Département d'Etat Fédéral des Affaires Etrangères

Madame la Conseillère d'Etat Fédérale aux Affaires Etrangères, Madame Catherine de Tocqueville-Masson, est heureuse de vous accueillir au nom des Provinces-Unies du Lofoten et de l'honorable Chancelière Fédérale Gudrün Stefersøn.
Le siège du Département Fédéral des Affaires Etrangères se situe dans la capitale Pembertøn, 3 Avenue Grantrær



Catherine de Tocqueville-Masson

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Message de l'Ambassadrice de la République du Jashuria

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A l'attention de madame la Chancelière Sigrid Olfgarson et de madame Brunehilde Wanger, conseillère fédérale aux Affaires Etrangères


Estimés représentants des Provinces-Unies du Lofoten

C'est au nom de la Troisième République du Jashuria, en ma qualité d'Ambassadrice, que je vous fais parvenir un message de paix et de prospérité. Nos deux pays, bien qu’éloignés par un océan, font partis des nations soucieuses de préserver les libertés formelles de leurs concitoyens tout en promouvant le libéralisme économique.

Le développement récent des échanges internationaux ont conduit mon pays à réévaluer sa politique commerciale à l’international. Mandatée par le Cercle Intérieur – notre gouvernement – pour porter notre nouvelle politique de prospérité au-delà du Nazum, je fais appel à vous, estimées Chancelière et Conseillère, afin de tracer entre nos deux nations, de nouvelles perspectives de développement communes.

Mon gouvernement et moi-même souhaiterions inviter une délégation des Provinces-Unies au Jashuria afin de discuter des possibles accords que votre nation et la notre peuvent créer afin de participer à notre prospérité commune.

Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

Veuillez agréer, chères représentantes des Provinces-Unies du Lofoten, l'expression de mes salutations distinguées.


Cordialement

Madame Lalana Preecha, Première Ambassadrice du Jashuria

A l'attention de l'honorable Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria, Madame Lalana Preecha


Je tiens tout d'abord à adresser à vous même ainsi qu'à votre gouvernement le Cercle Intérieur de la République de Jashuria, au nom des Provinces-Unies du Lofoten et du Cabinet de la Chancelière Mme Sigrid Olfgarson, nos plus sincères hommages.
Je me permets également de vous remercier pour l'intérêt porté à notre modeste nation. Et sachez qu'il est réciproque. Il est vrai que jusqu'à maintenant nous avons été isolationnistes et peu soucieux du monde extérieur, mais la politique d'ouverture de notre nouvelle Chancelière a changé la donne, les Provinces-Unies commençant à regarder au delà de leurs frontières.

Je suis également heureuse de voir que nous partageons des valeurs communes, comme les libertés fondamentales et le libéralisme économique, fondements de notre pays, bien que cela n'ait pas toujours été ainsi.

Je transmets immédiatement votre requête au Cabinet de la Chancellerie, qui fera parvenir sur votre canal diplomatique une réponse je l'espère favorable dès que possible.

Veuillez agréer, Madame Lalana Preecha, Ambassadrice de la Troisième République de Jashuria, l'expression de mes salutations les plus sincères

Cordialement

BUREAU DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
MONT-LAW, HAUT-DISTRICT
SAINT-MARQUISE



COMMUNIQUÉ DE RÉPONSE
MONT-LAW, le 12 Octobre 2004

À l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale du Département des Affaires Étrangères des Provinces-Unies du Lofoten.

Madame la Représentante du Lofoten

Au nom de la Présidente de la République de Saint-Marquise, Isabelle Deprey, nous tenons à vous remercier de cette attention que vous portez à notre nation, suite à votre missive de félicitation que vous avez envoyé.

La Présidente a le souhait de créer des relations cordiales et avantageuses entre nos deux pays. Elle serait prête à venir en personne sur votre sol pour une visite diplomatique et rencontrer la Chancelière Sigrid Olfgarson, car la politique du gouvernement saint-marquois est de vouloir ouvrir Saint-Marquise au monde.

Nous restons en contact afin d'établir les modalités de cette future et possible rencontre qui pourrait être bénéfique pour nos deux États démocratiques.

Veuillez agréer, Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale du Département des Affaires Étrangères des Provinces-Unies du Lofoten, nos salutations dintinguées.


