22/06/2013
18:12:57
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[TERMINÉ]¬[Valinor-Loduarie]Certains secrets peuvent s'avérer dangereux.

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Il était déjà tôt en Loduarie. La ville de Lyonnars, en Loduarie, s'éveillait tout juste pour certains, alors que d'autres étaient déjà en train de livrer un travail acharné, ou bien se rendaient à leur travail.
Sur l'aéroport militaire Loduarien de Lyonnars, on avait l'habitude de ne jamais dormir. Et ce, depuis longtemps déjà. De mémoire, aucun soldat n'avait connu la base au repos. Même quand la Loduarie était totalement dénué d'une flotte aérienne. Cette ère était révolue, désormais, mais cela ne rendait l'aéroport que plus actif encore. Et aujourd'hui, il était particulièrement actif.
Plusieurs soldats s'affairaient. On attendait un convoi aérien spécial. Peut-être que celui changerai la donne pour l'équilibre géopolitique mondial, peut-être.
Mais en attendant, les soldats se contenaient d'exécuter les ordres.
On attendit.
Et un bruit d'avion supersonique arriva. Deux chasseurs Loduariens de 5ème génération escortaient un plus gros avion, l'un des premiers avions étrangers autorisés à atterrir sur une base aérienne militaire Loduarienne.
Des choses allaient changer.
A bord de l’avion qui le menait dans les environs de Lyonnars, l’Empereur réfléchissait. Il réfléchissait à ce qui allait se jouer. A ce qui se passerait si la classe politique Valinoréenne apprenait cette visite.

Un homme de l’équipage vint à ses côtés simultanément avec l’apparition d’un chasseur loduarien au hublot. « Votre Majesté, nous venons de franchir la frontière loduarienne ».
Bien. Quelles nouvelles de Tirgon ?
« Une habituelle matinée dans le calme politique Valinoréen ».
Parfait, Son Excellence l’Archiduc Vayri fait décidément bien son travail.
« Comme à l’accoutumée, Votre Majesté ».
C’est bien vrai. Dans combien de temps nous poserons-nous ?
« C’est de l’ordre des minutes, Votre Majesté ».
Bien ( se lève de son siège ).

L’Empereur alla dans sa cabine réservée. Il y époussète son manteau, y rajuste l’emplacement de son sabre à la ceinture. Valandil senti l’avion ralentir. « Il est temps » marmonna-t-il.
Quelques minutes plus tard, l’avion se posa, cessant de soustraire sa formidable masse à la gravité. Valandil sorti sur l’escalier rétractable menant au sol. Et ce fut la première vision que les soldats loduariens eurent de l’Empereur des Valinoréens : un homme jeune au longs cheveux d’un noir de geai. Tout de blanc vêtu et le sabre au côté.
Des choses allaient changer.
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Les soldats qui attendaient l'Empereur virent un homme qui savait s'imposer descendre da l'avion. Mais ils n'en laissèrent rien paraître; ils avaient des ordres.

Un officier parti à la rencontre de l'Empereur.

Camarade Empereur, bonjour à vous. Je suis le Commandant Stephen des forces spéciales, et c'est mon commando qui va vous accompagner jusqu'au lieu de rencontre. Je vous en prie, suivez moi.

Et il se dirigea vers un véhicule blindé, ouvrant la porte arrière à l'invité.
Quand le véhicule démarra et partit, d'autres véhicules blindés les accompagnèrent. Ces derniers, par contre, était là pour protéger le convoi, comme en témoignait les mitrailleuses sur le toit des véhicules.

Pendant 30 minutes, ils roulèrent à travers la campagne Loduarienne, avant de s'arrêter en face d'une simple maison.

L'Empereur fut mené dans la maison, ou l'attendait quelqu'un de bien connu du monde entier, assis dans un fauteuil rembouré.

Salutations, Camarade. Bienvenue en Loduarie. Je vous en prie, prenez place.

Lorenzo indiqua le fauteuil en face de lui.
Valandil rendit son salut au dirigeant loduarien.

Il semblerait que le secret ait du bon. Nous voilà dans une paisible maison de campagne quand une visite plus officielle nous aurait conduits entre les froids murs gris d’un bureau à Lyonnars.

