29/03/2015
05:38:51
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VARANYA - Activités étrangères sur les territoires loyalistes (Empire varanyen).

Des manœuvres d'influence sont possibles (influences économique, politico-culturelle ou liées à la mise en place de réseaux clandestins). Le Varanya, en proie à la guerre civile, est plus que quiconque l'objet de manœuvres subversives.

Sous ce topic vous pouvez poster les différents RP qui vous permettront d'élever le plafond des points d'influence que vous serez autorisés à investir sur les territoires impériaux et pour les trois manœuvres d'influence identifiées ci-dessus.

Vous pouvez investir de l'influence depuis le menu dédié sous l'Atlas et suivre en temps réel l'avancement de celle-ci depuis la carte.

ScreenEmpire

Désormais seul ce topic permet d'augmenter l'influence permise sur les territoires impériaux.
AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE

1er août 2004 - La Fédération suit la logique de surenchère imposée par Albel et renforce les positions révolutionnaires varanyennes.


Général d'armée Caïtano Lossada
Le Général d'armée Caïtano Lossada, prend la tête du commandement opérationnel des forces armées arkencanes et affiliées au Varanya, compte tenu de la montée en puissance du dispositif.

Il y a deux mois encore, les ondes télévisées albelaises faisaient l’écho des propos tenus par la Générale Marie Kringel, qui assumait le renforcement des positions impériales et se promettait d’envoyer toujours plus de renforts au bénéfice du régime sanglant de Thadimis. Mais in fine, le soutien d’acteurs internationaux venus aider à la répression étatique d’un peuple épris de liberté est-il d’une réelle aide sur le long terme? Pas nécessairement si l’on compare ces aides à l’élan enthousiaste de régiments de volontaires internationaux en partance pour la pointe orientale d’Afarée. Reconnus par le gouvernement fédéral, ce sont près de 4 500 combattants volontaires arkencans qui ont rejoint les brigades au départ pour le Varanya.

Encadrées par plusieurs milliers de soldats fédéraux, les troupes qui arriveront au Varanya pour la mi-août ont en leur sein une spécificité par la présence d’un régiment de mercenaires Kah-tanais. En provenance de Paltoterra, c’est donc une véritable synergie qui se met en place autour des revendications populaires varanyennes, combinant des troupes issues des armées régulières, volontaires et maintenant mercenaires. C’est par la bouche de la conseillère fédérale Martha Fulton que les autorités arkencanes ont annoncé le départ de nouvelles forces en aide à la révolution varanyenne. Pour une partie d’entre elles que se voient être issues du mercenariat et des sociétés militaires privées, un budget fédéral a même été alloué, promettant un engagement arkencan dans la durée et étendu aux concours d’autres puissances étrangères. Une action militaire et éminemment politique pour répondre au soutien meurtrier et liberticide de la Fédération aleucienne voisine dont la Générale Marie Kringel se fait publiquement l’avocate.

Confrontée aux forces albelaises de l’Ordolibertas, cémétéennes et également celles impériales, l’armée arkencane sur le théâtre varanyen peut compter sur la présence du Général Caïtano Lossada, pour coordonner les moyens engagés et fournir des préconisations aux forces révolutionnaires, quant à elles placées sous le commandement opérationnel du Général Farzad Mashayekhi.

Etat-major arkencan a écrit :
Canons tractés niveau 2 : 50
Camion de transport niveau 2 : 50
Véhicule radar : 2
Véhicules de combat d’infanterie : 75
Lance-missiles antichar : 537
Lance-missiles antichar niveau 2 : 100
soldats professionnels : 2 000
mercenaires Kah-tanais (soldats professionnels) : 1 500
soldats conscrits : 4 584
armes légères d’infanterie niveau 3 : 3 500
lance-roquettes multiples : 15
lance-missiles antiaériens : 20
+ Navires d'escorte


Centre des opérations extérieures a écrit :
Distance : 16 000 km
Vitesse des transporteurs : 45 km/h
Temps de trajet : 355 heures soit 15 jours RP
Départ : 31 juillet 2004
Arrivée : 15 août 2004
Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
Informations du Thaon¹

Malgré l'éclatement du conflit, le camp loyaliste reste divisé


Anargyros Zervatos | 11/05/2004

Thadamis capitale du Varanya, Bouchehr en Iran

Thadamis, capitale impériale, reste sujette à des luttes d'influence entre partisans, soutiens et adversaires du Shah.


Voilà maintenant plus de deux mois que le conflit armé a éclaté entre le nord et le sud du pays : une situation inéluctable étant donné les revendications toujours plus virulentes et velléitaires des différentes factions révolutionnaires et l'intraitabilité des autorités impériales et du Shah varanyen. Un refus des négociations de la part des deux entités qui a rapidement mené à l'escalade fulgurante des moyens engagés dans la sédition de la part des révolutionnaires, et dans la répression aveugle de la part du monarque impérial. Un conflit qui n'est pas resté gelé longtemps et qui a abouti à la situation que nous connaissons : deux camps se partagent le pays et les enfants de cette terre se massacrent sur un front de plusieurs centaines de kilomètres de long.

L'éclatement du conflit a néanmoins été l'occasion pour les différents protagonistes de l'affrontement de se révéler : d'une part, des factions révolutionnaires allant des démocrates libéraux aux communistes autoritaristes, en passant par les partisans d'une théocratie islamique. D'autre part, une coalition assez hétéroclite d'intérêts nationaux comme étrangers, centrés autour de la stabilité du régime impérial et de l'ordre établi au Varanya ; mais le conflit est en réalité largement internationalisé. Nationalistes et conservateurs, régimes démocratiques comme autoritaires, soutiennent le Shah, alors que d'autres États soutiennent les révolutionnaires dans leur démarche anti-impériale.

Un vaste entremêlement d'intérêts, le tout portant en réalité sur la position stratégique de la péninsule varanyenne au centre de la Mer des Bohrins, à portée balistique de la Principauté de Cémétie, de territoires fortunéens ou plus globalement de toute l'Afarée orientale et le Nazum occidental. Une situation-clé, qui a longtemps profité à l'Empire dans son expansion mais qui sert désormais d'alibi géopolitique à de nombreux États pour tenter d'abuser des faiblesses internes du Varanya. Mais si tous les conflits au Varanya semblaient désormais avoir convergés en une seule et même guerre à couteaux tirés entre adversaires révélés, les tensions continuent à parcourir les rangs des loyalistes comme des révolutionnaires.

Au-delà des revendications simplement démocratiques de certains des révolutionnaires, c'est aussi différentes conceptions du Varanya d'après-guerre qui se disputent, tant au sein du camp rebelle où tous ne sont pas d'accord sur le modèle à suivre pour sortir de la monarchie impériale que dans le camp loyaliste, où différentes administrations étrangères disputent au Shah son monopole discrétionnaire alors même que la survie du régime de Thadamis semble aujourd'hui reposer uniquement sur les épaules des armées professionnelles déployées pour épauler, voire guider, les troupes impériales sur le front. Si les premières semaines de front n'ont pas démontré l'incapacité de l'armée impériale à se défendre, avec le soutien appuyé des États loyalistes, l'évolution du conflit pourrait bien porter un terme à l'aventure d'un camp comme de l'autre.

