21/02/2015
18:55:36
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🎬 Festival international de cinĂ©ma - Hvari 2008 - CLOS

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Hvari 2008 logo


Festival international de cinéma 2008


Collage 1


Modalités du festival


Comme tous les deux ans, le festival international de cinĂ©ma rĂ©compense les plus belles Ɠuvres du septiĂšme art, mais met Ă©galement Ă  l’honneur les productions tĂ©lĂ©visĂ©es des deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette annĂ©e, le festival s’installe Ă  Hvari, Novigrad Novigrad. À l'issue du festival, une cĂ©rĂ©monie de clĂŽture dĂ©cerne quatre grands prix :

    🏆 Prix du meilleur film de fiction
    🏆 Prix du meilleur documentaire
    🏆 Prix de la meilleure sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e
    🏆 Prix de la meilleure fiction d’animation (film ou sĂ©rie)

L’attribution des prix sera dĂ©terminĂ©e par un vote de tous les joueurs validĂ©s de Geokratos, qui pourront voter pour trois productions maximum (en attribuant respectivement 5, 3 et 1 point) pour chacune des quatre catĂ©gories ci-dessus. Nous rappelons que, conformĂ©ment aux rĂšgles, il est demandĂ© de voter en tant que joueur, et non en tant que pays, que les considĂ©rations diplomatiques inRP ne doivent pas intervenir dans votre choix et que les amitiĂ©s ou inimitiĂ©s Ă©ventuelles ne doivent pas influencer votre vote.

Les productions victorieuses seront affichĂ©es pour l’éternitĂ© dans un sujet appropriĂ© et un Hall of Fame distinguera notamment les acteurs et rĂ©alisateurs les plus en vogue.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leurs productions à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques rÚgles sont à respecter :

  • Chaque joueur peut faire concourir, toutes catĂ©gories confondues, jusqu’à 10 productions. Pour plus de lisibilitĂ©, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre production doit ĂȘtre le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. Les copies trop flagrantes de films, documentaires ou sĂ©ries qui existent IRL seront disqualifiĂ©es.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 1er novembre 2022, 20 heures. Les formulaires envoyĂ©s aprĂšs cette date ne seront pas comptabilisĂ©s. Vous n'ĂȘtes donc pas obligĂ© de poster vos productions les unes aprĂšs les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donnĂ©.

  • Votre film, documentaire ou sĂ©rie peut ĂȘtre co-produite par plusieurs pays dont le vĂŽtre si cela est cohĂ©rent. Mais alors, le formulaire comptera pour 1 production sur les 10 autorisĂ©es pour chacun des pays producteurs mentionnĂ©s.

  • N'hĂ©sitez pas Ă  faire intervenir des acteurs qui ont dĂ©jĂ  jouĂ© dans de prĂ©cĂ©dents films, si vous avez participĂ© aux Ă©ditions de 2004 et/ou 2006 !

  • Le vote interviendra Ă  partir du 1er novembre 2022, aprĂšs 20h, selon les disponibilitĂ©s de la modĂ©ration.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays producteur(s) :[/b]
[b]CatĂ©gorie :[/b] À choisir entre : Film de fiction / Documentaire / SĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e (non animĂ©e) / Film ou sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’animation

[b]Nom de la production :[/b]
[b]Affiche ou visuel :[/b] Facultatif – À dĂ©faut d’une affiche, vous pouvez illustrer le formulaire avec un visuel/une capture d’écran de votre production prise Ă  un moment donnĂ©. Attention Ă  ne pas poster des images trop grandes.
[b]Genre ou thÚme abordé :[/b] Comédie ? Drame ? Autre ? Ou sinon, quel thÚme est au centre de votre production ?
[b]Synopsis ou résumé :[/b] Laissez cours à votre imagination et décrivez votre production. Aucune longueur maximale, dans la limite du raisonnable (on ne demande pas un résumé complet), mais une longueur minimale de quelques lignes requise.
[b]Commentaire :[/b] Facultatif - Si vous voulez joindre des anecdotes, des critiques parues dans la presse, ou tout élément susceptible d'intéresser le lecteur.

[b]Société de production ou Producteur :[/b]
[b]RĂ©alisateur :[/b] Peut ĂȘtre Ă©galement le producteur.
[b]Acteurs principaux ou notables :[/b] Nom des acteurs et le personnage qu’ils jouent entre parenthĂšses. Pour les documentaires, ce critĂšre s’applique seulement s’il y a un intervenant notable. Pour les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es d’animation, ce critĂšre n’est pas applicable, sauf si vous jugez important de mentionner les acteurs qui prĂȘtent leur voix dans la version originale.
[b]Date de sortie :[/b] NĂ©cessairement entre le 1er septembre 2006 et le 31 aoĂ»t 2008. Les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es doivent ĂȘtre au moins partiellement diffusĂ©es entre ces deux dates.

Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particuliÚre, tant que tous les critÚres obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 1er novembre 2022. Bonne chance !
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Pays producteur(s) : Nouvelle FidĂšs
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : DIES IRAE
Affiche ou visuel :
S

Genre ou thÚme abordé : Action-Spiritualité-Morale

Synopsis ou résumé :
SƓur Marie, religieuse carmĂ©lite, vie une existence simple et pieuse rythmĂ©e par l'alternance du travail et de la priĂšre. Une nuit, tandis que sa dĂ©votion la fait veiller fort tard, un ange se prĂ©sente Ă  elle et l'informe de ce que Dieu l'a choisie pour sauver le monde des souillures de la dĂ©cadence et du communisme. D'abord exaltĂ©e, elle passera par toutes les Ă©tapes Ă©motionnelles du discernement puis finira par accomplir ce que les Cieux attendent d'elle. DĂ©bute alors une quĂȘte sacrĂ©e dont l'apogĂ©e sera l'Ă©limination des pastiches des dirigeants des principaux pays libertaires et communistes.

Ce film d'action, Ă  la fois moral et viril, fera le plaisir des petits et des grands.

Commentaire :
Ce long métrage nous prouve qu'au cinéma anticommunisme et métaphysique ne sont nullement incompatibles. Il se murmure qu'un deuxiÚme opus serait en préparation.
Le Legkibourgeois cinéphile
Société de production ou Producteur : Confrérie des Cinéastes de Sainte-Jeanne (CCSJ)
RĂ©alisateur : Alfred Basport
Acteurs principaux ou notables : (Chantal Faço-Soleil : sƓur Marie) (Jean-Louis Trogneux : le chef des communistes)
Date de sortie : le 15/05/2008.
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Pays producteur(s) : Nouvelle FidĂšs
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : Général François. Episode 1 : La Menace Collectiviste

Bande Annonce de la trilogie :

Catégorie : Film de fiction
Genre ou thÚme abordé : Drame-Action
Synopsis ou résumé :
Dans le pays imaginaire d'Hispo, une menace lourde pĂšse sur la population. La nuit tombĂ©e, la peur rĂšgne dans les rues et sur les boulevards, une terreur enferme le brave peuple. Une question est sur toutes les lĂšvres : Que sont donc ces ombres lugubres qui, par leurs menĂ©es sĂ©ditieuses, Ɠuvrent Ă  la dĂ©stabilisation de l'ordre social ? Que sont ces marginaux qui appellent Ă  la "collectivisation" des biens ? Sont-ce des misĂ©rables ? Sont-ce des diables ? Sont-ce des dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s ? Un collectiviste c'est tout cela Ă  la fois et mĂȘme plus ! Un collectiviste c'est un communiste, et le communiste est l'ennemi du genre humain.
Face Ă  cette menace grandissante pour la sociĂ©tĂ© et ses saines institutions, un homme supĂ©rieur se dresse, d'abord seul dans la tempĂȘte, il est rapidement rejoint par des compagnons estimables, "ses gars sĂ»res", avec qui il mĂšnera le bon combat. Adaptation fidĂšle du premier volet de la cĂ©lĂšbre trilogie de fiction Ă©pique de monsieur Gollnisch, ce film devrait prochainement ĂȘtre suivi de ses suites : Épisode II : La guerre des Cassos, et l'Episode III : La revanche des Marxistes.

