30 août 2009 - Le social-impérialisme kronosien, un sujet d’études pour doctorants peu impressionnables, qui balafre un peu plus la crédibilité des nations d'obédience communiste.Qu'il s'agisse de la République communiste loduarienne, kronosienne et avant ça prodnovienne, les expérimentations politiques collectivistes se multiplient mais convergent toutes vers l'échec, de quoi mettre un frein durable à l'émergence d'une entité supranationale d'extrême-gauche, forte et crédible sur la scène internationale.Qu’on se le dise d’entrée de jeu, le terme social-impérialisme vient désigner d’une façon particulièrement provocante et sous une appellation assez contre-nature, les agissements des états se revendiquant d’inspirations communistes mais qui entretiennent la contradiction avec leurs actes, tournés vers une politique de conquête et de domination.
La République communiste du Kronos n’est pas la seule nation visée par des propos moqueurs, soulignant la contradiction de ses actes et des valeurs arborées à l’international. La Loduarie, autre nation réputée ou à minima revendiquée d’inspiration communiste,
a déjà faite l’objet de critiques vives pour ses agissements expéditifs à l’encontre de ses populations. Des critiques au sein de la presse étrangère, qui sont même allées jusqu’à dépeindre cet état comme une nation fasciste, étant donné la brutalité avec laquelle, elle stigmatisait, arrêtait sous une forme des plus arbitraires, déportait et elle internait massivement, sa population.
Le social-nationalisme loduarien semble donc laisser sa place au social-impérialisme kronosien, considérant l’actualité changeante et la priorité donnée à ces faits touchant la frontière youslevo-kronosienne, ou encore l’intégrité du territoire de l’Empire du Nord, désormais criblé de bases militaires kronosiennes
selon les autorités communistes eurysiennes elles-mêmes. Une démonstration de force, une démonstration de domination qui, portée au sein d’un état pourtant identifié comme impérial, jure amèrement avec l’esprit national kronosien.
Des abominations idéologiques nées du fleurissement de bases militaires kronosiennes à l’international, sans enjeu majeur pour le pays ou sans motivation particulière, et qui viennent in fine, faire plus de tort que de bien à la politique étrangère de ce pays, encore largement incompris, dans sa politique étrangère qu’on qualifie déjà à Aserjuco, d’imbuvable. Ces termes, drapés sous des idéologies fantôches telles que le social-nationalisme ou le social-impérialisme, sont le reflet de l’incompréhension mondiale qui domine, à l’égard des actions de politique étrangère défendues par des nations d’obédience communistes, sans envergure particulière mais dont les frasques alimentent un puits sans fond de boue. Des dénominations qui peuvent paraître anodines mais qui viennent en réalité nourrir un esprit rebelle et revanchard sur les nombreux coups de canife faits par les autorités loduariennes et kronosiennes, à l’esprit logique et cartésien qui dominait jusqu’à présent le reste du monde.
Des agissements irrationnels, que ces appellations de social-nationalisme ou de social-impérialisme pourraient mettre à mal, considérant le débat inspirant que la terminologie peut ouvrir en milieu universitaire. “A mesure que la politique étrangère des nations communistes eurysiennes se précise, des courants opposés semblent se dessiner, nourrissant un vent contraire destiné à les ébranler sans cesse un peu plus dans leurs fondements idéologiques jugés aux antipodes de la doctrine communiste universellement concédée par les soutiens naturels et les foyers de sympathisants de l’extrême-gauche.
Par son souhait d’implanter des bases militaires à l’international, présentement au sein de l’Empire du Nord, la République communiste du Kronos vient démontrer qu’en fin de compte, le social impérialisme est une partie intégrante de l’impérialisme mondial. Un fait d’autant plus marqué au sein de cet état d’Eurysie méridionale par la présence de territoires ultramarins, pour ne pas dire assujettis, à la métropole. “L’idée même que la République communiste du Kronos entretient des possessions territoriales ultramarines en Afarée, interroge sur les limites mêmes que le parti communiste kronosien est prêt à donner à la volonté d’émancipation des peuples à travers le monde. Véritable leitmotiv de son existence ou simple pancarte cartonnée à l’encre effaçable? L’ADN des nations communistes eurysiennes semble se préciser chaque jour davantage, mettant en lumière son savant mélange entre la hyène charognarde et le diplodocus aussi maladroit que inoffensif.
Le social-impérialisme de la République communiste kronosienne est-il finalement l’adage de l’impérialisme mondial que cette nation se jure de combattre? Manifestement oui, car le socialisme de parole défendu par les autorités kronosiennes, faisant grand cas de l’égalité des classes et du partage des richesses, se suit désormais immanquablement de l’impérialisme en faits, par la volonté ferme des classes politiques de ce pays, à identifier au niveau mondial, différents lieux d’accueil favorables à l’installation de bases militaires.