Le Premier Conseiller de
la République de Saint-Marquise
HENRY PETERS

Axis Mundis, le 9 Décembre 2004

À son excellence la chancelière des Provinces-Unies du Lofoten,

Très chère camarade, nos sincères félicitations,

Il est vrai qu'il peut sembler étrange pour une nation semblant aussi opaque et cryptique que la nôtre de contacter l'un des grands représentants du libéralisme capitaliste et de la démocratie représentative pour des affaires peut-être triviales, mais c'est que nous croyons à une certaine universalité des principes, et qu'en la matière le Lofoten et ses institutions nous ont données de quoi nous réjouir. Alors malgré les différences (réelles, ou perçues), nous tenions – et je tenais à titre plus personnel – à transmettre nos plus sincères félicitations à votre cabinet et à vos parlementaires pour avoir autorisé le mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

C'est un pas de plus dans la normalisation de la vie de ce que nous appelons encore des genres minoritaires, dans leur acceptation au sein de la société moderne, un pas de plus dans la direction de la réconciliation entre ceux qui ont été opprimés des années durant et le reste de la société. Nous espérons sincèrement que d'autres régimes capitalistes, en vous voyant faire, vous emboîterons le pas.

Faute d'ambassade ou de mission diplomatique permanente sur votre sol nous sommes aussi obligés de vous demander de bien vouloir transmettre nos chaleureuses félicitations aux mariées, ou peut-être pourrions nous profiter de cette prise de contact pour régler ce malheureux oubli ?

Très respectueusement,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Membre du Comité de Volonté Publique
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

A Ciardhai, le 12 Décembre 2004,
Aux responsables diplomatiques du Gouvernement des Provinces-Unies du Lofoten,

Nous comprenons vos inquiétudes et les partageons. Mettre en avant les idées par le vote et non par la guerre est une des valeurs de la République révolutionnaire des Damann et du Front démocrate ; valeur bafouée par le Front uni, qui n'avait pas l'approbation du peuple et donc la légitime possibilité d'installer son pouvoir.

Le Front uni n'a même pas attendu la fin des élections, les a même bloquées à certains endroits. La solution diplomatique ne serait jamais acceptée par ce Front, et nous appelons donc à la levée des armes pour la Paix. Le terrorisme extrémiste religieux ou fasciste doit être évincé du monde, et le combattre au Damann sera déjà un premier pas.

Ainsi, nous comprenons votre réticence à intervenir pleinement dans cette guerre, et recevoir un soutien moral comme matériel emplirait déjà de joie les citoyens du Damann. Mais le soutien militaire du Lofoten au Front uni serait un petit pas pour le Damann et un grand pas pour la Démocratie.

Mes salutations respectueuses à vous et au Lofoten tout entier,



Anduin Deoir, Consul provisoire de la République révolutionnaire des Damann.

Au gouvernement des Provinces-Unies du Lofoten



La République révolutionnaire des Damann salue pleinement votre aide humanitaire, mais espère qu'il n'y en aura jamais besoin. Toutefois, cette précaution de la part du Lofoten emplie les coeurs du peuple, et notre gouvernement garantit la protection de tous intervenants neutre au conflit. Nous comprenons aussi votre volonté à rester neutre par rapport à ce conflit, en espérant que cela n'entache pas nos relations à l'avenir.

Cordialement,

Sineag Buiseid, Consule de la République révolutionnaire des Damann

Axis Mundis, le 9 Décembre 2004

À son excellence Brunehilde Wanger, Conseillère fédérale aux affaires étrangères,

Très chère camarade,

Vous êtes naturellement toute excusée, le personnel diplomatique du Commissariat est ravi de votre réponse positive à notre demande et arrivera dès que possible sur votre sol. Vous pourrez sans crainte espérer d'eux la pleine et entière coopération que l'on attend d'une telle délégation en de telles circonstances.

