15/06/2013
13:29:09
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Commission Aleucienne - Page 2

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Le représentant Sterusien Maximus Poleokios écouta attentivement ce que disait Ahin Ikal. Il acquiesça de la tête presque chacune de ses paroles. Une fois que celui-ci avait terminé, il prit la parole.

Stérus voit d'un très bon œil le développement de telles infrastructures de façon continentale. Récemment ouvert sur le monde notre pays souhaite aujourd'hui plus que jamais permettre un accès toujours plus rapide a son territoire. De même cela pourra largement encourager les Stérusiens à se rendre dans d'autres nations d'Aleucie. Pour ce qui est des droits de passage, pour notre part, nous ne limiterons pas l'accès général à notre sol. Cependant, nous nous réserverons le droit de limiter l'accès à notre sol à certains ressortissants de certains pays en cas de nécessité. Nous sommes à même titre que l'Alkatie une nation qui a dans le passé subi des attaques terroristes d'ampleurs sur notre sol. Nous saluons et respectons la décision de L'Akaltie de limiter l'accès à son territoire pour limiter les risques venant de l'intérieur. Mais Sterus n'a pas subie d'attaque depuis 3 ans maintenant et nos services de protections intérieurs sont largement équipés pour ce type de risque.
Ainsi, si les membres de la CAN venaient à voter en faveur de ce projet continental Stérus s'engagera physiquement et économiquement pour sa réalisation.
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Catherine de Tocqueville-Masson : Les Provinces-Unies du Lofoten sont pour le développement d'infrastructures permettant de faciliter et d'accélérer les processus économiques et les échanges commerciaux, culturels, et énergétiques.

Cependant, l'intégration d'un espace de libre circulation des personnes au sein de notre territoire est pour le moment réservé à nos alliés ainsi qu'aux membres de l'ONC et bien entendu à certains pays spéciaux avec lesquels nous entretenons des liens privilégiés (Makt, Saint-Marquise, etc...). Le monde multipolaire et l'augmentation de zones de tensions conflictuelles et d'opérations d’influence offensives, même ici sur notre continent, nous conduisent à adopter une approche de protection et de défense. Même des démocraties qui sont des partenaires commerciaux peuvent avoir des intérêts divergents et une approche stratégique différente.

Cependant, notre réseau de liaisons aérodynamiques (par zeppelins et dirigeables) est extrêmement développé. Au vu de notre géographie et configuration particulière, nous privilégions les voies aériennes et bien entendu maritimes au vu de notre flotte importante, nous permettant ainsi un contrôle efficace et pertinent de nos frontières.
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Sationa Nexhipi :

Je vais m'exprimer pour deux choses.

La première est que je vais bientôt personnellement quitter les infrastructures de la CAN. Pour la simple et bonne raison et que j'y occupais un poste provisoire, étant membre du Conseil des Ambassadeurs. Un nouveau représentant arrivera bientôt.

Cela dit, en réponse, en soit, aux propos du Lofoten, l'Union aimerait proposer quelque chose. La CAN n'est ni une organisation idéologique ou militaire. Elle n'est même pas une organisation politique. Ce n'est qu'une organisation chargée de maintenir un dialogue constant entre les nations aleuciennes afin de garantir la paix et la coopération. Et à cette fin, il me semble indispensable que les nations puissent coopérer entre elles. Or, si je prends le cas de l'Union, nous ne possédons d'ambassades dans aucun des pays membres. Nous avons en réalité très peu de contacts avec les autres membres. Ce qui bien sûr est un frein considérable à la coopération.

Je propose donc à ce que les pays-membres s'engagent, dans une durée que nous devons limiter, à ouvrir officiellement les liens diplomatiques avec chaque état-membre. Je ne dis que nous devons tous être amis ; mais il me paraît normal d'avoir une représentation dans tous les pays-membres afin de favoriser la coopération continentale et individuelle. Vous me direz certainement que ça, les états peuvent le faire sans avoir besoin d'une motion ici-même, mais cela serait contraignant. Ca éviterait de faire durer les choses, et puis ça empêcherait aux gouvernements futurs de couper comme bon leur semble les liens diplomatiques.

