NovPress : Actualités Nationales & Internationales - Page 2

En direct : Condamnation de Vitali Klisco.
Publié le 31 Mars 2007 à 12h.



Seule photo de l'audience qui s'est tenue de 08h à 11h en présence de l'accusé.

Après un feuilleton judiciaire de près de vingt mois, c’est ce matin que se tenait l’audience finale menée par la Cour Suprême de Novigrad qui devait aujourd’hui rendre son jugement en appel dans l’affaire « Vitali Klisco ». Une audience sous haute-tension, d’ailleurs fermée au public et sous surveillance active par le fleuron de la police fédérale. Pour rappel, Vitali Klisco, celui qu’on surnomme aujourd’hui l’ennemi public numéro 1, fut un célèbre champion novigradien de boxe en 1991 avant d’entamer en 1998, une brève carrière politique en devenant notamment le Maire de Ouressa jusqu’à sa démission en 1999. C’est à la fin de l’année 2001 que celui déclare publiquement son soutien aux milices indépendantistes de l’Ourak qui menaient encore activement une guérilla à travers la région et cela depuis la guerre civile de 1989 où des milices inspirées par l’indépendance slovanienne avaient tentées de prendre le contrôle de l’Ourak. L’ancien boxeur était considéré jusqu’à son arrestation comme le dernier leader de la milice, il était notamment accusé d’avoir été le cerveau dans les attentats revendiqués de 2003 dont le bilan s’étendait au chiffre hallucinant de 383 victimes dont plusieurs officiels du gouvernement provincial de l’Ourak. Après une importante campagne policière visant à démanteler le réseau de la milice, Vitali Klisco avait été appréhendé le 18 Juillet 2005 par les forces spéciales de la division anti-terroriste de la police fédérale et il était détenu jusqu’ici au sein de la prison de haute-sécurité de Boljevac dans la province de Sova.

C’est donc ce matin que le jugement final a été rendu par les juges de la plus haute juridiction judiciaire du pays. Sans surprise, Vitali Klisco a été jugé coupable pour les accusations suivantes : terrorisme, meurtre, crime en bande organisée, recel d’armes de guerre et enlèvement avec préméditation. Malgré une virulente contestation des avocats de la défense, Vitali Klisco a été condamné à la plus sévère condamnation possible : la peine de mort. Selon la tradition, il sera exécuté 48h après sa condamnation par un peloton d’exécution de l’armée fédérale, l’exécution sera d’ailleurs retransmise à la télévision publique sur la chaine NovTV 3. Des manifestations sont attendues dès ce soir dans la ville d’Ouressa mais aussi près du palais de justice de la capitale fédérale, le Ministère fédéral de l’Intérieur a annoncé le déploiement de deux milles agents en renfort dès aujourd’hui dans un communiqué officiel.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Flash info : Violentes émeutes en marge de l'exécution à venir.
Publié le 01 Avril 2007 à 16h.



Des manifestants indépendantistes pendant les émeutes d'hier soir à Ouressa.

Deuxième jour des violentes manifestations qui ont débutées dès hier soir quelques heures après l’annonce de l’exécution prochaine du célèbre milicien Vitali Klisco. Après un appel à la mobilisation sur les réseaux sociaux novigradiens, les militants indépendantistes s’étaient rassemblés hier soir dès 18h autour de la place des martyrs à Ouressa et devant le palais de justice de Novigrad C.F. Les militants réclamaient notamment l’annulation du verdict de la Cour Suprême ainsi que la tenue d’un référendum sur l’autonomie de l’Ourak. Sans surprise, les esprits se sont rapidement échauffés durant la soirée avec l’arrivée des forces de l’ordre vers 19h pour encadrer les manifestations non déclarées. Plusieurs militants pro-fédéral étaient aussi présent accusant les indépendantistes de soutenir le terrorisme et de salir la mémoire des victimes de la milice. Les provocations des deux camps n’ont donc pas arrangé la situation qui était déjà particulièrement tendue. Vers 23h alors que les militants modérés rentraient chez eux, des groupuscules extrémistes étaient restés sur place pour continuer de crier leur mécontentement. Malheureusement des rixes ont rapidement éclatés alors que des militants extrémistes ont tentés de s’en prendre aux forces de l’ordre. Malgré l’utilisation de grenades lacrymogènes pour tenter de contrôler la foule, la situation a vite dégénérée et les forces de la police fédérale ont été contraintes d’ouvrir le feu sur certains groupes particulièrement violents. On estime le bilan à 3 morts et 76 blessés du côté d’Ouressa et à 21 blessés du côté de la capitale fédérale.

Le Gouverneur de l’Ourak, Artur Bohdanovych Tymchenko, a annoncé ce matin à la radio provinciale qu’une enquête serait menée par les forces policières locales, indiquant par la même occasion son exaspération face à l’incivilité de certains extrémistes quasi fascistes selon-lui. Une marche pour la liberté était d’ailleurs organisée ce matin par les sénateurs socialistes et indépendantistes à Melnik près de la frontière slovanienne, plusieurs milliers de personnes étaient présentes pour dénoncer l’autoritarisme du gouvernement fédéral, une marche bien évidemment surveillée avec attention par les forces fédérales qui craignaient une nouvelle émeute au lendemain des violents affrontements. Malgré nos requêtes, le cabinet du Chancelier Antov reste toujours silencieux, une allocution télévisée est néanmoins prévue à la suite de l’exécution de demain.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Flash info : Exécution de Vitali Klisco.
Publié le 02 Avril 2007 à 13h.



Extrait de la diffusion de l'exécution par NovTV 3.

