28/05/2013
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Activités étrangères au Lofoten

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Activités étrangères au Lofoten

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Lofoten. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Lofoten, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Tour du monde de deux francisquiens

Pour des raisons d'inactivité de la part du joueur d'Aumérine l'activité étrangère concernant le pays sera réalisée plus tard si le joueur est de retour et le rp continu avec le lofoten et les autres pays

Asclépion : L'Aumérine était...Enfin bref

Orphios : Un avis cons-tru-ctif. On arrive bientôt

Asclépion : Notre prochaine destination et le lofoten je suppose?

Orphios : Je sais que tu aime beaucoup les pays polaires

Asclépion : Bon sang quand est-ce que nous irons dans un pays chaud?

Orphios : Et bien pas tout de suite et tout cas et ni après puisque nous irons en St-marquise

Asclépion : Et ben voyons !

L'avion des deux francisquiens atterri à Pemberton, la capitale fédérale du Lofoten

Orphios : Bienvenue au-...Il fait froid quand même

Asclépion : AH! Ce n'est pas moi qui l'admet!

Orphios : D'accord d'accord, il fait froid mais ça ne nous empêchera pas d'aller visiter la ville

Asclépion : On commence d'abord par les activités extérieurs ça ira plus vite

Orphios : Bien. On commence par aller voir le Palais de la Chancellerie ensuite nous irons au Golden Square et je pense que nous terminerons par un musée qu'en penses-tu?

Asclépion : Le Golden Square? Cet espèce de grand bordel?

Orphios : Qu'est-ce que tu peux être grossier

Les deux francisquiens se rendent au Palais de la Chancellerie et s'arrête à un feu rouge

Orphios : Asclépion attention!

Un mendiant toque brutalement à la fenêtre de leur voiture

Mendiant : S'il vous plait donnez-moi une petit pièce, s'il vous plait

Asclépion : Ne bouge pas, chauffeur abattez cet homme s'il vous plait

Orphios : Arrêtez! Nous ne sommes pas dans l'empire on pourrait avoir des problèmes

Asclépion : Qu'est-ce que tu veux faire? Lui rouler dessus?

Orphios : Je ne sais pas! Chauffeur avancez ne vous préoccupez pas de la circulation

Le chauffeur roule entre les voitures

Asclépion : Le Lofoten est un pays pauvre maintenant?

Orphios : Il y a en a de partout. Ah! Nous y voilà! Le Palais de la Chancellerie!

https://nsa40.casimages.com/img/2021/07/25/210725085309698268.png
IRL : Palais présidentiel de Vilnius, Lituanie

Asclépion : Très...très. Allez on y va

Orphios : Ohh s'il te plait! Allez on sort histoire de prendre au moins deux-trois photos

Asclépion : Bien, bien. Trois photos mais pas plus il fait extrêmement froid

Orphios : Attends une minute, regarde ça

Orphios tend un journal à Asclépion

Asclépion : Je suppose que tu veux donc que nous allions absolument au Golden Square?

Orphios : Juste pour visiter au moins

Asclépion : Alors on visite mais pas plus, je veux que les portes du paradis me soit ouverte et je ne veux pas non plus que les autorités impériales me tombent dessus en rentrant

Orphios : Ne t'en fait pas, on visitera juste. Bon, on les prend ces photos?

Asclépion : Et la dernière...Voilà. Il y en a assez je pense

Orphios : Bien alors direction le Golden Square

Les deux francisquiens se rendirent au Golden Square et de loin on pouvait y voir le Gold Palm, ce casino imposant qui dépasse tous les autres building alentours

Asclépion : Je suppose que la nuit cela doit être plus impressionnant non?

Orphios : Évidemment comme tout le quartier

Asclépion : C'est très...moderne.

Orphios : Ça s'appelle le monde de demain mon cher

Asclépion : Je vais rester dans le monde d'hier alors. Tu as pris assez de photos?

Orphios : Oui je pense qu'il y a en a assez d'ailleurs il y a un musée non loin d'ici on pourrait en profiter pour y aller maintenant non?

Asclépion : Alors allons-y mais j'espère que c'est un musée sur l'histoire du Lofoten

Orphios : Il me semble

---

Asclépion : Tu savais toi que c'était la république du Makt qui avait colonisée le Lofoten?

Orphios : À vrai dire non mais je me doutais qu'un pays aussi lointain avait dû subir à un moment ou un autre un conflit avec une pays Eurysien

Asclépion : C'est à croire que l'Eurysie est un pays fait de colons sanglants et destructeurs

Orphios : Je te signale que notre pays a colonisé d'autres au sein même de l'Eurysie

Asclépion : Ce sont des seigneuries, nuance

Orphios : Ce fut des seigneuries

Asclépion : Regarde plutôt ici, c'est un navire de la grande corporation de l'époque des expéditions commerciales

https://nsa40.casimages.com/img/2021/07/28/21072802384247334.jpg

Orphios : Il est très beau n'est-ce pas?

Asclépion : C'est vrai, c'est vrai

Orphios : Bon j'ai pris des photos d'un peu de tout donc nous ferons le tri plus tard et on ferait mieux de se dépêcher de rejoindre l'aéroport parce-que notre vol est dans une heure

Asclépion : Il ne faut pas une heure pour aller d'ici jusqu'à l'aéroport, si?

Orphios : Non mais si il y a beaucoup de circulation si

Asclépion : Bien alors dépêchons-nous
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SS Elvantic au départ de Lullin

NRL Elvantic, port de Lullin, 7h52
09 Avril 2005


Une forte agitation avait lieu au port mondialement reconnu de Lullin, et non pas pour si peu, il s'agissait de l'inauguration du tout nouveau fleuron de la flotte de la "Nordiske-Republikanske Linjer", une compagnie de bateaux de croisière de luxe qui faisait rêver tout amateur de la belle vie. Cet immense paquebot, c'est le "NRL Elvantic" nommé ainsi selon une ancienne déesse traditionnelle de la région qui avait pour rôle de protéger les marins dans les hautes mers. La forte présence médiatique avait enthousiasmé beaucoup de fortunes et également de gens issus de la petite bourgeoisie et même de la classe moyenne qui ont économisé pour payer leur billet ou encore gagné leur places dans des jeux en partenariat avec la compagnie maritime. Pas non seulement les passagers étaient présents lors de l'embarquement : des centaines de curieux de la cité-état de Lullin se sont déplacés pour apercevoir l'immense paquebot d'une longueur de 307 mètres pour un poids équivalent à 67 000 tonnes. Cet immense bâtiment naval dominait le port de Lullin alors bien excitée en cette matinée, et il avait intérêt ! Plus de 4000 ouvriers ont travaillés dur pendant 2 ans pour mettre à l'eau ce mastodonte moderne des mers du nord et avait nécessité 200'000'000 de Gull maktois. Avec ses 12 ponts, il pouvait accueillir plus de 5'000 passagers, et les 5'000 étaient au rendez-vous (sans compter les quelques 1'300 membres d'équipage ! Son moteur qui atteignait les 52'000 chevaux-vapeurs permettait à l'engin d'atteindre une vitesse de croisière de 25 nœuds et une vitesse maximale de 29 nœuds. Bref, ce monstre des mers étaient clairement une fierté pour la compagnie et même pour Makt, le ministre des transports maktois a d'ailleurs déclaré que ce navire était une preuve du génie maktois. Les quelques 5'000 passagers embarquèrent donc dans ce bateau de croisière qui devait quitter le port de Lullin en grande pompe à 8h00 précise, il ne faut pas blaguer avec le temps à Makt si l'on souhaite conserver sa réputation. Le brouhaha était omniprésent : les enfants qui jouaient ou pleuraient selon leurs envies, la foule émotive et joyeuse qui exprimait son approbation en applaudissant et en criant, les bruits assourdissants des machines du navire, sans compter l'émotion ! Des couples qui s'embrassent pour leur départ, la foule a même pu assister à une demande en mariage ! C'est ainsi que commence la traversée du NRL Elvantic qui s'apprête à traverser l'Océan qui sépare l'Eurysie de l'Aleucie, de Lullin à Port-Sainte-Anne, au Lofoten, ancien protectorat maktois.

Alors que les premiers passagers pénètrent dans le fleuron naval maktois, la voix du capitaine du navire, Citoyen Marius Olkar, retentit dans tous les moindres espaces du bateau.


"Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, maktois ou étrangers, moi, le capitaine Olkar et tout l'équipage vous souhaite la bienvenue sur le NRL Elvantic, le dernier cri des navires de croisières à travers le monde, je vous l'assure ! Vous venez de tous les coins du monde pour prendre place dans ce paquebot ! J'ai entendu parler de Nazuméens et même d'Afaréens ! Bref, vous avez ici tout le confort que vous pouvez avoir durant le séjour sur les mers du nord : théâtre, opéra, casino, piscines, salle de jeux en tout genre, restaurants, cafés : tout ce qu'il faut pour que vous vous sentiez à l'aise durant la traversée. Notre navire quittera le port à 8h00 et fera escale à Rödhamn avant de s'engager dans l'océan. Nous arriverons ensuite à Port-Sainte-Anne dans à peu près une semaine, le 16 Avril. Merci encore d'avoir fait confiance à la Nordiske-Republikanske Linjer et je vous invite à la soirée organisée par le restaurant "Gioccondo" qui propose des plats fortunéens délicieux. Je vous laisse vous installer dans vos chambres et j'espère que votre voyage se passera à merveille."

