Évènement Spécial : votre soirée électorale Législatives2010 en directClairvie Thibalte :« … et c’est pour ça que les hellénistes en eux même sont complices des communistes qui tuent au Kronos, et que tout cela participe à une même engeance. Il y a, si vous voulez, une alliance composite entre tous ces gens et… »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Pardonnez-moi madame Thibalte, je vous coupe, mais il est vingt heures. Cela signifie chers téléspectateurs que la première estimation des résultats s’apprête à tomber. Il s’agit d’une projection faite à partir de 80% des urnes, celles qui ont été déjà dépouillées. Les résultats vont s’afficher derrière moi… 10 ! 9 ! 8 ! 7 ! Et (6 ! 5 !) la majorité (4 !) de la nouvelle (3 !) Assemblée du Peuple ( 2 !) est ( 1 !) : le Parti Social pour la Liberté ! A priori, avec 43,6% des suffrages exprimés. Vous voyez la composition de la nouvelle assemblée qui s’affichent sur cet écran. Selon les projections de l’Institut National de l’Information Publique, 43,6% pour les sociaux-libéraux, suivis par le PRC et ses alliés à 30,2%, puis la Voix Nationalë à 8,5%. 6,0% pour le Parti Communiste et le Mouvement Unitaire juste devant à 7%. Voilà pour les principales formations. Les autres groupes réunissent 4,8% des voix, dont 0,7% pour le PARD et 0,5% pour "Gallouèse Réveillez!". Bien sûr nous allons décrypter ces résultats avec les différents invités qui vont ce succéder sur le plateau, ainsi que nos envoyé spéciaux en direct des QG des différents partis. Mais ce qui frappe d’abord c’est le net recul du Parti Communiste en Gallouèse avec près de la moitié des sièges perdus, et bien sûr la victoire pour le troisième quinquennat consécutif du PSL. »
Écran derrière PPDA avec les résultats en projection de siègesPetro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Nous accueillons tout de suite de nouveaux invités sur ce plateau, ils sont en train d’arriver… Voilà. Alors madame Thibalte, qui êtes resté avec nous je vous re-présente pour les téléspectateurs qui nous rejoignent. Vous êtes députée de la 3e circonscription d’Arrassints et Présidente de la Voix Nationalë. Nous accueillons pour lui faire face monsieur Yahnick Kard, monsieur Kard bonsoir. »
Yahnick Kard :« Bonsoir ».
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Monsieur Kard vous êtes un ancien Président du Conseil Exécutif du Duché et toujours l’un des principaux cadre du PSL avec votre mouvement flashβaque. Nous accueillons aussi monsieur Olivié Vandouz, député de la quatrième circonscription de Louclaux en membre du Mouvement Unitaire. Bonsoir »
Olivié Vandouz :« Bonsoir, monsieur Poivrot-d’Abord. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« À vos côté nous recevons madame Valérie Jacques. Bonsoir madame. »
Valerie Jacques :« Bonsoir. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Valérie Jacques, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas vous êtes maire de Saint-Layeau et Secrétaire Générale du Parti Radical-Chrétien depuis cette année. Voilà, les présentations sont faites. Vous l’avez compris dans un premier, temps nous aurons surtout des invités politiques, qui pourrons se succéder sur ce plateau - monsieur Kard par exemple je crois que vous partez dans dix minutes c’est ça ? Et tout au long de la soirée nous aurons des analystes qui décrypterons ces résultats. Tout de suite une première question Monsieur Kard : le PSL est-il encore l’allié du Parti Communiste après cette élection ?»
Yahnick Kard :« Je crois que vous connaissez déjà la réponse à cette question, monsieur. Le gouvernement n'est pas tombé dans la nuit que je sache ! héhé ! Et je dois dire que je la trouve assez basse. Ça fait deux ans, depuis que j'ai laissé mon siège à Monsieur Farche, qu'il y a trois rumeurs par jour sur la fin de la coalition sociale. Non monsieur, rien de nouveau, les communistes sont toujours au gouvernement. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Mais monsieur, ces élections ne rebattent-elles pas les cartes ? Les PCG a perdu une trentaine de sièges, il n'est plus la force politique qu'il était il y a cinq ans. Et surtout, selon les résultats tels qu'ils sont annoncés aujourd'hui, la coalition sociale n'a plus la majorité absolue des sièges à la Chambre. »
Yahnick Kard :« En effet, ce serait absurde de refuser de voir le message que nous envoie le peuple de Gallouèse. Ce scrutin révèle a mon sens que la coalition doit se retourner chaque jour un peu plus vers la social-démocratie. Mais la gauche du pays continue de remporter haut la main les élections, et nous avons toujours confiance, au PSL, dans les cadres communistes. Car, quelles sont les autres options ? S'allier à la droite ? Non Monsieur ! Ce soir, la gauche a gagné. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Très bien, le message est passé. Je me tourne vers vous, madame Jacques : je crois que vous avez froncé les sourcils tout à l'heure. Vous souhaitez réagir ? »
Valérie Jacques :« Oui, oui, effectivement, j'étais assez surprise par certains de propos de notre ancien président... Je crois monsieur, que vous ne voulez pas regarder la réalité en face. 27 siège de plus pour la droite ! 27 sièges ! Vous réalisez quand même que les électeurs viennent de lancer un message fort : nous voulons l'alternance ! Après 30 ans de gauche, le peuple a exprimé son désir de changement, vous vous devez de l'écouter. »
Olivié Vandouz :« Je rejoint complètement madame sur ce point. Comment voulez-vous que le peuple est confiance dans la démocratie quand la même tendance politique gouverne depuis toujours ? Rendez-vous compte que les jeunes électeurs n'ont jamais connu d'autre politique que la leur ? Et ils vivent dans une monarchie ou le souverain prétend ne pas régner mais dicte en réalité la ligne politique... »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« ...Vous comprendrez que je vous coupe ici monsieur, avant que la chaîne se prenne une amende. Ce genre d'accusations sur Son Excellence est grave. Bien. Monsieur Kard, vous devez-partir, je vous laisse répondre a ce qui a été dit. »
Yahnick Kard :« Je suis scandalisé par les propos qui ont été tenu par l'opposition sur le héros et le grand monarque qu'est Bastien II. Monsieur Vandouz divague
(vague) complètement et s'attaque a des questions qui ne relèvent pas de la politique. Mais cette question de l'alternance me parait bien instrumentalisée par la droite. Le peuple a largement exprimé sa volonté da laisser le PSL aux commandes. Je ne crois pas que le message a retenir soit celui du changement. Car la gauche a gagné ce soir. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Bien, ça a le mérite d'être clair. Nous retrouvons tout de suite Sépane Michelet, qui va nous présenter la répartition géographique des résultats. À vous Stépane. »
Écran derrière PPDA avec les résultats des élections par ErnansStépane Michelet, Intervenant :« Merci Petro. Vous voyez sur vos écrans une carte qui s'affiche. Elle représente les résultats des élections législatives par Ernans. Ce qui saute aux yeux, c'est cette ligne de démarcation ente un centre-ouest plutôt marqué PSL et un est qui a plutôt voté à droite. On retrouve une progression spectaculaire de la VN dans l'ernan de Contforts qui a bien sûr été marqué par la crise des migrant bratoliens. Une belle percée également pour le PRC à Valteuse, ils s'emparent de l'Ernan. On remarque aussi que le comté de Làrilie-Molins est très divisé. C'est là qu'il faut noter que ces résultats ont une échelle très petite et que par conséquent le découpage n'est forcément significatif partout. Mais les résultats ne sont pas encore assez fiables pour une carte par commune ou circonscription. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Merci Stépane. Nous recevons tout de suite sur ce plateau monsieur Lebritton, secrétaire-général du PSL et député-maire de Vallètez. Avant de vous donner la parole monsieur Lebritton, je crois que madame Thibalte voulait réagir. Allez-y madame. »
Clairvie Thibalte :« Oui tout à fait. Je voulais rebondir sur les résultats qui nous sont présentés sur la carte. Ils montrent bien, effectivement, que les réelles préoccupations migratoires et anticommunistes sont un facteur déterminant de vote pour la VN et que nous somme très fiers de représenter les électeurs qui s'intéressent aux vrais problèmes d'aujourd'hui et de demain. Mais cette carte ne montre malheureusement pas que la VN rassemble le vrai peuple de tous le pays. Mais c'est le problème de ce mode de scrutin qui divise les vrais gallèsants lucides entre plusieurs circonscriptions où ils n'ont aucune chance de faire entendre leur voix. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Très bien. Monsieur Lebitton, je vais vous donner tout de suite la parole, mais avant cela je crois que monsieur Vanouz voulait s'exprimer une dernière fois avant de nous quitter. »
Olivié Vandouz :« Merci monsieur Poivrot-d'Abord. J'aimerais préciser que le Mouvement Unitaire a toujours assumé une ligne qui garde une certaine méfiance vis-à-vis de la monarchie mais respectera toujours le cadre institutionnel qui est le notre ainsi que tout le combat de Bastien dè Draune contre la dictature. Maintenant, j'aimerais rappeler que le MoU se reconnaît parfaitement dans la percé de la démocratie modérée, même si ses résultats personnels n'en sont pas le témoin absolu. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Vous-même, monsieur, vous pourriez entrer dans un gouvernement présidé par le PRC ? »
Olivié Vandouz :« Mais oui ! J'ai envie de vous dire : et pourquoi pas ! Tout est possible. Le MoU et le PRC ont leur divergences, mais leur points d'accords aussi. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Merci monsieur Vandouz, et au revoir. Avant de vous donner la parole monsieur Lebritton, priorité au direct, nous sommes en ligne avec Guy de Saint-Hilaire, notre correspondant au QG du PSL. »
Guy de Saint-Hilaire, correspondant :« Oui, heu, tout a fait Petro. Je suis au QG du Parti Social pour la Liberté, où l'ambiance est plutôt à la fête. Des militants se sont réunis en masse pour célébrer la première place de leur parti, ici, Place de Nonques à Ligert. On en voit même certains qui chantent, boivent et dansent, même si la plupart sont plus calmes et se contentent de brandir des drapeaux gallèsants et des pancartes à l'effigie de Michal Trëvenon. Ils attendent avec impatiente le discours du Secrétaire-général Théotiffan Lebritton, qui ne devrait pas tarder. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Ça m'étonnerait, Guy, puisqu'il est avec nous sur le plateau ! Ah, monsieur Lebritton vous devez déjà partir ? »
Théotiffan Lebritton :« Oui, oui, je suis désolé, je n'est pas vu le temps passer, et je suis attendu là-bas. Je vais dire rapidement quelques mots. La gauche a gagné ce soir, et le PSL est très fier de porter encore les espoirs d'un peuple qui a confiance en ses dirigeants. Je vous remercie. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« C'est moi qui vous remercie , monsieur, pour votre disponibilité, et qui vous souhaite bonne route ! Madame Jacques, vous devez partir vous aussi, un dernier mot ? »
Valérie Jacques :« Je conclu mon passage sur ce plateau en remerciant d'abord les électeurs gallèsants de leur confiance envers le PRC pour mener une alternance dans ce pays, et en appelant à la responsabilité du gouvernement qui doit reconnaître le PRC comme la force politique qu'elle est, une force de décision. Ils ne peuvent pas faire l'autruche. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Merci madame, et au revoir. Sans plus attendre, nous avons la chance de recevoir su ce plateau monsieur le Président Majëul Farche ! Monsieur Farche bonsoir. »
Majëul Farche :« Bonsoir monsieur Poivrot-D'Abord. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Et a vos côté nous recevons également monsieur Edgar Thudualde, ancien ministre de la culture et ancien cadre du Parti Communiste. Vous avez dû démissionner en 2007 pour soigner un cancer de la prostate, que vous avez, semble-t-il, réussi à éliminer. Bonsoir monsieur. »
Edgar Thudualde :« Bonsoir à tous. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Enfin nous accueillons sur ce plateau le Vice-Président de l'Assemblée du Peuple, monsieur Ëdon Ploutre. J'ai d'abord une question pour vous monsieur, à laquelle messieurs Farche et Thudualde ne manquerons pas de réagir : Êtes-vous confiants quant à votre réélection en tant que Vice-Président de la Chambre ? »
Ëdon Ploutre :« Tout à fait, je suis confiant. Serein pour l'avenir. Notre parti a gardé sa majorité à l'assemblée, j'ai moi-même été réélu député, je ne vois donc pas quel candidat autre que PSL pourrait prétendre à ce poste. Maintenant, pour savoir si je serais moi-même candidat à ma réélection, c'est une décision complexe qui nécessite notamment des discussion internes. Mais je suis tout à fait disposé à servir le duché depuis le perchoir, si mes collègues m'accordent leur confiance. »
Majëul Farche :« Mais enfin monsieur, vous ne voyez pas que le PSL ne peux plus compter sur le PC pour avoir une majorité absolue ? Vous ne pouvez pas continuer à gouverner comme au temps où vous aviez tout : le parlement, la chancellerie, le conseil exécutif ! »
Edgar Thudualde :« Mais monsieur Farche, je crois d'abord que monsieur Ploutre sais reconnaître que le PCG, qui lui permet d'atteindre tout juste la majorité absolue, est son allié le plus fort, le plus cher, le plus ancien. Le PSL sait que les militants communistes seront toujours de leur côté, malgré les quelques écarts que peut commettre le secrétariat. Un revers, ce n'est pas grand chose ; et celui-ci n'est que la conséquence d'un égarement idéologique qui ne saurait durer. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Attendez, monsieur... Vous êtes en train de vous opposer à la direction du parti... Je rappelle à nos chers téléspectateurs que vous étiez encore au gouvernement il y a deux ans. Je vais donc vous poser la question qui fâche : existe-t-il aujourd'hui un conflit interne de grande ampleur au PCG ? »
Edgar Thudualde :« Un conflit, je ne dirais pas, non. Nous sommes toujours derrière notre secrétaire-général pour le soutenir et personne ne compte faire défection. Pour ma part, j'ai commencé communiste, j'ai travaillé communiste et je mourrais communiste. Mais Loïc Trémeneur a eu tendance ces trois dernières années à tout jouer sur la corde du conflit et de la provocation. Certes, de telles pratiques ont pu se justifier par le passé, quand il s'agissait de faire entendre la voix des travailleurs. Mais là, ce n'est pas cela qui était en jeu. Loïc a décidé de risquer l'image du parti sur des questions de relations internationales et sur son orgueil politique d'adolescent frustré. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Des mots très violents ! Et pour vous monsieur Ploutre, de telles divisions chez les communistes... Oui monsieur Farche, vous souhaitez réagir ? »
Majëul Farche :« Oui, je voulait dire qu'une telle désunion, un tel chaos chez les communistes ne peut pas permettre la stabilité du gouvernement. C'est là le point central dont a besoin la Gallouèse, dans une Eurysie au bord de la crise : la stabilité. Nous ne l'obtiendrons pas, cette stabilité, en cherchant à tout prix à s'accrocher à un parti politique fondé sur une démocratie naissante et qui aujourd'hui fait son temps. Il, est temps, je crois, pour le PSL, de se tourner vers d'autres horizons que le "trëvenisme" et le "schwarzwaldisme" et de regarder vers la vrai démocratie efficace, radicale. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Seriez-vous prêts, monsieur Farche, à ce que le PSL gouverne avec le PRC ? Doit-on s'attendre à une "grande-coalition" ? »
Majëul Farche :« Je crois monsieur, qu'il faut d'abord ne pas oublier que les modérés ont fait front uni lors des exécutives et de ces législatives. La droite mérite sa part du gâteau ! Mais il faut aussi regarder les liens politiques qui peuvent unir un certaine gauche et le parti radical que je représente. Pour le dire simplement, ma politique en tant que Président Exécutif n'a pas été si différente de celle de mon prédécesseur ! »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Et pour vous monsieur Ploutre, de telles divisions chez les communistes sont-elles un frein à une alliance de gouvernement ? »
Ëdon Ploutre :« Je crois, monsieur Poivrot-D'Abord, que les divergences entre le PRC e le PSL que monsieur Farche fait mine d'omettre existent bel et bien.