Société de production ou Producteur : Confrérie des Cinéastes de Sainte-Jeanne (CCSJ)
RĂ©alisateur : Jean Faf de RĂ©ac
Acteurs principaux ou notables : (François Bahamond : le généra Françoisl) (Chantal Faço-Soleil : madame François) (Jean-Louis Trogneux : le chef des communistes)
Date de sortie : le 14/05/2008
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Pays producteur(s) :
Catégorie : Série télévisée

Nom de la production : Dynasty

Affiche ou visuel :

Dynasty Visuel

Genre ou thÚme abordé : Drame Historique, Politique, Féminisme, Société médiévale

Bande Son du générique :


Synopsis ou rĂ©sumĂ© : An de grĂące 1189 aprĂšs le Christ, la citĂ© des Doges est plongĂ©e dans la tourment, Lorenzo Avizio l'actuel doge est mourant, les mĂ©decins et Ă©rudits les plus Ă©minents de la RĂ©publique et au delĂ  ayant accourus Ă  son chevet n'ont guĂšre d'espoirs malgrĂ© tous les efforts qu'ils ont dĂ©ployĂ©s et estiment dĂ©sormais que ce n'est plus qu'une question de jours, tout au plus de semaines avant que sa GrĂące ne trĂ©passe. Alors qu'un arriĂšre fond d'incertitude s'installe dans le quotidien de Fortuna et que Ă  l'horizon des citĂ©s rivales observent tapis en embuscade afin de saisir le moindre moment de faiblesse, la succession Ă  la tĂȘte du gouvernement s'organise dĂ©jĂ .

De fait, les grandes familles patriciennes sont Ă  pied d'oeuvre afin de consolider les assises de leur pouvoir et les principaux noms qui reviennent rĂ©guliĂšrement dans les bouches des uns et des autres lorsque l'on Ă©voque l'Ă©lection Ă  venir s'affairent Ă  dĂ©velopper leurs influences respectives ci et lĂ . Trois candidats sont ainsi afin de succĂ©der Ă  la fonction suprĂȘme, Dom Polino Litaris (Francesco Lastrazio), Dom Juan Dandello (JosĂ© Rostari) et Pierro di Fortuna.

Cependant, l'horreur survient bien assez tĂŽt dans cette compĂ©tition oĂč tous les coups sont permis et l'intervention du hasard rebat allĂšgrement les cartes lorsque l'ainĂ©e des petits fils du vieux Dom Carlino di Fortuna trĂ©passe dans des circonstances mystĂ©rieuses au retour d'un voyage sur le continent. Incapable de prĂ©senter un nouveau candidat Ă  l'Ă©lection, un nouvel espoir se prĂ©sente alors pour les Di Fortuna sous la forme de la dĂ©termination et l'ambition du second enfant du patriarche de la dynastie, Francesca di Fortuna (Lydia Marli) qui faisant fis des avis de son paternel et de tous les prĂ©jugĂ©s s'aventure progressivement dans les arcane de la politique fortunĂ©enne mĂ©diĂ©vale Ă  ses risques et pĂ©rils et un seul objectif, devenir Doge envers et contre tous les obstacles qui l'attendent dans cet univers d'hommes.


Commentaire : De retour Ă  nouveau sur le petit Ă©cran pour le plus grand bonheur de tous, la sociĂ©tĂ© Il Contado qui s'Ă©tait dĂ©jĂ  distinguĂ©e par le passĂ© grĂące Ă  une autre sĂ©rie historique "Mancini, les seigneurs de Rivoli" qui suivait la vie de cette illustre famille durant l'Ă©poque pleine de changements qu'Ă©tait la renaissance, s'en revient cette fois ci plus de trois siĂšcles avant l'Ă©popĂ©e de Federico le Sublime. Les historiens et autres consultants toujours au rendez-vous, c'est la fin du XII siĂšcle qui a cette fois Ă©tĂ© choisit afin de donner vie Ă  des Ă©vĂšnements aussi fascinant que tragiques et qui orbitent autour de l'ascension de Francesca di Fortuna qui est une figure notable de l'histoire fortunĂ©enne. Figure notable et trĂšs apprĂ©ciĂ©e Ă  dire vrai dans l'ensemble de la SĂ©rĂ©nissime de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et mĂȘme au delĂ , de fait il s'agit de la premiĂšre femme Ă  avoir rĂ©ussie Ă  se hisser Ă  la fonction suprĂȘme de Doge, un exploit d'autant plus extraordinaire qu'il a lieu en pleine pĂ©riode mĂ©diĂ©vale qui n'est pourtant guĂšre rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre tendre avec la gente fĂ©minine.

Un Ă©tat de fait d'autant plus vĂ©ridique et cruel en soit que mĂȘme si la sociĂ©tĂ© d'Ă©poque fortunĂ©enne Ă©tait tout de mĂȘme plus tolĂ©rante et conciliante que celles des monarchies eurysiennes, n'Ă©tait toutefois guĂšre trĂšs en avance sur celle ci quand au concept de l'Ă©galitĂ© des hommes et des femmes. AprĂšs tout, si ces derniĂšres disposaient de droits et de libertĂ©s assez vastes pour l'Ă©poque, les apriori, on-dit et les traditions en demeuraient Ă©touffantes. La politique en moyenne Ă©tait entre autre considĂ©rĂ©e comme affaire d'homme de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et il y avait des rĂšgles implicites faisant que seuls le genre masculin pouvait concourir afin d'occuper les fonctions du gouvernement. RĂšgle qui n'Ă©tait nullement officielle ceci dit du point de vue de la loi, ce qui laissait en thĂ©orie toute latitude Ă  une femme pour exercer des fonctions sur un pied d'Ă©galitĂ© avec un homme.

Avec ces informations en tĂȘte, l'on comprends aisĂ©ment la logique et les intĂ©rĂȘts de crĂ©er une sĂ©rie autour de la figure forte de la premiĂšre doge fortunĂ©enne. Qui plus est, certains noms connus du cinĂ©ma fortunĂ©en refont leur apparition, Francesco Lastrazio pour ne citer que lui qui avait dĂ©jĂ  fait un triomphe en tant que Federico Mancini revient cette fois ci sous les traits de l'antipathique Dom Polino Litaris, les critiques dĂ©crivant dĂ©jĂ  le jeu de l'acteur comme dĂ©licieusement dĂ©testable dans sa performance visant Ă  incarner cet homme que l'histoire a retenu comme Ă©tant particuliĂšrement fourbe et cynique, mais aussi un administrateur et un politicien de gĂ©nie. Un rĂŽle d'autant plus important que Ă  l'image des autres personnages principaux, il s'inscrit dans le dĂ©sir d'Ă©voquer une autre thĂ©matique trĂšs importante au sein de la politique d'Ă©poque, celle de la famille, d'oĂč le nom de la sĂ©rie Ă  savoir Dynasty qui compte bel et bien jouer sur les dynamiques entres maisons patriciennes et les liens du sang qui en toute somme sont au mĂȘme titre que les enjeux fĂ©ministe au premier plan des Ă©vĂšnements contĂ©s.

Société de production ou Producteur : Il Contado
RĂ©alisateur : Mario Contador
Acteurs principaux ou notables : Francesco Lastrazo (Dom Polino Litaris, Patricien fortunéen & principal antagoniste), José Rostari (Dom Juan Dandello, Patricien Fortunéen), Lydia Marli (Francesca di Fortuna, Patricienne Fortunéenne et protagoniste), Carlos Inigo (Lorenzo Avizio, le Doge), Salvador Stros (Le Héraut du conseil des Dix)
Date de sortie : La saison 1 est sortie le 22 juin 2008
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Pays producteur(s) : Sérénissime République de Fortuna
CatĂ©gorie : À choisir entre : Film de fiction

Nom de la production :Chroniques de Kaulthica : Acte I - DĂ©liquescence
Affiche ou visuel :
Kaulthica Armoiries

Bande son du Générique

Genre ou thÚme abordé : Action, Drame, Guerre, Heroic fantasy


Synopsis ou résumé : Pour la vingtiÚme fois depuis la création du Saint Empire de Kaulthica, en l'an 653 aprÚs la fondation de l'état impérial, les sept grands électeurs issues des peuples des hommes, des elfes, des nains, des gnomes et des halfelins se sont réunis à nouveau afin de donner aux dizaines de duchés, comtés, évéchés, cités libres et autres constituantes de cette vaste mais divisée nation, un nouvel empereur aprÚs le trépas du précédent lors d'une partie de chasse ayant tournée au désastre avec l'apparition impromptue d'une wyverne en maraude.

Franz Joseph Ar Regal, Archiduc et Prince de d'Eidenberg, ainĂ© du prĂ©cĂ©dent monarque est Ă©lu de justesse Ă  la succession de son dĂ©funt paternel grĂące Ă  quelques manoeuvres politiques de son chancelier ayant rĂ©ussi Ă  obtenir contre toute attentes le soutient du Prince-marchand elfe de Tor Berith le coeur Ă©conomique et plus grande ville de la façade maritime sud de l'empire Ă  ce jour sur les rives de la grande Ă©tendue aqueuse de Leucytalia. Montant ainsi sur le trĂŽne impĂ©rial peu aprĂšs avoir fĂȘtĂ© ses vingt et un ans, le souverain est ainsi le plus jeune empereur de toute l'histoire du Saint Empire a accĂ©der Ă  la fonction avec l'assentiment de la majoritĂ© des grands seigneurs de ce dernier.

