26/02/2015
03:57:30
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Conférence d'Elysium, au sujet de la création d'une institution aleucienne [TERMINEE]

Conférence d'Elysium, au sujet de la création d'une institution aleucienne


Elysium était en pleine effervescence, durant quelques jours la capitale de Miridian se transformerait en capitale d'Aleucie. Partout on ne parlait que de la conférence, du rôle que tenait Miridian, des conséquences d'un tel traité, et partout les hypothèses et histoires allaient bon train. L'aéroport international d'Elysium était bondé, des gens allaient dans tout les sens, des journalistes, des policiers, des officiels, des diplomates ou simplement des curieux. Des avions étrangers atterrissaient toutes les minutes et à chaque fois le même schéma opératoire agissait. Tout d'abord la délégation étrangère était accueillit à la sortie de l'avion par leur ambassadeur à Miridian et un officiel de Miridian (souvent Hans Golben ou Hugues de Lyroses). Puis des soldats de la légion républicaine, sabre au point, formaient une haie d'honneur, sous l'hymne miridian et dudit pays. Tous les officiels et représentants étaient alors amenés vers des voitures et conduit au lieu de rendez vous. La circulation à Elysium était lors des jours ordinaires plutôt bonne, mais en ce jour elle était exécrable. Les policiers tentaient à grande peine de réguler la circulation, sous les klaxons des voitures. Pour l'évenement la sécurité avait été grandement renforcée dans la ville. Dans presque chaque rue était posté, au moins deux policiers, pistolet en bandoulière et regard féroce. Le ministère de l'intérieur avait annoncé la mobilisation de plus de 6 000 policiers supplémentaires. L'A.S.D.P(Armée Secrète de Défense et de Protection) était pleinement mobilisée dans la surveillance des réseaux criminels et la prévention d'actes terroristes. Même l'armée avait était envoyée dans la ville, sur les plus grands boulevards on pouvaient voir des chars de combats garés sur le coté. La question de savoir quel bâtiment qui devait accueillir la conférence, avait fait de longs débats. Habituellement les rencontres diplomatiques avaient lieu dans la salle de réunion du palais de la République, mais la salle n'était pas assez grande pour accueillir toutes les délégations aleuciennes d'un coup. Ainsi le choix fut porté sur le bâtiment qui accueillait la Mirid (le parlement), car l'un des seuls à être assez grand et proche de l'aéroport. Pour sécuriser le bâtiment, le STURM, le légendaire régiment d'opérations spéciales, fut désigné. A midi tous les représentants étaient arrivés, et attablés autour d'une grande table. Il leur fut servit de nombreuses spécialités miridiennes, le tout accompagné par de bons vins. Puis ils se dirigèrent tous vers l’hémicycle, et chacun s'assit à la place qui lui avait été attribuée. Le Kaiser monta alors au perchoir et entonna un discours historique:

Chers confrères et consœurs aleuciens,

Aujourd'hui, nous allons tous ensemble discuter de l'avenir de notre continent.
Aujourd'hui, nous allons tous mettre nos différents et nos rancœur de cotés afin de construire un monde meilleur.
Aujourd'hui, nous allons éclairer le monde d'une lumière radieuse qui lui révélera le chemin à suivre.
Aujourd'hui, messieurs et mesdames nous écrivons l'Histoire.

Et cette Histoire est celle d'un monde meilleur, un monde en paix, un monde prospère, un monde qui nous rendra fier et surtout un monde où tous les hommes seront libre et égaux dans leurs recherche du bonheur.

Ce monde, que certains qualifierons d'utopique, irréaliste, et bien sachez qu'il est possible. Mais ce monde nécessitera de la persévérance, de la bonne volonté et surtout de l'audace.

Ce monde nous le forgerons tous ensemble, nous le forgerons sur nos erreurs et nos succès, sur nos différences, nos désaccords et sur nos rivalités et conflits passés.

L'Aleucie n'est pas un continent comme les autres. Pendant longtemps, notre continent n'a été peuplé essentiellement que de tribus nomades, qui vaquaient tranquille et paisiblement à leurs survie. Puis vint un bouleversement total, qui a complètement redéssiné le visage de notre beau continent. Ce bouleversement ce fut l'arrivée de colons venant du monde entier, mais principalement d'Eurysie. Ces colons fuyaient pour la plupart les guerres, la pauvreté, l'exploitation, la répression et recherchaient simplement un meilleur endroit pour vivre. L'Aleucie était pour eux cet endroit meilleur qu'eux et leurs descendants allaient s'efforcer de bâtir. Mais malheureusement, trop souvent ce but louable, s'est transformé dans les faits, par une extermination ou un asservissement des populations indigènes. Ainsi, malgré leurs souhaits de monde meilleur, nos ancêtres n'ont fait que répéter les erreurs commises en Aleucie. Et mon pays, Miridian ne connaît que trop bien, les conséquences de l'arrivée de colons. En effet, Miridian n'a pas été tendre avec les populations indigènes, et une répression féroce a été pratiquée sur notre territoire. C'est pour cela que je souhaite rappeler que l'Aleucie, n'est pas seulement le continent des migrants eurysiens, mais aussi celui de ses habitants premiers, que l'on nomme indigènes ou encore aleurimdiens. Ainsi la première leçon que je tire de notre histoire continentale, est que tous les peuples doivent être traités de manière égale et bienveillante. A cela je souhaite ajouter le droit des peuples à disposer librement d'eux mêmes.

Penchons nous donc à nouveau sur notre histoire, mais cette fois pas besoin de remonter très loin. Il y a peu l'Empire Listonien, une puissance eurysienne a violemment attaqué Port Hafen, un petit état aleucien. Cette attaque fût d'une violence inouïe, les populations civiles et les quelques soldats en garnison furent massacrés. Ces exactions ont étés commises par la tristement célèbre Légio Mortis. Et je vous demande: quel furent les conséquences à cet acte ? La réponse est simple aucune. Certes le monde entier a en grande partie condamné l'acte et manifester son soutien, mais rien de concret a eu lieu. Or si il n'y a pas de conséquence, à une telle barbarie, que vont penser les dirigeants listoniens ? Et bien tout simplement qu'ils peuvent très bien le faire à nouveau puisqu'il ne seront pas punis pour cela. Imaginons maintenant qu'à cette époque nous avions une instance comme celle dont nous discutons aujourd'hui la création. Nous aurions pu, nous concerter et sanctionner l'attaque. De cet histoire je tire donc deux leçons: la première est le refus de l'ingérence étrangère et la seconde la nécessité d'une institution aleucienne.

Passons à ce qui est pour moi et pour beaucoup la leçon la plus importante: la supériorité de la paix à la guerre. Encore aujourd'hui certains pensent que la guerre peut amener des bénéfices. Ainsi selon eux, la guerre permet des gains territoriaux, de population, économique, ou même de préserver leurs pays. Mais lorsque l'on réfléchit bien qu'est ce qu'mène en vérité la guerre ? Elle amène la destruction, la mort et la souffrance. Or quel doit être le but d'un chef d'état, ce n'est pas d'obtenir des gains quelconques, mais de rendre son peuple le plus heureux possible. La souffrance est l'opposé du bonheur et donc la guerre doit être l'opposé du but d'un chef d'état. Je ne dis pas, qu'il faut en finir avec les armées puisqu'elles ont aussi un rôle défensif. Ce que je dis c'est qu'il faut que les hommes d'état fassent tout leurs possible pour éviter les guerres, que ce soit par la diplomatie ou la négociation.