Les passagers se précipitèrent sur le pont principal et salua la foule tandis qu'au même moment, le NRL Elvantic lâcha un lourd klaxon pour signaler son départ, les machines se mirent à s'activer et le bateau quitta le port. Il y avait sur ce navire, des personnages plus ou moins important, venant de plusieurs pays : Mark van Ludwig et sa femme, les propriétaires de GAZNOV; Rübber Luik, propriétaire du journal "Le Républicain"; Johann Schnitz, concepteur du navire; également Thiranai Bunnag, PDG de Santium (conglomérat jashurien de luxe); Dom Ramon Neverini, magnat du vin fortunéen; Thomas Eriksen, le vice-chancelier du Lofoten et pleins d'autres riches étrangers et personnages importants profitant de cet hôtel sur l'eau.

NRL Elvantic au large de Listher

NRL Elvantic, pont principal, 14h26, au large de Listher
09 Avril 2005


"Johann Schnitz - Alors, mon cher ! C'est la première fois que vous séjournez sur un aussi grand paquebot ?

Dom Ramon Neverini - Pour qui me prenez vous Johann ? Bien sûr que j'ai déjà participé à une croisière, pas sur un navire aussi grand je vous l'admets. Dommage cependant que la croisière ne s'établie seulement en mer du nord, il serait plus beau de vous établir à Fortuna ou au moins y faire un tour, c'est la saison parfaite qui plus est !

Johann Schnitz - Il faut bien commencer quelque part, non ? Je tâcherais de laisser un mot à la direction concernant la prochaine traversée.

Dom Ramon Neverini - Quelle merveilleuse idée, je serais présent pour la prochaine croisière, soyez-en sûr !

Johann Schnitz - Oh nous passons dans la plus belle partie du pont principal, vous avez une vue incroyable à des kilomètres !

Dom Ramon Neverini - Il est vrai que c'est très charmant.

Johann Schnitz - Je me suis permis d'enlever quelques canaux de sauvetages pour libérer de l'espace et afin de mieux circuler dans cette partie du navire.

Dom Ramon Neverini - Oh, et c'est réglementaire ?

Johann Schnitz - Pas vraiment, mais rien ne peut nous arriver, nous sommes sur le bateau le plus sûr au monde !

Dom Ramon Neverini - Il est vrai qu'avec cet immense chose, la sécurité doit faire partie du voyage.

Johann Schnitz - Evidemment, je n'ai pas fait les choses à moitié, même la tempête la plus dangereuse du nord ne suffira pas à faire couler ce bateau.

Dom Ramon Neverini - Oh, Johann, ne me parlez pas de "couler", vous savez que je suis très superstitieux.

Johann Schnitz - Ne vous en faite pas, nous arriverons à bon port, que dîtes-vous d'un petit tour au bar ?

Dom Ramon Neverini - Comment refuser ?"


Le NRL Elvantic posa l'ancre à Rödhamn avant de repartir et de se lancer dans sa traversée de l'Océan Sultique, le navire allait passer sa première nuit au large des côtes eurysiennes, notamment lors d'une soirée au Gioccondo organisée par le Capitaine. Le restaurant était bondé et un vacarme de discussion dominait la pièce avant que le Capitaine prit la parole :

"Bonsoir à vous, chers passagers, et merci d'avoir accepté mon invitation. Je voulais tout d'abord remercier les membres d'équipages qui travaillent d'arrache-pied pour que votre séjour ici se passe à merveille, ensuite j'aimerais honorer différentes personnes présente dans la salle : Johann Schnitz, concepteur du vaisseau où nous nous trouvons aujourd'hui, également mes parents et évidemment tous les autres individus, ingénieurs et inestisseurs qui ont cru au projet et ont donné leur temps à la création de ce beau paquebot dont nous profitons aujourd'hui. Merci encore, et longue vie à l'Elvantic !"

La première nuit au sein de l'Elvantic fût désignée comme magique par les passagers qui ont pu goûter au luxe du navire maktois, les festivités continuèrent jusqu'à 3h30 du matin. Au même moment, le vice-chancelier du Lofoten, Thomas Eriksen, est l'invité du centre de commande où il partage une soirée avec les membres d'équipages.

"Thomas Eriksen - Pourrais-je avoir encore un peu de thé s'il vous plaît ?

Lieutenant Köhl - Evidemment Monsieur le vice-chancelier.

*Le lieutenant sert un verre de thé au vice-chancelier*

Thomas Eriksen - Merci, donc toute cette immense structure dépend de vous et de vos camarades ?

Lieutenant Köhl - Affirmatif, monsieur.

Thomas Eriksen - *Boit une légère gorgée de son verre de thé* Hmm, c'est passionnant ce que l'homme arrive à faire comme prouesse d'ingénierie de nos jours...

Lieutenant Köhl - Il est vrai que c'est la première fois que j'ai l'honneur d'être sur un aussi grand bâtiment naval.

Thomas Eriksen - Et, d'où venez vous ?

Lieutenant Köhl - Oh, *léger rire mal à l'aise*, d'un quartier populaire d'Aberdeen à Makt... Je me suis engagé dans la marine comme mon père et je me suis reconverti dans le civil.

Thomas Eriksen - Quel parcours inspirant, c'est ce genre de personne dont le monde a besoin, des hommes déterminés à sortir de leur milieu social, votre famille doit être fier de vous, Köhl.

Lieutenant Köhl - ...

*Eriksen comprit l'erreur qu'il a faite*

Thomas Eriksen - Oh, hum, désolé.

Lieutenant Köhl - Ne vous en faites pas monsieur, vous n'êtes pas le Tout-Puissant à tout savoir.

*Eriksen reprend une gorgée de son verre de thé*

Thomas Eriksen - Doux Jésus, la nuit est magnifique ce soir...

Lieutenant Köhl - Oui, c'est comme ça à chaque fois, sans la pollution lumineuse des villes, le ciel devient fantastique, regardez, c'est la grande ours, elle nous indique le nord.

Thomas Eriksen - Eh bien, je ferais des traversées plus souvent ! Je dois vous laisser, je vais rejoindre le capitaine.

Lieutenant Köhl - Reçu, monsieur. Passez une bonne soirée.

Thomas Eriksen - Merci, Köhl."


Une fois les festivités terminées, le navire devint silencieux, seuls les bruits des machines et les vagues faisait office de bruit de fond. C'est ainsi que la plupart des nuits se passèrent, dans la joie et le grand luxe. Jusqu'à la nuit du 13 au 14 Avril.

NRL Elvantic, à l'entrée des eaux lofotènes.

NRL Elvantic, haute-mer, 300 kilomètres de Nordsvik/530 kilomètres de Port-Sainte-Anne, 19h04
13 Avril 2005


"Lieutenant Köhl - Capitaine !

Capitaine Olkar - Oui, Lieutenant ?

Lieutenant Köhl - Nous venons de recevoir les bulletins météos et les dangers de la zone, nous entrons bientôt dans les eaux Lofotènes, il s'agit presque d'une mer intérieure, les vagues sont peut être moins violentes, mais nous devons rester vigilants par rapport aux différents îlots qui se trouvent sur notre route.

Capitaine Olkar - Reçu, Lieutenant.

Lieutenant Köhl - Oh et, on nous signale la présence d'Icebergs non-loin de notre trajectoire.

Capitaine Olkar - Hmm, j'imagine que la situation reste bénigne, je peux donc vous laisser le navire ?

Lieutenant Köhl - Hum, oui Capitaine, aucun soucis ne devrait faire surface.

Capitaine Olkar - Très bien, Lieutenant. Je vous laisse, merci du rapport.

Lieutenant Köhl - Je vous en prie, Capitaine."


Ce soir là, une grande chanteuse d'opéra d'origine Izcalienne met en oeuvre sa performance devant 1'000 spectateurs. Les restaurants, comme à leur habitudes, sont bondés, et la musique classique du pont supérieur traversent les pièces principales du paquebot. C'est ainsi que débute la soirée. Un peu à l'écart, se trouvait Mark van Ludwig et Thiranai Bunnag, deux PDG de grandes entreprises.

"Mark van Ludwig - *boit une gorgée de sa coupe de champagne* Alors... Comment vont les affaires ?

Thiranai Bunnag - *le PDG Jashurien était déjà sous les effets de l'alcool, à seulement 21h00* Hic... Bien, bien... On peut dire que tout va bien...

Mark van Ludwig - *lâche un léger sourire* Vous ne tenez pas bien l'alcool à ce que je vois, vous n'êtes pas prêts à découvrir les alcools du Lofoten, si vous ne tenez même pas au rhum maktois.

Thiranai Bunnag - Moi ? Non, non, je ne suis pas saoul, juste... Hic... Un peu fatigué...

Mark van Ludwig - *la situation entraîne chez le maktois un rire moqueur* Oui, oui, c'est ce qu'ils disent tous ! Bon très bien, je veux bien croire que vous ne soyez pas bourré, mais seulement fatigué...

Thiranai Bunnag - Bref... *regarde une magnifique blonde d'origine nordique passer* Oh... Vous voyez cette jeune femme là-bas ?

Mark van Ludwig - *Se retourne discrètement* Oui, je la vois. Elle est très charmante.

Thiranai Bunnag - Vous... Hic... Pensez que j'ai une chance ?

Mark van Ludwig - *le PDG de GAZNOV s'ennuyait terriblement, voir un peu de divertissement ne pouvait pas faire de mal* Eh bien, allez-y, on verra bien !

*le Jashurien se lance sous les yeux moqueurs du Maktois, après seulement trois minutes de conversation, la jeune demoiselle lâcha une claque au riche nazuméen et entraîna un rire discret de la part de van Ludwig*

Mark van Ludwig - Allons ! Ce n'est pas si grave, une de perdue, dix de retrouvées !

Thiranai Bunnag - Elle ne m'intéressait pas réellement... Cette... Hic... Catin...

Mark van Ludwig - Dieu merci, les journalistes n'entendent pas ça, vous serez alors dans une situation peu confortable.

Thiranai Bunnag - Et... Alors ? J'em*erdes le féminisme... Hic... C'est plein d'idées... Hic...