Cependant, le manque d'expĂ©rience et les idĂ©aux relativement naĂŻfs ne sont nullement des atouts au sein de l'impitoyable cour impĂ©riale oĂč dĂ©jĂ  les ambitieux et les opportunistes accourent en grande pompes afin de tirer leurs Ă©pingles du jeu respectivement tandis que de nouvelles valses perfides s'amorcent dans les coulisses du Palais. Un danger permanent pour les intĂ©rĂȘts de l'empereur en somme et ce malgrĂ© la loyautĂ© de la vieille administration du prĂ©cĂ©dent empereur qui peine Ă  donner le changer, ceci dit au regard de la pĂ©riode de trouble que traverse la nation de par les rapports qui arrivent de ci et de lĂ , les intrigues palatiales pourraient se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre le dernier des soucis du trĂŽne.

De fait, à l'intérieur les ennemis ne manquent pas, les candidats malheureux à l'élection ruminent leur mécontentement et complotent ci et là à travers tout l'empire, ce tandis que l'allié d'hier à savoir le Prince de Tor Berith semble patienter afin de faire valoir son "dû" pour son soutient en temps voulu. Et c'est là sans compter les velléité indépendantistes des marches occidentales de la Locqueria qui de toute évidence conversent réguliÚrement avec le royaume voisin et rival de Loduarin avec en arriÚre plan l'ombre des Doges de la Fortitude qui derriÚre leurs puissantes flottes font mines de se désintéresser des affaires impériales en présentant main blanche d'une part tout en brandissant une dague dans l'autre.

Le nord ne se porte guĂšre mieux, les escarmouches dans les mers gelĂ©s entre la ligue des 9 citĂ©s du Walseroc face aux raids et autres agressions clairement hostiles des seigneurs pillards d'Albe depuis les Fjords de Norstaklan se poursuivent depuis des annĂ©es, entraĂźnant une violence et une insĂ©curitĂ© permanente dans ces rĂ©gions et les eaux environnantes. Et c'est lĂ  sans compter sur toutes les crĂ©atures cauchemardesques qui hantent les landes, des GĂ©ants descendus des montagnes centrales du continent aux dragons sans garde-fou en passant par divers hommes bĂȘtes sans aucune forme d'intelligence ne cherchant que le chaos, les seigneuries et les aventuriers qui parcourent le pays ont fort Ă  faire.

Enfin, si l'on pouvait penser que l'est se portait un tant sois peu correctement, des nouvelles alarmantes sont arrivĂ©s il y a peu en provenance des Despotats rivaux de Noviron et Elpidum, les tĂ©nors frĂšres du monde hellĂ©nique qui se disputent sans cesses pour des trivialitĂ©s. Ces turbulents voisins, mais aussi alliĂ© de Kaulthica n'ont guĂšre plus d'envie de se quereller pour l'heure, des rumeurs qu'ils pensaient il y a encore peu infondĂ©s se sont rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre une vĂ©ritĂ© aussi cynique que terrible. De fait, des vagues de rĂ©fugiĂ©s en provenance de l'est ne cesse d'arriver, tous proclament que le Tsardom de Pokar, le pont entre l'occident et l'orient, chancelle et menace de s'effondrer sous une invasion d'une ampleur encore jamais vue. Une immense marĂ©e verte, des hordes d'orcs, de gobelins et mĂȘme de trolls et d'ogres marchent inlassablement vers l'ouest, pillant, saccageant et massacrant tout sur leur passage, et ayant renversĂ© sans trop de mal la capitale du tsarat, ils poursuivent leur chemin de destruction le long des territoires des nains de l'est et des royaumes slavoniens. Il ne faut guĂšre plus aucun doutes qu'ils arriveront Ă  terme au sein du monde hellĂ©nique et ne s'arrĂȘteront guĂšre Ă  ce dernier si ne serait-ce que la moitiĂ© des on-dit quand Ă  leur force destructrice est vrai.

Des temps sombres se présentent, une Úre d'incertitude, et il revient alors au nouvel empereur de prendre les décisions qui s'impose, car désormais seul une seule question demeure, Kaulthica traversera-t-elle tous les tourments qui s'abattent sur ses terres et son peuple ? Seul le temps le dira.

Commentaire : Merveilleux, terrifiant et terriblement emprunt de cynisme, ce sont les trois qualifications qui reviennent le plus au sein des organismes de critiques cinĂ©matographiques quand on les interroge sur les chroniques de Kaulthica. De fait, cette version fantasmĂ©e et pour le moins fantastique Ă  peine dissimulĂ©e de notre Eurysie bien rĂ©elle offre une vision tout Ă  fait unique emprunte de cette touche de rĂȘve horrifique que l'on trouve aux univers originaux Ă©voluant eux aussi dans le domaine de l'hĂ©roic fantasy. AprĂšs tout, l'on reconnaĂźt bien lĂ  les nations et mĂȘme des personnages dont certains sont inspirĂ©s de personnalitĂ©s de chaire et d'os, Ă  l'image de l'Empereur Franz qui est bien Ă©videmment une rĂ©fĂ©rence assumĂ©e Ă  l'Empereur Kaulthe actuel et qui doit lui aussi faire face Ă  un chaos sans nom en ses Ă©tats.

C'est lĂ  en fin de compte un fait plaisant et l'un des points forts du film que de s'approprier aussi des faits d'actualitĂ©s et de les replacer avec une prĂ©cision cynique dans un contexte Ă  la fois proche mais aussi trĂšs lointain, les luttes d'influences de Novigrad et d'Elpidia entre autre sont ainsi allĂšgrement mises en avant afin d'ĂȘtre mieux moquĂ©s. De mĂȘme, Ă  l'exact opposĂ©e du continent, la Loduarie se refait une beautĂ© monarchique sans pour autant abandonner ses ambitions visant Ă  Ă©tendre ses idĂ©aux Ă  d'autres territoires, au mĂȘme titre que les hommes du nord comme Ă  leur habitude brillent par leurs talents dans la navigation et l'art de la piraterie.

Toutefois, au delĂ  des tacles et des petites piques dissimulĂ©s ci et lĂ , ce sont bien des thĂ©matiques sĂ©rieuses qui sont mises au goĂ»t du jour avec en premier lieu le poids du rĂšgne mais aussi et surtout les dilemme et autres soucis rĂ©currents qui surviennent dans une nation cosmopolite oĂč littĂ©ralement cette fois ci de multiples races aux aspirations et coutumes propres coexistent dans une harmonie en somme toute relative. Ceci dit, ce que les critiques saluent le plus en fin de compte concerne les personnages, qu'il s'agisse d'humains ou non, il n'y a guĂšre d'excĂšs ni de zĂšle dans leur Ă©criture, chacun est prĂ©sentĂ© sous ses meilleurs comme ses pires auspices dans des nuances grises de tel maniĂšre Ă  ce qu'il n'y ai ni bien ni mal absolu, seulement des ĂȘtres auxquels les spectateurs peuvent s'identifier humainement, et ce mĂȘme s'il s'agit d'elfes ou de nains.

Société de production ou Producteur : Trinidad Films

RĂ©alisateur : Alessandro Cardona

Acteurs principaux ou notables : Boris Strom (Franz Joseph Ar Regal, Empereur de Kaulthica), Markus Ronstad (Reinhardt van Bashtein, Chancelier impérial), Joao Frio (Elendar sil Numini, Prince de Tor Berith), Catherine Langeais (Sarisse d'Arténois, Connétable de Loduarin), Gunter Bross (Boris Marbringer, Grand Duc de Valdenheim & candidat malheureux à l'élection impériale), Frederik Johansson (Hjalmar Phare, aventurier Albois & chasseur de dragons)

Date de sortie : 3 Août 2008
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Pays producteur(s) : Les Provinces-Unies du Lofoten

Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : "Les Sternes se cachent toujours pour mourir"

Affiche ou visuel :

affichefilmlofoten



Genre ou thÚme abordé : Drame historique

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : InspirĂ©e d’une histoire vraie : en 1969, dans la petite province cĂŽtiĂšre lofotĂšne d'Ålfingar dans le paisible village de pĂȘcheurs d'ItĂ€-HĂ€me un couple de d’habitants d’origine pharoise est accusĂ© de haute trahison et d’intelligence avec l’ennemi, aprĂšs que des voisins suspicieux se soient introduits chez eux et aprĂšs avoir dĂ©couvert dans leur maison une correspondance codĂ©e portant le sceau de la marine pharoise et des photographies trĂšs Ă©tranges des cĂŽtes, laissant supposer un plan de dĂ©barquement secret sur le territoire des Provinces-Unies
Alors que les époux KaurismÀki manquent de se faire lyncher par la foule ils sont déportés à Port Saint Anne en attente de leur procÚs.

