04/08/2013
23:09:54
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SOMMET SUR LA Z.E.E KOLISIENNE : KÖLISBURG - ZÉLANDIA - VELSNA - Page 2

Voilà que Heidenborg semblait très satisfait de le réponse du représentant de Velsna mais ce qui était moins prévisible...C'est que le dauphin de Kölisburg le soit aussi

Wilhem III : Que le Pharois Merirosvo ne reconnaisse pas le concept de Z.E.E en ayant lui-même une Z.E.E j'espère que vous comprendrez que Kölisburg n'accorde par conséquent que très peu d'importance à l'avis du Pharois. Nous n'avons aucune animosité envers eux simplement nous trouvons cette situation très paradoxale. Cela dit, puisque vous parlez au nom de Velsna je suis ravi de savoir que vous n'avez pour but que de faire que cette Z.E.E soit reconnue par le maximum de pays! Nous pourrons donc négocier en temps et en heure avec les autres pays et, si votre pays n'a rien d'autres à ajouter et que vous convenez qu'un encore avec Monsieur Rutter est important etnd'accord pour signer cet accord Zélandio-kolisien, je pense que nous pouvons déjà passer à cette étape.

Adam Heidenborg : Le traité est déjà prêt si jamais vous voulez le signer dès maintenant Monsieur Rutter
Sans trop se presser, mais tout de même ravi de voir que la situation avançait de manière "plus détendue" ; le Zélandien répondit :

Giel Rutter a écrit :
Mr. Heidenborg, si un traité est déjà prêt, j'aimerais en effet pouvoir le lire, afin de pouvoir passer aux signatures, avant ratification.
Adam Heidenborg : Mais avec plaisir Monsieur Rutter. Le voici

Adam Heidenborg passe le traité à Monsieur Rutter

Prenez votre temps, nous ne sommes pas pressés.


𝑃𝐴𝐶𝑇𝐸 𝐷𝐸 𝑅𝐸𝐶𝑂𝑁𝑁𝐴𝐼𝑆𝑆𝐴𝑁𝐶𝐸


La Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg et la République Fédérale de Zélandia reconnaissent agréer aux principes défendus par le présent traité et aux articles suivants :

ARTICLE I : Les deux parties s'engagent à reconnaître l'intégrité du territoire de chacun ainsi que les espaces aériens, terrestres et maritimes revendiqués comme faisait partie intégrante de leur territoire ainsi que leurs Z.E.E respectives.

ARTICLE II : Les deux parties s'engagent à reconnaître que la baie dîtes "Zélandienne" pour la Confédération de Kölisburg et dîtes "Slohovenbaai" est un espace partagé par les deux parties et que toutes les ressources présentes appartiennent aux deux parties.

ARTICLE III : Les deux parties s'engagent, en cas de conflit au sujet de cette baie à passer en priorité par la diplomatie et régler leurs différents selon les multiples moyens diplomatiques à savoir des rencontres ou des correspondances.

ARTICLE III-1 : Les deux parties s'engagent, en cas de conflit au sujet de cette baie, à le régler uniquement de façon bilatérale.

ARTICLE IV : Si ils venaient à entrer en conflit par l'intermédiaire d'un soutien qui diffère à deux nations qui se font la guerre, les deux parties s'engagent à tenter au maximum à limiter l'impact que cela aurait sur cette baie et la reconnaissance de celle-ci comme un espace partagé.

ARTICLE V : Les deux parties concèdent que la souveraineté sur cette baie et partagé et qu'aucune des deux parties ne peut restreindre l'autre à y faire passer des embarcations qu'elles soient civiles, commerciales ou militaires.

ARTICLE VI : Les deux parties concèdent que le présent pacte ne peut-être rompu que par décision bilatérale ou en cas de guerre explicite entre les deux pays.

Qu'en pensez-vous?
Légèrement sur le côté de cette conversation, DiGrassi rajoute en guise de synthèse de son argumentaire:

- Pour ma part, et si Kolisburg estime que la Z.E.E qu'elle propose serait susceptible d'être acceptée, j'aimerais prendre un engagement au nom de mon gouvernement. Si pour l'instant la République estime que les conditions actuelles d'un éventuel traité de reconnaissance de zone économique exclusive rende une signature inenvisageable, voici les conditions qui feraient pencher la balance entre votre faveur au Sénat de Velsna:
. Qu'au moins les deux tiers des pays bordant la Manche Blanche reconnaissent votre découpage.
. Que ce découpage soit de nouveau l'objet de discussions si les États d'Ambel Red, de Makt et de Canta en font la demande.
. Que nos deux pays s'engagent dans une normalisation de nos relations avec présence mutuelle d'ambassades en vue de possibles accords commerciaux.
. La promesse de la Confédération de Kolisburg de participer à une conférence réunissant les pays bordant la Manche Blanche sur le thème des Z.E.E.

