16/06/2013
14:34:54
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🎬 Festival international de cinéma - Villablanca 2012 - Page 2

3319
Pays producteur(s) : Grande RĂ©publique de Velsna
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Paradis perdu: une Histoire du socialisme

Affiche ou visuel :
Drapeau
Affiche du documentaire


Drapeau
Une part non négligeable du documentaire prend place en Loduarie et à Kronos

Genre ou thème abordé : Documentaire politique

Synopsis ou résumé : "Sur les piquets de grève, nous sommes souvent les plus nombreux. Nous, les socialistes, les eurycoco, les rouges comme on nous appelle parfois. Dans certains pays libéraux, nous formons presque, une contre-société, dotée de sa culture propre, de ses rîtes et de ses fêtes. Nous forçons le respect par notre honnêteté et notre dévouement. Nous décourageons parfois par notre sectarisme. Tout cela importe peu, car pour les exploités de ce monde, nous incarnons une immense espérance, qui s'est heurté au réalisme de la politique dans les pays où nous avons prit le pouvoir. Ce film que je réalise, je le conçois comme un retour sur nous-même, ce que nous avons raté et ce que nous pouvons faire pour changer les choses."

Dans la cadre d'un voyage autour du monde, l'éditorialiste et militant politique Guiseppe Lauda part à la recherche des réformes politiques qu'il estime nécessaires aux travailleurs velsniens, et qui ont été appliquées dans d'autres nations. Ces pérégrinations sont l'occasion de constater les réussites et les échecs d'une idéologie qui marque depuis un siècle la géopolitique mondiale. Sans tabou ni langue de bois, Lauda entre au contact des acteurs animant ces idées sous un regard critique, dans l'espoir de surmonter les paradoxes auxquels fait face cette famille politique, et d'accéder au "Paradis perdu des travailleurs".

Depuis les braises encore chaudes de la Révolution en Communaterra, aux renoncements d'un Grand Kah intégré au circuit économique mondial, en passant par l’échec des régimes eurycommunistes à exporter un modèle de plus en plus impopulaire auprès des travailleurs des nations capitalistes, le journaliste velsnien s'attèle à isoler ce qu'il y a de mieux au sein de ces différents régimes, pour constituer un nouveau corpus d'idées sur lesquels ses camarades pourront se baser à l'avenir.

Documentaire mouvementé que celui-ci, où Lauda a parfois été obligé d'enfreindre les règles élémentaires de sécurité afin de capturer au mieux les réalités des régimes qu'il visite et dont il est témoin des exploits et des faiblesses, contraint par exemple de voyager sous escorte loduarienne pour rendre compte de la catastrophe économique et politique qu'a constitué la guerre du Kronos afaréen. Pour point d'orgue de l’œuvre, Lauda diffuse une interview exclusive du secrétaire général de la Loduarie, Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, sur la perception qu'il a de lui-même et de ses actions discutables tant à l'international qu'au sein de son propre pays.

Le réalisateur a d'ores et déjà confié qu'il ne s'arrêterait pas là et qu'il consacrerait au moins un épisode supplémentaire à la Malévie communiste ou à Valinor, pour ne citer que ces exemples.

Commentaire : Cette production est le résultat d'une année de travail de terrain qui a été globalement bien acceuilli dans les milieux militants, malgré les doutes et les questionnements sur leur propre perception du socialisme que ce dernier suscitait parmi eux. L'auteur dit concevoir son film comme un "road-trip à mi chemin de l’enthousiasme et de la mélancolie". Néanmoins, malgré des réactions favorables, le documentaire a essuyé un certain nombre de critiques, en particulier des milieux libéraux qui accuse l'auteur d'une certaine forme de complaisance vis à vis de régimes considérés comme criminels comme la Loduarie ou Communaterra.

Société de production ou Producteur : Velsna Libéré productions
RĂ©alisateur : Guiseppe Lauda
Mise en voix :Guiseppe Lauda

Date de sortie : 1er novembre 2012
3150
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Que du Chaos
Affiche ou visuel :
Que du chaos

Thème Musical :

Genre ou thème abordé : Comédie dramatique
Synopsis ou résumé :

Le film suit les déboires de trois jeunes kah-tanais habitant les faubourgs de Gokiary : Widjane Toufiq, souffrant d’amnésie après avoir été percutée par une voiture et qui, incapable de se souvenir des dernières années de sa vie et souffrant d’important troubles de la mémoire courte, laisse libre cour à ses impulsions du moment. Sa colocataire, Karine Zèmbla, étudiante en médecine qui enchaîne les aventures amoureuses malheureuses, essayant tant bien que mal de concilier études, sentiments et missions associatives. Et André Elad, artiste expérimental enchaînant les nouveaux projets aussi vite qu’il les abandonne. La grande idée d’André et de monter un film documentaire sur Widjane et sa rémission, ce qui viendra poser de nombreux problèmes quand des figures du passé de la jeune femme réémergeront pour lui demander des comptes sur des choses dont elle ne se souvient même plus.

Jubilatoire et chaotique, Que du Chaos commence comme un film de personnage marqué par le caractère inhabituel de ses protagonistes et les impulsions d’une Widjane en roue libre, avant de devenir un film de fuite lorsque des hommes débarquent pour informer la jeune femme qu’elle avait rejoint un mouvement religieux sectaire avant de perdre la mémoire, et que ce culte compte bien « l’aider » à traverser cette épreuve.

Commentaire :

C’est la première fois depuis 1981 qu’un film entièrement issu des communes afaréennes de l’Union est sélectionné pour le festival international de Cinéma. Habituellement battus par les grosses productions du Grand Kah continental ou les films urbains des communes nazuméennes, la production de cette année n’essaie pas de vaincre ses concurrents directs sur leur terrain mais propose plutôt un film d’intérieur à petit budget mais dont le thème, le rythme et l’écriture sont entièrement maîtrisés. Que du Chaos a remporté un succès surprise dans les cinémas kah-tanais puis dans divers festivals. Sa promotion s’est beaucoup faite sur ses qualités intrinsèques mais on ne peut pas nier qu’un important discours sur la qualité afaréenne du film a accompagné sa diffusion en festival et dans les pays étrangers : on note assez peu de productions d’Afarée noire jouissant d’une telles diffusion internationale.

Sur le plan esthétique le film s’éloigne des productions néo-punks kah-tanaise – définitivement urbaines – tout en intégrant la grammaire visuelle du mouvement. Tourné sur pellicule et utilisant au maximum les lumières naturelles, c’est un film dont les caméras collent aux personnages pour en suivre le dynamisme et qui joue aussi bien sur le rythme du jeu des acteurs que sur le tempo d’un montage ironique, commentant l’action parfois dramatique du film avec un rapport voyeur aux évènements. La caméra est ici traitée comme un personnage à part entière, tantôt bloqué derrière ses sujets, parfois s’en éloignant pour mener ses propres escapades lui permettant d’apporter de nouvelles informations contextuelles au spectateur. Le film dispose aussi de quelques séquences utilisant pleinement l’effet clip (cher aux mouvements néo-punks) pour immortaliser la vie dans la commune de Gokiary, ou a eu lieu le gros du tournage.

Société de production ou Producteur : Les Films du Vent d'Orient
RĂ©alisateur : Tazim Al-Tayyeb
Acteurs principaux ou notables : Evenye Magouie (Karine Zèmbla), Safi Nlend (Wijdane Toufiq), Sakeh Bepanda (André Elad)
Date de sortie : 14 Octobre 2010
4443
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Série télévisée

Nom de la production : 12 Nuits dans la vie d'Alice Grive
Affiche ou visuel :
12 Nuits

Thème musical :
Genre ou thème abordé : Récit à clef néo-punk
Synopsis ou résumé :

"C'est pas contre toi Akita. C'est juste... Pendant longtemps je pensais que tu rendais mon monde plus sûr. En fait tu le rendais juste plus petit. C'est pas grave. On y peut rien. J'ai bien aimé ce temps que tu m'as donné."

Akita a un petit problème : son ex a disparue, et elle laissée un carton plein à craquer de ses « merdes » dans leur appartement. Akita ne compte pas garder tout ça chez elle, mais ne veut pas non-plus s’en débarrasser. Vous voyez, c’est une question d’honneur : c’est son ex, et c’est donc à elle de lui rendre ses affaires. Pour montrer qu’elle ne lui en veut pas, que c’est cool, vous voyez. Qu'Alice et elle ont rompu en de bons termes, plus ou moins.

Mais bon, ça ne règle pas le problème : elle reste totalement introuvable.

12 Nuits dans la Vie d’Alice Grive suit donc l'enquête menée par Akita, femme désabusée, cynique, définitivement cool, à travers une Cité des Anges nocturne. Passant d’abord chez l’ancienne coloc’ d’Alice, Charlie, elle réalise rapidement que personne ne sait ce qu’est devenu son ex. Elle, Charlie et Sam – un autre ami d’Alice– remonteront donc la piste à travers la ville, enquêtant sur le passé de leur amie et s’enfonçant de plus en plus profondément dans l’univers nocturne et étrange où grenouillait la jeune femme avant de rencontrer Akita. Ils y feront de nombreuses rencontres et feront face à autant de situations atypiques, touchantes ou dangereuses.

Commentaire :

Le projet même de cette série est fondamentalement atypique. Alice Grive est le nom d'un personnage du film Les Autres, sorti en 1994 et suivant les déambulations d'une orpheline de guerre dans la périphérie ruinée de Lac-Rouge après la guerre civile. La filiation semble s'arrêter là mais une analyse plus poussée révèle l'aspect résolument méta-discursif des 12 Nuits : c'est un autre récit d'errance (plutôt de recherche, en fait), prenant place dans une autre ville kah-tanaise et pouvant être lu comme un point sur la société seize ans après les faits. Ce n'est cependant pas ce qui a retenu l'attention de la critique ou des spectateurs.