Victimes d’une hystĂ©rie collective, sur fond de chasse aux sorciĂšres politique, une jeune avocate MaĂźtre Lisbet GrĂ„bĂžl,commise d’office est dĂ©signĂ©e pour dĂ©fendre les deux infortunĂ©s que tout accuse. Elle est riche, brillante, protestante, anticommuniste convaincue, et promise Ă  un bel avenir politique, alors que ses clients sont plutĂŽt modestes, d’obĂ©dience catholique, et sympathisants communistes. Le mari, Kane KaurismĂ€ki est ornithologue de profession et sa femme Ethel KaurismĂ€ki est aide Ă  domicile.

Lorsque le procĂšs public s’ouvre en 1970, on pense l’affaire pliĂ©e, mais contre toute attente, l’avocate prends l’affaire trĂšs au sĂ©rieux et dĂ©fends farouchement ses clients, au risque de se mettre Ă  dos non seulement l’opinion publique, mais Ă©galement et plus grave encore sa hiĂ©rarchie, sa famille, et ses amis, qui peu Ă  peu l’abandonnent dans son combat et lui tournent le dos.

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Un film particuliÚrement éprouvant, salué pour son esthétisme et son réalisme. Ici Lisbet GrÄbÞl s'adressant aux jurés durant le procÚs.

Les preuves accablantes s’accumulent malheureusement, ainsi que les tĂ©moignages Ă  charge : tout le monde affirme avoir vu Kane prendre des photos d’installation militaire et Ethel de voler des documents chez les personnes dont elle s’occupe. La personnalitĂ© particuliĂšre des Ă©poux KaurismĂ€ki, peu avenants, flegmatiques et froids, n’ait pas pour les aider, et rende la tenue des dĂ©bats trĂšs difficile, au point que la procĂ©dure devient un huis-clos en 1971 aprĂšs que des Ă©meutes ont lieu aux abords du Tribunal Provincial du district rĂ©clamant l'exĂ©cution des espions sans autre forme de procĂšs.
MalgrĂ© un environnement personnel franchement hostile, Lisbet se rapproche progressivement de Kane, et le visite souvent en prison. Ce dernier lui fait partager sa passion peu commune pour les oiseaux migrateurs, alors que son Ă©pouse Ethel sombre progressivement dans la mĂ©lancolie et l’aphasie. Les deux Pharois semblent se dĂ©sintĂ©resser complĂštement de leur procĂšs, ne prenant pas la mesure de la gravitĂ© des faits qui leur sont reprochĂ©s.

Dans un climat Ă©lectrique d’animositĂ© croissante alimentĂ©e par une presse dĂ©chaĂźnĂ©e, et malgrĂ© de trĂšs nombreuses contradictions, des preuves matĂ©rielles insuffisantes, de tĂ©moignages douteux voir fantasques et sans compter les trĂšs nombreuses irrĂ©gularitĂ© du procĂšs, la pugnacitĂ© de Lisbet ne porte pas ses fruits, et les KaurismĂ€ki sont condamnĂ©s Ă  mort Ă  l’unanimitĂ© par les jurĂ©s.

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Image tirĂ©e du film, oĂč l'on voit Kane KaurismĂ€ki dans l'attente de son procĂšs, dans sa cellule taguĂ©e par des co-dĂ©tenus largement hostiles aux Pharois.


MĂȘme leur ultime demande d’ĂȘtre guillotinĂ©s ensemble leur est refusĂ©e et ils sont exĂ©cutĂ©s en place publique Ă  72 heures d’intervalle sans n’avoir pu se voir ou se dire au revoir, le 20 et 23 dĂ©cembre 1971, un jour avant NoĂ«l.
La scĂšne finale du film montre Kane KaurismĂ€ki, alors qu’on vient le chercher dans sa cellule, en train d’imiter une derniĂšre fois l’envol d’une sterne, son oiseau migrateur favori.

Commentaire : Le rĂ©alisateur, Wilhem Gaster-Osterreich, d'origine Walserreichienne, retrace avec brio et esthĂ©tisme l’une des affaires les plus emblĂ©matiques de l’époque, qui a fait coulĂ© tellement d’encre qu’elle en est entrĂ© dans la culture populaire. De ce procĂšs hors normes, encore enseignĂ© dans les facultĂ©s de droit, oĂč chose impensable le juge n’hĂ©sitait pas Ă  donner son avis personnel alors que cela lui est interdit, on retiendra les faux semblants, les mensonges, les vices de procĂ©dures caractĂ©risĂ©s et les manipulations qui ont Ă©tĂ© poussĂ©es Ă  leur paroxysme alors que le pays Ă©tait en proie Ă  une vague d'anticommunisme et de pharophobie.

La carriĂšre de la vĂ©ritable Lisbet GrĂ„bĂžl est stoppĂ©e nette dans son Ă©lan, mais cette derniĂšre continua toute sa vie Ă  faire Ă©clater la vĂ©ritĂ© en vain, persuadĂ©e d’une machination et d’une falsification de preuves orchestrĂ©e par le FSD de l’époque, et son Chief Officer Nikolaj Ørsted. Lisbet meurt d’un cancer de l’Ɠsophage Ă  43 ans, seule, oubliĂ©e de tous, sans jamais n’avoir pu prouver l’innocence de ses clients.
On sait maintenant d’aprĂšs des dossiers confidentiels dĂ©classifiĂ©s en, 2005 que les Ă©poux KaurismĂ€ki avaient effectivement des liens avĂ©rĂ©s avec la C.A.R.P.E, l’agence pharoise du renseignement, mais ils n’étaient plus en service actifs et avaient dĂ©cidĂ© de s’intĂ©grer et de refaire leur vie parmi la population lofotĂšne. Les documents retrouvĂ©s chez eux Ă©taient anciens et tenaient davantage du souvenir nostalgique d’un passĂ© rĂ©volu que d'une volontĂ© d'espionner pour le compte de leur ancienne mĂšre patrie. Les photographies des cĂŽtes, utilisĂ©es durant le procĂšs et qui avaient pesĂ© dans leur culpabilitĂ©, Ă©taient en rĂ©alitĂ© des sites de nidifications que Kane KaurismĂ€ki observait depuis de nombreuses annĂ©es. Il avait refusĂ© Ă  l’époque de s’expliquer sur l'intĂ©rĂȘt et le rĂŽle de ces photographies, probablement car il savait que sa condamnation Ă©tait sans appel et que l’issue Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©crite. Le titre du film, est le mĂȘme que le livre de Lisbet GrĂ„bĂžl, publiĂ© aprĂšs sa mort en 1985 oĂč elle tenta par tous les moyens de rĂ©habiliter le couple KaurismĂ€ki. En janvier 2007, le procĂšs est cassĂ© en appel par la juridiction du Ring, et les Ă©poux Pharois sont rĂ©habilitĂ©s Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale. Une lettre d’excuses officielles du Conseiller FĂ©dĂ©ral Ă  la Justice sera d'ailleurs envoyĂ©e Ă  la famille KaurismĂ€ki Ă  Pharot.

Société de production ou Producteur : Eïvor Production

RĂ©alisateur : Wilhem Gaster-Osterreich

Acteurs principaux ou notables : Bente Henriksen, Henge KnĂŒdsen, les deux acteurs fĂ©tiches du rĂ©alisateur sont la tĂȘte d'affiche de ce film, jouant respectivement l'avocate Lisbet GrĂ„bĂžl , et l'Ă©poux Kane KaurismĂ€ki.