Maintenant regardons ce que l'Histoire a donnée à l'Aleucie. Lorsque l'on observe notre continent aujourd'hui on est frappé par une chose, la majorité des régimes aleuciens sont démocratiques. En opposition prenez n'importe quel autre continent et vous trouverez un mélange de régimes démocratiques et autoritaires. Mais ce n'est pas tout, notre continent est aussi le plus pacifique. Notre continent peut donc se vanter de ce que les historiens appellent l'état de grâce aleucien. On peut donc en tirer une conclusion, plus d'état démocratique égal à moins de guerre, mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Je tire une leçon très simple de la situation actuelle en Aleucie: il faut préserver l'état de grâce aleucien.


Toutes ces leçons que nous a enseigné l'Histoire, nous avons essayé du mieux que nous pouvions de les incorporer au traité et sachez que Miridian s’emploiera en tout temps et en toute heure à les défendre.

Pour que bientôt le bonheur fleurissent dans les cœurs du monde entier, et qu'enfin après des millénaires de luttes le mal soit bannit à jamais du monde des hommes.


Le Kaiser se tût sous les applaudissements de la foule. Hans Golben le ministre des affaires étrangères de Miridian se leva et monta au perchoir à son tour.

Messieurs et Mesdames,

Je tiens vivement et chaleureusement à vous souhaiter la bienvenue à Miridian. J’espère que vous avez fait bon voyage et que vous apprécierez votre séjour. Je vous invite tous à prendre connaissance des deux documents qui se trouve devant vous, le premier contient le traité que nous présentons aujourd'hui et le second est une liste des pays conviés avec leurs représentants respectifs afin de faciliter les échanges.


Un bruit de froissement de papier retentit alors dans la salle, et les représentants se mirent à lire les deux documents.

Traité Aleucien de Coopération
Traité Aleucien de Coopération


Préambule :

Les peuples aleuciens, conscients de la supériorité de la paix à la guerre, reconnaissant l'importance du dialogue et de la

diplomatie, affirmant leur fraternité, tout en gardant en mémoire les erreurs et tragédies du passé,

ont décidé de se réunir pour rédiger ce qui suit

.
Article 1 :
Les états qui signent ce traité, s'engagent à promouvoir la paix, à respecter les droits de l'homme, et à préserver la dignité et la souveraineté des peuples d'Aleucie. Ils s'engagent aussi à toujours promouvoir la compréhension mutuelle, la diplomatie et la coopération, afin d'ériger l'Aleucie en contient prospère et en paix.

Article 2 :
La commission aleucienne, est l'institution qui débat, propose et vote les mesures, ou encore les traités. Elle siège à Elysium, et son bâtiment est considéré comme sous juridiction internationale. Pour qu'une mesure soit adoptée, la majorité est nécessaire, si le texte ne convient pas à la commission, elle peut décider de procéder à une motion de rejet, et si elle obtient la majorité des voix, alors la mesure est renvoyée en groupe de réflexions.

Article 3 :
Chaque pays membre est libre de nommer un représentant à la commission aleucienne pour la durée qui lui convient et de le congédier lorsqu’il le souhaite. Chacun des représentants peut voter, débattre et proposer des mesures ou des traités.

Article 4 :
Le secrétaire général de la commission aleucienne est chargé de coordonner les groupes de réflexion, de gérer la partie administrative, de distribuer les temps de paroles et, s'il le faut, de calmer les débats. Il a le pouvoir de suspendre les débats si le besoin s'en fait sentir. Le secrétaire général est un des représentants des pays et est élu par ses collègues pour la durée d'un an. Il est les représentants officiels de l'institution lors de voyages internationaux.

Article 5 :
Les représentants sont libres de créer ou de s'associer à des groupes de réflexions, portants sur tel ou tel sujet. Pour créer un groupe de réflexions, il suffit d'en notifier tous les représentants ainsi que le secrétaire général. Lors de la tenue de ces groupes de discussions, les représentants discutent, négocient, afin de trouver un compromis avant de soumettre leur résultat à la commission aleucienne pour en débattre et voter.

Article 6 :
Chaque année a lieu le vote du budget de l'institution, afin qu'elle puisse entretenir les locaux, payer le personnel et assurer tous les frais que son activité pourrait engendrer. Ainsi, chaque État membre s'engage à participer aux financements de l'institution, le budget retenu sera partagé en part équitables en fonction du produit intérieur brut des pays.

Article 7 :
Le Conseil Aleucien est l’institution en charge des affaires diplomatiques. Elle regroupe les ministres des Affaires étrangères d'États membres, qui se réunissent chaque année pour discuter de la situation internationale. En cas de besoins, tout ministre des Affaires étrangères peut convoquer une séance exceptionnelle, à condition d'en notifier ses homologues. Le siège du Conseil Aleucien se situe à Estham et son bâtiment est considéré comme sous juridiction internationale.

Article 8 :
Le conseil Aleucien peut rédiger des rapports diplomatiques sur n'importe quelle situation ou événement international. Ce rapport doit tout d'abord contenir un résumé des faits, puis présenter la conclusion des États membres. Ainsi, le Conseil Aleucien, peut, dans sa conclusion, condamner, louer ou encourager une action ou une situation. Chacun des ministres des Affaires étrangères participent à la rédaction du rapport et un vote à la majorité est requis pour valider un rapport.

Article 9 :
Tout Pays, peut, à condition que sa capitale se situe en Aleucie, prétendre à l'adhésion à la Commission Aleucienne et au Conseil Aleucien. Le vote d'adhésion a lieu à la Commission Aleucienne et nécessite la majorité absolue. En cas de vote positif, alors les représentants du pays doivent signer le présent traité.

Article 10 :
Tout pays, qui possède un territoire en Aleucie peut prétendre au rôle d'état observateur. Il doit présenter sa candidature au Conseil Aleucien et à la Commission Aleucienne, qui votent à la majorité. Un état observateur a pour seul droit d'assister silencieusement aux réunions du Conseil et de la Commission.

Article 11 :
De manière annexe au Traité principal, les membres auront la possibilité de rejoindre le Forum Culturel Aleucien qui siège à Elysium. Son bâtiment est considéré comme étant sous juridiction internationale. Ce Forum permet d'organiser des évènements et de promouvoir les cultures Aleuciennes afin de favoriser la compréhension entre les différents peuples du continent.

Article 12 :
De manière annexe au Traité principal, les membres auront la possibilité de rejoindre le Forum Économique Aleucien qui siège à Estham. Son bâtiment est considéré comme étant sous juridiction internationale. Ce forum permet aux membres de nouer des partenariats économiques à plus grandes échelles. De garantir une meilleure circulation des capitaux. De permettre le commerce d'énergie afin d'éviter les pénuries. De pouvoir acheter des matières et produits plus "locaux".