Naturellement, toujours, une telle demande ne peut exister qu'au sein d'un processus de réciprocité, ce pourquoi j'ai le plaisir de vous annoncer que le peuple kah-tanais, par l'intermédiaire de sa Convention Générale et du Commissariat aux Affaires Extérieures, a décidé de recevoir votre délégation diplomatique permanente. Vous pourrez vous installer au sein de la Chambre Hyperstructure, où siège le Commissariat, ou y placer une simple antenne pour acquérir une structure propre. Dans ce but, la commune spéciale d'Axis Mundis nous a fournis un panel de bâtiments dédiés. Une consultation intercommunale a aussi permis d'établir une liste de bâtiments pouvant être gracieusement légués au personnel diplomatique dans le cas où il désirerait s'installer plus loin du centre de la représentation gouvernementale de l'Union.

Nous ferons en sorte que cette opportunité d'échange et d'enrichissement collectif soit transformée en un retentissant succès. Nos peuples sont différents, mais un système idéologique seul ne saurait pleinement brouiller le dialogue entre deux peuples s'en donnant les moyens.

Très respectueusement,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Membre du Comité de Volonté Publique
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

Message destiné à une puissance étrangère de la part du ministère des affaires étrangères
Longue vie à la république éternelle !

Chers frères,

Nous sommes profondément attristés par le naufrage de l'Elvantic dans vos eaux, navire maktois. La majorité des victimes étaient nos concitoyens. Depuis des décennies, nous partageons une histoire et une destinée commune qui nous ont plongés dans une joie réciproque mais également dans la douleur, la peur et la tristesse. Quoiqu'il arrive, il en va de nos deux nations de rester soudées face aux tragédies de notre monde pour tenir plus fort.

C'est dans cette optique que nous souhaitons organiser avec vous une rencontre diplomatique, qui commencerait par une commémoration à Nordsvik, puis à une rencontre traditionnel entre les représentants de nos deux états. Que cette tragédie annonce le renouveau de l'amitié makto-lofotène, et faites que ces pauvres âmes soient mortes pour quelque chose. Nous pourrions discuter de nombreuses choses lors de cette entrevue, que ce soit des mesures de libre-échange ou encore de politiques internationales.

Nous vous prions d'agréer nos sincères salutations.

Cabinet de Peter Van Manlor
Longue vie à la République éternelle !

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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,

Comment vous portez-vous ? Pour ma part, on ne peut mieux ! L'âge sans doute me donne de plus en plus à penser que mise à part quelques nourritures terrestres, un homme accompli peut se suffire de poésie et d'une bonne santé. Ce sont les jeunes qui courent derrière la gloire et l'accomplissement, mais la sagesse pousse toujours en définitive vers un désir de pacification.

C'est dans cette optique que j'ai le plaisir de vous contacter en ce jour, afin de régler plusieurs petites questions avec vous. Des questions qui troublent la sérénité des mers du Nord, je le crains, et pour lesquelles il nous faut trouver sans tarder une résolution pour que chacun puisse retourner au repos de l'esprit et du corps. J'en dors mal la nuit, je vous avoue...

Le premier point que notre gouvernement m'a demandé d'aborder avec vous est celui de votre présence militaire à Kotios. Sauf erreur (ce n'en est pas une), votre nation ne s'est jamais portée officiellement garante de Kotios et de ses institutions. De fait, lorsque la commune a appelé à l'aide devant l'invasion francisquienne, vous n’étiez en aucun cas autorisé à déplacer des troupes sur place. Les apparences pourraient laisser croire que vous aussi marchiez sur la ville. Heureusement qu'une diplomatie active de votre part et une certaine bienveillance peut-être quelque peu naïve venant de l'Assemblée Populaire, obligée de se constituer hors de ses bâtiments officiels, a conduit à tolérer votre présence.
Néanmoins, vous conviendrez que le Lofoten est loin de chez lui en mers du Nord et que nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger sur le véritable motif de votre présence là bas.

Chère madame, je ne suis pas quelqu'un qui aime les ulcères à l'estomac. Les aimez vous ? Il faudrait être bien fou. Voila pourquoi je n'irai pas par quatre chemins, l'hypocrisie me donne des aigreurs : pour l'heure et sauf contre-indication de la part de l'Assemblée Populaire Kotioïte, vous n'avez rien à faire sur le territoire de la Commune et les ronds de jambes diplomatiques standards m'obligent à vous recommander de vous retirer. Ce n'est n'est pas une place pour vous, sauf bien sûr à vous plier aux règles édictées par la Commune elle-même. Pour l'heure, vos hommes ne sont pas autorisés à sortir du stricte périmètre qui leur est alloué et ce afin de faciliter leur rapatriement vers le Lofoten dans les meilleurs conditions possibles.

