[HRP] Ouverture des inscriptions

Le lancement de l'event Pădure est prévu pour début/mi-septembre 2023. Vous pouvez toutefois vous y inscrire dès maintenant, sauf mention contraire les inscriptions resteront ouvertes même après le début de l'event. Vous pouvez donc nous rejoindre en cours de route.

Avant de vous lancer dans quoi que ce soit, merci de consulter les règles HRP de ce sujet qui vous donneront le cadre de l'event.

Notez que pour votre province d'installation vous devez choisir une province blanche (donc adjacente à la forêt et non pas directement dedans) non occupée par un autre joueur. Rappel qu'il est possible de s'installer à proximité de la Transblêmie à vos risques et périls.

Pour ce qui est du nombre d'habitants que votre camp de base, il dépend évidemment des moyens et du contexte de votre expédition. Il n'y a pas de bon chiffre, être nombreux ou non engendrera simplement des problèmes différents.
Il est toutefois conseillé d'engager suffisamment de monde pour justifier la logistique d'un camp de base et de recherche permanent, à savoir a minima une cinquantaine de personnes. Ne dépassez pas non plus le millier de gens (ce qui est déjà énorme), vous aurez l'occasion de ramener plus de monde plus tard, nous n'en sommes qu'aux débuts.

Enfin, pour le contexte, je ne vous demande pas des tartines, juste d'avoir une idée globale des motivations de vos citoyens à s'installer près de Pădure malgré les dangers évidents de la région. Plutôt expédition scientifique ? Militaire ? Exilés politiques ? Compagnie de mercenaires ? Alliance internationale ou franc-tireurs ? Mission évangélique ou colonie pénitencière ? Donnez moi un paragraphe résumé justifiant votre présence sur place (que je n'ai pas à fouiller dix ans dans vos RP pour savoir ce qui vous motive).

• Actuellement : il est également conseillé de parcourir le lore récent de la forêt pour donner des bases à votre expéditions. Pour le moment on en sait peu sur la forêt de Pădure encore mais les récentes analyses réalisées sur la flore locale laissent désormais entrevoir un grand potentiel pour la région. A vous de justifier au cas par cas l'intérêt qu'y porte votre pays. Vous pouvez parfaitement vous organiser collectivement pour monter une expédition scientifique internationale, ou y aller en solitaire pour garder vos découvertes pour vous.

Pour inscrire votre pays à l'event, vous devez remplir le formulaire ci-dessous :

Prima est en surpopulation, notamment rurale. Pour le dire autrement les campagnes dégueulent d'une masse de paysans adroits, rustiques, travailleurs mais désœuvrés. Hélas pour eux les terres ne peuvent plus être morcelées davantage sous peine de ne plus permettre une vie décente à celui qui la cultive et à sa famille. Jusqu'à présent, cette foule quittait Prima et formait une émigration massive que se partageaient et se partagent toujours la Clovanie, Fortuna, Shuharri et le Milouxitania. Aussi quand la nouvelle de l'existence de Padure est arrivée aux oreilles de ces paysans primains désœuvrés, des foules de cadets de familles pauvres se sont formées en colonne pour aller en ce territoire vierge et y faire de la terre pour devenir ce que Prima leur interdisait d'être : de braves paysans menant une vie calme et saine sur leur terre et dans leur communauté.

Les autorités de Prima, voyant là une occasion supplémentaire de faire baisser la pression en Prima (et de se débarrasser de pas mal de cadets tumultueux et encombrants) décidèrent de prêter main forte aux paysans et aux nobles qui se sont rapidement mis à leur tête. Aussi les moyens du Royaume, notamment en aviation, ont été mis à disposition. La logistique étant ce qu'elle est, la première colonne est de milles colons seulement, mais c'est suffisant pour entamer le début d'une colonisation. Les ordres de Prima son simple : S'installer et faciliter l'installation des colons suivants. Le matériel pris par ces colons, outre l'armement léger de la centaine de nobles qui les accompagne, se compose de graines, de bétails, d'outils et d'outils pour fabriquer des outils, et globalement de tout ce qu'il faut pour installer une colonie d'un niveau technologique de l'ordre du XVIIIe Siècle.

