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Activités étrangères au Kronos - Page 2

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El Globo

23 août 2009 - Le renforcement de l'Organisation des Nations Commerçantes en Eurysie du sud, une gênance outrancière pour la République de Kronos.


Les tensions accumulées à la frontière youslevo-kronosienne ont eu un contre-effet après l'adhésion de la Youslévie à l'Organisation des Nations Commerçantes, une alliance internationale qui a les moyens d'irrémédiablement faire pencher le rapport de force du côté youslève.
Les tensions entretenues par la république du Kronos à la frontière avec la Youslévie et l'ouverture de bases militaires kronosiennes au sein de l'Empire du Nord en Aleucie, sont autant d'actes de seppuku, auto-infligés, des suites d'une politique étrangère que beaucoup qualifieraient d'imbuvable.


Pour sécuriser l’Eurysie du sud, longtemps en proie à des foyers de tensions le long de la frontière youslevo-kronosienne, la République Fédératrice de Youslévie (RFY) peut désormais s’appuyer sur sa fraîche et récente adhésion à l'Organisation des Nations Commerçantes, afin de tempérer les ardeurs ambitieuses du voisin kronosien. “Si l’adhésion de la République Fédératrice Youslévie à l'Organisation des Nations Commerçantes accroît les tensions avec la République communiste du Kronos, ce sera nécessairement au détriment du Kronos car le rapport de force a totalement et irrémédiablement basculé à la faveur des youslèves” souhaite nous prévenir le Général d’armée Caïtano Lossada, chef de l‘état-major de l’armée fédérale d’Alguarena.

Cette adhésion de la Youslévie, à la plus puissante organisation mondiale connue va nécessairement gêner les velléités impérialistes du régime communiste kronosien installé à Pendragon, tombent d’accord à dire et ce, unanimement, les experts alguarenos interrogés à ce propos. Considérant l’emplacement géographique de la Youslévie, au cœur du commerce international eurysien, et le foyer de tensions connues entre cette dernière et la République du Kronos, un renforcement musculaire de l’appareil militaire youslève est indispensable. Et sur ce point, la République du Kronos a déjà perdu, car là où la Loduarie et elle pouvaient faire peser une chape de plomb sur le territoire youslève, cette adhésion à une organisation internationale, chargée de sécuriser les épicentres de tensions, vient parachever la capacité de riposte de la République Fédératrice de Youslévie (RFY).

“Il y aura toujours des tensions entre la Youslévie et le Kronos, peut-être même que celles-ci seront plus vives du fait de la réponse militaire réponse actuellement entretenue par la Youslévie mais le risque d’une invasion terrestre de la Youslévie par une force militaire conjointe de la Loduarie et du Kronos est devenu quasi nul. Et dans le cas où l’hypothèse précédemment émise s’avérerait erronée, une attaque militaire dirigée contre la Youslévie ne pourrait être que le résultat d’un esprit irrationnel et à la logique embrumée.

Avec la donation de quatre escadrilles d’aéronefs, deux composées de six Fighters-1000 (F-1000) chacune, et deux autres composées de sept C-B100 de type “Calamity Bird” la République Fédératrice de Youslévie pourrait multiplier par 3,5 voire 4 fois, sa puissance de frappe aérienne actuelle. Une goutte d’eau du côté des parcs logistiques militaires des états membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais qui garantie à la République Fédératrice de Youslèvie une capacité de dissuasion encore inégalée jusqu’ici.

Le renforcement de la capacité militaire youslève, après son adhésion à l’ONC, est un fait irrépressible, compte tenu des pics de tensions qui animent ses frontières et viennent forcément influencer les flux commerciaux transitant par les mers d’Eurysie du sud, à commencer par la mer de Leucytalée où la Youslévie entretient un accès côtier. Des tensions youslevo-kronosiennes, qui vont nécessairement légitimer une présence militaire de l’ONC, de plus en plus marquée au sein de l’Eurysie, alors même que les deux états trublions du communisme local, que sont la Loduarie et le Kronos, se débattaient tel un poisson abandonné sur la berge, pour justement éviter ce scénario. Un retour de bâton imprévu, qui en dit long sur la manière d’apprécier la qualité de la politique étrangère des Républiques communistes de Loduarie et du Kronos.

“Le renforcement de la présence de l’ONC en Eurysie du Sud va nécessairement se traduire par un soutien militaire actif des autorités youslèves, face aux actions de défiance émises par la République communiste de Loduarie ou encore du Kronos. La fourniture de matériels militaires visant à rehausser le niveau opérationnel des troupes youslèves est à prévoir mais la présence de contingents étrangers, particulièrement modernisés et dont l’équipement ne pourrait faire l'objet d’une donation immédiate, n’est pas à exclure. La Fédération d’Alguarena, située à moins de huit milles kilomètres du territoire youslève, a les moyens de déployer en un temps record, d’importantes forces militaires à des fins opérationnelles…”

Depuis une décennie et les crises militaires entourant l’Empire francisquien en Eurysie du Nord, rien n’avait justifiait une quelconque présence militaire musclée pour la région méridionale eurysienne. Mais le regain de tensions entre les deux états, et les agissements impérialistes de la République communiste kronosienne, qui officialise depuis quelques temps la création hasardeuse de bases militaires au sein de l’Empire du Nord, ont convaincu partie de l‘opinion publique internationale du caractère dangereux et des aspirations nauséabondes de cette république kronosienne qualifiée d’“exceptionnelle” pour les plus dépendants à son encontre, de “hors norme” pour les plus modérés, et de “contre-nature” pour le reste.

La protection kronosienne à l’international, un concept dénué de sens qui ne prend plus depuis le rapprochement entre la république communiste kronosienne et l’Empire du Nord.

L’argumentaire avancé par les autorités communistes kronosiennes, faisant état de la création de plusieurs bases militaires au sein de l'État impérial du Nord, en Aleucie, ne trouve plus preneur. En effet, outre l’absence de relations diplomatiques préalables entre les deux états, c’est leur compatibilité même sur le plan politique qui trouble la lecture des doctrines kronosiennes, pour peu qu’elles existent. Quels sont les critères d’appréciation émis par les autorités des affaires étrangères kronosiennes, pour identifier un régime impérial comme partenaire militaire de premier plan, à défendre, par le maintien continu d’une force militaire terrestre sur place? Un choix illogique et à minima stupide, qui fait effondrer le château de carte sur lequel la république communiste kronosienne avait fondé sa politique étrangère.

Des sorties diplomatiques (et militaires après la déclaration officialisant l’ouverture de bases en Empire du Nord) à l’étranger qui ébranlent la légitimité recherchée par les autorités kronosiennes et ouvrent depuis la porte, à des conséquences diplomatiques majeures, entretenues par les états membres de l'Organisation des Nations Commerçantes.
A terme, il n’est pas impossible que les soldats youslèves soient formés par des instructeurs militaires étrangers, à commencer par ceux alguarenos, en vue de permettre une acquisition durable et optimale, des équipements et armements mis à leur disposition par la Fédération d’Alguarena.

La théorie du fait accompli, visant à acter officiellement des manœuvres en cours ou à venir par les autorités kronosiennes, est là encore particulièrement dommageable à sa politique étrangère, car elle oblige à une réponse diplomatique forte qui ne soit pas tournée vers l’échange et la négociation. En annonçant publiquement la création de bases militaires kronosiennes dans un régime impérial d’Aleucie, la république communiste du Kronos impose une diplomatie étrangère bancale et dont la lecture est toujours rendue impossible pour les médias internationaux faute de cohérence et d’historicité entre les deux états.

“En officialsiant des actions politiques, et même présentement militaires, en Empire du Nord, la république communiste du Kronos ne laisse pas de place à l'interprétation de sa volonté en termes de politique étrangère… Une grave erreur, car tout ce qui peut être perçu comme un fait accompli, une fin de non-recevoir alors même qu’une présence militaire kronosienne en Aleucie devrait trouver une explication logique, entraîne de facto une réponse forte, claire et intelligible de la part d’états tiers, désireux si ce n’est de comprendre, de mettre fin à une manoeuvre politico-militaire jugée irrationnelle…” nous explique le politologue Albaro Luevego. Par ces récents agissements, la république communiste du Kronos pourrait perdre le bénéfice des politiques étrangères actuelles de l’ONC, tournées vers un simple effet de dissuasion.

En effet, cette faculté kronosienne à intervenir militairement dans des États non menacés et sur des continents où elle n’est pas particulièrement attendue, voire appréciée, pourrait inciter à une bascule de la part des politiques étrangères de l’ONC, d’un effet dissuasif vers des actions curatives. Car la manœuvre apparaît au mieux hasardeuse, au pire clairement provocante pour les états qui se voient imposer une telle proximité avec les bases militaires kroniennes, alors même que cet état cultive la notoriété, par des actions expéditives et meurtrières dirigées contre les populations civiles.

En définitive, il est permis de dire que les récents agissements de la république communiste kronosienne, que ceux-ci aient été tournés vers la République Fédératrice de Youslévie ou encore l'État impérial du Nord en Aleucie, se soient révélés particulièrement destructeurs pour elle-même. En effet, dans le premier cas la pression croissante kronosienne sur la Youslévie a motivé cette dernière (ou en tout cas précipité) à l’établissement d’une candidature au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes. Une candidature depuis acceptée et qui ouvre la porte à un renforcement militaire inégalable, changeant radicalement le rapport de force jusqu’ici entretenu au sein de l’Eurysie du Sud. Du côté de l’Empire du Nord, en Aleucie, l’apparition de bases militaires kronosiennes sur place vient ouvrir la porte aux discours alarmistes des états particulièrement dépréciateurs de la politique étrangère kronosienne, au point de motiver ou à minima de soutenir, des actions hostiles à l’encontre de cet élargissement tentaculaire vers ce qui fut jadis, des havres de paix sanctuarisés.

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FEDERAL NETWORK : Chaîne d'information principale n° 1 dans les Provinces-Unies du Lofoten



sydneyking

Bienvenue sur Federal Network, la première chaîne d'information internationale continue, je suis Sydney King, et je serais ce soir accompagné pour notre soirée spéciale le World Tonight Show de notre expert en macroéconomie, Harold Leopølding, afin de discuter ensemble de l'improbable scénario tragicomique qui se joue en ce moment même à Pendragon. Je vous préviens tout de suite, c'est du lourd !



A l'occasion du défilé militaire du Kronos organisé ce 25 juillet 2009 pour célébrer la "puissance du communisme" rien que ça, selon les dires des organisateurs, et qui précède la grande fête du communisme, le régime de Baldassaire Calabraise a souhaité étaler aux yeux du monde sa capacité de nuisance, rythmé par le bruit des bottes frappant le pavé, et des moteurs ronronnants de chars d'assaut, spectacle assez désolant mais au combien banal et fréquent de puissances militaristes, un des nombreux points commun que l'on retrouve à la fois chez les fascistes, et chez les communistes.
C'est en effet l'un des moyens déployés par la propagande d'état de l'intelligentsia socialiste pour masquer les défaillances de leur économie, entièrement dépendante et alimentée par les chaînes d'assemblage du complexe militaro-industriel.

Il est en effet une chose bien commune de retrouver cet intérêt certain que partagent passionnément les adeptes de la faucille et du marteau et les ultranationalistes fétichistes de l'uniforme et de la matraque , c'est cet amour immodéré pour les démonstration de puissance et les défilés de véhicules militaires. Des messages souvent adressés à des fins de politique interne, afin de signifier à la population que le gouvernement possède les moyens de sa répression, le droit de vie et de mort sur chaque individu, et que les éventuels opposants ou cellules séditieuses ne saurait faire le poids face à cet amas de puissance militaire.



defilémilitairekornos

Mais pas seulement, c'est également un message clair de "diplomatie internationale" adressée à l'ensemble du monde entier, et conforme à l'idéologie et à la doctrine communiste de "guerre permanente", et d’entretenir ce climat de peur et de menace existentielle continue pour le régime, sous peine que celui-ci s'effondre.
Une paranoïa qui s'exerce à tous les niveau de l'état, de la base jusqu'au sommet, et qui martèle le mantra "Nous sommes menacés de toute part, l'ennemi est partout, et vous les nations du monde extérieur, nous ne vous craignons pas, nous sommes armés, et prêt à faire la guerre à qui veut l'entendre".

Et pour cause, l'annonce fracassante de Baldassaire Calabraise a retenu l'attention de nombreux médias du monde entier, dont ceux des Provinces-Unies qui tiennent à relayer cette information capitale qui ne manquera certainement pas de faire réagir à l'international : le déploiement de l'armée Kronosienne en Aleucie, dans l'Empire du Nord. Non vous ne rêvez pas, ce pays d'Aleucie, qui vient à peine de s'ouvrir à monde, n'a pas trouvé mieux que d'envoyer son dirigeant suprême, l'Empereur Michael V, a été aperçu dans la loge d'honneur aux côtés des leaders communistes sans envergure et considéré comme des parias, diagnostiqués comme des cas pathologique de faiblesse morale et psychologique.