*Mark coupa son interlocuteur qui entrait dans des discussions glissantes et l'invita à se calmer et de se rendre au restaurant avec d'autres amis*


Cette nuit là, la lune n'était pas visible, et il y avait un brouillard entraînant une visibilité maximum de 2 kilomètres. Pourtant, tout semblait normal et l'équipage était très serein. La nuit continua à être guidée par les fêtes avant de plonger, comme à son habitude dans le silence, cette fois-ci vers 1h30 du matin.

NRL Elvantic, haute mer, 280 kilomètres de Nordsvik, 2h09
14 Avril 2005


La nuit commençait par un petit dysfonctionnement qui n'allait pas pour autant alerter l'équipage.

*Une alarme retentit*

"Troisième Officier - Lieutenant, il semblerait que nous ayons une panne.

Lieutenant Köhl - De quoi s'agit-il officier ?

Troisième Officier - Panne radar.

Lieutenant Köhl - Reçu, vous avez la cause ?

Troisième Officier - Négatif.

Lieutenant Köhl - Reçu, nous pourrions envisager une déroute sur Nordsvik pour faire vérifier l'appareil ?

Troisième Officier - Nordsvik est à 280 kilomètres Ouest/Sud-Ouest, il s'agit d'un jour à l'atteindre en vitesse maximale.

Lieutenant Köhl - Je vais avertir le Capitaine, en priant qu'il ne dorme pas à cette heure-ci.

*S'empare du téléphone du poste de commandemant*

Lieutenant Köhl - Capitaine ? Lieutenant Köhl à l'appareil. Je ne vous dérange pas longtemps, seulement : nous avons identifié une panne radar. Certes nous pouvons continuer à naviguer à l'aide de cartes, mais je suggère de nous dérouter à Nordsvik qui se trouve à 280 kilomètres Ouest/Sud-Ouest. Nous arriverons demain matin. Qu'en pensez vous ? Hmm. Vous êtes sûrs capitaine ?Reçu.

*Il raccroche*

Lieutenant Köhl - Le Capitaine refuse et nous ordonne de garder le cap jusqu'à Port-Sainte-Anne.

Troisième Officier - *lâche un soupir* On doit faire une croix sur les instruments de navigation alors...

Lieutenant Köhl - Oui, il aurait été sûrement plus sage de dérouter mais que veux tu. Je vais ordonner à des camarades de faire des rondes autour du navire, cela servira de radar primitif.

Troisième Officier - A la guerre comme à la guerre alors.

Lieutenant Köhl - Je te le fais pas dire."


https://live.staticflickr.com/1170/1246481818_ad6827d82a_c.jpg
Pont supérieur du NRL Elvantic vide, à 2h40 du matin

NRL Elvantic, haute mer, 2h44
14 Avril 2005


Les marins chargés de faire des rondes autour du navire n'ont pas eu la tâche la plus facile du séjour, à vrai dire, essayer de voir dans ce brouillard avec une visibilité de 2 kilomètres, c'est comme essayer de lire sous l'eau. Autant dire que c'est n'est pas une tâche facile. Surtout, en terrain hostile que sont les mers du nord, personne n'était prêt pour ce qui allait suivre, et l'aventure magique de l'Elvantic allait se transformer en cauchemar, que personne, même le monde, n'allait oublier.

"Marin 1 - On se les pèle bordel...

Marin 2 - Hâte pour la traversée vers Fortuna...

Marin 1 - Pas que pour la chaleur, gros cochon !

Marin 2 - Quand on me dit que je vais à Fortuna, avec du bon vin et des belles eurysiennes du sud, c'est vrai que ce n'est pas que par rapport à la chaleur que mon excitation d'y aller augmente, enfin, si, mais plutôt la chaleur des filles héhé !

Marin 1 - Il faut hein, c'est sûr que c'est pas ici qu'on trouvera réconfort...

Marin 2 - T'abuses, les nordiques c'est bien aussi.

Marin 1 - Oui mais je te parle d'ambiance, regarde à l'horizon, une nuit grise, on ne voit même pas les étoiles, tu ne vois pas ça en mer du sud.

Marin 2 - C'est vrai, mais bon, profitons du fait que nous ne sommes pas dans cette eau gelée et que nous sommes sur l'un des plus beaux paquebots au monde.

Marin 1 - Ouais, t'as raison.

*Un silence s'instaure jusqu'à ce que l'un des marins prend ses jumelles pour observer une sort de silhouette qu'il n'arrive pas bien à identifier*

Marin 2 - Euh, c'est quoi ça, Nord-Ouest/Nord ?

Marin 1 - Hmm *prend ses jumelles à son tour* Oula, hummmm, je n'arrive pas à déterminer ce que c'est...

*quelques minutes plus tard, le brouillard fait découvrir l'identité de la silouhette*

Marin 1 - Oh, putain de merde... PUTAIN DE MERDE !

Marin 2 - Quoi ???

Marin 1 - Prends tes jumelles, et ne me dis pas que tu vois la même chose que moi.

Marin 2 - *Prend de nouveau ses jumelles* Doux-Jésus...

Marin 1 - Vite ! On doit alerter le PC !

Marin 2 - Reçu ! *Se précipite sur le téléphone connecté au PC le plus proche*

*Au même moment au PC*

*DRINNNNNNNNNG*

Lieutenant Köhl - J'y vais.

*Il décroche*

Lieutenant Köhl - Oui allô ?

Marin 2 - IL Y A UN ICEBERG MOINS DE 2 KILOMETRES, NORD OUEST/NORD !

Lieutenant Köhl - Reçu.

*Il raccroche et se saisis du microphone qui alerte tout les membres d'équipages*

Lieutenant Köhl - A TOUT LES MEMBRES DE L'EQUIPAGE, CECI N'EST PAS UN ENTRAINEMENT, CODE BLANC, JE REPETE, CODE BLANC, ICEBERG EN VUE NORD OUEST/NORD A MOINS DE DEUX KILOMETRES. A TOUT LES POSTES DE NAVIGATION, A BABORD TOUTE ! JE REPETE, A BABORD TOUTE. VEUILLEZ ARMER LES CANAUX DE SAUVETAGES ET INVERSER LA POUSSEE MOTEUR, CODE BLANC. FIN DE TRANSMISSION.

Troisième Officier - VOUS N'AVEZ PAS ENTENDU LE LIEUTENANT ? A BABORD TOUTE !

*la panique se fait savoir sur les membres de l'équipage qui met tout son possible pour éviter de heurter l'iceberg*

Lieutenant Köhl - Je vais réveiller le Capitaine, Troisième Officier, dirigez pendant mon absence.

Troisième Officier - Reçu, Lieutenant.

*Köhl se dépêcha dans la chambre du capitaine*

Capitaine Olkar - Pourquoi me réveillez-vous en pleine nuit, Lieutenant ?

Lieutenant Köhl - Code blanc déclaré mon capitaine.

Capitaine Olkar - Qu... Quoi ?

Lieutenant Köhl - Nous n'avons pas de temps à perdre, vite, au PC."


Les officiers donnent les ordres aux marins pour éviter de heurter l'Iceberg, les machines tournent au maximum pour éviter l'Iceberg, mais malheureusement, l'inévitable se produisit.

NRL Elvantic, mer du Lofoten, 3h02
14 Avril 2005


"Troisième Officier - Merde, on va toucher !

Lieutenant Köhl - Quelqu'un est parti réveiller Schnitz ?

Johann Schnitz - J'ai entendu parler de code blanc.

Lieutenant Köhl - Monsieur, j'ai bien peur que la collision est inévitable, nous allions beaucoup trop vite à l'entrée de la mer du Lofoten. Nous devons préparer une évacuation du navire.

Johann Schnitz - Oh Seigneur, qu'ai-je fais...

Lieutenant Köhl - Qu'y a t-il ?

Johann Schnitz - Je... Il n'y aura pas assez de canaux pour tout le monde, Köhl.

Lieutenant Köhl - ... Nous sommes perdus, et vous l'êtes aussi. Nous le sommes tous.

Johann Schnitz - *commence à sangloter sous les yeux neutres de Köhl*

Lieutenant Köhl - Vous auriez dû y penser avant, mais pour vous faire pardonner par le Seigneur dans l'au-delà, veuillez au moins aider ces pauvres âmes innocentes à quitter le navire.

Johann Schnitz - Très bien, Köhl, et... Je suis désolé du plus profond de mon coeur.

Lieutenant Köhl - Ne dîtes pas ça à moi.

Troisième Officier - Collision dans 15 secondes; collision dans 10 secondes;5, 4, 3 ,2 ,1

*BRAAAAAAAAAAAAAAAANG*

*les lumières du navire s'éteignent puis se rallument 10 secondes plus tard*

Lieutenant Köhl - Combien de temps avant que nous sombrons ?

Troisième Officier - 3h.

Capitaine Olkar - *lâche un soupir* Je vais avertir les passagers.

*Il se saisit du micro et parla d'une voix calme et posée*

Capitaine Olkar - Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, ici votre capitaine. J'ai le regret de vous annoncer que nous n'arriverons pas à bon port. Je déclare qu'il faut abandonner le navire. Je répète, il faut abandonner le navire. Le paquebot a heurté un iceberg, d'après les estimations de l'équipage, l'Elvantic aura sombré dans la mer dans 3h. Merci de vous rendre sur le pont supérieur, dans le calme.

*il appuie avec une certaine légerté sur le bouton "abandonnez le navire" et une alarme retentit*

Capitaine Olkar - Que Dieu nous vienne en aide."