Ainsi, on tentera de reconstituer une Prima miniature, sans doute plus traditionaliste et rustique que la première car les colons qui quittent le Royaume pour Padure sont pour la plupart d'entre eux plus réactionnaires que la moyenne de la population. Sans aller dans les excès, il y a fort à parier que Nouvelle Prima ressemblera à terme à l'un de ces comtés du Sud de Prima où l'on pratique un mode de vie qui n'est pas très éloigné de celui que l'on appelle XIXe dans le reste du monde ... Reste à voir ce que l'avenir réserve a ces primains primains qui ont eut le courage ou l'impudence, ou bien encore et pour la plupart à vrai dire, la nécessité économique impérieuse, de s'installer dans cette forêt inconnue et hostile.

Oncle de l’actuel comte de Désolation (frère de l'ancien comte et fils de celui le précédent encore), Jean-Henri n'a jamais eu l'occasion de se révéler vraiment. Homme influent dans l'intimité de la Frontenie et donc de la chancellerie invisible, c'est à dire les services secrets primains, il a su se ménager les sympathie du Roy et des traditionalistes en personne du comte de Heurtemont dont il a épousé il y a longtemps une des filles à présent décédée mais qui lui a donné deux enfants : Jean-Albert, enfant de 14 ans, et Claire Eugénie (voir en dessous). Seul Queslen semble ne pas le tenir dans son coeur, pour d'obscures questions de trahisons occultes et certainement parce qu'il n'aime pas les gens de la Frontenie. Toujours est-il qu'il s'est proposé comme gouverneur de la future colonie primaine et qu'il manœuvra si bien qu'il obtint le soutien et Frontenie et Heurtemont et in fine la bénédiction du Roy. Il vient donc en Padure avec le projet de devenir le seigneur que sa place dans sa fratrie lui a toujours empêché d'être. Et il ne vient pas seul puis qu'il est entourés de ses "gars sures" des services primains.

Fille du vicomte Jean-Henri et par conséquent cousine germaine du comte de Désolation, elle est aussi la petite fille du comte de Heurtemont, l'un des trois triumvirs occultes et implicites de Prima.Elle est âgée de 18ans et fut jusqu'à lors dans le parage de la Princesse-Chancelier Jeanne Marie Hélène de Prima qui est la sœur du Roy, c'est une charge prestigieuse qu'elle doit cependant abandonner pour suivre son père et quitter Prima pour Padure. Toute le beau monde la connait comme une jolie jeune fille peu à l'aise en publique, pour ne pas dire timide. Elle est aussi tenue pour sotte et ignare, mais cela vient sans doute que n'était pas aussi expansive et histrionique qu'il convient de l'être quand on est une dame de la cour, elle parait naturellement comme mentalement débile ou contrefaite. En arrivant en Padure, elle quitte donc le luxe, l'étiquette extrême et la servitude pour devenir la fille du maitre et la première femme de la colonie, une colonie cependant pauvre et rustique.

L'Ordre des Clarisses de la Charité est la plus grande et la plus influente Organisation non gouvernementale du monde. Elle a cependant une faiblesse et non des moindre : elle est dénuée de toute forme d'assise territoriale autonome, que ce soit Prima ou Volignon, ou bien quelconque autres états catholagnais volignonistes, dans tout les cas les sœurs de l'OCC se trouvent dans un rapport de dépendance et de soumission à une autorité à laquelle, en temps qu'ONG, elle cherche à s'affranchir pour remplir au mieux ses objectifs d'assistance et d'instruction en toute liberté. Aussi, l'idée de se tailler un état pour ainsi dire fictif en Padure, un état qui serait à la fois monastique Et féminin, a motivé l’abbesse générale de l'Ordre à donner son feu vert pour l'envoi de sœurs dans cette forêt. Officiellement il s'agit d'établir des couvents et de faire du naturalisme et de la prédication si l'on trouve des autochtones. Officieusement l'abbesse se cherche une couronne, ou plutôt elle cherche à donner un couronne à son ordre.