C’est la fin d’une histoire sanglante pour le bon peuple Novigradien, conformément à la décision de la Cour Suprême de Novigrad, Vitali Klisco a été exécuté ce matin au sein de l’établissement pénitentiaire de haute sécurité de Boljevac près de Sovinor. Cette exécution annonce la fin de la célèbre « Milice de l’Ourak », cette organisation paramilitaire qui est la cause de près d’un millier de morts depuis les années 90. C’est vers 9h du matin que Vitali Klisco a rendu son dernier souffle en direct sur la chaine de télévision nationale NovTV 3, l’exécution ayant été réalisée dans le respect des traditions via un peloton d’exécution arborant les uniformes d’apparat de la Garde d’Honneur de la Chancellerie.

Le Chancelier Antov s’est ensuite exprimé à la télévision lors d’un discours où il se félicitait du triomphe de la justice novigradienne et du retour à l’état de droit notamment dans la province fédérale de l’Ourak. Le Chancelier s’est néanmoins dit « inquiet » des débordements qui ont éclatés hier et avant-hier soir, condamnant pour l’occasion le comportement anti-républicain de certains militants extrémistes. Pour rappel : le gouvernement fédéral a d’ores et déjà annoncé le renforcement des effectifs de la police fédérale en prévision des éventuelles émeutes à venir. Les citoyens sont invités à prévenir les forces de sécurité de toute manifestation non déclarée prévue dans les prochains jours.



Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

En bref : un été animé.
Publié le 02 Septembre 2007 à 10h.



L'athlète Varban Kochanov qui s'élance pour l'épreuve des 100 mètres.

En bref, l’actualité novigradienne en cet été 2007 :

- Championnats mondiaux d’Athlétisme : C’était du 7 au 21 Août que se tenait les championnats du monde d’athlétisme, une compétition sous haute tension alors même que l’État-hôte est accusé de totalitarisme et d’ingérence par la communauté internationale. Un contexte qui est d’ailleurs la cause de l’absence des supporters novigradiens et de l’isolement de nos athlètes pendant la durée de l’évènement. Au-delà des considérations politiques, c’était surtout une compétition qui était attendue de pied ferme par l’équipe masculine et féminine d’athlétisme. Une discipline où la nation novigradienne excelle habituellement et où elle venait en tant que grand challenger de la compétition. Malheureusement les championnats se sont déroulés avec beaucoup de difficulté pour les équipes novigradiennes, prenons l’exemple de Varban Kochanov pourtant véritable favori du 100 mètres en sprint masculin, il terminera seulement avec la médaille d’argent, symbole de la défaite novigradienne pendant la compétition. Finalement, Novigrad finira à la quatorzième place du classement international avec seulement 4 médailles d’argent et 2 médailles de bronze, une déculottée monumentale qui forcera même le président la fédération nationale d’athlétisme à faire l’annonce d’une enquête qui allait être menée prochainement pour savoir si une ingérence étrangère est la cause de cet échec.

- Accord historique avec le voisin Elpidien : Du côté de la diplomatie régionale, c’est un traité bilatéral historique qui a été signé par le Chancelier Antov et l’Archonte Péricléïde. Après des décennies de rupture diplomatique, Novigrad et Elpidia ont enfin repris officiellement contact ensemble lors d’une rencontre aux enjeux élevés. C’est donc en définitive, une excellente nouvelle pour la stabilité régionale de l’Eurysie du Sud-Est permettant le rapprochement avec nos voisins et cousins helléniques. Ce traité comprend notamment plusieurs volets sécuritaires, économiques et commerciaux afin de permettre l’amélioration des échanges entre les deux états eurysiens. Une ouverture diplomatique qui permet d’espérer le meilleur à l’avenir pour nos deux peuples respectifs.

- Troubles au Prodnov : Une violente répression a éclaté au Prodnov la suite du décès du dirigeant communiste Gwepolosk Belleski. On estime que les forces communistes ont fait plusieurs milliers de morts dans le nord du pays, un chiffre de vingt-milles victimes à même été avancé par la cabinet du Chancelier Antov, ce chiffre étant néanmoins sujet à la controverse du côté des experts internationaux. En réponse à ce massacre, le Chancelier a promis des sanctions inédites à l’encontre de Prodnov lors d’une allocution retransmis à la télévision le 16 Août. Une promesse d’ailleurs reprise par les autorités du Vogimska qui promettent d’engager des troupes pour combattre immédiatement ce génocide. Une situation risquée puisque rappelons-le les accords en vigueur avec le Vogimska et Novigrad impliquent un soutien militaire mutuel. Novigrad serait-elle aux portes d’un conflit contre les républiques soviétiques ?

- Economie nationale : En cette fin d’année 2007, le Gouvernement Antov, déjà en place depuis sept années et dont le mandat se termine en 2010, s’est félicité de la réussite des politiques économiques et budgétaires menées depuis son élection en concordance avec la volonté de la majorité sénatoriale qui rappelons-le est dans les mains du Chancelier. Avec un PIB de 600 milliards, Novigrad se classe désormais comme la 18ème puissance économique mondiale, soit une progression de 100 milliards en seulement cinq années ! Un accomplissement remarquable qui se ressent déjà dans la vie des citoyens novigradiens dont le PIB par habitant a d’ailleurs lui aussi augmenté de près de 1000$.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Interview exclusive avec le Chancelier Antov.
Publié le 10 Août 2008 à 20h.



Le Chancelier Antov pendant son interview menée par Vladimir Kostov.

