14/06/2013
11:05:42
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Rencontre au sommet de la chaîne capitaliste (Rasken/Velsna) - Page 2

Avec tout son sérieux, Frederico DiGrassi répondit à la plaisanterie de Brotzmann:
- C'est vite parlé monsieur. Je vous laisse le loisir de voir le cahier des charges rédigé par notre Maître des universités, son excellence Cino Aversao. C'est lui qui a la charge de toutes les affaires culturelles, alors je ne ferai que transmettre sa volonté.

Frederico pose un dossier (épais) sur la table et le fait glisser vers Damien Serre.

- Comme vous pouvez le voir, nous avions été impressionnés par le travail que vous avez fait pour Valinor. Nous avons beaucoup plancher sur la question et nous vous proposons l'idée suivante: la personnification de notre pays devrait ressembler à cette sphère, portant un monocle de préférence et un chapeau typé renaissance. Ou du moins quelque chose qui s'en rapproche. Si le chapeau renaissance n'est pas dans vos cordes, un haut de forme fera l'affaire. Qu'en pensez vous ? Une réponse de votre part et les florius arriveront sur les comptes de votre entreprise aussi rapidement que possible.
Damien Serre saisit le document et le feuilleta rapidement. Il n'avait pas toute la journée pour lire ce dictionnaire, et ses interlocuteurs n'avaient pas de temps à perdre non plus.


Damien Serre – Je vois, normalement ça devrait être dans nos cordes. Puis-je garder ce document pour nous aider dans notre travail ? Ou au moins en faire une copie ?

De plus, pourriez-vous passer une commande officielle sur notre site internet ? Cela montrerait nos capacités au reste du monde si un client tel que vous faisait appel à nos services.
- Ce sera fait immédiatement. - répondit Frederico avec le plus grand des sérieux à son interlocuteur -

DeMaria avait l'air de vouloir enchainer ce point de la discussion le plus rapidement possible:
- Je suppose que nous pouvons nous consacrer aux autres sujets, maintenant que cette affaire est réglée. Donc, à propos du contrat que nous vous proposons dans le cadre d'une prospection simple des ressources des fonds marins velsniens, qu'en pensez vous ? Ce serait une cartographie de l'intégralité de nos côtés, territoires d'outre-mer y compris.

Lenny Lorenz – Comme l'a dit Monsieur Serre concernant son sujet, je pense que cela est aussi dans nos cordes. Êtes-vous d'accord pour que les navires d’Apex explorent vos côtes ? Mon institut se chargera d'analyser les données, mais nous ne disposons pas de navires capables de sonder les fonds marins.

Oskar Brötzmann – J'ajouterais qu'à chaque fois que nous avons des données à faire analyser, nous passons par l'IRGI.

Lenny Lorenz – Ne nous surchargez pas trop de travail quand même.

Oskar Brötzmann – Mais non, ne vous inquiétez pas.



Les deux hommes plaisantèrent quelques instants avant de revenir au sujet de la discussion.


Lenny Lorenz – Bien, donc comme je vous l'ai dit, cela vous dérange-t-il que les bateaux d'Apex explorent vos côtes ?
L'ambassadeur s'attendait au problème de l'incapacité de l'IRGI à déployer des navires afin d'entamer cette prospection de ressources. Il fit un signe d etête aux propos émis par ses interlocuteurs:
- Soit, que les différents acteurs de Rasken se débrouillent entre eux, ce n'est pas notre problème. A partir de l'instant où vous pouvez nous assurer que les données récoltées sont en sécurité et qu'il n'y a pas de risque de fuite à l'étranger, nous sommes bons. Mais je ne doute pas de la bonne foi du personnel d'Apex, qui en douterais ? Nous sommes donc partants à conclure un accord avec vous dans cette configuration. Avec votre confirmation je peux déjà donner mon accord au déplacement de fonds d'une hauteur de 500 millions de florius à destination de l'IRGI.

Maintenant que nous avons réglé ce point, les contrats d'armes...sujet autrement plus complexe. Comme nous l'avions précisé nous pouvons régler le montant des dits contrats en déplacement de fonds bien entendu, mais peut-être pourrions nous trouver de pistes de réduction de cette facture si nous ajoutons des clauses diverses. Mais tout d'abord, j'aimerais entendre le prix unitaire que vous désirez fixer à chacun de vos équipements que nous avons cité.
Après c’est 2 sujet ce fut au tour de Naomi Seidler de prendre la parole.