N'est-ce pas là une résolution superbe ? J'aime à penser que le dialogue entre deux êtres humains est une chose métaphysique produisant toujours des résultats étranges et inattendus, dont la découverte insoupçonnée de terrains d'entente mutuels.



La deuxième chose qui sera évidement plus rapide à aborder concerne la provocation que vous avez faite à l'encontre de notre pays lors de votre déclaration de non-signature à l'Observatoire des Droits de l'Homme.
Chère madame, ce que vous avez là s'appelle en terme technique une injure diplomatique que je vous demanderai de bien vouloir la retirer publiquement.

D'une part, parce que ces allégations sont parfaitement infondées, notre travail avec la Fraternité des mers du Nord est extrêmement récent et concerne la seule gestion de la Commune de Kotios où, vous ne l'ignorez pas, la Fraternité a été le principal moteur de la première révolution. Ce groupuscule, bien que classé terroriste dans notre pays, est factuellement aux manettes de la Commune dont il assure le rôle de défenseur. Tenter d'aller contre sur un territoire souverain et reconnu par le Pharois Syndikaali ne serait rien de moins que de la déstabilisation et de l'ingérence politique.
D'autre part car de telles déclarations sont réalisées sans la moindre once d'une preuve de sorte qu'elles entachent également la réputation de nos très nombreux partenaires diplomatiques et commerciaux, ce qui est intolérable vous le comprendrez aisément. Nous associer à des réseaux criminels et proprement inacceptable, au mieux j'espère qu'il s'agit d'une maladresse, au pire je crains que vous n'essayiez de nous déstabiliser économiquement en détournant d'éventuels partenaires commerciaux du Pharois Syndikaali. Dans ce cas de figure, vous comprendriez que nous soyons légitimes à riposter.

Au-delà de ces quelques éléments de contexte, chère amie, je ne peux que vous inviter à éviter à l'avenir ce genre de déclarations à l'emporte-pièces, ainsi serons nous heureux de vous recevoir à Pharot pour écouter vos excuses officielles et vous faire visiter notre splendide pays que j'aime à croire le plus beau du monde (à la vérité, il n'a rien d'exceptionnel, mais je ne sais quel farfelu au ministère de l'économie s'est mis en tête de développer le tourisme aussi ne faut-il pas dire trop de mal de ces plaines mortes et déprimantes qui caractérisent nos paysages).

D'ici là, je vous souhaite toute la prospérité possible en Aleucie. C'est un vaste et riche continent où vous aurez tout le loisir de faire des affaires loin des mers du Nord.


Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali

PS : ci-joint un exemplaire de mon livre, en espérant qu'il vous plaira. Ma femme me dit "voila bien enfin quelque chose de productif que tu auras fait de ta vie" douce épouse, nous n'avons pas d'enfant je le précise, mais si ma trace en ce monde doit se limiter à un livre et que mes services pour les intérêts du Syndikaali débouchent sur un échec, au moins aurais-je cette satisfaction de savoir que j'ai été lu.

Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali

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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,

J’ai lu votre message ce matin en buvant mon café – j’en suis friand et ma terrasse donne sur la mer, c’est un endroit plein de charme morne, je suis certain qu’il vous plairait. Si le courrier de bon matin a le don de me mettre de bonne humeur, je dois vous avouer que vous lire m’a quelque peu chagriné. Tant de confusions, tant d’approximations, je ne doute pas que l’éloignement rende par certains aspects difficile pour votre nation de saisir les pleins enjeux de la situation de Kotios et si vous le désirez, nous serions ravis de collaborer avec vous afin d’éclaircir un certain nombre de choses.

Pour ma part, je tâcherai tout de même de revenir sur certaines inexactitudes. Après tout la vérité est vertu, même si la vertu n’est pas toujours vérité. Voila un sujet de causerie qu’il me plairait d’aborder avec vous lors de votre visite à Pharot.

