06/06/2013
09:41:06
Index du forum ScĂšne Internationale ÉvĂšnements culturels 🎬 CinĂ©ma

🎬 Festival international de cinĂ©ma - Hvari 2008 - CLOS - Page 3

1969
Pays producteur(s) : RĂ©publique Directe de Banairah
Catégorie : Documentaire
Nom de la production : De chaise et d'os
Affiche ou visuel :
De chaise et d'os : petite histoire des véritables maßtres sur Terre
Genre ou thÚme abordé : L'histoire de la chaise, une piÚce de mobilier originellement destinée à la promotion du statut social de son propriétaire et utilisateur, et qui se trouve aujourd'hui partout dans le monde et dans les sphÚres sociales hériarchiques ou non. Philosophie décalée et sciences sociales.
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Dans De chaise et d'os, SaĂŻd Benfi reprend un objet du quotidien souvent oubliĂ© mais toujours utilisĂ© : la chaise. Cet objet du commun se retrouve en effet dans toutes les cultures Ă  travers le globe et souvent dans diffĂ©rentes strates sociales : que ce soit la chaise de bureau ou le trĂŽne impĂ©rial, une chaise fonctionnelle ou une chaise symbolique, ce si bien connu ĂȘtre Ă  quatre pattes - ou parfois moins ou plus pour les plus originaux - a conquis sous nos yeux le monde entier. Comment ? Pourquoi ? Sous quelles formes ? Le professeur d'Histoire des Arts tente de rĂ©pondre Ă  ces questions sous une forme originale : en effet il s'embarque pour un tour du monde avec ZaĂŻr Al-Varheh, historien, passant par l'AfarĂ©e, l'Eurysie mĂ©ridionale, la Paltoterra et le Nazum. Une Ă©popĂ©e amusante et rafraĂźchissante oĂč on apprend le rĂŽle social Ă  l'origine de l'apparition de la chaise en Eurysie, s'Ă©merveille devant les salles du trĂŽne nazumĂ©ennes, dĂ©couvre la maroquinerie eurysienne et Ă©tudie la colonisation Ă  travers l'Histoire des Arts. Vous souhaitez dĂ©couvrir de nouvelles choses mais aussi vous amuser ? Avec De chaise et d'os, c'est possible ! Et avec en bonus quelques principes fondateurs des sciences sociales et rĂ©flexions philosophiques sur le monde sĂ©dentariste actuel.

Commentaire : Avant d'avoir été produit en documentaire, De chaise et d'os a été publié en tant que livre. Le documentaire s'appuie donc sur sa version papier parue il y a trois ans de cela et y ajoute les derniÚres découvertes en la matiÚre ainsi que plusieurs intervenants de par le monde.

Société de production ou Producteur : Saïd Benfi (pour le compte et en collaboration avec l'Université d'Histoire d'Al Kara)
RĂ©alisateur : SaĂŻd Benfi
Acteurs principaux ou notables : ZaĂŻr Al-Varheh
Date de sortie : 10 juillet 2007.
2553
Pays producteur(s) : Novigrad
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : The Last Great Prince - season 2 (International) - ĐżĐŸŃĐ»Đ”ĐŽĐœĐžŃŃ‚ ĐČДлОĐș ĐżŃ€ĐžĐœŃ† (VO)
Affiche ou visuel :
Affiche de la saison 2

Genre ou thÚme abordé : Série historique - Biopic - Drame.
Commentaire :

« LĂ  oĂč le drapeau novigradien a Ă©tĂ© hissĂ© une fois, il ne devrait jamais ĂȘtre retirĂ© » - Alexandrov V, Grand-Prince de Novigrad – 1834.

Seconde saison de la cĂ©lĂšbre sĂ©rie plĂ©biscitĂ©e Ă  Novigrad et prĂ©sentĂ©e au festival international d’Achira en 2006. The Last Great Prince plonge cette fois-ci les tĂ©lĂ©spectateurs en 1832 au cƓur de l’épisode le plus marquant de l’histoire de l’Eurysie centrale : la Guerre des Slaves.