Que le secrétaire général de Loduarie communiste, Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, le comparse et acolyte de toujours, dont le pays ne sert que de faire valoir à toutes les guerres dont il pourrait s’enorgueillir d'avoir participé, surtout celles qui ne le concernent aucunement, et féru de tout ce qui sent la poudre et qui fait boom boom, sa grande passion, soit de toutes les élucubrations et shows militaires, il n'y a là aucun surprise. C'est le contraire même, puisqu'on se demande même s'il ne dort pas dans un tank...

En revanche, la plupart des politologues et observateurs en géostratégie s'interrogent sur la présence d'un représentant d'une monarchie dans cette triste représentation.



La nouvelle de ces bases militaires kronosiennes potentielles est certainement déjà parvenue dans les états-majors et services plénipotentiaires de nombreux pays, mais cela nous donne l'occasion de nous pencher un peu plus sur ce pays, le Kronos, véritable boîte noire, dont rien ne sort, rien ne rentre, et que les rares images publiques transmises font penser que le pays n'est qu'un immense stalag où la population attends avec hâte que la mort ne les délivre de leurs souffrances.



brejnev
Baldassaire calabraise, cet homme est il mesure de diriger convenablement son pays ou de l'envoyer dans les abysses de l'histoire ? Son comportement erratique et la conduite de sa politique intérieure comme extérieure, qualifiée de suicidaire, emmènera t il son peuple et sa nation vers un sort similaire à celui du Prodnov ?

Alors qu'en est t-il vraiment de la situation économique de ce pays, que beaucoup s'accordent à dire qu'elle est sous respirateur artificiel comme celle de la Loduarie voisine, pas dans un meilleur état, et vassal du Pharois, et qui doit en partie sa subsistance à son statut d'Etat mendiant auprès des autres grandes puissances socialistes ?
Tous s'accordent à dire que les plans quinquennaux et leurs objectifs inatteignables et irréalistes sont une source majeur d'illusion autosatisfaisante pour les dirigeants kronosiens, et une véritable fuite en avant des contremaîtres et chefs d'usines, qui multiplient la falsification et la délivrance de chiffres de productions totalement fantaisistes dans le but de satisfaire les très, (trop?) nombreuses strates hiérarchiques.
Chacun empochant au passage son petit tribut du labeur commun, au nom du bonheur et du partage mutuel. Après tout, le travail des uns, le profit des autres ?

Alors M. Leopølding, que se passe t il dans la tête de nos communistes préférés d'Eurysie ?


expertmacroéconomique

Bonjour Sydney, et bien un aveuglément et une obstination qui confine à l'hallucination collective, quand un pays n'a rien d'autre à offrir comme perspective d'avenir à son peuple, que du sang, de la sueur, des larmes, et de l'acier, le tout enrobé de messages de propagande patriotique et anxiogène, jusqu'à l'indigestion.
Si le bruit des chenilles de blindés et la vue de missiles balistiques rutilants exaltent très certainement les généraux kronosiens, difficile de penser que cela suscite le même engouement chez les ménagères de Kronos, qui peine à remplir leurs placards, qui délayent les soupes de leurs enfants avec de l'eau, et que de s'offrir un e bonne bouteille de vin et un rôt de bœuf à la sauce Worcestshire relève tout bonnement de la science-fiction.

Et que dire des ouvriers et des travailleurs, qui doivent puiser leur motivation et leur ardeur à la tâche dans le visage rabougri et maladif du dirigeant suprême dont le portrait omniprésent est placardé dans tous les ateliers, vestiaires et au-dessus des chaînes de montage.
La croissance économique du Kronos stagne, dire qu'elle est à la peine serait de l'euphémisme, elle est plutôt atone, ses mécanismes de diversification sont limités, le parc de machines outil est vieillissant, l'inaptitude au renouvellement et à l'innovation freine considérablement la recherche et le développement, les gains de productivité sont quasi nuls, mais comme le mensonge est omniprésent, il devient aisé de transformer un 4 en 7, un 6 en 9, et de continuer à huiler et à graisser les rouages d'une machinerie rouillée à bout de souffle. Toutefois, nombre d’experts s'accordent à dire qu'il y a eu des résultats, au moins sur le plan de l'indice manufacturier et du volume de production, bien que si les performances industrielles ont été significatives ces dernières années, aucun des plans ne put être réalisé.


usinekronos
Le bonheur tient à peu de choses, rare image volée d'une usine d'armement kronosienne.

Mais le développement extensif de l’économie, poussé par les acteurs étatiques de manière déraisonné ne saurait palier l’insuffisance de qualification de la main-d’œuvre, de la capacité à se former sur de nouvelles pratiques ou outils, de l'indisponibilité de certaines pièces de rechange, ou d'assurer des services supports tels que le contrôle qualité et la maintenance, pourtant essentiels pour maintenir un niveau optimal de gestion industrielle, causera irrémédiablement des dommages à l'économie de guerre planifiée du Kronos. Le manque d'investissements chronique n'est pas dans l'ADN des concepts de l'industrie communiste planifiée, qui consiste bien souvent à produire plus, toujours plus, plutôt que mieux, faisant fi des contraintes en terme de ressources humaines, de gestion du personnel, de considérations environnementales ou du contexte de la macroéconomie.

C'est donc la chronique d'un effondrement annoncé, avec un dirigeant qui détourne la tête pour ne pas avoir des hauts de cœur en regardant le cadavre de son pays ?

A moins que le gouvernement de Kronos ne se satisfasse du seul marché intérieur, il devra néanmoins faciliter l’adaptation des entreprises à l’évolution technologique, avec pour l’objectif l’intensification de l’activité économique, l’augmentation des exportations et la réduction des importations de biens pouvant être produits par l’économie nationale.
Les alliés et les débouchés de la production Kronosienne sont malheureusement rares, et le marché intérieur manque définitivement de stimulants économiques, le dopage de la course à l'armement ne durera pas éternellement, cela ne s'est jamais vu et cela ne sera jamais, sauf à avoir une vision exclusivement comptable et militariste de l'économie.
Si les entreprises d'état du Kronos ne sont pas incitées du manière ou d'une autre à concentrer leurs efforts sur la réduction des coûts et de la consommation d’énergie et sur la production de produits nouveaux, cela engendrera des conséquences sociales que le régime ne semble pas mesurer à l'heure actuelle.
Le spectre d'un effondrement complet de leur économie n'est pas à exclure et peut être causé par un certain nombre de facteurs, la mauvaise gestion bien entendu, la corruption généralisée, la planification centralisée, l'absence de concurrence et donc d'innovation, la mauvaise allocation des ressources et la chute des prix des matières premières. Car sur ce dernier point le Kronos n'a pas la main. Et malgré ce que peut dire ou tenter de faire dire la propagande d'Etat, aucun pays n'est en autarcie complète à 100% sur le plan énergétique ou des matériaux. C'est une base de l'économie depuis des temps immémoriaux.

Et les responsables de l'économie Kronosienne devraient vivement s'inquiéter des folies militaristes de ses dirigeants et généraux. Les dépenses militaires excessives vont également contribuer à l'endettement croissant de l'État et à l'épuisement des ressources. En outre, le manque de liberté économique et embrigadement idéologique empêchera irrémédiablement les citoyens de s'adapter aux changements et de répondre efficacement aux besoins du marché.


Le solde commercial du Kronos est très probablement déficitaire d'après les dernières projections des macro économistes, bien que les chiffres officiels publiés soient bien entendu du domaine du fantasque et de l'irréel.


Merci beaucoup M. Leopølding, voilà un exposé très clair.
Qu'à cela ne tienne, j'ai envie de dire, car les derniers événements ne vont pas aller en s'arrangeant et risquent de dégrader une situation géopolitique déjà assez sensible et peu favorable au Kronos. La seule porte de sortie, comme la Loduarie communiste, consistera sans surprise à s'aligner et à devenir un état satellite du Pharois, grand protecteur des régimes dictatoriaux les plus répressifs de la planète, au vu de la politique étrangère hasardeuse et irréfléchie de Calabraise.



Mais la question que je me pose, et que tout le monde se pose, c'est : le Pharois aura t il à cœur de porter continuellement assistance à ces nations sans la moindre boussole morale ni véritables stratèges à leurs têtes, des espèces de canards boîteux et qui sont autant de boulets à ses pieds l'entraînant dans les abysses de la folie furieuse ?
Comme on dit chez nous, tant que l'on a pas touché le fond, on peut continuer de creuser.

La leçon Youslève n'aura malheureusement servi à rien, aucun enseignement n'a été tiré, et si les responsables politiques des grandes puissances ont jusqu’à maintenant fait montre d'une grande patience, et d'une modération à toute épreuve, cela ne sera pas éternel, et il est fort à parier que si le Kronos débarque ne serait-ce qu'un auxiliaire sur le sol aleucien, cela déclenche des réactions et des engrenages que d'aucuns ne se réjouisse à mettre en oeuvre.

Toutefois si le pays de Baldassaire Calabraise tient tant à franchir les limites qu'il ne soit lui même pas en mesure de comprendre et d'anticiper, espérons que d'autres puissances auront la présence d'esprit de sonner la fin de la récréation et d'administrer quelques tranquilisants et hypotenseurs à monsieur le président.
La géopolitique n'est pas une loterie, le monde n'est pas un stand de tir et la diplomatie internationale n'est pas une table de poker d'un tripôt de mafieux.

Je remercie bien évidemment notre invité spécial, Monsieur Harold Leopølding.

C'était Sydney King, pour le World Tonight Show !
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Prensa Libre

30 août 2009 - Le social-impérialisme kronosien, un sujet d’études pour doctorants peu impressionnables, qui balafre un peu plus la crédibilité des nations d'obédience communiste.


L'échec politique des républiques présentées à outrance comme communistes est aujourd'hui susceptible de développer différents vents contraires capables de détruire les dernières fondations internationales de l'extrême-gauche.
Qu'il s'agisse de la République communiste loduarienne, kronosienne et avant ça prodnovienne, les expérimentations politiques collectivistes se multiplient mais convergent toutes vers l'échec, de quoi mettre un frein durable à l'émergence d'une entité supranationale d'extrême-gauche, forte et crédible sur la scène internationale.

Qu’on se le dise d’entrée de jeu, le terme social-impérialisme vient désigner d’une façon particulièrement provocante et sous une appellation assez contre-nature, les agissements des états se revendiquant d’inspirations communistes mais qui entretiennent la contradiction avec leurs actes, tournés vers une politique de conquête et de domination.

La République communiste du Kronos n’est pas la seule nation visée par des propos moqueurs, soulignant la contradiction de ses actes et des valeurs arborées à l’international. La Loduarie, autre nation réputée ou à minima revendiquée d’inspiration communiste, a déjà faite l’objet de critiques vives pour ses agissements expéditifs à l’encontre de ses populations. Des critiques au sein de la presse étrangère, qui sont même allées jusqu’à dépeindre cet état comme une nation fasciste, étant donné la brutalité avec laquelle, elle stigmatisait, arrêtait sous une forme des plus arbitraires, déportait et elle internait massivement, sa population.

Le social-nationalisme loduarien semble donc laisser sa place au social-impérialisme kronosien, considérant l’actualité changeante et la priorité donnée à ces faits touchant la frontière youslevo-kronosienne, ou encore l’intégrité du territoire de l’Empire du Nord, désormais criblé de bases militaires kronosiennes selon les autorités communistes eurysiennes elles-mêmes. Une démonstration de force, une démonstration de domination qui, portée au sein d’un état pourtant identifié comme impérial, jure amèrement avec l’esprit national kronosien.

Des abominations idéologiques nées du fleurissement de bases militaires kronosiennes à l’international, sans enjeu majeur pour le pays ou sans motivation particulière, et qui viennent in fine, faire plus de tort que de bien à la politique étrangère de ce pays, encore largement incompris, dans sa politique étrangère qu’on qualifie déjà à Aserjuco, d’imbuvable. Ces termes, drapés sous des idéologies fantôches telles que le social-nationalisme ou le social-impérialisme, sont le reflet de l’incompréhension mondiale qui domine, à l’égard des actions de politique étrangère défendues par des nations d’obédience communistes, sans envergure particulière mais dont les frasques alimentent un puits sans fond de boue. Des dénominations qui peuvent paraître anodines mais qui viennent en réalité nourrir un esprit rebelle et revanchard sur les nombreux coups de canife faits par les autorités loduariennes et kronosiennes, à l’esprit logique et cartésien qui dominait jusqu’à présent le reste du monde.

