme le dit un dicton de Velsna, si vous avez véritablement le désir de faire avancer ce dossier, il va falloir couper les cordages du mât cassé, sinon le bateau va couler avec. Qu'en dit mon confrère ici présent ?


DiGrassi se tourne alors vers Rutter.
Adam Heidenborg : Parce-qu'il est évident que la République de Velsna est parole d'évangile pour toutes les nations de la qui bordent la Manche Blanche et le monde.

Le dauphin arrête Heidenborg

Dauphin de Kölisburg : D'ACCORD. Je crois que pour continuer les discussions en conservant une atmosphère SEREINE je vais nous faire apporter quelque chose.

Le dauphin fait signe à ses gouvernants de faire apporter du thé et du café

Comme vous l'avez dit, nous devrions être persuadés que les nations qui bordent la Manche ne seront pas d'accord avec ce tracé hors, pour le moment, notre appel d'offre sur la reconnaissance de la Z.E.E nous montre que le sujet fait débat et déjà le Valkoïnenland, le Prodnov ou encore l'Empire Raskenois se sont prononcés pour cette Z.E.E. En revanche comme nous l'avons déjà dit, il faut évidemment négocier avec nos voisins proches avant de voir plus loin d'où cette réunion et l'importance de la présence de Monsieur Rutter. Encore une fois, comme l'a dit Monsieur Heidenborg monsieur le Maître de l'Arsenal si vous ne parlez pas au nom de la République de Velsna il est clair que ce sommet n'aura servit à rien pour Velsna puisque, tôt ou tard, Kölisburg finira avec ou sans vous par discuter avec ses autres voisins. Ainsi, je vous conseille moi aussi de vous exprimer au nom de la République de Velsna pendant qu'il est encore temps. Monsieur Rutter, maintenant à vous la parole il faut quand même vous laisser parler. Après tout, vous êtes la personnalité qui a le plus son mot à dire d'entre tous ici.
Dispute

Une certaine tension pouvait s'observer dans la pièce entre les ministres des affaires étrangères Kölisburgeois et Velsnien ; et notre cher Giel commençait à se sentir mal à l'aise -cependant il le cachat-, non à pas à cause de la tension grandissante, mais plutôt parce que pour un introverti comme lui, c'était la première fois qu'on ne lui demande autant son avis, qu'on le "réclame" presque ; et il n'aimait pas particulièrement cela.

Mais quel soulagement, ce fut pour lui lorsque l'un des gouvernants du Dauphin Wilhem, revint avec un plateau de thé et de café. Le Zélandien prit alors un café noir, très serré ; en bu une gorgée, reposa la tasse devant lui ; Il se tamponna ensuite légèrement les lèvres avec son mouchoir -en tissu, précisons le-, et prit enfin la parole à la suite du Dauphin, répondant à ses interlocuteurs.

Giel Rutter a écrit :
Il est vrai qu'il est judicieux, comme l'a précédemment dit Mr. Di Grassi, de négocier avec tout les acteurs impliqués dans cette affaire ; mais le récent changement de politique étrangère de la Confédération en faveur du dialogue, non sans dire que vous n'avez jamais chercher ledit dialogue, cela n'est amplement pas mon propos, est cependant une bonne chose à noter.

Concernant la position Zélandienne sur la question, malgré ses efforts pour les cacher, on pouvait voir apparaître une légère fatigue ainsi qu'une légère lassitude de devoir se répéter, je la résumerais comme suit :
  • Soit une ZEE commune entre l'État de Drock ainsi que la Fédération au sein de Slohovenbaai. Cette ZEE fera deux cent mille marins à partir des eaux territoriales des deux entités.
  • Soit, dans la baie que nos deux entités politiques internationales partages en commun, la non reconnaissance d'une ZEE, et par extension, les libres circulation et exploitation de ladite zone pour, tous.
Je tiens à rappeler, car ce fait me semble important concernant les points de vue de chacun, que la Fédération des Communes Zélandiennes (F.C.Z.), dont je suis l'un des Secrétaires Fédéraux élus, ne reconnaît en rien, les Zones Économiques Exclusives ainsi que les eaux territoriales, à l'exception de certains cas, afin d'éviter des conflits inutiles ; mais que la F.C.Z., considère le paradigme suivant :
La mer appartient à tous, et paradoxalement, à personne.