Près de huit ans après son élection, le Chancelier Antov, leader du Parti du Renouveau (Libéraux-Républicains), s’est imposé comme un chef d’état de premier plan sur la scène nationale et internationale. À la tête d’une majorité législative forte grâce à son alliance avec le Parti Libéral, il dirige l’État fédéral d’une main de fer malgré une opposition féroce au cœur de la vie politique novigradienne. Le Chancelier a accepté de répondre à nos questions lors d’un entretien exclusif avec le journaliste Vladimir Kostov.

Kostov : « Bienvenue. Monsieur le Chancelier, les élections fédérales se dérouleront dans moins d’un an et demi, quel bilan faites-vous de votre mandat à l’heure actuelle ? »

Antov : « Monsieur Kostov, tout d’abord je tiens à vous remercier pour cet entretien. Il est vrai qu’il y a longtemps que je ne m’étais pas présenté ici, je suis toujours ravi de pouvoir répondre à vos judicieuses questions. Mais trêve de politesse, je pense qu’il y a beaucoup à dire à propos de ce mandat, je vais essayer d’être bref. En l’espace d’une décennie, Novigrad est redevenue une grande puissance internationale, bien évidemment c’est grâce à l’effort conjoint de l’ensemble de nos citoyens que nous avons l’occasion d’enfin renouer avec notre juste place sur la scène mondiale. Nous sommes désormais une superpuissance régionale qui participe activement au maintien de la paix et de la stabilité en Eurysie de l’Est. Avec un taux de croissance élevée et une économie dynamique grâce à l’apport de nos nombreux partenaires commerciaux à l’international, Novigrad est devenu un marché phare en Leucytalée. De plus, l’internationalisation de notre marché permet à notre industrie nationale d’innover et de constituer un important réseau commercial chez nos voisins. Tout cela est possible notamment depuis que nos instances gouvernementales se sont mises à accélérer le virage libéral au cœur de notre État et de notre démocratie. Une profonde réforme est toujours à l’œuvre afin d’adapter notre territoire aux nouveaux enjeux de cette époque contemporaine, cette même réforme ayant été largement plébiscitée par les autorités provinciales. Je suis donc confiant pour l’avenir et particulièrement satisfait de mon œuvre jusqu’ici. »

Kostov : « Je vois. Et que répondez-vous à ceux qui continuent de critiquer votre décision d’intervenir au Prodnov ? »

Antov : « Le mandat de paix au Prodnov était une nécessité inévitable et ceux qui réfutent cela ne sont que des fous dangereux. Nous avions été prévenus des projets de la coalition nordique par nos alliés vogimskans, le Syndikaali lui-même était à l’œuvre et ils avaient l’ambition de diviser le Prodnov telle une part de tarte au mépris de l’avenir du peuple prodnovien. En tant que défenseur de la démocratie en Eurysie, cela aurait constitué un crime et même un véritable déshonneur pour notre nation que de rester silencieux face à l’appel à l’aide des révolutionnaires démocrates de Staïglad. Heureusement nos forces se sont montrées exemplaires et la paix a été obtenue sans même un coup de feu, c’est bien la preuve de notre professionnalisme et de nos intentions bienveillantes envers la jeune démocratie du Prodnov. Et puis n’oublions pas que le Grand-Nord est le terrain de jeu de l’impérialisme pharois, l’inaction au Prodnov aurait d’ailleurs mis en péril notre sécurité et celle de nos alliés dans la région. »

Kostov : « Justement, la semaine dernière, le sénateur socialiste Mikaël Georgievski, aurait déclaré sur les réseaux sociaux, je cite « que les décisions du Chancelier Antov depuis le début de son mandat participent à embourber l’ensemble de la nation dans une guerre froide contraire aux aspirations populaires ». Que pensez-vous de ce tweet ? »

Antov : « Ce tweet n’est rien d’autre que des vociférations populistes et sans intérêts pour la nation. Novigrad ne s’embourbe aucunement dans une guerre froide, le jeu de la diplomatie est toujours notre priorité. Toutefois il serait stupide de croire que nous vivons dans un monde de paix et d’amour, la menace d’un conflit continental est à prendre au sérieux et nous nous devons d’intervenir en ce sens. Jamais Novigrad ne s’est retirée face à un juste combat, ce n’est pas maintenant que nous allons commencer ! Mais les propos du Sénateur Georgievski ne me surprennent pas, lui-même ayant ouvertement soutenu le défunt terroriste Vitali Klisco. Comme toujours le Parti Socialiste s’illustre dans sa volonté de semer la discorde au cœur même de notre nation… »

Kostov : « Merci de vos réponses. Pour revenir à ce que vous disiez auparavant, ne pensez-vous pas que la militarisation omniprésente près de la frontière kénète, elpide et rémienne soit tout le contraire de vos projets d’internationalisation dont vous faites régulièrement la promotion dans vos discours ? »

Antov : « Je comprends tout à fait vos doutes, cependant dois-je rappeler les nombreux incidents survenus à nos frontières ? La forte pression migratoire transfrontalière près de l’Empire Rémien et les attentats près de la frontière avec Elpidia ? Dois-je rappeler les violentes émeutes slovaniennes à Melnik ? Si nous n’avions pas renforcé le dispositif de sécurité, vous nous accuseriez aujourd’hui de laxisme ! La sécurité de nos concitoyens est notre absolue priorité même au-delà de nos projets économiques à l’étranger, soyez-en certain. Nous travaillerons prochainement avec les autorités elpides et kénètes afin de pouvoir alléger le dispositif à l’avenir et apaiser les tensions, toutefois nos voisins sont prévenus, nous ne tolérerons aucune complaisance de leur part à propos de cette problématique transfrontalière. »