Au lendemain d’une violente tentative d’assassinat alors inexpliquĂ©e, le Grand-Prince Alexandrov V se trouve face Ă  un dilemme tandis que les rumeurs des troubles Ă  la frontiĂšre slovanienne parviennent bientĂŽt aux oreilles de l’ensemble de la cour novigradienne. Comme souvent lors du rĂšgne d’un souverain novigradien, l’inaction est presque toujours vue comme un signe de faiblesse Ă©vident et la lĂ©gitimitĂ© du Grand-Prince s’en trouve ĂȘtre rapidement remise en question. Les complots contre la Couronne se multiplient et Alexandrov se retrouve vite contraint de prendre des mesures radicales contre les conspirateurs, une dĂ©cision qui lui vaut alors une vague d’indignation au cƓur des cercles de l’aristocratie fortunĂ©e de Novigrad. Le vaste plan de rĂ©novation de la capitale novigradienne, qu’il a engagĂ© quelques annĂ©es plus tĂŽt a finalement complĂštement assĂ©chĂ© les coffres de l’État. Les obscures revendications historiques avancĂ©e par l’Archiduc de Sova sur la riche province de Slovanie semblent alors particuliĂšrement tentantes. Une machination menĂ©e par les nobles se mĂšne alors en fond pour convaincre le Grand-Prince de mener l’armĂ©e novigradienne jusque sur le territoire kĂ©nĂšte faisant fit de la fragile paix obtenue quelques dĂ©cennies auparavant.

C’est dans ce contexte compliquĂ© que cette saison vous immergera dans ce conflit meurtrier que fut la Guerre des Slaves opposant la Grande-PrincipautĂ© de Novigrad au Royaume de KĂ©nĂ©tie soutenu par le Royaume de Svobansky-Normanie. Un Ă©pisode qui aboutira par le conquĂȘte de la Slovanie par Alexandrov V mais au prix de toute une gĂ©nĂ©ration de jeunes combattants. Un drame qui se conclura finalement par une scĂšne marquante oĂč le tĂ©lĂ©spectateur peut dĂ©couvrir l’instigateur de la tentative d’assassinat du dĂ©but de la saison et alors que la sĂ©rie introduit un nouvel antagoniste : Ivan Kountchev, le futur pĂšre du socialisme novigradien.

Bande originale :

Société de production ou Producteur : NovTV Production
RĂ©alisateur : Gianos Komandarev

Acteur principal :
- Grand-Prince Alexandrov V : Filip Stefanov
- Archiduc LĂ©opold : Bayan Vasilov
- Princesse Théodora, épouse du Prince : Athena Petride

Date de sortie : 11 février 2008
3695
Pays producteur(s) : Shuharri
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : Une personne de trop

Affiche ou visuel :
Et ce n'est peut-ĂȘtre pas la personne que vous croyez

Bande originale : "Entre la tempĂȘte, les fous et les monstres", thĂšme musical d'une scĂšne oĂč un opĂ©rateur radio se fait traquer par tout le reste de l'Ă©quipe aprĂšs avoir hĂ©sitĂ© Ă  rĂ©pondre Ă  une question alors qu'on le suspecte d'avoir avouĂ© l'existence du monstre Ă  l'ExtĂ©rieur. Il passe alors de salle en salle dans toute la station pour se retrouver acculĂ© dans la zone de forage avec l'Ă©quipe et son double.


Genre ou thÚme abordé : Horreur, psychologique

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Dans une station polaire non-identifiĂ© l'hiver s'annonce, l'Ă©quipe hivernale prends sa garde, et continue le forage glaciaire dĂ©jĂ  entamĂ© depuis plusieurs annĂ©es. La tempĂȘte s'installe, durera des mois, plus aucun trajet entre la Station et le monde habitĂ© n'est dĂ©sormais permis, quant aux communications, elles sont erratiques. Le forage finit par atteindre une cavitĂ© dans la glace qui ne devrait pas exister. Suspectant une anomalie naturelle, l'Ă©quipe scientifique devient surexcitĂ©e, et souhaite explorer la cavitĂ©, mais avant mĂȘme que quelqu'un ne pĂ©nĂštre dans le trou, plusieurs anomalies apparaissent. Des gens commencent Ă  poser des questions dont ils sont sensĂ© connaitre la rĂ©ponse, font des choses, mais l'ont oubliĂ© aprĂšs, ou cauchemardent toutes les nuits. Il ne serait pas impossible que l'Ă©quipe soit en train de perdre la raison. Quelque chose rĂŽde dans la station, peut prendre la forme d'un Ă©quipier, insuffler des pensĂ©es noires, dĂ©truire des souvenirs, rĂ©pandre la suspicion et pousser une Ă©quipe entiĂšre dans ses retranchements. Et l'Ă©quipe sait pertinemment que si le monde extĂ©rieur venait Ă  le savoir, la station serait rasĂ©e, et eux avec avant que cette chose ne puisse atteindre une ville. Personne ne doit parler.