Date de sortie : 20 septembre 2007.
4394
Pays producteur(s) : Les Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : "Le monde selon la Thylacine Corporation "
Affiche ou visuel :

Lemondeselonlathylacinecorp

Genre ou thÚme abordé : Journalisme d'investigation et videoreportage

Synopsis ou résumé :
Le journaliste d’investigation Lars SkĂŠrtorsdag nous invite Ă  plonger dans les mĂ©andres et eaux troubles dans laquelle Ă©volue la firme multinationale Thylacine Corporation, l’une des plus grosses compagnies spĂ©cialisĂ©e en produits pharmaceutiques, mĂ©dicaments et biotechnologies, fleuron de la recherche en immunologie, gĂ©nie gĂ©nĂ©tique, et virologie.
MĂ©thodes douteuses, manquements Ă  l’éthique, pots de vins, corruption d’agents Ă©tatiques, dumping social,
Autant les mĂ©thodes de management interne que les manƓuvres de dĂ©veloppement marketing en passant par les protocoles de recherches sont Ă©pinglĂ©es dans ce documentaire qui met en lumiĂšre les pratiques parfois au seuil de l’illĂ©galitĂ© mise en Ɠuvre par les dirigeants de la T-Corp.
Lars SkĂŠrtorsdag nous entraĂźne avec lui en Elpidia, au Grand Kah, au Pontarbello lors de ses infiltrations pĂ©rilleuses dans les installations Ă©troitement surveillĂ©es et difficiles d’accĂšs de la sociĂ©tĂ©, et nous livre des tĂ©moignages Ă©difiants et des images Ă  la limite de l’indicible.
Un contraste saisissant avec l’apparente dĂ©contraction et lĂ©gĂšretĂ© de son CEO, JĂŒrgen Applewhite, toujours souriant, avenant, et non avare de bon mots, n’hĂ©sitant pas Ă  ponctuer ses phrases de son expression favorite devenu un mĂšme : ”J’ai dĂ©pensĂ© sans compter”. Ce dernier apparaĂźt dans le film mais a systĂ©matiquement refusĂ© toute demande d’interview.

labothylacine
Les "chambres d'essais in-vitro" oĂč des essais gĂ©nĂ©tiques non autorisĂ©s seraient rĂ©alisĂ©s sur des patients sans leur consentement. Ici au Laboratoire de Recherches du Grand Kah

Des essais thĂ©rapeutiques in-vitro non validĂ©s par l’autoritĂ© de rĂ©gulation et appliquĂ©s sur des prisonniers de guerre jusqu’au manipulations gĂ©nĂ©tiques sans la moindre once d’éthique, on plonge avec effroi dans un monde froid, lugubre, aseptisĂ© et vĂ©rouillĂ© de la firme, qui a tout mis en Ɠuvre pour s’assurer de la loyautĂ© et de la confidentialitĂ© sans faille de ses employĂ©s. La compagnie Ă  l’emblĂšme du Loup Marsupial du Lofoten n’hĂ©site pas Ă  employer les grands moyens pour intimider ses collaborateurs les moins fiables ou enthousiastes : menaces, pressions, surveillance quasi quotidienne, omniprĂ©sence d’un arsenal et d’une troupe de sĂ©curitĂ© privĂ©e impressionnant qui ferait presque rougir le Bataillon Fenrir. A l’inverse, on dĂ©couvre que la T-Corp sait autant manier la carotte que le bĂąton : primes indĂ©centes accordĂ©es aux directeurs de recherches ou de dĂ©partement pour accĂ©lĂ©rer les projets, octroi de prĂȘts et de financements aux bons employĂ©s, logement et loisirs intĂ©gralement pris en charge pour les Ă©quipes de laborantins de certaines installations, notamment au Pontarbello ou au Grand Kah, oĂč les conditions de tournage ont Ă©tĂ© particuliĂšrement difficiles, notamment Ă  cause Ă©galement de la pression exercĂ©e par les autoritĂ©s et la population locale, emmurĂ©e dans le silence.

En effet, lĂ  oĂč la T-Corp passe, les dĂ©linquants et marginaux trĂ©passent, et les emplois surĂ©munĂ©rĂ©s pleuvent Ă  profusion et permettent d'acheter le silence du tout venant

Commentaire : DĂšs sa sortie en salle, le documentaire a Ă©tĂ© victime d’une intense campagne de diffamation et de dĂ©nigrement par des influenceurs, des experts, d’anciens employĂ©s de la Thylacine Corporation ainsi que par des Ă©lus. Tous grassement payĂ©s par la firme. Lars SkĂŠrtorsdag lui-mĂȘme est actuellement en procĂšs en appel contre la T-Corp, aprĂšs une premiĂšre condamnation pour ”manipulation d’images destinĂ©es Ă  influencer nĂ©gativement le public”. Ironique alors que c’est l’un des coeurs de mĂ©tiers du DĂ©partement des Relations Publiques de la compagnie, qui s’évertue Ă  dĂ©monter et Ă  instiller le doute Ă  chaque fois qu’un reportage ou article Ă  charge sort dans les mĂ©dias. Rappelons tout de mĂȘme que c’est la sortie de ”Le Monde selon la Thylacine Corporation” qui a convaincu certains dĂ©putĂ©s de crĂ©er une Commission d’EnquĂȘte sur les activitĂ©s extĂ©rieures de la T-Corp. La presse, dont le trĂšs respectable Lofoten News s’est portĂ© Ă©galement partie civile lors de ce procĂšs.
Quoiqu’il en soit, la Thylacine Corporation ne s’est jamais mieux autant portĂ©e, et continue de rĂ©aliser des bĂ©nĂ©fices records, alors que rien ne semble l’ébranler.

Société de production ou Producteur : Co-produite par le PembertÞn Post, le Lofoten News, et le Polar News. Les studios Factcheckers & Cie ont réalisé le montage technique.

RĂ©alisateur : Lars SkĂŠrtorsdag

Acteurs principaux ou notables : Les noms de tous les participants, tĂ©moins, et interviewĂ©s apparaissent dans le gĂ©nĂ©rique de fin et ont tous de leur plein grĂ© autorisĂ©s la diffusion de leur image. L'acteur Berthold Thorwalden prĂȘte sa voix Ă  la narration

Date de sortie : 31 juillet 2008.
2177
Pays producteur : Maronhi
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Acoupa ou le goût d'un peuple
Affiche :

Acoupa ou le goût d'un peuple


Bande originale : ThĂšme principal : "Petit matin"


Genres : Documentaire poétique, documentaire exposé-entretien
ThĂšmes : PĂȘche, cuisine, goĂ»t, mĂ©moire, sens, nostalgie, tradition

Synopsis : Acoupa ou le goĂ»t d'un peuple est un documentaire rĂ©alisĂ© par Motoho Gitaya, produit par l'Ogata ƌK et sorti en salle le 16 janvier 2008. Le rĂ©alisateur, Ă  la fois narrateur et point de dĂ©part du documentaire, nous plonge ici dans une histoire partagĂ©e par l'ensemble des Maronhiens, une histoire de goĂ»t et d'odeur, une histoire d'amour et de mer, une histoire de poisson. En partant de ses souvenirs d'enfance liĂ©s Ă  la soupe d'acoupa de sa grand-mĂšre, Motoho Gitaya va alors partir Ă  la recherche d'expĂ©riences nouvelles autour de ce dĂ©licieux poisson, et ce en parcourant une bonne partie du territoire maronhien, en partageant l'expĂ©rience et le quotidien du commun des mortels : enfants et vieillards, crĂ©oles et maronhos, pĂȘcheurs et cuisiniĂšres, tous liĂ©s par cet onctueux met dĂ©posĂ© sur cette terre par les dieux.

« Acoupa frit, accra d'acoupa, acoupa boucanĂ©, soupe d'acoupa ; acoupa toi seul se distingue en moi, tel un Ă©clair par une nuit noire. Tu es ses parents aimants, ses amours perdus, ses rencontres fortuites ; tu es toujours lĂ  oĂč l'on ne t'attends pas... Et comme toujours, tant de sensations me reviennent, comme les vagues d'un ras de marĂ©e. Aigreur, douceur, sĂ©cheresse, richesse, mĂ©lancolie, amour, colĂšre, gentillesse, faim. Des sensations dĂ©vorantes, qui vont et reviennent ; aucune en particulier, mais un tourbillon de passion les englobant toutes. Du palais au palais, permet-moi acoupa, de partir Ă  ta conquĂȘte, de te dompter, l'instant d'une bouchĂ©e. »

Commentaire :

Le Cynoscion acoupa ou acoupa rouge est l'un des poissons les plus communs des eaux maronhiennes ; arborant une chair blanche ou rosĂątre, il vit dans les fonds sableux paltoterrans. CuisinĂ© de diverses maniĂšres, l'acoupa a rapidement trouvĂ© une place de choix dans cette sociĂ©tĂ© maronhienne. DĂ©jĂ  prisĂ© au dĂ©but de l'Ă©poque colonial par les grands seigneurs du Nazum et de Paltoterra, ce poisson possĂ©derait selon certains des vertus mĂ©dicinales, voire aphrodisiaques. Fort en goĂ»t, il est aussi utilisĂ© pour aromatiser les plats, pour la biĂšre ou mĂȘme pour les cosmĂ©tiques.