Les passagers de l'Elvantic ont été réveillés par l'alarme, d'autres, avec un sommeil plus profond, par l'eau progressant petit à petit dans les zones du bateau. Il était clair pour tout le monde : c'était la fin de l'Elvantic. Le poste de commandement croyait encore à un sauvetage, mais à cause de la panne qui avait touché le radar, puis les instruments de navigation, l'usage de la radio fût compliqué. Après 30 longues minutes, le PC arrive à communiquer avec les navires les plus proches : le plus proche, à cette heure-ci, était le MK Ulimbic, à 3h d'ici, trop tard. Après ses 30 minutes, l'eau a atteint les systèmes électriques du navire, rendant impossible la communication avec Nordsvik pour envoyer des hélicoptères de secours. L'Elvantic était seul.

NRL Elvantic, mer du Lofoten, 3h53
14 Avril 2005


Le chancelier Thomas Eriksen a été réveillé par l'alarme, ni une ni deux, il se précipita vers le PC.

"Thomas Eriksen - Messieurs, que se passe-t-il ?

Johann Schnitz - Oh... Thomas, je... j'ai fais une grave erreur Thomas...

Thomas Eriksen - Quoi !?

Lieutenant Köhl - Monsieur Eriksen, nous avons heurté un iceberg. Monsieur Schnitz n'a pas mis assez de canaux, nous n'allons pas tous sortir vivant de ce cauchemar.

Thomas Eriksen - Seigneur... Combien de passagers ?

Capitaine Olkar - 5'000, 5'000...

Thomas Eriksen - Messieurs, pour avoir notre place au paradis, c'est notre devoir d'exempter le plus d'âmes.

Troisième Officier - Il a raison, notre passage sur Terre est bref, usons de nos derniers instants à effectuer des bonnes actions."


La panique se propagea comme un virus. L'équipage a perdu toute notion de la formation qu'ils ont reçu : l'évacuation fût un carnage. Des canaux de sauvetages mal armés tombèrent à l'envers dans l'eau froide, des passagers sautèrent dans la mer. Certains n'hésitèrent pas à se suicider. Parmi cette foule infectée par la folie et la peur, des héros faisaient tout leur possible pour sauver des vies."

NRL Elvantic, mer du Lofoten, 4h11
14 Avril 2005


"Thomas Eriksen - LES FEMMES ET LES ENFANTS D'ABORD !

Lieutenant Köhl - MESSIEURS, FAITES PREUVE D'HUMANITE ET LAISSEZ LES ENFANTS MONTER !"


Lieutenant Köhl, Thomas Eriksen, et d'autres membres d'équipage, donnèrent leur vie pour secourir les plus faibles et les prioritaires. Il ne s'agissait plus de classes sociales, mais d'humanité. Il était clair que certains allaient y passer, mais il fallait que des vies soient épargnées. Après de longues minutes à secourir les passagers, le dernier canaux de sauvetage était déployé. Il restait encore des milliers de gens sur le navire. Et c'est à 4h24 que tout allait se corser : les lumières se sont éteintes, et le bateau, alors touché sur le côté, commença à pencher vers la gauche. Presque comme un tobogan, des passagers se retrouvèrent par dessus bord en glissant. Le bateau continua à couler, certains, bloqués dans les cabines, périrent de noyade. Il s'agissait seulement de quelques minutes avant que le NRL Elvantic sombre dans les eaux gelées du Lofoten.

NRL Elvantic, mer du Lofoten, 5h47
14 Avril 2005


"Troisième Officier - Plus que quelques minutes avant que nous coulons.

Thomas Eriksen - *commença à lâcher quelques larmes*

Troisième Officier - Vous avez des enfants ?

Thomas Eriksen - Ou... Oui...

Troisième Officier - Je sais qu'ils seront fiers de leur père.

Thomas Eriksen - Merci, et vous ?

Troisième Officier - Non, malheureusement, j'aurais aimé.

Thomas Eriksen - *continue à pleurer*

Troisième Officier - Monsieur Eriksen, ne pleurez pas. Vous avez fait votre devoir. Nous serons dans un monde meilleur dans quelques temps. Profitons de nos derniers moments ici, et respirons cet air que nous ne respirons plus jamais.

Thomas Eriksen - Vous avez raison, il faut passer à autre chose. Je suis heureux de partager mes derniers instants avec vous.

Troisième Officier - De même, Monsieur."


MK Ulimbic, mer du Lofoten, épave de l'Elvantic, 5h58
14 Avril 2005


Des débris et quelques passagers morts frigorifiés ou noyés flottaient au large de l'épave. Certains purent survivre dans les canaux de sauvetages, récupérés par l'Ulimbic.

"Capitaine de l'Ulimbic - Par la sainte vierge...

Survivant - Dieu merci ! Nous sommes sauvés !

Capitaine de l'Ulimbic - Que s'est-il passé ?

Survivant - Nous avons heurté un iceberg, il n'y avait pas assez de canaux, beaucoup de gens y sont resté il me semble.

Capitaine de l'Ulimbic - Très bien... *Se tourne et appelle son Lieutenant* LIEUTENANT ! APPELEZ NORDSVIK, ON A BESOIN DE SECOURS !


Au total, sur les 5'000 passagers, il y aura 648 survivants. Tous les autres moururent dont les membres d'équipages, le vice-chancelier Eriksen, le couple propriétaire de GAZNOV, Dom Ramon Neverini, Johann Schnitz, Thiranai Bunnag, Rübber Luik et pleins d'autres personnages importants. 42% des victimes étaient maktoises, 36% étaient lofotènes, 10% étaient forutunéennes, le reste se répartissant toutes les nationalités du globe.
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Le Premier Consul francisquien salut le Diable habitant à Kotios

Au festival de la littérature 2005 se déroulant à Clairfeu les œuvres présentées par les différents nations du monde défilent et évidemment il y a du choix parmi les propositions. Tant de livres, tant de genre littéraires et pourtant un homme très important en Francisquie suivant de près le festival a eu son attention retenue par un livre sortie le 30 mars 2005 présentée par le Lofoten : Le Diable habite Kotios. Racontant l'histoire déchirante de deux familles qui tout oppose dans la seconde révolution Kotioïte, ce livre a beaucoup intéressé le Premier Consul francisquien Auguste de Lathange qui déclare avoir "dévorer" le livre de l'auteur Adam Jensen et salut aussi le travail réalisé en amont par l'auteur qui est aussi reporter de guerre, un travail très compliqué surtout en ces temps.
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Présent depuis des siècles dans tous les ports du monde, les Pharois s’étaient depuis longtemps fait connaitre en tant qu’informateurs, colporteurs de ragots et d’histoires plus ou moins vraies, mais aussi plus prosaïquement comme livreurs de courrier. En tant que nation excentré et longtemps de second plan sur la scène politique internationale, collaborer avec le Syndikaali avait parfois pu être perçu comme un moindre mal pour des nations dépourvues de puissantes marines et qui souhaitaient néanmoins prendre la mer en toute sécurité. Il se trouvait toujours un ou plusieurs équipage prêt à se laisser engager et certains corsaires réputés restèrent célèbre pour leurs collaborations avec des empires et nations bien éloignées de leurs patries.

De ce passé modeste, le Syndikaali moderne avait gardé une certaine culture du renseignement et de l’espionnage. D’honnêtes expatriés s’installaient durablement et plein de bonne volonté dans les pays voisins, ils se fondaient dans le voisinage, adoptaient les mœurs, la langue, l’accent. Disparaissaient dans la foule, en somme, ce qui permettait de transformer petit à petit leurs maison en antennes relais à grande échelle, capable de capter les ondes radios de faible cryptage dans un périmètre parfois très large et qu’elles renvoyaient sur de longues distances jusqu’aux oreilles des opérateurs pharois. L’étrangeté du territoire du Syndikaali, déserté dans les terres et entouré d’une myriade d’île pour certaines abandonnées et transformées en villes fantômes, favorisait l’installation de bases pour les services secrets où étaient centralisées les communications des pays sur écoute.

Le Lofoten faisait parti du lot depuis peu. Relativement concentrés sur les mers du Nord, les agents du Syndikaali étaient jusque-là principalement déployés chez les voisins directes et grandes puissances régionales : Tapiolie, Makt, Etat Monastique, Genevier, Wallsreich et bien sûr l’Empire Latin Francisquien et la Lutharovie. Des points chauds cruciaux dans la stratégie de défense pharoise de ce début de siècle.

Récemment, le champ d'action de cette dernière s’était toutefois sensiblement élargi, devant désormais compter avec des nations plus éloignées telles que l’Alguarena, le Grand Kah et désormais le Lofoten, république sœur scandinave installée en Aleucie. Le Syndikaali avait pour qualité de ne pas être naïf quant aux prétentions impérialistes et nationalistes de ses voisins et la présence du Lofoten à Kotios, ainsi que leurs motion de défiance vis-à-vis de la signature pharoise du traité sur les droits de l’homme avaient attiré l’attention du gouvernement du Syndikaali. On se demandait quel était ce nouveau venu sur la scène politique internationale et qu’elles étaient ses prétentions.

Faute d’information, il fallait des mouchards.

Le 16 août 2005, un petit homme trapu et à la calvitie prononcée présenta aux douanes de Port Sainte-Anne un permis de travail comme ingénieur civil dans les ponts et chaussées. Un travail particulièrement ennuyeux dont le citoyen Eelis – c’était son nom – savait parler longuement et de manière très très monocorde ce qui dissuadait généralement ses interlocuteurs de lui poser trop de questions.

Agent pharois depuis plusieurs décennies, c’était sa troisième mission de longue durée à l’étranger. Simultanément et sur les derniers mois plus d’une trentaine de faux immigrants avaient comme lui rempli la paperasse des douanes lofotenoises afin d’obtenir un visa provisoire dans les Provinces-Unies du Lofoten. Installés dans les centre-urbains, fournis en matériel par les contrebandiers, les antennes relais ne tarderaient pas à se déployer et bientôt le Syndikaali serait en mesure de lire directement dans les pensées de son rival économique.