Et même si cela ne signifiera pas une amitié pleine et entière, nous sommes prêts à considérer comme alliés toutes les nations aleuciennes ici-présentes. Si nous nous sommes engagés, c'est que, malgré toutes nos différences, nous croyons en votre pouvoir de garder la sérénité en Aleucie.
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Erhnof von Wolkenheim: La République de Miridian est très favorables à ce projet, qui présente à nos yeux que des avantages. Pour commencer il permettrait d'amplifier les échanges commerciaux et le tourisme entre les différents états membres, chose positive tant pour la croissance économique que la compréhension mutuelle des peuples, la diffusion du savoir et la création d'une identité commune aleucienne. Voyager c'est découvrir, découvrir c'est comprendre, et lorsque l'on comprend on n'a plus de raison de haïr ou de se méfier. Ce projet serait donc un jalon de plus dans la construction d'une pax aleucianna.
Ensuite de nombreux états et notamment l'Akaltie et le Lofoten ont manifestés leur refus que ce projet aille de pair avec la création d'un espace de libre circulation et ce pour des raisons sécuritaires. Malgré ma volonté de parvenir dans un futur proche à cet espace de libre circulation je ne peux qu'approuver ces refus, le moment est encore trop précoce pour une telle mesure. Toutefois d'ici quelques années, lorsque la CAN aura gagnée la confiance des aleuciens, un espace de libre circulation me semble tout à fait pertinent. Ainsi lorsqu'il franchiront une frontière les passagers devront se soumettre aux contrôles d'usages.
Avant toute chose, il convient je pense de réfléchir quant au couts du projet et à leurs répartition entre les différents états membres. Selon une étude menée par nos soins il y a dans la configuration actuelle 8 000 km de lignes de trains à construire. Or en moyenne par km posé de ligne à haute vitesse le prix est de 17 millions de dollars (selon google). Ce qui nous revient donc à un prix de 136 milliards de dollars. Voilà une somme assez rondelette, mais n'oubliez pas qu'elle est divisé entre plusieurs pays. A cela nous devons ajouter les couts d'achat d'une flotte de trains, que nous estimons à 30 milliards de dollars. Pour ce qui est de la répartition, je propose qu'elle soit faite en proportion du PIB des états membres. Plus le PIB est élevé, plus la contribution est importante. Qu'en pensez vous ?
Afin d'administrer le réseau, je propose la création d'une agence, nommée Agence du Chemin de Fer Aleucien (ACFA). Il faudrait trouver pour cette agence un siège social, un pays est-il volontaire pour l'accueillir ? Ses missions seraient: de gérer le réseau, organiser les trajets, se doter d'une flotte de trains et la maintenir en état, et employer des conducteurs. Dans un premier temps les bénéfices de l'Agence iront rembourser les pays donateurs, puis ils serviront en partie à développer et répandre le réseau et en autre à apporter des bénéfices aux pays membres.
Enfin, je tiens à ce que les entreprises impliqués dans la pose de rails et la livraisons des trains soient toutes aleuciennes. En effet, cela permettrait de renforcer notre souveraineté, de fournir des emplois aux aleuciens et puisque c'est leur argent il est logique qu'il contribue à enrichir les personnes et entreprises aleuciennes et non pas des étrangers.

Quel est votre avis chers membres de la commission ?
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Ahin Ikal :

Je m'excuse pour le refus de ma nation face à ce magnifique projet d'espace ouvert aleucien, mais encore une fois ce n'est pas par peur de l'étranger que nous avons dû nous y résoudre, mais afin de protéger les autres pays du continent. L'Akaltie a sur son sol de nos jours encore des organisations terroristes qu'il est important de démanteler au plus vite, ce qui serait difficilement faisable si leurs membres étaient en capacité de se cacher à l'étranger ou d'en recevoir des ravitaillements. De plus, ils pourraient s'associer à cette dangereuse organisation terroriste nord-aleucienne dont nous a alerté le gouvernement du Yorkshing. Je ne pense donc vraiment pas que cet espace ouvert soit à l'heure actuelle une bonne idée pour l'Akaltie. Mais soyez sûrs que nous y participerons dès que la sécurité nous le permettra !
Pour ce qui est du réseau transaleucien, la compagnie Citaï Railway, qui est désormais stéruso-akaltienne, se propose pour participer à la construction des voies comme des trains du projet. Un accord a d'ores et déjà été trouvé pour que la compagnie s'occupe de l'installation du réseau ferré stérusien. L'Akaltie se propose également d'accueillir le siège de l'Agence du Chemin de Fer Aleucien, que nous installerions à Kopip, en Napalawie (notre petite exclave au Sud-Ouest de l'Osno).
Les méthodes de Citaï sont d'apporter les fonds nécessaires ainsi que des formateurs et chefs de chantiers dans les pays ou régions demandeurs, ainsi que quelques ouvriers akaltiens, mais surtout de prendre une main d'œuvre locale au possible, et de la former si besoin. Idem pour les futurs conducteurs et autres travaileurs de l'ACFA. La compagnie pourrait également investir dans la construction d'usines spécialisées si les gouvernements locaux le souhaitent, afin de produire un maximum de la demande en matériaux et trains sur place.
Notre but n'est évidemment pas de nous occuper entièrement du projet, mais néanmoins d'apporter notre pierre à l'édifice.
Qu'en pensez-vous ?
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Le nouveau représentant astérien, le Lurien Patrico Edzonta, se prononça.

Le projet trans-aleucien peut s'avérer très pratique. Et concernant les refus akaltiens et lofoténois, voici deux propositions : premièrement, nous pourrons les exclure du projet, dans la mesure où ils sont de toute manière excentrés et qu'il s'agit de leurs choix. La deuxième proposition est assez banale : l'ouverture d'un chemin de fer de ce type ne nécessite pas une ouverture pleine et entière. Libre aux états qui le souhaitent d'exiger un visa ou que sais-je encore pour sortir.