Concrètement, c'est une centaine de moniales rustiques, primaines en majorité mais pas intégralement, et dur à cuir qui débarquent en Padure pour former un couvent et, in fine, débuter une aventure religieuse et un état monastique dans le pays. Elles viennent avec tout ce qu'il convient d'avoir pour tenir une colonie d'un niveau de technologie médiéval. Secrètement quelques sœurs de l'OMMAS ont été admises pour leur connaissance du maniement des armes, aussi on a quelques armes dans la colonne mais qui devraient servir davantage pour se défendre contre les bêtes sauvages que pour autre chose. La version officielle racontée aux sœurs c'est que l'on recherche le tombeau de sainte Zenobie qui, selon un manuscrit curieusement retrouvé qu'assez récemment, aurait disparue dans cette forêt durant le VIIe siècle, cette Zenobie aurait été une des premières disciples de sainte Claire et aurait été capable de faire de nombreux miracles. Il s'agirait donc de trouver le tombeau de la sainte, de mettre la main sur ses reliques et de bâtir un monastère par dessus. En vérité, les autorités de l'ordre ne croient pas à cette légende, mais elle est parfaite pour susciter cette expédition. Il n'empéche qu'il y a tout un groupe d'archéologues de l'Ordre, spécialistes en archéologie religieuse, qui sont de l'aventure

Sœur de l'actuel comte de Désolation, nièce du gouverneur de Nouvelle Prima, elle doit à son oncle son élévation récente à l'abbatiat. Elle est globalement tenue par la Chancellerie Secrète (les services primains) pour quelques affaires obscures par lesquelles on la fait chanter subtilement. C'est donc un pion entre les mains de son oncle et de Frontenie même si, pour l'instant, ça n'a pas d'impact et qu'il n'est pas dit que ça en aura un. C'est une jeune femme sans grande vocation et que l'on a placé en couvent parce que la maison de Désolation n'avait pas les moyens de doter une fille comtale et qu'elle ne montrait pas beaucoup le désir de se marier. A présent elle tente de s'en tirer comme elle peut et de faire son trou dans l'Ordre, Padure est l'occasion idéale pour rejoindre la société implicite des grandes abbesses à laquelle son ascendance seigneuriale lui donne droit d'aspirer....

Nom de l'organisation concernée : Initiative d’Étude et de Surveillance de Pădure
Nom de votre camp de base : Porte-base Ether
Numéro de la province d'installation : #47346
Code couleur de votre camp de base : #340000
Nombre d'habitants de votre camp de base : 56

Contexte de l'expédition :

L’Initiative d’Étude et de Surveillance de la Zone est la dernière itération d’un projet vieux de plusieurs décennies, pensé au Grand Kah dans les années 70, mais dont les concepts ont été vendus à un industriel étranger après le coup d’État de 80. Sorti des placards et organisé à la hâte après les derniers développements concernant Pădure, l’Initiative est, dans sa forme actuelle, un projet financé par le capitaine d’entreprise Stephen Wintermute. L’objectif avoué est d’étudier la forêt pour la rendre, d’une manière ou d’une autre, rentable. Il s’agit donc d’y installer des laboratoires, mais aussi de les protéger et de leur assurer une relative autonomie dans cette région dangereuse et isolée. La petite subtilité et l’initiative est que ses fondements kah-tanais demeurent, des fonds de l'Union étant même alloués au projet tant que ce dernier sert aussi des objectifs scientifiques profitant à ses corporations. Ainsi la partie militaire de l’expédition est composé de guerriers aigles, issus d’antiques ordres militaires kah-tanais et spécifiquement recrutés pour leur expertise dans les forêts humides. De même, si l’équipe de scientifique est composée de chercheurs internationaux, sa structure et ses principaux chefs d’équipe demeurent kah-tanais. La moitié de la population est composée de civils qualifiés dans des domaines aussi diverses que la construction ou l’entretien ayant été recrutée contre la promesse de vivre l’une des dernières grandes aventures de l’Histoire.