Comme vous l'avez entendu, j'ai de sérieux doutes sur le découpage que vous avez proposé et la façon dont il sera acceuilli. Mes concitoyens savent à quel point je déteste avoir tort, mais donnez moi tort quant à ces interrogations et le Sénat de Velsna mesurera votre revendication à sa juste valeur.
Adam Heindeborg : Nous sommes ravis que vous envisagiez l'avenir cependant permettez moi de refuser certaines de vos propositions comme par exemple, la participation de Kölisburg a une conférence sur les Z.E.E. Il est évident que, si Kölisburg y participe, c'est pour rentrer dans la cage aux lions. Au moment voulu et quand il sera jugé bon, Kölisburg pourra s'y rendre mais avant ça, il faut que cette affaire soit traitée de façon bilatérale avec chaque pays. Ensuite, concernant une installation d'ambassades ou d'établie des relations diplomatiques avec Velsna vous savez déjà, étant ici, que ce n'est pas possible. La condition pour Kölisburg d'établir des relations diplomatiques avec les autres pays est une reconnaissance de son territoire ET de sa Z.E.E. Par conséquent, en vertu de vos conditions, cela n'aura pas lieu avant quelques années.

Concernant la République de Makt c'est déjà prévu mais pour le moment, nous faisons au cas par cas.

Concernant la reconnaissance de la République de Velsna au sujet de la Z.E.E, puisqu'il n'y a pas actuellement de conflits dessus et que nous n'avons recensé aucune violation de celle-ci, ça n'a pas réellement d'importance capitale. En effet, si conflit il devait y avoir il est certain que l'arsenal militaire rentrerait dans la partie mais pour le moment, il n'y a pas besoin de s'affoler. Après tout, nous sommes ici justement pour en parler n'est-ce pas?
- Inutile de répondre à ces demandes tout de suite, cela prendra du temps et nous en avons conscience. Lorsque votre Z.E.E sera reconnue par la majorité des acteurs de la région, nous la reconnaîtrons de fait et les trois dernières requêtes que j'ai formulé iront très vite à partir de là. Étant donné que vous ne reconnaissez que les nations qui font acte de votre Z.E.E, nous nous contenterons d'attendre la régularisation de votre demande auprès des autres pays. Mais vous paraissez confiants dans le fait que toute la Manche blanche reconnaîtra cette Z.E.E, je vais donc miser sur l'espoir que vos intuitions s'avèrent vraies et que votre refus de reparler d'un plan de découpage de notre part ne se retourne pas contre vous.

Nous comprenons également les réticences à participer à une telle rencontre et nous n'insisterons pas, mais les sommets bilatéraux que vous voulez entreprendre risquent de prendre beaucoup plus de temps et ce n'est pas forcément ce que je conseillerais si vous voulez une reconnaissance rapide de votre revendication. En bref, selon moi vous prenez une route davantage semée d'embûches que ce que vous auriez pu vous permettre, mais c'est votre choix.


Le Maître de l'Arsenal se lève du fauteuil dans lequel il était affaissé depuis le début de cette rencontre. DiGrassi réajuste légèrement son costume avant de faire ses adieux au petit comité dont son altesse royale qu'il salue d'une légère révérence:

- Votre altesse royale, prince Heindeborg, premier ministre Rutter. Je pense que mon utilité à cette rencontre s'arrête là. Cette visite, malgré l'absence d'accord de notre côté s'est révélée enrichissante en informations sur nos positions respectives, du moins j'espère que vous comprenez mieux les nôtres qu'avant notre rencontre. Si ce que vous nous dites est vrai, nous risquons de ne pas de nous rencontrer à nouveau pendant un certain temps, aussi je vous souhaite de la réussite dans vos négociations.

Quant à vous monsieur Rutter, je vous souhaite le meilleur pour la Zélandia.


Le Maître de l'Arsenal commence à partir...
Le Zélandien prit le document délicatement des mains de son homologue, but une gorgée de son café avant que ce dernier ne soit trop refroidit, se tamponna légèrement les lèvres de son mouchoir et, pendant que Mr. Di Grassi et Mr. Heidenborg débattaient, se mit à lire le document. Lorsqu'il eut fini, et qu'il releva son nez du traité, Giel Rutter voyant son homologue Velsnien se lever et le saluer, le salua à son tour et le remercia d'un : "Mais moi de même pour Velsna, Mr. Di Grassi, et au plaisir de vous revoir bientôt ou de reprendre nos échanges épistolaires".