L’Empereur s’assit, dévisageant l’homme dont les paroles faisaient trembler les Nations et pâlir les diplomates.

Camarade Secrétaire Général, vous avez une réputation de franchise sans pareil. Aussi, je pense que nous pouvons nous passer des superlatifs et autres banalités. N’est-ce pas ?

Permettez-moi donc de vous demander quels motifs vous ont poussé à accepter une rencontre avec un homme à la tête d’une nation à peine sortie d’un isolationnisme anachronique ?
De plus, vous savez sans doute que Valinor entretient des relations les plus cordiales possibles avec le Jashuria, à la tête de l’ONC.

Pourquoi donc vous pencher sur notre sort ?
Nous pouvons, camarade, nous pouvons.

Avant toute chose, je souhaiterais vous notifier que ce n'est plus le Jashuria qui est désormais à la tête de L'ONC. C'est la Youslévie qui en a pris la tête. Je veuille assez à la situation pour en être bien informé.

Vôtre nation m'intrigue. Je dois avouer que je n'ai jamais vu ça, et cela m'intrigue vraiment. D'autant plus que votre système fonctionne ! Mais passons. Je ne vais pas chercher à vous arracher des concessions ou autre. Je n'en ai pas besoin, et je pourrais le faire facilement.
Nous, je vais vous faire des propositions.
Tout d'abord, au niveau économique, culturel et autre. Je ne pense pas que vous y verrez de problème là, n'est ce pas ?
Et ensuite au niveau militaire. Là où la Loduarie excelle. C'est là que certaines choses vont sûrement coincer.
Qu'en dites vous ?
Valandil s'assit plus confortablement dans la tentative de dissiper un début de tension dans son dos.

Mes excuses, camarade Secrétaire Général. Il est vrai que je n'ai pas porté une attention outre mesure à la gouvernance de l'ONC. À vrai dire, les capitalistes de droites se ressemblent de plus en plus dans leur effort constant d'assimilation...

Une froide lueure apparue dans le regard de l'Empereur. Cependant, elle disparut si vite que Lorenzo douta de l'avoir vue.

Il est vrai que nous consentirons volontiers à des projets de rapprochement culturel. A ce sujet, nous pourrions même entreprendre des initiatives communes. Mais... pour tout ce qui concerne le militaire... vous avez pensé juste. Cela ne peut que coincer. Car, même si je le voulais ; les chambres n'accepteraient jamais. Si accords il doit y avoir, j'ai bien peur que de simples contrats d'armement soient le maximum officiel de Valinor.

Dans le meilleur des cas, je pense pouvoir obtenir la tenue d'exercices militaires communs. Mais, en contre partie, Valinor devrait faire de même avec une nation de l'ONC, afin de ne pas compromettre notre neutralité militaire.


l'Empereur changea encore une fois de position.

Bref, qu'en est-il de votre point de vue ?
Lorenzo l'avait vu. Il avait vu cette petite lueur, aussitôt éteinte. Après tout, ce n'était pas la première fois, et il avait déjà un lourd passif avec la lueur de la vie dans les yeux des gens. Trop de fois, par le passé, il avait vu cette fameuse lueur disparaître à jamais. Trop de fois.

Mais il tenait quelque chose. Il avait réussi à appâter son interlocuteur, il ne restait plus qu'à continuer.

Je ne vous en tiens pas rigueur, vous savez; le monde capitaliste est fidèle à lui même : menteur et perverti, il n'hésitera pas à tout faire pour vous attirer dans son giron, pour profiter de vous.

Concernant une politique culturelle, je pense que nous pourrons par exemple développer un réseau éducatif conjoint. Rien de bien méchant, mais ce serait l'occasion, par exemple, de permettre à chacun de nos étudiants de se rendre dans l'autre pays pour le découvrir et l'étudier, aussi bien que pour étudier chaque domaine que chacun de nos pays ont à offrir et où nous excellons. Par exemple, nous serions heureux de vous permettre d'apprendre à nos côtés des choses sur la physique nucléaire, domaine dans lequel les chercheurs Loduariens sont très investis. Au niveau économique, nous pourrions envisager un programme de rapprochement économique et d'échange de ressources, quelque soit celle-ci. De plus, la Loduarie serait en mesure, par exemple, de financer vos hypothiques programmes énergétiques, si vous en avez. Notamment au niveau nucléaire, la Loduarie étant pour le moment, et incontestablement, le pays le plus avancé dans ce domaine pour le moment, de part notre longue tradition en la matière et toutes les recherches que nous menons à propos du nucléaire.