Kostov : « Sur un autre sujet, quelle est la position du gouvernement fédéral quant à la démission du Reinaume de l’Aumerine de l’Organisation des Nations Commerçantes ? Alliance internationale où, rappelons-le, Novigrad est un acteur de premier plan. »

Antov : « Je n’ai rien de spécial à dire à ce propos. Nous sommes bien évidement déçu d’acter le départ d’un membre fondateur de l’ONC, une décision qui ressemble toutefois plus à une revendication politique qu’à une véritable décision rationnelle. Il faut dire que les propos de l’Aumerine sont surprenants, cet État n’ayant pas particulièrement été actif dans le processus d’activité de l’organisation malgré nos nombreux appels. Je devine certaines motivations régionales qui n’ont en réalité rien à voir avec le contexte international. Malheureusement ce sont les commerçants aumerinois qui vont devoir en payer le prix avec la fin des avantages douaniers qu’apportaient une adhésion au sein de l’ONC pour l’importation et l’exportation des marchandises. »

Kostov : « D’accord. Parlons maintenant du scandale du moment, l’appel au boycott du Pharois pour le festival international du Lion Novirien à Hvari. »

Antov : « Dois-je vraiment réagir à une nouvelle polémique populiste et malveillante qui n’a aucun intérêt pour nous ? Le Syndikalii ferait mieux de se concentrer sur ses propres déboires, dois-je rappeler que cette nation est un repaire gigantesque pour les pirates sans foi ni loi ? Nous n’avons aucune leçon à recevoir de la part de cet État impérialiste et militariste qui côtoie des dictatures telle que la Loduarie. Si les milieux intellectuels albiens ne sont pas capables de séparer la politique de l’art, c’est qu’ils n’ont jamais été des artistes mais plutôt des agents de la propagande nationale pharoise. »

Kostov : « Et que répondez-vous à la polémique concernant l’étude publiée par l’IHEP Travien qui place Novigrad comme une démocratie défaillante ? »

Antov : « Je répondrais simplement que ce sont des calomnies gravissimes qui ne prennent aucunement en compte l’exception culturelle novigradienne. Je ne vois pas comment on peut prendre cette étude étrangère au sérieux ! Sont-ils au moins venus une seule fois à Novigrad ? Avec tout ce qu’il se passe en Eurysie de nos jours, notre nation est bien le seul havre de paix et de démocratie, croyez-moi. Que le monde n’oublie pas que c’est à Novigrad que la démocratie a été inventée ! Alors je me fiche de cette manipulation pseudo-scientifique qu’ils appellent une étude universitaire. »

Kostov : « Merci pour votre temps, Chancelier. Je suis certain que nos lecteurs trouveront cette interview très instructive. »


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Edito : Melnik-Sud, une ville que rien n'arrête.
Publié le 27 Février 2009 à 15h.



Le mur séparant Melnik-Sud de Melnik-Nord représente la frontière entre la Kénétie et Novigrad.

L’histoire de Melnik fut le sujet de bien nombreux films et romans depuis la fin des années quatre-vingt. Ville brisée, population martyr, cette commune frontalière située au nord de la province de Sova fut le théâtre de nombreux affrontements meurtriers au cours de la Révolution Slovanienne de 1988. Scindée en deux entités à la fin de la guerre d’indépendance, l’armée novigradienne refusant de quitter les quartiers sud de la ville, la commune s’est alors divisée en un Melnik-Nord kénète et un Melnik-Sud novigradien. Une cité traversée par un immense mur qui devenait ainsi le symbole des tensions entre l’ancienne province de Slovanie désormais indépendante et l’État novigradien vaincu.

Force est de constater que plus de vingt ans après la séparation de la ville en deux, c’est Melnik-Sud qui se porte le mieux de nos jours. Grâce à l’instauration d’un fond spécial pour la reconstruction des quartiers novigradiens, la ville est rapidement devenue une terre d’opportunité pour les nombreux investisseurs en provenance de la capitale. Aujourd’hui Melnik-Sud est une ville attractive dont rien ne semble pouvoir ralentir la croissance. Pourtant à ses côtés Melnik-Nord fait pâle figure, l’administration kénète étant d’ailleurs vivement critiquée par la municipalité du sud qui n’hésite désormais plus à enchainer les joutes verbales en direction de celle du nord. La présence policière reste néanmoins très élevée par rapport au reste du district fédéral, une présence toutefois jugée bénéfique par la majorité de la population sauf bien évidemment ceux qui soutenaient les violentes émeutes de 2005.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Plus qu'un an avant les prochaines élections fédérales, les libéraux préparent déjà le terrain.
Publié le 26 Mars 2009 à 10h.



Le Chancelier Antov lors de son discours d'intronisation en Juin 2000.

Le compte à rebours a commencé, il ne reste désormais plus qu’une année avant les nouvelles élections fédérales de Novigrad. Un évènement très attendu sur la scène nationale et qui viendra clôturer la décennie de domination politique du très populaire mais controversé, Chancelier Antov. Une élection aux enjeux multiples et variés qui risquerait de profondément remodeler le paysage politique novigradien. Alors quel avenir pour le Gouvernement fédéral de Novigrad ? Suivez-nous toute l’année pour le découvrir avec nous au fil de nos pérégrinations au cœur des nombreux mouvements politiques du pays. Cette année, la rédaction de NovPress s’engage avec vous afin de vous permettre de comprendre le déroulement de la plus importante élection de tout Novigrad.

Fin de l’ère Antov : le libéralisme novigradien en danger ?