Concernant l'entreprise dont vous parlez, il y a un problème. En effet, vous l'avez sans doute oublié, mais le système politique astérien interdit les profits personnels. Ma question est donc : qui serait le détenteur de cette entreprise ? Serait-elle privée ou publique ? Il me semble cohérent qu'elle soit publique. Elle appartiendrait à tous les états-membres participants du projet. Et comme vous l'avez dit, la somme que dépenserait chaque pays-membre serait en fonction du nombre de pays-membres participants et de leur PIB respectif. Après, tous l'argent que recevra la compagnie quand la ligne ouvrira, serait divisé en part égale, toujours entre les pays-membres participants. Il me semble d'autant plus logique que les bénéfices de l'entreprise soient redistribués selon la population des pays ; mais étant le représentant du pays le plus peuplé de l'organisation, cela me paraît déplacé. Mais il serait injuste de diviser les bénéfices selon le PIB, cela ne servirait qu'à enrichir des pays déjà plus riches que les autres. Donc soit on divise selon la population, soit on divise, annuellement, entre tous les états-membres participants. Mais l'Union ne se joindra pas à un projet qui fait intervenir une entreprise privée dont l'argent tirée bénéficiera à un patron où que sais-je encore.

Enfin, pour le siège, il me paraître illogique qu'il soit en territoire akaltien si ceux-ci ne participent pas au projet. En réalité, il me paraît anachronique de discuter de ça tant que nous ne serons pas d'accord sur les modalités. Qui plus est, nous devons discuter de la part des entreprises privées pour certains, comme celle des Akaltiens, où d'entreprises publiques comme en Astérie. Peuvent-ils participer au projet ? Si oui, qu'en-tirent-ils ? Pour ma part, je pense que l'on devrait laisser de côté les autres entreprises, cela ne servirait qu'à complexifier les choses. Si nous créons une ligne nouvelle, spécialement dédiée au projet aleucien, laissons l'organisme central s'en charger. Je ne veux pas critiquer vos systèmes respectifs, mais nous préférons au maximum que ce projet, que nous avons proposé, serve d'une manière ou d'une autre à enrichir des patrons, ce qui serait le cas si nous laissons d'autres acteurs privés se mêler de cette histoire.

Nonobstant, vous êtes-vous préoccupés de notre deuxième requête ?
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Ahin Ikal, l'air quelque peu agacé :

Pour l'ouverture de nos frontières, je me suis déjà expliqué deux fois, mais puisqu'il me faut de nouveau me justifier, allons-y. Les frontières de l'Akaltie ne sont bien évidemment pas fermées, et les modalités d'entrée depuis un pays aleucien ou paltoterran sont même très simples et rapides. Nous n'exigeons aucun visa. Je trouve même comique venant d'un représentant astérien de s'attarder sur ce point : les voyageurs qui entrent en Astérie sont obligés de présenter la preuve qu'ils repartiront dans un délai très court. Cela montre bien que votre pays est loin d'être le plus ouvert du continent.
L'Akaltie ne souhaite pour l'instant pas intégrer un espace ouvert, mais ce n'est absolument pas par peur de l'étranger, bien au contraire, nous voulons protéger les autres pays membres de la Coopération de nos soucis de terrorisme à l'intérieur du pays, que nous souhaitons contenir le plus possible.
Mais tout ceci ne veux pas le moins du monde dire que l'Akaltie ne prendra pas part au projet transaleucien, la seule différence est que les voyageurs devront présenter leur passeport avant d'embarquer pour une gare akaltienne, et que des contrôles seront régulièrement effectués à bord des trains. Je trouve cela moins pire que d'être pratiquement chassé d'un pays au bout d'une semaine à peine.
Pour ce qui est du fonctionnement de l'ACFA, je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fait que le but à rechercher n'est pas celui de la rentabilité, et que la société ne devra pas obtenir de bénéfices à la fin de l'année. Si bénéfices il y a, ils devraient plutôt être palliés par des réductions sur les billets de train qu'être reversés aux États-membres, surtout quand je prend conscience du débat qu'une si faible somme d'argent à l'échelle des États provoque.
Pour Citaï Railway, étant donné la politique astérienne, je comprend que vous soyez méfiant, mais l'entreprise est détenue à 60 % par les pouvoirs publics (les gouvernements akaltien et stérusien). Je ne vous tiendrai cependant pas rigueur que vous refusiez la participation de l'entreprise au projet, puisque les contrats sont d'ores et déjà signés pour la construction des réseaux au Sterus et que les possibles rénovations à entreprendre sur le réseau akaltien seront effectuées par la compagnie. Ce n'était qu'une proposition pour les autres pays ayant envie de développer leur réseau.
De plus, si vous vous opposez à l'installation du siège de l'ACFA en Akaltie, je vous laisse proposer un meilleur emplacement, et la commission votera pour la proposition retenue.

Pour votre seconde requête, si vous voulez parler de la prise de contact entre les États aleuciens pour augmenter la cohésion de la Coopération, le ministère akaltien des Affaires étrangères est justement en train de s'en charger, depuis plusieurs jours déjà. Plusieurs requêtes sont même pour l'instant sans réponse. Ils en enverront une sans doute très prochainement à votre gouvernement.
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