SociĂ©tĂ© de production : Ogata ƌK (Compagnie Audiovisuelle d'Ogata)
RĂ©alisateur : Motoho Gitaya
Acteurs principaux ou notables : Motoho Gitaya (narrateur)
Date de sortie : 16 janvier 2008
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Issu des milieux artistiques pharois, l'appel au boycott du festival international du cinéma se répand dans le monde libre, sur fond de plusieurs scandales impliquant le Novigrad.
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https://www.zupimages.net/up/22/37/zext.png

En raison de la tendance impĂ©rialiste Novigradienne actuelle, de l'implication militaire de Novigrad au Prodnov contre le communisme, aux rĂ©centes dĂ©clarations du Chancelier Novigradien et Ă  l'Ă©tude Travienne sur la dĂ©mocratie mondiale relĂ©guant Novigrad au rang de "dĂ©mocratie imparfaite", la DĂ©mocratie Communiste de Loduarie a dĂ©cidĂ© de boycotter le festival international du cinĂ©ma de Hvari, Novigrad. Aucun film Loduarien ne pourra ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  Novigrad.
2620
Pays producteur(s) : Alguarena
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : Turgo, cazador de piratas / Turgo, chasseur de pirates.
Affiche ou visuel :
Affiche au cinéma du film Turgo, el cazador de piratas.

Genre ou thÚme abordé : Piraterie - Action - Drame

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Les diffĂ©rents royaumes qui rĂ©gissent le monde sont entrĂ©s en guerre et face Ă  cela, le capitaine Tancredo Sarmiento de la marine impĂ©riale d’Arobelas paiera un lourd tribut aprĂšs s’ĂȘtre vu mutiler dans une bataille navale l’opposant aux empires francophones d’Eurysie. DĂ©figurĂ© et blessĂ©, l’officier est rapidement remerciĂ© et Ă©cartĂ© du rang, un temps soit peu
 car alors que la guerre tourne Ă  la dĂ©faveur de l’Empire hispanique d’Arobelas, confrontĂ© aux royaumes francophones de Francisquie ou du Magermelk, une poignĂ©e d’équipages corsaires pharois travaillant Ă  leurs soldes semblent ĂȘtre le moteur de cette tendance en privant l’Empire d’Arobelas de manoeuvres maritimes susceptibles d’atteindre l’ennemi au coeur de son royaume. Car si l’Empire d’Arobelas souhaite dĂ©faite ses ennemis, il devra porter une force terrestre au cƓur de la francophonie eurysienne. RaillĂ© et nĂ©gligĂ©, le capitaine Tancredo Sarmiento deviendra alors Turgo, un commandant d’équipages chargĂ© de dĂ©faire les navires corsaires afin de permettre la plus grande opĂ©ration de dĂ©barquement jamais entreprise par l’Empire.

Commentaire : L’histoire est efficace, mĂȘlĂ©e d’émotions pour ce personnage meurtri que l’on voit peu Ă  peu renaĂźtre sous les traits de Turgo. Il y a de nombreuses scĂšnes fortes qui rythment le rĂ©cit et que le cinĂ©ma s’interdisait rĂ©guliĂšrement par pudeur, Ă  l’instar des scĂšnes de noyade aprĂšs la destruction du Sobrego. ça fait son effet ! Le rĂ©cit est lui aussi bien amenĂ© et l’évolution du personnage se veut constante, lui qui passe d’un statut privilĂ©giĂ© Ă  celui de paria, avant de se reconstruire au grĂ© de ses rĂ©ussites sur la racaille pirate.

“Turgo, el cazador de piratas” est un film qui combine les effets visuels et les rĂ©flexions spirituelles autour de la vraie valeur des hommes, du courage et du patriotisme. Faut-il pavaner sous la lumiĂšre pour servir son pays ou oeuvrer dans l’ombre des coques de navires? Turgo vient occuper une position centrale au sein d’une opĂ©ration militaire en devenir dont l’issue favorable et la rĂ©ussite tactique ne sauront lui rendre grĂące


Ce film nous interroge sur la dĂ©finition mĂȘme d’une rĂ©ussite, faut-il gagner la guerre en parfait inconnu ou finir triomphant en hĂ©ros retardataire? Ce film ne mĂ©nage pas son personnage principal et crĂ©er une complicitĂ© puissante entre le spectateur et lui, seul tĂ©moin reconnaissant de son entreprise en eaux ennemies.

Société de production ou Producteur : Balestera
Réalisateur : Cristina Viscontes, réalisatrice et productrice
Acteurs principaux ou notables : Esteban Gaos (Turgo / capitaine Tancredo Sarmiento), SaĂșl Palacio (capitaine Vihtori ErkkilĂ€) MartĂ­n Davalos (Amiral Paul de BrĂ©guet).
Date de sortie : 17 mars 2008
2506
Pays producteur(s) : Kénétie
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Sages sans une image (I mençur pa imazh)
Affiche ou visuel :

Sages sans une image

Genre ou thĂšme abordĂ© : Une mĂ©thode d’enseignement trĂšs controversĂ©e qui a cours dans certaines Ă©coles de KĂ©nĂ©tie et dans sa possession afarĂ©enne
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Docteure en biochimie, Sanie Zogjani a conçu dans les annĂ©es 1980 une mĂ©thode d’enseignement qui fait abstraction du langage Ă©crit et qui astreint les Ă©lĂšves Ă  suivre uniquement Ă  l’oral et les cours les yeux bandĂ©s en permanence, qu’elle a pu expĂ©rimentĂ© en particulier dans la Jameiat NaqbĂ» (SociĂ©tĂ© de Naqbu), cette petite possession de la Couronne kĂ©nĂšte voisine de l’Althalj. Profitant du manque d’engagement de la KĂ©nĂ©tie sur ce territoire, Sanie Zogjani a ainsi proposĂ© une Ă©cole gratuite Ă  des centaines de filles naqbuĂ©ennes dĂ©scolarisĂ©es. Cette mĂ©thode d’enseignement ne se contente pas, selon elle, d’agir sur la concentration des Ă©lĂšves : en leur obstruant la vue, Sanie Zogjani prĂ©tend qu’elle leur permet d’exploiter les autres sens, mais aussi de dĂ©gager des phĂ©romones, synchronisant aussi bien leurs cycles menstruels que leurs capacitĂ©s d’apprentissage. Aujourd’hui, la mĂ©thode d’enseignement est pratiquĂ©e dans un certain nombre d’écoles kĂ©nĂštes, et du reste du monde. Avec dit-on, Ă©tudes Ă  l’appui, des rĂ©sultats satisfaisants. Entre charlatanisme, autoritarisme et enseignants Ă  la main leste, le documentaire propose de mettre en lumiĂšre le scandale de « l’enseignement phĂ©romonal ».

Commentaire : Le documentaire tĂ©moigne aussi bien de l’abandon par le Royaume kĂ©nĂšte de ce territoire afarĂ©en, que d’une mĂ©thode d’enseignement qui n’a jamais Ă©tĂ© validĂ©e par la communautĂ© scientifique, et dont les soi-disant bons rĂ©sultats Ă©tayĂ©s par les « Ă©tudes » de Sanie Zogjani souffre de sĂ©vĂšres biais mĂ©thodologiques. Cette mĂ©thode d’enseignement, rĂ©servĂ©e aux filles, repose en effet sur une exclusion des Ă©lĂšves les moins performantes. Surtout, l’existence et l’action des phĂ©romones chez les humains n’ont Ă  ce jour fait l’objet d’aucun consensus scientifique. Le documentaire a beau ĂȘtre pauvre en commentaires en voix-off, la supercherie se comprend Ă  travers les tĂ©moignages Ă©difiants de ses promoteurs comme des victimes. Certaines filles tĂ©moignent ainsi de violences corporelles, mais aussi d’enseignants qui s’adonnent Ă  des attouchements sexuels sur ces Ă©lĂšves Ă  qui on ĂŽte la vue le temps des cours. Si les sĂ©vices les plus graves ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s sur la colonie afarĂ©enne, la mĂ©tropole kĂ©nĂšte n’est pas en reste. Le pouvoir kĂ©nĂšte semble lui aussi aveugle, se rĂ©fugiant sur l’autonomie et la libre organisation des Ă©coles dans certaines provinces


Société de production ou Producteur : Prodhimet Maxhumi
Réalisateur : Lek Ruçi
Date de sortie : 5 février 2008
3935
Pays producteur(s) : Tamurt n Althalj
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Muharam Alraayie
Affiche ou visuel :


Trailer


Genre ou thÚme abordé : Film d'action / guerre - Drame - Post-Apocalyptique
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : En 2056, un conflit mondiale a dĂ©vastĂ© la planĂšte. Les anciennes alliances et nations se sont dĂ©litĂ©es, disloquĂ©es. Le monde a subi le flĂ©au d'une nouvelle arme, redoutĂ©e et pourtant utilisĂ©e Ă  outrance entre les AlliĂ©s de la LibertĂ© et les LibĂ©rateurs des Peuples, menant Ă  des destructions irrĂ©mĂ©diables. Les continents sont Ă  feu et Ă  sang alors que les pillages sont monnaie courante et que la "civilisation" souffre d'une survivance terrible et guerriĂšr oĂč vivres et eau manquent cruellement.
Tandis que les océans s'assÚchent, que la radioactivité mortelle des armes futuristes achÚve son travail en Eurysie et dans le reste du monde, il reste aux confins de l'Afarée, un petit coin encore inviolé.
Femmes et Hommes d'horizons diverses travaillent main dans la main afin de repousser les nouvelles organisations et armées de pillards qui tentent une fois de plus de briser ce qu'il reste d'Humanité.