Certains s’amusaient à pointer du doigt que pas un festival international du cinéma ne se faisait sans voir une participation kah-tanaise tirant des courants néo-punks et des films d’errance urbaine, ce à quoi les producteurs de Génophage ont répondus que c’était, d’une part, leur spécialité et que, de l’autre, pas une année ne passait non-plus sans les sempiternels néo-péplums eurysiens ou films lofotenois grinçants. Loin de ces discussions, le public aura surtout retenu le caractère particulièrement touchant, drôle et mélancolique de la série, qui déborde de saudade. De cette poésie nocturne et citadine d’une certaine génération biberonnée aux nouveaux contenus multimédias et répondant à la perte de repaires de divers manières. Les nombreux personnages de la série, qu’ils composent le trio à l'affiche ou les nombreux personnages rencontrés plus ou moins longuement dans leur enquête, réagissent tous différemment à la vie urbaine, à la situation du monde, discutent de musique, de cinéma, d’amour, de problèmes divers et variés. Akita incarne parfaitement l’esprit cool, soit une perte de repaire à laquelle on répond par un refus des normes. Un personnage faussement je-m’en-foutiste et cinquième degré essayant de se reconstruire mais persuadée d’avoir besoin, pour ça, d’enfin couper le cordon avec Alice. Charlie, doctorante en économie désabusée, utilisant sa bourse pour vivre sans avoir à trop travailler et organisant des fêtes vaguement mondaines avec ses ami·e·s. Fan de cinéma expérimental, acceptant les aventures qui se présentent à elle à défaut d’autre-chose. Politisée mais passive, une certaine image de la jeunesse. Ou Sam, photographe hobbyiste traînant dans toutes les soirées possible, intéressé par ce qu’il considère « radical », considéré comme un branleur par la plupart de ses pairs mais apprécié en tant que tel.

Leur trajectoire nocturne, d’épisode en épisode, de lieu en lieu, forme une toile complexe de personnages et de mystère, offrant tant la possibilité de se plonger dans l’enquête et de s’interroger sur la personnalité réelle d’Alice et la façon dont a eu lieu sa disparition, que d’ignorer la toile de fond pour profiter d’une expérience purement esthétique : sensorielle et empathique, en compagnie de personnages de plus en plus enfoncés dans cette nuit qui semble échapper à tout sens commun.

Le sous-texte mystique et le final surréaliste marqueront quoi qu'il en soit l'histoire de la série kah-tanaise.

Société de production ou Producteur : Génophage & Fondation Rai Sukaretto
Réalisateur : Plusieurs réalisateurs se sont succédé, la série a été écrite par Santiago Martinez, Emma Leclerc et Xotoalt Iroshi
Acteurs principaux ou notables : Grace Techtuotl (Akita) Inouye Rin (Sam) Mariam Alvarez (Charlie)
Date de sortie : Diffusé à partir du 01 02 2011
5187
Pays producteur(s) : Grande RĂ©publique de Velsna
Catégorie : Série télévisée

Nom de la production : La prisonnière de Tcharnovie
Affiche ou visuel :
Affiche promotionnelle de la série
Affiche promotionnelle


Genre ou thème abordé : Comédie burlesque/noire, satire, road-trip
Synopsis ou résumé :

Yuri est un jeune homme tcharnovien vivant à Velsna depuis plusieurs années, travaillant comme livreur à la petite semaine. La paie est juste, le loyer prohibitif, mais malgré tout, il a réussi à créer un « morceau de chez lui » dans ce pays étranger. Cependant, un évènement inattendu allait chambouler sa petite existence. Un soir de Saint-Valentin, alors que son rencard avec sa petite-amie, Judmila, touche à sa fin et que les deux tourtereaux profitent d’un instant de calme devant leur télévision, Yuri sent une pression de plus en plus forte au sommet de son crâne, comme un tambourin ne cessant de battre. Le jeune homme perd alors connaissance et s’effondre, inconscient. Ce n’est que le début du voyage pour Yuri.

Ce dernier se réveille dans un lit, mais pas le sien. Dans une chambre qui lui rappelle celle de son enfance, il se penche à la fenêtre : il est en Tcharnovie ! Rapidement, ses ravisseurs entrent dans la pièce, avec parmi eux Judmila, lui exposent la situation. Yuri a été enlevé pour servir de monnaie d’échange dans le cadre d’une guerre de vendetta opposant les habitants du village tchère, qui ont participé à son enlèvement et le village natal de Yuri, situé à quelques kilomètres et de culture tchéquite. Ces derniers ont notamment été accusés d’avoir enlevé la jeune sœur de Judmila dans le cadre de la tradition de « l’enlèvement de la mariée », propre au peuple tchéquite. Devant ce plan et étant sceptique à l’idée de servir d’otage, Yuri parvient à convaincre ses ravisseurs de recourir à son « infiltration » dans son village natal dans le but de libérer Anna, la sœur disparue de Judmila.

Ainsi, le « retour du héros » a lieu a son village où Yuri est fêté par tous les habitants, soucieux de savoir s’il a rapporté à son très grand nombre de cousins « l’argent velsnien ». Mais lors de sa grande fête de retour, la mention par son cousin au 4ème degré, le rustre Sergei, de son mariage prochain avec « une très charmante femme de l’étranger », lui met la puce à l’oreille. Au cours d’une nuit très mouvementée, le héros parvient à faire effraction chez Sergei pour faire la rencontre de la « prisonnière de Tcharnovie ». L’évasion se fait dans le chaos, le village entier poursuivant les deux fugitifs. Mais une fois hors de danger et alors qu’ils sont perdus au beau milieu de la campagne tcharnove, Anna confie à son libérateur qu’elle n’a aucune envie de retourner dans son village natal et qu’elle veut quitter le pays avec lui.

Dans les épisodes suivants, une folle course poursuite a ainsi lieu entre Yuri, les habitants de son village natal et ses ravisseurs tchères à travers le pays où chaque nouvelle ville visitée peut se révéler être un nouveau bourbier linguistique pouvant aboutir à des comiques de situation et des quiproquos. Au fil de leurs pérégrinations, les deux jeunes gens qui éprouvaient dans un premier une méfiance réciproque opère un adoucissement de leurs discussions qui donnent lieu à de plus en plus de réflexions culturelles sur la Tcharnovie. Yuri évoque les raisons qui ont conduit à son départ : absence de perspectives, instabilité chronique du pays, quête d’une source de revenus à renvoyer à ses proches restés au pays… Le jeune homme, petit à petit, dévoile ses délissions de l’Eurysie de l’ouest : travail de misère au service d’individus qui le méprisent, conditions précaires des travailleurs étrangers à Velsna… Alors que Yuri revoie petit à petit son jugement de son propre pays sous un jour plus favorable, Anna n’a de cesse de parler de l’étranger et des opportunités qui pourraient se présenter à elle.

Après des épisodes d’errance et de course poursuite dans une campagne où ils ont rencontré le meilleur et le pire, les deux compères finissent par mettre au point un plan visant à quittant le pays par un aérodrome situé en Chérchérie. Les derniers épisodes sont consacrés à la romance naissante entre Yuri et Anna. Ces derniers parviennent à décrocher leur billet pour Rasken à bord d’un avion miteux lorsque les tchères et les tchéquites font irruption sur la piste d’atterrissage. Yuri ordonna alors au pilote de l’avion d’embarquer Anna à son bord sans l’attendre, afin d’empêcher leurs poursuivants d’empêcher le décollage de l’avion. Les minutes qui suivent donne ainsi lieu à une impasse mexicaine entre Yuri, les tchères et les tchéquites menés par la sœur d’Anna, Judmila. Au cours d’un duel où se heurtent les pare-chocs des pick-up, Yuri perd la vie en permettant à Anna de quitter le pays. Ce dernier voit l’avion s’envoler au-dessus de sa tête avant de s’évanouir dans les cieux.

Commentaire :

Cette série se présente comme un condensé de références burlesques des comédies velsniennes bon enfant des années 1970. La série, sous la forme d’un road-trip, entend faire découvrir aux spectateurs des paysages et environnements d’Eurysie de l’est, ce qui n’est pas le théâtre habituel de ce type de série à Velsna. La production alterne entre humour bon enfant issu de la vieille école et humour noir, dont les références sont beaucoup plus contemporaines.

Malgré son succès, la série a été la cible de critiques en provenance de Tcharnovie et d’autres pays d’Eurysie de l’est en raison de l’aspect arriéré que la série donnerait à ce pays. Les observateurs pointent en effet du doigt la méconnaissance supposée des showrunner du pays qui est au centre de leurs intrigues. L'absence totale d'acteurs tcharnoviens est à noter.

Société de production ou Producteur : Laurenti Alfonso Inc.
Réalisateur : Donatello Isidora à la réalisation, plusieurs showreunner se sont succéder
Acteurs principaux ou notables : Riccardo Zonta (Yuri) Fernandina Squilacci (Anna)
Date de sortie : Diffusé à partir 12 avril 2011
3815
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Le Geste et le MĂ©tier
Affiche ou visuel :
Affice Le Geste et le MĂ©tier
Genre ou thème abordé : Documentaire sur le travail
Synopsis ou résumé :

Manche Silice, au cœur d’une vallée encaissée, se dresse la "fabrique”. Le film “Le Geste et le Métier” nous plonge dans le quotidien de ses ouvriers, entre espoirs et aliénation.

L’usine, vieille de plusieurs générations, est le poumon économique de la région. Les machines vrombissent, les outils grincent et claquent, les ouvriers s’activent sans relâche. Parmi eux, Maria, jeune ouvrière passionnée par la mécanique, rêve de moderniser l’usine pour préserver son patrimoine tout en améliorant les conditions de travail grâce aux fonds étrangers abreuvant la région. Antonio, quant à lui, est un ancien ouvrier à la retraite. Il a vu l’usine évoluer, se transformer, et il porte en lui les souvenirs de gestes ancestraux. D’autres travailleurs portent différentes visions de leur condition et de leur milieu.

