Posté le : 08 août 2023 à 20:35:47
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Nom de l'organisation concernée (pays/ONG/entreprise/autre) : Shuharri - Équipe de coordination scientifique
Nom de votre camp de base : Salkhitainuur (Lac venté)
Numéro de la province d'installation : #45564
Code couleur de votre camp de base : #020349
Nombre d'habitants de votre camp de base : 250/300, pour la première phase selon les besoins et conditions locales, la suite dépends de plusieurs scénarios, par exemple, s'il faut plus de gens pour continuer les activités ou si des autochtones souhaitent participer à l'expédition.
Contexte de l'expédition :
La forêt est connue de Hohhothaï depuis plusieurs siècle, mais n'a jamais réellement financé d'expéditions, les premières infos sur la Forêt de Pădure parviennent dans l'Enclave volcanique dès les années 80', mais ne disposaient pas réellement de moyens d'y parvenir. L'idée d'une expédition à Pădure a été dans les cartons de l'Ahak et de la Station Drahe depuis lors, mais deux obstacles restaient à relever.
- Les expéditions connues s'étaient perdues, et on ne savait pas pourquoi. Entrer dans la forêt sans revenir signifiait perdre des gens sans pouvoir apprendre de nos erreurs. De plus, atteindre la forêt était une gageure.
- Étant donné l'isolement du lieu, une expédition aurait impliqué un certain degré de colonisation, ce qui n'est pas sans poser de problème éthique, que ce soit en terme de perturbation de l'écosystème local, ou de risques posés à de potentiels autochtones.
L'expédition n'a donc jusque-là pas été tentée, même si la fascination et la motivation étaient là, plusieurs facteurs changent la donne.
La technologie a grandement évolué depuis les années 80', de même que les équipements à disposition. En premier lieu, la lisière de la forêt devient accessible. L'Union des Terres australes dispose désormais d'hydravions assez précieux lorsqu'il s'agit de pouvoir atterrir sur un lac sans piste. Il se trouve que le site choisi pour le camp de base se trouve à proximité d'un lac proglaciaire utilisable pour faire atterrir des avions lorsque l'expédition dispose du carburant et que la météo est bonne. Les réseaux de télécommunication se sont amélioré et maintenir un lien radio entre la lisière et l'extérieur est possible. Maintenir un réseau de télécommunication en forêt est envisageable dans le but de comprendre pourquoi une expédition disparait si cela arrive. L'équipe de coordination scientifique de la Station Drahe est particulièrement expérimentée dans la menée d'expéditions, arpentant les terres polaires au Sud de l'Enclave, les territoires sauvages de différentes régions du monde, la mer, les grottes. L'ORSU et l'Ahak étudiant également des projets de colonisation en milieu hostile qui ont connu une première application à Carnavale pour installer des Shuhs en différents endroits du pays compte tenu de son extrême dangerosité. Les cultures sous serre, les méthodes de production d'électricité in-situ et de recyclage des déchets permettent de construire des villages semi-autonomes. Technologiquement parlant, il est donc désormais possible soit de mener une expédition, soit de comprendre pourquoi une expédition est inenvisageable.
Shuharri est désormais une nation présente sur la scène internationale qui comprends mieux le fonctionnement de la diplomatie internationale. Plusieurs nations semble concourir pour la colonisation de la forêt, certains à but d'exploitation, et les équipes de chercheurs comprennent pertinemment que cela aurait nécessairement un impact. La non-colonisation de la forêt n'apparait donc plus comme une option souhaitable, et l'expédition vise donc également à sanctuariser un morceau de forêt et à s'allier avec de potentiels autochtones, l'un des buts étant autant d'étendre les relations diplomatiques voire dans un monde purement idéal, de voir des autochtones joindre l'Union, et également de conserver l'intérêt scientifique de la forêt que des déforestations ou des exploitations pourraient mettre à mal.