Dans ce nouveau monde, les cieux restent le seul moyen de réellement s'imposer face à l'ennemi. Les flottes de guerre des temps passées ont été récupérées par les Hommes avides et sanguinaires des mondes décimés et maintes escarmouches et raids sont repoussés par les deux navires de guerre de la Flotte Céleste, le Naja, dirigé par Samia Alsafiq et le Faerir, dirigé par Thomas Hinn Osvifni.
Alors que la Flotte CĂ©leste obtient la victoire face Ă  un groupe de pillards dans une bataille des cieux tendues et de longue haleine, Samia et Thomas vont dĂ©couvrir un dessein plus grand tandis qu'ils dĂ©couvrent qu'un nouvel ennemi a acquis une des armes de destruction massive qui a bouleversĂ© le monde. Les deux capitaines devront convaincre l'ensemble des cheffes et chefs de leur prĂȘter main forte afin d'empĂȘcher une autre catastrophe de se reproduire.

A travers les continents, la Flotte CĂ©leste affrontera ses pires cauchemars.

Dans cette dystopie oĂč seul le combat des cieux permet rĂ©ellement de survire, de se dĂ©fendre face Ă  l'adversitĂ©, il reste une frontiĂšre bien mince entre le courage et l'inconscience.


Commentaire : Attendu depuis 2006, ce film met Ă  l'honneur les peuples Althaljirs, notamment le peuple des Allusus Alhulw, cette communautĂ© Pharoise qui vit au Sud d'Acilmun depuis l'Ă©poque moderne. Les cultures Althaljirs et Pharoises s'entremĂȘlent dans un univers AfarĂ©en Nord Eurysien avec brio.
La bande originale, musique est composée par la célÚbre Anissa Mawhibat Rashiqa et l'orchestre philharmonique d'Icemlet. Les accents Althaljirs sont une fois de plus alliés aux instruments traditionnels Pharois qui sient parfaitement à cet univers mélancolique et ténébreux. Anissa Mawhibat Rashiqa nous rappelle que l'immersion cinématographique se fait par le son en grande partie.
La qualité des sonorisations de la Flotte Céleste a été étudiée à bord de plusieurs navires Pharois de 2006 à 2007. Les cinémas outre-Althalj ont pour certains nécessité une amélioration de leur équipement afin de permettre une exactitude de la bande son lors des combats. Les sons, vibrations et détonations des explosions, tirs de mitrailleuses et carlingues déchiquetées laissent à l'excitation la place d'une prise de conscience que la guerre, bien que fictive ici, est terriblement violente, dans des mesures que nombre de spectateurs ne connaissent pas.
78% des spectateurs de l'Avant PremiÚre diffusée à Ifilku, la semaine précédente la sortie officielle du 16 Aout, a noté le film de maniÚre trÚs positive.

"j'ai adoré, c'est clairement un film à la hauteur de ce qu'il se fait dans l'Alguarena"
"Je le recommande fortement. Je pense que ce film est un appel Ă  la paix dans le monde."
"Images époustouflantes, bande son à couper le souffle, littéralement..."


Société de production ou Producteur : Um Studio, avec le concours des Coopératives Cinématographiques et Audiovisuelles d'Icemlet et Ifilku et l'Université d'AlbigÀrk
RĂ©alisateur : Imran Shala
Acteurs principaux ou notables : Bien que les acteurs ne soient connus au sein de l'Althalj ou du Pharois Syndikaali, nous sommes impressionnés par le niveau d'exigence et de professionnalisme de cette nouvelle générations. Nul doute qu'elles auront de nouvelles opportunités à la suite de l'Al'ustul Alsamawiu.
Date de sortie : 16 août 2008 dans toutes les salles de cinéma de l'Althalj, du Pharois Syndikaali et de la Sérénissime République de Fortuna, le 2 Septembre 2008 dans le monde.
4072
Pays producteur(s) : Sérénissime République de Fortuna - République Libre du Prodnov
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Le Serment de StaĂŻglad

*Des annotations rouges semblent avoir été rajoutés à posteriori du montage de la fiche technique*

Affiche ou visuel :

B.R.L leading the democratic offensive in StaĂŻglad
Sous les couleurs bleus et jaunes de la capitale Prodnovienne de Staïglad, B.R.L mÚne la marche de la démocratie contre l'oppression et la dictature pour en installer une nouvelle. - Représentation graphique réalisée pour l'affiche du serment de Staïglad

ThĂšme musical principal : :

Genre ou thÚme abordé : Démocratie, Actualité, Prodnov, Liberté, Morale - Plusieurs autre mentions dont "Propagande, baratin et opportunisme" semblent avoir été rajouté post-montage dans les affiches.

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : "Les dictatures n'ont point de couleurs, nullement de sentiments et encore moins es idĂ©aux, elles n'ont que le goĂ»t du sang et les intĂ©rĂȘts d'une poignĂ©e de personne qui ne se satisfont que de la misĂšre et l'exploitation de leurs congĂ©nĂšres par la peur et l'usage de la force Ă  travers leurs larbins fidĂšles incapables de penser par eux mĂȘme et ne recherchant que faveurs et privilĂšges. Cependant, aussi monstrueux puissent-ils ĂȘtre derriĂšre leurs forces armĂ©s, ces crĂ©atures ci craignent tous la juste fureur du peuple qui dispose dans les faits de toutes les cartes en main pour dire non Ă  l'oppression et mettre Ă  bas ce rĂšgne injuste de la terreur. C'est ce qui s'est passĂ© ici, Ă  StaĂŻglad, les Prodnoviens se sont rĂ©veillĂ©s d'une longue torpeur afin de dire NON Ă  la tyrannie, mais ceci n'est pas assez car ce qui a Ă©tĂ© acquis par la sueur et le sang doit ĂȘtre prĂ©servĂ© Ă  tout prix, la libertĂ© doit ĂȘtre prĂ©servĂ© Ă  tout prix. Ce faisant, je vous enjoint Ă  me rejoindre dans un serment, le Serment de StaĂŻglad oĂč nous proclamons sĂ©ant de ne plus jouer le jeu des dictatures et de faire rĂ©gner la vĂ©ritable volontĂ© du peuple, par le peuple et pour le peuple, comme toute dĂ©mocratie digne de ce nom se doit d'opĂ©rer."

Tels étaient les mots proclamés lors de Bernardo Ricardo Lévérini lors d'un de ses discours poignant à Staïglad peu de temps aprÚs le soulÚvement populaire qui renversa le gouvernement corrompu du parti communiste s'étant illustré à travers le monde à travers le massacre de dix mille de ses citoyens. Une des nombreuses démonstration de soutien opérés derniÚrement par B.R.L, célÚbre philosophe fortunéen et champion de la démocratie en titre, vis à vis du soulÚvement pro-démocratie ayant eut lieu à Staïglad et qui est réputé dans de nombreux milieux comme le coup décisif ayant permis la chute de la tyrannie du gouvernement communiste, une vaste fumisterie instrumentalisée.

Multipliant le opérations sur le terrain et n'hésitant pas à donner de sa personne aux cÎtés des braves opérant la reconstruction du Prodnov, sur fonds verts en studio, ce documentaire qui suit le philosophe à travers ses pérégrination permet de montrer sa vision de la démocratie, la réalité sur le terrain au Prodnov mais aussi un développement approfondie sur les concepts de dictatures et de soulÚvement en résultant, et surtout sur son narcissisme.



Commentaire : Officiellement reçu favorablement par certains milieux et organismes de critiques Fortunéens saluant un dévouement exemplaire vis à vis d'un peuple sortant des affres de la tyrannie, la réalité semble cependant plus nuancée car dans les faits la grande majorité des organismes de presse un tant sois peu sérieux demeurent sceptique et dressent un portrait du documentaire plus proche de l'autobiographie narcissique et déformée que d'une épopée du soulÚvement de Staïglad. Silence total du cÎté des autorités républicaines d'ailleurs qui pour leur part ne se sont pas prononcées sur la question. On se demande bien pourquoi n'est-ce-pas...

Les dĂ©tracteurs les plus vĂ©hĂ©ments du philosophe, notamment Ă  l'Ă©tranger n'hĂ©sitent pas d'ailleurs de qualifier le documentaire "d'Imposture du siĂšcle", de "vaste farce" ou "de tentative d'usurpation des prĂ©rogatives d'ingĂ©rence du Norstalkian". Ce qui tends Ă  donner une idĂ©e de la tempĂ©rature rĂ©elle quand aux avis. MalgrĂ© tout, l'oeuvre semble avoir tout de mĂȘme un tant sois peu d'Ă©cho positif au delĂ  des frontiĂšres la SĂ©rĂ©nissime dans une poignĂ©e de nations, notamment Novigrad et le Lofoten, voir dans une certaine mesure dans quelques rĂ©gions d'Alguerana. Le hasard, la Chance, le Bol.