Naomi Seidler – Alors, les prix unitaires du matériel sont les suivants :

    400 points pour un véhicule de transmission radio Mk6
    540 points pour un véhicule radar Mk5
    53 points pour un camion de transport Mk2
    3 points pour une mitrailleuse lourde Mk6
    1,2 points pour une arme légère d'infanterie Mk6
    160 pts pour un Pick-up de combat

Comme vous pouvez le voir, ces prix font partie des plus bas du marcher.

Vous parliez de réduction tout à l’heure. Il se trouve que l’entreprise Apex Energy, représentée par monsieur Oskar Brötzmann ici présent, est partenaire de nos industries militaires, et sur certains produits, en échange d’une contrepartie, vous pouvez avoir droit à une réduction.

Par exemple, si vous achetez un MK5, vous ne paierez pas le prix du MK5, mais celui du MK4.

Dans la liste des produits que vous souhaitez nous acheter, seuls les camions de transport sont éligibles à la réduction Apex.

Vous parliez de pistes de réduction, avez-vous d’autres idées en tête ?
L'ambassadeur DeMaria paru satisfait de ces prix qui se situaient dans la fourchette de ceux du marché:
- Sans prendre compte d'aucune réduction, cela nous ferait donc pour l'instant un total de 15 640 unités économiques internationales. C'est un prix très compétitif au vu de la qualité de ce que vous nous proposer, madame Seidler.

Concernant Apex, et compte tenu de ce prix qui nous paraît déjà très arrangeant, je ne pense pas qu'une réduction du prix des campions de transport soit nécessaire. Cependant, cela ne signifie pas que nous ne sommes pas à la recherche d'un accord avec votre entreprise. Tout à l'heure, je vous faisais la mention d'un possible accord concernant une escorte militaire de vos navires de fret dans la Manche Blanche par les soins de la Marineria de Velsna. Cette offre est toujours sur la table, mais je souhaiterais à contrario d'un gain immédiat de notre part vous faire la proposition suivante: en contrepartie de ce service, nous souhaiterions bénéficier de réductions pour toute commande future de matériel militaire (celle-ci étant donc exclue), je vous laisse nous proposer un pourcentage. Pour revenir à l'escorte, cet accord impliquerait que tout pays s'attaquant à des convois d'Apex dans la Manche Blanche seraient considérés par la Marineria comme des forces hostiles et chassées à vue. Bien entendu cette clause sera incluse dans le trait que nous allons signer d'ici la fin de la réunion afin de la graver dans le marbre. Que dites vous de cette proposition ?
Oskar Brötzmann était sur le point de prendre la parole quand il fut devancé par une autre personne.


Stanislav Schützenberger – Je ne vois pas d’inconvénient à ce que votre marine escorte leurs bateaux, la Manche Blanche étant un repère à pas mal de… disons de dangers, pour ne pas être vulgaire. La marine raskenoise n'a pour l’instant pas les moyens d’assurer la sécurité de ses navires. De plus, quand notre marine sera remise sur pied, l’escorte de nos bateaux par votre marine sera sûrement l’occasion de faire des entraînements conjoints, si une alliance venait à se former entre nos deux nations.

Oskar Brötzmann – Comme l'a dit Sa Majesté Stanislav Schützenberger, nous sommes d’accord pour établir un contrat stipulant que votre marine assurera la sécurité de nos navires. Pour ce qui est de la réduction que nous sommes capables de financer, nous avions discuté plus tôt dans l’année avec les industriels de la défense pour augmenter notre participation, mais nous pouvons investir plus si vous assurez la sécurité de nos exportations.

Comme vous l'a expliqué Madame Naomi Seidler, les réductions sur l’armement raskenois ne fonctionnent pas avec des pourcentages, mais en payant le prix d’une génération précédente. Si vous assurez notre protection, je pense que nous pouvons descendre de 2 voire 3 générations. C’est-à-dire que pour un achat d’un matériel de 4ème génération, vous paierez le prix de la première génération par exemple.

Cela vous convient-il?

Stanislav Schützenberger – Avant que vous ne répondiez, j’aimerais vous poser une question : vous nous dites que vous voulez assurer la protection de nos navires, mais quelle est la capacité de votre marine? Par exemple, si un équipage de pirates des Pharois avait la bonne idée d’attaquer un navire d’Apex, quelle force de frappe pourriez-vous opposer?
- Bien que cela constitue une manière assez exotique pour nous de négocier un marché, nous acceptons cette méthode de réduction pour trois générations. Une réduction est une réduction après tout. Cela nous convient donc.

