La presse encolanaltèque est réputée libre d’expression. Cependant, si chacun des journaux présents dans le pays peut jouir de subventions publiques pour le financement de son entreprise, les assassinats de journalistes y sont nombreux et freinent le travail d’investigation accompli jusqu’ici. Ces faits pourraient être mineurs s’il n’y avait pas une certaine passivité des autorités locales à enquêter plus rigoureusement quant aux circonstances de ces morts violentes, très souvent attribuées avec légèreté aux cartels et organisations criminelles locales. Des organisations criminelles dont le business entretient des accointances avec le monde politique.
Dès lors, s’il est vrai que de nombreux journalistes ont fait l’objet d’assassinats exécutés par des réseaux mafieux, il est de notoriété publique que les journalistes les plus engagés auprès des enquêtes anticorruption soient fatalement les plus sujets à ces vendettas. Découvrez ci-dessous la liste (non exhaustive) des principaux journaux de presse, télévisions et radios pour les Encolanas.
“Resumen Diario” (ou Résumé Quotidien, l’actualité en clair) est un journal généraliste qui se décline en 8 éditions locales, permettant une large couverture du territoire encolanaltèque. Resumen Diario est par conséquent l’un des journaux les plus lus des grandes villes et des provinces locales. Un point rendu d’autant plus aisé qu’il est distribué gratuitement, trouvant sa rétribution dans l’intégration de publicités.
La direction de ce journal ne reconnaît par conséquent aucune affiliation auprès d’un quelconque bord politique.
“Despertar” (littéralement l’Eveil) est un journal proche des milieux nationalistes (un parmi plusieurs). Il a pour doctrine, “pour eux, toi et moi” et intervient sur des thématiques assez revendicatrices.
Effectivement, ses publications dénoncent régulièrement la condition des azteco-latinos en société, que ce soit aux Encolanas ou bien dans les pays étrangers. Des publications qui lui valent par conséquent d’être un terreau favorable au développement des mouvements suprémacistes latinos, condamnant les réserves aztèques et amérindiennes en Albel ou pratiquant des lynchages anti-blancs.
Ces lynchages ne valent pas pogroms, par l’absence de soutien des autorités présidentielles, pourtant très souvent aux mains des partis d’extrême droite. Avec un PIB à 90 milliards d’arkams pour un peu plus de 13 millions d’habitants, les encolonas sont effectivement le pays le plus pauvre de la Fédération d’Arkencheen, entretenant un désagréable cercle vicieux pour les autorités locales, soucieuses d’attirer touristes et investisseurs étrangers, mais confrontées à une misère sociale favorable au développement du suprémacisme latinos.
“El Vigilante” (ou le Veilleur) est un des principaux organes d’investigations journalistiques des Encolanas mais c’est de ce fait l’un des plus meurtris. En dix ans d’exercice, le journal a enregistré la perte de plus de 34 collaborateurs dont la moitié de ces disparitions a fait l’objet d’une enquête pour meurtre.
“El Boletin” (litt. le Bulletin) est un acteur de l’information continue. Généraliste, il multiplie les canaux de diffusions avec une antenne radio, une maison de d’impression et un studio d’enregistrement dédié à l’enregistrement d’interviews.
“El Legado” (ou l’Héritage) est un hebdomadaire papier en charge de la promotion du territoire encolanaltèque. Avec un actionnariat en grande partie dédié à l’état, le journal n’intervient pas sur les questions politiques mais publie sur des actions, des faits historiques, participant à la sauvegarde du patrimoine des Encolanas et à la valorisation de sa culture.
“Trabajador” (litt. Travailleur) était au départ un journal hebdomadaire syndicalsite jusqu’en 1987. Racheté depuis par un collectif d’associations d’extrême-gauche en 1988, il est devenu un quotidien engagé et digitalisé, au service de la survivance socialiste des Encolanas.