Une fois, cela fait ; Rutter se tourna vers Adam Heidenborg et commença...

Giel Rutter a écrit :
Concernant Slohovenbaai, ce traité me paraît complètement équitable et je peux le signer de ce pas, afin de le faire faire ratifier. Il y a juste dans l'introduction une toute petite erreur de sémantique, puisque l'on ne dit plus "Fédération de Zélandia", mais maintenant "Fédération des Communes Zélandiennes". Ce n'est cependant pas bien grave, et cela n'empêchera donc pas, comme je l'ai dit, ni signature, ni ratification.

Ainsi, Monsieur Giel Rutter : Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de la Fédération des Communes Zélandiennes, apposa sa signature au bas du traité, à la place qui lui est dédié.

signature
Adam Heidenborg : Une minute Monsieur DiGrassi, il y a encore deux trois choses à voir entre Kölisburg et la République de Velsna. Monsieur Rutter, je vais m'absenter mais sachez que ce fut un plaisir. Je vous laisse en compagnie de son altesse royale et j'aurai plaisir à de nouveau communiquer avec vous.

DiGrassi et Heidenborg quittèrent la pièce tous les deux

Dauphin de Kölisburg : Qu'est-ce qu'ils peuvent en faire de la politique ceux-là. M'enfin, le présent traité étant signé je vais faire demander à ce que la reine le signe dès maintenant. Apportez à la reine le présent traité, il doit être signé immédiatement.

Majordome : Bien votre altesse.

Dauphin de Kölisburg : Où voulais-je en venir...Ah oui! Bon, reconnaître mutuellement que nous sommes deux pays respectables est une chose, ne pas vouloir se faire la guerre en est une autre. Ainsi Monsieur Rutter, j'aimerai discuter militaire et commerce donc. Comme vous le savez, l'état de Drock possède de grandes ressources de charbon et les autres états membres de Kölisburg des ressources minérales non-négligeables. Aussi, de grandes entreprises existent en Kölisburg pour extraire ses fameux minerais. Cependant, il est clair que même si actuellement Kölisburg possède des mines de charbon non-négligeables, ce ne sera pas toujours le cas. Cela étant, pendant que tout cela est encore d'actualité et, au vue des tensions grandissantes en Eurysie, je souhaite de ma propre initiative vous proposer un second traité : Un pacte de non-agression. Croyez-le ou non, Kölisburg déteste la guerre. Paradoxal pour une Confédération qui a mit bien des guerres avant de s'unir mais, nous croyons en la paix et la liberté de tous. Nous estimons que Zélandia fait partie de cette conjoncture. Après tout, nous sommes deux pays aux portes de l'Eurysie et, disons-le franchement, le risque est grand pour nous car nous sommes deux pays qui sont aussi deux points stratégiques. Ainsi, voilà pourquoi je vous propose ce traité : Protéger nos intérêts communs. Qu'en pensez-vous?
Le Zélandien termina sa tasse de café avant de répondre à son interlocuteur.

Giel Rutter a écrit :
Tout d'abord, concernant le commerce et vos ressources, notre Fédération est une grande consommatrice de charbon, y compris notre territoire Eurysien, et ce, depuis le moyen-âge. Vous pourriez très bien contacter l'une de nos mines afin d'assurer soit votre approvisionnement, soit de négocier des prix. En ce qui concerne votre idée d'un pacte de non-agression, cela veut-il dire que vous craignez un conflit entre nos deux entités politiques ? Pourquoi à la place, ne pas mettre au point une alliance défensive bilatérale ? Non, qu'en pensez-vous ?
Wilhem III de Drock : Évidemment, non, je ne crains pas de conflit entre nous. En revanche, peut-être que dans le futur nous aurons des intérêts divergents au travers d'un conflit par exemple et, indirectement, on pourrait se retrouver de façon involontaire à nuire aux intérêts de l'autre. Ce ne serait pas la première fois que deux pays qui s'entendent bien soient forcés de nuire de façon involontaire et indirecte aux intérêts de l'autre car ils ont adoptés deux approches différentes sur un même conflit. Pour cette raison, je voulais vous proposer ce pacte de non-agression mais vous semblez décidé à passer à la vitesse supérieure. Je l'avoue, j'apprécie beaucoup ce genre d'initiative. Je suis tout a fait prêt à concéder d'un pacte d'alliance défensif bilatéral et si vous le voulez, je peux faire amener un pré-contrat avec des closes que nous appelons "closes par défaut" et y ajouter les conditions que vous souhaitez y voir si cela peut vous plaire.