Concernant l'état de la Marineria, celle-ci est en expansion constante depuis le début de l'année. Nous disposons actuellement en service de 14 patrouilleurs, 1 sous-marin, de navires de soutiens dont des dragueurs de mine et des vedettes. Concernant les productions, nous sommes dans l'attente de 5 corvettes, 7 autres patrouilleurs (dont un sur le point de sortir de cal sèche), 4 sous-marins et 37 vedettes. Sans compter les navires de soutien. Si la flotte n'est pas encore prête à affronter la plus grande puissance navale mondiale, nous pouvons nous défendre et nous avons une véritable volonté de développement de la marine. Bien heureusement pour vous, nous avons des relations cordiales avec le Pharois et en plus de l'escorte maritime, je suppose que vous voudrez rester dans leurs papiers ?

L'aspect des contrats militaires est donc traité ? Nous en avons donc pour 15 800 unités internationales, et un contrat d'assistance navale en échange d'un rétrogradation de trois générations des prix de vos fournitures militaires.

A propos des zones à prospecter par votre institut géologique, je voudrais revenir sur ce sujet et vous faire part des aires à sonder (HRP: voir les cartes que j'ai mis dans l'appel d'offre).
Frederico DiGrassi s'impatienta des discussions et demanda à DeMaria:
- Je pense que nous pouvons proposer le traité en l’État, monsieur l'ambassadeur.

Puis, ce dernier s'adresse à ses interlocuteurs Raskenois:
- Si vous le voulez bien messieurs, je me permets de vous présenter les termes de notre traité tel que nous vous le proposons. Les points que nous avons négociés y sont inscrits, et nous avons ajouter plusieurs autres points dont nous avons tout le loisir de discuter. Ces termes sont-ils satisfaisants selon vous ? Ou y-a t-il quelque chose que vous souhaiteriez rajouter, ou que nous aurions oublier ?

Frederico DiGrassi a écrit :
Traité de coopération commerciale et militaire DiGrassi-Orndorff



Préambule :
Par ce présent traité, les représentants de l'Empire raskenois et de la Grande République de Velsna s'engagent à respecter les termes suivants pour une durée indéterminée dans un esprit de coopération et de concorde:



Article 1 :

La Grande République de Velsna acquiert le matériel militaire suivant pour une somme estimée à 15,8 milliards de florius (équivalent de 15 800 unités économiques internationales standard):
- Deux véhicules de transmission radio mk6
- Un véhicule radar mk5
- 100 camions de transport mk2
- 1 000 mitrailleuses lourdes mk6
- 5 000 armes légères d'infanterie mk6
- 1 Véhicule de combat d'infanterie mk2

Article 2 :
La Grande République de Velsna établit un contrat de mécénat d'un montant estimé à 800 millions de florius (800 unités économiques internationales standard) auprès des studios Xunis.

Article 3 :
La Grande République de Velsna établit un contrat de prospection de ressources sous-marines estimé à 500 millions de florius (500 unités économiques internationales standard) auprès de l'Institut de géologie Raskenoise, avec la collaboration et le concours d'Apex Energy

Article 4 :
La Grande République de Velsna s'engage à l'escorte et à la protection des convois d'Apex Energy dans le secteur de la Manche Blanche contre tout type de menace et tout belligérant représentant une menace pour son bon commerce. Cet article n'a pas limite dans le temps et ne sera considéré comme caduque que par décision de l'un des deux parties ou par l'établissement d'un nouvel accord rendant le dit article obsolète.

Article 5 :
L'Empire raskenois garantit à la Grande République de Velsna à un surclassement gratuit concernant le matériel militaire à partir de son prix d'origine dés lors que les termes de l'article 4 sont actifs et que la protection des flottes de commerce d'Apex energy sont assurées par la Grande République de Velsna. La caducité de l'article 4 provoquera celle de l'article 5 de manière automatique.

Article 6 :
L'Empire raskenois et la Grande République de Velsna s'engagent dans le cadre d'un pacte de non-agression. Aucun parti ne peut porter préjudice militaire à l'autre parti durant toute la durée de ce traité/ou si ce dernier est déclaré caduque.