Commentaire : Ce film a connu un succĂšs important sur les Terres Australes car sa narration divergeait de maniĂšre importante d'autres films d'horreur connus jusque-lĂ . On entre dedans en craignant l'existence d'un monstre, mais au fil du film on se rends compte que beaucoup d'atrocitĂ©s commises que l'on pensais liĂ© au monstre viennent complĂštement de l'Ă©quipe, ce qui fait sauter une distanciation que le spectateur pouvait avoir installĂ© entre l'Ă©quipe et le monstre. Donc face Ă  une scĂšne horrifiante, il devient de plus en plus difficile pour le spectateur de l'attribuer au monstre, elle pourrait bien avoir Ă©tĂ© causĂ©e par un humain, comme lui. De plus, le monstre en question, en prenant forme humaine, commence Ă  ĂȘtre sujets aux mĂȘmes problĂšmes que l'Ă©quipage et se retrouve affectĂ© par la solitude d'une longue pĂ©riode antĂ©rieure d'errance dans le glacier. Une des scĂšnes marquantes de ce film est la discussion d'une chercheuse de l'Ă©quipe avec... Son double. Pendant lequel il est impossible de faire la diffĂ©rence entre l'humaine et la crĂ©ature, notamment car les deux ont alors une santĂ© mentale fragile et compatissent l'une envers l'autre. De plus, au fil du film, on se demande si la crĂ©ature ne serait pas, purement et simplement, une invention. Beaucoup de scĂšnes d'horreur sont liĂ©es Ă  de la violence psychologique et n'implique pas nĂ©cessairement de sang ou de mort, les morts violentes pourraient d'ailleurs ĂȘtre davantage du fait des humains que de la crĂ©ature. La peur que ce film peut inspirer vient donc en grande partie, et de la disparition progressive de la ligne entre humains et crĂ©ature, et de l'incapacitĂ© du spectateur d'interprĂ©ter ce qu'il se passe et de disposer d'une vue d'ensemble sur ce que traverse l'Ă©quipe.

Société de production ou Producteur : Coopérative des Cinéastes de l'Enclave (CCE)
RĂ©alisateur : Kattituyok Kappianartok et Anyu Omoshuji
Acteurs principaux ou notables : L'intrigue du film impliquant une équipe d'une cinquantaine de gens, il n'y a pas réellement de personnage principal, Samga Enebish (qui joue Cirila Uygulaan, la psychologue qui commencera à se considérer comme une représentante des esprits du glacier, et à endoctriner une partie de l'équipe dans une forme de secte) est citée sur l'affiche car elle dispose d'une certaine notoriété et d'une réputation de bonne actrice, en plus de sa part importante dans l'intrigue du film.
Date de sortie : 27 avril 2007 (un peu avant l'hiver austral)
2405
Pays producteur : Maronhi
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : La vision du vide
Affiche :

La vision du vide


Bande originale : ThĂšme principal : "Une vague de plus"


Genres : (Moyen métrage expérimental) Drame, romance
ThÚmes : Mort, Suicide, Rite, Famille, Amour, Homosexualité, Masculin, Responsabilité, Métaphysique

Synopsis : Le 10 octobre 2005, c'est décidé, Kiyoshi prépare avec un soin minutieux sa mort. Il est ùgé de vingt-quatre ans. Sans jamais en donner la raison, il veut que son suicide obéisse en tous points aux rigueurs du rite exigé depuis des siÚcles par la tradition de son pays, le milieu dans lequel il a choisi de vivre religieusement, socialement, littérairement, politiquement : il s'ouvre le ventre avant de se faire décapiter par la main de son amant avec qui il passe sa derniÚre journée en ce monde. Mort à la fois terrible et exemplaire parce qu'elle est en quelque sorte le moyen de rejoindre en profondeur le vide métaphysique dont le jeune homme subit la fascination depuis sa jeunesse.