Des agissements irrationnels, que ces appellations de social-nationalisme ou de social-impérialisme pourraient mettre à mal, considérant le débat inspirant que la terminologie peut ouvrir en milieu universitaire. “A mesure que la politique étrangère des nations communistes eurysiennes se précise, des courants opposés semblent se dessiner, nourrissant un vent contraire destiné à les ébranler sans cesse un peu plus dans leurs fondements idéologiques jugés aux antipodes de la doctrine communiste universellement concédée par les soutiens naturels et les foyers de sympathisants de l’extrême-gauche.

Par son souhait d’implanter des bases militaires à l’international, présentement au sein de l’Empire du Nord, la République communiste du Kronos vient démontrer qu’en fin de compte, le social impérialisme est une partie intégrante de l’impérialisme mondial. Un fait d’autant plus marqué au sein de cet état d’Eurysie méridionale par la présence de territoires ultramarins, pour ne pas dire assujettis, à la métropole. “L’idée même que la République communiste du Kronos entretient des possessions territoriales ultramarines en Afarée, interroge sur les limites mêmes que le parti communiste kronosien est prêt à donner à la volonté d’émancipation des peuples à travers le monde. Véritable leitmotiv de son existence ou simple pancarte cartonnée à l’encre effaçable? L’ADN des nations communistes eurysiennes semble se préciser chaque jour davantage, mettant en lumière son savant mélange entre la hyène charognarde et le diplodocus aussi maladroit que inoffensif.

Le social-impérialisme de la République communiste kronosienne est-il finalement l’adage de l’impérialisme mondial que cette nation se jure de combattre? Manifestement oui, car le socialisme de parole défendu par les autorités kronosiennes, faisant grand cas de l’égalité des classes et du partage des richesses, se suit désormais immanquablement de l’impérialisme en faits, par la volonté ferme des classes politiques de ce pays, à identifier au niveau mondial, différents lieux d’accueil favorables à l’installation de bases militaires.
Les dirigeants politiques kronosiens pourraient donc apparaître en véritables renégats de leur propre famille politique, ardemment engagée dans un processus de lutte, si ce n’est d’anéantissement, de l’impérialisme mondial.

La République communiste du Kronos a restauré, par sa politique étrangère désastreuse et hasardeuse, tous les points noirs qui ont longtemps crispé l’opinion publique communiste à travers le monde : la surmilitarisation de son territoire, l’entretien d’une menace permanente de conflits avec un état tiers, le développement de bases militaires à l’international sans répondre à une logique défensive ou à minima une certaine cohérence ainsi qu’une recherche d’affinités politiques réelles avec le pays accueillant ces bases militaires. A la lecture de la politique étrangère kronosienne, tous les codes établis et recherchés par les mouvances sympathisantes d’extrême-gauche sont brisés, mis à terre et foulés du pied pour être certain de les voir achevés.

Des situations aberrantes qui appellent aujourd’hui à des dénonciations plus fréquentes que jamais au sein de la sphère communiste qui apparaît de plus en plus éloignée des doctrines mises en avant et explicitées par une politique étrangère trouble des autorités kronosiennes. La capacité des autorités kronosiennes à présenter un impérialisme sous une étiquette “socialiste” ne préjuge en rien de sa capacité à le défendre et les vents contraires qui soufflent aujourd’hui contre les républiques dites communistes de Loduarie et du Kronos, n’ont pas tous pour origines des nations d’obédience libérale.

Un caractère trompeur qui trouve aujourd’hui ses limites par l’acoquinement absurde de la République communiste du Kronos avec l’Empire du Nord.

“Grosso modo, les accords d’Estham, la capitale de l’Empire du Nord, ont acté l’espace d’un court instant, la présence de bases militaires kronosiennes en Aleucie, dans le but d’y entretenir une force armée eurysienne, chargée de soutenir militairement les armées impériales si l'intégrité de son Empire colonial était atteinte. Vous voyez un peu où on se situe sur l’échelle de la connerie?” a commenté avec une franchise connue, Bernabé Saavedra, chef de file du parti fédéral alguareno de gauche radicale, del Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO). Un indicateur de plus quant au caractère détonnant de la politique étrangère kronosienne, qui nourrit l'incompréhension et, au final, la division, des blocs d’extrême-gauche à travers le monde.

Dommage, l’histoire aurait pu être belle, imaginez l’émergence de républiques communistes en Eurysie, chargées de promouvoir la décolonisation et la lutte contre l’impérialisme dans l’un des foyers de ce qui fut la colonisation elle-même. L’Eurysie a été le berceau de la colonisation, de l’impérialisme et de tous ses travers, l’échec des républiques communistes eurysiennes à se transcender, en dit long sur le caractère bancal et autodestructeur des agissements politiques du Kronos et de la Loduarie.

Ces bévues, associées à des crimes majeurs aujourd'hui portés par le communisme eurysien, notamment au Prodnov lorsque les autorités locales ont passé à la baïonnette des dizaines de milliers de personnes à Bridjesko, une ville soupçonnée d'abriter un foyer de contre-révolutionnaires et de dissidents, en disent long sur l'incapacité notoire des nations communistes à entretenir un caractère respectable, ne trouvant une oreille attentive que chez les ignorants ou les négligents, peu soucieux de savoir les effets secondaires qu'un tel rapprochement diplomatique est susceptible de générer, à la fois sur la scène internationale, mais aussi et avant ça, sur le plan intérieur, avec une opinion publique.

"Il y a une historicité décadente et vraiment préjudiciable autour du communisme eurysien et même dans une certaine mesure, le communisme mondial. Si bien qu'aujourd'hui, au regard de ce qui se passe avec la Loduarie, le Kronos ou encore le Prodnov de l'ère communiste, l'étiquette de nations communistes se veut une tare où le rouge connotant le sang des révolutionnaires, ne sert finalement qu'à entretenir une cible ostensible sur la scène mondiale, par tous les opposants, voire les insatisfaits du communisme. Vous voulez connaître le pire ennemi, l'ennemi intime du communisme? C'est assurément lui-même..." expliquait à notre antenne le politologue Romero Castinaguera.

Une note de désespoir, reprise et relayée par les opposants à un rapprochement politique et militaire de la République communiste du Kronos avec l'Empire du Nord. "L'armée rouge kronosienne, installée dans l'Empire du Nord aleucien, pour défendre la souveraineté de son Empire dans le cas où des régions ultramarines souhaiteraient leur indépendance et la décolonisation prochaine du territoire? Non mais allô quoi, c'est une blague..." commente un adhérent del Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO), la première représentation politique d'extrême-gauche au sein de la Fédération d'Alguarena. Pour un autre, "envisager l'installation de bases militaires kronosiennes au sein d'une nation impériale, entretenant toujours la colonisation au Nazum, est une abomination sans nom que seul un vieux fou et sénile comme Calabraise pouvait commettre..."
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Opération "Les 3 petits cochons"



Les prémices de l'opération

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Quartier Général du FSD, 44 Stavanger Street, Pembertøn

Dans les bureaux du FSD (ou Foreign Security Division), les nations communistes eurysiennes, des caricatures de régimes marxistes qui n'avaient choisi que la seule option disponible : un militarisme grossier, alimentaient les sujets de discussion légers et les plaisanteries douteuses des employés et consultants de l'agence de renseignement extérieur des Provinces-Unies, notamment sur des théories amusants sur la taille des missiles et les complexes d’infériorité masculine.

Mais cela ne faisait pas tellement sourire, le Chief Officer du FSD, pince-sans-rire devant l'éternel, le non moins célèbre dinosaure du renseignement Lofotèn, l'inoxydable Markus Finnigan, dont le manque d'humour et le caractère père la rigueur, étaient aussi légendaires que sa coupe de cheveux avec sa raie au milieu.

Mais cette fois la nouvelle des bases militaires kronosiennes avait été prise au sérieux, avant même que les images de Kronews soient diffusées sur les réseaux de transmission télévisuelles du monde entier, Finnigan avait déjà mis sur pied une petite équipe d'analystes et de spécialistes accrédités sur le coup.
Le Vieux-Morse, c'était le surnom donné à Baldassare Calabraise dans les services, avait sensiblement agacé nombre de gouvernements et d'agences internationales, et surtout sa petite course à l'armement lourd, notamment en missiles, en dépit de toute logique économique et logistique, commençait à inquiéter en plus haut lieu.

la Loduarie et le Kronos, le Kronos et la Loduarie faisaient bien la paire, aussi souhaitable qu'une infestation de cafards dans la cuisine, aussi avenant qu'une latrine de prison mal nettoyée, non depuis le temps qu'ils dépassaient allégrement les lignes rouges, sans que personne ne réagisse, il fallait bien qu'un jour où l'autre ces pyromanes de l'Eurysie soient stoppés dans leurs élucubrations destructrices et dangereuses pour la stabilité Eurysienne.


chiefofficermarkusfinnigan

Le chef du renseignement avait réunit une poignée de ses meilleurs éléments, ceux qui n'étaient pas encore sur le terrain.


"On est déjà engagé au Prodnov, en Loduarie, je sais que je vous demande beaucoup, mais le Kronos vient de rejoindre la liste des régimes à abattre, et honnêtement, je ne sais pas s'il se trouvera un seul chef d'Etat sur terre, excepté l'autre sociopathe de Lorenzo pour pleurer le Vieux-Morse. Cependant je gage que d'ici peu de temps, ils pourront bientôt partager les douches communes comme co-détenus dans une prison fédérale. Alors, quelle idée génialissime avez vous à me soumettre ?"


Et ce fut l'une des plus brillantes agentes du cercle très fermé des agents qui possèdent seulement un nom de code et dont tout le monde ignore la véritable identité, qui répondit :

demilune


Demi-Lune : "L'armée Kronosienne c'est la clé, c'est elle qu'il faut viser. J'y ai réfléchi, et je pense que nous devrions nous servir du retour d'expérience de nos amis Youslève, et de pousser le projet "Radio Wingston" encore plus en amont, à l'étape supérieure je veux dire.
On va fournir des camions radios, des station radars mobiles et tout le matériel nécessaire afin de multiplier et de maximiser les sources de diffusion parallèle, afin de parasiter et court-circuiter la propagande grossière officielle du régime.

Après vérification, Kronos n'a pas la capacité opérationnelle ni la technologie de filtrer et brouiller les bandes FM et les ondes courtes, de plus même si c'était le cas, nous pouvons toujours contrecarrer en utilisant des amplificateurs de signal et de la modulation à très haute fréquence.
Des agents de liaisons et nos contacts parmi les agents de terrain Youslèves et Alguarenos ont fait remonter le fait que par des moyens légaux ou illégaux, les militaires et l'armée est la structure disposant le plus d’émetteurs et de récepteurs radios. Je suis persuadée que les radios pirates et clandestines sont légions également parmi la population, mais il sera plus aisé aussi de diffuser avec un impact significatif parmi les militaires du rang notre contre propagande, la vérité sur les échecs et les mensonges du régime, et sur ce qui se passe à l'extérieur.

En parallèle de cela je préconise également de faciliter et de faire transiter un maximum de tracts politiques sous le manteau, et d'utiliser des relais locaux pour la diffusion sur support physique, j'entends par là du papier, des caricatures, des critiques, et des discours subversifs et anticommunistes, soigneusement choisis et écrits.

Bien entendu ils finiront par l'apprendre, mais la peur et la crainte sont les deux ferments qui soutiennent le régime. La plupart se tairont ou n'oseront parler. La paranoïa, les dénonciations hasardeuses et les doutes finiront par s'installer, insidieusement, facilitant ainsi le noyautage et la perte de repères et de loyauté au sein d'une armée en proie à la suspicion et qui doutera de ses propres capacités...comme un virus en somme."


"C'est...tellement sournois, j'adopte et je signe ! Que nos meilleurs propagandistes s'y attèlent. De mon côté, je vais faire envoyer en Youslévie tout le matériel adéquat, et également un petit bonus pour la protection et la défense des frontières Youslèves. Connaissant l'historique sensible de Kronos et de la Youslévie au sujet des délimitations frontalières, cela ne seras pas de trop. Et pour le nom de l'opération ?"

"J'ai pensé à quelque chose d'innocent, de pur, et d'enfantin, comme un conte pour enfants...les 3 petits cochons..."


"Oui....bien...pourquoi pas....c'est assez inattendu et ...franchement personne ne fera le lien...je vous avouerais que moi même je reste pantois face à votre imagination débordante et votre intellect des plus particuliers."

"Je suis Kah-tanaise, vous l'avez oublié ? on est...particuliers...."