Alexandrov Logan Antov, un nom qui n’était pourtant que très peu connu sur la scène politique lors de la précédente décennie. Bien sûr, il était possible de faire le lien avec l’empire immobilier de son père, lui-même personnage controversé, mais personne n’imaginait alors que ce jeune politicien en devenir allait finalement marquer l’histoire récente de son empreinte. Véritable initiateur d’un renouveau idéologique pour Novigrad, Alexandrov devenait en juin 2000, le plus jeune Chancelier de la Troisième République Fédérale de Novigrad. Aujourd’hui on se souviendra surtout du Chancelier Antov pour sa politique libérale et sa tendance à l’internationalisme. Il est celui qui aura mis fin à l’ère isolationniste à Novigrad permettant l’émergence d’une nouvelle vision des relations bilatérales avec l’État novigradien. Sous sa direction, Novigrad s’est affirmée sur la scène internationale renouant avec son interventionnisme historique. La signature du Traité de Novigrad, l’intervention au Prodnov et la remilitarisation massive de la Lŭvovete, les forces armées novigradiennes, ce sont toutes des actions qui auront permis d’inclure Novigrad dans une dynamique internationale. Aujourd’hui alors que son mandat se termine, le Chancelier Antov peut se réjouir d’un bilan positif à la tête de la première puissance d’Eurysie centrale.

Les libéraux se préparent pour la bataille électorale.

Ce n’est plus un secret, l’alliance libérale composée du PDR, du PL et d’une partie du PR est d’ores et déjà entrain de préparer ses troupes pour une campagne électorale de très grande envergure. Toujours favorite en théorie, l’inscription d’une liste coalisée libérale est déjà garantie d’après les dernières rumeurs en provenance du monde parlementaire. On ne sait toutefois toujours pas qui incarnera le nouveau visage des libéraux pour cette élection, les rumeurs sont pourtant nombreuses mais il semble que deux noms ressortent au-dessus des tous les autres : celui du Sénateur Ibrahim Ivanov et celui de la Porte-Parole du Gouvernement, Gabriela Antov. Selon certains de nos collègues journalistes, une primaire interne serait d’ailleurs déjà en discussion dans les coulisses de l’alliance libérale. Une idée qui renforce la probabilité d’une fusion des partis libéraux en une superstructure politique même si cette rumeur a déjà été dénoncée à plusieurs reprises par le Chancelier Antov lui-même. Quoi qu’il en soit, ils risquent d’être de sérieux candidats à un second mandat pro-libéral et pro-ONC pour les dix prochaines années à venir.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Konstantin de Gotha, nouveau visage des droites novigradiennes ?
Publié le 26 Avril 2009 à 10h.



Portrait publié par le Sénateur de Gotha sur ses réseaux sociaux.

À seulement un an de l’élection fédérale, la tension monte au cœur de l’union des droites novigradiennes. Si la collaboration au collège sénatorial entre les conservateurs et les mouvances néo-royalistes battait jusqu’à présent de l’aile, c’est l’imminence de l’élection à la tête de l’État qui force désormais la droite plurielle à renforcer sa coopération sur la scène nationale. Depuis 2001, la libéralisation progressive de la politique menée par une partie des sénateurs républicains scinde la droite républicaine en deux camps avec d’un côté ceux qui se montrent favorable à une alliance avec les conservateurs radicaux et ceux qui se refusent à rejoindre la machine de guerre libérale mais qui ne veulent pas non plus se mêler aux radicaux. Un éclatement politique qui aura permis à un personnage controversé de devenir le nouveau visage d’une droite forte et unie, un outsider inévitable dans la course au pouvoir à Novigrad.

Chef de file de l’opposition, c’est le Sénateur Konstantin de Gotha qui est pressenti pour incarner l’alternative au libéralisme débridé du clan Antov. Véritable célébrité au sein des cercles conservateurs, le sénateur mène une campagne active de dédiabolisation de son image depuis près de deux ans. Fin tacticien politique, il est aujourd’hui à la tête des délégations conservatrices et aristocratiques, un soutien de taille dans la lutte électorale à venir. Pourtant Konstantin de Gotha n’a pas toujours été dans une position aussi favorable auprès de l’opinion publique, en effet, dans sa jeunesse, les déboires de celui qu’on considère aujourd’hui comme l’un des héritiers de l’ancienne monarchie, faisaient les gros titres de la presse nationale. Ancienne sommité au cœur de l’ultradroite novigradienne, le passé du sénateur est encore aujourd’hui décrié par ses opposants et une partie de l’aile modérée des républicains.

Il est néanmoins l’artisan d’une alliance historique entre les conservateurs et les mouvances néo-royalistes, seule alternative qui aura permis à la droite de former une véritable opposition face à la majorité libérale au sein de la chambre sénatoriale. C’est ce qui fait aujourd’hui de lui le seul opposant viable face aux héritiers du Chancelier Antov. Porteur d’une politique conservatrice, certes capitaliste mais hostile à la main invisible du marché, de Gotha veut mettre en place la préférence nationale et renforcer le soutien de l’État aux petites entreprises locales. Un projet politique qui s’appui notamment sur sa forte popularité auprès des classes moyennes et populaires ainsi que sur la nostalgie de plus en plus répandue de l’ancienne grandeur de la Grande-Principauté de Novigrad.

Du côté de l’aile républicaine modérée, on critique ouvertement le choix de nombreux sénateurs de se rallier à une candidature de Konstantin de Gotha. Certains craignent qu’une telle vague conservatrice ne provoque une nouvelle période d’instabilité au cœur de l’État novigradien. Les soutiens d’une candidature de la droite modérée, bien que moins nombreux que ceux des conservateurs, espèrent encore pouvoir prétendre au titre d’Outsider de l’élection à venir. C’est d’ailleurs le Sénateur Kostov qui devrait bientôt annoncer la création d’une liste indépendante des modérés. À l’heure actuelle, la question est donc encore entière, qui de Kostov ou de Gotha sera le véritable visage de cette droite plurielle qui rêve de mettre fin à l’ultralibéralisme d’Antov ?


