Cher Monsieur Stiubhart,
Il semblerait bien qu'une lueur de raison vous ai traversée l'esprit à moins que je ne me trompe mais j'ai foi en la paix et en la résolution de conflit après tout, nous sommes tous deux civilisés.
J'espère que vous en avez conscience, je parie beaucoup dans ces lettres que je vous adresse et je parie surtout sur l'avenir du Damann et le vôtre car comme vous l'avez si bien dit, l'empire francisquien et le Damann ne sont effectivement pas du tout sur un pied d'égalité. L'Empire Francisquien dispose de missiles qui peuvent bombarder chaque ville Damann, il dispose d'armes de haute qualités et surtout de soldats extrêmement (parfois peut-être trop) patriote et prêts à mourir pour leur pays. Pire, des terroristes sont sur votre sol prêts à tuer le premier qui oserait les défier du regard.
Effectivement, nos deux pays ne sont pas sur un pied d'égalité mais je crois en la résolution de ce conflit malgré tout même si mes collègues veulent à tout prix faire tomber le Damann et ses dirigeants (ne soyez pas choqué, vous le savez autant que moi qu'ils ne désirent que ça).
En ce qui concerne la vérité puisque vous la connaissez rencontrons-nous immédiatement, pourquoi attendre? De plus, l'empire francisquien n'a jamais nié avoir lancé ce missile sur l'aéroport de Baidhenor et même si il le faisait, ce serait peine perdue puisque tout le monde le sait.
Dernièrement, êtes-vous sûr d'employer le terme de "crime de guerre"? Pensez-vous que lancer un assaut sur une ville de sa propre nation en tuant des milliers de personnes pendant une guerre civile n'est pas un crime de guerre? Quoiqu'il en soit, si vous désirez réellement que cette guerre ne soit pas encadrée alors c'est votre choix et le gouvernement francisquien se fera une joie de le respecter, croyez-moi. Dans le cas où vous n'accepteriez pas cette rencontre afin de définir les termes de cette guerre alors j'aurais été le dernier à plaider la cause du Damann au sein du pouvoir francisquien mais ça, ce n'est pas à moi de le décider.
Acceptez cette rencontre comme nous acceptons la responsabilité de cette guerre ou bien refusez-là mais ne soyez pas étonné lorsque je ne défendrais plus votre cause tandis qu'une pluie de missiles et de soldats s'abattra sur le Damann.
Xénophilos Golionios, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens