NovPress : Actualités Nationales & Internationales

Dans la soirée du 18 Juillet 2005, le Gouvernement Fédéral a annoncé à notre rédaction, l’arrestation de Vitali Klisco, célèbre leader de la milice indépendantiste de l’Ourak et ancien boxeur. Vitali est notamment accusé d’être le cerveau à l’origine de plusieurs attentats et enlèvements dans le pays ainsi que d’une vague d’intimidation organisée à l’échelle nationale afin de pousser les populations à l’insurrection. Il tombe sous le coup de la loi anti-terroriste de janvier 2000 et risque la peine de mort. Son procès se tiendra à huit-clos dans 6 mois.

Son arrestation a été menée par les enquêteurs de la division anti-terroriste de la police fédérale en collaboration avec les forces spéciales de la Direction des Services de Renseignement. C’est le résultat d’une enquête de 3 ans fortement encouragée par le Gouvernement Fédéral qui a menée à la découverte de la cachette du milicien. En effet, celui-ci vivait avec une trentaine de ses partisans dans une usine désaffectée au cœur des montagnes de l’Ourak et à seulement 80km de la capitale provinciale Ouressa. L’arrestation s’est malheureusement faite par la force après que les complices du terroriste ont eu ouverts le feu sur les forces de sécurité, les échanges de tirs se soldent par un bilan de 17 morts et 5 blessés du côté des miliciens et de 4 morts et 8 blessés du côté de la police fédérale. Les miliciens survivants ont été arrêtés et transférés aux côtés de leur leader Vitali au sein d’une prison secrète de haute-sécurité de la police politique.

Le Gouvernement s’est félicité de la réussite de l’opération et a annoncé un communiqué officiel à venir du Chancelier dans l’après-midi.

Fruit d’une étroite collaboration entre les services de la mairie centrale de Novigrad C.F, le département provincial des infrastructures publiques de Novir, le secrétariat fédéral des sports et enfin le syndicat national des entreprises du génie civil. Le Stade National est une réalisation 100% Novigradienne qui prouve la maîtrise de nos ingénieurs civils et les avancées considérables qu’on fait les industries novigradiennes depuis ce qu’on considère aujourd’hui comme la plus longue période de paix de l’histoire nationale.

C’est des années de travaux et un véritable défi relevé avec brio par les services des aménagements territoriaux et municipaux qui permettent aujourd’hui au public de découvrir ce stade de haut-standing qui fait déjà la fierté du gouvernement fédéral qui félicite d’ailleurs cet exploit du BTP qui aidera au « rayonnement de la nation » selon les mots du Chancelier lui-même qui était présent lors de la cérémonie d’inauguration du stade.

C’est finalement un stade couvert d’une capacité de 67 889 personnes qui émerge en bordure extérieure du 3ème district de la capitale fédérale. Avec des dimensions impressionnantes de 364 m de long par 51 m de haut, c'est un stade multifonctions, utilisé principalement pour les matchs de football et de rugby des ligues nationales ou notamment ceux des équipes nationales censée représentée le pays dans les prochaines compétitions internationales à venir. Son coût final est d’après nos informations d’environ 638 000 000 ƒN : une somme colossale qui aurait été fort utile ailleurs surtout en considérant le manque de financement des hôpitaux publics.

Un match de football d’inauguration sera bientôt organisé pour le derby entre l’Olympiakos de Novigrad et les Aigles Novis. Cela promet d’être un événement très suivi sur les chaines nationales de télévision .

La mise en place des nouvelles politiques étrangères de la république fédérale depuis maintenant plusieurs mois par le gouvernement fédéral commence à porter ses fruits à l’heure où Novigrad s’impose de plus en plus comme un acteur influent de l’Eurysie de l’Est sur la scène internationale. Grâce au feu vert législatif obtenu au Haut-Sénat notamment à la suite de l’alliance entre les libéraux et le parti du renouveau, ce dernier, ne l’oublions pas, qui avait été fondé par l’actuel Chancelier avant sa candidature aux dernières élections fédérales. C’est donc avec toutes les cartes en main que le ministère des affaires étrangères s’est lancé dans cette course diplomatique pour permettre l’entrée du pays au sein de la diaspora des puissances mondiales, de concert avec le cabinet du Chancelier, le ministère a travaillé d’arrache-pied afin d’intensifier les relations de la nation à l’international. En mettant en avant la position de la RFN comme une puissance démocratique vertueuse au cœur du golfe Eurafaréen alors-même que l’hostilité grandissante entre les nations interventionnistes eurysiennes menaçant à tout-moment de transformer le continent en une véritable poudrière, c’est toute la tactique de la diplomatie novigradienne qui s’est dévoilée sous les yeux du public tandis que la nation se rapprochait de certaines puissances jugées favorables au maintien de relations stratégiques et quasi amicales.

Un peu plus d’une soixantaine d’année après la chute du gouvernement soviétique, c’est un moment historique pour Novigrad qui rompt ainsi avec les politiques isolationnistes qui ont été instaurées dans la période qui fit suite à la fin du régime communiste. La massification des rencontres internationales prévues à l’agenda diplomatique fédéral met donc fin à cette période de protectionnisme régional qui avait mis la nation à l’écart du reste du monde pour quelques décennies. Néanmoins fort est de constater qu’aujourd’hui l’ambition de la RFN renoue avec l’ancienne tradition de la monarchie qui s’était mêlée aux affaires eurysiennes tout au long de son histoire. Notre rédaction s’est donc donné la mission de vous faire un résumé des affaires diplomatiques actuellement en cours depuis l’été 2005.

L’établissement d’une relation commerciale avec les Iles fédérées de l'Alguarena, première puissance mondiale, est le point fort de cette quête diplomatique de l’été. Avec l’acquisition d’armements auprès des industries militaires haute-technologie de l’Alguarena, on estime que le gouvernement fédéral a investi près de 15 millions de florins novigradiens et qu’une nouvelle commande de 9 millions est toujours en attente portant l’investissement à 24 millions de florins novigradiens afin de renforcer la garde nationale. Ce sont donc des hélicoptères de combats mais aussi des missiles et divers équipements et véhicules spéciaux qui ont été livrés directement au sein de la capitale fédérale. Un investissement d’ailleurs unanimement salué par la majorité et même l’opposition qui s’inquiétaient du vieillissement irréfutable de l’arsenal novigradien hérité de l’ère soviétique. Cette relation commerciale est aussi un très bon coup pour la république fédéral à la suite des déclarations des autorités de la nation paltoterrienne visant à affirmer la souveraineté de la RFN ainsi que son indivisibilité territoriale plaçant ainsi l’Alguarena comme un allié outre-mer de choix pour notre nation.

L’autre surprise de cet été, c’est le rapprochement avec la République Directe du Banairah notamment sur les enjeux de la mer des Bohrins, nouveau nœud commercial en progression pour le contrôle du commerce entre le continent d’Afarée et l’Eurysie orientale. Première nation à avoir reçu la visite du Chancelier Novigradien, le Banairah s’impose actuellement comme le principal partenaire potentiel de la région pour la RFN. Celle-ci place d’ailleurs de nombreux espoirs quant au développement des relations économiques entre les marchés financiers des nations respectives. La république directe pourrait d’ailleurs devenir l’un des principaux fournisseurs en énergie fossile pour la république fédérale, c’est donc l’enjeu primordial de ce rapprochement diplomatique qui s’intéresse aussi à la stabilisation des eaux du golfe Eurafaréen alors que la question d’une route commerciale passant par le canal rémien ou le canal cémétéen se pose entre les gouvernants.

C’est aussi l’arrivée des Provinces-Unies du Lofoten dans l’agenda diplomatique qui ouvre une nouvelle voie pour Novigrad vers le continent d’Aleucie. Bien que récentes, les relations avec l’UPL s’annoncent déjà concluantes alors que l’affinité idéologique entre nos deux nations n’est plus à prouver. À terme le Lofoten pourrait se placer comme le principal concurrent du Banairah pour l’acheminement des ressources pétrolières et gazifières vers le Novigrad. Certaines sources évoquent déjà l’UPL comme un partenaire économique mais aussi géostratégique de grande envergure pour la RFN alors qu’une rencontre entre les chefs d’états doit se dérouler très prochainement sur le territoire du Lofoten.

N’oublions pas la Troisième République de Jashuria qui pourrait ouvrir les portes du marché du Nazum à l’économie novigradienne après un timide rapprochement entre les deux gouvernements. C’est notamment par le biais d’une commande aéronautique afin de fournir des avions de ligne à la république fédérale, que les deux nations ont entamés des relations prometteuses pour le commerce entre l’Eurysie et le Nazum. Une rencontre prévue prochainement devrait probablement éclaircir les futurs accords entre les gouvernements.

Ensuite c’est la Bundesrepublik du Walserreich qui intéresse le ministère des affaires étrangères. Cette nation vertueuse qui s’impose comme un modèle de stabilité dans sa région et qui pourrait permettre l’accès au Novigrad aux marchés de l’Eurysie septentrionale. Une visite de la diplomatie de la Bundesrepublik serait apparemment prévue prochainement afin de développer les ambitions commerciales entre les nations respectives.

Enfin, la timide relation entre la Sérénissime République de Fortuna et la RFN clôture cette campagne diplomatique de la fin d’année 2005. Les deux pays ayant acceptés tacitement la reconnaissance de leurs frontières maritimes ainsi qu’une attitude qui se veut cordiale, c’est le haut-fonctionnaire Mario Plenković qui a été nommé afin d’ouvrir une ambassade au sein de la capitale fortunéenne. L’avenir nous dira donc si Fortuna s’imposera comme un partenaire fiable d’envergure ou non.

Ce fut donc une fin d’année productive pour le gouvernement fédéral qui démontre à la mi-mandat toute son ambition internationale et sa volonté d’imposer le pays comme un acteur de confiance au sein d’une Eurysie instable. Nous observerons donc avec attention le déroulement des prochaines rencontres diplomatiques qui risquent de définir l’avenir de notre nation sur la scène mondiale.