Le documentaire les suit à travers les saisons de quatre années de tournage. On les voit tisser des liens d’amitié, partager des repas dans la petite cantine de la Fabrique, se soutenir face aux cadences difficiles. La direction de l’usine, jongle entre rentabilité et respect des employés et des lois régulant le travail, incarnée par des petits cadres tiraillés entre les exigences du marché mondial et leur attachement à la communauté. Les syndicats mènent leurs éternels combats pour de meilleures conditions de travail. Incarnent la résistance face à l’aliénation du système.

Au-delà des scènes de travail on assiste aussi à quelques moments de vie. Festivités de fin d’année ou d’anniversaires, chants, danses, moments partagés ensemble. Le film dénonce en creux les sacrifices et les compromis. Les rêves de Marie se heurtent aux réalités économiques, et Antoine se demande si son savoir-faire ancestral sera transmis. La situation ne semble satisfaire personne, on se contente de "survivre". Certains ouvriers partent monter leurs propres petites manufactures, où ils exploitent des migrants ruraux aux conditions remarquablement similaires à la leur à leur arrivée dans a région. Le cycle semble sans fin, et ne se sauve du marasme que par l'humanité de ses acteurs.

James Laroy, filme avec une caméra discrète, au plus près des gestes et des regards. Il capture la beauté brute des machines, la sueur des fronts, et les sourires éphémères. Le temps s’écoule lentement et le spectateur ressent la monotonie, mais aussi la dignité de ces ouvriers, anciens artisans, qui donnent un sens à leur vie à travers leur travail. Parce qu'il le faut bien, que ce travail englobe toute leur existence, qu'ils n'ont pas le choix pour vivre.

Le Geste et le Métier est un hommage à ces ouvriers anonymes, à leurs mains calleuses, à leurs espoirs et à leurs luttes. Le film nous rappelle que derrière chaque objet manufacturé se cache une histoire, un geste, et un métier qui se perpétue malgré les aléas du monde moderne.

Commentaire :

James Laroy et son équipe étaient initialement présents en Eurysie pour filmer une série de reportages sur les investissements du Fonds Tomorrow, leur effet sur l’économie locale, l’opinion des populations et les difficultés liées à la construction et la mise à niveau d’infrastructures sur le vieux continent. Le projet même de ce film a germé lorsqu’il s’est arrêté pour tourner une séquence dans une usine éligible à une modernisation, en Manche Silice. Il lui semblait plus pertinent de s’y arrêter et de mettre en perpsective le rapport de ces populations à leur travail, de remettre en valeur le travail ouvrier, que de continuer un projet plus institutionnel déjà documenté par ailleurs. Le projet a été approuvé par ses clients initiaux du Fonds Tomorrow, et a reçu plusieurs aides confédérales après la construction d’un dossier de production conséquent avec l’aide de la coopérative Les Films du Réel.

Ce qui était un projet presque improvisé a ensuite connu une belle diffusion en salle et sur plusieurs chaînes de télévision à travers le monde, et a connu un succès critique lui ouvrant les potes d'une nomination au festival de Villablanca.

Société de production ou Producteur : Les Films du Réel, Le Miroir Rouge, Fonds Tomorrow, Fonds Kah-tanais pour le Documentaire
RĂ©alisateur : James Laroy
Acteurs principaux ou notables : -
Date de sortie : 10 Août 2012.
3534
Pays producteur(s) : Tamurt n Althalj
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Clandestins
Affiche ou visuel :


Affiche du document - Clandestins


Genre ou thème abordé : Scandale

Synopsis ou résumé :

L'énergie nucléaire a le vent en poupe en Eurysie depuis des générations, misant sur son efficacité, la puissance dégagée et le mythe d'une société disposant d'un surplus d'énergie vitale.
Moteur et catalyseur de croissance, le nucléaire est le plus grand investissement Eurysien, affichant la fierté nationale d'autonomie énergétique et d'une expertise technique et technologique digne des plus grandes puissances internationales.

Derrière l'image vertueuse du nucléaire se posent les innombrables questions évitées et laissées aux oubliettes de la presse internationale.

La coopération de la presse Althaljir (journaux nationaux Almutasawilin et Outright) et d'Amnistie Mondiale ont découvert et révèlent à travers un documentaire choc, les années d'enquête sur les pratiques Eurysiennes, et notamment au Rasken ou au Duché de Sylva où le Rasken opère ses réacteurs, de l'utilisation de clandestins (en majorité) ou sans abris afin de nettoyer des sections et conduites de leurs centrales nucléaires. Cet acte de bonté surfe sur la vague du désarroi et de la pauvreté ou oublie sciemment de préciser les dangers auxquels ces travailleurs de l'ombre font face.

En effet, les conduites, "séparées" des sections à risque, s'encrassent avec le temps des vapeurs et le calcaire s'accumule. Il est nécessaire de s'assurer de leur propreté et éviter une accumulation de débris qui peuvent à terme poser certains problèmes aux systèmes usuels ou de secours de refroidissement des centrales nucléaires.

Nos journalistes ont obtenu des relevés sur ces travailleurs épuisés et diminués après quelques minutes seulement de travail. Les calcaires des conduites sont largement radioactifs au delà des recommandations de ces entreprises publiques. Les doses de radiations subies ne permettent pas de passer plus d'une dizaine de minutes dans les conduites, ce qui nécessite un roulement organisé de ces travailleurs clandestins. Payés, sans être déclarés, une misère pour un travail de nettoyage, il n'y a aucun suivi ou couverture de santé, les entreprises énergétiques n'utilisant ceux-ci que cinq fois au maximum afin d'éviter des accidents visibles et une dégradation sur le long terme de la santé de ces travailleurs oubliés.

Après cinq ans d'enquête sur les centrales Eurysiennes, les journalistes ont payé les soins de ces travailleurs afin de les accompagner lors de l'apparition de cancers de la thyroïde et des leucémie aigue.
43% de ces travailleurs non déclarés meurent dans les deux années qui suivent ce travail de l'enfer, cette condamnation à mort pour une bouchée de pain.

Les autorités publiques, prévenues par Amnistie Mondiale, doivent se prononcer sur ce scandale de grande échelle, qui touche deux nations Eurysiennes et sûrement de nombreuses autres... mais aussi sur le sujet du traitement des déchets qui sont soupçonnés d'être déversés massivement dans les océans.


Commentaire :

La coopération jounalistique Althaljir et Aministie Mondiale ont interrogé "seulement" 131 travailleurs au Rasken et réacteurs exploités au Duché de Sylva dont 52 sont décédés des suites d'exposition aux radiations et leurs noms et photos figurent et défilent en introduction du documentaire. A 80%, ces travailleurs sont Eurysiens de pays voisins ou d'Eurysie de l'Est, notamment du Prodnov pour l'enquête au Rasken et à 70% du Yuhanaca au Sylva.

Bande son originale :

La musique créée par l'artiste Nabila Arakam pour ce documentaire berce l'ensemble de ce documentaire.
Le titre principal, très caractéristique de son style, inspiré de ses voyages en Eurysie, est aujourd'hui indissociable de la question du nucléaire et influence grandement les esprits face à un sujet à dimension internationale.


Main Soundtrack



Société de production ou Producteur : Œil Ouvert

RĂ©alisateur : Farzeena Lomi

Date de sortie : Le documentaire est dévoilé pour le festival international de cinéma de Villablanca 2012.
1335
Pays producteur(s) : La fédération d'Antégrad .
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : L'Echo du passé
Affiche ou visuel :
Drapeau

Genre ou thème abordé : Drame
Synopsis ou résumé : Dans un petit village au cœur de la campagne , une jeune archéologue passionnée, Claire, découvre par hasard un ancien journal intime caché dans les ruines d'une vieille maison abandonnée. Intriguée, elle plonge dans les pages jaunies par le temps et se retrouve transportée dans le passé tumultueux de sa propre famille.

Le journal révèle les secrets bien gardés de ses ancêtres, des histoires d'amour interdites, de trahisons, et de luttes pour la liberté . À mesure que Claire explore le passé, elle se retrouve confrontée à des choix déchirants et à des révélations qui remettent en question tout ce qu'elle croyait savoir sur ses racines familiales.

Alors que Claire plonge plus profondément dans l'histoire de sa famille, elle découvre des liens inattendus entre le passé et le présent, et réalise que les secrets enfouis depuis des générations ont encore le pouvoir de façonner le destin des siens. "L'Écho du Passé" est une quête émotionnelle et spirituelle à la recherche de la vérité, de la rédemption et de la compréhension de soi.
Commentaire : Le chef suprĂŞmes a pleurais devant ce film .

Société de production ou Producteur : Bertel production
RĂ©alisateur : Serio Geraderminokocho
Acteurs principaux ou notables : Amra Lonhora et Dermo Polesto
Date de sortie : Le 23er septembre 2009
(utilisation de chat GPT pour la correction des fautes d'orthographes )
7897
Pays producteur(s) : Citoyens Loduariens/Lofoten/Grand-Kah
Catégorie : Documentaire / Série télévisée (non animée) (majoritairement un documentaire)

Nom de la production : Lorenzo : l'ascension d'un Dictateur.
Affiche ou visuel :
Bah voilĂ , joli petite affiche, nan ? <br>Le premier qui juge, Lorenzo viendra le chercher le mettre dans un camp, compris ?

Genre ou thème abordé : Documentaire historique retraçant la vie du Dictateur Loduarien, l'histoire de la Loduarie correspondant, et surtout son accession au pouvoir suprême dans un pays qui était autrefois une République libérale.
Synopsis ou résumé :
2001. Après une guerre sanglante, la Loduarie relève la tête de la mare de sang dans laquelle elle était plongée. Depuis 2 ans déjà, une révolution communiste a précédé une violente guerre civile, qui a causé la mort de centaines de milliers de Loduariens. À la tête du nouveau régime communiste triomphant, un homme : Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, âgé de 20 ans seulement. Un homme qui fera parler de lui dans le monde entier, instillant la peur, la défiance, la fierté, la gloire, la mort, la réussite, et bien d'autres encore.
Mais la seule question qui se pose, actuellement, est celle-ci.
Qui est-il vraiment ?
C'est ce que ce documentaire, par la recherche et l'utilisation d'archives et de témoignages, cherche à élucider. Pour le meilleur, mais surtout, pour le pire.