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Le Sclavénisme, une idéologie qui se développe au cœur de l'ultradroite.
Publié le 02 Mai 2009 à 10h.



Des militants de l'Union Hellénique lors d'une manifestation près d'Helladēs en 2008.

Relativement discrets sous la mandature du Chancelier Antov, les mouvements nationalistes de l’ultradroite novigradienne peuvent-ils perturber l’élection fédérale à venir ? C’est en tout cas la question qui se pose sérieusement à l’approche de la campagne électorale de 2010. Véritable force politique qui se tient en embuscade depuis l’avènement des libéraux au pouvoir, l’ultradroite a le vent en poupe à l’heure où une partie de la population est de plus en plus hostile à l’internationalisme maison de l’Union Libérale. Des groupuscules qui se multiplient dans l’ombre et qui attirent de plus en plus de jeunes novigradiens, à l’image de l’Union Hellénique ou encore du très controversé mouvement des héritiers de Vlad. Ultraviolents et partisans d’une Novigrad conquérante et impérialiste, ils forment une aile radicale de l’extrême droite qui s’assume complètement. Mais depuis quelques temps, c’est un nouveau mouvement qui semble prendre une ampleur inédite au cœur de l’ultradroite du pays.

Le sclavénisme, Σκλαβινίαι en hellénique, Sclaviniae en latin, cette idéologie venue tout droit des cercles nationalistes cémétéens s’impose de plus en plus sur la scène ultranationaliste novigradienne. Grâce à l’apport d’éminents intellectuels tels que le Dr Menelaos Makos, le sclavénisme est la surprise autant politique qu’idéologique du moment. On trouve le fondement de cette idée chez les panhellénistes, partisans d'une « Grande Hellénie », mythe historique s’intégrant au folklore d’un empire helléno-slavique fantasmagorique. Selon ses plus fervents militants, le sclavénisme s’inscrit dans une logique culturelle inévitable alors que, toujours selon-eux, l’hybridation novigradienne à mi-chemin entre le monde slave et le monde hellénique, serait l’exemple même de la véracité de l’existence d’une culture raciale commune. Une croyance qui rencontre un certain succès parmi les militants de nombreux groupuscules que pourtant tout opposait quelques années auparavant. Une idéologie qui se caractérise par l’émergence de nouveaux partis politiques comme le Parti national-socialiste sclavéniste (Natsionalsotsialisticheska partiya slavyanski), un mouvement politique qui prétend défendre la grandeur des valeurs helléniques ancestrales et qui souhaite l’union des peuples helléno-slaviques. Un mirage selon plusieurs experts de l’ultradroite qui ne voient toutefois pas les sclavénistes survivre à la prochaine élection législative surtout si les électeurs persistent dans une logique libérale.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

Flash info : Éruption du volcan "Lucifer".
Publié le 25 Mai 2009 à 09h.



Photographie du volcan Lucifer prise en début de matinée.

Terrifiant. C’est tout ce que nous pouvons retenir de l’éruption du volcan Lucifer, sorti subitement de sa torpeur pendant la nuit, au nord de la Svobansky-Normanie. Déjouant les diagnostics des plus éminents volcanologues de la région, Lucifer s’est déchainé d’une manière que personne n’avait jusqu’alors imaginée possible. Une explosion qui s’est même entendue jusqu’à Hvari et qui aura provoquée une véritable panique générale mobilisant les forces de l’ordre pendant une partie de la nuit. C’est donc un terrible drame qui touche désormais l’ensemble du Royaume de Svobansky-Normanie dont le bilan humain et économique risque d’être très élevé. L’institut fédéral novigradien de géophysique annonce d’ailleurs l’ouverture d’une enquête afin de découvrir les causes de cette catastrophe inattendue. Revanche de mère nature ? Punition divine ? En tout cas le débat fait rage sur la toile où les internautes se sont déchainés pendant toute la nuit.

Dans une allocution diffusée en direct pendant la nuit et retransmise pour la matinale de ce matin, le Chancelier Antov s’est exprimé pour assurer son soutien aux autorités de Svobansky-Normanie. « Ce sont des temps difficiles qui s’annoncent mais c’est grâce à la solidarité de tous les peuples que nous braverons ensemble cette catastrophe. » Aurait-il d’ailleurs déclaré pour l’occasion. Dans ce sens, le Chancelier annonce l’envoie de plusieurs colis humanitaires pour le voisin dans le besoin. En prévision des retombées volcaniques et des nuages de fumée qui envahissent d’ores et déjà la province fédérale de Sova, le ministère de l’intérieur annonce le déploiement d’un dispositif exceptionnel de plus de vingt-milles policiers et de quinze-milles pompiers dans l’ensemble de la province. Même si les autorités sanitaires indiquent que l’air est tout à fait respirable, le Gouverneur de Sova a confirmé à notre rédaction que les autorités provinciales allaient très prochainement organiser la distribution de plus de dix millions de masques. Enfin afin d’éviter des débordements frontaliers, le Chancelier Antov a indiqué qu’une fermeture temporaire de la frontière sera mise en place dès ce soir.



Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

À gauche, une crise qui ne faiblit pas.
Publié le 24 Octobre 2009 à 10h.



Des militants de gauche lors d'une manifestation antifasciste à Novigrad.