Du moins, c’était l’idée.
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E

A l'attention de monseigneur cardinal
Louis-Joseph de Talleyrand-Villebois



Cher cardinal ami Louis-Joseph,

Je vous remercie tout d'abord pour votre participation à notre dernier conclave où votre présence me fut plus qu'amicale.
Notre Église ne compte que trop peu d'hommes à votre image. Elle a besoin de renouveau et de réflexions internes.

C'est pourquoi je souhaiterai inviter quatre de vos frères évêques à prendre place au collège des cardinaux. Je ne connais cependant pas suffisamment votre clergé mais j'ai toute confiance en votre clairvoyance.
Aussi, je vous invite à me proposer le nom de 4 évêques auprès du bureau de mon camerlingue que vous jugerez dignes de porter la soutane de cardinal.

Dans l'espoir qu'ensemble nous puissions épurer et faire revivre la gloire perdue de notre Église,


S
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Ciel encombré ?

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Privilégiez la mer !

Merenlävät
Une entreprise à votre échelle.



Merenlävät, compagnie pharoise de transport maritime et de pêcherie depuis 1759.
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MESSAGE CONFIDENTIEL A DESTINATION DES DE JØRGEN APPLEWHITE, CEO DE THYLACINE CORPORATION

C'est un plaisir de recevoir de vos nouvelles, à défaut d'être un honneur. Vous avez bien fait de nous écrire et, considérant la nature ô combien technique du sujet nous concernant vous comprendrez j'en suis sûre qu'il nous ait fallu un peu plus de temps qu'à l'accoutumer pour vous répondre. Notre sécurité respective est au cœur de nos priorités et il fallait avant tout vérifier la faisabilité de votre projet, puis d'une ligne de communication directe et sécurisée entre nos deux partis. Comme vous le disiez, il convient de ne pas laisser qui que ce soit se dresser entre nous et le progrès.

Votre société est un objet rare dans le grand bain capitaliste. Vous le savez sans doute ? Tous ne profitent pas de cet avantage indéniable qui vous a aidé à vous élever au-dessus de vos concurrents : je veux bien-sûre parler d'une vision. Une vision que nous pouvons respecter malgré les différences partisanes et politiques, conceptuelles et philosophiques. Une vision qui nous a poussée à accepter l'installation de votre premier laboratoire sur notre sol et à observer ses résultats avec beaucoup d'attention. Ce qui était à l'origine une mesure visant, pardonnez-mon pharois, à draguer le gouvernement du Lofoten s'est révélé être une porte ouverte vers de nouvelles prouesses scientifiques. Notre regard à votre propos a naturellement évolué, depuis. En terme simple vous avez nos respects, notre attention et notre curiosité.

Nous vivons à une époque plus compétitive que jamais. Vous le savez sans doute, le Kah cherche avant tout le progrès humain et technique. À une époque où tout se marchande il faut parfois faire des compromis et, en matière de génétique et de recherche médicale, il n'existe vraiment que deux pionniers. Le Grand Hôpital de Carnaval, et la Thylacine Corporation. Laisser votre institution installer un second laboratoire sur notre sol tombe donc sous le coup de l'évidence : c'est la chose à faire sur le plan tant humain que stratégique. Enfin en ce qui concerne le fait de jouer à Dieu, je suis personnellement strictement Athée. Le propre de l'homme est de modifier, comprendre et contrôler son environnement.

Alors je rétorquerai à vos critiques que vous ne jouez pas à Dieu. Vous jouez à l'Homme. Simplement, vous le faites mieux que la plupart des autres.

Nous avons envisagé toutes les options possibles et considérés les besoins spécifiques de ce nouveau site. Des communes technocrates installées dans nos territoires les plus isolés et insulaires feront parfaitement l'affaire. La Jungle y est dense, difficile à traverser ou à espionner y compris depuis l'orbite, la population éparse et acquise à la notion de progrès, nos bases militaires en mesure d'assurer une sécurité des plus satisfaisantes en cas d'intervention extérieure ou d'OPA particulièrement hostile de la part d'un concurrent. Nous vous avons déjà fais parvenir les actes d'acquisition des différentes parcelles potentielles. Un service de navire relis ces territoires au continent et si vos employés ont besoin de passer leur temps libre ailleurs ils auront le plaisir de trouver des petites villes charmantes et tout à fait paradisiaques sur les côtes des îles. De plus nous avons déjà plusieurs plans de dissimulation visant à cacher la nature exacte de vos installations si la question venait à être soulevée. Le Kah profite de sa relative attractivité fiscale pour attitrer de nombreuses compagnies étrangères, après tout.

Concernant les fameux matériaux biologiques : cela sera compliqué mais, rassurez-vous, parfaitement réalisable. Sur le principe vous devez comprendre que nous ne vendons pas tout et n'importe quoi de façon inconsidérée. Ce que nous faisons en acceptant votre demande, c'est une faveur animée par le désir que nous partageons avec vous d'obtenir des résultats innovants, pour le bien commun. Cependant il faut faire cela dans les règles : si nous sommes en mesure de vous venir en aide, nous sommes limités dans nos actions par nos règles, nos lois, et leurs garants de l’Égide. En termes brefs vous mettriez votre compagnie en grand danger en ponctionnant ces quelques sacrifices nécessaires auxquels vous faisiez référence. Vous serez donc heureux d'apprendre qu'il n'y aura cependant pas besoin d'en arriver là. Outre les potentiels volontaires – et faites-moi confiance, il y en aura – une réserve inespérée de biomasse est apparue au sud de l'Union ; au profit d'une guérilla religieuse dont les membres ont la sale habitude de se faire capturer par nos hommes. Habituellement les fanatiques sont exécutés, mais...

Oui. Nous vous les ferons plutôt parvenir. Je suis sûr que vous leur réserverez un bien meilleur usage.

Monsieur Applewhite, je penses que vous trouverez notre Union extrêmement coopérative.

Excusez-moi de ne pas signer de mon nom,
Veuillez agréer mes salutations les plus distinguées.

Un ami du progrès.
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Extrait d'un journal lofoten.

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Le Chicueilhuiyo, aussi nommé Fête d'Automne, a été célébrée pour la première fois au Lofoten. Organisée sur l'initiative d'associations culturelles, d'immigrés, et de plusieurs mairies, cette fête traditionnelle tire ses racines de l'époque pré-coloniale, où les différents royaumes et cites-états couvrant le territoire de ce qui allait devenir le Grand Kah se menaient une compétition féroce, débouchant bien souvent sur des guerres et des pillages.

La tradition veut que le premier Chicueilhuiyo ait été célébré en 1200 du calendrier commun, lorsque les principaux seigneurs s'accordèrent sur un traité dit des « Huit Jours » devant amener à une paix prolongée entre leurs royaumes. Après quoi l'Automne devint culturellement associée à la paix et aux négociations, et le Chicueilhuiyo célébré au cours des périodes de paix. Ce festival s'organise comme un hommage aux différences. A l'époque chaque clan ou royaume devait préparer des mets durant une période d'une semaine puis les amener au jour convenu à un grand festin ouvert à toute la population. La cérémonie quitta rapidement la sphère politique pour devenir une véritable liesse populaire au cours de laquelle voisins et amis préparaient des festins et se rencontraient sur la place centrale des villes et villages pour les partager. Traditionnellement, toujours, c'était l'occasion de régler les vieilles disputes, d'enterrer la hache de guerre et de pardonner aux autres.

Loin de disparaître avec la conquête coloniale, la Fête d'Automne s'enrichit et muta au contact des cultures eurysiennes et nazuméennes. La fête devint ainsi l'occasion de porter des tenues caractéristiques de sa culture, ou, selon des variations locales, de la culture d'un ami avec lequel on aurait échangé de place, et dont on cuisinerait aussi les plats. De même, on ajouta les fameux lampions fabriqués par chaque famille au mélange, devant décorer les rues et les maisons lors du festin. Un emprunt des plus charmant fait aux traditionnelles fêtes religieuses nazuméennes.

Très ancrée dans la culture kah-tanaise et jusque-là peu connue hors des frontières du Grand Kah, le Chicueilhuiyo a connu un surprenant second souffle grâce, notamment, à l'exportation des amoxtli (light novel), de la bande dessinée et d'une certaine frange du cinéma populaire kah-tanais, utilisant fréquemment la Fête d'Automne pour profiter de ses décors colorés, de ses costumes traditionnels et de sa signification culturelle particulière.

D'après ses organisateurs au Lofoten, cette édition fut un succès discret mais inespéré, dépassant même leurs attentes. "On a réussi à capter des gens pas nécessairement intéressés par l'aspect culturel.", nous confit ainsi le maire d'une petite ville. Un membre de l'association de l'amitié entre le Lofoten et le Grand-Kah nous dit aussi que "c'est l'aspect festin, ouvert à tous. On peut venir comme ça, il y a des costumes, des lampions, c'est joyeux, festif, la nourriture est diversifiée. Évidemment que ça plait !"

Dans l'ensemble, l'essai est réussi, les organisateurs ont déjà promis de recommencer l'an prochain, en espérant recevoir plus encore de participant et pouvoir inviter des groupes de musique Kah-tanais.
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♪♫ Jingle ♪♫

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♪♫ Nils Laaksonen c'est tout de suite dans Longue-vue, sur Syndikaali Aujourd'hui ! ♪♫


Nils : « Mesdames messieurs, chers téléspectateurs, bienvenue sur Syndikaali Aujourd’hui, pour notre émission phare : « longue-vue », l’émission de débat qui décrypte l’actualité internationale avec du recul. Ici, pas de jambe ni de langue de bois, pas de courte-vue, pas de point de vue étriqué, on aborde tous les sujets même ceux qui fâchent, parce que c’est le prix de la démocratie !