Dans l’ensemble, l'Initiative a moins la forme d’un projet corporatiste que d’une colonie semi-autonome, soutenue par les industries Wintermute et quelques fonds kah-tanais. Le romantisme relatif d’une partie de ses membres rentre souvent en conflit avec son devoir de rentabilité et les ambitions plus discrètes des kah-tanais.

Nom de l'organisation concernée : Buslat Althalj
Nom de votre camp de base : Alkhiam Althaljia
Numéro de la province d'installation : #46749
Code couleur de votre camp de base : 004080
Nombre d'habitants de votre camp de base : 89

Contexte de l'expédition :

L'Ecole de la Grande Botanique d'Ifilku, partie intégrante de l'Université d'Agartha obtient, à travers la publication de premières ébauches de rapports de l'explorateur Aurélien Audebert, la confirmation de l'importance d'organiser au plus vite une expédition afin de découvrir et comprendre la situation au sein de Pădure.

La Recherche et Préservation (R&P) est contactée immédiatement afin d'obtenir un sponsor pour une expédition qui sera de prime abord un coffre financier d'importance.
Et c'est Alther qui répond à l'appel presque immédiatement avec le concours de différents fleurons Althaljirs, notamment GorillAlth.

Alther fait appel à l'expédition d'exploration de la Nivérée sous la direction d'Ania Mutasaliq afin d'obtenir une expertise terrain et connaissant les conditions périlleuses de Pădure.

La Sororité, qui établit des lignes directrices quant à la R&P, réagit promptement et souhaite que l'expédition ne soit pas sous le seul blason de la recherche scientifique, mais aussi sous la coupe de la Bienveillance (et y voit une exploration stratégique notamment dans le domaine des énergies et technologies alternatives, au coeur de l'approche Althaljir) et apporte de surcroît un soutien logistique, sécuritaire et diplomatique par l'implication de la Force Matriarcale Ilahmique.

Et enfin, la Fatayat Jamilah, nom donné au courant de l'Ilahmisme moderne, imprègne cette expédition.

Le triptyque R&P, Sororité et Spiritualité précise l'objectif de cette entreprise sous le nom de Buslat Althalj (Boussole) qui, sous une spiritualité et Bienveillance toute Althaljir, cherche à découvrir, comprendre et préserver une nature inexplorée et potentiellement en péril des convoitises internationales.

La forêt est connue de Hohhothaï depuis plusieurs siècle, mais n'a jamais réellement financé d'expéditions, les premières infos sur la Forêt de Pădure parviennent dans l'Enclave volcanique dès les années 80', mais ne disposaient pas réellement de moyens d'y parvenir. L'idée d'une expédition à Pădure a été dans les cartons de l'Ahak et de la Station Drahe depuis lors, mais deux obstacles restaient à relever.

- Les expéditions connues s'étaient perdues, et on ne savait pas pourquoi. Entrer dans la forêt sans revenir signifiait perdre des gens sans pouvoir apprendre de nos erreurs. De plus, atteindre la forêt était une gageure.
- Étant donné l'isolement du lieu, une expédition aurait impliqué un certain degré de colonisation, ce qui n'est pas sans poser de problème éthique, que ce soit en terme de perturbation de l'écosystème local, ou de risques posés à de potentiels autochtones.

L'expédition n'a donc jusque-là pas été tentée, même si la fascination et la motivation étaient là, plusieurs facteurs changent la donne.