Et afin de conclure ce que j'ai à dire pour le moment, je rajouterais, qu'avec la grande puissance maritime qu'est le Pharois Merirosvo, la Fédération projette de proposer l'abolition de toutes les barrières en mer : autrement dit des eaux territoriales et ZEE. Ce projet n'est certes qu'à l'état de brouillon entre nous et l'allié Pharois, mais il serait peut-être bon, d'aussi envisager intégrer cette possibilité.

Sur ses derniers mots, Rutter reprit sa tasse de café ; et en bu une gorgée.
Adam Heidenborg : Votre altesse royale, vous en êtes le Prince de cet état. À vous de répondre.

Dauphin de Kölisburg : Soit. Concernant ma position, je suis pour la première proposition que vous faîtes et c'est ce que j'avais en tête. En revanche, nous souhaitons affirmer que nous n'extrairons et n'utiliserons les ressources que si elles sont présentes dans le territoire que Kölisburg a définit. Autrement dit, vous êtes libre d'entrer et de puiser dans la baie toute entière y comprit la Z.E.E définie comme bon vous semble mais nous n'irons pas puiser dans la baie zélandienne au delà des frontières maritimes que nous nous fixons car nous pensons que cette baie vous appartient malgré tout dans une majeure partie. Je pense que cet accord est raisonnable et si vous l'acceptez, je vous propose dès maintenant que nous signons un traité qui confirme que vous êtes d'accord avec notre idée et que vous reconnaissez la Z.E.E kolisienne.
Le Maître de l'Arsenal semble ignorer Adam Heidenborg, pas même un regard, et tente de raisonner avec le Dauphin de Kolisburg:

- Concernant la proposition de Monsieur Rutter, je la trouve censée et c'est déjà un premier pas car elle suppose des limites fixes calculées selon la longueur des côtes malgré une zone "commune", c'est un bon début. Il serait peut-être bon d'appliquer cette logique sur l’intégralité de votre littoral.


DiGrassi marque une pause avant de reprendre:

- Pour revenir à ce que vous disiez, votre altesse royale. Inutile de vous inquiéter pour la représentativité de Velsna à travers ce que je dis, c'est le Sénat de la Grande République qui vous parle en ce moment, je ne suis que le porteur de nouvelles à qui on accorde des marges de manœuvres, rien de plus. Je ne suis pas un roi, je ne suis pas un prince, ni un président ou même un premier ministre, mais en ce moment je suis la République, malgré le caractère fondamentalement désagréable de ma fonction. Et il est de l’intérêt supérieur du Sénat que votre Z.E.E soit validée par le plus large consensus de nations possibles. Ne me voyez pas comme un dérangement, si vous et mon confrère de Zélandia pouvez parvenir à un accord aujourd'hui, j'en serai très heureux, vraiment. Mais une revendication d'une telle Z.E.E en l'état n'a aucun avenir. Teyla vous a déjà répondu, Kotios refuse également, Caratrad et Tanska vont très vraisemblablement refuser, d'autant que Caratrad est assez proche de Teyla, Pharois ne reconnaît même pas l'existence du concept de Z.E.E, et j'aurais bien du mal avec l'accord en état, à convaincre le Sénat d'ordonner aux pêcheurs de Tarquina d'arrêter de chercher leur subsistance dans les eaux que vous revendiquez. Je ne distribue pas la "parole d'évangile", cela rapporte trop peu, je ne fais pas non plus l'aumône des nations qui ne sont pas représentées à ce sommet, elles ne payent pas assez pour s'offrir mes services. Non, je fais de la politique comme vous pouvez le voir, et la politique consiste à mesurer la réaction des gens afin que tout le monde pense être gagnant à la fin de la journée. Et dans votre affaire, il y a pour l'instant bien trop de perdants.

Excellent ce café, soit dit-en passant.
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