Alors aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir deux invités : monsieur Oleg Anders et madame Astrid Kia, merci de vous joindre à nous pour les deux prochaines heures ! »

Oleg : « Merci à vous ! »

Astrid : « Oui merci Nils, très heureuse de participer à votre émission. »

Nils : « Alors Oleg Anders, vous êtes philosophe, écrivain, vous êtes l’auteur en 2004 notamment du livre « Lofoten va la cruche à l’eau », succès d’édition d’ailleurs qui vous met sur les rails d’un second ouvrage si j’ai bien compris ? »

Oleg : « Absolument, mon éditeur et moi avons été ravis de l’engouement pour cet ouvrage qui pourtant dérange mais, je vous le dis à vous Nils, qui dérangera certainement moins que le prochain, per-sonne n’est épargné, c’est un texte qui fera date, j’entends ne laisser aucune question sous le tapis. »

Nils : « Et on ne peut que vous y encourager, comme nous disons ici « c’est le prix de la démocratie », alors Astrid Kia, vous êtes chercheuse en économie à l’université de Pemberton, vous avez écrit une thèse sur les défaillances profondes du système libéral, spécialiste de la valeur vous vous intéressez aux questions monétaires et vous participez actuellement à la commission Rebours, c’est un panel d’économistes qui plaident pour une révision de la politique économique du pays ? »

Astrid : « C’est ça, nous avons fait émerger une série de propositions qui d’ailleurs – nous en sommes très heureux – ont pu être reprises par certains candidats pendant cette campagne, nous pensons que des réformes structurelles profondes sont nécessaires pour éviter des troubles sociaux majeurs au Lofoten. »

Nils : « Repris notamment par Otto Sütterberg, le candidat du Front Populaire, précisons-le, la transparence c’est important. Un candidat qui ne décolle pas malgré tout dans les sondages, est-ce dire que vous idées ne trouvent pas écho dans la société lofotenoise ? »

Astrid : « Je pense que les idées sont assez secondaires vous savez Nils, en tant que matérialiste je crois que l’idéologie… »

Nils : « Le système de représentation des individus, c’est ça ? »

Astrid : « Oui c’est ça, la manière dont ils se conçoivent dans le monde, dont ils réécrivent une histoire qui fasse sens avec les évènements qu’ils vivent, ce genre de chose. Et bien l’idéologie est d’abord une affaire de position sociale et il faut être honnête : pour le moment l’économie du Lofoten va bien. Le libéralisme a ses défaillances c’est évident et elles ne feront que s’accentuer au fil du temps mais nos concitoyens sont actuellement pris dans une dynamique de croissance et dans ce genre de dynamique positive, il est très compliqué de faire accepter aux gens que celle-ci puisse être dangereuse voire mortifère, puisque cela va contre leurs intérêts immédiats. »

Nils : « Donc vous pensez avoir raison contre les faits, si je suis bien votre raisonnement ? C’est un raisonnement un peu surprenant vous ne trouvez pas ? »

Astrid : « Il faut nuancer un peu. Déjà en tant que scientifiques, nous sommes capables de faire des prévisions dans le temps et c’est d’autant plus vrai en économie qui s’est depuis des années dotée d’un certain nombre de modèles que nous jugeons relativement efficaces. Il est donc parfaitement possible que ce qui est aujourd’hui une bonne chose puisse être anticipé demain comme une mauvaise, simplement c’est aux gens de sciences d’en faire la démonstration. »

Nils : « Mais j’entends moi des gens qui me disent le contraire, si ce n’est qu’une bataille d’anticipation pourquoi vous faire confiance à vous ? »

Astrid : « Attendez je termine. Bon, heu, pour répondre à cette question, c’est un débat interne à la recherche, il y a plusieurs écoles de pensée vous savez bien en économie et actuellement le modèle libéral trouve ses limites. L’ouverture des pays à l’international offre de nouveaux marchés ce qui permet de créer artificiellement de la croissance et des opportunités mais cette croissance n’est pas infinie et repose en fait sur des rapports de forces dangereux à long termes puisque les marchés ne vont pas s’ouvrir éternellement, même si les libéraux aimeraient nous le faire penser, et la libre concurrence nous expose autant qu’elle expose nos partenaires, tant que vous gagnez la bataille de la concurrence tout va bien, mais non seulement ce n’est pas assuré d’être éternellement compétitif et en plus cela se fait au détriment des autres nations du monde. »

Nils : « Attendez mais c'est une conception mercantiliste du commerce ça, vous voulez dire que l’économie est un jeu à somme nulle ? Je pensais justement le contraire ? »

Astrid : « In fine c’est le cas, oui. La plus-value fonctionne tant qu’il y a de la croissance, faute de croissance l’économie se stabilise et la plus-value devient de moins en moins significative, c’est le problème majeur du capitalisme et cela impose obligatoirement une recherche permanente de nouveaux marchés. C’est une fuite en avant, si vous voulez, qui ne peut conduire qu’à de l’impérialisme et des tentions internationales. »

Nils : « Donc si je résume vos idées, le système capitaliste a besoin sans cesse de nouveaux marchés pour préserver son modèle basé sur la croissance… »

Astrid : « C’est ça. »

Nils : « … mais la croissance n’est pas éternelle, tout comme les nouveaux marchés, ce qui risque d’amener à termes à une stagnation de l’économie. »

Astrid : « C’est pire que ça, le capitalisme ne peut pas supporter – au sens littéral – une stagnation de l’économie. Sinon c’est toute sa structure qui s’écroule. Cela va le pousser à des absurdités : diminution des masses salariales pour dégager de la plus-value, destruction matérielle pour ouvrir les marchés de la reconstruction ou bien des bulles financières et spéculatives, c’est-à-dire créer des marchés purement fictifs pour préserver l’illusion que l’économie croit. En vérité l’économie réelle, elle, stagne, et c’est la population qui en pâtie. »

Nils : « C’est très intéressant, mais encore une fois pourquoi vous croire vous quand vos adversaires assument une thèse adverse ? Après tout, l’innovation technologique pourrait bien permettre une croissance infinie, qu’est-ce que vous répondez à ça ? »

Astrid : « La finitude de la planète, tout d’abord, même les plus belles innovations sont dépendantes des ressources à notre disposition, si les ressources viennent à manquer c’est le blocage de l’innovation ou alors la guerre, ça c’est la première chose. La seconde chose c’est que l’innovation, le principe de destruction créatrice, est assez mal compris et contrôlé en vérité. Nous pourrions très bien innover dans des directions parfaitement inutiles, imaginez par exemple que s’ouvre un marché de la propriété virtuelle, basé par exemple sur des titres de propriété par exemple, qui n’auraient de sens que dans le marché secondaire c’est-à-dire le marché boursier. Certes c’est un nouveau marché créateur de richesses mais il est parfaitement inutile pour l’économie réelle, pire il en capte le travail et appauvrit à termes la société. »

Nils : « Vous voulez dire par exemple un marché où on se vendrait les uns aux autres des titres de propriété de choses qui ne nous appartiennent pas dans le monde réel ? »

Astrid : « Voilà, vous avez créé de la croissance et de l’activité économique artificiellement et vous captez des efforts et du travail réel vers un marché inutile, l’illusion libérale fonctionne mais dans la vraie vie tout le monde s’appauvrit au profit d’un marché qui n’a aucune utilité autre que de faire circuler de l’argent grâce à la spéculation. »

Nils : « Oui enfin c’est un exemple un peu absurde quand même. »

Astrid : « C’est vrai que c’est idiot, je disais ça à titre d’illustration, les économistes ne sont pas déconnectés à ce point. »

Nils : « Haha ! »

Astrid : « Haha ! »

Nils : « En tout cas c’est plus clair je vous remercie, on reviendra peut-être tout à l’heure sur ces questions de valeur réelle, valeur virtuelle puisque c’est la base de vos travaux et que vous avez mis en garde les candidats à l’élection fédérale sur « l’illusion financière » comme vous l’appelez. On va quand même donner la parole à Oleg Anders, Oleg qu’est-ce que tout cela vous inspire ? »

Oleg : « Oh, beaucoup de mal. »

Nils : « Vous êtes inquiet ? »

Oleg : « Assez inquiet, oui. »

Nils : « Vous nous en dites plus ? »

Oleg : « Je n’ai pas l’expertise de madame Kia, bien sûr, mais enfin je suis un citoyen qui se tient informé et ce que je vois m’inquiète c’est évident. Nous avons une nation qui sous la présidence de madame Olfgarson n’a cessé les coups de mentons à l’international, et pour quel résultat ? Je ne sais pas très bien ce qu’essaye de prouver le Lofoten à entrer dans la cour des grands comme un matamore mais cela m’inquiète, assurément. »

Nils : « Vous pensez à la militarisation du pays c’est cela ? »

Oleg : « Oui et une certaine incapacité – je trouve – à faire les bons choix géostratégiques. Par exemple ce rapprochement avec des nations mineures sous prétextes qu’elles sont capitalistes, même pas des libéraux pour certaines, et de s’éloigner des grandes puissances pour des raisons, ma foi, purement d’égo, je vous le dis, je discutais il y a quelques semaines avec un secrétaire d’État, je ne dirai évidemment pas son nom… »

Nils : « Évidement. »

Oleg : « Enfin il me dit comme ça : « Oleg mon ami, c’est in-croy-able ce que nos dirigeants sont stupides, ils ne pensent uniquement que par le prisme économique et n’analyse pas du tout les grands bouleversements stratégiques du monde, c’est de la crispation idéologique ! » oui oui voilà ce qu’il me dit, et je suis d’accord, d’ailleurs je le lui ai répondu comme ça : « Bien sûr, mais c’était dans mon bouquin. » moi cela fait plusieurs années que je le répète, ce n’est pas possible de mener sa barque comme ça enfin nous nous moquons beaucoup de la Listonie mais parfois je ne nous trouve pas meilleurs, je vous le dis. »