Episode 1 : la naissance d'un Tyran
En 1980, la Loduarie est un pays prospère. République libérale, il s'agit de l'un des pays les plus stables et les plus puissants du monde de l'époque. En ce pays, le 1er novembre 1980, un petit garçon fait son apparition sur terre. Celui se nommera Lorenzo, du fait de l'affection que portait son père pour Fortuna, bien qu'il n'ait aucun lien avec cette nation même. Ce petit garçon, qui s'avèra précoce et assez intelligent pour son âge, eu une belle enfance dans un beau cadre de vie, ses parents étant des bourgeois.
Mais cela ne dure pas. En 1989, le père de Lorenzo meurt dans un accident d'avion créé par son entreprise. En 1990, la mère de Lorenzo, médecin, meurt à cause de la violente épidémie de DAR-05 en Loduarie, dont les origines sont encore inconnues et marquent le début des "Années Sombres" et de la descente aux enfers pour la Loduarie.

Episode 2 : Le temps du développement
Le tout jeune Lorenzo vit désormais sans parents, dans sa grande maison. Pendant entre 1 semaine et 1 mois, il vit seul, avant de fuir mystérieusement. 3 cadavres sont retrouvés dans la même maison 1 ans plus tard à cause de l'odeur, non-identifiables, les causes de leur mort inconnue.
En Loduarie, le pays sombre dans la catastrophe absolue. Le pays est en proie à l'anarchie et à une violente épidémie : 450 000 personne mourront au total, et une première vague migratoire en direction du monde partant de la Loduarie commencera, emportant avec elle 1 million de citoyens Loduariens.
Le jeune Lorenzo, lui, vit au jour le jour, avant d'être recueilli par une famille aux origines Prodnoviennes, avec laquelle il vivra jusqu'à la guerre. Il va également se lier d'amitié avec leur fille du même âge que lui, et partagera avec elle plus que de l'amitié jusqu'à sa mort.
C'est cette période qui verra naître le Lorenzo que le monde connaît si bien : froid, sanguin et alcoolique, mais amical et joyeux quand il le faut et franc toujours.

Episode 3 : Une histoire de révolution et de guerre
Après le coup d'état fasciste qui mit à bas la République Loduarienne, en quête d'une stabilité tout juste retrouvée 2 ans auparavant, le 15 juin 1999, une révolution s'enclenche, portée par le communisme, le socialisme et le communalisme qui ont fait du chemin en Loduarie à cause des Années Sombres. Le chef du Parti Communiste, Maxime Carpenter, se trouve être également un grand ami de Lorenzo : rapidement, à tout juste 19 ans, il se retrouve commandant en chef de l'armée révolutionnaire Loduarienne, armée dirigée par le Parti Communiste. Malheureusement, le jeune Lorenzo, bien qu'habitué au maniement des armes pendant les années 90, fini par perdre une grande partie des hommes qu'il commandait lors d'une attaque fascistes, perdant en même temps son grand ami et chef du Parti Communiste, Maxime Carpentier, le 12 octobre 1999. Cette défaite lui infligera un coup dur en même temps qu'elle fera de lui l'homme le plus puissant de la Loduarie à l'avenir : il accédera en effet au poste de Secrétaire Général du Parti Communiste juste après, et reverra toutes ses stratégies militaires et l'entraînement soumit aux forces révolutionnaires.
Ce sera une réussite : la révolution, mal partie après le 15 juin, s'impose en octobre et remporté ses premières victoires décisives face aux fascistes. La guerre durera encore longtemps, et verra le pouvoir de Lorenzo s'affermir, en même temps qu'il gagne une très grande popularité dans la nouvelle armée communiste et auprès du peuple pour sa personnalité et ses décisions. Le 14 janvier 2001, il rentrera triomphalement à Lyonnars, sans combat, en compagnie des révolutionnaires et du peuple Loduarien. Le même jour, la Démocratie Communiste de Loduarie sera proclamée triomphalement par Lorenzo en personne, qui en prendra progressivement le pouvoir total et absolu.

Episode 4 : Un air de démocrature sanglante
Devenu dirigeant absolu de la toute jeune Démocratie Communiste de Loduarie, Lorenzo emploie comme d'habitude pour une grande partie des dictatures, la violence. En moindre mesure pour assurer son pouvoir : l'objectif est surtout de "purger" la Loduarie. Notamment des fascistes, et en moindre mesure des forces bourgeoises ne souhaitant pas se soumettre au nouvel ordre communiste imposé. De plus, le pays est en ruine : le Secrétaire Général Loduarien initie donc une réindustrialisation brutalement, mais néanmoins, la chose et efficace. En quelques années, le pays retrouve un semblant d'ordre, et semble être débarrassé de ses anciens problèmes dûs aux Années Sombres. Cependant, bien que cette transition politique se fasse par la force, on observe que le Parti Communiste Loduarien et le Secrétaire Général Loduarien lui-même décident de ne pas obtenir le pouvoir absolu, et deux autres partis ayant participé à la révolution sont acceptée dans la nouvelle Assemblée des Décisions Politiques de Loduarie Communiste, descendante du parlement Loduarien au temps de la République. Un semblant de démocratie fonctionnel est mis en place, et le peuple Loduarien voit une bonne partie de ses droits conservés.

Episode 5 : l'ouverture, ou la montée de la violence Loduarienne
En 2007, le Secrétaire Général Loduarien estime la Loduarie remise d'aplomb et prête à s'intégrer à nouveau dans le jeu international. S'en suit ce que le monde connaît, ce que certains redoutent, d'autres applaudissent ou même encore regardent de loin : la monté en puissance de la Loduarie. Rapidement, elle s'impose à l'international, déclenchant guerres, révolution, initiant des alliances, se faisant énormément d'ennemis à travers le monde. À travers cette montée en puissance, c'est surtout le Secrétaire Général Loduarien qui est vu, devenant rapidement l'une des personnes les plus connues du monde, en mal comme en bien. Cette ascension fulgurante de la Loduarie au rang de nouvelle puissance ne se fait pas sans problème : rapidement, la Loduarie devient une ennemie farouche des puissances de L'ONC, participe au conflit Prodnovien, au conflit Chérchère, à celui du Mokhai, du Kronos Afaréen et récemment, en Okaristan, qui a été source de discorde avec la nouvelle OND. De plus, les défaites malheureuses et revers subit par la Loduarie dans de nombreuses guerres à l'étranger ont eu pour aboutissement un durcissement de la politique intérieure Loduarienne, centrant toujours plus le pouvoir sur Lorenzo. Dans la Loduarie ouverte à l'international de Lorenzo, l'usage de la violence n'est pas seulement un moyen, mais l'expression d'une capacité, d'un objectif, d'une ambition.
Aujourd'hui, le Secrétaire Général Loduarien est un personnage haut en couleur, admiré comme détesté à travers le monde, mais en tout cas, il est sûr qu'il a d'ores et déjà réussi à s'imposer aussi bien dans les manuels d'histoire que à l'international.

Commentaire :
La série documentaire "Lorenzo : l'ascension d'un Dictateur" a bien fait parler la presse Loduarienne, très souvent en mal, mais néanmoins pointant la réalité historique du documentaire sur certains points. Néanmoins, il se trouve que la production du documentaire a été géré par un riche Loduarien, Jacob Glomis, ayant fait affaire au Lofoten après avoir fuit la Loduarie en 1991, faisant douter certains de l'objectivité du documentaire.
De plus, celui-ci ayant été en grande partie réalisée au Lofoten, pour des raisons évidentes, plusieurs accusations de "pression" réalisées par le gouvernement Lofotens actuel ont surgit, faisant planer le doute encore une fois sur la véritable objectivité du documentaire, qui pourrait être devenu un outil de la propagande anti-communiste Lofotens, comme l'a fait remarquer la presse Loduarienne.

Société de production ou Producteur : Société Audiovisuelle des Expatriés Loduariens (SAEL)
RĂ©alisateur : Jacob Glomis
Acteurs principaux ou notables : Aucun intervenant principal, excepté de nombreux experts de la Loduarie, ainsi que de nombreux témoins Loduariens.
Date de sortie : 1 novembre 2012
2190
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production :Prosateurs
Affiche ou visuel :

Affiche

Genre ou thème abordé : Fantastique
Synopsis ou résumé : Dans une opulence démesurée, vivent les Prosateurs grâce à l'art Runique. Cette science leur permet d'émerger du néant, des mondes riches accessibles depuis des portails, desquels ils tirent tout ce dont ils ont besoin. Ils se sont de cette façon bâtie une civilisation d'une prospérité inégalable.

Mais ces espaces luxuriants sont parfois marqués d'imperfections, tel que des climats ou activités géologiques dérangeants. Perpétuellement, les Prosateurs affinent les Runes définissant leurs domaines pour les parfaire. Et ils ne dérogent pas à la règle quand ces imperfections sont des créatures ou civilisations primitives, dès lors qu'elles concurrencent l'accès aux ressources pour lesquels ils ont écrit ces terres.

Se confrontera alors, au fil du récit, les partisans de diverses idées parmi les Prosateurs, au sujet de leur légitimité à diriger ainsi l'évolution de leurs mondes lorsque que des êtres vivants s'y développent.