La mise en place de l'opération

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Quelques jours plus tard, à quelques lieues de la frontière Kronosienne, les premiers véhicules radios et stations radars arrivèrent, conduits par des soldats youslèves.
Si la plupart des soldats du rang et gardes frontières ignoraient tout des tenants et aboutissants de l'opération, quelques gradés et hauts dignitaires de l'Etat Major Youslève avaient été briefés et mis dans la confidence.

vehiculeradar

Non seulement Radio Wingston allait voir ses fréquences de diffusions élargies, amplifiées, et sa zone de réception élargie, mais désormais les agents lofotènes participeraient également à l'élaboration des programmes et de certains bulletins d'informations, certains directement destinés spécifiquement aux militaires, d'autres ciblant la population civile au sens large, et d'autres messages, plus cryptiques, adressés uniquement à la résistance kronosienne et aux mouvements d'opposition.

Et on le sait, qui détient un ascendant certain sur l'information et la communication, possèdent déjà des atouts considérables dans son jeu, car il n'y a rien de plus efficace et redoutable comme arme indirecte, que l'usage détourné de la propagande, et des médias qui distillent, perceptiblement, mais continuellement, et inlassablement, le doute, la méfiance, la désillusion....mais ce qui pouvait encore être pire pour le pouvoir Kronosien, c'était simplement de permettre au commun des habitants de Kronos d'accéder à des bribes d'information extérieure, des critiques et des satires envers le gouvernement de Calabraise, voir même des blagues et des pamphlets tournant en ridicule l'absurdité du système carcéral et totalitaire mis en place par Pendragon.


Une arme des plus redoutables s'il en est.

operateurradio


<< GOOOOOOOOOOOOOOD MORNING Pendragon et tout les habitants de Kronos, et bienvenue sur Radio Wingston, la Radio des Kronosiens Libres,
Je suis sûr que notre leader suprême omnipotent et omnipuissant nous écoute, et on sait combien il aime rire notre glorieux camarade. Et bien chers auditeurs, cela tombe bien, j'en ai une de bien bonne à vous raconter, c'est le Camarade Carbonnier à la cantine hier midi qui me l'a raconté, et je ne pouvais pas ne pas vous en faire profiter :

Radio Wingston a écrit :

    Une fois, Calabraise a eu un problème avec des souris : elles ont envahi son bureau à Pendragon et personne ne pouvait les chasser. Alors un fidèle général de sa garde rapprochée lui a alors donné un conseil :
    - « Camarade Calabraise, il suffit de proclamer que ton bureau est un kolkhoze. Ainsi la moitié des souris s’enfuira aussitôt et l’autre mourra de faim ! »


J'en ai une petite dernière pour la journée, et je suis sûre que celle là nos amis de l'Etat Major et les camarades soldats de la Glorieuse Armée Rouge vont vraiment l'apprécier :

Radio Wingston a écrit :
    Un jour, Calabraise prononce un discours devant un large public au Palais de Pendragon. Dans la salle, des généraux et des cadres du parti, et tout autour, on a massé une foule de "volontaires désignés" pour assister au grandiloquent et magnifique discours du Leader Suprême. Quand soudain, dans la salle, parmi les personnes assises, quelqu'un éternue.

    - Calabraise : Qui a éternué ?

    Tout le monde tremble évidemment et personne n'ose se confesser.

    - Calabraise : Premier rang, lève-toi et pars. Tu seras exécuté.

    (Applaudissements de la foule)

    - Calabraise : Alors, qui a éternué ?

    (Silence)

    - Calabraise : Deuxième rang, lève-toi et pars. Tu seras exécuté.

    (Ovation, cris : « Bravo, grand Baldassare ! »)

    - Calabraise : Alors, qui a éternué ?

    Et ainsi de suite, jsuqu'à ce qu'un simple rond de cuir, membre du parti, se lève au dernier rang, tremblant : "Ce, c'était moi, désolé ô grand camarade Calabraise"

    - Calabraise : Pas grave. À tes souhaits, camarade !

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Logo de la Renegado, qui est une chaîne d'information en ligne

2 septembre 2009 - Le social-impérialisme kronosien, nouvel enfant-monstre idéologique en provenance des républiques communistes eurysiennes.


Soldats kronosiens en détresse psychologique après l'adhésion youslève à l'ONC et leur départ pour aller défendre l'intégrité territoriale de l'Empire colonial du Nord, une absurdité politique et militaire sans nom, avec laquelle les troupes kronosiennes doivent composer.
Les mauvais choix et les errements développés par la République communiste du Kronos, pourrait développer la désillusion et le ressentiment au sein de la société civile et militaire kronosienne, appelée à aller se battre pour… défendre la territorialité de l’Empire colonial du Nord.


La politique de conquête à peine voilée par les autorités politiques “et morales” de la République communiste du Kronos, pratiquée au nom d’un socialisme défendeur de l’opprimé et prônant l’égalité des classes, trouve ses limites au sein de l’Empire du Nord, après que le régime kronosien de Calabraise ait souhaité y installer de multiples bases militaires pour défendre et protéger l’intégrité territorial d’un Empire colonial.

Une aberration qui, résumée d’une seule phrase, en dit beaucoup sur le degré d’égarement de la diplomatie étrangère kronosienne qui, lorsqu’elle ne fait pas le choix de rapprochements illogiques, s’entête dans des rivalités croissantes avec ses plus proches voisins et potentiels partenaires commerciaux, à l’instar de la République Fédératrice de Youslévie, où les tensions accumulées aux frontières des deux pays ont paralysé tout développement commercial entre ces deux régions. Mais avec l’adhésion récente de la République Fédératrice de Youslévie à l’Organisation des Nations Commerçantes, la Youslévie peut encore se payer le luxe de se priver d’un partenaire commercial local, la même chose est-elle vraie lorsqu’il faut évoquer le cas de la République communiste du Kronos, particulièrement boiteuse sur le plan économique et dont la croissance fluctue inlassablement au gré de son exposition (somme toute désastreuse) sur la scène internationale.

Obnubilée par sa volonté d’intensifier une politique socialo-impérialiste à travers le monde, la République communiste du Kronos ne s’est même pas encombrée d’entretenir une certaine cohérence dans le choix des états ciblés par sa politique étrangère. Une négligence aujourd’hui durablement dommageable pour elle quand l’on sait qu’une implantation de bases militaires dans un état dominé par un régime impérial et entretenant encore des colonies au Nazum, est profondément dénaturant pour la ligne politique du communisme eurysien.

Alors bien entendu, ces errements de la diplomatie kronosienne auraient pu se limiter à quelques railleries sur le plan international, jumelées avec les vociférations de ténors du parti communiste kronosien, des piliers de la maison rouge abasourdis par de telles largesses prises dans la définition des partenaires étrangers. D’autant plus qu’il y a longtemps eu des sujets de politique internationale plus graves que celui actuellement entretenu par la République du Kronos. Le bellicisme et les velléités guerrières de l’Empire latin francsiquien, la guerre civile prodnovienne, sont par exemple, des sujets de prédilection de la communauté internationale et derrière lesquels la République kronosienne aurait pu durablement se cacher.
Seulement l’Empire francisquien et les autres figures du fascisme et du totalitarisme sont aujourd’hui en retrait, c’est donc bel et bien la République communiste du Kronos qui reste sur le devant de la scène, pour prendre les coups portés par les mouvances libérales et démocrates.

A quoi bon prôner la défense des intérêts des nations communistes, si elle se fait par l’oppression et l’écrasement militaire d’autres nations étrangères? Voilà des débats de fond sur lesquels la République communiste du Kronos et ses figures politiques locales auront matière à débattre pour les mois à venir. “Les intérêts socialistes ne peuvent pas décemment entamer les libertés des peuples à disposer d’eux-mêmes” a quant à lui d’ores et déjà tranché Bernabé Saavedra, chef de file du parti fédéral alguareno de gauche radicale, del Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO). “En installant des bases militaires en territoire étranger, la République communiste du Kronos entretient une influence nauséabonde dans l’autodétermination du territoire…”

Une doctrine désavouée par les courants d’extrême-gauche installés au sein des démocraties, présentant un odieux impérialisme maquillé de façon outrageuse par une étiquette “socialiste”. La volonté d’hégémonie mondiale et irréfléchie nourrie par la République communiste du Kronos, à commencer par celle entreprise au sein de l’Empire du Nord, constitue un néocolonialisme sous sa forme la plus pure, brute et finalement, abjecte.

ACTIONS À CONSÉQUENCES MINEURES - 10 000 points d'influence clandestine / corruption d’officiers de l’armée kronosienne (INFLUENCE YOUSLEVE, ALGUARENA, LOFOTENOISE).


Manoeuvres de corruption à l’encontre d’officiers de l’armée communiste kronosienne.
Les déboires de la classe politique communiste kronosienne ont fait apparaître de profondes désillusions dans sa société civile, au point d’interroger sur la capacité du pays à nourrir la cohésion au sein de ses armées.


Pays infiltrant: Fédération d’Alguarena
Pays infiltré: République communiste du Kronos
Prévisionnel de la date (RP) de l'action: l'action démarre le 1er septembre 2009 et se termine le 20 septembre 2009 (soit 7 jours IRL).
Objectifs:
  • Approcher des officiers de l’armée communiste kronosienne qui, désillusionnés par la volonté gouvernementale de les envoyer défendre la territorialité de l’Empire colonial du Nord, seraient plus enclins à coopérer avec des agents du renseignement alguareno, contre espèces sonnantes et trébuchantes.
  • Entretenir un réseau d’informateurs de qualité, au sein des armées communistes kronosiennes, pour s’offrir des largesses en vue d’opérations futures.

Réussite majeure : Des officiers militaires bien positionnés au sein de l‘état-major kronosien ne se reconnaissent plus dans les orientations politiques hasardeuses et les velléités guerrières de son commandement. Ces derniers sont par conséquent enclins, à l’idée d’entretenir un pécule personnel par la fuite d’informations à destination du renseignement alguareno. (Recueil d’informations stratégiques et tactiques possibles).

Réussite mineure : Des officiers militaires, pas nécessairement présents au sein des états-majors mais intervenant malgré tout sur le terrain, sont réceptifs aux pots-de-vins et autres chantages exercés par les services du renseignement alguareno.

Échec mineur : Les officiers militaires du Kronos sont peu réceptifs aux approches des services du renseignement alguareno. Toutefois, craignant d’être interrogés lourdement par le régime de Calabraise, les officiers démarchés par les agents alguarenos taisent l’affaire, empêchant au contre-espionnage kronosien de déceler la manœuvre.

Échec majeur : Les officiers militaires du Kronos n’adhèrent pas aux propositions qui leur sont faites et certains font remonter les tentatives d’approche au contre-espionnage. Les contacts entrepris par des agents du renseignement alguareno à destination des officiers kronosiens sont connus des autorités kronosiennes installées à Pendragon.

Enjeu:
  • Disposer d’une source de renseignement fiable et pérenne au sein des institutions militaires kronosiennes.
  • Prévenir les actions hostiles du régime communiste kronosien et favoriser le déploiement d’actions amies sur le sol kronosien.

Moyens engagés (et base RP sur laquelle s'appuie l'action) :
  • Agents secrets de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal installés en Youslévie après l’adhésion de cette dernière à l’Organisation des Nations Commerçantes.
Agents secrets du Foreign Security Division (FSD) en Youslévie mais opérant à destination du Kronos. Agents youslèves tournés vers le Kronos.

Identification des cibles :
Province #25501 - Pendragon / Etat-major kronosien (Kronos).

Chaîne logistique :
La Youslèvie reçoit des réfugiés kronosiens sur son sol, lorsqu’ils ne sont pas sommairement exécutés par les gardes frontières elle peut donc identifier en son sein des personnes coopérantes pour identifier et contacter des personnalités des institutions militaires kronosiennes.

Manière d’opérer :
  • Désaveu des penseurs d’extrême-gauche à l’international quant aux orientations de politiques étrangères kronosiennes, cause d’un éloignement des mouvances d’extrême-gauche alguarenas avec le parti communiste kronosien ce qui facilite le recrutement de contacts par les mouvances d’extrême-gauche alguarenas appelant à la normalisation du régime communiste de Pendragon par une version 2.0. Le désaveu des mouvances d’extrême-gauche et la perpétuelle remise en cause du bien fondé de la politique étrangère kronosienne, constitue une source d’interrogation récurrente pour les kronosiens et le niveau de confiance qu’ils peuvent accorder à leur gouvernance.
  • Provoquer un basculement du rapport de force entre la République Fédératrice de Youslévie et la République Communiste du Kronos, à la faveur de la Youslévie, par un soutien militaire ostentatoire de la Fédération d’Alguarena vers la République Fédératrice de Youslévie. Ce qui aura pour effet de briser le moral de l’état-major kronosien et de ses capacités militaires obsolètes, ou encore de ses chances de victoires face à la Youslévie rééquipée.
  • Prises de contact avec officiers kronosiens, identifiés par leur apparition au sein de l’espace public ou sur la base de témoignages de migrants ayant fui le Kronos pour la Youslévie.
  • Pour avoir tués des citoyens Kronosiens cherchant simplement à fuir le pays par la frontière, les propagandistes et agents secrets étrangers évoquent aux officiers kronosiens que leur pays est déjà en situation de quasi-guerre civile et qu’ils ne peuvent qu’au mieux, tirer un peu de couverture vers eux, par une coopération avec les puissances étrangères, de sorte à ce qu’elles se souviennent d’eux, si le gouvernement kronosien était prochainement renversé.
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The Ruby Journal

5 septembre 2009 - Le soutien militaire du Kronos communiste, proposé à un état impérial colonial en Aleucie fait l’effet d’un coup de tronçonneuse dans le tronc idéologique de la politique nationale kronosienne.