Liste des représentants

(HRP: merci de bien vouloir me transmettre le nom de vos représentants pour que je puisse compléter la fiche)

Miridian: Hans Golben le ministre des affaires étrangères et Eisenkaiser le Kaiser de la République de Miridian

Empire du Nord: le ministre des Affaires étrangères, Archibald O'Brian

Saint-Marquise: le Premier Conseiller de la République Stéphanie Tradewell

Lofoten:  la Conseillère d’Etat Fédérale aux Affaires Etrangères Mme Catherine de Tocqueville-Masson

Albel: inconnu

Port-Hafen: Damiano Regial, le Porte-Parole à la Diplomatie de la Région Autonome

Pontarbello: inconnu

Rousmala: inconnu

Fjøllskot: la première ministre Lisa Andys

États-Unis d'Aleucie: inconnu

Amnestie: inconnu

Oskal: Matthieu Jacquet

Elorida: inconnu

Hvidsneeland: M Jean-Marc Iversen, le ministre des affaires étrangères

Hasparne: M. ROLLAND Jules, le Ministre des Relations extérieures

Astérie: Sokratis Karalidis

Anyu: inconnu

Maintenant que vous avez pris conscience de ces documents nous alons pouvoir passer aux discussions. Je tiens tout de même à rappeler que les discussions doivent avoir lieu dans le calme et dans le respect. Ce traité est le fruit de notre travail en coopération avec l'Empire du Nord. Sachez que chaque partie du traité peut être modifiée, il suffit d'en formuler la demande avant de la soumettre au vote. Puis lorsque grâce à cette méthode nous serons parvenus à un texte final, chaque pays pourra décider de ratifier ou non le traité. Par ailleurs si des questions vous viennent à l'esprit, n'hésitez surtout pas à nous les poser. Pour finir concernant le Forum Culturel Aleucien et le Forum Économique Aleucien, les localisations ne sont que provisoire. Ainsi nous cherchons deux villes qui pourrait accueillir ces institutions. Si vous souhaitez qu'une des villes de votre pays accueille l'une de ces deux institutions, alors veuillez en formuler la demande. Cela étant dit, je vous laisse maintenant vous exprimez et déclare la séance ouverte !
Sokratis Karalidis était très sceptique concernant ce projet. Pouvait-il vraiment marcher ? Il en doutait fort. Cela dit, ne pas assister à cette conférence aurait été insultant, et puis qui sait ? Quelque chose d'intéressant pourrait en être dégagé.

En arrivant à Elysium, le Représentant fût choqué par la présence accrue de forces armées. Pour une conférence qui se veut promotrice de la paix, la ville paraissait en pleine guerre. S'en était désagréable ; sentir ses énormes engins vous enserrer le long de la route, tous ses hommes l'arme à la main, l'absence d'autres véhicules sur la route... tout ça ne faisait que renforcer le sentiment d'être dans un pays en guerre. Cela dit, ce genre de précaution était courant dans ce genre de pays ; beaucoup promeuvent la paix mais investissent beaucoup dans la guerre. Les Nordistes n'étaient effectivement pas connus pour leur pacifisme. Tout d'un coup, Mr. Karalidis se mit à regretter Liatina, ses toitures orangées et son port tranquille. Tout était plus grand ici, dans la démesure. Le Représentant se rendit compte qu'il n'aimait pas être là. Mais bon, tout travail a son inconvénient.

Après avoir écouter le discours de "Kaiser" (rien que le nom donne la chair de poule), Mr. Karalidis ne savait pas trop quoi dire. De mémoire, les actions menées à Port-Hafen par les Listoniens n'avaient pas été sans conséquence : l'aide humanitaire dépêchée sur place avait été nombreuse. C'est pas comme si on allait envoyé des navires sur les côtes listoniennes. Et les Astériens savent de quoi ils parlent : le dernier territoire à avoir rejoint l'Union n'est autre que la Funtalie, ancienne colonie listonienne.

Après avoir lu l'ébauche du traité, Mr. Koralidis se résout à prendre la parole dans un anglais approximatif (très approximatif, cela risquait de faire mal aux oreilles des autres).


Il y a encore beaucoup de choses à voir, effectivement. Mais je tiens à exprimer mon désaccord quant à l'exclusion des nations possédant un territoire en Aleucie. Toutes nations possédant un territoire en Aleucie devrait avoir le droit de s'exprimer et de voter librement. Sinon qui représente le territoire aleucien du pays concerné ?

Au-delà de ça, et inversement, il faut discuter de l'état des territoires outre-mers, que nous possédons en nombre. Devons-nous les inclure dans le traité ?

Ensuite, nous pourrions envisager de rejoindre cette... assemblée, mais pas de rejoindre une union commerciale qui favorisera le capitalisme.

En parlant de cette assemblée, vous voulez donc mettre un pouvoir de dissolution entre les mains d'une seule personne ? On aura vu mieux comme procédé démocratique, tout de même. Et autre chose... notre nation ne possède pas de Ministre des Affaires Etrangères.

Nos mots vont peut-être vous paraître durs, mais bon, je préfère entamer le débat directement sans avoir à tergiverser des années sur des broutilles inutiles.
Le ministre écouta en silence avec son air grave et figé comme d'habitude. Il se leva naturellement après la réponse de l'Astérie, s'imposant comme la personne qui allait répondre.

- Effectivement, vos mots sont durs. Mais au-delà de ça, je pense que vous n'avez pas bien lu le traité. Nous ne vous en tenons pas rigueur, au contraire, cela arrive. Il n'est question nulle par de dissolution donc ne vous inquiétez pas, la démocratie est au rendez-vous. Ensuite, il est mentionné que le forum économique est annexe au traité fondateur. Vous n'êtes pas dans l'obligation de le rejoindre.

Puis, si vous n'avez pas de ministre des Affaires Étrangères, vous avez bien un représentant ou une personne, chargez de la diplomatie ? Eh bien cela suffira. Concernant votre remarque sur l'adhésion, il nous parait normal que ce soit les pays aleuciens qui composent cette institution d'échange. Les nations ayant des colonies ou territoires d'outre-mer ne sont pas pleinement aleuciens. Et la question du représentant du territoire est laissée à l'attention de la métropole. Cependant, si cela dérange un grand nombre de nations, nous pourrons débattre de sa modification. Est-ce que cela répond à vos questions ?

🏛️ Message du Hvidsneeland 🏛️

Conférence d'Elysium


... Ce jour historique doit montrer la volonté et l'union des démocraties pour combattre la guerre et préserver la paix sur notre continent! ...

Le ministre des affaires étrangères du Hvidsneeland,
au représentants aleuciens lors de son arrivée à la conférence.

La capitale du Miridian, d'habitude calme et organisée était complètement bouleversée lorsque la délégation du Hvidsneeland sortit de l'aéroport. Monsieur Jean-Marc Iversen, accompagné de l'ambassadrice en poste dans ce pays, fut frappé par l'agitation qui régnait dans les rues. Certes, la présence importante des forces de sécurité était impressionnante; mais l'accueil chaleureux reconnaissable au Miridian n'était pas différent de son habitude!

... Message du ministre Jean-Marc Iversen ...

"Représentants d'Aleucie, Monsieur Hans Golben, mes chères collègues;

Notre continent a vu ces derniers temps le retour brutal de la guerre. Néanmoins, nous ne devons pas laisser de tels actes se reproduire. Cette conférence, d'une ampleur rare en Aleucie, pour ne pas dire historique, prouve au monde entier notre union autour de ces sujets de sécurité. Je suis convaincu que nos discussions seront fructueuses et que nous trouverons un accord qui inscrira pour des décennies la paix sur notre magnifique continent!

Je tiens par ailleurs à remercier le Miridian et l'Empire du Nord pour leur travail de préparation en amont de cette réunion. Cela prouve leur détermination et leur implication pour que l'Aleucie reste un continent pacifique, démocratique et paisible. Leur "Traité Aleucien de Coopération" comporte de très bonnes bases même si il reste à notre avis des changements et des modifications à lui apporter! Je vous présente donc sans plus attendre ce que le Hvidsneeland considère nécessaire de lui ajouter.