Au niveau militaire, je prends note de ce que vous dites. Loin de moi l'idée de procéder à l'implantation d'une présence armée en Valinor, ou même de mener des exercices militaires conjoints, il est trop tôt pour le moment. Cependant, ce que nous pouvons faire, par exemple, c'est de former vos soldats. Nous avons déjà procédé, par le passé à réaliser ceci avec la République Sociale de Prodnov, et nous pouvons nous en féliciter, notre formation de soldats là-bas a permis au Prodnov de récupérer pour le moment une grande partie de ses terres, sans subir de pertes importantes. Cependant, ceci a un prix. Votre idée de contrat d'armement peut également être une bonne chose. La Loduarie possède un complexe military-industriel comptant comme un des plus puissants au monde, et nous serions ravis de pouvoir vous en faire profiter.
Valandil savait qu’il venait d’ouvrir une porte que beaucoup avaient préféré laisser fermée. Mais il ne s’en inquiétait pas. C’est en les temps difficiles que les grands Hommes déploient toute l’énergie de leur caractère, et deviennent un objet d’admiration pour la postérité.

Voilà qui est bon à entendre. Votre idée de rapprochement éducatif est très séduisante. De plus, le français, commun a nos deux peuples, faciliterait les échanges. Des Valinoréens en Loduarie pour découvrir ce qui s’y fait de meilleur. Et des Loduariens à Valinor pour étudier les lettres Illiréennes, les sciences humaines et politiques et que sais-je encore…

Malgré la neutralité parfaite de son interlocuteur, Lorenzo croyait discerner un réel enthousiasme chez le dirigeant Valinoréen.

Pour l’économie, nous sommes évidemment favorable à des échanges de ressources. En revanche, nous ne faciliterons aucunement l’implantation d’entreprises sur notre sol. Loin de moi l’idée de vous assimiler aux impérialistes de l’ONC, c’est seulement une manie Valinoréenne.

Sur la question énergétique, je ne vous cache pas notre réserve sur le nucléaire. Il est trop tôt pour nous. Enfin, je ne pense pas nécessaire la formation de nos hommes par les vôtres. Nous ne sommes plus les belliqueux Illiréens d’il y a cinq siècles. Même si la marque en est toujours présente.


L’Empereur designa son sabre. Maintenant que Lorenzo y portait attention, il fut surpris par la simplicité de l’arme : un sabre incurvé au pommeau d’argent et rangé dans un fourreau d’un noir opaque.

Au fait, vous n’avez pas répondu ; pourquoi le géant loduarien s’intéresse-t-il a la petite Valinor ?

Cette fois ci, Lorenzo en était certain. Cet Empereur qui passait pour être franc et naturel était un fin manipulateur, un prédateur. Heureusement pour le Loduarien, son expérience le lui avait fait remarquer. Manquer de prudence devant ce genre d’Homme était dangereux, très dangereux.
Lorenzo prit un petit carnet sur un table à côté.

Bien ! Nous donc une base solide pour de possibles accords culturels. Concernant l'économique, pas d'inquiétude : nos entreprises ne s'installerons pas au Valinor. La prévention est mère de sûreté, n'est ce pas ?

Il écrivait sur son carnet ses petites observations. À sa manière, de façon à ce que personne n'arrive à lire.

Soit dit en passant, jolie sabre. J'ai toujours beaucoup apprécié les belles armes, bien faites. À vrai dire, je forge moi même divers armes et épées quand j'ai du temps pour moi.

Il fit apporter une épée par un soldat, qu'il donna à l'Empereur pour qu'il puisse la contempler.

Acier de Damas, 192 couches. Cette épée m'a prit 4 jours de mon temps. Elle est à vous d'ailleurs, si vous le souhaitez.

Lorenzo avait affaire à un manipulateur. Ceux-ci, ils les connaissaient bien. Il en avait vu un bon lot en politique et ailleurs, et s'était découvert une capacité à les imiter.