L'équation qui met du même bord l'état impérial et colonial du Nord Aleucien, avec la République communiste du Kronos, reste sans réponse et nourrit l'incompréhension des intellectuels et après eux, de la société civile kronosienne elle-même, quant au choix des partenaires économiques et militaires de la nation.
Par un acoquinement militaire et économique avec des nations impériales, entretenant le colonialisme et la monarchie, l'identité communiste eurysienne s'enfonce inexorablement plus dans le déclinisme idéologique.


Contexte politique, national et international, de la République communiste du Kronos.

A l’occasion d’une déclaration rendue publique et aujourd’hui encore devenue virale à l’échelle internationale, le président kronosien autoproclamé des suites d’un coup d’état Baldassare Calabraise, affichait en grande pompe le triomphalisme du communisme eurysien. La cause de son exultation? Le résultat d’une guerre civile éclair et meurtrière n’ayant jamais permis à son pays de sortir de l’état de tiers-monde qui l’assaille depuis plusieurs années déjà. En effet et à l'exception d’une guerre civile, le communisme kronosien n’a encore rien à fêter sur le plan économique, s’agissant d’un pays avec la plus faible productivité de richesses sur ses activités industrielles et tertiaires, considérant un PIB annuel par habitant de seulement 7 283 unités monétaires internationales (UMI).

Un comble quand l’on sait que les républiques dites “communistes” se font une force de prétendre à l’émancipation et au développement de la classe ouvrière. Ce bilan, bien morose au niveau national, tente alors de tirer parti d’une politique internationale que le pays totalitaire veut faire valoir à qui veut bien l’entendre. Il faut dire que l’actualité diplomatique de la République communiste du Kronos est un peu plus riche qu’à l’accoutumée car après les habituelles démonstrations de fraternité entre la république communiste de Loduarie et lui, le Kronos s’est épris de l’idée d’aller développer des relations bilatérales avec un intervenant encore méconnu de la scène internationale : l’Empire du Nord.

A grands renforts de pactes économiques et de coopérations militaires, les deux nations de 8 600 kilomètres et quelques amorcent leur rapprochement, sous le regard circonspect d’une scène internationale composée de pays relativement hagards, face à ce mariage politique mixte et hors norme, qui prévoit la présence permanente de soldats communistes kronosiens sur le territoire impérial et colonial de l’Empire du Nord aleucien.

Soutenir un état aleucien et non agressé, pourquoi faire?

Effectivement, la première des interrogations susceptibles de frapper la communauté internationale est, pourquoi faire? Pourquoi diable un état eurysien, installé à pas moins de 8 600 kilomètres de la destination ciblée, viendrait développer des relations en Aleucie alors qu’il lui reste tant à faire en Eurysie? Un choix d’autant plus difficile à assumer, qu’il comprend l’installation de bases militaires, elles-mêmes occupées par des soldats kronosiens, traversant la moitié du globe pour défendre de façon permanente, un territoire éloigné et… en paix.
Des mesures préventives, qui seraient donc susceptibles de mal passer auprès des opinions publiques du pays et des soldats eux-mêmes. “Imaginez-vous, vous êtes soldat kronosien, vous vous êtes engagé pour servir et surtout défendre votre pays au lendemain de la révolution prolétarienne et patatra, un dirigeant, réputé plus intelligent et plus brillant que vous dans tout ce qu’il fait, décide que votre engagement se déroulera en Aleucie, pour la défense territoriale d’un état tiers. Vous perdez tout le sens de votre engagement en un instant.” Et ça, les autorités communistes kronosiennes l’ont peut être oublié, alors même qu’elles tuent impunément par le biais de ses armées, des citoyens désireux de passer la frontière vers la République Fédératrice de Youslévie (RFY).

Tuer ses citoyens souhaitant franchir une frontière et défendre ceux des autres au sein d’un état éloigné et en paix, voilà tout le paradoxe qui érode actuellement l’armée communiste kronosienne, en perte de sens et de valeurs dans son engagement quotidien, pour développer la grandeur d’une nation à la politique étrangère et nationale pourtant illisible.

Se faire garant de l’intégrité territoriale d’un empire colonial, une “bouffonnerie” qualifieraient en ces termes la manoeuvre, des recrues de l’armée communiste kronosienne.

Si le rapprochement de deux états cultivant les similitudes, dans un monde globalisé et considérant le contexte de mondialisation croissant, est possible, le choix du partenaire pour l’instauration de ces coopérations économiques et militaires reste lui une source pleine et entière d’étonnement pour qui souhaite s’intéresser au sujet. En effet, la République communiste du Kronos, état totalitaire et révolutionnaire d’obédience d’extrême-gauche, a désigné pour partie prenante du développement de sa relation diplomatique, l’Empire du Nord, une monarchie impériale constitutionnelle fédérale législative. Quel cocktail détonnant, quand l’on sait que l’un inscrit son action dans l’abolition des classes sociales et l’instauration d’une stricte égalité entre elles, lorsque l’autre nourrit un héritage du passé inscrit au patrimoine historique de la nation, en plus d’entretenir des possessions coloniales sur le continent nazuman.
“Quelles mouches les ont piqué? Car pour ma part, même ivre et roulé en boule je n’aurais jamais signé ça !” déclare en l’absence de formes Bernabé Saavedra, chef de la coalition de gauche radicale en Alguarena, le Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO).

Imposer à ses soldats l’expatriation dans un territoire impérial, un territoire entretenant des colonies et l’esprit même du colonialisme à l’international, est une aberration sans nom, qui vient déconstruire toute la pensée communisme véhiculée, c’est-à-dire présentement martelée, au sein de la nation. Une incohérence qui a de quoi provoquer le désarroi des jeunes et moins jeunes soldats actuellement sous les drapeaux kronosiens, au point de remettre en cause la légitimité même de leur participation active dans la défense et le rayonnement national de cette république hors norme, sur la scène mondiale.

Car si l'incompréhension des médias étrangers et de leur classe politique peut être sans conséquence pour le déroulé de la politique étrangère kronosienne, un effritement de sa société civile et particulièrement ses institutions militaires, serait fatal à ce régime totalitaire, maintenu par la force ainsi que les exécutions sommaires, fussent-elles de citoyens kronosiens désarmés, comme il en est question aux abords des frontières avec la République Fédératrice de Youslévie (RFY).
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Catégorie : RP avec importance

7 octobre 2009 à 7 heures du matin
République Communiste de Kronos, camp militaire Loduarien, près de Wingston.


Julien attendait, dans un véhicule radio Loduarien. Le soleil s'était déjà levé, bien que la température descendait de jour en jour, malgré la position de Kronos par rapport aux tropiques. Il régla les paramètres de la radio, afin de diffuser les programmes habituels des militaires Loduariens. C'était une tâche importante, et il devait être sûr de ne pas tout foirer. Sinon, les conséquences pourraient être graves pour lui : il le savait.
Il fit ce qu'il avait à faire tranquillement, en fredonnant un chant de l'armée rouge Lutharovienne. Rien de mieux pour commencer la journée !
La radio se lanca, faisant profiter tous les soldats Loduariens qui l'écoutait.


Quel beau chant ! Assurément, tout le monde était bien réveillé.

Tout à coup, la radio eu une période avec des parasites. Le chant fut gâché pendant quelques secondes avant qu'il reprenne normalement. Julien ne s'inquiéta pas, ça arrivait souvent.
Mais les parasites revinrent 3 fois. 3 fois, le chant fut gâché, à quelques secondes d'intervalles.
Julien commençait à s'inquiéter, car si le problème n'était pas vite réglé, les conséquences pourraient êtres graves pour lui.
Heureusement, tout se passa bien jusqu'à la fin du chant.
Au moment où il s'apprêtait à remettre une nouvelle chanson, moins militaire celle-ci, les parasites revinrent. Et cette fois ci, après quelques secondes de parasites, ce qui sortit de la radio fut net. Et ça ne venait pas de la radio Loduarienne.

<< GOOOOOOOOOOOOOOD MORNING Pendragon et tout les habitants de Kronos, et bienvenue sur Radio Wingston, la Radio des Kronosiens Libres...>>

Julien n'eu même pas le temps de réagir que la radio fut immédiatement coupé.

Et merde !

Il sortit en catastrophe du véhicule de transmission radio. Là, il regarda au loin les véhicules radars Loduariens et constata que leurs radars ne tournaient plus. La situation était grave. Très grave. Deux soldats se dirigèrent vers lui : il était attendu au quartier général.


Bien ! Bonjour à tous, camarades, commença le colonel Aurélien, à tous les soldats présents, qui pour la plupart faisaient parti des télécommunications Loduariennes à Kronos.

Vous étiez tous à la radio ce matin, et par conséquent, vous avez tous entendu ce qu'il c'est passé. Radio Wingston a franchit nos barrières radios et à réussi à transmettre sur nos ondes radios. La situation actuelle est grave, très grave. Nous sommes actuellement là pour protéger le pays Kronien d'une agression de la part de la Youslévie, et nous avons actuellement une agression en cours sur les bras. J'ai lancé cette réunion afin de trouver des idées pour contrer ce qu'il se passe actuellement. Avez-vous des idée, ne serait-ce que pour expliquer comment Radio Wingston a réussi un tel coup de maître ?

Un lieutenant Loduarien, membre du groupe de renseignement militaire des télécommunications pris la parole.

Camarade Colonel, pour moi la situation est très claire. Actuellement, la Youslévie n'a pas les moyens de transmettre sur nos ondes radios, leur technologie radio n'étant pas assez développée, et la Youslévie a rejoint L'ONC il y a fort peu longtemps. Je pense que je peux arguer sans problèmes que la Youslévie bénéficie d'un soutien radio de la part de L'ONC. Seuls eux sont capables de passer nos ondes radios, le Lofoten l'a déjà prouvé.

Le Colonel aquescia.

Je suis d'accord avec vous, camarade lieutenant. L'ONC n'est pas à exclure dans ce nouveau conflit, vu leurs positions à l'international. Nous l'avons vu au Prodnov. Je transmettrais cette information à l'état major Loduarien et Kronien. D'autres idées ?

Julien prit alors la parole. Il avait une idée.

Nous sommes à l'aube d'une guerre technologique, d'une certaine manière.

Là-encore, le Colonel aquescia.

D'une certaine manière, oui, camarade soldat.

Julien continua.

Dans ce cas, nous devons être à la pointe de la technologie. Nous devons concurrencer L'ONC.

Certes, mais notre technologie actuelle ne nous permet pas de mener ce que vous proposez...

Je propose que nous déposions une demande d'achat de matériel radio militaire à l'état major Loduarien. Nous sommes là pour protéger Kronos, n'est-ce pas ? Alors protégeons Kronos. Mais avec des moyens, sinon nous ne pourrons pas réussir notre tâche correctement.

Bonne idée, camarade soldat ! Je pense que je déposerai une demande à l'état major prochainement. En attendant, avez-vous d'autres idées ?

L'ensemble des militaires présents secouèrent la tête, pour dire non.

Dans ce cas, camarades, je déclare la réunion close ! Merci à vous tous pour votre présence. En attendant, retournez à vos casernes.