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¹Πληροφορίες από Θάον (« Informations du Thaon ») est un journal cémétéen hellénophone disponible sur le territoire varanyen et dans la plupart des zones hellénophones du monde.

AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE



15 septembre 2004 - Le gouvernement fédéral délivre la première médaille à titre posthume, à un combattant volontaire du Régiment libertarien.


Médaille citoyenne des personnes de valeurs
Franco Nelcata est devenu, à titre posthume, le premier combattant international engagé au Varanya à recevoir la médaille des personnes de valeurs, une reconnaissance des vertus citoyennes inédite jusqu’à lors.


Le sergent Franco Nelcata était un volontaire du Régiment Libertarien, une unité militaire révolutionnaire composée de combattants internationaux. Fort d’une expérience de huit ans dans le convoyage de fonds à Caïva (ARKOHA), il était également un homme de 42 ans engagé auprès des courants progressistes arkohans qui défendaient des revendications en faveur de droits nouveaux, tels que la prise en compte de l’abstention lors des élections présidentielles ou bien encore le droit à raturer lors des élections de listes pour les élections locales.

Un homme inspiré et élevé au grade sergent dans l’armée de la Révolution varanyenne, qui est donc allé au bout de son engagement après avoir fait le choix de partir combattre le régime oppressif et liberticide de Thadimis. Positionné sur l’escorte d’un convoi humanitaire chargé d’amener les dons internationaux du port de Javanjan vers le sud du pays, il a succombé des suites de ses blessures après un tir de mortier contre son convoi. Javanjan, principal point d’entrée de l’aide humanitaire internationale au Varanya, est effectivement en prise directe avec les troupes impériales qui s’en sont dangereusement rapprochées ces derniers mois.

Bien que les combats se soient depuis excentrés vers Ahvadeh, la proximité de la ligne de front amène son lot d’affrontements et de frappes quotidiennes. Un problème majeur pour le déroulement normal de l’action humanitaire, qu’essaient de solutionner plusieurs unités de combattants volontaires auxquelles appartenait Franco Nelcata. N’ayant pu anticiper une rapide incursion des forces impériales et cémétéennes le long de la côte orientale, les révolutionnaires ont perdu beaucoup de terrain, amenant les combats aux portes du chef-lieu régional de Javanjan.

Par chance, les offensives révolutionnaires perpétrées dans le nord du pays ont levé la pression exercée par les forces loyalistes du Shah et ses alliés. Des opérations militaires salutaires, tandis que les combattants révolutionnaires oeuvrent désormais à l’aménagement d’infrastructures portuaires multiples dans les villes côtières du Varanya méridional, afin de les rendre plus sûrs et d’en assurer la continuité en cas de nouvelle offensive impériale.

C’est pour défendre cette ambition que Franco Nelcata et d’autres avant lui sont morts. Laissant derrière lui deux filles âgées de 7 et 12 ans, son histoire a beaucoup ému l’opinion publique alguarenos, qui a pétitionné pour que les honneurs militaires puissent être rendus à quelqu’un ayant concédé au sacrifice ultime, pour défendre des valeurs universelles. Avec la récente légalisation du mercenariat, plus rien ne semblait entraver la possibilité de mettre en place une telle reconnaissance pour ces hommes et ces femmes certes vêtus d’un autre treilli, mais qui se battent pour la plupart avec les mêmes convictions que les soldats ainsi que les politiciens de notre pays.

Ainsi, Franco Nelcata a été au terme d’une cérémonie officielle en présence du conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz, le premier combattant volontaire décoré de la médaille des personnes de valeurs (la medalla de personas valiosas en alguarenos).
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7 octobre 2004 - Le Varanya, un marché taillé pour les délits d’initiés.


La reconstruction du Varanya favorise le développement de certains secteurs, amenant de nombreux investisseurs étrangers.
Ciblé par les investisseurs étrangers, notamment les entreprises du secteur bâtiments et travaux-publics, le Varanya est cœur de nombreux délits d’initiés sur les marchés boursiers.


Le délit d’initié est une infraction réprimée dans certains pays et qui consiste à profiter d’informations confidentielles auxquelles la concurrence n’a pas accès, pour investir certains actionnariats et accomplir certaines acquisitions. Avec le conflit persistant en son sein et la parcellisation de son territoire institutionnalisée sous deux factions belligérantes, le Varanya est contraint de s’ouvrir aux entreprises étrangères, la faute à une incapacité à pouvoir jouir de l’ensemble de son outil industriel. Une industrialisation civile plus importante au sud qu’au nord, voilà le constat émit par plusieurs économistes qui considèrent le territoire révolutionnaire “mieux équipé” que la partie nord du pays, pour reconstruire et développer ses infrastructures. Une opportunité réelle mais encore difficile d’accès compte tenu des dissensions politiques sur place et des affrontements toujours en cours.

Si l’on en croit les importantes destructions au sein de plusieurs agglomérations et particulièrement Ahvadeh, le secteur du Bâtiment-Travaux-Publics devrait être le premier à se relancer au sein d’une économie varanyenne saignée à blanc et consumée par la guerre civile. Actuellement en berne par l’éclatement du conflit, l’absentéisme de ses salariés et la réquisition à titre gracieux des autorités publiques, le secteur du BTP entretient malgré tout de nombreux projets pour la sortie de crise, notamment au sein de certains espaces sanctuarisés tels que Bina occupée par les forces impériales ou encore Kashab tenue par leurs opposants de la Révolution. Les territoires du sud varanyen entretenant plus d’industries civiles que le nord, ceux-ci affichent une dépendance moindre aux investissements étrangers.

Le Varanya apparaît alors comme un marché en consolidation, d’autant plus que la scission du pays en deux vastes territoires aux frontières fermées, oblige les pouvoirs publics qu’ils soient révolutionnaires ou impériaux, à réaménager le territoire en desserve routières et autoroutières, ou bien encore en services publics le long de la ligne de démarcation Impériale/Révolutionnaire.

“Certaines infrastructures publiques implantées d’un côté ou de l’autre de la ligne de front sont rendues inaccessibles à l’autre partie, obligeant celle-ci à réaménager son espace territorial pour garantir la continuité du service public à l’instar des hôpitaux et des commissariats, ou même des installations privées telles que les grandes surface ou magasins vendant des biens jugés de première nécessité” explique l’économiste encolanaltèque Maximiliano Tafalla.

Peu connu des populations civiles mondiales, si ce n’est pour ses drames humains quotidiens, le Varanya est pourtant lorgné depuis un certain temps sur les marchés financiers. Principal producteur mondial de pétrole et animé par près de 23 millions d’habitants lorsqu’il était unifié, le pays est un sérieux débouché commercial compris par une partie de la classe politique mondiale, qui s’en déchire aujourd’hui le contrôle indirect par faction opposée…

Engagée dans un projet révolutionnaire où la population aspire à s’émanciper de l’interventionnisme du Shah, la nation veut se libérer du joug impérial, se libéraliser en somme. Une libéralisation qui permettrait notamment à chacun d’entreprendre, de créer différentes affaires, certains journaux de presse, indépendamment de leurs sensibilités politiques et de leurs sentiments envers le Shah.