Kotios, pauvre d’elle, n’a pas une histoire particulièrement stable, je vous l’accorde. Elle est toutefois dotée d’institutions que sont l’Assemblée Populaire et le Tribunal Révolutionnaire. Des institutions que nous reconnaissons comme légitimes et dont nous nous portons garants. Ces institutions ont également jugé que la Fraternité des mers du Nord – groupe terroriste que nous combattons depuis des années maintenant – était tout à fait légitime à défendre la ville puisque seul formation paramilitaire d’envergure présente sur place et à l’origine de la révolution qui a donné à la ville ses structures.

De fait, vous n’ignorez pas que la real politique n’est pas qu’une affaire de bons sentiments. Pour protéger le peuple kotioïte, nous avons choisi de soutenir la Fraternité et les institutions légitimes de la Commune contre la double menace fasciste et francisquienne. A la peste, nous avons choisi le colérat. Peut-être d’autres pays auront-ils choisis de se boucher le nez mais sans l’intervention conjointe du Pharois Syndikaali et du Grand Kah, peut-être la Commune s’appellerait-elle le Reich de Kotios aujourd’hui.

En ce qui concerne vos usines et ressortissants, vous êtes parfaitement légitimes à leur venir en aide mais… demander l’autorisation à l’Assemblée vous aurait évité de passer pour un pays grossier. Je tiens à le rappeler de nouveau mais la présence du Syndikaali pour défendre la Commune était parfaitement légale et organisée suite à une demande express de la-dite commune. Votre présence est au mieux tolérée, au pire invasive.

Mais rassurez-vous, il n’y a ni menace ni volonté belliqueuse dans mes propos, je vous l’assure. D’ailleurs si le Lofoton nous avait inquiété en quoi que ce soit vous pensez bien que jamais nous ne vous aurions laissé débarquer. Non je tenais simplement à vous rappeler les faits et puisque nous sommes d’accords pour dire que vos hommes resteront cantonnés à leurs strictes quartiers, tout devrait bien se passer. Les putschistes sont actuellement en train d’être écrasés et votre présence ne sera plus nécessaire d’ici quelques jours. Tout est bien qui finit bien !

Je serai d’ailleurs ravis de goûter à vos remèdes contre les aigreurs, en signe de réconciliation.

Puisque ce point est réglé toutefois je me permets d’attirer votre attention sur le second : en nous offensant publiquement, en nous associant à des réseaux criminels sans preuves aucunes, en nous dénigrant auprès de nos alliés et partenaires, vous provoquez notre hostilité. Mais de grâce, chère amie, pas de panique ! Croyez vous donc que nous soyons des bellicistes ? La guerre n’a jamais été dans notre ADN, et nous ne sommes pas pressés de faire couler ce sang froid dont vous vous targuez. Simplement le commerce est une chose qui nécessite de la confiance et si nous ne pouvons plus avoir confiance en le Lofoten, je serai contraint d’annoncer à mes chers amis actionnaires que leurs profits seront un peu moins haut cette année et cela me navre – ce sont des gens détestables, épargnez moi leur visite.
Si vraiment vous avez à cœur la bonne entente, le pacifisme et la prospérité mutuelle, des excuses publiques règleraient cette affaire malheureuse car enfin, elle n’a rien de très sérieux et vos allégations restent pures fariboles.
Si néanmoins vous les maintenez, comprenez que le Pharois Syndikaali reconsidère sa bienveillance envers vous ce qui ne serait indiscutablement dans l’intérêt de personne, disons le franchement. Vous n’imaginez pas la paperasse que cela me fait de devoir gérer les insultes d’un lointain voisin arbitrairement prononcées.

Ainsi je vous renouvelle mon invitation : rencontrons nous ! Une poignée de main, quelques sourires, une déclaration de contrition et nous serons de nouveau les meilleurs amis du monde ou du moins planteront une graine fertile pour de futures et enrichissantes relations.


Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali

PS : je suis ravi que mon cadeau vous ait plu ! Ma femme me dit toujours "n'envoie pas cela aux gens, ça les ennuie", la charmante m'a toujours trouvé un peu cavalier sur certaines choses, mais je lui montrerai votre message, cela lui prouvera qu'elle avait tort.