Les militaires sortirent de la pièce, Julien compris.
Désormais, la guerre des ondes à Kronos était véritablement lancée.
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Bonjour et bienvenue sur Radio Wingston, la radio criminelle. Au programme du jour, une nouvelle analyse du discours de notre bon psychopathe qui nous sert accessoirement de chef d'Etat, je parle évidemment de Calabraise.
Nous procéderons de cette façon, nous écouterons des passages de l'allocution de Calabraise puis nous la décrypterons ensemble :

Je vais maintenant vous parler de nos bases au sein du territoire de l'Empire du Nord... Malheureusement, elles ne verront pas le jour. Et ce, a cause d'une seule chose. L'ONC. Je mets donc en garde monsieur Michael V... Ne faites pas le mauvais choix, ne vous soumettez pas!
Comme nous venons de l'entendre, Calabraise explique à demis-mots que l'opération visant à installer des bases communistes en Aleucie est morte dans l'oeuf car son régime ainsi que l'Empire Nordiste ont subis un coup de pression énorme. Cependant, il continue à proférer des menaces et des sous-entendu à l'encontre de l'Empereur, pathétique.
Et puis... Radio Wingston... Cette radio dépourvue de respect, d'information et d'utilité. Comment osez vous l'écouter?! Comment faites vous?! Ils ne vous veulent pas du bien, ils veulent simplement vous soumettre! Ils veulent nous faire chuter, nous Kroniens!
C'est nous !! Et pour une fois il a presque raison. Non nous ne vous respectons et oui nous voulons les faire chuter, ces oppresseurs qui réduisent notre pays et notre liberté e une coquille vide de vie et de sens. Cependant nous ne voulons aucun mal à vous, auditeurs fidèles, et nous tâchons de vous informer du mieux que nous pouvons au milieu de cette merde horrible.
Ils ne vous respectent pas, ils vous appellent les "Kronosiens"!
Bon, là, mea culpa comme on dit. Mais c'était nos stagiaires lofoten excusez les, ils n'ont pas l'habitude... mais nous vous assurons que ça ne se reproduira plus.
Mais la puissance de feu communiste, du Kronos et de l'UNCS, saura les retenir. Et, si guerre il y a, nous ferons des dégâts... Les pertes civiles et militaires du côté ennemi risquent d'être titanesques. Nous raserons leur armée, leur villes, leur campagnes. Nous prendrons les vies de leur soldats, de leur citoyens... Même si notre défaite est prévisible, pourra t-on parler de victoire de leur côté lorsqu'ils sauront que leur population aura diminuée de moitié? Nos missiles, nos chars, nos quelques 100 000 soldats, nos sous marins et nos lances roquettes multiples feront le travail. Nous ne sommes pas le Prodnov de 2007... Il ne faut pas nous sous estimer...
Ok... là je sais pas quoi dire. Déjà un dirigeant qui prépare son peuple à une guerre qui ne risque pas d'avoir lieu...on a vu mieux en terme de vision politique et stratégique...Puis aussi c'est quoi ces déclarations ? Jamais, au grand jamais l'UNCS et encore moins Kronos tiendrait une semaine face à l'ONC. D'accord l'UNCS a beaucoup de soldats mais ils sont au courant que rien que l'Alguarena, le Lofoten et le Jashuria c'est déjà 500 000 soldats professionnels. Et je ne vous parle même pas des équipements supérieurs en nombre et à des années-lumières d'un point de vue sophistication de ceux de la Loduarie ou même de la Lutharovie. Il se contredis même tout seul en expliquant qu'en cas de guerre la défaite des coco est assurée. Il explique tout de même que ces chars et ces lances-roquettes tueront la moitié de la population, des civils qui n'ont rien demandé! Vous vous rendez compte ? Heureusement que l'ONC est clémente mais il va vraiment falloir siffler la fin de la récré un de ces jours et mater ce fils de pute comme il se doit. Ah comme je rêve de voir son corps traîner par une voiture dans tout Pendragon.
Unissez vous, rejoignez nous, n'écoutez pas leur misérable radio! Battez, tuez n'importe qui les soutenant! Vous en serez récompensés...
Il ne se cache même plus, il ne se cache même plus de fracassé la démocratie sur l'autel de la tyrannie.

Aussi, le régime a lancée une campagne de délation massive afin de dénoncer tout ceux écoutant notre radio. Pour l'instant vous ne recevrez qu'une misérable médaille de merde pour cela mais bientôt ils vous promettront de la nourriture, de l'eau ou des ressources vous permettant de subvenir un peu à vos besoins. Nous comprenons votre tentaion, mais s'il vous plaît ne cédez pas, ne bafouez pas votre droit à la liberté pour un repas. Faîtes en sorte de pouvoir vous regarder dans une glace car tout le monde sait ce qu'il adviendra de ceux qui seront dénoncé, c'est un aller sans retour vers l'Afarée qui se profil malheureusement.

Ah oui, le régime invite tout le peuple à redonner ses radios ou ce qui peut permettre de nous écouter. NOus vous invitons à le faire afin de vous racheter une meilleure radio qui vous permettra de mieux capter les ondes youslèves.

Ici, en Youslévie, nous pensons à vous. Nous aimerions être au pays avec vous mais notre place n'est pas ici, nous luttons loin de chez nous, confortablement assis dans des beaux locaux mais nous n'oublions pas ceux qui se lèvent chaque matin avec l'ambition de rendre notre pays un peu meilleur. Nous savons aussi que nous sommes au bon endroit mais ne vous en faîtes pas, nous serons bientôt de retour, quand tout ça sera fini, que les statues de Calabraise seront déboulonnées, que sont corps sera au fond d'un caveau et que le communisme ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Je vous jure que cela arrivera un jour.
Gardez espoir et n'oubliez pas. Vive Edmundo Mancuso et vive le Kronos libre.


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ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
La nation de Kronos est menacée. Je n'ai rien d'autre à ajouter, à part le fait que nous soutenons la Nation Kronienne de tout cœur. Nos camarades du sud vivent depuis plus de 2 ans dans l'optique d'une rentrée en guerre contre la Youslévie voisine, acte qui serait d'autant plus grave pour le monde communiste si la guerre devenait réalité, au vu delà récente adhésion delà Youslévie à L'ONC.
La Démocratie Communiste de Loduarie suit une politique anti-impérialiste depuis sa création. Cet anti-impérialisme, nous l'avons manifesté à plusieurs reprises à travers le monde, que ce soit au Prodnov où même encore à la conférence de Leylo. Et cet anti-impérialisme, nous continuons de le manifester à Kronos. Actuellement, plusieurs unités militaires Loduariennes sont présentes sur le territoire Kronien, dans le but de protéger la nation Kronienne.
Nous n'avons pas vocation à déclencher des guerres. Si une guerre survient, nous n'en serons pas responsables : cette guerre sera déclaré par L'ONC et son nouveau sbire, la Youslévie.
Nous nous battrons au côtés du peuple Kronien si il le faut. Mais nous ne faiblirons pas face à la menace impérialiste de L'ONC.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !
HURA !


Drapeau de la Loduarie communiste
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La Voz Del Popolo

12 septembre 2009 - Faut-il tuer Calabraise? Des mouvances d’extrême-gauche, parfois engagées dans la lutte armée, pensent qu’elles s’en sortiraient mieux si on “éliminait” Baldassare Calabraise.

Expatriation de soldats kroniens pour la défense territoriale des empires coloniaux, assassinats de citoyens aux frontières du pays, tensions extrêmes avec la Youslévie et le reste du monde, faut-il tuer Baldassare Calabraise avant qu'il n'embarque le Kronos dans son abyme?
Des radicaux d’extrême-gauche à l’international laissent entendre qu’il serait bon pour le communisme d’évincer Baldassare Calabraise, de quelque manière que ce soit, après sa politique d’aide militaire dirigée vers l’Empire colonial du Nord et sa proposition de première guerre mondiale.


En politique, c’est bien connu, la moindre des erreurs se paie cash. Les États communistes d’Eurysie, ont néanmoins et depuis quelques années, conservé un certain lot de dirigeants maladroits voire malhabiles, mettant en défaut le rayonnement naturel du communisme et le message qu’il a vocation à transmettre sur la scène internationale. Qu’à cela ne tienne, ils sont des carnets de chèques en blanc pour les projets à financer et dont l’intitulé comprendra le terme “sociale”. Mais au regard du naufrage mondial essuyé par le communisme, incapable de solidariser une organisation digne du nom si l’on en croit l’échec flagrant de l’Alliance Socialiste, la fin de l’Internationale Communiste et sa refonte en une organisation fantôche, l’Union des Nations Communistes et Socialistes, il est raisonnable de penser que les mouvances d’extrême-gauche, à l’international, n’ont pas pris leur envol et ne seront jamais en l’état actuel des choses, capables de le faire.

La pensée d’extrême-gauche est-elle limitée à l’étalage de médailles militaires, offertes avec la même périodicité que les coupons de réduction pour les anniversaires, sans qu’un fait majeur soit à la hauteur du mérite attendu? Probablement que oui, mais jusqu’à présent c’était tant mieux. En effet, que des dirigeants loduariens ou kroniens jouent à la guerre et se targuent d’une supériorité militaire écrasante, pourquoi pas? Cela participe à l’entretien d’une communication valorisant la vigueur du modèle communiste. Mais l’accumulation de ces déclarations de force, et non pas démonstrations tant elles semblent à des années lumières de la capacité offensive réelle avancée, a désormais généré de graves foyers de tensions et une désapprobation profonde de la politique étrangère des mouvances communistes, tant leurs propos sont grossiers et les moyens déployés, particulièrement offensifs. Une perte de confiance entretenue par les dirigeants communistes d’Eurysie, qui en plus de faire peur à la scène internationale, vont discréditer le courant, en proposant un soutien à des états diamétralement opposés à leurs idéaux. C’est ainsi qu’il a été permis de constater le souhait des autorités kroniennes, autrement dit de Baldassare Calabraise lui-même et seulement lui, considérant les carences flagrantes en représentativité au sein de cet état.

“On fait peur aux personnes éloignées de nos idéaux et on noie les nôtres dans l’incompréhension, en allant proposer des coopérations militaires défensives au sein d’Empires coloniaux à l’international, tandis qu’on fusille les kroniens qui veulent passer la frontière du pays. Comment peut-on s’étonner que tout aille mal?”

Les personnalités publiques du communisme, largement représentées par les figures d’états localisés en Eurysie, à l’instar du Kronos, sont “une plaie béante pour nos idéaux”, confie à demi-mots Bernabé Saavedra, le chef de file de la coalition d’extrême-gauche alguarena du Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO). D’autres, à l’instar de Randall Phelps, un activiste reconnu à l’international pour des actions armées dans l'installation de modèles étatiques socialistes comme au Varanya, ou simplement la protection des populations comme à la frontière entre la Clovanie et la Loduarie, sont plus mesurés mais concède volontiers l’idée selon laquelle, “Baldassare Calabraise est présentement un aimant à emmerdes” même pour eux qui s’offre pourtant lesm oyens de prendre les armes lorsque cela s’avère nécessaire. “La violence n’est pas un problème, défendre mes idéaux par celle-ci ne me pose aucun cas de conscience… Le problème c’est la cohérence. Savoir que les autorités kroniennes butent des kroniens à sa frontière parce qu’ils veulent la franchir, alors qu’on propose à un Empire colonial d’aller dépêcher des troupes rouges pour aller défendre leur territorialité dont on en a que foutre, je ne savais même pas où placer ce pays sur une carte. Dire que Calabraise serait prêt à faire mourir ses hommes pour défendre les possessions coloniales et l’Empire du Nord? Qu’il est stupide, en d’autres temps, la sélection naturelle aurait déjà causé sa mort. Peut-être faudrait-il un coup de main de notre part? Je ne sais pas.”

Que ce soit auprès de certains partis d’extrême-gauche “présidentiables” ou auprès de groupuscules armées à l’international, les sphères de la gauche radicale gravitant autour de la Paltoterra semblent avoir assez soupé des coups d’éclats qui caractérisent désormais l’homme fou d’Eurysie du sud.

Tantôt décidé à aller envoyer des soldats défendre la territorialité d’un Empire colonial en Aleucie, tantôt prêt à tuer ses citoyens passant la frontière pour la Youslévie, aujourd’hui prêt à toutes les guerres, menaçant d’extermination la moitié des populations étrangères, la santé mentale de Baldassare Calabraise fait chaque jour sauter un peu plus des garde-fous inhérents à la fonction suprême dont il a hérité rappelons-le sur la base d'un coup d'État. Une tare de plus à supporter pour les mouvances d’extrême-gauche à l’international, et dont certaines semblent aujourd’hui prêtes à se débarrasser. Au sein de témoignages de plus en plus fréquents, des personnalités politiques et révolutionnaires des mouvements d’extrême-gauche, souhaitent afficher une distance de plus en plus marquée avec les électrons libres eurysiens. D’autres personnalités, ne cachant pas leur frustration face à la surreprésentation du communisme par deux uniques états fous et nichés sur le plus vieux continent, préconisent des actions plus radicales.

“La Volunteer Martyrs Brigade s’est toujours engagée au profit des populations et du démantèlement des classes élitistes qui les oppressent. Nous avons à ce titre été amenés à intervenir au Varanya, pour abolir l'aristocratie du Shah et mettre fin à la contre révolution sanglante orchestrée par le pouvoir de Thadimis, nous sommes intervenus à la frontière clovano-loduarienne où un risque de conflit armé entre les deux nations exposait en premier lieu les populations frontalières vulnérables.