Seulement voilà, si le marché du bâtiment varanyen est connu pour entretenir des opportunités, de nombreuses personnalités locales ont aujourd’hui les mains libres pour influencer le développement de telle ou telle activité, comtpe tenu du chaos ambiant rencontré sur place. Ces interventions des autorités locales sont alors susceptibles de conditionner l’activité économique locale et particulièrement celle du secteur Bâtiment et travaux-publics. Les altérations qui en résultent sont donc provoquées et connues par une partie de hauts-fonctionnaires, alors à même de faire fuiter la situation économique et financière de plusieurs entreprises du BTP. Des informations susceptibles d’atteindre les investisseurs étrangers moyennant une rétribution financière, et qui leur permet d’orienter leurs prochains investissements financiers, faisant d’eux les auteurs de délits d’initiés dans les États où ces derniers sont répréhensibles par des textes légaux...
Récit de bataille : affrontements du mois d'avril et mai 2004 à Ahvadeh.


Véhicules blindés du 2nd régiment d'infanterie mécanisé, en route pour un nouvel assaut sur Ahvadeh.
"La bataille d'Ahvadeh est un théâtre de guerre que le crépuscule ne sait retenir" nous confiait le sergent Jorge Carballar du 2o Regimiento de Infantería Mecanizada.



Interviews faites à la base opérationnelle avancée alguarenos - à 40 km de Ahvadeh.
La bataille d’Ahvadeh est l’un des affrontements majeurs de la guerre civile varanyenne. Carrefour stratégique de cet état Est-afaréen, Avhadeh est le théâtre de combats quotidiens entre d’une part l’armée révolutionnaire, la force expéditionnaire alguarenos et un détachement du régiment Libertarien de volontaires internationaux, puis d’autre part l’armée impériale, la force expéditionnaire albelaise et cémétéenne. Cette bataille est donc un modèle dans la lutte révolutionnaire contre le régime oppressif du Shah puisque cette ville réunit les alliés en faveur de la démocratie varanyenne et n’est occupée par aucune des milices islamistes et communistes, dont l’Alliance Nationale Varanyenne (Pro révolution) cherche à se désolidariser. C’est un assemblage pur et représentatif de la noble cause défendue par les hommes et les femmes qui s’en revendiquent les instruments.

Certains d’entre eux ont pu partager avec nous le récit de différents combats engagés au cœur de la ville. Jorge Carballar, sergent de l’unité Echo et rattaché au “Segundo Regimiento de Infantería Mecanizada” (2nd régiment d’infanterie mécanisée) et Roberto Moya, lieutenant issu du volontariat international dans le Régiment Libertarien, nous raconteront leur séjour sous l’enfer de la guerre.

Le sergent Carballar est arrivé à Ahvadeh dès la mi-avril, lorsque l’offensive sur la ville a débuté. Il se souvient : “les premiers affrontements nous ont opposé aux troupes impériales du Shah, qui tenaient différentes positions aux abords de la ville. La ville était défendue par des positions essentiellement statiques, et avec quelques véhicules pour permettre les liaisons et le renforcement de différents sites au gré des attaques nous pouvions leur imposer.

Notre offensive a rapidement rencontré une résistance forgée autour de plusieurs fortifications militaires directement intégrées aux structures civiles, des sacs de sable accolés aux murs d’une habitation avec de nouvelles ouvertures discrètes et éloignées des fenêtres. Malgré la préparation ennemie, mon unité a pu progresser en direction de la ville, bénéficiant d’un appui feu conséquent embarqué sur nos véhicules d’appui tout-terrain blindé (VATT). Mitrailleuses lourdes, lance-roquettes ou lance-missiles antichars, le feu opposé aux troupes impériales a contraint ces dernières à redéfinir leurs positions au sein de la ville. Face à moi une troupe de soldats impériaux retranchés venaient d’opérer un tir de lance-roquettes mortel sur le véhicule de notre convoi qui nous précédait. J’ai immédiatement riposté en direction de la bâtisse, à l’aide de notre mitrailleuse de calibre 20 mm et chargée de munitions au tungstene, un métal plus dense que les autres alliages, qui facilitent la pénétration des véhicules non blindés ou faiblement blindés. Sous l’effet de nos tirs qui attaquaient la charpente du bâtiment, le corps de ferme s’est effondré sur l’ennemi. J’ai confié la mitrailleuse au gunner du véhicule et j’ai rejoint mon équipe Echo pour constituer une colonne à l’assaut du bâtiment.”

Avec les tirs de couverture de deux véhicules, le sergent Carballar et son unité Echo sont montés à l'assaut de la position ennemie, reléguant la peur à un sentiment superficiel. “Je me souviens des tirs de lance-grenades de mon caporal-chef, qui avaient généré un nuage de poussière retombant sur notre position. Plusieurs soldats ennemis hurlaient de douleur dans leur langue, tandis que nous montions à l’assaut. J’ai tout de suite été frappé par l'équipement des troupes impériales, manifestement de conception étrangère bien qu’encore très rustique. Heureusement, les troupes impériales n’avaient pas misé sur les meilleurs fournisseurs et notre équipement restait supérieur au leur pour donner le change.Ces positions reprises aux troupes impériales, nous n’avons pas tardé à les retourner contre elles. Un repositionnement qui a permis de confirmer notre approche de la ville.”

L’implication de troupes alguarenos motorisées et blindées a effectivement été salutaire pour permettre aux troupes révolutionnaires de poser le pied en ville. Roberto Moya, à la tête d’une section du Régiment Libertarien, nous confirme. “L’engagement des troupes alguarenos a offert une puissance de feu sans commune mesure avec ce que nous avions pu récupérer des arsenaux loyalistes au Shah. Ma section a pris position dans la périphérie sud d’Ahvadeh grâce au concours des armées alguarenos. On a couvert notre progression sous le lancer de plusieurs fumigènes, contraignant les nids de mitrailleuses impériaux à un tir à l’aveugle. Walid, un de nos correspondants de la Révolution au sein du Régiment Libertarien, a malgré tout été touché, tué sur le coup d’une balle dans la nuque alors qu’il traversait la ruelle pour se mettre à couvert derrière l’étal d’un maraîcher… J’ai eu plus de chance que lui en traversant les fumigènes car c’est de ça dont il s’agit, de la chance rien de plus.

Arrivé à l’autre bout de la ruelle, un des véhicules blindés de la garnison impériale bloquait l’accès aux bureaux de la poste centrale d’Ahvadeh où plusieurs officiers avaient établi une cellule de commandement.

La destruction de certains bâtiments lors des affrontements nous permit de faire progresser une équipe antichar en direction d’un carrefour surplombant la position du blindé ennemi.” Sur théâtre urbain, l’équipement individuel fourni par l’intendance alguarenos était un réel atout en comparaison des fusils d’assaut détenus dans le camp adverse. Fusils d’assaut avec trépied, lance-grenades, lunettes et viseurs tactiques divers, les armements légers d’infanterie alguarenos comptent à ce jour parmi les plus avancés au monde. Ce jour-là, l’unité de Roberto Moya a effectivement pu détruire le véhicule blindé impérial, permettant l’assaut contre le poste de commandement des forces loyalistes au Shah. Mais après un bref instant de victoire, les jours qui suivirent virent l’arrivée des forces étrangères à la solde du régime tyrannique de Thadimis et les récits héroïques de Robert Moya et du sergent Carbellar furent moins nombreux, effacés par une guerre d’usure aux affrontements perpétuels nichés au coeur de la ville.

“Avec l’arrivée des forces cémétéennes et albelaises, la progression a été rendue très difficile et la bataille pour Ahvadeh se poursuit toujours, faisant sombrer chaque jour un peu plus, la ville dans le néant. Ils peuvent nous envoyer des bombes, nous rouler dessus avec un blindé, le désir de liberté exprimé par le peuple varanyen, est immortel.”

Entamés depuis début mars, les combats semblent effectivement se cristalliser autour d’Ahvadeh et nos deux héros de guerre, malgré le courage quotidien qu’ils ont opposé à leurs ennemis, demeurent encore dans l’incertitude sur le devenir de ce champs de bataille urbain qui compte à lui seul plus de quatre milliers de morts et infirmes.

De nombreux combattants, qu’ils soient révolutionnaires ou impériaux ont d’ores et déjà quitté le champs de bataille après les violents affrontements qui s’y sont déroulés, accroissant de facto le nombre de déserteurs et de pillards qui s’en prennent parfois aux populations civiles et organisations humanitaires pour s’approvisionner en ressources diverses. Mais le lieutenant Robert Moya du Régiment Libertarien de volontaires internationaux et le sergent Jorge Carballar de la force expéditionnaire alguarenos continuent de croire en la victoire des forces démocratiques, remettant chaque jour leur vie en jeu dans ce qui sera décrit dans les livres d’histoire, comme le premier conflit mondial du troisième millénaire.
El Vigilante
25 octobre 2004 - Les islamistes profitent de l’offensive des forces impériales, cémétéennes et albelaises sur Javanjan.


Miliciens islamistes sillonnant un axe dans la partie orientale du pays.
Les troupes impériales et alliées à l'offensive dans l'Est du pays, créaient un boulevard à la réinstallation des milices islamistes.


Depuis l’avancée des troupes impériales et de ses alliés dans le sud-est du pays, les forces de l’Alliance Nationale Varanyenne ont été contraintes de se replier, incitant les forces du Front al-Islam à prendre des initiatives et à s’inviter dans le no man’s land aux portes de Javanjan. L’intervention armée des forces cémétéennes et albelaises a permis un appel d’air en direction des milices djihadistes varanyennes… “C’est maintenant un fait” souligne le politologue heenylthain Brandon Snell. “Les troupes du Shah et de ses alliés ont conduit une importante offensive contre les garnisons révolutionnaires en périphérie de Javanjan. La victoire qu’ils ont acquis a démobilisé l’essentiel des forces révolutionnaires dans la partie orientale du pays. Des troupes qui étaient notamment destinées à sécuriser l’entrée de l’aide humanitaire sur le territoire.”

L’aide humanitaire passe, rappelons le, à 60% par le chef-lieu de Raad.

La progression des troupes impériales dans le sud-est du pays est donc un coup dur pour les combattants de l’Alliance Nationale Varanyenne mais aussi pour ses populations locales. En effet, le vide laissé par les combattants révolutionnaires ne s’est pas renfloué par la prise de positions des troupes impériales, mais par des incursions quasi-quotidiennes de combattants du front al-islam.

Plus de forces révolutionnaires mais pas plus de troupes impériales pour tenir la boutique puisque celles-ci ont fait route vers Ahvadeh où se concentre la majeure partie des combats entre les révolutionnaires et les loyalistes au Shah. Un redéploiement qui a fait place nette pour les milices djihadistes varanyennes qui traversent l’Est du pays impunément, promettant la chasse à l’envahisseur cémétéen, albelais et même dans une moindre mesure, alguareno.

Face aux manoeuvres hasardeuses et hésitantes du régime du Shah, les combattants du front al-islam pourraient bien gagner du terrain à l’Est du pays, faisant peser un risque certains sur la région de Raad où les élus locaux coopérent de manière quasi fraternelle avec les responsables des principales associations humanitaires. La concentration des combats sur Ahvadeh limite la présence de troupes impériales et de l’Alliance Natoniale Varanyenne au sein de certains territoires provinciaux, une aubaine pour les milices islamistes du front al-islam, qui n’ont plus les moyens d’engager frontalement leurs ennemis. Grande perdante de l’incursion impériale dans l’Est du pays, la Ligue Communiste de Libération est quant à elle bien amoindrie après le cumul de nombreuses défaites au plus près de ses bastions.

Des trois factions révolutionnaires présentes au sein du Front National Varanyen, seule l’ANV a pu simultanément tenir ses positions à l’Ouest et développer la ligne de front au sein de la zone d’occupation impériale. Une réussite militaire qui n’est pas sans incidence pour la légitimité politique du mouvement de l’ANV, véritable colonne vertébrale de la Révolution. L’ANV constitue à ce jour une alternative politique crédible, à même de pacifier le théâtre varanyen, là où les autres factions, impériale ou islamiste, ne proposent aucune projection politique viable, mais un retour à la normal sous le poids de l’oppression et de la tyrannie.
El Vigilante

30 octobre 2004 - Combattants volontaires internationaux au Varanya - des criminels soudards ou des combattants épris de liberté?


Combattants volontaires internationaux
En provenance d'horizons diverses, les combattants volontaires internationaux de la Révolution influent sur la force opérationnelle des troupes révolutionnaires mais contribuent également au rayonnement médiatique de la guerre civile varanyenne.


A l’aube de la guerre civile qui a touché cet état d’Afarée orientale, les combattants volontaires internationaux avaient déjà rassemblé leur paquetage pour rejoindre un conflit inscrit parmi les plus meurtriers au monde.

Que penser de ce militantisme outrancier, un acte terroriste ou libertaire?

Si les premiers communiqués relatant les décès d’hommes ordinaires au service d’une noble cause avaient touché l’opinion publique, certains services de l’état n’ont pas tardé à exprimer des craintes quant à la militarisation de certains civils, aguerris lors de combats à l’étranger et rapatriés en fin de conflit sur le territoire national. Plus que la guerre qui frappe actuellement le Varanya, c’est l’après-guerre qui inquiète les autorités alguarenas puisque le retour des combattants volontaires internationaux laisse planer de nombreuses interrogations quant à leur capacité à se réintégrer en société.

Un fichage scrupuleux des combattants volontaires indépendamment positionnés auprès de l’une ou de l‘autre des factions, est organisé par les autorités alguarenas présentes sur place. En plus du fichage des combattants présents dans les rangs de la Révolution, le gouvernement fédéral participe à l’identification des étrangers décédés, une large part d’entre eux arrivant en provenance de l’Alguarena.

Gonzalo P. fut ainsi le premier alguareno officiellement décédé dans le cadre du conflit varanyen. Engagé aux côtés des révolutionnaires de la Ligue Communiste pour la Libération, ce professeur d’histoire-géographie dans un lycée de Cannaco en Lusna (ARKOHA) avait mis en stand by sa vocation pour soutenir les efforts de démocratie dans la pointe orientale d’Afarée. “A quoi bon relater l’Histoire lorsqu’on se montre attentiste des atrocités présentes?” fustigeait-il sur son blog personnel, quinze jours avant son départ pour le Varanya. Décédé d’un éclat de bombes albelaises lors de l'offensive impériale dans la région du Raad, il avait 47 ans.

Après lui, ce sont des centaines d’autres volontaires qui sont décédés en territoire varanyen. Tantôt dans les rangs de la LCL, de l’ANV ou même du front al-islam, ces combattants constituent la colonne vertébrale d’un projet ambitieux. “Les combattants étrangers volontaires ne représentent évidemment qu’une infime partie des forces révolutionnairesp résentes au Varanya. Cependant ils sont un atout en matière de propagande puisque les afficher aux côtés des combattants révolutionnaires d’origine varanyenne traduit un certain soutien à l’international et la moralité d’un combat qui entretient des échos auprès des différentes civilisations mondiales. Il y aura donc toujours quelque chose de malsain à la lutte internationale, car elle va inconsciemment surmédiatiser la guerre et pousser à l’opinion publique à assimiler la sympathie des gouvernements concernés par le départ pour le combat de leurs ressortissants…” explique le sociologue Edmundo Magrina.

Si la lutte accomplie au sein d’un conflit international et par des combattants étrangers peut bénéficier d’une noble intention, il y a nécessairement une part de propagande entourant cet engagement qui rend condamnable toutes les participations étrangères, qu’elles soient étatiques ou individuelles…
BATAILLE DE MEYAHAN (Front 1)
De début juin à fin août 2004

Bombardements aériens orchestrés sur un convoi de véhicules blindés révolutionnaires.
Les forces révolutionnaires et leurs alliés ont payé au prix de nombreuses vies supplémentaires, la neutralisation d'un bataillon mécanisé impérial.


Harcelées par des forces révolutionnaires en surnombre, elles-mêmes aidées d’unités combattantes professionnelles fortunéennes, les troupes loyalistes au Shah ont essuyé d’importants dommages parmi leurs unités mécanisées. Malgré des pertes humaines plus importantes, liées à un déficit qualitatif des équipements, les forces révolutionnaires récupèrent du terrain face à des forces loyalistes du Shah en sous-effectifs. Les affrontements se sont tassés aux environs de Meyahan sur les 3 derniers mois. Conséquence d’une perte de motorisation des troupes, la guerre de position entamée entre les forces impériales et révolutionnaires a fait moins de victimes que les affrontements du mois de mai. L’équipement sommaire des forces révolutionnaires a entraîné un nombre de pertes sensiblement plus élevé que celles enregistrées dans les rangs de l’Empire. Toutefois, le bataillon d’infanterie mécanisé qui donnait du fil à retordre à nos troupes irrégulières a essuyé des pertes irremplaçables, entamant sérieusement sa capacité de nuisance à l’ouest du pays.

Au-delà de la qualité de l’équipement, les pertes révolutionnaires s’expliquent en partie par des manœuvres de débordement entamées à l’encontre de positions fortifiées. “Les troupes impériales stationnées dans la province de Meyahan entretiennent une force non négligeable, mobile et blindée. Pour maintenir leur offensive dans la partie occidentale du Varanya, l’état-major révolutionnaire a dédié une partie conséquente de ses ressources pour déborder cette force de réaction rapide impériale” explique la conseillère fédérale pour l’office de liaison armée-université, Emilia Ordóñez.

Son exposé traduit alors une manœuvre agressive de la part des forces révolutionnaires. Une manoeuvre visant à fixer sur Meyahan l’infanterie mécanisée du Shah, tandis que des forces de l’Alliance Nationale Varanyenne (pro-révolution) poursuivaient le débordement des positions ennemies.

“Plusieurs détachements de véhicules de combat improvisés par les partisans de la Révolution, ont engagé le détachement mécanisé impérial. De la sorte, la garnison loyaliste de Meyahan n’avait plus les moyens d’exercer une contre offensive ou encore une riposte rapide face à des manœuvres de débordement. Acculée par des technicals avec des opérateurs antichars fortunéens, la force mécanisée impériale a subi des pertes notables, d’autant plus graves que les unités de combat blindées ne sont pas nombreuses dans l’Ouest du pays. Avec leur neutralisation, les troupes impériales du front de Meyahan sont désormais limitées en déplacement et puissance de feu, trop limités pour entretenir le risque d’une offensive globale sur ce secteur…”

Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
7 616 soldats conscrits (-700)
918 soldats réservistes (-320)
7 684 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-1 180)
2 624 armes légères d'infanterie de niveau 1
9 véhicules utilitaires
41 autobus
300 mitrailleuses lourdes (-80)
60 mortiers légers
150 lance-roquettes (-40)
143 lance-missiles antichars (-34)
660 véhicules légers tout-terrains (-125)
1 véhicule de transmission radio
10 véhicules blindés légers
30 mortiers tractés (-9)


Camp alguareno
Troupes engagées:
294 soldats professionnels (-45)
294 armes légères d’infanterie niveau 3 (-45)


Camp fortunéen
Troupes engagées:
766 soldats professionnels (-98)
1 566 armes légères d’infanterie niveau 2 (-108)
50 mitrailleuses lourdes (-5)
100 lance-missiles antichars (-15)
9 canons tractés
10 hélicoptères de transport moyens



Camp impériale (hors arrière garde)
Troupes engagées:
2 912 soldats conscrits (-725)
248 soldats réservistes (-152)
240 soldats professionnels (-127)
3 081 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-421)
9 970 armes légères d'infanterie (-37)
100 mitrailleuses lourdes (-70)
100 lance-missiles antichars (-70)
5 transports de troupes blindés (-5)
13 véhicules de combat d’infanterie (-7)
75 véhicules tout-terrain (-38)
4 véhicules utilitaires (-4)
5 autobus (-5)
20 camions de transport (-16)
2 véhicules de transmission radio (-1)
4 mortiers tractés (-4)
20 canons tractés (-5)
15 mortiers légers



Camp cémétéen
Troupes engagées:
5 canons antiaériens fixes (-5)
El Vigilante

16 novembre 2004 - Les combattants volontaires internationaux, des engagés déterminants pour l’avenir démocratique varanyen?


Combattants volontaires internationaux
L'engagement de combattants volontaires internationaux au Varanya, un phénomène rationnel?


A chaque annonce sur l’avancement du conflit varanyen, depuis ses débuts en juin 2003, il apparaît de manière très fréquente que les combattants volontaires internationaux sont occultés des récits victorieux. Affaires de propagande et de patriotisme, les combattants volontaires internationaux entretiennent pourtant une action décisive dans la libération du pays de ses bourreaux issus d’une dynastie.

Inéluctablement, la majeure partie de ces combattants internationaux favorables à la Révolution varanyenne provient de nations où les principes démocratiques et libertaires sont la norme. Véritables volontaires ou mercenaires? qui connaît les réelles motivations des personnes engagées au Varanya?

Quand on parle de combattants volontaires, de quoi parle-t-on? Le terme volontaire renvoie bien entendu au libre arbitre qui anime chacun de ces combattants. Un soldat d’une armée étatique n’a pas le choix de ses combats, le volontaire oui. Mais quel est l’élément déclencheur d’un engagement armé pour ces civils, jeunes et moins jeunes, voire ouvertement âgés? Professeurs, artistes ou entrepreneurs, de nombreux civils alguarenos ont fait le choix de rejoindre le théâtre des affrontements au Varanya, par idéologie assure-t-on dans les couloirs du département fédéral à la sécurité intérieure, après qu’un fichage scrupuleux des individus concernés et de leurs finances fut assuré par les services de renseignement.

Il faut dire que la lutte contre le régime oppressif du Shah et de ses alliés très marqués à droite, attire de nombreux sympathisants d’extrême-gauche et antifascistes. “Le soutien international apporté au Shah catalyse l’essentiel des postures conservatrices, animés par les mouvances monarchistes (d’Aumérine) d’extrême-droite (Albel) voire ouvertement fascistes (du Magermelk). Il est donc normal que par contradiction, se sont opposées à elles les postures anti conservatrices, c’est-à-dire celles libérales et libertaires (dont communistes et antifascistes…).

Mais cette confrontation idéologique énoncée, peut-on identifier d’autres éléments caractéristiques autour de ce volontariat? Peut-on faire ressortir des points de convergence quant aux profils des combattants internationaux? Effectivement, bien que présentés sous un statut civil, l’ensemble des combattants internationaux connaît une répartition clairement établie.

Parmi ces volontaires, vous avez un nombre conséquent de personnes positionnées sur des métiers où l’activité manuelle est de mise, on peut notamment citer sous ce registre plusieurs métiers de l’artisanat comme des restaurateurs et professionnels du bâtiment indépendants. Cet investissement de la part d’artisans positionnés sur ces deux secteurs d’activité s‘explique par la volonté d’agir entretenue par ces derniers. Il a été prouvé que les personnes travaillant dans les métiers de bouche et le bâtiment sont plus sensibles à des causes humanitaires où elles estiment avoir les moyens d’agir. Dans le cas présent, la rupture des approvisionnements, l’inflation des prix sur les denrées alimentaires et la destruction des structures essentielles et résidentielles lors des affrontements, a développé un “besoin d’agir” chez de nombreux ressortissants alguarenos.

Ensuite, on peut également nous trouver frapper par la proportion d’étudiants en université, essentiellement des personnes engagés dans des parcours militants et cherchant l’affirmation politique de leurs idéaux. Cette présence marquée trouve elle des explications par la volonté d’une partie de la communauté estudantine, à nourrir une opinion politique nouvelle, dirigée par un libre arbitre inébranlable. Avec peu de charges et de contraintes familiales, les étudiants alguarenos sont également ceux qui renoncent le plus facilement à leurs possessions matérielles pour rejoindre la guerre civile varanyenne.

Et enfin, vous comptez nécessairement des personnes déjà familières des combats et des enseignements martiaux, globalement issues des armées ou des forces de l’ordre alguarenas. Leur engagement résulte simultanément d’un parti pris pour les idées libertaires défendues par la Révolution et du besoin d’agir là où ils se sentent utiles, à défaut de moyens matériels conséquents qui pourraient faire office de donations.

Indépendamment de leurs statuts socioprofessionnels, un autre élément caractérisant du volontariat international est celui de l‘âge puisque la majeure partie des combattants étrangers au sein de la Révolution a moins de trente-cinq ans.

Etat-major arkencan a écrit :
Avions d'attaques au sol niveau 2 : 10
Avions de chasse niveau 2 : 15
Véhicules de transmission niveau 3: 10
Véhicule radar : 3
Véhicules de combat d’infanterie niveau 2: 20
Chars légers : 20
soldats professionnels : 2 000
armes légères d’infanterie niveau 4 : 2 000
+ Navires d'escorte

Centre des opérations extérieures a écrit :
Distance : 16 000 km
Vitesse des transporteurs : 45 km/h
Temps de trajet : 355 heures soit 15 jours RP
Départ : 10 janvier 2004
Arrivée : 25 janvier 2004
Reporter Daily

1er décembre 2004 - Après bientôt 2 ans de guerre civile, faut-il privilégier l’action politique à l’action militaire?


Ebrahim Nassirian, président de l'Union Républicaine pour le Varanya.
Agé de 52 ans, Ebrahim Nassirian veut incarner l’avenir politique du Varanya.


Bientôt deux ans que le pouvoir du Shah a été contesté dans le Varanya sans trouver d’autres issues que la mort quotidienne et une surenchère des affrontements entre les forces impériales et révolutionnaires. L’évolution du conflit n’aboutissant pas sur une victoire manifeste de l’une ou l’autre des parties, certaines têtes d’affiche de la Révolution évoquent la nécessité de reprendre le combat politique, pour défaire les soutiens du Shah devant leurs télés et non sur un champ de bataille. “Il faut de la fraternité, on ne peut pas tuer la moitié d’un pays et espérer faire vivre normalement l’autre moitié” nous dit Ebrahim Nassirian, président de l’Union Républicaine pour le Varanya (URV). “On doit réaffirmer notre ambition politique pour le Varanya afin d’accompagner la rupture avec le pouvoir actuel. Il ne faut pas que combattre l’injustice, il faut aussi penser ce monde plus juste…”

Fédérer le Varanya autour d’un programme politique ambitieux et vertueux, pour défaire d’elle-même l’emprise du régime tortionnaire et dynastique du Shah, une ligne défendue par l’homme politique qui, s’il croit toujours à une victoire militaire de l’Alliance Nationale Varanyenne (= Révolutionnaires), reconnaît que son coût en vies, en infrastructures détruites et en économie ruinée, est presque trop cher payé pour exprimer le droit à la représentativité du peuple varanyen. “Les partis politiques qui prendront le relais après cinquante ans de règne orchestré par cette dynastie de bouchers, devront opposer des idées et non plus des égos surdimensionnés ayant conduit à cette lutte fratricide.”

La violence endémique qui parcourt le paysage politique varanyen vient alimenter le climat de guerre civile qui pollue le quotidien des habitants du Varanya. Les rapports entre les membres de cette classe politique doivent maintenant se normaliser. Effectivement pour asseoir les principes démocratiques dans un pays qui les découvre, une place doit être faite au dialogue et les différents partis varanyens naissants doivent pouvoir entretenir et partager à la population, des visions optimistes et intelligibles.

Face à la vision apocalyptique du pays, les discours entourant les acteurs de la Révolution se veulent plus pédagogues et tournés vers une projection pluriannuelle, une visibilité qui fait défaut à la population varanyenne, cantonnée au décompte macabre des parents et enfants tués quotidiennement. L’Union Républicaine pour le Varanya est l’un de ces partis qui s’avancent d’un pas, pour proposer l’alternative et une vision de long terme afin d’accompagner le parcours sinueux qui attend la nation. Coalition de partis politiques en charge de soutenir des principes républicains dans le nouveau Varanya et défendant une vision laïque du pays, l’URV travaille à la mise en place des premiers acquis sociaux et institutionnels, pour qu’une fois la République varanyenne proclamée, on puisse durablement écarter le risque d’un nouvel errement politique ayant conduit à la mise en place du régime impérial cinquante ans plus tôt.