Commentaire : TournĂ© durant la courte saison des pluies de 2006, La vision du vide est un moyen mĂ©trage expĂ©rimental dĂ©crivant avec audace et sincĂ©ritĂ© l'expĂ©rience de l'amour homosexuel ainsi que l'expĂ©rience de la mort volontaire. Yorinobu entreprend d'exposer sans fard sa conception de la sexualitĂ©, des rapports familiaux et sociaux, et ses thĂ©ories esthĂ©tiques et philosophiques. À propos de La vision du vide, l'auteur dira d'ailleurs durant une confĂ©rence en novembre 2007 : « J'ai formĂ© le projet insolent de transformer mon tempĂ©rament en un film et d'ensevelir le premier dans le second ».

Le film, sĂ©parĂ© en deux parties distinctes, une retraçant la derniĂšre journĂ©e de Kiyoshi, l'autre son rituel de suicide, s'intĂ©resse notamment aux diffĂ©rents amours qui peuvent exister entre deux hommes, qu'il s'agisse d'eros (passionnĂ© et Ă©rotique), de storgĂ© (fraternel et amical), de philia (solidaritĂ© et camaraderie) ou d'agapĂ© (amour inconditionnel et spirituel). Le rĂ©alisateur dĂ©clarera Ă©galement Ă  la mĂȘme confĂ©rence de novembre 2007 : « Aucun homme ne rĂ©siste totalement Ă  la force mystĂ©rieuse qui l'entraĂźne malgrĂ© lui dans la fange de l'amour de l'homme. Personne ne peut rompre avec la proximitĂ© de la confrĂ©rie. D'autres ont parfois tentĂ© de la fuir. Mais ils finissent Ă  en revenir Ă  ces poignĂ©es de mains gluantes, Ă  ces clins d'Ɠil visqueux. Ces hommes qui n'ont fondamentalement aucune des qualitĂ©s requises pour fondre un foyer doivent, s'ils veulent capter une infime lueur qui Ă©voque ce foyer, la rechercher dans ces regards troubles en disant : toi aussi, tu es des nĂŽtres. »

SociĂ©tĂ© de production : HuĂ© ƌK (Compagnie Audiovisuelle de HuĂ©)
RĂ©alisateur : Tanejima Yorinobu
Acteurs principaux ou notables : Saburo Teshima (Kiyoshi), Tomio Rokoru (Yuudai)
Date de sortie : 26 mars 2007
6424
Pays producteur : Svobansky-Normanie
Catégorie : Film fiction

Nom de la production : « RĂ©volution Loduarienne, l’étoile suprĂȘme se lĂšve »
Affiche :

La vision du vide


Bande originale :


Genres : Long métrage
ThĂšmes : Guerre, amour, drame.

Synopsis : La vielle Loduarie, si glorieuse dans le passĂ© dont l’avenir fut florissant, fut bousculĂ©e pendant tout le XXIe siĂšcle par des changements politiques majeurs. La perte de ces possessions d’outre mers et d’une grande partie de ses colonies pourtant primordiales Ă  la survie du pays furent dĂšs lors l’étincĂšle qui fit exploser le baril de poudre. La RĂ©publique proclamĂ©e en 1424 se fait dĂ©faillante et le rĂ©gime Ă©branlĂ©e par de multiples tentatives de renversements. C’est dans ces heures sombres que Louis Guerint ĂągĂ© de 19 ans grandit dans la banlieue de Port-Lodin avec toute sa famille. Ses parents travaillaient tous deux dans une usine d’armement. L’un Ă©tait chaudronnier l’autre une simple ouvriĂšre qui passait ses journĂ©es a Ă  travailler le mĂ©tal jusqu’à s’en abĂźmer les mains pour venir Ă  bout des lourds impĂŽts imposĂ©s par les rĂ©publicains. La situation fut de plus en plus compliquĂ©e pour la famille Guerint qui, subissait d’énormes pressions du gouvernement pour produire plus.