Depuis plusieurs mois déjà mais aujourd’hui plus encore, nous constations l’étiolement de nos idéaux par les actions inconsidérées de la gouvernance fasciste kronienne, des assassinats perpétrés contre sa population, des coopérations militaires dirigées vers les derniers empires coloniaux mondiaux, et plus récemment encore des propos menaçants promettant la mort ainsi que la destruction pour des milliers, et des centaines de milliers de population civiles…

Les déclarations du dirigeant Baldassare Calabraise ont atteint un point de non retour et font craindre des exactions létales contre des populations civiles. Ces propos sont inacceptables, ces propos sont dangereux. La Brigade des Martyrs Volontaires se désolidarise de l’ensemble des discours de haine et appelle à les différents états en prise avec la gouvernance du Kronos, à la retenue, assimilant la crise actuelle comme le résultat des agissements nocifs d’un seul homme. Considérant la menace qui pèse sur la sécurité des populations à l’échelle mondiale, la Brigade des Martyrs Volontaires identifie le dictateur kronien comme une menace directe pour la paix mondiale, les populations qu’il menace de décimation, et derrière lui, une menace mortelle pour le communisme. Nous pensons le dirigeant kronien contraire à tous les idéaux d’extrême-gauche qui tendent à mettre les populations fragiles au cœur de notre projet politique. Au lieu de ça, les kroniens sans le sou qui souhaitent émigrés sont abattus aux frontières du pays, les autorités locales souhaitent transférer les enfants de la patrie à des milliers de kilomètres pour soutenir la territorialité d’un Empire colonial en Aleucie et au Nazum, et les populations mondiales vivent sous le joug de menaces à peine voilées qui promet leur décimation dans le cadre d’une escalade militaire.

Notre organisation a conscience des menaces qui guettent actuellement le monde et conscient que les Etats responsables préféreront taire la menace pour ne pas provoquer d’escalade militaire et de pertes importantes parmi les populations, nous prenons le parti d’oeuvrer vers des actions, fussent-elles armées, pour déposer l’actuel dictateur kronien et installer au sein du pays, un leader honorable à même de repositionner le pays sur un schéma des plus vertueux…”

Une déclaration choc, à laquelle le chef du groupe paramilitaire de la Brigade des Martyrs Volontaires avait fini pour ne plus nous habituer mais qui en dit long, sur le décalage qu’il y a à ce jour, entre les agissements du gouvernement kronien, aux niveaux nationaux et internationaux, et la volonté réelle des mouvances d’extrême-gauche, largement peu enclins à l’idée d’un conflit globalisé par une poignée de bouchers déjà bien adeptes des massacres de leur population et dont ils n’ont pu se rassasier…

"La logique de la surenchère n'est pas à la faveur du dictateur kronien" explique la politologue Marta Sobregara. "Il faut dire que les mouvances d'extrême-gauche, s'étant personnellement investies dans la protection des populations, notamment loduariennes lorsque celles-ci risquaient à tout moment des actions armées de la part du dirigeant clovanien, sont peu emballées par l'entretien d'un nouveau risque de conflit globalisé, toujours en Eurysie du Sud. Un risque qui apparait de plus en plus et largement alimenté par "un dictateur et boucher de sa nation", pour reprendre les propos dictés des mouvances d'extrême-gauche telles que la Volunteer Martyrs Brigade (VMB), un dictateur qui s'improvise chef de toutes les guerres, des guerres nourries par une politique étrangère irrationnelle et mal considérée..."
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Écusson de l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal d'Alguarena.

Extrait de rapport et notes internes à l'agence a écrit :Ce développement est issu d'un rapport analytique présentant la conjoncture actuelle et relative à la situation présente ainsi que future de la République du Kronos, dans le cas où des mouvances d'extrême-gauche seraient tentées de purger la pensée socialiste de la présence de Baldassare Calabraise.
13 septembre 2009 - CONFIDENTIEL - Dans un communiqué récemment diffusé par le journal “Voz del Popolo” un groupe paramilitaire armé pense l’assassinat de Baldassare Calabraise salvateur pour la cause communiste.


Quelques parts dans le monde, des tireurs s'entrainent-ils à préparer l'assassinat de Baldassare Calabraise.
Trublion et persona non grata de la diplomatie étrangère, Baldassare Calabraise est-il une aide ou une tare pour le communisme international, au point de justifier son assassinat par des ouvances d'extrême-gauche effacées sous ses frasques?


Tuer Baldassare Calabraise pour désescalader la guerre ? Une solution acceptable s’évertue maintenant à reconnaître un groupe armé d’extrême-gauche répondant au nom de la Volunteer Martyrs Brigade. Le caractère décomplexé du discours “officiel” de la république communiste du Kronos, sous la coupe dictatrice de son autocrate, Baldassare Calabraise, fait des émules et donne lieu à des réponses toutes aussi expéditives le concernant, à l’instar de certains groupes armés d’extrême-gauche, prêts à tuer Baldassare Calabraise comme on amputerait volontiers un membre gangrené.

Le médecin Randall Phelps, chef du groupe paramilitaire de la Volunteer Martyrs Brigade (VMB) prescrit un tyrannicide pour la république communiste du Kronos, voici ce qui ressort des récentes déclarations en provenance de cette organisation, toujours classée comme terroriste au sein de l’archipel d’Alguarena. “Peut-on considérer la neutralisation, ou plus simplement dit, l’élimination physique de Baldassare Calabraise, le dictateur kronien, comme une solution viable à la crise eurysienne?” Ce sont sur ces mots que se sont interrogés les journalistes du journal “Voz del Popolo” et leur invitée, la politologue Marta Sobregara.

Dans cet article, nourri par une problématique aussi saugrenue, les journalistes donnent de la voix à la coalition d’extrême-gauche présente au sein de la Fédération d’Alguarena, à savoir le Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO), une coalition représentée par son chef de file, le député fédéral Bernabé Saavedra. Durant son interview, l’élu fédéral revient sur la trajectoire dangereuse empruntée par la gouvernance kronienne et identifie expressément le dictateur Baldassare Calabraise, comme la source d’instabilité actuelle en Eurysie du Sud et par extension derrière elle, le monde.

Des propos abondés par d’autres organisations d’extrême-gauche, moins présidentiables et pour certaines mêmes, qualifiées d'organisations terroristes par les autorités fédérales d’Alguarena, à l’instar de la Volunteer Martyrs Brigade, une brigade paramilitaire composée de combattants internationaux, et engagée sur différents théâtres de guerre civile comme le Varanya, mais aussi de maintien de l’ordre en zones à risques, à l’image de la frontière clovano-loduarienne. Cette organisation, engagée au sein d’actions armées, est même allée plus loin que les propos avancés par le chef de la GCCO, en avançant d’une part l’idée que Baldassare Calabraise était bien la source des malheurs eurysiens et particulièrement kronosiens, mais qu’il constituait aussi une menace sérieuse à la crédibilité et à la légitimité du modèle communiste voulu en société. C’est pourquoi et c’est là un fait nouveau, le groupe paramilitaire d’extrême-gauche se dit prêt à tuer Baldassare Calabraise, si la mort du tyran pouvait épargner des souffrances au peuple kronien, déjà meurtri aux frontières du pays par les mêmes soldats qui avaient juré de les protéger…”

Un constat dur et sans appel, qui résulte selon l'organisation paramilitaire, de l’incapacité actuelle à pouvoir négocier avec un homme de la mentalité de Baldassare Calabraise, tout en trouvant particulièrement cruelle, l’idée d’une guerre contre le Kronos, car celle-ci saignerait exclusivement sa population. Fort de cette analyse, les représentants de la Volunteer Martyrs Brigade persistent et signent “seul l’assassinat de Baldassare Calabraise serait une solution viable pour le Kronos, le reste du monde, et derrière eux, le communisme lui-même…” Et pour aller mettre en place cette solution, le groupe est prêt à donner de sa personne, se considérant parmi les mieux disposés, à pouvoir commettre un tyrannicide sans exposer les populations locales à des dommages collatéraux durables.

Intervention militaire peu souhaitable et solution diplomatie inenvisageable, la théorisation d’un assassinat de Baldassare Calabraise est donc “une option valable” pour les groupes armés d’extrême-gauche soucieux de se désolidariser de l’explosif dictateur d’Eurysie du Sud, et qui prend trop de place inutilement dans le paysage socialiste dont il sape pourtant les idéaux.
A en croire les propos tenus par Randall Phelps, le chef du groupe VMB, l’assassinat de Baldassare Calabraise est dorénavant un peu plus qu’une option, afin de lâcher du leste autour des courants de pensée socialiste, qui perdent en crédibilité parce qu’un dictateur se jurant d’être arrivé au pouvoir pour porter le peuple à bout de bras monopolise les ondes.

Le “communisme” tel que vendu par certaines instances étatiques, la République du Kronos en tête, est aujourd’hui trop présent pour laisser de la place aux modèles sociétaux d’inspiration socialiste de briller à l’international. Toute l’actualité se trouve captée à un moment donné, sur les tensions militaires entourant la Loduarie ou le Kronos, le massacre de populations par des régimes socialistes, tels que le Kronos ou le Prodnov. Il n’y a pas une bonne action, une bonne publicité des laboratoires sociétaux qui ne puissent échapper à la souillure des crimes portés par une poignée d'États communistes eurysiens…

“Pas d’alternative” Faut-il tuer Baldassare Calabraise? Pour laisser le communisme et l’égalité des classes s’exprimer autrement? Pour éviter un conflit globalisé à travers le monde? Pour limiter les pertes civiles que Baldassare Calabraise menace de causer à grande échelle dans les pays belligérants? Pour stopper le massacre des citoyens kroniens abattu aux frontières du territoire?

Les raisons qui pousseraient aujourd’hui quelqu’un, n’importe qui, à assassiner Baldasare Calabraise, sont si nombreuses, que le niveau d’alerte autour d’une tentative d’assassinat sur sa personne doit déjà être des plus élevés, indépemment des récentes déclarations en provenance de la Volunteer Martyrs Brigade. La possibilité que des actions futures se mettent en place contre le dirigeant kronien sont donc réelles, bien qu’elles puissent être portées au titre d’un geste d'autodéfense des mouvances d’extrême-gauche, une action salutaire semblable à une réaction immunitaire d’un organisme se sachant en péril, par la présence d’un corps étranger en son sein mais fondamentalement incompatible avec notre métabolisme.

C’est de l’avis de nos agents sur le terrain, peut-être bien l’image la plus pertinente pour décrire la situation qui tend à se mettre en place autour de la République communiste du Kronos car présentement, le pire ennemi du communisme est lui-même, considérant le lourd passif qu’il porte au sein des politiques nationales et internationales, du Prodnov, du Kronos et de Loduarie.

L’idée que cette organisation paramilitaire, la Volunteer Martyrs Brigade, organisation jugée terroriste par notre gouvernement rappelons-le, n’intente et ne réussisse un assassinat contre Baldassare Calabraise, pourrait faire notre affaire clairement. Mais la vérité est que Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak sont des dirigeants “utiles” à l’entretien du discrédit sur les organisations internationales inscrites sous une pensée socialiste. Prendre le risque que Baldassare Calabraise tombe sous les balles de Randall Phelps et de la Volunteer Martyrs Brigade, amènerait la possibilité de voir émerger un état kronien aseptisé de son totalitarisme ainsi que de sa violence ambiante, ce qui serait de nature à offrir une nouvelle vitrine aux sociétés d’inspirations collectivistes et égalitaires.

A ce titre, la direction de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal a exposé des arguments clairs, qui défendent l’idée selon laquelle le dictateur Baldassare Calabraise ne doit pas être éliminé avant que le régime d’inspiration socialiste au Kronos n’ait été définitivement abattu et remplacé par un régime politique qui sortirait définitivement ce pays d’Eurysie du sud, de son alignement traditionnel. Au diable les pertes civiles kroniennes, aurait même soutenu un cadre de la direction du service des renseignements alguareno, l’assassinat de Baldassare Calabraise sans une déconstruction complète de l’architecture institutionnelle de la République du Kronos ne serait que perte de temps et sources de profonds ennuis futurs, par la possibilité faite aux instances communistes sur place de se réorganiser, et de se moraliser, après avoir fait porter l’entièreté des tares du pays, à un Baldassare Calabraise défunt.
9025
El Vigilante

14 septembre 2009 - La dictature de Baldassare Calabraise : quelle solution pour mettre fin à son règne de sang?