Les dirigeants politiques kronosiens pourraient donc apparaître en véritables renégats de leur propre famille politique, ardemment engagée dans un processus de lutte, si ce n’est d’anéantissement, de l’impérialisme mondial.
La République communiste du Kronos a restauré, par sa politique étrangère désastreuse et hasardeuse, tous les points noirs qui ont longtemps crispé l’opinion publique communiste à travers le monde : la surmilitarisation de son territoire, l’entretien d’une menace permanente de conflits avec un état tiers, le développement de bases militaires à l’international sans répondre à une logique défensive ou à minima une certaine cohérence ainsi qu’une recherche d’affinités politiques réelles avec le pays accueillant ces bases militaires. A la lecture de la politique étrangère kronosienne, tous les codes établis et recherchés par les mouvances sympathisantes d’extrême-gauche sont brisés, mis à terre et foulés du pied pour être certain de les voir achevés.
Des situations aberrantes qui appellent aujourd’hui à des dénonciations plus fréquentes que jamais au sein de la sphère communiste qui apparaît de plus en plus éloignée des doctrines mises en avant et explicitées par une politique étrangère trouble des autorités kronosiennes. La capacité des autorités kronosiennes à présenter un impérialisme sous une étiquette “socialiste” ne préjuge en rien de sa capacité à le défendre et les vents contraires qui soufflent aujourd’hui contre les républiques dites communistes de Loduarie et du Kronos, n’ont pas tous pour origines des nations d’obédience libérale.
Un caractère trompeur qui trouve aujourd’hui ses limites par l’acoquinement absurde de la République communiste du Kronos avec l’Empire du Nord.
“Grosso modo, les accords d’Estham, la capitale de l’Empire du Nord, ont acté l’espace d’un court instant, la présence de bases militaires kronosiennes en Aleucie, dans le but d’y entretenir une force armée eurysienne, chargée de soutenir militairement les armées impériales si l'intégrité de son Empire colonial était atteinte. Vous voyez un peu où on se situe sur l’échelle de la connerie?” a commenté avec une franchise connue, Bernabé Saavedra, chef de file du parti fédéral alguareno de gauche radicale, del Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO). Un indicateur de plus quant au caractère détonnant de la politique étrangère kronosienne, qui nourrit l'incompréhension et, au final, la division, des blocs d’extrême-gauche à travers le monde.
Dommage, l’histoire aurait pu être belle, imaginez l’émergence de républiques communistes en Eurysie, chargées de promouvoir la décolonisation et la lutte contre l’impérialisme dans l’un des foyers de ce qui fut la colonisation elle-même. L’Eurysie a été le berceau de la colonisation, de l’impérialisme et de tous ses travers, l’échec des républiques communistes eurysiennes à se transcender, en dit long sur le caractère bancal et autodestructeur des agissements politiques du Kronos et de la Loduarie.
Ces bévues, associées à des crimes majeurs aujourd'hui portés par le communisme eurysien,
notamment au Prodnov lorsque les autorités locales ont passé à la baïonnette des dizaines de milliers de personnes à Bridjesko, une ville soupçonnée d'abriter un foyer de contre-révolutionnaires et de dissidents, en disent long sur l'incapacité notoire des nations communistes à entretenir un caractère respectable, ne trouvant une oreille attentive que chez les ignorants ou les négligents, peu soucieux de savoir les effets secondaires qu'un tel rapprochement diplomatique est susceptible de générer, à la fois sur la scène internationale, mais aussi et avant ça, sur le plan intérieur, avec une opinion publique.
"Il y a une historicité décadente et vraiment préjudiciable autour du communisme eurysien et même dans une certaine mesure, le communisme mondial. Si bien qu'aujourd'hui, au regard de ce qui se passe avec la Loduarie, le Kronos ou encore le Prodnov de l'ère communiste, l'étiquette de nations communistes se veut une tare où le rouge connotant le sang des révolutionnaires, ne sert finalement qu'à entretenir une cible ostensible sur la scène mondiale, par tous les opposants, voire les insatisfaits du communisme. Vous voulez connaître le pire ennemi, l'ennemi intime du communisme? C'est assurément lui-même..." expliquait à notre antenne le politologue Romero Castinaguera.
Une note de désespoir, reprise et relayée par les opposants à un rapprochement politique et militaire de la République communiste du Kronos avec l'Empire du Nord. "L'armée rouge kronosienne, installée dans l'Empire du Nord aleucien, pour défendre la souveraineté de son Empire dans le cas où des régions ultramarines souhaiteraient leur indépendance et la décolonisation prochaine du territoire? Non mais allô quoi, c'est une blague..." commente un adhérent del Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO), la première représentation politique d'extrême-gauche au sein de la Fédération d'Alguarena. Pour un autre, "envisager l'installation de bases militaires kronosiennes au sein d'une nation impériale, entretenant toujours la colonisation au Nazum, est une abomination sans nom que seul un vieux fou et sénile comme Calabraise pouvait commettre..."