Nils : « Alors peut-être préciser un peu le fond de votre pensée parce que c’est flou là Oleg on ne comprend pas tout. Vous pensez notamment à la rivalité avec le Pharois Syndikaali j’imagine. »

Oleg : « Ce sont des partenaires naturels, quasiment des frères de sang, nous qui venons de l’ancienne Makt il suffit d’ouvrir une carte pour constater que nous sommes voisins et enfin cette obsession de madame Olfgarson à nous les dépeindre comme d’affreux communistes, alors je veux bien que le pays tende à gauche mais enfin dans une nation où les trois quart de la population est un propriétaire privé c'est tout de même difficile de parler de collectivisation des moyens de production. La vérité c'est que c'est une caricature, tout ça, un homme de paille, on ne fait pas plus attaché à la propriété que ces gens-là, on voit bien qu’il s’agit là d’une manœuvre purement électorale et qui nous prive d’une alliance solide. Imaginez, nous sommes à la triangulation de l’Alguarena et du Syndikaali, nous pourrions être le pont entre ces deux grandes puissances et qu’en faisons-nous ? Rien, queutchi. Madame Olfgarson tient absolument à nous trouver des ennemis pour faire oublier sa gestion désastreuse du pays, c’est toujours la même chose, parier sur la politique étrangère, cela flatte les nationalistes et l’extrême droite et en attendant ? Combien de places en hôpital ouvertes ? Combien de logement sociaux créés ? Il ne faut pas se laisser berner par cet écran de fumée. »

Nils : « Donc pour vous nous choisissons mal nos alliés ? »

Oleg : « A un moment il faut arrêter de faire de l’idéologie et du populisme et regarder les réalités en face, il y a un bloc qui se forme, le Liberalintern, il regroupe tout de même deux nations du G5, ce n’est pas rien. Qu’est-ce qui nous oppose à ces gens-là ? Rien ! Il y a chez eux des capitalistes comme chez nous, des libertaires comme chez nous enfin je ne pense pas que Lofoten soit une affreuse dictature réactionnaire je me trompe ? »

Nils : « Non, absolument pas, les dernières études ont d’ailleurs montré que nous faisions partie des nations les plus progressistes au monde. »

Oleg : « Voilà, alors quoi ? Je vous le dis comme je le pense, cette histoire ne tient pas debout, nous posons des barrières artificielles au nom des ambitions électorales du Parti Unioniste, il faut que les gens s’en rendent compte à un moment. »

Nils : « Mais il y a tout de même des différences, on ne peut pas dire par exemple que les Provinces-Unies et le Grand Kah soit des alliés naturels. »

Oleg : « Et pourquoi pas ? Le Kah est l’une de plus grosses places boursières au monde ! Je connais nombre de grandes fortunes ici qui rêverait que nous nous ouvrions à de telles plateformes. En vérité c’est un non-sens géopolitique mais également économique et financier, combien d’opportunités perdues ? Le Syndikaali vient d’annoncer un accord tonitruent avec l’Empire Listonien, dans quelques mois ils disposeront de plateforme commerciales sur l’ensemble du monde, et nous ? Nous tricotons vaguement un maillage d’alliances poussives qui progressent péniblement… ce n’est pas sérieux. »

Astrid : « Si je peux me permettre… ? »

Nils : « Allez-y oui. »

Astrid : « La politique des Provinces-Unies n’est pas si absurde que ça. En vérité il ne faut jamais oublier que le libre-échange, la libre-concurrence sont des choses que ne souhaitent pas les capitalistes. Le marché pur et parfait ne permet pas de dégager de plus-value et ils le savent, c’est pour cela que le capitalisme s’adosse toujours à une politique étatique et impérialiste. C’est pour cela que les Provinces-Unies se réservent des espaces « de conquête », poser des ennemis c’est l’assurance de négocier avec ses amis des avantages. »

Nils : « Vous voulez dire que derrière des discours moraux ou géopolitique, en fait il s’agit de protectionnisme. »

Astrid : « C’est cela, mais un protectionnisme qui ne s’assume pas. Prenez les rapprochement avec Novigrad, ce n’est que ça : des marchés plus aisément accessibles pour le Lofoten et qui, en posant un adversaire commun à savoir le Liberalintern, permet de défavoriser leurs marchands au profit des nôtres. Il n’y a là rien d’absurde en vérité. »

Nils : « Oleg votre réaction. »

Oleg : « Oui oui c’est en gros ce que je disais. »

Nils : « Pas exactement quand même. »

Oleg : « C’est ce que je dirai dans mon prochain livre en tout cas, il sera à paraitre aux éditions de la Soupe. »

Nils : « Pour le trois février 2007 c’est ça ? »

Oleg : « C’est ça, pour douze Drakk. »

Nils : « C’est un peu cher. »

Oleg : « Ça les vaut. Enfin ce que je disais c’est oui, bien sûr qu’il y a une logique politique derrière tout cela, c’est la logique du bouc-émissaire, en fait ce gouvernement fonctionne beaucoup comme ça, on s’en rend compte rapidement en l’écoutant, les Pharois, les Listoniens, les Francisquiens, je ne sais pas trop qui sera le prochain accablé, c’est bien simple à écouter madame Olfgarson nous changeons d’ennemis tous les trois mois, ce n’est tout de même pas bon signe reconnaissez-le. Rien que pour nos partenaires internationaux, tenez, je dînais il y a une semaine avec un consultant à l’ambassade de… enfin bon, je ne donnerai pas son nom, il me disait comme ça : « Oleg, on se tape une sale réputation, c’est pas possible de continuer comme ça, on va bientôt raconter que nous sommes plus agressifs que l’Empire Listonien c’est pas possible non non c’est pas possible… » bin si c’est possible mais c’est pas normal. »

Nils : « Ah il disait ça. »

Oleg : « Oui oui, que c’était pas possible. »

Nils : « Et pour vous ça ça fait partie d’un problème général. »

Oleg : « Ce n’est pas tant un problème si on est nationaliste, je veux dire, ces gens là ne pensent le monde que dans l’opposition c’est bien connu, ce que je dis par contre c’est qu’il ne faut pas ensuite se la jouer grand démocrate, quand on choisit des cibles à l’internationale comme on prend un chocolat dans un panier garni écoutez, franchement, ça va finir par se voir, les gens ne sont pas dupes vraiment et d’ailleurs j’associe le décrochage de madame Olfgarson dans les sondages à ça, le peuple se renseigne, il s’informe, c’est fini le temps où l’on pouvait simplement crier Lofoten First et vous receviez une volée d’applaudissement, les gens se rendent compte que le monde est plus compliqué que ça… »

Nils : « En lisant votre livre par exemple ? »

Oleg : « Par exemple oui. »

Nils : « Astrid ? »

Astrid : « Au fond c’est toujours une question d’économie, d’une manière ou d’une autre. »

Oleg : « Oui oui. »

Astrid : « Quand monsieur Anders nous dit que la cible n’a pas d’importance, il a raison, il faut bien se rappeler que le libéralisme est toujours un nationalisme en définitive, et le nationalisme est un protectionnisme, c’est le paradoxe. »

Nils : « Sacré paradoxe. »

Oleg : « Oui oui. »

Astrid : « Mais en fait pas tant que ça, il faut juste regarder l’économie autrement, c’est là qu’entre en jeu l’importance d’une conception matérialiste des rapports de force. Un libéral ne veut pas se soumettre à la concurrence comme ça, de gaieté de cœur, par idéologie et bons sentiments. La concurrence c’est toujours l’accès au marché des autres, le vrai marchand veut avoir accès à un maximum de marchés et en même temps qu’on n’ait pas accès aux siens, bien sûr que cela mène à de l’impérialisme, c’est la logique naturelle de la chose. Madame Olfgarson se comporte en marchande, il ne faut pas attendre marchand qu’il aille contre ses intérêts. »

Nils : « Mais des intérêts mortifères. »

Astrid : « En fait cela piège le Lofoten dans une attitude perpétuellement belliciste. Sa doctrine économique mène la guerre commerciale mais on sait que la guerre commerciale, c’est souvent la guerre tout court, le problème c’est que les électeurs n’en sont pas informés de ça, ils pensent voter pour du libéralisme à tonton et défendre leur souveraineté nationale, en vérité ils s’engagent sur une pente glissante et sur laquelle on ne freine pas facilement. »

Nils : « Vous pensez que nous risquons la guerre ? »

Astrid : « Factuellement c’est déjà le cas, il suffit de voir les mouvements militaires des Provinces-Unies sur ces deux dernières années, nous avons multiplié les théâtre d’opération. Moi ce que je dis c’est que tout cela va ensemble, libéralisme, capitalisme, bellicisme, cela porte un nom : l’impérialisme, stade ultime du capitalisme, on ne peut pas déplorer des causes dont un chérie les effets. »

Nils : « Oleg ? »

Oleg : « Je pense que madame Kia a raison, même si je le dis avec d’autres mots dans mon livre, nous sommes d’accord sur l’essentiel, prenez la crise de Jadis, c’est tout de même dingue cette histoire quand même, on parle d’un village de pêche, quelques dizaine de milliers de personne et tout d’un coup au nom de quoi, voilà que cette affaire devient une crise internationale non mais on a même vu les Transblêmiens y aller de leur petit commentaire raciste, cela ne nous renforce pas, on a l’impression que madame Olfgarson gesticule à la première bravade, ce n’est pas possible. Soit nous assumons que les Provinces-Unies veulent devenir les championnes du libéralismes et les gendarmes de l’ordre économique mondial, soit bon Dieu on ne se met pas la moitié du globe à dos parce que trois Listoniens ont une diplomatie misérable, ce n’est pas se faire honneur, c’est se rabaisser à leur niveau. En fait dès que madame Olfgarson tente de régler une affaire par la force, c’est un camouflet, la Damanie c’était pareil, moi je dis assez de ces bêtises électorales, prenons la mesure de l’ordre géostratégique mondial, arrêtons de jouer les va-t-en guerre à la moindre occasion qui se présente et commençons à discuter sérieusement avec nos partenaires naturels. »