La technologie a grandement évolué depuis les années 80', de même que les équipements à disposition. En premier lieu, la lisière de la forêt devient accessible. L'Union des Terres australes dispose désormais d'hydravions assez précieux lorsqu'il s'agit de pouvoir atterrir sur un lac sans piste. Il se trouve que le site choisi pour le camp de base se trouve à proximité d'un lac proglaciaire utilisable pour faire atterrir des avions lorsque l'expédition dispose du carburant et que la météo est bonne. Les réseaux de télécommunication se sont amélioré et maintenir un lien radio entre la lisière et l'extérieur est possible. Maintenir un réseau de télécommunication en forêt est envisageable dans le but de comprendre pourquoi une expédition disparait si cela arrive. L'équipe de coordination scientifique de la Station Drahe est particulièrement expérimentée dans la menée d'expéditions, arpentant les terres polaires au Sud de l'Enclave, les territoires sauvages de différentes régions du monde, la mer, les grottes. L'ORSU et l'Ahak étudiant également des projets de colonisation en milieu hostile qui ont connu une première application à Carnavale pour installer des Shuhs en différents endroits du pays compte tenu de son extrême dangerosité. Les cultures sous serre, les méthodes de production d'électricité in-situ et de recyclage des déchets permettent de construire des villages semi-autonomes. Technologiquement parlant, il est donc désormais possible soit de mener une expédition, soit de comprendre pourquoi une expédition est inenvisageable.

Shuharri est désormais une nation présente sur la scène internationale qui comprends mieux le fonctionnement de la diplomatie internationale. Plusieurs nations semble concourir pour la colonisation de la forêt, certains à but d'exploitation, et les équipes de chercheurs comprennent pertinemment que cela aurait nécessairement un impact. La non-colonisation de la forêt n'apparait donc plus comme une option souhaitable, et l'expédition vise donc également à sanctuariser un morceau de forêt et à s'allier avec de potentiels autochtones, l'un des buts étant autant d'étendre les relations diplomatiques voire dans un monde purement idéal, de voir des autochtones joindre l'Union, et également de conserver l'intérêt scientifique de la forêt que des déforestations ou des exploitations pourraient mettre à mal.

Le consortium d'entreprises qui dirigeait Hohhothaï a été renversé par la récente révolution et les Hohhothaïen on rejoint l'Union des Terres australes, mettant des Nazuméens qui commencent à peine à envisager l'exploration de la forêt avec des habitants des Terres australes qui avaient mené quelques études de faisabilité sur le sujet. La formation de la Shuharri moderne a mis en contact des experts de différents domaines complémentaires et importants. Les autochtones hohhothaïens ont l'habitude de la vie en forêt humide tandis que des chercheurs shuhs passent déjà régulièrement des années en expédition dans des bases déjà très isolées, et viennent souvent de peuples habitués au froid qui vivent dans les montagnes escarpées ou des lieux particulièrement isolés (une forêt boréale semblant quasiment accueillante en comparaison), des autochtones tumgaones ont l'habitude de passer des accords avec des factions variées parlant différentes langues et pouvant avoir des objectifs opposés, incluant des états. Monter une équipe polyvalente pouvant de manière crédible pour survivre dans un environnement inconnu est donc plus aisé aujourd'hui qu'il ne l'était auparavant.

Le pays dispose donc de gens expérimentés et motivés, de bons équipement, et d'une capacité d'organiser des expédition très bien rodées. L'"Expédition sous la Brume", telle que la nomme les chercheurs shuhs vise à installer un village semi-autonome, voire un réseau de villages pouvant mener des études en forêt sur des décennies. Il est question d'étudier les plantes, les roches, le climat, les possibles artefacts humains, les possibles peuples locaux, d'élucider les anomalies, ainsi que de sanctuariser une importante portion de forêt, et de s'allier avec les autochtones potentiels. Ils s'agit également d'étudier la colonisation en milieu hostile d'un groupe multiculturel d'allochtones et de maintenir une trace de ces expéditions en milieu hostile.