Toutes ces menaces du rĂ©gime en place conduiront au suicide du pĂšre de Louis alors qu’il n’avait que 14 ans. Cette haine contre le pouvoir en place, capitaliste et totalitaire lui fit adopter une opinion proche du socialisme. Sa mĂšre Ă©tait dans l’obligation de sa prostituĂ©e afin de pouvoir nourrir son fils et sa sƓur Anna. La chef de famille Ă©tait souvent absente car trop occupĂ©e Ă  rĂ©unir les sommes astronomiques nĂ©cessaires aux impĂŽts prĂ©levĂ©s par la RĂ©publique, laissant ainsi Louis et Anna livrĂ©e Ă  eux-mĂȘmes. L’instruction Ă©tait initialement obligatoire jusqu’à ce qu’un commissaire de l’État dĂ©crĂ©tĂąt que les impĂŽts allaient doubler pour la famille Guerint du fait de leurs deux enfants. RĂ©signĂ©s la mĂšre du jeune hĂ©ros se vit contrainte Ă  le faire quitter le collĂšge pour le faire travailler dans une mine non loin de Galaisie. Il quitta alors sa mĂšre et sa sƓur Ă  l’ñge de 16 ans pour effectuer ce travail Ă©prouvant qu’est celui de mineurs. Dans les souterrains la colĂšre montĂ©e depuis l’interdiction des syndicats et autres organes en charge de reprĂ©senter les travailleurs.

Les premiĂšres rĂ©voltes Ă©clatĂšrent mais furent rapidement Ă©crasĂ©es par le pouvoir en place qui mit en place une rĂ©pression sanglante depuis que des rumeurs de coup d'État par l’extrĂȘme droite se propageaient dans tout le pays. 2 ans passĂšrent lorsque Louis reçut une lettre de sa sƓur qu’il n’avait pas revue depuis son dĂ©part pour Galaisie. Celle-ci fut pour lui un choc. Sa mĂšre a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e et assassinĂ©e dans la rue par des partisans du rĂ©gime. À seulement 18 ans Louis quitta la Galaisie pour venir en aide Ă  sa sƓur ĂągĂ©e de 2 ans de moins que lui qui travaillait dans une modeste boutique. Il s’y fit Ă©galement embauchĂ©. Mais celui-ci fut Ă©tonnĂ© de voir que sa sƓur bĂ©nĂ©ficiait d’un excellent salaire pour une simple commerçante. La rĂ©alitĂ© Ă©tait que comme sa mĂšre, elle vendait son corps pour trois sous. Lorsqu'il l’apprit Louis rentra dans une colĂšre noire sortant dans la rue pour insulter ouvertement le pouvoir tout en buvant toutes les bouteilles d’alcool qu’il avait Ă  sa disposition. Le lendemain, le jour de son 19e anniversaire, il fut arrĂȘtĂ© par les services de sĂ©curitĂ©.

ArrĂȘtĂ©, emprisonnĂ© et torturĂ©, il rencontra dans son Centre pĂ©nitentiaire un certain Lorenzo Geraert Wojtkowiak un simple militant communiste avec lequel il se lia d’amitiĂ©. Celui-ci lui fit entrer en contact avec un groupuscule de rĂ©sistant qui s’affiliait Ă  l’Internationale communiste. Se rappelant de son passĂ© et de ce que le rĂ©gime avait fait de lui et sa famille, il s’y engagea. Seulement 6 mois aprĂšs son emprisonnement, Louis est libĂ©rĂ© aprĂšs un coup d'État du rĂ©gime fasciste qui, pour se faire aimer du peuple libĂ©ra les prisonniers. Le jeune homme en profita pour rejoindre Lorenzo, (de plus en plus convaincu par ces idĂ©es) dans un des bastions communistes du pays, qui n’est autre que Dolinn. Pendant 7 mois, il participa Ă  la propagande afin de faire prendre par le peuple Ă  la lutte. Cela lui valut une nouvelle fois d’ĂȘtre arrĂȘtĂ© et torturer puis de nouveau libĂ©rĂ© faute de preuves. Toutes ces Ă©preuves l’ont alors endurci, c’est pour cela que Lorenzo, tout juste promu vice-secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste lui dĂ©lĂ©gua une lourde tĂąche. Assassiner le chef des services secrets du rĂ©gime François Joseph Tanger. Une mission dĂ©licate qu’il accepta sans hĂ©siter afin de pouvoir venger sa famille.