Premièrement, nous souhaitons également soulever le sujet des nations étrangères qui possèdent un territoire ou une colonie en Aleucie. En effet, il est dit je cite: "Tout pays, qui possède un territoire en Aleucie peut prétendre au rôle d'état observateur. [...] Un état observateur a pour seul droit d'assister silencieusement aux réunions du Conseil et de la Commission." Pour nous, ce point doit être changé car chaque état qui a un territoire et qui possède une armée sur le continent doit participer aux discussions qui peuvent le concerner. Sans cela, nous risquons des situations semblables à celle que nous connaissons actuellement. Il faut libérer la parole. Echanger, discuter et débattre sans limite. Nous proposons donc que chaque nation qui possède une terre en Aleucie puisse participer activement aux débats de la commission. Pour le vote, nous avons pensé à un système de poids politique. En effet, les états dont la capitale est sur notre continent doivent avoir un poids de vote plus important que ceux qui ne possèdent seulement des colonies, territoires ou collectivités d'outre-mer. Cependant, ces derniers gardent tout de même leur mot à dire puisqu'une partie de leur population sera directement concernée par les décisions de la commission.

Dans un second temps, nous souhaitons nous pencher sur l'article 9 du traité. Celui-ci stipule que "Tout Pays, peut, à condition que sa capitale se situe en Aleucie, prétendre à l'adhésion à la Commission Aleucienne et au Conseil Aleucien." Jusqu'à là tout va bien, en revanche, la suite nous pose plus de problèmes: "Le vote d'adhésion a lieu à la Commission Aleucienne et nécessite la majorité absolue." Pour nous, cela est également à supprimer. Comme nous l'avons dit plus plus tôt, chaque état qui souhaite discuter, échanger, [...] doit pouvoir le faire sans barrière. Le but principal de la commission est d'éviter la violence sur le continent, nous ne devons donc pas empêcher un pays qui souhaite dialoguer de le faire. Cela devrait, pour nous, s'appliquer à l'article 10 également.

Nous avons quelques autres modifications à proposer, mais avant cela, je vous laisse la parole chères collègues."
Et bien il est tout de même stipulé que le président de séance peut interrompre à son bon vouloir les discussions. Je pense qu'il faut encadrer ça pour éviter les abus.

Concernant les pays non-aleuciens possédant un territoire en Aleucie, je vais réitérer mon objection. Ces nations ne sont en effet pas pleinement aleuciennes, mais possédant des territoires sur le sol aleucien, elles doivent, au nom de ces territoires, de pouvoir participer aux échanges et voter lors des décisions. Cela dit, je propose que la nation en question ne soit pas représentée, mais seulement le ou les territoires présents en Aleucie.

Si je prend l'exemple de mon pays, je n'aimerais pas que l'une de nos régions autonomes outre-mer soit exclue des discussions régionales pour seul motif que la capitale centrale ne se trouve pas sur place.
Hans Golben se leva, demanda la parole et déclara:

Pour résumer M Jean-Marc Iversen et M Sokratis Karalidis, vos avis se rejoignent. Lors des discussions préliminaires avec l'Empire du Nord nous avons nous aussi longuement réfléchit à cette question. Pour parvenir au résultats que vous connaissez. Je vais donc répondre à chacune de vos propositions.

Pour commencer, concernant le pouvoir d'interruption de séance du secrétaire général, M Karadilis vous avez raison, il est nécessaire d'encadrer ce pouvoir. Je propose que pour pouvoir interrompre une séance, le secrétaire général doit soumettre cette interruption au vote à la majorité des représentants. Êtes vous d'accord avec cette proposition ?

Ensuite, pour ce qui est de l'article 9 et 10, je vais vous expliquer pourquoi un vote est selon nous nécessaire. Vous conviendrez que les deux institutions (sans compter les deux forums) que nous souhaitons créer, donne aux états membres un certain pouvoir. Ainsi peut-on réellement en sachant cela, laisser tous pays qui le demande rejoindre automatiquement ces institutions ? Si une telle mesure est adoptée, n'importe quel pays pourrait rejoindre, alors même qu'il souhaite peut être paralysé l'institution en rejetant toutes les mesures. Certains états totalitaires pourrait diviser leur territoire en plusieurs états fantoches et demander un représentant par état, et donc un vote en pus par état, et en conséquence le pouvoir d'imposer n'importe quelle mesure. Voilà pourquoi, pour toutes ces raisons, un vote à l'entrée nous semble indispensable.

Maintenant venons en à ce qui fait beaucoup débat depuis l'ouverture de cette conférence: la question des conditions à l'entrée. Je vais commencer par vous répondre à vous M Iversen. En bref ce que vous proposez c'est un système où tous les états possédant un territoire en Aleucie peuvent prétendre rejoindre, mais avec une instauration d'un poids de vote en fonction de la localisation de la capitale. Mais qu'est ce que cela veut dire un poids de vote ? Cela veut dire une organisation inégalitaire et non démocratique. Or si nous combinons ces deux problèmes, notre organisation n'auras plus aucune crédibilité, puisqu'elle sera en contradiction avec ce que nous voulons défendre. Et donc elle sera condamné à inutilité. Par exemple, si une ingérence étrangère à lieu sur les affaires intérieures d'un pays aleucien et que le Conseil la condamne et demande son arrêt, le pays agresseur aura juste à dire qu'il n'a pas a écouté une organisation sans légitimité.
J'ai noté chacune des propositions et je propose donc la tenue d'un vote pour savoir laquelle est retenue:


  • La conservation du système actuel avec la condition d'entrée de la localisation de la capitale en Aleucie.
  • Un système, où si un état ne possédé pas sa capitale en Aleucie mais dispose d'un ou plusieurs territoires sur le continent alors le ou les territoires présents en Aleucie sont représentés mais pas le pays. (proposé par M Karalidis)
  • Un système où tous les pays qui possèdent un territoire en Aleucie peuvent prétendre à l'entrée sans autre conditions. (proposé par M Karadilis)
  • Un sytème où tous les pays qui possèdent un territoire en Aleucie peuvent prétendre à l'entrée, mais avec une instauration d'un poids de vote en fonction de la localisation de la capitale. (proposé par M Iversen)

Si quelqu'un souhait rajouter une proposition ou donner son avis, qu'il se manifeste, sinon je déclare le vote ouvert.
Le kaiser de la République de Miridian se leva et déclara:

Au nom de la République de Miridian, je vote pour la création d'un système, où si un état ne possédé pas sa capitale en Aleucie mais dispose d'un ou plusieurs territoires sur le continent alors le ou les territoires présents en Aleucie sont représentés mais pas le pays.
Le Ministre des Affaires Étrangères Impériales se leva et déclara d'un air grave :

- L'Empire soutiens la position de son allié le Miridian et apporte son vote à cette-même proposition.
M. Rolland, ministre des relations extérieures avait pris toute la mesure de l'historicité de la première conférence de paix qui se tenait sur le territoire aleucéen depuis bon nombre de décennies. Si les journaux hasparnais avaient titré ce matin-là que la présence de la diplomatie républicaine dans cette conférence était déjà en soi une première victoire, le ministre était assez réservé sur la question : il craignait que cette conférence ne soit qu'un coup d'épée dans l'eau.