{il se tourne vers Farche} Vous nous vendez une politique proche, même identique à celle de mon estimé collègue et ami Yahnick Kard, mais le pays n'a-t-il pas été bloqué pendant trois ans ? A-t-on vu une seule activité en Gallouèse pendant ces trois ans ? Non. Votre politique n'a certes pas été un couperet, mais tout de même un frein à la politique social-libéral que le peuple réclame visiblement, à la politique de la gauche, qui, ce soir, a gagné. Alors, il serait stupide de nier les points d'accord qui existent entre les opinions de mon parti, a fortiori de celui de monsieur Kard ou même de moi-même, et les opinons du PRC. Mais nous avons rien à faire avec la droite, le CD, le PaCon, et consort. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Merci monsieur Ploutre. Nous retrouvons tout de suite Kévin Lardon, qui se trouve au QG du groupe démocrate. À vous Kévin. »
Kévin Lardon, correspondant :« Oui tout à fait Petro, je suis actuellement Rue Thémond VII ou les partis alliés de la droite et des modérés ont décidé de se réunir pour découvrir les résultats et célébrer ce qui est pour eux une grande victoire. J'entend depuis tout à l'heure des militants célébrer ses 27 ou 26 sièges supplémentaires à l'assemblée du peuple. Ici, on est fier, on est heureux et on crois dans un gouvernement de la modération. J'ai à mes côtés monsieur Frédéric Crocaux, du Parti Conservateur, bonsoir monsieur. »
Frédéric Crocaux :« Bonsoir. »
Kévin Lardon, correspondant :« Monsieur, avez-vous une analyse sur ces résultats ? »
Frédéric Crocaux :« Oui effectivement. Je crois que le peuple de Gallouèse, et la liesse qui règne ici en témoigne, réclame non seulement l'alternance, mais aussi la droite. Une droite de responsabilité, une droite de sérénité. Trente ans de gauche nous ont mené dans une course effrénée vers la réforme perpétuelle, il est temps que ce pays se pose. Et ça, le peuple l'a compris. Cette droite de responsabilité s'est allié avec succès avec le centre, qui ne doit cependant pas la mettre sous tutelle. Je rappelle les chiffres : 12% pour la droite ! Et enfin cette droite de responsabilité peu trouver ses marques avec le parti de la responsabilité par excellence, qui a compris l'interêt de ne pas être toujours en marche : le Mouvement Unitaire. »
Kévin Lardon, correspondant :« Vous appelez donc à un gouvernement de droite assez large, centré sur votre formation et qui irait du MoU au PRC ? »
Frédéric Crocaux :« Oui, c'est ça. »
Kévin Lardon, correspondant :« Eh bien, merci monsieur Crocaux. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Et merci à vous Kévin. Afin de conclure cette première partie, je laisse la parole à Ludovic Boucher, politologue de renom, qui va nous faire une analyse politique de cette soirée. »
Ludovic Boucher :« On peut bien sûr donner comme première analyse à ce scrutin la victoire assez claire du PSL, à qui la tâche de gouverner semble incomber en premier lieu. Mais on doit aussi noter le net recul du Parti Communiste qui, pour certains, prive la coalition sociale de ce droit. J’ai écouté de nombreux discours et de nombreuses interventions ce soir, et j’ai relevé une guerre des éléments de langage. On l’a bien vu entre autres sur ce plateau. Pour le PSL, "la gauche a gagné". Et pour les modérés, "le pays veut du changement". Mais des division, des plans et objectifs différents sont apparus ce soir, alors que peu d’éléments les laissaient présager avant ! À droite, certains Radicaux-Chrétiens souhaitent pouvoir gouverner avec le PSL, c’est évident. Malgré l’absurdité politique que ce serait d’abandonner leurs alliés de droite. Ceux-ci ont d’ailleurs l’ambition un peu utopique de gouverner avec une coalition large. Rien de nouveau d’ailleurs : plus le PSL reste au pouvoir, plus les oppositions prétendent pouvoir s’allier dans un contre-projet. Comme Remien Lergé contre Schwarzwald en 2001. Mais cela ne sait pas fait a l’époque, et pour cause. Il est assez évident en études politiques de dire que ça ne se fera pas. Maintenant, pour une grande-coalition, rien est impossible. Mais quel projet portera-t-elle ? Là est le mystère. Cependant, son existence peu être le fruit des divisions interne au PC. On se souvient des mots de Thudualde ce soir, très durs, très violents contre Loïc Trémeneur. Celui-ci a tenté de son côté d’apaiser les tensions lors de son discours, amer, au siège du PCG. Mais il a maintenu que sa ligne était la bonne, ce qui est déjà trop pour certains. A mon avis, je veux dire. L’avenir comporte donc une part de mystère même si le plus probable est que Trëvenon continue à gouverner. »
Petro Poivrot-d’Abord, Présentateur :« Eh bien merci, Ludovic Boucher, pour cette très fine analyse ! Chers téléspectateurs, on marque une page de publicité et on revient, sur ce plateau, pour une deuxième partie de soirée électorale, où l’ont reviendra sur les réactions que les résultats ont provoqués partout dans le pays. »
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