Aspirant à une République indivisible et laïque, l’Union Républicaine pour le Varanya entretient une position centre-gauche, défendant à la fois le développement des libertés individuelles et l’assujettissement de l’économie nationale à la loi du marché ainsi qu’aux principes de l’offre et de la demande. L’URV veut repositionner l‘individu au sein des intérêts de la nation, sous l’égide d’un “état providence”.
The World Post

20 décembre 2004 - Les combattants du Front National Varanyen (Révolution) arrachent des victoires militaires coûteuses aux régiments de la mort impériaux.


Révolutionnaires affrontant des forces loyalistes au Shah, dans la partie occidentale du pays.
Avec le nombre pour seul avantage, des milliers de révolutionnaires sont montés victorieux à l’assaut des positions impériales, dans l’Ouest du pays.

La bataille de Meyahan, la victoire du lion bleu sur le lion vert. Nettement supérieures en nombre, les troupes révolutionnaires ne s’en sont pas moins heurtées à toute la férocité d’un bataillon d’infanterie mécanisé de l’armée impériale. Une armée professionnelle qui malgré le soulèvement populaire, continue de maintenir un certain attachement envers le régime clientéliste du Shah.

A l’offensive dans le Nord-Ouest du pays depuis 6 mois, les forces révolutionnaires et leurs alliés euro-paltoterrans ont fait mettre un genou à terre, au colosse sanguinaire qui tient le pays depuis maintenant cinquante ans. Accusant des pertes importantes, l’Alliance Nationale Varanyenne s’étale désormais sur les terrains militaires et politiques, pour marquer sa différence. “Convaincre, c’est vaincre deux fois” disait hier encore Ebrahim Nassirian, le président de l’Union Républicaine pour le Varanya. Même si les pertes sont de moins en moins importantes, la combativité des armées s’en trouve affectée étant donné la lassitude de guerre qui s’installe.

Et articulée autour d’une composante d’une vingtaine de véhicules blindés, la force défensive impériale a entretenu des combats pendant près de trois mois, face aux flots de combattants révolutionnaires issus d’un peuple improvisé combattant de la Liberté.Un enlisement sur le front qui avait sérieusement entamé le moral des révolutionnaires. Mais aidées des conseillers militaires alguarenos et fortunéens, les troupes révolutionnaires ont fait montre d’une témérité sans faille pour maintenir des actions de débordement sous le feu nourri des armées du Shah. Des héros de guerre qui nourrissent l’espoir d’une victoire décisive contre les forces impériales.

“Avec la perte de son infanterie mécanisée, les troupes impériales ne devraient plus être très dangereuses sur le front occidental, étant donné qu’elles perdent nettement de leur mobilité. Ce qui a pour effet de les cantonner à des positions statiques et passives, sans réelles capacités de contre offensives face à une avant-garde révolutionnaire qui impose son rythme; alimentée par plus de six cents véhicules légers de type tout-terrain” énonce le politologue heenylthain Brandon Snell.

Armés de lance-roquettes ou de lance-missiles antichars, voire même parfois de simples engins incendiaires, les combattants révolutionnaires ont constitué de véritables bataillons de choc, destinées à engager au plus près les blindés ennemis. Aidées par des sections commandos alguarenas, elles ont monopolisé l'attention et les ressources des forces impériales jusqu’à ce qu’un détachement des forces révolutionnaires ne débutent des manœuvres de débordement sur les positions impériales.

Positionnée derrière une force de frappe composée d’une dizaine de blindés, les troupes révolutionnaires engagées sur les manœuvres de débordement ont rapidement exploité les lacunes des positions défensives impériales dont l’attention s’était jusqu’ici focalisée sur des détachements révolutionnaires essentiellement piétons.
Prensa Libre

26 décembre 2004 - Malgré la mort et la violence, des bénévoles étrangers s’évertuent à maintenir ouvertes les écoles.


Éducation varanyenne improvisée
L'Éducation, un phare pour l’avenir sombre du Varanya.


Malgré la guerre, des humanitaires étrangers et bénévoles varanyens persistent à dispenser des cours aux enfants résidant dans les territoires en guerre. “Le maintien d’un système éducatif ou tout du moins l’accès à une éducation est une chose attendue par les habitants des provinces frappées par la guerre, à Ahvadeh ou encore à Meyahan. Cela entretient le sentiment d’une certaine normalité dans le quotidien des familles et de leurs enfants, bien que les affrontements puissent se maintenir à plusieurs kilomètres” explique Engracia Apparacón, responsable du développement humain pour le compte de l’association “una vida, una oportunidad” (litt. Une vie, une chance). Dans la province de Raad où l’on dénombre 1,4 millions d’habitants et pas moins de 350 000 enfants ayant l’âge pour suivre une scolarité obligatoire, l’initiative profite déjà à près de 20 000 d’entre eux, une donnée remarquable étant donné le contexte dans lequel ces enfants évoluent mais perfectible selon la direction de l’association humanitaire.

En effet, l’éducation est une composante centrale dans le redressement du pays. Philosophie de vie, enseignement des passifs politiques de la nation, disciplines techniques prérequises pour l’accès à des filières de l’ingénierie, l’éducation est un acteur de premier plan à la bonne santé économique varanyenne de demain.

Shamsi Asadi est un ex-enseignante vacataire du système éducatif impérial varanyen, contrainte à la dispense de certains dogmes politiques et à la censure des autres, la jeune femme de 34 ans a longtemps renoncé à ses idéaux l’ayant conduit à retourner dans l’enceinte d’une école. “Avant j’étais obligée de respecter certains programmes privilégiés pour leurs lignes politiques plutôt que pour leur pédagogie. Tous les enseignants devaient s’y plier et un refus signifiait au mieux qu’ils n’exerceraient jamais, au pire qu’ils iraient en prison. Si la guerre n’est jamais souhaitable, il faut reconnaître qu’elle m’a fait redécouvrir mon métier…”

Intervenant dans l’école de la rue du parc Ambahaad, Shamsi Asadi amène parfois sa classe au contact de la nature pour agrémenter le quotidien des enfants qui la suivent maintenant depuis 3 mois. “Les enfants de ce quartier étaient livrés à eux-même car leurs parents n’avaient pas les moyens de quitter Ahvadeh lorsque les premiers combats ont éclaté. Avec les combats les structures éducatives ont été détruites et évacuées, les fonctionnaires de l’état affectés à l’Ecole primaire de ce quartier ont déserté la ville, parce qu’ils avaient les moyens ou parce qu’ils avaient peur d’être assimilés aux propagandistes impériaux qui fait vivre cette exécrable dynastie dans les yeux des enfants… moi j’ai fait le choix de rester car en échangeant avc les milices révolutionnaires combattant dans la ville et les associations, ils ont pu voir que je m’attache à faire le bien autour de moi. Les parents, soucieux de savoir où se trouvent leurs enfants tout en sachant pertinemment qu'ils ne peuvent les garder indéfiniment chez eux, nous les confient.” Face à un conflit qui cumule maintenant plus d’un an d’existence, les parents ont effectivement peur que leur progéniture accumule un certain retard dans le déroulement de leur scolarité. Dans cette conjoncture, ils sont de plus en plus enclins à renvoyer leurs enfants à l’école.