Avec les autres délégations, le corps diplomatique hasparnais avait été accueilli par les services miridiannais et prirent place dans plusieurs voitures. Les discussions promettaient d'être assez longues et fastidieuses, alors il avait été décidé que si tel était le cas, le ministre serait remplacé au bout de quelques jours. Ils passèrent en revue les notes diplomatiques laissées par les services d'information. Ils échangèrent entre eux sur la position du pays, quand les discussions furent remplacés par des sourrirs tantôt amusés, tantôt dubitatifs d'une telle présence armée dans la capitale d'un pays en paix, pour une conférence censée prôner la paix. Un rire rapidement réprimé eut même lieu au moment d'apercevoir les chars. Un diplomate, l'air bonhomme, ne manqua pas de demander si le Kaiser de la République de Miridian les ferait tirer en pleine rue en cas d'attaque terroriste.

La délégation ne comprenait pas leur présence, mais elle resta également dubitative quant au choix du lieu qui avait été fait par la République: l'endroit où l'assemblée législative se réunissait. Ce choix était quelques peu étonnant et sur le plan diplomatique et de l'image, il constituait une faute: Quelle image donnaient les pays qui y envoyaient des représentants? Assurément celle d'être un député de la Nation Miridian. Un faux pas que la délégation hasparnaise ne relèverait pas dans l'immédiat, mais que l'opposition nationale conservatrice ne manquerait pas de monter en épingle.

Les places avaient été désignées et la délégation hasparnaise, après le discours d'ouverture prononcé par le Kaiser de la République du Miridian, le ministre accompagné de quelques conseillers prit enfin connaissance du fameux traité de coopération. Des notes furent prises pendant que les représentants des autres états évoquèrent les premiers sujets de discussion qui tournaient autours de l'Article 9 et des modalités d'adhésion. Une fois que les représentants eurent fini de parler et avant le vote lancé par le Kaiser, Jules Rolland demanda la parole:


Jules ROLLAND : " Kaiser, Mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs les ambassadeurs. Nous souhaitons d'abord remercier les autorités de la République du Miridian pour leur accueil dans le sein des seins de la Démocratie. Cette démocratie doit, selon la République d'Hasparne, être le socle commun, le déterminant de la politique qui sera insufflée dans cette institution dont nous accoucherons peut-être au terme de cette conférence. Nous allons donc reprendre point par point les articles dont nous souhaitons pour notre part la discussion ;

• Tout d'abord, quant à l'Article 1 et 2 du projet: La démocratie suppose des règles strictes afin d'être appliquée et nous souhaitons que ces règles se retrouvent dans le Traité. L'Article en question propose de donner à la Commission aleucienne la compétence de débattre, de proposer, très bien... En revanche, il ne dit rien des sujets qui seraient potentiellement de sa compétence: Nous proposons une modification du premier article afin que soient clairement délimitées les compétences de l'Institution, et de l'Article 2 afin rajouter le terme "dans le respect des attributions déterminées par les États".

• Ensuite, quant à l'Article 4 relatif au poste de Secrétaire Général de la Commission Aleucienne, nous ne voyons pas de problème à ce que celui-ci se voit attribuer des pouvoirs de police de la bonne tenue des débats. Il me semble que votre proposition M. GOLBEN n'est pas meilleure que ce qui est proposé: Organiser un vote dans un contexte tumultueux pour savoir si les discussions doivent s'arrêter serait à notre sens contreproductif. Nous proposons que le pouvoir de police des débats soit compensé par l'ajout d'un article ou d'un alinéa faisant été de la possibilité pour les d'abatteurs de destituer le Secrétaire-Général à la majorité absolue de ses membres. Un tel acte, exceptionnel par sa nature, ne pourrait être déclenché qu'en cas d'usage non nécessaire et non proportionné du pouvoir de suspension des débats, de partialité quant à l'ordonnancement de l'ordre du jour...

• Nous proposons ensuite une modification de la formation de l'Article 5 : nous souhaitons également qu'une mention permettent au Secrétaire-Général de rejeter préalablement une discussion qui ne porterait pas sur les thématiques dévolues par les États à l'Institution dans le premier article, il ne pourra pas lui être fait un procès en dictature car le contrepouvoir de la révocation existe.

• Nous avons bien compris que pour l'instant l'Article 9 occupait une grande partie des discussions pour le moment. Nous touchons la la première contradiction du projet : A en croire l'Article 1er, les états signataires s'engagent à préserver la dignité et la souveraineté des peuples d'Aleucie... Si nous acceptons que des états dont la capitale ne se situe pas en Aleucie adhérent, alors nous devons de facto retirer la mention à la souveraineté qui se retrouverait alors problématique et paradoxale.
La position que nous vous proposons est toute autre: Nous proposons la création d'un statut tout autre pour les états dont la capitale se situe à l'extérieur du territoire continental: Un statut placé dans l'interstice entre le membre de plein droit et le membre observateur. Le membre extérieur aurait une place consultative, pourrait participer aux débats mais serait privé de droit de vote.

Pour le reste, nous sommes d'accord pour dire que l'approbation d'un membre doit impérativement donner lieu à un vote. En revanche, nous sommes partisans de penser que l'adhésion à l'Institution emporte nécessairement la participation tant au Conseil qu'à la Commission. Même s'il n'est fait mention dans le Traité proposé d'une telle séparation, la rédaction de l'Article 9 et 10 nous laisse à penser qu'un régime différent puisse être appliqué à la participation à l'une ou à l'autre de ces institutions. A chaque fois que l'expression "La commission aleucienne et le conseil aleucien" apparaît, nous proposons de la modifier en "Les organes de l'Institution aleucienne".

• Nous sommes ensuite en désaccord avec l'Article 11, pas sur le fond mais sur la forme. En effet, nous pensons que le forum culturel devrait être prévu dans les organes de l'institution au même titre que le Conseil et la Commission. Le partage culturel et l'organisation d'évènement est selon bien des études un moyen d'assurer la cohésion et la paix entre les peuples. A ce titre, elle ne devrait pas être annexée mais pleinement comprise dans ce projet.

• Quant à l'Article 12, nous proposons purement et simplement sa suppression. Cette conférence a déjà de nombreux sujets de débats et nous pensons que l'éventualité du forum économique devrait être débattue entre les membres qui accepteront de ratifier le traité quand il sera pleinement discuté et débattu. La collaboration économique et les modalités de la meilleure circulation des capitaux nécessite bien une discussion à part, réservée aux États adhérents. Autrement dit, ne brulons pas les étapes ! "

La prise de parole longue enfin terminée, le ministre s'en allait rejoindre sa place. Le Kaiser mis au voix sa proposition. Au moment de la voter, le ministre exprima la position de la République d'Hasparne:

Jules ROLLAND: "La République d'Hasparne s'abstient, ayant présenté une autre solution et attendant que les membres de la conférence en débattent".
Je vous remercie M ROLLAND, pour cette prise de parole très intéressante. Vous avez formulez beaucoup de propositions et je vais m'efforcer à répondre à chacune d'entre elles.

  • Pour commencer, je vais répondre à votre proposition sur les Articles 1 et 2 du traité. Il est vrai que les compétences des institutions doivent être clairement définis, et vous avez raison de le souligner. Voilà pourquoi je ne vois aucune objection à rajouter le terme: "dans le respect des attributions déterminées par les États". Qu'en pensez vous mes chers amis ?

  • Ensuite, concernant votre proposition sur l'article 4: encore une fois je dois souligner votre clairvoyance, en effet demander un vote dans des conditions tumultueuses serait compliqué et risque d'amplifier les débats. En bref vous proposez de rajouter une motion de censure pour destituer si besoin le secrétaire général, et de lui octroyer un droit de suspension de séance sans condition. De nouveau, je déclare appuyer cette proposition qui est pour moi la meilleure solution. Quelqu'un a t-il une autre proposition ou des arguments à faire valoir ?