Catédrale étoile
Kromlarch, la cathédrale flottant au-dessus d'une étoile

Cité nuage
Silènmonia, la cité dans les nuages

Arbre eau
Dredfani, l'arbre au milieu de la mer

Commentaire : Prosateurs est une histoire posant de nombreuses questions sur des sujets telle que l'écologie, l'antispécisme ou encore les notions de frontières, revendications territoriales et accueil des étrangers. Mais il ne s'agit là pas du point fort de la réalisation, qui se montre par ailleurs timide dans les réponses qu'elle apporte.
Non, Prosateur est avant tout un voyage onirique et contemplatif dans une série d'environnements magnifiques et poétiques. Les plans de caméra sont à hauteur d'homme, souvent en vue subjective. Si la plupart des décors sont en image de synthèse, elles sont très bien travaillées avec des jeux de couleurs et de lumière intéressants. Le récit est mis en second plan au profit de l'expérience sensorielle, où le son n'est pas mis de côté. Un très gros effort a également été mis sur l'enregistrement des musiques et bruis de fond, pour transporter les spectateurs dans les univers des Prosateurs.

Société de production ou Producteur : Les Studios Ocre
Réalisateur : Thomas Lemadère
Acteurs principaux ou notables :
Catherine Lesfées, interprétant la protagoniste principale, provoquant les questionnements
Paul Makro, dans le rôle d'Atréus, antagoniste principal promouvant les lois de la nature
Date de sortie : 1er août 2012
1934
Pays producteur : Etat du Fujiwa.
Catégorie : Film d'Animation.

Nom de la production : Fallett

Affiche ou visuel :
Fallet Affiche

Genres: Drame - Fantaisie - Aventure.

Synopsis: Fallett est un tourbillon visuel, un film d'animation vibrante et éclatante de couleurs, issu de l'imagination du Studio Hinzo, une icône dans l'univers cinématographique du Fujiwa. Au cœur de cette épopée se trouve Yui, une jeune artiste au seuil de la vingtaine, fraîchement débarquée dans l'effervescence urbaine depuis les paisibles confins de la campagne. Inscription en main, elle pénètre dans le monde prestigieux et intimidant de l'Université des Arts d'Asakura. Le récit se plonge dans la jeunesse fujiwane, une génération en quête de sens et d'identité. Yui, armée de ses pinceaux et de ses rêves, arpente les ruelles ombragées de la métropole, laissant son empreinte sur les murs silencieux lors de ses virées nocturnes.

Mais Fallett ne se contente pas de suivre les péripéties académiques et sociales de Yui. Le film prend une tournure inattendue lorsque notre héroïne découvre un talent extraordinaire: ses œuvres murales prennent vie, s'échappant de leurs cadres. Ce don miraculeux, source d'émerveillement, entraîne Yui dans un tourbillon de questions morales et existentielles, déchirée entre l'envie de garder ce secret pour elle et la tentation de partager son don avec les autres. Sa vie la mènera à des rencontres inattendues, des défis qui testeront son courage et sa conviction, tout en l'amenant à confronter les ombres de son propre don.

Commentaire : Fallett est une superbe production 100% fujiwane du Studio Hinzo, destinée à tous les publics, quel que soit leur âge. La trame du film a été encensée par la presse pour son approche minutieuse et touchante de la vie de la jeunesse fujiwane, souvent négligée dans le pays. Narihiko Sakai, le plus jeune réalisateur du studio, a produit son premier long métrage d'animation. Et il a visé juste, car Fallett est devenu le film d'animation le plus vu en 2012. Le film a également été honoré du titre de "Meilleur film d'animation fujiwan de l'année" par le prestigieux magazine cinématographique national, CineSphere.

Société de production ou Producteur : Studio Hinzo.
RĂ©alisateur : Narihiko Sakai.

Date de sortie : 10 Septembre 2012.
6162
Pays producteur(s) : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production :THIS IS LOFOTEN
Affiche ou visuel :

Affiche

Genre ou thème abordé : Drame social

Synopsis ou résumé :
Dans les quartiers déshérités de la capitale des Provinces-Unies Pembertøn, au pied des tours de logements sociaux du Triple B pour Bay Bridge Borough, une jeunesse désœuvrée et désabusée tente de survivre et de trouver un but à leur existence. A l’opposé, dans le quartier très huppé de Hightower, nous suivons les pérégrinations d’une classe supérieure très favorisée, également en manque de repères, à qui rien ne semble se refuser et qui se perd dans l’illusion d’un argent facile et d’un bonheur qui semble leur échapper. L'histoire suit les vies entremêlées de quatre personnages haut en couleurs :

Marvin
, un jeune homme travaillant dur à l’usine, qui vient tout juste d’être père, par un malheureux concours de circonstances, se retrouve soudainement sans emploi, et découvre qu’il n’a plus de mutuelle ni d’assurance santé.. Déchiré entre la honte de sa nouvelle situation et la nécessité de subvenir à ses besoins ainsi qu’à celle de son nouveau-né,, Marvin erre dans les rues les plus sordides de la capitale, confronté à la dure réalité de la pauvreté, de la précarité, à la recherche de petits boulots faciles, souvent proposés par la pègre et les gangs locaux dont fait parti son propre frère aîné Brian, homme de main de l’un des gangs les plus dangereux du Hell’s Gate

Anneke, une jeune femme qui subit les violences quotidiennes de son père, révoltée par la passivité de sa mère, et issue des quartiers les plus pauvres et misérables de la capitale, rêve de sortir de sa condition et de trouver un moyen de changer sa vie et celle de son jeune frère, Shane. Malgré les obstacles et les injustices auxquels elle est confrontée, Anneke garde espoir et détermination pour se créer un avenir meilleur en devenant chanteuse dans les cabarets, et occasionnellement faisant dans la prostitution par l’entremetteuse de l’une de ses meilleures amies.

Baldwin
, un cadre supérieur de l'industrie pharmaceutique, vivant dans un confort financier certain, et habitant dans un immeuble de standing au milieu du quartier très chic de Hightower, dont le luxe ne semble pas connaître de limites. Obsédé par l’argent et la réussite, Baldwin semble indifférent au sort des miséreux, car lui tout lui réussi, ou presque. Cependant Baldwin est malheureusement désespérément seul, peu apprécié de ses proches, et addict à l’alcool et à la cocaïne. Depressif et misanthrope, Baldwin tente d’exorciser les maux dont il souffre en se rendant régulièrement dans les bas-fonds de la capitale, au contact de la misère, est percuté par la dure réalité sociale.

Enfin, Wilbur, l’indomptable, un ado rebelle mal dans sa peau, militant écologiste et socialiste convaincu, en proie avec des conflits intérieurs, refusant d’assumer son homosexualité, et vivant dans une famille très aisée du quartier de Maplewoods, mais également très pieuse et moraliste. Son frère aîné, Brian, qui se promet à une belle carrière de médecin, l'humilie sans cesse et le rabaisse constamment. Placé dans un pensionnat pour garçons de bonne famille, il s’y fait viré après avoir défenestré par accident un de ses camarades de classe après une altercation. Plutôt que d’avouer l’inavouable, Wilbur s’enfuit, et se retrouve à errer dans le quartier Triple B, plutôt que d’affronter la colère de sa propre famille.

Les existences de Marvin, Anneke, Baldwin et Wilbur, des êtres humains brisés par la vie, en quête du droit au bonheur, mais dont la rencontre était hautement improbable, vont voir leurs existences se percuter de plein fouet. Le film se termine sur une scène extrêmement sombre, Baldwin agonise sur son lit d’hôpital, Wilbur est tué à cause d’une balle perdue lors des Nuits de Plomb en tentant vainement de s’interposer pour protéger une vieille femme d’un délinquant , Anneke sombre dans la prostitution la plus dure, battue par des clients extrêmement violents, et Marvin, incapable de subvenir aux besoins de sa famille, choisi la mort dans l’âme de mettre en scène son suicide afin que celui ci paraisse accidental, dans l’espoir que sa famille touche ainsi l’argent de l’assurance.

Commentaire : Le réalisateur déjà primé pour son précédent film “Les Invisibles du Northerlands”, Sigurðr Kristiansen signe ce nouveau film comme la plus éclatante satire sociale de son époque selon le quotidien “La Voix du Lofoten”, éparpillant aux 4 vents l’image édulcorée d’une société nordique lisse, favorisée, parfaite en tout point, tout comme certains pays dans le monde qui semblent être de vrais paradis sur terre. Mais chaque paradis possède sa part d’ombre, son petit Enfer. Alors que les destins de ces quatre personnages écorchés à vif s'entrecroisent, le film dépeint de manière brutale et parfois crue les absurdités de la société urbaine lofotène. On y voit les membres d’une classe supérieure et très favorisée, dont certains même se réclament de la gauche, gaspiller leur argent dans des extravagances absurdes ou des dépenses bassement matérialistes, sans même en avoir conscience parfois tandis qu’une certaine société défavorisée, qui vit séparée du reste de la population, lutte pour des ressources de base telles que la nourriture, les médicaments et le logement. La société capitaliste lofotène semble avoir accepté cette disparité comme une norme. Un des personnages dit : “Il y aura toujours quelques fruits pourris au sein d’une grande corbeille d’abondance. Doit on pour autant jeter toute la récolte ?”

Cependant, à travers les épreuves et les défis auxquels sont confrontés les personnages, une prise de conscience commence à émerger. Marvin, Anneke, Baldwin et Wilbur commencent à remettre en question les fondements de leur société et à reconnaître l'absurdité de certaines de leurs croyances, et déconstruisent au fur et à mesure leurs convictions pré établies, et tout ce qu’on leur a appris. Le personnage principal Marvin déclare à Baldwin : “J’ai cru crever le jour où j’ai accepté l’idée de fouiller dans les poubelles pour nourrir mon gosse. Mais pour rien au monde j’échangerais ma chienne de vie pour la tienne, toi qui ne connaît ni l’amour, ni la joie, et qui crèvera seul sur son matelas de billets.”

Le film dont la violence culmine lors des Emeutes urbaines de Pembertøn, les Nuits de Plomb, dénonce également ce que Anneke prophétise en disant : “Il n’y qu’une seule chose qui sépare l’être humain de l’animal : 5 repas”.