Dernière intervention de notre dossier spécial sur les élections fédérales de 2010, l’alliance des gauches au cœur de la tourmente, parviendra-t-elle à sortir la tête de l’eau ?

À Novigrad, les socialistes et les radicaux ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord tandis que l’imminence de l’élection est de plus en plus proche. Sur fond de lutte idéologique, ceux qui avaient auparavant évoqués l’idée d’une primaire des gauches font désormais machine arrière. Il faut dire que la situation à gauche est critique, subissant de plein fouet la mauvaise presse apportée par les dictatures communistes occidentales ainsi que les retombées des opérations au Prodnov et de la menace toujours très présente des communistes septentrionaux. Un malaise s’est désormais installé entre les militants et les héritiers d’une gauche déchue autrefois omniprésente sur la scène politique. À l’heure actuelle seuls les sociaux-démocrates pourraient survivre à une implosion de la gauche même s’il ne faut pas oublier qu’un certain nombre d’entre eux furent des soutiens de la première heure du clan Antov. Les sondages le prouvent, la gauche perd massivement du terrain au cœur de son électorat ouvrier bientôt majoritairement acquis à l’ultradroite, une crise qui ne s’arrête pas de croitre tandis que les principaux leaders à gauche font de l’immobilisme. On se met désormais à rêver d’un homme providentiel capable de rallier les vestiges d’une diaspora socialiste désunie. Mais existe-t-il un tel homme à seulement quelques mois du top départ de la campagne électorale ? L’avenir reste à écrire.


Par la Rédaction de la division nationale de NovPress.

[Les bruits de couloir du moment]
Publié le 30 Octobre 2009 à 00h.

Étonnante rumeur au Palais Sofia. D’après une source proche du Gouvernement fédéral, les échanges téléphoniques seraient de plus en plus fréquents entre le Chancelier Antov et son homologue kaulthe, Jorg Feigenspan. S’il est vrai que le chef d’état novigradien était présent à la cérémonie de proclamation de la République Kaulthe, rien jusqu’ici n’indiquait une véritable prise de position du Chancelier alors même que la candidature kaulthe à l’ONC est l’un des sujets brulants du moment. Se pourrait-il que les récents efforts kaulthe en faveur d’une libéralisation nationale n’y soient pas étranger ? Pas impossible d’après nos experts. Même si l’ombre de la guerre civile plane toujours sur la jeune démocratie kaulthe et que les tensions avec le Valheim risquent à tout moment de dégénérer. Le nouveau positionnement novigradien ne serait finalement pas une surprise, tout comme au Prodnov, le grand chamboulement kaulthe pourrait être le signe d’importantes retombées économiques pour les conglomérats novigradiens qui souhaiteraient investir sur place. Du côté de Warenburg, le soutien novigradien assurerait bien évidemment un solide renfort à l’heure où les ambitions géopolitiques klauthes se confirment de plus en plus. Un axe Warenburg-Novigrad ? Cela annoncerait une nouvelle dynamique en Eurysie centrale à l'avenir. Bien sûr, nous suivrons ce dossier avec un grand intérêt.

Par la Rédaction Internationale de NovPress.

L'axe Novigrad-Kaulthie, c'est désormais officiel !
Publié le 14 Novembre 2009 à 18h.



Le Chancelier Antov lors de la conférence de presse de ce matin.

Serait-ce le début d’une nouvelle montée des tensions en Eurysie centrale ? C’est du moins ce que nous laisse entendre les dernières déclarations gouvernementales. Souvenez-vous, nous vous parlions des rumeurs qui indiquaient un rapprochement surprise entre le Chancelier Antov et son homologue kaulthe, c’est désormais acté. Dans un discours solennel lors de la conférence de presse qui se tenait ce matin au Palais Sofia, d’ailleurs non prévue sur l’agenda officiel de la Chancellerie, le chef de l’État novigradien s’est exprimé en faveur de la transition libérale annoncée par la Kaulthie. « […] La démocratie est la seule bonne réponse pour les peuples civilisés d’Eurysie. J’engage personnellement mon soutien le plus total au nouveau gouvernement kaulthe, son courage est un message fort pour l’ensemble du monde libre. » Aurait-il ainsi déclaré lors de l’introduction de son discours. Mais qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Si à l’heure actuelle, il n’existe aucun traité officiel entre Novigrad et la Kaulthie, la normalisation des relations entre les deux états semble déjà en route. Du côté du ministère des affaires étrangères, on annonce la nomination du haut-fonctionnaire Stefan Đjoković au poste « d’Ambassadeur spécial pour la paix en Kaulthie », une nomination tout sauf anodine alors que les tensions entre le Valheim et la Kaulthie semblent au plus haut. « […] Nous condamnons la menace anarchiste du gouvernement illégitime du Valheim qui oppresse chaque jour un peu plus le bon peuple valhémien et menace les efforts kaulthes. Novigrad ne peut qu’encourager l’émergence d’une démocratie dans cet état leucytaléen qui a si souffert au cours des dernières années… » Précisait d’ailleurs le Chancelier Antov en conclusion de allocution. Une déclaration qui ne laisse pas insensible tant elle pourrait être interprétée comme une menace à peine voilée. Il faut dire que la candidature du Valheim au Liberalintern avait provoquée une grande méfiance du côté des autorités novigradiennes alors même que le dossier kaulthe était toujours à l’étude dans les bureaux de l’ONC. Désormais la promesse d’un engagement novigradien en faveur des ambitions territoriales kaulthes n’est plus du domaine du fantasme, du moins si un conflit venait à survenir. Un drame qui aggraverait malheureusement une crise humanitaire jusqu’ici largement ignorée par la majorité gouvernementale, n’oublions pas que plus de huit-cent milles exilés kaulthes vivent toujours dans les centres d’accueil du pays. Une situation qui excède déjà l’opposition sénatoriale. Mais ce soir ce sont surtout les réactions de l’opposition aux récentes déclarations gouvernementales qui devraient s’annoncer particulièrement enflammées.