  • Toutefois, au sujet de votre proposition sur l'article 5, je souhaite émettre des réserves. Vous proposez d'octroyer au secrétaire général, un droit de refus des discussion, à mon avis cela donnerait trop de pouvoir et d'importance à ce dernier. Il n'est pas sage de concentrer trop de pouvoir dans les mains d'un homme, surtout dans le cadre d'une organisation multilatérale. Si vos deux propositions (sur l'article 4 et 5) sont retenues, l’exécutif serait supérieur au législatif, ce qui n'est pas une bonne chose. Voilà pourquoi nous acceptons votre proposition sur l'article 4 mais rejetons celle sur l'article 5. En revanche votre idée de refus des discussions en cas de violation des valeurs de l'organisation, est pour moi très bonne et pertinente. Je propose donc que la Commission Aleucienne, dispose du droit de procéder à une motion de rejet, lors d'un vote à la majorité absolue.

  • En effet, M Rolland, l'article 9 est le cœur d'une contradiction qui divise depuis le début de cette conférence. Pour résumer vous proposez la création d'un rôle de membre extérieur, ayant un droit de débattre mais pas de voter. Je rajoute donc immédiatement votre proposition aux autres et je me permet de la commenter. La contradiction comme vous l'avez dit repose sur l'inscription dans l'article 1, de la mission de préserver la souveraineté des peuples d'Aleucie, ce qui équivaut pour simplifier au droit des peuples à disposer d'eux mêmes. Mais, je trouve qu'une proposition avait réussi à lier les deux sujets, c'est à dire souveraineté des peuples et discussion avec tous les acteurs. Cette proposition c'est celle proposée par M Karalidis, qui suggère l’intégration des régions d'outre mers mais pas des états. Elle est je trouve le parfait compromis.

  • Pour ce qui est de votre proposition purement technique de remplacer l'expression "La commission aleucienne et le conseil aleucien" par "Les organes de l'Institution aleucienne", nous n'y voyons aucune objection. Quant à votre seconde proposition elle est très pertinente et ouvre un nouveau débat: l'adhésion aux deux institution doit-elle être séparée ? Je souhaite annoncer la neutralité de Miridian sur la question. Je laisse donc à d'autre le soin de commenter pou ou contre cette proposition.

  • Pour ce qui est de l'article 11, vous proposez de l'inclure pleinement au projet, pourquoi pas à vrai dire. En revanche il faut avoir conscience des raisons qui nous ont poussés l'empire du nord et nous, à le proposez de manière annexe. En effet nous n'étions pas certain que ces deux forums, emportent l'adhésion de tous et ainsi mettre un frein au projet global. Toutefois en raison du relatif consensus autour du forum culturel, je ne vois pas d'objection à intégrer le forum culturel au traité. Mais vos réticences concernant le forum économique justifie selon moi la pertinence que nous avons eux de le proposer de manière annexe et cela m'amène donc à votre dernier point.

  • Passons donc à l'article 12, pour commencer je souhaite rappeler que il n'est présent que de manière annexe au traité et que donc nul ne vous oblige à le signer. Vous pouvez tout à fait signer le traité mais pas l'article 12. Et si votre pays, ne souhaite pas rejoindre le forum économique libre à lui, mais cela ne doit pas impacter les nations désireuses de le rejoindre.
  • Je comprend parfaitement vos réticences et vos arguments, votre peur légitime de voir les discussions s'éterniser, mais je ne souhaite pas la suppression de ce forum. Néanmoins votre proposition de reporter les débats à plus tard pour temporiser est acceptable pour nous.

Par ailleurs je tiens à préciser que nous cherchons toujours une ville pour accueillir le forum culturel et celui économique. Tous les pays peuvent candidater et proposer unes de leurs villes, à condition bien sûr qu'une infrastructure d’accueil soit présente. J'aimerais donc savoir si certains pays sont intéressés dans l'accueil de l'un des forums ?

Mes chers amis je vous laisse vous exprimez.

🏛️ Message du Hvidsneeland 🏛️

Conférence d'Elysium


Les débats continuaient depuis un moment dans le parlement de la République du Miridian. Les propositions des différents états d'Aleucie commençaient à se faire nombreuses. Le ministre des affaires étrangères, monsieur Iversen, reprit la parole pour faire valoir le point de vue du Hvidsneeland sur ces différents points abordés.

... Message du ministre Jean-Marc Iversen ...

"Représentants d'Aleucie, Monsieur Hans Golben, mes chères collègues;

Les changements que vous nous avez proposé nous semblent importants et nous tacherons d'y répondre le mieux possible. Après une concertation avec madame Ophélie Muller, nous avons réévalué la position de notre état sur les différentes questions et sujets, et, notamment sur celle de l'article 9. En effet, depuis le début de la conférence, cet article occupe une place importante des discussions. Nous avons proposé une modification à ce dernier, cependant elle ne semble pas satisfaire! Nous avons donc pris contact avec le reste du gouvernement resté à Frostborg et avons essayé d'adapter notre avis à celui des autres états. Nous en avons donc conclu, comme vous autres représentants, que la version de cet article proposée par Monsieur Karalidis était celle qui se rapprochait le plus de notre résonnement. En effet, elle propose d'inclure tous les territoires du contient aux discussions qui les concernent et c'est pour nous le plus important! Nous acceptons certaines concessions et espérons que chacun et chacune d'entre vous saura en faire autant pour arriver à notre objectif commun d'accord! En revanche, nous maintenons l'idée que chacun de ces territoires devrait pouvoir librement adhérer aux institutions sans accord préalable des états membres par la voix d'un scrutin.

Voilà qui est donc fait pour ce point si sensible de l'article numéro 9. Passons maintenant aux 1 et 2. Nous souhaitons appuyer Monsieur Jules Rolland dans sa proposition de clairement délimiter les compétences et pouvoirs d'action des institutions. Même si la future commission se veut un lieu d'échange et de débat, pour garder toute crédibilité, elle doit disposer de pouvoirs. Cela en va de la souveraineté de cette dernière ainsi donc que des peuples d'Aleucie! Nous partageons également sa position sur l'article 4. Le secrétaire général a le rôle de policier du débat et de gardien de l'ordre. Lui enlever ce pouvoir de maitre de la parole, comme proposé plus tôt dans la conférence, nous semble, à nous aussi, inenvisageable. Même s'il est vrai qu'elle pourrait abuser de cette capacité, bien que la version de l'article 4 proposée par monsieur Rolland propose une solution à cela, rappelons nous que la personne qui accède à ce rôle privilégié doit être élue par les états membres; il me semble donc impensable qu'un individu indigne de cette fonction y arrive.

Pour ce qui est de nos désaccords. L'article 5, ne devrait, selon nous, pas se voir modifier. En effet, même si certains sujets semblent inappropriés dans des institutions tel que celles que nous souhaitons créer, il ne faut pas emprisonner la parole! De plus, il semble peu probable qu'un des états expose une idée contraire aux valeurs du traité alors même qu'il en est signataire... Pour les articles 11 et 12, nous sommes de paire avec l'avis de la République du Miridian. En effet, il nous semble libre à chacun d'adhérer à ces organismes qui dépendront des commissions principales: culture, économie... Il va donc de soi que, comme proposé par monsieur Rolland, ces affaires fassent l'objet de discussions internes à la commission et à ses adhérents. De plus, nous pensons que d'autres sous-organismes pourraient voir le jour tel qu'une commission défense, santé, environnement, ...