Le consortium d'entreprises qui dirigeait Hohhothaï a été renversé par la récente révolution et les Hohhothaïen on rejoint l'Union des Terres australes, mettant des Nazuméens qui commencent à peine à envisager l'exploration de la forêt avec des habitants des Terres australes qui avaient mené quelques études de faisabilité sur le sujet. La formation de la Shuharri moderne a mis en contact des experts de différents domaines complémentaires et importants. Les autochtones hohhothaïens ont l'habitude de la vie en forêt humide tandis que des chercheurs shuhs passent déjà régulièrement des années en expédition dans des bases déjà très isolées, et viennent souvent de peuples habitués au froid qui vivent dans les montagnes escarpées ou des lieux particulièrement isolés (une forêt boréale semblant quasiment accueillante en comparaison), des autochtones tumgaones ont l'habitude de passer des accords avec des factions variées parlant différentes langues et pouvant avoir des objectifs opposés, incluant des états. Monter une équipe polyvalente pouvant de manière crédible pour survivre dans un environnement inconnu est donc plus aisé aujourd'hui qu'il ne l'était auparavant.
Le pays dispose donc de gens expérimentés et motivés, de bons équipement, et d'une capacité d'organiser des expédition très bien rodées. L'"Expédition sous la Brume", telle que la nomme les chercheurs shuhs vise à installer un village semi-autonome, voire un réseau de villages pouvant mener des études en forêt sur des décennies. Il est question d'étudier les plantes, les roches, le climat, les possibles artefacts humains, les possibles peuples locaux, d'élucider les anomalies, ainsi que de sanctuariser une importante portion de forêt, et de s'allier avec les autochtones potentiels. Ils s'agit également d'étudier la colonisation en milieu hostile d'un groupe multiculturel d'allochtones et de maintenir une trace de ces expéditions en milieu hostile.
L'équipe contient donc une majorité de chercheurs, aussi bien biologistes, sociologues, paléontologues et archéologues, physiciens, géologues... Une équipe d'ingénieurs et une équipe médicale sont également présentes, ainsi que des colons professionnels (qui est un métier existant aux Terres australes, ils sont très utiles à Carnavale ou dans les bases polaires). Ils sont fortement documentés sur la forêt et entrainés à l'exercice de différentes fonctions à la base comme en forêt.
L'équipement apporté, c'est surtout du matériel scientifique et du matériel destiné à maintenir un village : verre et métal, générateurs électriques et batteries, nourriture, matériel d'analyse, tentes, matériel informatique... Une trentaine d'armes d'infanterie seront apportés pour se défendre en cas de danger qui le requiert, mais une part suffisamment importante des participants de l'expédition savent tirer à l'arc pour que ce soit l'arme de chasse principale et celle que l'on emporte en forêt, les flèches pouvant de plus être taillées et assemblées sur place. D'autres moyens de défense type flare, bombe à ours, et fusils tranquillisants (une soixantaine de fusils tranquillisant) vont être apportés. Seront constitués des stocks de médicaments (et d'équipements médicaux), de pièces détachés... Deux hydravions seront affectés à l'expédition, mais l'Expédition ne dispose pas du carburant pour l'opérer régulièrement, les longs trajets ne pourront être réalisés que tous les deux à trois mois, idéalement, tous les six mois. Un stock de carburant a été réuni et mis en stock pour une évacuation complète au besoin. Dans le but de limiter au maximum les contaminations de la forêt, le camps de base sert également de sas de décontamination, et disposera donc du matériel pour retirer les organismes exotiques des gens, marchandises et véhicules. Les échanges avec l'extérieur devront être limités au maximum pour limiter les échanges d'organismes entre la forêt et le monde extérieur. L'Expédition compte fortement sur la semi-autonomie du village et ne disposera pas de la logistique pour tout importer. Dans la mer au Nord du camp de base, trois bateaux-villages resteront dans la région et servent de réel camp de base pour l'expédition, ils accueillent les hydravions, comportent des laboratoires et au besoin des hôpitaux plus conséquents, permettent à ceux qui vont et viennent de Salkhitainuur de transiter, et surtout, ils participent à réduire la longueur des trajets en avion, et donc, à la fois de consommer moins de carburant, de réagir plus rapidement quand il est possible d'apporter un soutien, de fournir un premier lieu pour décontaminer les arrivées, et de maintenir une liaison radio avec Salkhitainuur (bien que les anomalies électromagnétiques pose des problèmes éventuels).
L'Expédition est également ouverte à l'association à de potentiels autochtones et à l'accueil de volontaires étrangers si l'accord est fourni.