Le film a déjà reçu une distinction lors des United-Provinces Film Award de 2011, une cérémonie qui récompense les films et séries des Provinces-Unies. Il fut interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie en salles, les scènes de violence dont une agression sexuelle sont particulièrement réalistes et dérangeantes, filmées dans leur réalité la plus dure.

Société de production ou Producteur : Capital Pictures

RĂ©alisateur : SigurĂ°r Kristiansen

Acteurs principaux ou notables :
Thomas Shelby
Vivian Rook
RĂ­kharĂ°ur Andersen
Friðrik Hjálmar

Date de sortie : 1er Mai 2011
5493
Pays producteur(s) : RĂ©publique du Bajusid, RĂ©publique Directe du Banairah
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Oubliés
Affiche ou visuel :
Affiche francophone
Genre ou thème abordé : Guerre du Kronos Afaréen, politique internationale, persécutions politiques.
Synopsis ou résumé : La guerre au Kronos. La crise des missiles qui l'a précédé. Le scandale des camps de travail kroniens. L'ultimatum qui a suivi. Le refus. Les batailles navales, le débarquement, les combats. La reddition des autorités locales. Tout autant d'informations véhiculées, transportées, transformées, rapportées, amputées, raboutées, manipulées, détaillées, prises à parti, ou non. Dans un conflit où l'UNCS et l'ONC se sont affrontées, il était inévitable que tout-un chacun use et abuse de l'information, la prenne à son avantage, en tire le meilleur profit. A l'international, l'ONC fait peur à certains, et avec cette crainte vient une course à la désinformation : plus que militaire, le conflit au Kronos est politique. Politique car instrumentalisé, et ce par toutes les parties. Plus qu'une affaire de vérité, c'est une affaire d'allégeance, où pays contestataires et pays alignés ajustent leurs discours au bon gré de leur agenda politique international, exploitant alternativement la réputation tâchée -scandale des missiles, commerce d'armes à grande échelle, couverture du régime dictatorial pontarbellois- de l'Alguarana, les crimes kroniens et loduariens -bombardements au phosphore blanc, arrestation et emprisonnement de ressortissants étrangers, interventionnisme impérialiste compulsif, tensions frontalières, persécution des opposants- ou encore la peur d'un Pharois à nécessairement contrecarrer. L'ONC fait peur par son interventionnisme : 2 opérations militaires depuis sa création, le Kronos et le Prodnov, ce qui en effet fait beaucoup vis-à-vis de sa durée d'existence, alors il est fréquent chez ONCeptiques d'omettre et de déformer. De supprimer, d'oublier même. Oublier qui ?
C'est à se demander si les media internationaux le savent eux-mêmes. Oubliés, oui mais qui ?
Les prisonniers des camps du Kronos Afaréen. Alors même que leur destin était clamé tout haut à qui voulait bien l'entendre sur Kronews, par le chef d'état Calabraise. Les usines chimiques tenues par les opposants au régime qui se voyaient envoyés là-bas mourir dans un bain de déchets toxiques, non pas parce que l'état n'en avait pas les moyens techniques ou économiques, mais parce que le but était précisément de museler ceux qui incitaient les autres à lever leur voix. Oubliés, c'était ce que l'ensemble du monde avait réussi à faire.
Oubliés, car ils donnaient raison à l'ONC.
Oubliés, car si différents des autres, ils ont maintenant du mal à se réintégrer.
Oubliés, car entre vraie préoccupation ou casus belli, ils ne sauront jamais.
Oubliés, c'est avant tout l'histoire de celles et ceux qui, par conviction ou par malheur, ont été classés dangereux par l'état kronien, et qui ont été envoyés dans les camps de la peur. C'est l'histoire de femmes et d'hommes, qui de par leur volonté de s'exprimer, ont été envoyé mourir d'épuisement sous le contrôle de gardes tortionnaires. C'est aussi l'histoire anti-climatique d'un pays qui au XXIème siècle s'autorise toujours à recourir à de l'esclavage, malgré l'aberration morale et économique que ce dernier constitue. C'est aussi le porte-étendard d'un continent meurtri par les impérialismes étrangers et par l'héritage colonial, notamment eurysien : après tout, et les cas des camps et des silos à missiles le montrent bien, l'Afarée Kronienne, malgré son intégration très tôt dans le pays, n'a pas souvent été placée à la même hauteur que ses régions homologues. Une terre d'expansion, d'exploitation, une base militaire tout au plus. Une terre d'exil et d'exactions, au pire.
Dans un style aussi simple que cru, la réalisatrice Rasheeda al-Naqvi signe un documentaire choc dépeignant sous les moindres détails les expériences des prisonniers des camps kroniens, communistes ou non, qui par leurs divergences ont été écartés de la métropole, véritable cœur d'un pays emprisonné dans un régime dictatorial hypercentralisé et dogmatique. Femmes, hommes, étudiants, cadres, ouvriers, intellectuels, tous les profils sont mis à la lumière du jour, profitant d'un instant d'écoute pour faire entendre leurs voix. Maintenant, c'est à nous de leur hommage.

Commentaire : Oubliés s'inscrit dans l'effort de commémoration des atrocités du régime Calabraise, notamment en Afarée Kronienne, alors que la République du Bajusid ne fait qu'à peine sortir de la guerre l'ayant créée. Du fait des moyens limités de l'état, le projet a été confié à la Fédération des Reporters Banairais qui s'occupa de la distribution. La réalisatrice, Rasheeda al-Naqvi, est quant à elle une ancienne citoyenne kronienne originaire du Bajusid/Kronos Afaréen. Le tournage a rencontré de nombreuses difficultés, notamment parce que la FRB souhaitait pouvoir présenter le documentaire au Festival International de Villablanca, obligeant les équipes à suivre un rythme de travail intense. Le flou légal des débuts de la République (octobre 2010) a également entravé le début des enregistrements des témoignages, pourtant cruciaux pour la réalisation du film. A noter que le film est disponible en arabe et en français, les deux langues officielles du Kronos.

Quelques critiques de la presse banairaise :
"Un documentaire absolument nécessaire pour le travail de mémoire de cette région bouleversée" -La Démocratie
"Brut, accrocheur, touchant, angoissant." -Le Levant
"Un bon documentaire qui nécessiterait néanmoins des précisions sur le contexte politique intérieur kronien [...] la difficulté d'accès à de telles informations est cependant un frein à de telles améliorations" -Politiques&Avenir
"Rasheeda al-Naqvi réussit à dénoncer la politique de l'autruche tout en faisant la part des choses en ne sombrant pas dans un partisanisme oncéen caricatural. Il est toutefois à craindre que le documentaire soit lui-même, ironiquement, instrumentalisé par les uns et les autres" -Viser Juste
"Un bon travail documentaire, mais une esthétique pas assez fine pour attirer le public" -Le Journal des Côtes
Société de production ou Producteur : Fédération des Reporters Banairais
RĂ©alisatrice : Rasheeda al-Naqvi
Date de sortie : 20 juillet 2012
3017
Pays producteur(s) : Fédération de Sterus
Catégorie : : Film de fiction/ historique romancé

Nom de la production : SC Film (Sterus corporation)

Affiche ou visuel :
Neivu





Genre ou thème abordé : Drame
Synopsis ou résumé : L'histoire se déroule au 18e siècle et raconte l'histoire de Neivu. Neivu est une petite fille indigène d'aleucie, a ses 16 ans, elle voit arriver par la mer des dizaines de navires inconnus. D'immenses constructions en bois qu'elle ne peut identifier, quelques jours plus tard alors que la panique s'empare de tout son village, des hommes blancs de peau semblant venir d'une autre planète sortent des buissons. Leurs armes qui crachent le feu et la mort, ils massacrent le village. Neivu voit sa mère se faire violer et écarteler devant elle, elle voit son père se faire fouetter à mort et ses frères fusillés. Elle parvint avec sa petite sœur de 5 ans à s'enfuir, mais perd la trace de son petit frère de 4 ans. Le film suit son parcours lorsqu'elle se met quelques jours plus tard à la recherche de son petit frère. Elle est contrainte de laisser sa sœur à une famille indigène qu'elle ne connaît pas pour ne pas la mettre en danger. Elle mettra près d'un an à retrouver son petit frère. Le film nous plonge dans une atmosphère extrêmement lourde, les émotions sont sans cesse tirées à leur paroxysme entre joie et tristesse. Neivu va devoir tout au long de son périple affronter tout type d'ennemis et de châtiment physique. À mi-chemin du film, elle retrouve son frère "Aito". Il est contraint de se battre comme esclave dans une des arènes de Barba (Sterus) déguisé sous un long voile elle parvint à s'immiscer parmi le public. Elle y voit sont petit frère de maintenant 7 ans obligé de se battre contre d'autre petits garçons à peine plus vieux. Son frère bien trop jeune se mit à pleurer en hurlant de peur face à tous ces gens, c'est là qu'un homme entre, il attrape son frère et au moment où les yeux d'Aito et Neivu se croise l'homme l'attrape par la gorge le soulève et lui tranche la tête. Après ce choc émotionnel des plus puissants Neivu, retourne chercher sa sœur, mais en arrivant chez les indigènes elle ne retrouve qu'une famille affreusement malade, sa sœur pale de peau, le corps desséché, les membres nécrosés crache une dernière fois du sang et meurt dans ses bras. La maladie était celle que les hommes blancs transmettaient volontairement aux peuples pour les tuer. Le film se termine par Neivu qui retourne dans l'arène de barba, à bout de force car contaminé par la maladie. Elle se force à tousser et à cracher sur les Barbéens pour transmettre cette maladie et enfin elle tente de sauter dans l'arène, elle empale sa jambe sur une des piques la ressort et saute dans l'arène perdant tout son sang elle se lève s'empare d'une lance d'un gladiateur mort. L'homme qui a tué son frère arrive, il lui lance un glaive dans l'autre cuisse. Neivu au plus proche de la mort parvint à lancer sa lance jusque dans le cou de l'homme avant de s'effondrer et de mourir.