Êtes vous donc sur pour ma proposition de formation de votre armée ? Ce n'est strictement rien, par rapport à ce que nous pouvons offrir. La Loduarie possède l'une des armées les plus expérimentées, de part notre participation aux conflits du monde. Ce ne serait que du bénéfique pour votre pays. De plus, n'oubliez pas. Un pays, quel qu'il soit, aura toujours besoin d'une armée forte et puissante pour se défendre. Cela s'applique à tout le monde, et nous en avons fait les frais, nous et nos alliés.

Et... Je vous l'ai dit. Votre pays m'intrigue. Je souhaite en savoir plus. Nous avons beaucoup de choses à partager et à apprendre l'un de l'autre. C'est cela que la Loduarie veut. Apprendre, continuellement. Toujours et encore plus. Et surtout, que cela profite aux autres. À mon peuple, et aux autres nations, du moins celles qui ne nous haïssent point. Cependant, cela a un double volet. Si nous pouvons vite accepter l'amitié, nous puissons, et ce extrêmement sévèrement, la traîtrise. Toujours.
Bien entendu, toujours faire preuve de prudence.

Valandil l’admettait, l’épée était superbe. Quoique sa forme trop droite marquait une importante différence avec les sabres qu’il avait coutume de manier.

Je ne puis refuser une pareille lame. Mais ce n’est pas moi qui l’accepte, c’est le peuple Valinoréen. Et ce même peuple l’érigera en symbole de l’amitié naissante entre nos deux nations. Amitié que je souhaite durable.

Certes, si vis pacem, para bellum. Pourtant, l’heure des grandes bataille est passée. Nous sommes aujourd’hui dans un monde où la véritable lutte est secrète. Et c’est par la Diplomatie que nous souhaitons mener le combat. « Quand les armes chantent, la plume se tait », disait on. Rendons cette maxime absurde. Prouvons que rien n’est impossible au Prolétariat, glorieux enfant du Travail. Et si le monde refuse de changer, nous l’y contraindrons de par les années sans nombres où notre volonté persistera.


Ayant fini sa tirade, l’Empereur fit une courte pose puis reprit :

Et nul besoin de nous prévenir réservé à ceux qui trahissent ; à chaque chose son lot. La fidélité par l’amour, la valeur par l’honneur, et le parjure par la vengeance.
Oh...
Il y a quelques années en arrière, je vous aurais volontiers cru. Il y a quelques années en arrière, la Loduarie misait beaucoup sur la diplomatie. Beaucoup trop. Avec le temps, j'ai appris quelque chose. Seule la force brute compte véritablement. Nous avons toujours, depuis mon arrivée au pouvoir, privilégié la diplomatie. Vous dites que la plume se tait quand la guerre rugit, et cela est vrai, en partie. Mais la plume, pour pouvoir parler tout son saoul, se doit d'être partagée avec ceux à qui ses paroles sont destinées. Ce qui, le plis souvent dans notre monde moderne, n'est pas le cas. Nous sommes face à des puissants qui n'ont que faire des bienfaits de la diplomatie. L'Alguarena n'a pas hésité en envoyant son petit chien qu'est le Pontarbello massacrer des diplomates. L'ONC n'a pas hésité à renverser le pouvoir Prodnovien par la subversion et les armes, donnant lieu à une guerre fratricide encore en cours à l'heure où je parle. L'ONC n'a pas non plus hésité à décréter que le Kronos n'avait pas le droit à l'autodétermination pour envahir le Kronos Afaréen. L'ONC n'a pas rechigné à désigner des dirigeants de pays comme hors-la-loi, en vertu de leurs lois, alors même que ces dirigeants échappent à leur contrôle légale et légitime.
Vôtre intention de privilégier la diplomatie est louable, très louable. Si tel est votre souhait, n'hésitez pas à le réaliser. Nous vous soutiendrons. Mais gardez à l'esprit que nous affrontons des puissances fourbes. Si vous n'êtes pas capables d'aligner une capacité de défense certaine face à eux, ils ne feront qu'une bouché de vous. Une seule, et tout sera finie. À vous de voir ; la balle est en votre camp.
Je suis honoré par l’énergie que vous mettez à défendre votre point de vue. Sachez également que, si je favorise la Diplomatie par dessus tout, je ne laisse pas le résultat entre les mains avides de l’ONC. J’ai quelques vingts-milles hommes d’armes en formation ; en plus d’une flotte sous marine en usine. Même achevé, je suis conscient que cela ne sera pas suffisant pour sauver Valinor d’une attitude de l’ONC, et ce n’en est pas le but. A terme, cette flotte sera simplement de quoi emporter dans notre chute quiconque nous agressera. Ou, dans le pire des cas, à rappeler à sa population que la guerre a un prix, et peut les touchés n’importe quand et n’importe où sur un simple caprice du destin.