Pour finir, toujours en lien avec ce que nous évoquions plus haut, le Hvidsneeland souhaite donner sa candidature aux membres du futur traité pour accueillir l'un des forums dans sa capitale, Frostborg. Nous souhaitons montrer notre plaine implication dans ce projet commun avec l'accueil chez nous d'un de ces lieux d'échanges, de discussions, de débats, de DEMOCRATIE ! Le forum culturel semble être le parfait candidat étant donné l'amour de notre nation pour les différentes cultures du monde bien que l'accueil d'un quelconque organisme serait pour nous un grand honneur! Nous sommes prêts dès maintenant à entreprendre de grands travaux pour l'organisation de tout cela! Si quelqu'un souhaite par ailleurs des renseignements quant à notre candidature, nous sommes prêts dès maintenant à répondre aux questions! Je vous laisse la parole!"
Messieurs et Mesdames,

je vous remercie pour votre participation, nous allons maintenant passer à un premier vote, voici donc les proposition:


Articles 1 et 2
Rajout des termes: "dans le respect des attributions déterminées par les États"
Réponse OUI/NON

Article 4:
-1) octroyer un droit de suspension de séance sans condition au secrétaire général mais en rajoutant une motion de censure pour le destituer si besoin.
-2) possibilité de demander une suspension de séance mais nécessite un vote.
-3) octroyer un droit de suspension de séance sans condition au secrétaire général, et sans contrepartie.
Réponse 1/2/3

Article 5:
octroyer au secrétaire général un droit de refus des discussion.
Réponse OUI/NON

Article 9:

-1) création d'un rôle de membre extérieur, ayant un droit de débattre mais pas de voter
-2)La conservation du système actuel avec la condition d'entrée de la localisation de la capitale en Aleucie.
-3)Un système, où si un état ne possédé pas sa capitale en Aleucie mais dispose d'un ou plusieurs territoires sur le continent alors le ou les territoires présents en Aleucie sont représentés mais pas le pays. (proposé par M Karalidis)
-4)Un système où tous les pays qui possèdent un territoire en Aleucie peuvent prétendre à l'entrée sans autre conditions. (proposé par M Karadilis)
-5) Un sytème où tous les pays qui possèdent un territoire en Aleucie peuvent prétendre à l'entrée, mais avec une instauration d'un poids de vote en fonction de la localisation de la capitale. (proposé par M Iversen)
Réponse 1/2/3/4/5

Article 9 et 10:
Remplacement des termes: "La commission aleucienne et le conseil aleucien" par "Les organes de l'Institution aleucienne"
Réponse OUI/NON

Article 11:
-1)Forum culturel annexé au projet
-2)Forum culturel compris dans le projet
Réponse 1/2

Article 12:
Proposition de suppression pure et simple
Réponse OUI/NON

Je déclare officiellement les votes ouverts.
Mr Karalidis se leva et prit la parole.

Si je comprends bien, chers confrères, vous voudriez que l'on vote sans assentiments de nos pays respectifs ? La plupart d'entre nous ne connaissions pas les sujets qui seront sujets à vote. Et même si personnellement je ne trouve pas d'intérêts à perdre du temps à voter pour l'utilisation de tel ou tel mot, la question des pays membres et de leurs voix, entre autres, nécessite en ce qui concerne l'Astérie un débat qui n'engage pas que moi. Cela n'est, disons, pas très démocratique de fonctionner ainsi. Pensez-vous représenter à vous seuls tout votre pays et ce que votre peuple désire ? Non. L'Astérie ne donnera aucun vote aujourd'hui, pas sans que ce texte ne passe en revue à la Diète Confédérale.


La délégation lofotène conduite par la Conseillère d’Etat Fédérale aux Affaires Etrangères Mme Catherine de Tocqueville-Masson était arrivée sur les lieux de la Conférence Aleucienne, dans la capitale de la République de Miridian, Elysium, qu’elle connaissait depuis son premier voyage accompagnant la Chancelière Fédérale Gudrün Stefersøn lors de sa visite d’Etat officielle.

Elle avait pour mission de représenter les intérêts des Provinces-Unies à cette réuinion diplomatique à l’initiative de deux nations aleuciennes, respectivement l’Empire Démocratique et Parlementaire du Nord ainsi que l’hôtede cette conférence la République de Miridian.

Les Provinces-Unies entretenaient pour l’heure des relations bilatérales plus que cordiales et amicales avec ces deux Etats, stables et économiquement ouverts.

Plusieurs délégués avaient déjà pris la parole et émis maints remarques, des fois pertinentes, des fois beaucoup moins, mais la qualité des échanges et des débats semblait au rendez-vous, ce qui n’était pas pour déplaire à la Conseillère d’Etat.
Elle laissa d’abord les autres nations s’exprimer, demandant à l’un des diplomates l’accompagnant le soin de noter soigneusement certains commentaires qu’elle ne manquerait pas de reprendre et de relire assidûment.


catherine de Tocqueville Masson

Représentants de l’Aleucie, bien estimés dignes et honorables diplomates et collègues,

Nous remerçions tout d’abord nos hôtes Miridians pour l’organisation de cette conférence, et nous savons ô combien la préparation d’un tel évènement peut être compliqué et fastidieux, ne serait-ce qu’en terme de logistique et surtout les enjeux liés à la sécurité.


Débat sur l’article 9 et l’article 10 :


Mais entrons dans le vif du sujet vous le voulez bien. Cette Institution est Aleucienne non? Elle est donc supposée, en tout cas j’ai cru comprendre que c’était le but recherché, représenter et défendre les intérêts des nations d’Aleucie. Et c’est bien ce qui semble écrit dans l’article premier de ce traité, de manière plutôt limpide et sans ambiguïté.
Inclure des Etats non aleuciens dont certains sont situés à plus de 8000km d’ici dans cette organisation, est un non-sens évident et entamerait sérieusement la légitimité et la crédibilité d’une telle institution.
J’ai bien du mal à concevoir comment, sous prétexte que des empires ou des nations hors d’Aleucie ayant eu des velléités impérialistes et coloniales par le passé, leur ayant permit de s’octroyer et d’exploiter des dépendances et colonies sur notre continent au cours de leur histoire aient réellement comme but premier de défendre les intérêts de l’Aleucie comme nous autres. Prenons un exemple concret, celui de la Listonie. Cet Empire eurysien, bien connu pour sa diplomatie désastreuse et sa politique étrangère violente et ultra brutale, possède un territoire d’outre mer en Aleucie. Il devrait donc en toute logique avoir droit au chapitre et son mot à dire dans les affaires aleuciennes, or je pense que les derniers événements survenus à Port-Hafen, dont un massacre de civils, vous serez probablement d’accord avec moi, démontrent difficilement à quel point les puissances eurysiennes ont à cœur la préservation de la paix en Aleucie, n’est-ce pas ?
Donc si chaque nation du monde ayant quelques kilomètres carrés de territoire en Aleucie peut prétendre à être membres de plein droit, au même titre que les Provinces-Unies, cela effondrerait complètement la crédibilité d’une telle institution, vouée à l’échec et morte née selon moi.