Commentaire : Ce film est inspiré de fait réel, il retrace l'histoire de Neivu surnommé "Impératrice indigènes ", c'est grâce a ses actions et notamment à sa mort et son histoire que beaucoup de Sterusiens commencèrent a lutter contre les massacres d'indigènes.

Société de production ou Producteur : Actelien Vustuis de la SC
Réalisatrice : Héléna Kiol
Acteurs principaux ou notables :
Carla Pik = Neivu
Colton Miones = Empereur Salar
Leo Jujoli = "La Terreur" (celui qui tue Aito)
Sabine zeino = Soeur de Neivu
Augustus Beniculus = Frére de Neivu

Date de sortie : 12 DĂ©cembre 2011
10555
Pays producteur(s) :Royaume Stargray Islamique d'Esmea
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : The Arcane Legion
Affiche ou visuel :
poster
Genre ou thème abordé : Le film mêle des éléments d'action intense avec des éléments fantastiques, créant des scènes de combat épiques et des séquences magiques spectaculaires. La dimension de voyage interdimensionnel et le contexte initial moderne s'inscrivent dans le genre de la science-fiction dans la quête héroïque du groupe de mercenaires à travers un monde fantastique.

Synopsis :
En 2015, une unité de mercenaires d'élite, connue sous le nom de "The Arcane Legion", est engagée pour une mission top secrète par une puissance mondiale. Leur objectif : piller les ressources naturelles d'un royaume ennemi avant sa formation dans le passé médiéval de se dernier.

résumé foireux:
Le film s'ouvre sur une scène d'action intense, où les mercenaires, dirigés par le charismatique et impitoyable Capitaine Ryan, accomplissent une mission de sabotage en territoire hostile tropicale au centre de Paltoterra. Suite à leur mission réussie, les mercenaires reçoivent un message crypté les invitant à un lieu de rendez-vous secret. Après plusieurs débats houleux entre eux, ils finissent par se rendre sur place. Ils rencontrent un groupe d'agents d'une puissance mondiale. Après avoir remarquer une silhouette féminine parmi les agents, le Capitaine du groupe, Ryan, commente: "Alors, les demoiselles, vous venez souvent dans ce genre d'endroits ? Personnellement je ne pense pas sinon vous auriez pu nous détendre un peu après ce voyage mouvementé."
Les agents révèlent aux mercenaires l'existence d'un portail médiéval enfoui sous les décombres d'un temple antique. Ce portail permet de voyager dans le temps et d'accéder à un point précis du passé, l'endroit exact où se formera le futur ennemi de la puissance mondiale. La mission des mercenaires est de traverser le portail, piller les ressources naturelles de cette époque et revenir dans le présent avant que l'ennemi ne puisse les exploiter.
Dante: "Super, un voyage dans le temps ! On va pouvoir dissuader les femmes de sortir de la maison sinon le monde cours Ă  sa perte."
Capitaine Ryan: "On va devoir se faire passer pour des chevaliers ou des paysans pour ne pas attirer l'attention."
Dante: "Moi, je veux être un chevalier ! Je vais pouvoir porter une armure et manier une épée."
Hésitants face à l'inconnu et aux dangers potentiels, les mercenaires négocient les conditions de la mission et reçoivent un équipement spécial pour survivre dans le monde médiéval.
Ils se rendent ensuite au temple en ruine et découvrent le portail, une structure imposante et mystérieuse émanant une énergie palpable. Après leurs révéler que l'un de leurs agents les accompagne pour les superviser, une brève cérémonie incantatoire prononcée par les agents, le portail s'active et les mercenaires le franchissent, se retrouvant propulsés dans un monde médiéval fantastique. Sergent Ramirez: "C'est du foutage de gueule ! On est censés être des mercenaires autonomes comme stipuler dans le contrats."
Jax: "Si il nous fait chié, on la ligote et on la bâillonne."
Jacobs "Wow, dieu merci je ne suis pas de ce bord la"
Les mercenaires traversent le portail et atterrissent dans un paysage médiéval éblouissant. Leur environnement est dominé par de vastes plaines verdoyantes, des châteaux imposants au loin. Le groupe prend quelques instants pour s'acclimater à cette réalité étrange et fascinante et dorment toute la journée durant au dépend de l'agent avec eux ( ils leurs reste plus que 5 jours pour finir la mission). Pendant ce temps, Jax, observant les châteaux imposants, lance de manière sarcastique : "Ça doit être ça, le fameux château de la Merenlävät, où ils organisent les soirées mondaines avec les pirates et mafiosos locaux. Peut-être qu'on peut obtenir une invitation."
Les mercenaires, équipés de technologies modernes dissimulées sous leurs uniformes militaires, commencent à scanner les environs à la recherche des ressources naturelles à vider. Jax, scanne les alentours avec un dispositif high-tech plus haut que la plus haute maison des payants, détectant les gisements et les cours d'eau d'une manière qui ferait pâlir de jalousie les explorateurs du passé. "On va faire le boulot proprement, malheureusement pas besoin de se salir les mains plus que nécessaire."
Jacobs, habituellement discret, murmure à lui-même: "Je suis loin d'être un expert en histoire, mais je suis presque sûr que les dragons n'étaient pas une menace géopolitique majeure au Moyen Âge." en voyant une fresque de ce dernier à l'entrer de la forêt.
Sur les dix, 6 de préparent pour monter le plus haut sommet visible pour repérer exactement ou ils se trouve et retrouver les 4 partis 2h avant, ils ne leurs restera que 2 jours pour finir l'exploration. Au pied de la montagne ils découvrent que la communication ne marche pas, la réaction de l'agent en dit long, "Il a l'air aussi perdu que moi lors d'un partouse au fin fond du Lofoten" gloussa Dante chewing gum à la bouche.
"Arrête de raconter n'import quoi Dante, tu serais tous sauf perdu" répliqua Sergent Ramirez.
Après plusieurs heures de marches, l'un des mercenaire communique une de ses questions existentielles : " C'est pas nos hommes qui sont charcuter comme du Kotios en 2005 ?
Jax : "Putains, regarde moi cette lame dans le cran du mec, presque aussi grande que mon basousou."
L'agent :"Il faut retourner immédiatement au portail c'est pas normal qu'un groupe de roturier fassent sa"
Capitaine Ryan: "Pas de panique mec, tous va bien se passer car on va surmonter cette Ă©preuve ensemble!"
Jacobs : "Chef rappellez vous, on est pas payer par Althalj cette fois."
Capitaine Ryan: "Ah oui c'est vrai, oublie la dernière phrase et avançons."
Sans prévenir une ombre imposante commence à leurs foncer dessus, "Attention un Volinois ils sont sensé être énorme dans cette temporalité." "Les munitions sont tellement lourd on pourrais les vider ?" "On tire ouuuuuu?" "Bien sur du coup, feu, feu, feu, feu ! Sans suit une scène de massacre et de gore ou deux mercenaires perdent la vie face a ce qui semble être une chimère qui les massacre un par un dans une tournade de cris et d'insultes à tous va. "Va voir la daronne à Jax en enfer!!!!" Juste après avoir vider presque tous leurs chargeurs sans aucun effet, un 4x4 militaire sort des bois pour les ramasser et les extirper de la.
Conducteur "Merde, désolé c'est la cervelle à qui que j'ai écraser?
Après c'être enfui assez loin de la bête, il leurs explique qu'il à été envoyer ici il y'a 75 jours en 2000. Il se rendent compte que le temps passe différemment ici car ce n'est pas le même monde mais un autre parallèle ou le fantastique existe. Il essaye de retourner dans la brèche mais celle ci est fermer. Après le choque de savoir que c'est l'an 2015, il les amènent à sa base ou il ne reste que lui chasser par les bourgeois locaux. "Si je ne savais pas que c'était un autre monde j'aurais parié que c'était des gallèsant "s'exclamèrent autour d'un paquet de cigarette. Il leurs explique que le seul moyen qui reste c'est le bout d'une grotte d'où il est venue mais protéger par le royaume voisin puis par des créatures. "C'est partie pour la base qui est sensé exister, c'est comme la presse Alguarena, on sait jamais." Des heures de routes plus tard et après avoir déclencher deux guerres dans la région, ils réussissent enfin à la grotte en question puis la base de 2000 ou ils s'arment d'équipement vieux mais charger de munitions avec en plus une machine capable de faire mal au créatures grâce à l'ultra son. Un peu plus loin,
Capitaine Ryan choquer:"Quand t'est partis tes copains étaient sensé être accrocher au mur ?
Lewis (conducteur) perplexe: "Putains, non pas du tous il faut trouver la brèche au plus vite"
Jax : "Personnellement, j'adore ce qu'il a fait Ă  la deco"
Entendant la bête rugir au loin Lewis crie : "ON VA EN FINIR AVEC CETTE PUTAIN DE CREATURE, désolé pour les gros mots"
"Prums sur le bazouka" "Oublie, c'est a moi, c'était mon anniv la semaine dernière" . Soudainement ils braquent leurs armes en direction de bruit de pas qui se font de plus en plus proche avant d'être désamorcer par Lewis qui leurs présente une biche "divine". " Tadashi dit la même chose de lui même et pourtant c'est pas le cas". "J'espère que le contrat que t'as négocier vaut le coup Ryan" Les mercenaires, l'agent, Lewis et la biche se barricade pour piégé le monstre le planter avec l'épée de monsieuroclecs. La créature tombe sans prévenir du mur avant de déchiqueter Lewis, le reste du groupe prend ses jambes à son coup sauf la biche qui commence à cracher du feu sur la chimère, s'en sut un bataille féroce qui vois la biche se faire éventrer. "Bichette, NOOOOON!" hurla le capitaine avant d'ordonner à ses hommes les larmes au yeux : " Tirez sur cette chose comme si elle avait baiser votre femme."
Plusieurs coup de bazouka et d'insultes plus tard, la chimère fut terrasser mais il ne resta plus que le Capitaine Ryan, l'agent et Jacobs. Dans un des dernières scènes d'émotions, Jacobs resta au près de Jax pour entendre c'est dernière violentés
Jax : "Dis à ma femme" "Oui Jax je suis la" "Dis à ma femme, que j'ai bouyave sa mère" avant de succomber à ses blessures. Capitaine Ryan :"C'est officiel, mission accomplie Jacobs, ramenons sa peau comme ressources naturelles au patron."
Un crie assourdissant à la sortie de la grotte provenait d'une armée de soldat du royaume voisin près a entrer dans la grotte poursuivis pas un dragon crachant de feu. Ils se précipitent dans la failles de justesse et retourne au monde réel après 4 jours d'expédition. À leurs retour la salle d'incantation était vide et à leurs sorti......
Jacobs : "Capitaine, depuis quand un Banairais sa vole ?"
Capitaine Ryan :"Depuis toujours pourquoi ? auu putain de merde"