L'équipe contient donc une majorité de chercheurs, aussi bien biologistes, sociologues, paléontologues et archéologues, physiciens, géologues... Une équipe d'ingénieurs et une équipe médicale sont également présentes, ainsi que des colons professionnels (qui est un métier existant aux Terres australes, ils sont très utiles à Carnavale ou dans les bases polaires). Ils sont fortement documentés sur la forêt et entrainés à l'exercice de différentes fonctions à la base comme en forêt.

L'équipement apporté, c'est surtout du matériel scientifique et du matériel destiné à maintenir un village : verre et métal, générateurs électriques et batteries, nourriture, matériel d'analyse, tentes, matériel informatique... Une trentaine d'armes d'infanterie seront apportés pour se défendre en cas de danger qui le requiert, mais une part suffisamment importante des participants de l'expédition savent tirer à l'arc pour que ce soit l'arme de chasse principale et celle que l'on emporte en forêt, les flèches pouvant de plus être taillées et assemblées sur place. D'autres moyens de défense type flare, bombe à ours, et fusils tranquillisants (une soixantaine de fusils tranquillisant) vont être apportés. Seront constitués des stocks de médicaments (et d'équipements médicaux), de pièces détachés... Deux hydravions seront affectés à l'expédition, mais l'Expédition ne dispose pas du carburant pour l'opérer régulièrement, les longs trajets ne pourront être réalisés que tous les deux à trois mois, idéalement, tous les six mois. Un stock de carburant a été réuni et mis en stock pour une évacuation complète au besoin. Dans le but de limiter au maximum les contaminations de la forêt, le camps de base sert également de sas de décontamination, et disposera donc du matériel pour retirer les organismes exotiques des gens, marchandises et véhicules. Les échanges avec l'extérieur devront être limités au maximum pour limiter les échanges d'organismes entre la forêt et le monde extérieur. L'Expédition compte fortement sur la semi-autonomie du village et ne disposera pas de la logistique pour tout importer. Dans la mer au Nord du camp de base, trois bateaux-villages resteront dans la région et servent de réel camp de base pour l'expédition, ils accueillent les hydravions, comportent des laboratoires et au besoin des hôpitaux plus conséquents, permettent à ceux qui vont et viennent de Salkhitainuur de transiter, et surtout, ils participent à réduire la longueur des trajets en avion, et donc, à la fois de consommer moins de carburant, de réagir plus rapidement quand il est possible d'apporter un soutien, de fournir un premier lieu pour décontaminer les arrivées, et de maintenir une liaison radio avec Salkhitainuur (bien que les anomalies électromagnétiques pose des problèmes éventuels).

L'Expédition est également ouverte à l'association à de potentiels autochtones et à l'accueil de volontaires étrangers si l'accord est fourni.

Dans le cadre du premier Grand Programme proposé devant le Congrès Fédéral tanskien en mars 2011, l'attrait scientifique pour l'exploration s'est considérablement répandu. Si ce premier programme proposait une base scientifique en Antarktis, il prévoyait aussi l'instauration d'un ensemble de programmes scientifiques et universitaires à travers la Fédération. La nouvelle de la réussite supposée d'un Taylien dans l'exploration de la forêt de Pădure a rapidement fait des émulations dans les couches scientifiques et géographiques de la société tanskienne.

Cependant, la menace posée par la Transblêmie refroidissa rapidement les autorités à lancer un quelconque programme fédéral, et donc tanskien, pouvant avoir de négatives répercussions sur la politique intérieure voir sur la diplomatie. Pour autant, la Société de Géographie, société privée à financement majoritairement public sans contrôle effectif ne le vit pas d'un œil similaire. Intéressée par les possibles découvertes scientifiques et historiques majeures, la Société contacta la Société Autonome Utilitaire de Coopération Internationale, de Secours et de Sauvetage Exportable d'Halvø via son Parlement Provincial. Le Parlement provincial, ne relevant donc nullement des autorités fédérales et donc gouvernementales tanskiennes, donna son accord afin d'octroyer un Groupe Expéditionnaire Normalisé Terrestre d'Intervention Légale (GENTIL) après avoir, sans problème, légiféré en interne afin d'autoriser la défense et l'aide humanitaire à l'expédition scientifique.