Pendant qu'il parlait alliance avec Monsieur Rutter, le prince se demandait ce que faisait Heidenborg et le représentant Velsnien dans l'autre pièce. Peu inquiet, il décide de se concentrer sur Monsieur Rutter, il faut dire qu'avoir un allié aussi proche de la Confédération était forcément pleins d'avantages pour Kölisburg
Alors que la rencontre entre Koliburg et la Zélandia battait son plein dans le salon adjacent, le prince et le Maître de l'Arsenal firent leur bout de chemin. Intrigué, DiGrassi demanda à son hôte:

- Il y a t-il une raison particulière à ce que vous vous éclipsiez avec ma personne ? Pour toute demande, n'hésitez pas, mon avion s'apprête à partir.
Heidenborg savait précisément ce qu'il voulait. Son silence de tout à l'heure en disait déjà beaucoup. Toujours dans l'analyse, il savait parfaitement quoi faire.

Adam Heidenborg : Ne passons pas par quatre chemins.
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Giel Rutter a écrit :
L'idée d'un pré-contrat ou pré-traité me paraît bonne, afin de pouvoir en discuter plus en détail ; en effet.
Wilhem III : Et bien alors qu'il en soit ainsi ! Apportez-nous un pré-contrat d'alliance bilatérale.

Quelques minutes plus tard, le majordome apporte un traité par défaut et revient avec une annonce.

Majordome : Votre altesse royale voici le pré-traité. J'ai aussi le plaisir d'annoncer à messieurs que sa majesté la Reine a signée le précédent traité sur la Zone Économique Exclusive de Kölisburg.

Wilhem III : Et bien c'est formidable. Alors ce pré-traité le voici donc.


𝑇𝑅𝐴𝐼𝑇𝐸́ 𝐷'𝐴𝐿𝐿𝐼𝐴𝑁𝐶𝐸


La Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg et la République Fédérale de Zélandia reconnaissent agréer aux principes défendus par le présent traité et aux articles suivants :

ARTICLE I : Les deux parties s'engagent à reconnaître l'intégrité du territoire de chacun ainsi que les espaces aériens, terrestres et maritimes revendiqués comme faisait partie intégrante de leur territoire ainsi que leurs Z.E.E respectives et les revendications territoriales émises.

ARTICLE II : Les deux parties s'engagent à reconnaître qu'ils sont alliés et que, par conséquent, ils ne peuvent porter atteinte au territoire de l'un et de l'autre sans accord préalable.

ARTICLE III : Les deux parties s'engagent, en cas de conflit à se soutenir quoi qu'il en coûte et à se défendre mutuellement que ce soit de façon diplomatique ou militaire.

ARTICLE III-1 : En cas de guerre civile ou interne, la Confédération de Kölisburg s'engage à soutenir le régime actuellement en place en Zélandia à savoir la Fédération des communes Zélandiennes et la Fédération des communes Zélandiennes s'engagent à soutenir le régime de Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg.

ARTICLE IV : Si ils venaient à entrer en conflit par l'intermédiaire d'un soutien qui diffère à deux nations qui se font la guerre, les deux parties s'engagent à discuter de leur position pour ne pas avoir d'impact sur l'autre partie à tout prix. Tout impact indirect ou direct remettrait immédiatement en cause le traité.

ARTICLE V : Les deux parties concèdent que :

- Étant alliées, les deux nations doivent se soutenir sur la scène diplomatique et internationale.
- Étant alliées, les deux nations s'engagent à multiplier leurs efforts pour convenir d'accords de commerces et d'amélioration des relations entre leurs citoyens qu'ils possèdent un titre national ou confédéral.
- Étant alliés, les deux nations considèrent que leurs deux pays sont liés par une amitié forte et que, si avancée il y a, le traité pourrait être révisé pour aller plus loin dans cette démarche.

ARTICLE VI : Les deux parties concèdent que le présent pacte ne peut-être rompu que par décision bilatérale.

ARTICLE VII : Les deux parties concèdent que ce traité surpasse tout autre traité qui serait convenu entre les deux parties ou un traité convenu entre l'un des deux parties et un/d'autres tiers.

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Matteo DiGrassi a écrit :
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