La restauration du système éducatif varanyen entraîne irrémédiablement sa rénovation. Et la place laissée par les institutions officielles loyalistes au Shah, profite aux révolutionnaires puisque les enseignements dispensés par les humanitaires apparaît sans censure auprès de la population. Ainsi il leur est nettement plus aisé de développer des pensées contraires à la doctrine académique de l'Empire, et donc de concevoir une société varanyenne repensée sous chaque pan, continuant d'alimenter le feu révolutionnaire qui met aujourd'hui à mal le règne dynastique de l’aristocratie impériale...
BATAILLE DE AHVADEH (Front 2)
De début juin à fin août 2004
Un nouveau convoi militaire albelais converge vers la ligne de front.
La coalition pro impériale renforce ses positions autour d’Ahvadeh et l’intensification des combats entraîne plus de morts sur ce secteur que sur l’ensemble du territoire national réuni.


Les forces révolutionnaires ont lancé d’importantes forces dans la libération d’Ahvadeh. Toutefois, les combats urbains et les destructions d’habitations ont conduit à la mise en place d’un terrain difficilement praticable pour la force offensive révolutionnaire qui doit constater l’échec de son offensive sur la ville. Les renforts albelais, autant terrestres qu’aériens, ont largement contribué à stopper nettement les opérations révolutionnaires en cours. Plusieurs détachements de blindés révolutionnaires et alguarenos sont détruits pendant l’assaut, autant aux abords de la ville sous les frappes aériennes albelaises qu’une fois à l’intérieur, par des actions éparses orchestrées par des officiers de liaison étrangers. Un de ses officiers de liaison cémétéen sera d’ailleurs tué par un tir de mortier léger perpétré par les milices révolutionnaires. Une perte qui s’avérera momentanément dommageable pour la coordonnation des actions coalisées des loyalistes et de leurs alliés pro-Shah.

Du côté de la Révolution, on trouve également des officiers de liaisons fortunéens et alguarenos. La stratégie à peine dissimulée de l’état-major révolutionnaire est de cibler prioritairement les contingents cémétéens puis impériaux. Le ciblage prioritaire des forces cémétéennes a en effet vocation à saper le moral de celle-ci, qui combat avec des équipements d’une qualité moindre comparativement aux forces révolutionnaires, mais il a surtout vocation à diviser l’opinion publique cémétéenne autour de la nécessité d’entretenir cette guerre. Plus la Cémétie sera amenée à rapatrier de soldats décédés, mutilés ou traumatisés, plus celle-ci s’interrogera sur la nécessité d’une poursuite de son engagement là-bas. Cibles secondaires, les soldats loyalistes au Shah sont en ligne de mire des combattants révolutionnaires puisque le conflit est arrivé à un stade où l’on tend vers la présence de davantages de combattants étrangers que varanyens. “Moins il y aura de contingents varanyens parmi les forces ennemies, et moins il y aura de légitimité autour de la présence de troupes étrangères en soutien du Shah…” explique le colonel Sadeq Ghaffari, chargé de la communication de l’état-major révolutionnaire.

Si les forces impériales ont tenu avec brio leurs positions sous l’offensive des révolutionnaires, des habitants d’Ahvadeh ont fait savoir qu’elles avaient vu des renforts étrangers en provenance du sud du pays. Une manière ostentatoire de faire savoir au camp révolutionnaire et impérial, qu’aucun terrain ne sera cédé et qu’Ahvadeh continuera d’être disputée sur la fin de l’année.

Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
1 194 soldats professionnels (-265)
3 652 soldats conscrits (-1 248)
1 595 soldats réservistes (-1 361)
100 transports de troupes blindés
4 585 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-2 206)
4 121 armes légères d'infanterie (-1 982)
94 véhicules blindés légers (-74)
100 véhicules utilitaires
10 autobus
400 mitrailleuses lourdes (-200)
70 mortiers légers (-33)
120 lance-roquettes
72 lance-missiles antichars (-72)
407 véhicules légers tout-terrains (-403)
3 véhicule de transmission radio (-2)
9 hélicoptères de transport moyens (non engagés)
50 canons antiaériens mobiles (-20)
20 lance-roquettes multiples
98 mortiers tractés (-13)


Camp alguareno
Troupes engagées:
3 746 soldats professionnels (-627)
3 910 armes légères d’infanterie niveau 3 (-669)
100 lance-missiles antichars (-72)
50 véhicules blindés légers
100 véhicules légers tout-terrain
37 transports de troupes blindés (-17)
100 véhicules de combat d’infanterie (-60)
75 camions de transport de niveau 2 (-35)
10 bulldozers
500 lance-missiles antichars de niveau 2 (-45)
1 canon antiaérien mobile (-1)
12 avions de chasse (non engagés)
10 avions d’attaque au sol (non engagés)
15 mortiers tractés (-15)
47 canons tractés de niveau 2 (-27)
5 lance-roquettes multiples (-5)



Camp impériale (hors arrière garde)
Troupes engagées:
3 775 soldats conscrits (-1 960)
2 229 soldats réservistes (-564)
296 soldats professionnels (-82)
5 180 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-1 045)
39 603 armes légères d'infanterie (-45)
700 mitrailleuses lourdes (-400)
100 lance-roquettes (-100)
1 030 lance-missiles antichars (-530)
30 véhicules blindés légers (-30)
1 transport de troupes blindé (-1)
60 véhicules de combat d’infanterie
222 véhicules tout-terrain
40 véhicules utilitaires
20 autobus
106 camions de transport (-46)
7 véhicules de transmission radio
2 camions citerne (-2)
14 hélicoptères de transport moyens
24 canons tractés (-24)
15 mortiers tractés
70 mortiers légers

Camp cémétéen
Troupes engagées:
7 550 soldats professionnels (-2 470)
9 070 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-2 598)
950 mitrailleuses lourdes (-450)
1000 lance-missiles antichars (-500)
25 véhicules blindés légers
50 véhicules de combat d’infanterie
170 véhicules légers tout-terrain (-95)
3 véhicules de transmission radio
20 hélicoptères de transport moyens (-5)
4 canons anti aériens fixes (-4)
100 mortiers tractés
40 canons tractés (-30)
25 avions de chasse (non engagés)

Camp albelais
Troupes engagées:
2 980 soldats professionnels (-441)
5 980 armes légères d’infanterie de niveau 3 (-433)
500 mitrailleuses lourdes (-220)
495 véhicules légers tout-terrain
300 lance-missiles antichar de niveau 2
50 mortiers tractés de niveau 2
50 canons tractés de niveau 2
16 lance-roquettes multiples
8 lance-missiles antiaériens mobiles
50 véhicules de combat d'infanterie
100 véhicules utilitaires de niveau 3
19 avions d’attaque au sol (-3)
9 avions de chasse (Non engagés)
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