Le Parlement pouvant, sur besoin, demander aux Forces d'Auto-Défense Maritime l'affrètement d'un navire pour 6 mois par an en temps de paix sans contrôle fédéral le fit en parallèle. Ainsi, l'expédition en Pădure disposerait, un mois sur deux, d'un navire pouvant rallier le continent Nazuméen et devant permettre, d'une façon astucieuse, le ravitaillement plus aisé de l'expédition.

Celle-ci forma rapidement un petit camp de base à quelques 275 kilomètres de l'Océan du Nord. Composé d'environ deux cents cinquante hommes et femmes majoritairement d'origine tanskienne il se divise tel quel :

• 80 hommes de la S.A.U.C.I.S.S.E. répartit en 4 pelotons et un état-major
• ~50 chercheurs de la Société de Géographie
• ~20 biologistes tanskiens
• ~80 ingénieurs, mécaniciens, manutentionnaires, secrétaires, cuisiniers etc chargés de la simple gestion du camp de base
• ~20 indigenes volontaires ramenésde la foret tropicale d'Etelmänner

Se voulant minimaliste, le camp Stjarna a souhaité être au maximum autonome avec des installations de récupération des eaux de pluies, de filtrations des eaux usées, de traitement des déchets. Aucune piste d'aérodrome n'a été instauré, seule la place centrale de la base constitue une petite zone susceptible de pouvoir recevoir un ravitaillement par largage aérien. La toute nouvelle Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration a aidé à concevoir une partie de l'autonomie en se basant sur les autonomies nécessaire au fonctionnement d'une station orbitale. D'après certaines rumeurs, quelques chercheurs de l'ASTRE seraient aussi dans l'expédition afin, de manière détourné, d'observer les réactions en cas d'isolement prolongé. Les 4 pelotons dépêchés par la SAUCISSE tournent sur la base des 3:8, un peloton étant en repos chaque jour, le tout tournant constamment de façon cyclique.

Sa spécificité reside avant tout par la presence d'une vingtaine d'indigènes de la tribue Paxie de la foret d'Etelmänner. Le gouvernement entretient peu de contacts avec la tribu mais la Société de Géographie à des contacts reguliers depuis des décennies. Leur presence a l'expédition va servir a valider leur passage a l'âge confirmé au sein de la tribu. Il y a 12 hommes et 8 femmes de 24 a 28 ans.

L'attraction envers la forêt de Pădure malgré ses dangers inhérents se révèle être un mélange complexe de motivations variées, orchestrées par la famille Starfist Mania du Pétrole et s'entremêlant avec des enjeux personnels et culturels profonds.
Malgré leur athéisme ou leurs convictions religieuses extrêmes, certains scientifiques voient en l'expédition dans la forêt de Pădure une opportunité unique de prouver leur point de vue. Les athées cherchent à documenter les phénomènes mystérieux de la forêt pour démontrer l'absence de toute intervention surnaturelle, tandis que les extrémistes religieux espèrent dénigrer les récits de phénomènes inexpliqués pour renforcer leur position dogmatique. La forêt devient ainsi un champ de bataille intellectuel, où des scientifiques de diverses croyances s'affrontent pour interpréter les données recueillies. Même si sa ne les empêchera pas de travailler ensemble sur le long terme.
La famille Starfist Mania du Pétrole recrute des travailleurs expérimentés issus d'anciennes tribus tropicales de Carva pour leur connaissance pratique de la forêt. Ces individus sont intrinsèquement connectés à la nature et à ses mystères, ayant grandi en harmonie avec des environnements similaires. Leur expérience des techniques de survie, de la faune et de la flore locales est inestimable. Le désir de redécouvrir et de revendiquer un espace naturel qui résonne avec leur culture ancestrale est un facteur puissant qui les pousse à affronter les dangers de Pădure et a enfin devenir autonome financièrement et loin de l'emprise des entreprises du groupe Starfist et autre grandes têtes du royaume.
Au sein de cette famille, il y'a aussi l'opportunité de saisir des ressources rares et des informations potentiellement vitales est une motivation primordiale. Avec le conflit entre la fille du roi Freydja et son oncle Yell pour le pouvoir et l'héritage, les ressources inexploitées de Pădure pourraient être le levier qui fera pencher la balance en faveur d'un camp ou de l'autre. La quête de ces ressources devient un moyen d'affirmer leur position dans l'intrigue politique et de garantir leur influence dans le futur du Royaume puisque une des membres de leurs famille et la femme de Yell et donc potentiellement la futur souveraine. Mais il y 'a pour d'autre ou tous simplement l'exploration de la forêt de Pădure est une quête personnelle pour la gloire et la renommée. Ils voient cette expédition comme une chance de marquer leur nom dans l'histoire, de se distinguer des autres et de satisfaire leur soif d'aventure et de découverte. Ces individus sont prêts à prendre des risques considérables pour gagner la reconnaissance qu'ils convoitent.