Article 7 :
L'Empire raskenois la Grande République de Velsna s'engagent à imposer une baisse de l'ordre de 15% au droit de mouillage de tout navire civil de l'autre partie. Le pourcentage peut être ultérieurement soumis à négociation et modification suivant l'évolution du contexte économique des deux parties. Dans le cas où les deux parties ne parviendraient pas à dégager un nouvel accord, le dit article deviendrait caduque.

Article 8 :
L'Empire raskenois la Grande République de Velsna s'engagent à la baisse de droits de douane de certains types de produits, suivant des négociations ultérieures et les besoins qui seront adressés par les ambassadeurs des deux parties respectifs. L'article 8 servira ainsi de base légale de travail pour les dits représentants.

Article 9 :
L'Empire raskenois et de la Grande République de Velsna s'engagent à promouvoir pour leurs acteurs économiques respectifs, un climat positif qui permettrait la bonne implantation et l'activité de ces derniers sur le territoire administré par l'autre partie.

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées


Chaque membre de la réunion a reçu le même document à l'exception de l'Empereur de Rasken, Stanislav Schützenberger, où une clause supplémentaire était incluse. Une fois lu, tous les membres ont approuvé le traité.


Oskar Brötzmann – J'aurais tout de même une question. Vous devez sans doute savoir que notre entreprise a pour objectif de s'étendre à l'international. Donc, si notre collaboration avec l'IRGI s'avérait concluante, seriez-vous d'accord pour que notre entreprise s'implante dans votre pays ?

Si oui, nous aimerions établir une coentreprise détenue à parts égales par votre faction et par Apex. Nous savons que la situation politique est tendue dans votre pays depuis l'assassinat. L'établissement de cette coentreprise serait bénéfique pour les deux parties : elle rapporterait des fonds à votre faction, même si je pense que l'argent ne vous manque pas, et elle permettrait à Apex de s'établir sur un nouveau marché.

De plus, comme l'industrie des hydrocarbures n'a pas encore démarré à Velsna, cette coentreprise aurait, du moins pendant les premiers mois voire années, un quasi-monopole, ce qui, de mon point de vue, augmenterait grandement votre influence.
Frederico DiGrassi semblait enthousiaste à la proposition du PRG Bortzmann, et répondit de suite:
- Nous avons l'habitude de récompenser le bon travail. Si la collaboration se déroule bien, je pense qu'Apex a toutes les chances de s'implanter à Velsna, et il sera aisé de convaincre les acteurs privés de l'énergie de se consacrer à une collaboration.

A propos d'un éventuel groupe international, votre proposition tombe très bien car il se trouve que le gouvernement velsnien a déjà superviser la création d'une structure de ce type avec le gouvernement zélandien, dans le secteur du transport naval. Je pense que le Sénat sera tout à fait en accord. Je propose l'inscription de cet article supplémentaire à ce sujet:


Frederico DiGrassi a écrit :


Article 10: Les deux parties s'engagent à se réunir de nouveau à une date déterminée, afin de procéder à la formation d'un groupe industriel inter-étatique dans le secteur de l'énergie et de l'exploitation de ressources fossiles, à hauteur de parts égales détenues par des acteurs publics et privés velsniens et raskenois (50%/50%).


DiGrassi rajouta:
- Bien entendu, il sera de mon choix de choisir qui informer à Velsna de l'existence de ce projet. Le groupe de mon frère Mattéo est déjà bien positionné, mais cela ne vous étonnera pas j'imagine. Pouvons nous signer le traité dans ces conditions ? Nos stylos sont déjà prêts. - fit-il avec un grand sourire -

Stanislav Schützenberger – Tout est bon pour moi, avez-vous quelque chose à rajouter, messieurs ?

Tous les Raskenois participant à cette rencontre – Tout est bon pour nous aussi.

Stanislav Schützenberger – Bien, signons donc.


Après cela, tous les participants à la rencontre signèrent le Traité qui fut nommé « Traité de coopération commerciale et militaire DiGrassi-Orndorff ». Comme il se faisait tard, les représentants velsniens furent invités dans un grand restaurant de la capitale. Une fois sur place, ils discutèrent de tout et de rien, et une fois rassasiés, le groupe quitta le restaurant et se sépara. Le ministre des affaires étrangères, Axel Orndorff, ainsi que son chauffeur raccompagnèrent Federico DiGrassi ainsi que les 5 sénateurs à l’aéroport pour repartir. Quant à Silvio DeMaria, il fut conduit jusqu’à l’ambassade de Velsna en Rasken.
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