La mission s’avĂ©rait dĂ©licate car Tanger Ă©tait un homme dangereux et extrĂȘmement protĂ©gĂ©. Il lui fallut plusieurs mois pour rĂ©ussir sa mission en plaçant une bombe sous la voiture de la cible. Malheureusement cette opĂ©ration eut un prix : 35 personnes moururent pendant l’opĂ©ration suite Ă  une erreur dans le bourrage de l’explosif. Prise d’une folie meurtriĂšre Louis se jurera de tuer tous ceux qui ont fait du mal Ă  sa famille. Lorsque Lorenzo ne lui demandait pas de tuer pour le compte de la rĂ©volution celui-ci tuait les responsables des milices profascistes et les clients employant sa sƓur comme prostituĂ©e. Ces crimes furent rapidement associĂ©s aux communistes, surnommĂ© « le tueur Ă  l’étoile rouge » on l’accusa du meurtre d’une cinquantaine de personnes. Mais sur une de ces tentatives il rencontra une femme, Isabelle, niĂšce de François Joseph Tanger qu’il avait assassinĂ© quelques mois plus tĂŽt. MalgrĂ© cela, une relation sĂ©rieuse s’engagea entre les deux bien que clandestine. Elle lui pardonna la mort de son oncle et s’engagea avec lui dans la lutte contre le pouvoir en place.

AprĂšs la rĂ©ussite du coup d’État de Lorenzo, ceux-ci quittĂšrent la rĂ©sistance non sans de nombreuses rĂ©compenses du nouveau chef incontestĂ© et incontestable du pays. Ils fondĂšrent une famille et eurent un fils, un certain Lorenzo Guerint ayant pour parrain Lorenzo Geraert-Wojtkowiak. La famille-modĂšle bĂ©nĂ©ficiait de nombreux avantages du rĂ©gime, cela crĂ©a une certaines jalousie de la part de leur entourage qui ne comprenait pas pourquoi ceux-ci Ă©taient « chouchouté » de la sorte par le rĂ©gime communiste. Lorsque les fascistes apprirent Ă  qui ils avaient Ă  faire, ils assassineront la famille alors que celle-ci sortait du cinĂ©ma dans une belle berline escortĂ©e par deux agents des services secrets. Louis et Isabelle GuĂ©rint moururent sur le coup se sacrifiant pour sauver leur fils le petit Lorenzo qui Ă©chappa de justesses aux balles. Cet Ă©vĂ©nement frappa de plein fouet le petit Lorenzo et son parrain, qui en plus d’organiser des funĂ©railles nationales et somptueuses, adopta son neveu qui, Ă  ce jour est le seul successeur lĂ©gitime de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak Ă  la tĂȘte de la Loduarie Communiste.

Commentaire :BĂĄlint Nemeth, alors simple Ministre du TrĂ©sor participa au tournage du film comme figurant. C’est d’ailleurs lui qui joue le garde du corps de Louis GuĂ©rint pendant son assassinat par les rĂ©sistants fascistes.

Société de production : OSH Industry
RĂ©alisateur : Shlomo Igorovitch Arterz
Acteurs principaux ou notables : Stanislas Heik (Louis Guérint), Vladimir Kouchnerov (Lorenzo Geraert-Wajotkowiak), Alexis Brein (François-Joseph Tanger), Sofià Skalkosniva (Isabelle), Bålint Nemeth (Garde du corps).
Date de sortie : 21 août 2007
Le Festival est officiellement clos - Les votes vont pouvoir commencer.



(Pour rappel, le concours étant clos depuis le 1er novembre 2022, à titre exceptionnel le dépÎt de Robin7007 est accepté bien qu'ayant dépassé la date limite de 8 jours)
Haut de page