14 FĂ©vrier 2020
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Commentaire :
Le scénario du film "The Arcane Legion" offre une combinaison intrigante d'action, de voyage dans le temps et d'éléments fantastiques. L'idée de mercenaires modernes projetés dans un monde médiéval apporte une fraîcheur au genre. Cependant, l'intrigue gagnerait à approfondir certains aspects, comme les motivations de la puissance mondiale et les enjeux géopolitiques, pour renforcer l'immersion du spectateur. La réalisation du film offre des scènes d'action captivantes, soutenues par des effets spéciaux impressionnants. Les séquences de combat, en particulier celles impliquant la chimère et le dragon, sont visuellement saisissantes. Cependant, quelques transitions entre les scènes pourraient être plus fluides pour améliorer la cohérence globale.Les acteurs ont réussi à donner vie à des personnages variés, chacun avec sa propre personnalité distincte. Le Capitaine Ryan, en particulier, incarne avec brio le leader charismatique et impitoyable. Les interactions entre les mercenaires ajoutent beaucoup d'humour, bien que certaines blagues puissent être revues pour éviter de tomber dans la problématique du hors contexte. La création du monde médiéval fantastique est un point fort du film. Les vastes plaines verdoyantes, les châteaux imposants et la présence de créatures mythiques ajoutent une dimension immersive. Cependant, l'exploration du contexte géopolitique et la vie quotidienne dans ce monde auraient pu être approfondies pour renforcer l'authenticité en plus de la rencontre d'aucun personnage dans ce monde. La structure narrative du film, avec le voyage dans le temps et les rebondissements inattendus, maintient l'attention du spectateur. Cependant, la fin abrupte laisse quelques questions en suspens, ce qui pourrait laisser certains spectateurs sur leur faim. Une conclusion plus élaborée aurait renforcé l'impact émotionnel de l'histoire à moins l'existence d'une suite.

Bande originale :
God bless our troops, God bless our money, and gentlemen load your weapons

Société de production ou Producteur :Mashreq Studio par Faouzi Salhi
RĂ©alisateur : Faouzi Salhi.

Acteurs principaux ou notables :
Capitaine Ryan: Mansur Djaout
Dante: Hamid Sidi
Sergent Ramirez: Raheem Chabani
Jax: Matthias Paine
Jacobs: Richard Atkins
Lewis: Benajah Pickart
L'agent: Alberto Valdés

Date de sortie : 11 FĂ©vrier 2012
5252
Pays producteur(s) : Duché de Gallouèse
Catégorie : Film de fiction
MĂ©trage : moyen
Langue : français


Nom de la production : Sur les bancs de Valteuse
Affiche ou visuel :
Facultatif – À défaut d’une affiche, vous pouvez illustrer le formulaire avec un visuel/une capture d’écran de votre production prise à un moment donné. Attention à ne pas poster des images trop grandes.

Bande originale : thème principal, Espérance, Les Jaseurs


Genre ou thème abordé : Comédie dramatique, Absurde
Synopsis :
Julien Lebrun (Adrien Lambert) est un quadragénaire à la vie parfaitement réglée, millimétrée. Travail, petits plaisirs, loisirs, tout est organisé à l'avance. Tous les matins, il prend le métro pour son travail (un emploi de bureau dont on ignore la nature). Mais un matin, un pigeon lui vole sa sacoche. C'est le début d'une folle aventure pour la récupérer, parfois pathétique mais surtout souvent absurde.

Résumé :

Après le titre affiché par dessus un panorama fixe de la ville de Valteuse (Gallouèse), le film s'ouvre sur un pigeon roucoulant et picotant. Mais ce sont les jambes de Julien Lebrun qui attirent en premier l'attention du spectateur, alors qu'un mouvement de caméra le révèle petit à petit, assis sur un banc en nourrissant les oiseaux. Assez vite, il regarde sa montre nonchalamment, l'expression neutre, et se lève. On le suit successivement à son travail, puis le soir lors de sa routine dans son appartement du centre valletois où il vit seul. Il téléphone à ses vieux parents (à 19h piles, comme tous les soirs), ce qui permet d'en savoir un peu plus sur sa vie. Dimanche, il ira à la pêche avec Gilbert. Mais en attendant il se couche ; et le lendemain, une routine similaire se produit mais avec quelque déconvenues (plus de dentifrice, et le coup fatal de l'auriculaire du pied contre un coin de table). Il sort, en retard il court, se fait bousculer, lâche sa mallette : un pigeon en contre-champ s'envole avec le porte-documents entre ses serres. Déboussolé, il erre un temps le long du canal, puis s'assied sur un banc, sur la même place où il nourrissait les pigeons la veille. Il rentre chez lui, en suivant sa routine dans le désordre, dans une scène très comique. Au matin suivant (il pleut), il va débrayé prendre son café, et il ouvre son courrier. Les lettres sont passées de blanches et rigides à grises et molles, et la lumière en général s'est assombrie. Une de ses lettre est composée de morceaux coupés dans un journal. Pourtant elle n'est pas anonyme : le pigeon de la veille rendra la serviette contre une rançon. Lebrun part pour le rendez-vous, dans un entrepôt de la ville industrielle du Minier, à 2 heures de route. Sur place, il découvre que le pigeon est en mauvaise posture, cerné par un groupe de bandits sortis tout droit des années 60. Une fusillade éclate, et Lebrun doit son salut à l'intervention d'un chevalier en armure. Sorti de l'entrepôt avec son sauveur, Lebrun découvre que celui-ci n'est qu'un comédien dans un costume. Il lui fait savoir qu'il sait où se trouve son cartable : Jean-René lui a prit car c'est toujours de la faute à Jean-René. Alors qu'il roulent vers le domicile de ce Jean-René, le comédien doit arrêter la voiture pour un besoin pressant. Mais il ne remonte jamais dans la voiture. Finalement, Lebrun démarre. Il arrive à l'endroit indiqué : c'est chez lui. Il sonne, un retraité du nom de Jean-René vient lui ouvrir. Lebrun perdu n'ose pas lui demander s'il a sa serviette. Jean-René l'invite à dîner avec lui et sa femme. Le plat principal est son port-document. Lebrun s'emporte à l'idée qu'on puisse manger ses affaires, une courte bagarre s'ensuit, à l'issue de laquelle la police emmène Lebrun (désormais persuadé d'être chez lui). Jean-René et sa femme prennent leur affaires, éteignent la lumière et quittent l'appartement à leur tour. La caméra se déplace vers la chambre ou quelqu'un dort paisiblement : l'image fait écho à une scène du début du film où Lebrun se couche après sa routine du soir. Générique.

Commentaire : Le film a rencontré un succès critique certain en Gallouèse, où il s'est vu décerner de nombreux prix, comme celui du meilleur film au Festival du Film Francophone (FFF) de Saint-Clerc et du meilleur film au Concours National Cinématographique (CNC) de Ligert (une première en Gallouèse pour un film francophone). Les critiques de La Gazette du Film, pendant spécialisé de la Gazette Gallo, lui donnent la note de 10 sur 10 :

« Quintres signe ici un chef-d'œuvre, c'est certain. Le jeu de piste est double à l'écran, il inclut le personnage comme le spectateur. Le rythme tantôt lent tantôt épileptique achève de donner à cette fable la cadence des plus grandes symphonies. »

Le Cinématographe relève quant à lui un "jeu artistique dans le choix des couleurs faisant de ce moyen-métrage un conte plutôt qu'un film de fiction. Wilfried Quintres joue avec les clichés du cinéma, et, en deuxième lecture, avec les clichés du quotidien."
La plupart des critiques ont relevé également l'excellent jeu d'Adrien Lambert, "jouant à la perfection cette transition permanente entre la certitude et la confusion la plus totale, jusqu'à la rage la plus extrême." (Septième Art).

La critique spectateur a été moins enthousiaste, avec 1 étoile sur cinq sur le site Ciné Pas Loin De Chez Moi ("CPLCM"), et des résultats moyens en salles. On relève de nombreuses critiques spectateurs semblables à celle de Loïc (Catez) : "On comprend rien".

Société de production ou Producteur : La Farandole, W.Quintres
Réalisateur : Wilfried Quintres est un réalisateur dont la cote croît rapidement, mais encore assez peu connu y compris en Gallouèse. Il fait en effet partie de la sphère culturelle francophone, minoritaire. Il a signé quelques succès au box-office dernièrement, comme Attention ! (2009), mais sa réussite surtout critique se traduit rarement par de bon résultats en salles.

Acteurs principaux ou notables :
Adrien Lambert : Julien Lebrun
Théophile Mercier : le comédien
Juliette Jaligny-Joubet : la femme de Jean-René
Principaux prix nationaux :
  • Meilleur Film CNC 2012
  • Meilleur Acteur CNC 2012
  • Meilleur ScĂ©nario CNC 2012
  • Meilleur Film du Festival du Film Francophone de Saint-Clerc de 2011

Date de sortie : 4 juin 2011
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