Nom de l'organisation concernée (pays/ONG/entreprise/autre) : Satrapie d'Erzaraxiane
Nom de votre camp de base : Erzaravan
Numéro de la province d'installation : #44004
Code couleur de votre camp de base : #201943
Nombre d'habitants de votre camp de base : 500

Contexte de l'expédition :
Plus au sud, les steppes nazuméennes et les hautes montagnes qui percent le continent en deux accueillent de fortes populations hybrides, réceptacle du mélange civilisationnel qu'est le Nazum central. Helléniques, varanyens, sindhiques, devlets et autres ethnies et groupes linguistiques se mêlent dans la région. Parmi ceux-ci, le peuple erzaraxien (arménien) est une population essentiellement marchande, vivant des nombreuses routes commerciales terrestres qui, depuis l'ère antique, sillonnent le continent dans ses grands axes cardinaux. Les pressions démographiques puis militaires ont poussé ce peuple initialement sédentaire à choisir le nomadisme et le grand chemin pour survivre et se développer, avec des diasporas désormais présentes dans de nombreux Etats du continent - et au-delà. De ses terres natales, il ne reste plus rien, mais le peuple erazaraxien continue à espérer trouver une terre promise pour leur installation. Parmi ceux-ci, un groupe organisé voit en Padure, cette fresque vierge laissée à la discrétion de qui voudra bien la coloniser, et espèrent faire fortune dans ses sombres mines et forêts. Venus en caravane, à dos d'âne ou même à pied, les membres de la communauté se sont regroupés dans le sud de la zone forestière, sous le drapeau d'un commandement organisé avec des vétérans de la guerre du Varanya, des exilés d'Iskandriane et des ressortissants de la communauté essentiellement installés dans le centre du Nazum.

Parlant erzaraxien et hellénique, de confession orthodoxe par opposition à la portion monophysite de leur peuple, cette communauté obéit à la très verticale micro-monarchie du prince et satrape Hovannes II. Convaincu de leur projet nationaliste, les erzaraxiens n'ont pas la coutume des grandes forêts du nord du continent et viennent de quitter des terres essentiellement arides et désertiques. Néanmoins, l'état-major du camp espère miser sur la cohésion communautaire et le savoir-faire millénaire de la population pour mener à bien son projet pour Padure. De plus, les Etats chrétiens de la région, à commencer par la Principauté de Cémétie, ont montré une certaine sympathie pour le projet national de l'Erzaraxiane nouvelle. La micro-satrapie compte sur son savoir-faire technique pour devancer les autres sociétés organisées aux abords de l'immensité forestière, notamment en exploitant des capacités aériennes et montagnardes propres aux vétérans et habitués des territoires escarpés présents au sein de la population du camp.