L’Empereur marqua une pause.

Soyez assurez que vos propositions de soutien et d’amitié ont étés entendus et me mettent du baume au cœur. Ainsi, nous pouvons être l’Arme et la Plume, unis dans un suprême effort de justice. Qu’en dites-vous ?

Reprenons le sujet originel de cette conversation. Comment des Nations comme les nôtres, porteuses d’égalité et de justice, peuvent changer une donne depuis trop longtemps favorable aux oppresseurs du peuple.
Très bien ! Parfait. Que je sache, quand même. Vous seriez intéressé pas quoi, niveau armements ? On peut vous fournir un peu tout, nos usines peuvent vous cracher beaucoup de choses, aussi bien des chars que des avions. Et seriez vous finalement intéressé par la formation de nouveaux combattants ? Nous pouvons en entraîner plus de 20 000 en plus actuellement, et dès maintenant.

Concernant la donne... Celle-ci est compliqué à renverser. Très. Mais nous pouvons unir nos forces. Je suis actuellement en train de mettre à l'étude un projet d'une nouvelle Internationale Communiste et Socialiste. Seriez vous du mouvement ?
Pour l’heure, nous ne souhaitons pas investir trop rapidement sur le militaire. Nous disposons encore de quelques moi de protection par les Conventions Internationales. Mais à terme, surtout des missiles, des sous-marins, et des avions. Et en ce qui concerne la formation de soldats par la Loduarie, comprenez bien que nous ne souhaitons pas être traités comme indésirables par vos nombreux ennemis. Que leur haine soie justifiée ou non, elle en demeure réelle.

Valandil entra alors en une profonde réflexion. L’enjeu était de taille, la réponse devait être évasive mais assez certaine pour ne pas refermer cette porte.

Pour l’internationale socialiste… je vous ai dit que Valinor était candidat à l’Union Économique Eurysienne… mais après tout, avec de bon arguments, je pourrais convaincre les chambres d’annoncer l’abandon à la candidature à l’UEE. Ensuite, avec prudence et circonspection, je pourrais avoir une majorité fragile en faveur d’intégrer l’Internationale.

En revanche, les députés voudront garantie sur garantie. Notamment de pouvoir garder des relations cordiales avec l’ONC, ou des garanties sur la limitation des implantations d’entreprises au Valinor. Bref, pensez-vous ces conditions possibles ?
Mmmmmmm.
Je prend note de vos dires à propos du militaire. Sachez, encore une fois, que notre complexe militaro-industriel est toujours aussi puissant, et en l'état, nous pouvons vous cracher autant de navires, sous-marins et avions que nous le voulons. Même si la Loduarie n'utilise pas de sous-marins, en accord avec notre doctrine militaire et nos stratégies, nous serions ravis de vous fournir si il le fallait.
Cependant, je ne comprends pas tant que ça vos inquiétudes. Ce n'est qu'une formation, une manière d'apprendre. Vous gagnerez plus au change en nous confiant vos soldats pour que nous les entrainions que vous pensez en perdre vis-à-vis des autres états du monde.

Concernant l'Internationale, ce n'est qu'un projet. Nous l'envisageons comme une association de mouvements et pays pour aboutir à une coopération et à un partage d'idées et théories. Si il doit y avoir une composante militaire, économique ou diplomatique, elle sera annexe et uniquement annexe. Pas d'inquiétude sur le sujet, l'objectif n'est vraiment que d'atteindre une coopération entre états se revendiquant de la gauche. Nous ne cherchons pas à dominer le mouvement, mais à lui donner un nouveau souffle, une nouvelle impulsion. Dans notre monde, c'est en s'unissant qu'on pèse toujours plus, et les garanties de développement et de coopération qu'offrent une telle organisation ne sont pas négligeables.
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