Nils : « Vous pensez toujours au Liberalintern ? »

Oleg : « Bien sûr, ce sont des gens raisonnables, des diplomates de talents, tenez je discutais il y a trois jours avec un restaurateur kah-tanais, vous savez qu’ils font une excellente polenta ? »

Nils : « Ah oui ça m’intéresse. »

Astrid : « Oui moi aussi ! »

Oleg : « Bon heu je vous donnerai l’adresse. Mais bref, je discute avec cet homme, cultivé, charmant, il me dit tenez : « c’est tout de même bien triste que votre gouvernement nous tienne pour ennemis, au Grand Kah je n’ai jamais entendu quiconque dire du mal du Lofoten, au contraire ! » n’est-ce pas une preuve ? Ces gens nous aiment, ils veulent de notre amitié, mais nous n’arrivons pas à les écouter ou plutôt le Parti Unioniste ne veut pas de ça, parce que ce serait remettre en question sa seule légitimité à gouverner : la peur. La peur de l’étranger, la peur de l’adversaire. Madame Olfgarson peut bien se dire libérale c’est un mensonge, un mensonge complet, ces gens là ne sont pas sérieux. »

Astrid : « Ce sont des capitalistes et des impérialistes. »

Oleg : « Oui voilà. C’est ce que je dis. »

Nils : « Bien, nous arrivons à la fin de notre émission, Oleg, quel message adressez-vous aux électeurs ? »

Oleg : « Eh bien déjà lisez mon livre. »

Nils : « D’accord, et vous Astrid ? »

Astrid : « C’est important de toujours garder à l’esprit que les choses sont interconnectées, une politique économique ne va pas sans une politique internationale, diplomatique, militaire, sociale et ainsi de suite, on ne peut pas faire des choix d’une part et penser qu’ils n’auront pas d’impact dans d’autres secteurs, c’est cela que je voudrai dire. »

Nils : « Bien bien, je vous remercie tous les deux c’était assurément passionnant. On s'écoute un peu de punck-rock et on se retrouve après l'interlude pour un documentaire sur les chars à voile. »
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1880
ACTION RP : Installation d'une ambassade

Un cortège de véhicules composé d'une voiture blindée, d'une limousine arborant la plaque diplomatique et les deux drapeaux sur le capot, et de plusieurs camions, passe l'étroite vallée de Fort-Des-Eaux-Froides et pénétre dans la grande plaine, presque une toundra, du Southerland. Elle s'arrête en périphérie de Pembertøn et s'installe au manoir Olaf devant lequel est installé rapidement le drapeau de Nouvelle Fides.

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Photographie de l'Ambassade.

Une lettre part assez rapidement de l'ambassade et est portée à la chancellerie. Elle est évidemment adressée à la chancelière.


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Mademoiselle Jeanne-Amélie de Heurtemont, par la volonté du Duc, ambassadrice de Nouvelle Fides auprès de madame le Chancelier.


Objet : Ouverture des relations diplomatiques

Madame le chancelier,

Je suis heureuse d'être aujourd'hui en votre grand pays pour représenter le mien avec la pompe et le décorum qui convient à nos deux nations. Ce n'est que depuis peu que nous sommes ouverts au monde aussi il est possible que vous ne me connaissiez pas. Je me nomme Jeanne-Amélie de Heurtemont et je serais vraisemblablement très bientôt duchesse de Nouvelle Fides, si le duc consent à suivre nos traditions plutôt que ses lubies.

Néanmoins, ce n'est pas la future duchesse mais l'actuelle ambassadrice qui vient vers vous. Nos culture sont si différentes. Quoi, une femme à au poste suprême ? Et bien oui, vous êtes très modernes ! J'ai hâte d'être de vos salons et autres parties de thé, je ne doute pas que vos entretiens et ceux de vos dames de parage doivent être passionnants. Votre salon doit certainement être le plus couru de Pembertøn. J'espère en être bientôt ! Rien que d'y songer j'en suis toute excitée.

Ha oui, j'oubliais. Monsieur le Duc me charge de discuter avec vous les détails d'un pacte de non-agression, voir d'assistance mutuelle. Mais nous aurons tout le temps de parler de tout cela quand vous le jugerez bon.

En attente d'un convocation de votre part pour vous remettre mes lettres de créance, veillez recevoir, madame, mes sincères et humbles hommages.



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Mademoiselle Jeanne-Amélie de Heurtemont,
ambassadrice de Nouvelle Fides
auprès de la chancellerie de Lofoten.
2463
ACTION RP : Influence le milieu politique
HRP : J'extrapole des aspects de ton Atlas, je demande donc confirmation non pas du mouv. en lui même mais des détails autour de celui-ci. (un reportage étant fait, je le publierais dans ma presse, tu pourras avoir un droit de regard aussi, bien sur)
EFFET CONCRET :

bla Rapprochement de deux agents bla

Gudrün Stefersøn, présidente du partie nationaliste Lofotenien, Køenig Halfgård accueille Mademoiselle d'Heurtemont, ambassadrice de Nouvelle Fides



Un fois écrite et envoyée la lettre à la chancelière, mademoiselle Heurtemont monte dans sa limousine diplomatique qui l’emmène dans le Northerlands et plus précisément sur une petite ile fluviale aux alentours de Kæviskborg. La nuit étant tombée en ce 10 mai, un feu de joie crépite et brule au centre de l'ilot tandis que des tables sont posées de telle manière qu'elles forment un carré dont un des bord est ouvert.

Curieusement, une équipe de la AD (la chaine ducale de Nouvelle Fides) semble déjà sur place, elle pose des micros, des lumières, travaille ses angles de caméra, maquille les responsables, surtout Gudrün Stefersøn et Melle Heurtemont. Une fois cela fait, un repas traditionnel a lieu, on mange copieusement du sanglier et autres venaisons grillée à la broche, on boit de la bière.

Sur le plan du non verbal, les deux femmes rendent aux caméras les signes d'une franche et sincère amitié, mais il est clair qu'elles n'appartiennent pas au même monde, les manières hommasses de la cheffe du parti nationaliste jurent avec les préciosités de courtisane de l'ambassadrice. A la fin du repas, les deux dames passent aux discours. Le feu a été remonté pour le rendre plus impressionnant et cela fait voler des braises que l'ambassadrice tente d'esquiver pour ne pas faire de trou dans sa crinoline.

Les deux femmes se suivent au pupitre.

D’abord l'ambassadrice, le visage bien rougi par la bière malgré le maquillage, et toute guillerette dans sa griserie :
"Messieurs ... ha oui, et Madame bien sur, je vous remercie au nom de mon pays de ce que vous m'avez invitée à partager votre table et vos viandes ..."
S'en suit un discours long et pompeux d’émerveillement sur la beauté des Terres du Nord et sur le tempérament rare qu'il faut avoir pour les bien tenir et que seuls les gens du nord ont... Elle n'attaque jamais directement Pembertøn mais l'omet suffisamment pour se faire comprendre de ses auditeurs.

Gudrün Stefersøn monte alors au pupitre et fait son discours. Il y est question de la conservation du patrimoine et de la culture, de ce qu'elle peut justifier des prises de positions radicales et des sacrifices personnels. Que l'amitié de Nouvelle Fides est très précieuse pour le Northerlands authentique, etc.

Une fois le discours achevé, tout le monde se quitte en se promettant de se revoir bientôt. L'équipe de UD finit de prendre les images pour un diffusion le lendemain sur les petits écrans de Nouvelle Fides.
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ACTION RP : Projection d'un Film dans les cinémas du pays
Détail : si ce film a été censuré, cet événement n'a pas eu lieu


Général François. Episode 1 : La Menace Collectiviste

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Synopsis ou résumé :
Dans le pays imaginaire d'Hispa, une menace lourde pèse sur la population. La nuit tombée, la peur règne dans les rues et sur les boulevards, une terreur enferme le brave peuple. Une question est sur toutes les lèvres : Que sont donc ces ombres lugubres qui, par leurs menées séditieuses, œuvrent à la déstabilisation de l'ordre social ? Que sont ces marginaux qui appellent à la "collectivisation" des biens ? Sont-ce des misérables ? Sont-ce des diables ? Sont-ce des dégénérés ? Un collectiviste c'est tout cela à la fois et même plus ! Un collectiviste c'est un communiste, et le communiste est l'ennemi du genre humain.

Face à cette menace grandissante pour la société et ses saines institutions, un homme supérieur se dresse, d'abord seul dans la tempête, il est rapidement rejoint par des compagnons estimables, "ses gars sûres", avec qui il mènera le bon combat.

Adaptation fidèle du premier volet de la célèbre trilogie de fiction épique de monsieur Gollnisch, ce film devrait prochainement être suivi de ses suites : Épisode II : La guerre des Cassos, et l'Episode III : La revanche des Marxistes.

consultable ici : https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=2857&p=0
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ACTION RP : Projection d'un Film dans les cinémas du pays
Détail : si ce film a été censuré, cet événement n'a pas eu lieu. N'hésite pas à commenter ou à exiger une correction.


Une réunion est organisée à l'ambassade de Nouvelle Fidés, on y invite les amis du duché et quelques sommités du National party pour la diffusion du dernier film des studios de Saint-Jeanne : "Dies Irae", on en attend peu dans de cet environnement huguenot. Et comme on en attendait peu, on fut peu déçu ...

Sans aller jusqu'à parler de flop, ce film ne trouva pas vraiment de publique en Lofoten capable d'en apprécier la profondeur, mais le montrer n'aura rien couté et les scènes d'action qu'on y trouve dans la seconde moitié de ce long-métrage ne sont vraiment pas mauvaises.

blas
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