Les intellectuels et groupuscules armés à l'international penchent aujourd'hui sur un certain lot de questions communes avec parmi elles : comment couper la tête du dictateur kronien, Baldasare Calabraise.
Qu’il soit question d’assassinat, de putsch, de renoncement ou de destitution par la population kronienne, le dictateur kronien est invité par des parties prenantes de plus en plus nombreuses et audibles, à lâcher sans le délai le pouvoir.


Le dictateur kronien, Baldasare Calabraise peut-il quitter la gouvernance de la république de Kronos de son vivant? Des parties prenantes semblent persuadées que non et élèvent leurs voix pour proposer des solutions plus radicales dont elles sont prêtes à prendre les rênes. Ainsi et dans une interview présentée sous forme de communiqué adressé à nos confrères du journal “Voz del popolo”, Randall Phelps, le chef du groupe paramilitaire et organisation terroriste déclarée au sein de la Fédération d’Alguarena, “la Volunteer Martyrs Brigade”, a affiché sa position tranchée sur la nécessité de sauver le communisme et la pensée socialiste mondiale, par l’élimination pure et simple du dictateur installé en Eurysie du sud. Une position nouvelle et audacieuse, qui nous amène à croire que le tyran kronien, à même d'exécuter ses citoyens à ses frontières, divise plus que jamais et ne puise qu’un dernier soutien auprès de la gouvernance loduarienne, dont il tire ses derniers filets de sécurité.

“Vous avez autour du dictateur kronien, exception faite de la gouvernance elle-même dictatoriale de la Loduarie, un nombre si ce n’est important, au moins croissant, de personnes qui juge sa politique, tant au niveau nationale qu’internationale, particulièrement mauvaise” confie la politologue Marta Sobregara. Toujours selon elle, le régime dictatorial kronien ne peut actuellement être maintenu que sous l’effet de la force brute, car sa politique internationale imbuvable est de nature à déconstruire tout l’archétype idéalisé par le régime lors de son accession au pouvoir. En effet, qu’il soit question d’une volonté manifeste d’emporter un maximum de populations civiles par la tombe s’il venait à être destitué, ou question d’envoyer des troupes kroniennes risquer leurs vies pour la sécurité d’un état impérial et colonial à des milliers de kilomètres, l’ensemble des initiatives entreprises par le pouvoir dictatorial installé à Pendragon perd de son écho semaine après semaine, en plus d’entretenir le risque d’un conflit globalisé, au préjudice de sa population et de celles d’états étrangers dont le tyran devenu fou, jure d’en emporter “la moitié” avec lui.

Dans l’ombre et aujourd’hui sous les lumières permises par la couverture médiatique des journaux fédéraux et internationaux, des factions politiques mais aussi armées, semblent ainsi décidées à prendre de la distance avec la gouvernance kronienne, engluée dans un dangereux jeu de surenchère qu’elle a elle-même amorcé, par l'exécution sommaire de ses citoyens aux frontières du pays, un acoquinement illogique avec les puissances impériales et coloniales d’Aleucie, et des menaces adressées à la pelle sur la scène internationale, se promettant de faire un carnage si le sort ne lui était pas favorable.

Une prise d’otages récurrente, qui sape durablement la crédibilité des régimes communistes, déjà fortement salis par les errements politiques prodnoviens, dont la dirigeance elle-aussi totalitaire et dictatoriale, avait passé par l’épée et même dirons-nous au sens propre du terme, par la baïonnette, des milliers de citoyens prodnoviens à Bridjesko, au titre d’une possible présence au sein de la ville, de factions terroristes responsables de l’assassinat du dirigeant national. Une attitude récurrente tournée vers l’affichage d’une main leste, prompte à saigner ses propres populations dès que nécessaire, dès lors identifiées comme des dommages collatéraux là où elles devraient pourtant caractériser le fondement de l’action politique de ces gouvernances d’obédience “socialistes” qui ont tout perdu, le sens et l'étymologie même de leurs actions en politique. Des faits graves, qui disqualifient de facto bon nombre de ces régimes tyranniques et nourrissent autour d’eux, les divisions et les rivalités, au point d’amener à la situation que nous connaissons et relations à travers cet article.

Les tyrans du gabarit de Baldasare Calabraise, n’abdiqueront jamais d’eux même car ils sont, malgré leur violence aveugle, très conscient du tort et des maux qu’ils ont causé au sein de leur propre pays. Le “soutien” de leurs populations n’est que le résultat d’une politique d’oppression quotidienne, qui ne peut survivre dès que le dirigeant se met à égalité avec ses concitoyens. Aussi et des factions armées d’extrême-gauche semblent en avoir pesé toute la nécessité, il est plus que primordial de voir le dictateur kronien éliminé, car rien de ce qu’il a fait ou trahit, ne saurait lui épargner une confrontation brutale avec des citoyens mutilés et un idéal communiste brisé par des initiatives de politiques étrangères parmi les plus inintelligibles au monde.
Les tyrans tels que Baldasare Calabraise n’abdiqueront jamais, le pardon pour leurs crimes n’est alors que l’hypothèse d’une rencontre entre Dieu et eux, dont la planification du rendez-vous appartient à des hommes et des femmes courageux, prêts au sacrifice ultime pour maintenir ouvertes des voies vers l’alternative politique.

“Baldasare Calabraise, considérant le puits sans fond dans lequel la République communiste du Kronos s’est jetée sous l’impulsion de ce tyran, a peu d’issues possibles lui restant favorables. Je suis même tenté de croire qu’il reste aucune place pour une fenêtre permettant de voir l’homme quitter le pouvoir sans des heurts ni du fracas. C’est soit quelqu’un le tue, soit il meurt des conséquences d’un geste désespéré accompagnant ses rares moments de lucidité.”

A ce stade et notre experte nous rejoint de son avis, l’idée selon laquelle Baldasare Calabraise finira assassiné relève plus de la probabilité que de la certitude, mais les choses qui semblent désormais acquises, c’est notamment l’idée qu’il apparaît de plus en plus évident que Baldasare Calabraise ne quittera pas le pouvoir de son plein gré, sachant pertinemment que, je cite, “si Baldasare Calabraise quitte son palais à Pendragon, c’est forcément les deux pieds devants…” Des analyses confirmées par les propos de plus en plus audibles de groupes paramilitaires, disposant des moyens d’assassiner le dirigeant kronien et dont la volonté manifeste de s’en débarrasser est clairement de plus en plus communiquée. “Les couteaux sont clairement sortis, si des groupuscules d’extrême-gauche veulent la mort de Baldasare Calabraise, pour aseptiser la plaie béante qu’il a ouvert sur les idéaux du socialisme, imaginez seulement un tout petit peu, le nombre de personnes voulant la peau de Baldasare Calabraise parmi les ennemis naturels du communisme et du socialisme à travers le monde? S’il fallait les classer, je suis tenté de croire que la tête du dictateur kronien est dans le top 3 des cibles internationales risquant aujourd’hui l’assassinat, avec peut-être le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef de la junte militaire de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre et le dictateur Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, autre figure préjudiciable au rayonnement mondial actuel des sociétés civiles d’extrême-gauche.”

Concernant le fait qu’une potentielle trahison puisse intervenir au sein même du palais de Pendragon, notre expert souligne que cela n’est jamais encore arrivé, pas au Prodnov en tout cas mais au Vogimska oui. “Ce ne serait pas la première fois qu’une dictature inspirée par le collectivisme d'État cède sa place à un gouvernement élu, c’est de quoi il en retourne au Vogimska. Dire que cela est impossible en Républiqeu communiste du Kronos, c’est un raccourci que je ne prendrais pas…” Une révolution de palais comme on aime désigner ce genre de manoeuvre, d’autant plus nécessaire dans le cas kronien puisque l’armée est partie intégrante de la sécurité intérieure. “Il serait très difficile d’imaginer un basculement du pouvoir actuel en République du Kronos, sans le soutien actif des forces militaires présentes sur place. Le Kronos est un pays particulièrement militarisé et la gouvernance militaire au sein de cette institution est particulièrement dépendante de Baldasare Calabraise, pour espérer maintenir ses privilèges, il peut donc y avoir un “marché de de bons procédés” entre les deux institutions, politique et militaire.

Ainsi donc et toujours selon la spécialiste, une destitution par des moyens légaux ou la constitution d’une force putschiste au sein des armées kroniennes est quasiment inenvisageable, sauf si la base des armées kroniennes, composée des soldats du rang et d’officiers opérationnels, parvient à se désolidariser des états-majors et des officiers généraux dont les intérêts semblent aujourd’hui étroitement liés à ceux d’un Baldasare Calabraise acculé, en perte de vitesse et d’autorité sur la scène internationale, et contraint à une dangereuse fuite en avant.
Pourtant les faits sont là, les échecs politiques, à l’international et au niveau national de la République du Kronos, appellent à une réponse de certains acteurs, aujourd’hui prêts à sortir du bois. Une tension née de la contradiction entre la volonté de la gouvernance dictatoriale kronienne, avec la situation géopolitique et nationale actuelle du Kronos, qui peut nourrir un certain emballant de la situation locale, fut-il au détriment de la paix régionale et de la sécurité des populations qui y vivent. Un scénario “catastrophe” que des groupuscules comme la Volunteer Martyrs Brigade semblent enclins à vouloir éviter, par des actions chirurgicales destinées à aboutir à la suppression de ces leaders fous, susceptibles d’entraîner dans leur sillage, le sort et la vie de millions de personnes appartenant aux sociétés civiles du monde entier. Un acte salutaire, toujours noyé à cette heure, dans un océan de brume opaque, obstruant toute vision claire du devenir pour ce pays hors norme d’Eurysie du sud.
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Gilberto Mazzi, l'homme qui monte du côté de l'armée kronienne


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Depuis quelques temps son nom revient en boucle aussi bien au sein de la population que dans les rangs de l'armée ou des grosses têtes du régime, c'est Gilberto Mazzi.
Mais qui est cet homme qui commence à faire de l'ombre même à Calabraise ? Explication ici.

Né en 1959 dans la capitale kronienne, Pendrago, Mazzi est le stéréotype du rêve kronien façon communiste. En effet le jeune Gilberto grandit dans une famille ouvrière pauvre. Élève brillant, il se lance dans l'armée et gravit les échelons un à un jusqu'à devenir un des membres parmit les plus éminents de l'armée républicaine.
Durant la Révolution, il ne fait rien et contrairement aux demandes de Calabraise et de Mancuso, il ne donne aucun ordre à ses troupes. Les mauvaises langues diront que Mazzi attendait de savoir vers qui la victoire se dirigeait pour prendre une position, le concerné rétorquant qu'il soutenait déjà les communistes avant la Révolution, il était en effet membre du parti communiste depuis des années, qu'il ne voulait pas combattre ni le peuple ni ses anciens camarades et qu'il souhaitait laisser le destin et le peuple décider de l'avenir du pays.

Après la guerre il intègre donc le commandement de l'armée et est nommé à la protection de la frontière youslève puis, une fois la crise terminée, à celle de la capitale, sa ville natale, Pendragon.
Au début critiqué car considéré comme un partisan de la dernière seconde, son calme, sa prestance mais aussi ses qualités de meneur d'hommes et de diplomates ont, selon beaucoup de personnes, permis d'éviter à maintes reprises un dérapage malheureux et finiront de convaincre les dernières réticences au sein de l'organigramme kronien.
Revenu presque en héro à Pendragon, il est depuis assigné à la sécurité de la ville. Il doit donc veiller au bien-être (s'il en existe encore un) des citoyens, tout en veillant à tuer dans l’œuf toutes tentatives de rébellions et à traquer les résistants.

Si la fuite de Radio Wingston a mise à mal sa réputation aux yeux de Calabraise et consorts, la population elle devient de plus en plus amoureuse de cette homme poivré sel qui n'hésite jamais à faire des bains de foules dans les rues de la ville qu'il surveille. Des affiches, peintures, photos et statues montrant Mazzi en position glorieuse fleurissent depuis quelques semaines dans tout le pays, certaines recouvrant même celles mettant en valeur le leader suprême du pays, celui qu'on ne présente plus, Baldassare Calabraise.

Mais qu'en est-il de la relation entre les deux. Il semblerait qu'au début du règne de son règne le roquet, comme il est maintenant surnommé par ses détracteurs pour sa capacité à aboyer sans conséquences, ne portait pas dans son cœur le bientôt sexagénaire du fait de l'inaction de ce dernier lors de la révélation. Cependant, les compétences du général ont, pendant un temps, convaincues le dictateur.
Mais aujourd'hui la donne est différente, alors que Radio Wingston a filée entre les doigts de Mazzi et que les mouvements de protestations fleurissent un peu partout dans le pays, l'efficacité Mazz', comme on le surnomme affectueusement dans la population, est remise en cause et son aura peut faire peur au torturé et paranoïaque Calabraise qui voit un traître en puissance à chaque coin de rue.
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