Société de production ou Producteur : Bernardo Ricardo Lévérini (B.R.L)

Réalisateur : Bernardo Ricardo Lévérini (B.R.L)

Acteurs principaux ou notables : Bernardo Ricardo Lévérini (B.R.L) dans son propre rÎle.

Date de sortie : 20 Août 2008 sur le grand écran.
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Pays producteur(s) :Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Le Fruit du ChĂątiment
Affiche ou visuel :


lefruitduchĂątiment


Genre ou thÚme abordé : Drame social

Synopsis ou résumé :
TirĂ© de faits rĂ©els qui ont dĂ©frayĂ© la chronique en Nouvelle-FidĂšs, ce drame social retrace la vie d’AmĂ©lie De Castel-Fronsac, une jeune femme issue de la petite noblesse de province, qui, victime d’un viol, dĂ©cide de braver les interdits et d’avorter, ce qui constitue un crime trĂšs sĂ©vĂšrement puni dans ce pays ultra-traditionnaliste et conservateur, Ă  trĂšs grand majoritĂ© catholique pratiquante.

TourmentĂ©e par l’homme qui a abusĂ© d’elle, un membre influent du haut clergĂ©, le RĂ©vĂ©rend Matthias d'AprĂȘmont , Ă©vĂȘque de la paroisse locale, bien Ă©tabli et populaire dans la bonne sociĂ©tĂ© nĂ©o fidĂ©sienne, elle cherche du rĂ©confort auprĂšs des membres de sa famille, qui au lieu de la soutenir lui font des reproches et l‘accusent mĂȘme d’avoir inventĂ© cette histoire pour dissimuler une liaison honteuse.
Les Castel-Fronsac sont plus soucieux de cacher le dĂ©shonneur d’une telle affaire qui risquerait de ternir leur image et leurs entrĂ©es dans l'aristocratie neo-fidesienne, que vĂ©ritablement ntĂ©ressĂ©s par le bien-ĂȘtre d’AmĂ©lie. Dans le plus grand secret, ils organisent et planifient un avortement dans l’Etat voisin des Provinces-Unies, voulant faire croire Ă  la mort prĂ©maturĂ©e d'AmĂ©lie, et en prenant soin de cacher la vĂ©ritĂ© aux voisins ainsi qu’aux domestiques. Usant de ruses et de stratagĂšmes Ă  la limite de la perversitĂ©, les membres de cette famille dissimulent tant bien que mal la grossesse non dĂ©sirĂ©e de leur fille aĂźnĂ©e, en attendant son transfert vers le Lofoten,. Les Provinces-Unies qui par ailleurs rechignent Ă  dĂ©livrer les visas et documents nĂ©cessaires Ă  sa prise en charge, dans un contexte diplomatique et politique difficile d’avec les autoritĂ©s neo-fidesiennes.
Cependant, malgrĂ© tous les efforts fournis, la vĂ©ritĂ© finit par Ă©clater, et AmĂ©lie est dĂ©noncĂ©e par sa propre femme de chambre, une fidĂšle fanatisĂ©e du RĂ©vĂ©rend Matthias d'AprĂȘmont . Alors que les parents Castel-Fronsac sont brutalement arrĂȘtĂ©s en pleine nuit par la police, AmĂ©lie et son frĂšre cadet, Albert, s’enfuient, et Ă©chappent aux forces d'interventions.
Dans un ultime élan de sacrifice, le pÚre, Martin de Castel-Fronsac s'oppose et attaque les policiers, permettant ainsi à ses enfants de couvrir leur fuite. Plus tard les enfants Castel-Fronsac apprendront à la télévision que leur deux parents sont décédés dans l'arrestation qui aurait dégénéré.

Les autorités policiÚres décrivent Amélie et Albert comme de dangereux criminels, armés,
S’ensuit alors une chasse Ă  l’homme effrĂ©nĂ©e Ă  travers la campagne neo fidesienne pour les deux fugitifs afin de se soustraire non seulement Ă  la police, mais Ă©galement Ă  la Milice Religieuse mise en place par le RĂ©vĂ©rend Matthias d'AprĂȘmont qui craint que l’affaire Ă©clate au grand jour et que son nom soit entachĂ© ou sa carriĂšre compromise. Il exalte les foules et les encourage Ă  neutraliser, voire Ă  tuer la fuyarde et son frĂšre, les « fruits » du dĂ©mon.

TantĂŽt aidĂ©s par des habitants chez qui ils se rĂ©fugient, tantĂŽt pourchassĂ©s par des dĂ©vots enragĂ©s, ils parviennent dans des conditions dantesques et aprĂšs de multiples blessures, jusqu’à la frontiĂšre bien gardĂ©e des Provinces-Unies. Mais ils sont rattrapĂ©s in extremis par la police neo-fidesienne. Albert est tuĂ© alors qu’il tente dĂ©sespĂ©rĂ©ment de fuir, alors que sa sƓur AmĂ©lie, Ă  bout de forces mentalement et physiquement, est violentĂ©e sous les yeux mĂ©dusĂ©s de la police frontaliĂšre lofotĂšne, totalement impuissante.

Conduite Ă  la maison d’arrĂȘt provisoire en attente de son jugement, elle prĂ©fĂšrera mettre fin Ă  ses jours brutalement en se dĂ©fenestrant lors de son interrogatoire, profitant d’un moment d’inattention de l’agent qui l’interroge. L’émoi et le scandale provoquĂ©e non pas par le suicide d’AmĂ©lie, mais par le fait qu’elle ait pu ainsi pratiquement dĂ©fier et fuir au nez et Ă  la barbe des limiers neo-fidesiens a suscitĂ© l’indignation en Nouvelle-FidĂšs.
La scÚne finale du film se termine sur une enveloppe qui parvient jusqu'à la demeure des Castel-Fronsac, vidée de ses habitants, tandis qu'une domestique bagages en main, alors sur le départ, se permet d'ouvrir la lettre estampillée aux couleurs des Provinces-Unies. Elle y découvre alors le visa et le sauf-conduit d'Amélie jusqu'en Lofoten....quelques jours trop tard !

Commentaire :
La violence physique et psychologique prĂ©sente tout au long du film, mise en lumiĂšre de maniĂšre crue et sans fioritures, rends certaines scĂšnes particuliĂšrement insoutenables. Une Ɠuvre polĂ©mique dĂšs sa sortie en salles, ovationnĂ© par les critiques des Provinces-Unies, et qui a fait un carton au box-office, dĂ©trĂŽnant contre toute attente les habituels blockbusters lofotĂšns Ă  l'affiche comme les Marvellous Heroes. Certains y ont vu une Ɠuvre fĂ©ministe et engagĂ©e, voir militant pour le droit Ă  l'avortement, d'autres une simple satire politique du systĂšme religieux oppressant dans lesquelles vivent les neo-fidesiennes. Quoiqu'il en soit, le film a bien entendu Ă©tĂ© censurĂ© puis interdit de diffusion en Nouvelle-FidĂšs avant mĂȘme l'annonce de sa sortie officielle, ce qui a crĂ©Ă© Ă©galement un nouvel incident diplomatique entre les deux pays.
Les membres de la famille De Meymac, dont l’histoire vraie est librement inspirĂ©e des tĂ©moignages et articles de presse, ont par ailleurs portĂ© plainte contre la production du film, et sa rĂ©alisatrice, Kristin Offenbach pour diffamation et propagation d’informations mensongĂšres. Leur plainte a Ă©tĂ© dĂ©boutĂ©e dans un arrĂȘt de jugement, dĂ©clarant que bien que fortement inspirĂ© de faits rĂ©els, le film constituait une Ɠuvre artistique de fiction.
Kristin Offenbach fait d'ailleurs l'objet de menaces de mort et vit sous protection policiĂšre depuis la diffusion du film.

Société de production ou Producteur : Wolf Metropolitan Society
RĂ©alisateur : Kristin Offenbach
Acteurs principaux ou notables : Faye Dunaway dans le rĂŽle principal, Erwyn Kosczinski dans le rĂŽle du rĂ©vĂ©rend intĂ©griste. Les deux acteurs dont l'un est d’origine loduarienne ayant fuit la rĂ©pression en son pays ont reçu chacun des prix spĂ©ciaux de divers jurys et festivals, dont celui de la meilleure interprĂ©tation dramatique.

Date de sortie : 28 novembre 2007
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