15/06/2013
18:25:42
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TERMINÉ[Velsna-Loduarie]Entrez ! - Page 2

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Guiseppe Lauda prit un instant de reflexion. La proposition du secrétaire général était digne d’intérêt, dans un pays dont il connaissait en réalité peu de choses. Potentiellement, cette proposition de Lorenzo pouvait représenter deux choses, l'une négative, mais l'autre très positive. D'un côté, il pouvait perdre en indépendance journalistique en se plaçant temporairement sous la protection d'une escorte loduarienne, car il ne fallait pas oublier que malgré ses promesses, l'Homme face à lui restait un politicien. De l'autre, position privilégiée auprès des loduariens lui permettrait de se rendre dans des endroits où il n'a pas le droit ou la possibilité de se rendre sans ces relations. Il fallait faire un choix, ce que Lauda fit:

- Votre proposition est très intéressante camarade secrétaire-général, je dois l'avouer. Le danger fait partie de mon métier, même si ce n'est pas la même chose de tenir une caméra que de tenir une arme. Si vous pouvez garantir une indépendance journalistique à mon travail en Loduarie, alors j'accepte. Mais je voudrais interviewé des soldats et officiers loduariens en faction à Kronos une fois là bas, vous pensez que ce sera possible ?

Quant à l'Afarée, il faudra en effet que je m'y rende également malgré le fait qu'elle soit occupée par les forces de l'ONC. Je n'ai pas le choix si je veux couvrir correctement ce conflit et les conséquences que ce dernier a eu sur la population. J'ai bien conscience que là-bas, je serai seul, à moins que la Loduarie y dispose encore de bases. Si la situation est trop tendue, alors je pourrais également retarder mon voyage pour Kronos en attendant que cette dernière se tasse. Je ne me suis pas encore rendu au Grand Kah par exemple, un sujet qui me prendra beaucoup d'encre si vous voulez mon avis.

Si vous souhaitez me revoir après ce périple, ce sera avec plaisir, camarade secrétaire général. Je pourrais alors compléter notre entrevue avec des questions complémentaires que j'aurais tiré de mes expériences de terrain.
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Hé bien parfait, parfait. Vous pourrez vous entretenir avec des soldats Loduariens au Kronos sans problème, ne vous inquiétez pas. Normalement, vous pourrez aussi prendre dès demain un avion qui vous mènera directement à la base, l'armé a une livraison à faire là-bas. Je vous laisse établir votre plan là-bas comme vous le souhaitez, vu que vous serez placé sous protection Loduarienne, vous n'aurez rien à craindre. Bien entendu, votre indépendance sera également garantie.
Soyez tout de même prudent au Kronos Afaréen. La zone est dangereuse, et la Loduarie n'a pas les moyens de vous protéger là-bas. Nous disposons, et je vous prierais de ne pas le divulguer, d'une force restante là-bas, bloquée pendant l'attaque de L'ONC. Celle-ci est résiduelle, et tient ses positions tant bien que mal sans se faire repérer, alors elle ne pourra être engagée.
Je vous serez à nouveau invité quand vous aurez fini votre reportage.

Je crois que nous avons désormais fini, je vais bel et bien pouvoir vous accompagner jusqu'a la sortie. Des suggestions, avant de partir ?
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- Je vous remercie camarade secrétaire général. Cette aide me sera précieuse. Je partirai pour Kronos sous peu. En dehors de ça, je pense que nous nous sommes tout dit. C'était un plaisir, je vous souhaite une bonne continuation.

Lorsque Lauda sortit du bureau du secrétaire général, il reprit un long souffle, comme si une barre de fer venait de se déloger de son corps. C'était sans doute l'une des rencontres les plus étranges et effrayantes de sa carrière. Il sortit très vite du bâtiment (sans doute escorté au passage). "Direction Kronos." - se murmura t-il à lui-même -
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La porte se ferma.

Bah putain, si j'en ai pas fait des choses, dans ma vie.

Une rencontre venait de se terminer pour Lorenzo. Oh, il l'avait l'habitude des réunions insolites. Il avait l'habitude. Mais celle-ci avait étée particulièrement insolite et spéciale. Il sorti une bouteille d'un tiroir, qu'il ouvrit et dont il vida le quart (donc 50 centilitres).

Ouais, ce fut spécial.

Son regard s'attarda sur sa droite.

Merde.

Il prit le pistolet et le rangea vite fait. Un peu tard.

Bon sang, y a vraiment fallu que je l'oublie, lui. Comme si j'avais pas assez de ce que les étrangers pensent à mon sujet pour qu'un autre journaliste me voit avec un flingue à mes côtés... Rendieu.

Il se leva, et se dirigea vers la fenêtre. En contrebas, le journaliste s'en allait, escorté par la garde Loduarienne vers la sortie.

À très bientôt. Je sens que tout les deux, nous n'en aurons pas fini de si tôt. Oh que non, je peux te l'assurer.
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