En revanche, qu’elles soient représentées en tant que membre délégataire et participent aux débats et discussions sans avoir de pouvoir décisionnaire d’accord, mais que des Etats eurysiens ou paltoterrans ou nazuméens puissent avoir leur mot à dire quant à l’avenir et la conduite des affaires aleuciennes, c’est un non ferme et définitif de la part des Provinces-Unies. Je propose à la place un statut particulier de membre représentatif et consultatif, soit un peu plus large et aux droits étendus que ce que l’actuel article 10 prévoit actuellement, ce qui est très limitatif. Seuls les membres de plein droit conservent le vote décisionnaire.


Débat sur les articles 2, 7, 11, et 12 :


Ensuite, concernant les articles 2, 7, 11, et 12, toutes les institutions sont concentrées à Elysium et à Estham, bien que je reconnaisse que ces deux capitales ont une position centrale et stratégique, outre leurs vertus architecturales et touristiques, et que cette conférence est à l’initiative de ces deux pays, j’abonde dans le sens de certains délégués ici présents que le siège de telles institutions se doit d’être débattu et voté. Nous sommes des nations démocratiques, non ? Alors montrons l’exemple et mettons en pratique nos valeurs en soumettant au vote le choix de telle ou telle ville pour abriter une institution.
Si d’aventure les Provinces-Unies étaient amenées à signer ce traité, nous pourrions par exemples être tentés de candidater pour obtenir le siège du Forum Économique, notre nation étant connue pour la défense des libertés économiques et d’entreprendre, et du libre échange qui ont fait la richesse et la prospérité de nombreuses nations de ce continent.
C’est d’ailleurs pour nous le principal atout majeur de ce traité, c’est de créer un marché commun, un espace économique favorisant les Aleuciens, la libre circulation des biens, des marchandises, et des capitaux ! C’est par le commerce et les échanges économiques que nous obtiendrons la meilleure garantie qui soit en terme de paix et de stabilité, pas par les armes, ni par les rhétoriques sans fin. Si cet article il est supprimé, cette institution ne sera plus rien d’autre qu’une simple arène politique comme tant d’autres, avec des orateurs et des débatteurs qui aiment à s’écouter parler. Rien sur l’économie, rien sur la défense, si c’est juste pour avoir une salle de réunion géante de luxe, cela n’a aucun intérêt.


Concernant l’article 4 :

Ce dernier ne nous pose pas de problème, il est nécessaire pour la bonne tenue des échanges et des débats qu’il existe un maître du temps et des horloges si vous me passez l’expression, avec un minimum de prérogatives et de fonctions, afin que son rôle soit crédible et surtout respecté.
Le fait que la nomination de ce représentant soit soumis au vote des Etats membres nous garantit l’indépendance et la probité de ce représentant. En revanche, la durée de son mandat de 1 année seulement, nous semble tout à fait insuffisant, excessivement court et peu réalisable dans les faits. Il apparaît très compliqué voir impossible de s’occuper de dossiers et de prendre en main certains sujets sur une durée maximale de 12 mois. En outre, cela veut dire que nous devrions procéder à des votes tous les ans, aussi nous passerions l’essentiel de notre temps à présenter des candidats, à faire campagne, et à voter pour le secrétaire général, au détriment d’autres sujets ou actions qui nécessiteraient qu’on leur accorde plus de temps. De plus imaginez un peu notre image et notre crédibilité à l’international, quand vous passez votre temps à changer d’interlocuteur, aussi, pour favoriser la stabilité de cette future institution, nous préconisons que le Secrétaire Général soit nommé pour une durée de 4 ans, renouvelable 1 seule fois maximum.


Enfin je terminerais par le fait que peu importe la version finale du texte, si il y a projet d’adhésion de notre part, les Provinces-Unies le soumettront quoiqu’il arrive au vote des parlementaires des deux chambres législatives du Lofoten telle que le prévoit notre constitution la Charte d'Union.
Je vous remercie Mme Catherine de Tocqueville-Masson,
Pour cette prise parole pertinente et très instructive. Je vais donc réagir à chacun des points que vous avez évoquée.

Concernant l’article 9 et l’article 10, je prend note de votre avis. Je précise que cette proposition, a été aussi faite par M Rolland de la délégation haspernoise, et est donc déjà sur le formulaire de vote. Il est vrai comme vous l'avez dit que nous ne pouvons donner le pouvoir aux états coloniaux eurysiens, d'intervenir dans les affaires aleuciennes. Mais, le peuple qui vit dans leurs colonies, lui est aleucien, cela fait des siècles qu'il y vit. Or votre proposition, les défait de tous leurs droits à ce titre de population aleucienne, et leur supprime tout pouvoir. Voilà, pourquoi, et je le répète, une proposition où la colonie choisit un représentant mais pas l'état eurysiens me semble pour moi toujours la meilleure solution.

Pour ce qui est des articles 2, 7, 11, et 12, vous soulevez un point tout à fait pertinent et auquel l'empire du nord et miridian ont songé lors de notre première réunion. Mais je me dois de vous préciser que toutes les institutions ne sont pas réellement concentrées dans nos deux capitales. En effet comme je l'ai précisé lors de mon discours introductif, la localisation du forum culturel et économique n'est située à Elysium et Estham que de manière provisoire, car nous cherchons justement deux autres villes pour accueillir ces deux institutions. Et cela, parce que, nous avons reconnu avec l'empire du nord, dès notre première rencontre la nécessité de décentraliser le pouvoir et de le répartir de manière juste et équitable par le vote. Je note donc votre candidature pour héberger le forum économique, je tiens à rappeler que tous peuvent candidater qu'importe la taille, la richesse ou l'influence de leur pays. Pour le moment je n'ai que deux candidatures, une pour le forum culturel de la ville de Frostborg en Hvidsneeland, et une pour le forum économique du Lofoten.

Je ne peux que manifester mon acquiescement devant le vive éloge que vous faites du forum culturel. Le développement économique est le symbole du progrès, et de la prospérité, qui permettent in fine le bonheur. Qui est heureux, lorsqu'il meurt de faim, est vêtu de haillons, est malade, et pour qui chaque jour est un combat pour la survie ? Personne. Or le but d'un homme d'état doit être de rendre son peuple heureux. Ainsi, et n'en déplaisent à certains socialistes, l'économie doit être une des priorités de l'homme d'état. Car un peuple riche, c'est un peuple heureux, et un peuple heureux est un peuple pacifique. Et là, nous retrouvons, quelques unes des valeurs énoncés dans le traité à l'article 1. Si vous ne souhaitez pas rejoindre le forum, très bien, mais n'essayer pas d’empêcher les désireux d'en créer un. Pour notre part, Mirdian rejoindra et le forum économique et le forum culturel.

Je note donc votre proposition de faire passer la durée du mandat de 1 à 4 ans et je manifeste mon accord. Oui, nous perdrions en crédibilité et oui nous perdrions du temps. Mais je tiens à vous expliquer pourquoi avec l'empire du nord, nous avons retenus le mandat d'un an. Nous avions peur, en rajoutant cela au projet, que certains crient à la dictature, à la tyrannie et à l'excès de pouvoir. En effet, l'organisation aleucienne, sera constituée de nombreux pays, tous différents et certains sont très sensibles sur ses sujets.
A ces mots, il regarda les membres de la délégation de l'Astérie.
Nous craignions surtout, que un mandat aussi long, entraine un refus d'office par certains pays de participer à la conférence, et tue ainsi le projet dans l’œuf. Mais peut être que votre brillant discours, aura sur les convaincre, en tout cas je l'espère.
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