Par la Rédaction Internationale de NovPress.

[#Elections2010] L’heure des comptes.
Notre bilan de la décennie Antov
Publié le 02 Janvier 2010 à 10h.



Portrait officiel du Chancelier Antov en 2010.

C’est la fin d’une ère à Novigrad, après une décennie d’une gouvernance historique à la tête du gouvernement fédéral, le désormais célébrissime Alexandrov Logan Antov, va devoir rendre sa charge de Chancelier de Novigrad. Une electionn avec de très importants enjeux qui se déroule en fin d’année. Afin de rendre hommage à ce mandat historique, notre rédaction s’est donc mise au travail pour vous présenter un bilan synthétique de la gouvernance Antov.

Un bilan économique très positif.

Bilan financier sans conteste très positif pour le gouvernement Antov, en seulement une décennie, la politique libérale menée par le Chancelier aura permis une augmentation significative du PIB national et même du pouvoir d’achat. Une réussite qui reste toutefois décriée par l’opposition, qui selon-eux serait due principalement à l’ouverture commerciale du pays lors des cinq dernières années. Ce choix d’une politique d’internationalisation au niveau fédéral aura eu néanmoins un impact non négligeable avec l'expansion novigradienne sur de nombreux marchés étrangers à travers le globe. Que ce soit dans le domaine du luxe ou dans l’agriculture, les produits novigradiens profitent désormais d’une solide réputation.

Une politique diplomatique interventionniste.

Décision jugée bénéfique par la majorité, catastrophique par l’opposition, l’alignement de Novigrad aux forces du monde libre, est probablement le fait le plus notable du mandat d’Antov. Grâce à une multiplication des alliances tant régionales qu’internationales, Novigrad est désormais une puissance avec qui il faut compter dans le paysage géopolitique international. Le rétablissement de l’antique route de l’encens entre le golfe eurafaréen et le Banairah est d’ailleurs très symbolique, surtout qu’il s’ajoute à la création d’une nouvelle route commerciale vers les états alliés du nord, comme la RLP, le Netharia et le Vogimska. Enfin Antov aura mis fin à une rivalité diplomatique de plus d’un siècle en rétablissant des relations avec le voisin elpidien. C’est donc une tournure plutôt interventionniste que semble prendre définitivement l'Etat novigradien, un nouveau positionnement qui se heurte à une nouvelle rivalité naissante avec le lointain Syndikalii septentrional, toujours première puissance continentale.

La renaissance de la doctrine militaire novigradienne.

C’était une promesse de campagne d’Alexandrov Antov, redorer le blason des forces armées novigradiennes. Un pari coûteux qui aura nécessité un investissement de plusieurs milliards de florins mais qui permet aujourd’hui à Novigrad de se placer comme une véritable puissance militaire régionale. Si la réindustrialisation d’une industrie militaire autrefois en peine est bien évidemment un fait notable, il ne faut pas oublier les centaines de millions dépensés chez le partenaire commercial alguarenos, une situation souvent décriée par l’opposition sénatoriale. Surtout quand le stock militaire commence à coûter une véritable fortune en entretien, une conjoncture malheureusement totalement ignorée pendant le mandat d’Antov.


Le Valheim est-il le nouveau Prodnov ?

Il serait impossible de continuer ce bilan sans évoquer l’opération au Prodnov, crise inattendue qui aura marqué tout particulièrement l’histoire récente et bien évidemment le mandat du Chancelier Antov. Profitant d’un étonnant soutien populaire, cette opération de l’ONC très décriée par le reste de la communauté internationale, conserve encore aujourd’hui une part de mystère sur l’implication des services secrets novigradiens dans la conduite de la révolution d’octobre à Staïglad. Un mystère de plus sur le tableau du bilan d’Antov à l’heure où une opération étrangement similaire est toujours menée au Valheim.


Une opposition législative éteinte.

Une main de fer dans un gant de velours, soulignait le président de la chambre sénatoriale. C’est de cette manière qu’il décrivait la semaine dernière le leadership d’Antov auprès de la majorité, une sorte de relation à mi-chemin entre la carotte et le bâton qui lui aura permis une domination quasi totale des institutions fédérales. Surtout qu’il pouvait profiter de l’affaiblissement de la gauche novigradienne qui subit encore et toujours la mauvaise réputation des dictatures communistes de l’Ouest auprès de l’opinion publique. Cette domination aura favorisé la montée en puissance de l’aile libérale qui profite aujourd’hui d’une position plus que favorable pour l'élection à venir.


Par la Rédaction du bureau politique de NovPress.

ÉDITION DE SEPTEMBRE 2011
À seulement deux mois de l’élection fédérale à la tête de Novigrad, les candidats à la chancellerie sont sur le pied de guerre pour mener la dernière ligne droite de cette campagne électorale historique. Une élection sous haute tension à la suite de la guerre de réunification du Prodnov, principale cause du report de la campagne. Désormais les électeurs novigradiens vont pouvoir choisir le destin de la nation pour la prochaine décennie.

Présentation des candidats à la chancellerie :




Sondages depuis le début de l'année :
En exclusivité la rédaction de NovPress vous propose la synthèse des sondages électoraux des neuf derniers mois.