Tarkeft, le 14 mai 2005

À Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères des Provinces-Unis du Lofoten

C'est avec grande émotion que nous avons appris le naufrage qui a eu lieu en mer du Lofoten. Quelle tristesse qu'un tel malheur se soit abattu sur les pauvres âmes qui ne pensaient qu'à profiter de magnifiques vacances dans nos mers du Nord. Nous tenons à adresser aux Provinces-Unis du Lofoten toutes nos condoléances pour tous les disparus et leur famille. Nous souhaitons également vous adresser un message tout particulier pour honorable Vice-Chancelier Thomas Eriksen qui était un homme droit qui était l'un des hommes les plus important de la politique actuelle du Lofoten, un des pilliers du gouvernement de Mme Olfgarson. Nous savons tous que sa perte laissera un grand vide dans notre monde.
Avec toutes nos condoléances aux familles des disparus de l'Elvantic.

Maréchal Marc Evrand, Ministre des Affaires étrangères
de la République chrétienne-militaire du Magermelk

Communiquer à l'ordre des Provinces-Unies du Lofoten
Date: 15 mai 2005




RÉPONSE À L'INVITATION DES PROVINCES-UNIES DU LOFOTEN


Bonjour,
Bonsoir,

À l’intention de Mme Brunehilde Wanger, Conseillère fédérale aux Affaires étrangères et à l’état des Provinces-Unies du Lofoten. Je voudrais en mon nom et à tous les habitants du Listherburg, vous apportez mes plus sincères salutations. Nous avons bien reçu, il y a quelques jours votre invitation à l’intention de notre petit royaume. Nous avons également bien reçu votre particularité culinaire, ma foi, si délicieux, la boite étant complètement vidé au moment d’écrire ses lignes. Vous recevrez également en guise de remerciement, une spécialité locale, un Rulltarta, un petit gâteau enrouler de Génoise et de crème fouettée.

Nous sommes ravis également de nous apercevoir que nos deux pays, partageant ensemble les mêmes valeurs profondes de droit et de liberté. Aspirant ainsi avec grande espérance un monde plus juste, libre et en paix. Nous serons ravis de pouvoir entreprendre des arrangements pour un futur établissement d’ambassade dans nos deux pays respectifs. Il serait d’ailleurs, très apprécié, voir honorifique de vous recevoir chez nous au Listherburg, permettez-moi de vous inviter à notre établir une première rencontre dans notre magnifique ville historique et portuaire de Rödhamn.

À l’attente de vos nouvelles.

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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,

Cette lettre avant tout pour vous remercier. Nous avons bien pris acte de vos précisions pendant votre nouvelle déclaration relative à la signature de la charte des droits de l'homme et en sommes plus que ravis. Il est même possible que nous fassions une fête, c'est dire !

Plus que la Fraternité, c'est Kotios que nous soutenons mais en effet, nous assumons parfaitement avoir réalisé plusieurs rencontres avec ce groupuscule et détaillé avec eux le slimites de notre collaboration : tant qu'il s'agit de protéger les intérêts souverains de la Commune, la Fraternité pourra nous compter comme soutiens. A l'inverse, dans les reste des mers du Nord, nous continuons à lui donner la traque.
A ce propos, j'ai été fortement chagriné d'apprendre l'attaque du RA Fidelity dans le Détroit. Ce genre de tragédie arrive malheureusement encore trop souvent. Un temps plus jeune j'ai écrit une lettre au Gouvernement de l'époque pour lui proposer de dynamiter tous les icebergs de la régions afin d'empêcher ces terroristes d'agir aussi impunément. Je ne sais pas pourquoi ma lettre est restée lettre morte ?

A ce propos, avez-vous vu notre initiative avec la République de Makt ? Le Projet CORMORAN pourrait peut-être être la réponse à nos problèmes en permettant une meilleure communication entre les différents services afin de diminuer leur temps de réaction. Face à la piraterie, rien de tel que la collaboration internationale, n'est-ce pas ? C'est l'action conjointe que ces fripouilles seront défaites.

Cela vaut de manière générale, d'ailleurs, je le crois sincèrement : on n'agit bien qu'en groupe, le progrès ne peut être que collective, sans néanmoins omettre les droits fondamentaux de chacun, bien entendu.

Que diriez-vous du 25 mai à Pharot pour une rencontre dipomatique, et une visite amicale ?


Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali