14/06/2013
23:08:00
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Activités étrangères au Kronos - Page 4

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Réaction de la marine Loduarienne en cas d'agression du Kronos :
Dès la détection de cibles étrangères en direction de la flotte Kronienne, la Loduarie va immédiatement enclencher son armement antiaériens naval. La marine Loduarienne ne va pas chercher à éliminer aucun navire de L'ONC tant que ceux-ci ne cherchent pas à lui tirer dessus, mais plutôt à protéger la flotte Kronienne en éliminant le maximum de missiles/torpilles tirés en direction de la flotte Kronienne. Tout tir en direction de la flotte Loduarienne est considéré comme une déclaration de guerre immédiate de la part de L'ONC à la Loduarie, qui fera rentrer la Loduarie et selon les traités signés son allié Lambrois en guerre totale. Alors, la marine Loduarienne fera son possible pour couler la marine ennemie engagée en combat.


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La première section est secrète mais visible par Menisque car elle concerne mon croiseur. La deuxième section concerne toute la flotte.

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Je suis encore en train d'écrire la suite, il me reste encore beaucoup de navires à décrire, si vous pouvez encore attendre un peu niveau arbitrage :)
(au maximum, je pense que j'aurais fini mardi après-midi. Je vous tiens au courant sur Discord, et n'hésitez pas à me poser des questions si besoin)
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Logo de la marine fédérale alguarena

12 avril 2010 - La flotte de guerre et la flotte auxiliaire alguarenas, au contact de la menace communiste dans les eaux afaréennes du nord.


l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo, commandant-en-chef de la flotte
"Le buffle, aussi buffle soit-il, ne peut se défaire de l'essaim de taons" avait pris pour image, l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo, lorsque l'état-major fédéral lui avait décrit les conditions dans lesquelles il espérait triompher de son adversaire.


Bien que le croiseur loduarien “Amiral Geraert-Wojtkowiak” soit le bâtiment de guerre doté de la meilleure puissance de feu, un canon aussi gros soit-il ne reste disponible que pour une cible et face à lui, les différentes flottes des états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes peuvent saturer les contre mesures embarquées à bord du colosse. “Il y a des moments dans la vie où vous avez beau sortir du calibre 12, si on vous braque avec quatre armes de 9 mm, vous tournez les talons et vous courrez…” avait défini en ces mots l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo à son équipage présent sur la passerelle, le rapport de force qui allait se jouer autour du croiseur loduarien “Amiral Geraert-Wojtkowiak”, un puissant croiseur indéniablement, mais dont la puissance de feu ne pourrait malgré tout se concentrer qu’en un seul et unique point déterminé, et la présence de plusieurs groupements navals hostiles, lofotenois et alguarenos, lui impose un nombre de cibles très important.

L’enjeu donc lorsque vous déployez un navire de cet acabit, est d’en faire une arme de guerre puissante dirigée contre un ennemi imposant mais limité en nombre. Dans le cas présent et bien que les canons du croiseur loduarien soient à même de rapidement détruire l’intégrité d’un petit navire alguareno tels que les patrouilleurs, la multiplicité des cibles hostiles, amène le navire-amiral loduarien à subir de nombreux tirs de saturation, des tirs destinés à limiter sa capacité de riposte face à des bâtiments de guerre intermédiaires, à l’instar des corvettes et des frégates voire des bâtiments lourds, pour le cas des destroyers alguarenos présents.

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UP Navy flag

Stratégie navale de l'UP Navy dans le conflit Kronien

Introduction narrative : L'UP Navy fera donc ses premières armes en Eurysie et démontrera ses capacités offensives et défensives dans le cadre de l'intervention militaire en Kronos afaréen.
L'Amirauté craignant à juste titre que l'UNCS devienne une menace dont le potentiel de nuisance n'était pas à prendre à la légère avait vu ses craintes justifiées, et ce notamment depuis la fourniture par le Pharois d'un croiseur de guerre parmi les plus puissamment armés du monde à la Loduarie Communiste, état totalitaire et ultra militariste, drainant l'essentiel de ses revenus et produits intérieurs au seul complexe militaro-industriel.

L'opportunité de mise en pratique en situation de conditions réelles en territoire hostile avait été initiée par l'UNCS elle même, désireuse d'aller à la confrontation. L'affrontement était inévitable, et le pouvoir Kronien avait déjà cumulé les outrances, en enchaînant les provocations et les déclarations d'intention hostiles.

La question demeurait sur les objectifs de la Lambroisie, dont les Provinces-Unies, ni l'ONC, n'avait jamais eu aucun contact ni maille à partir. Avait ils été manipulés par les leaders de l'UNCS ou allaient ils tout simplement servir de chair à canon ?



Eléments du background RP :


  • La stratégie de l'UP Navy concernant la flotte de surface consiste à composer deux groupes aéronavals : l'Østflåten (Flotte de l'Est) avec à sa tête le navire-amiral UPS Fáfnir (Croiseur lvl 1) et la Nordflåten (Flotte du Nord) avec à sa tête le navire-amiral UPS Supremacy (Porte-avions lvl1).

  • Puis à constituer une flotte de contact de surface, en première ligne, appuyée par une flotte sous-marine performante.Les sous-mariniers lofotèns sont réputés pour leur pugnacité et leur endurance, en outre, leur doctrine d'approche s’appelle la Úlfaflokkurinn ("La meute de loups") dont la tactique est d'utiliser un sous-marin appât, généralement bruyant, et de fondre sur la proie par plusieurs côtés, par d'autres sous-marins silencieux en embuscade. Les sous-mariniers lofotèns sont réputés pour leur témérité, leur sournoiserie, et leurs manœuvres audacieuses, pour aller au contact et prendre beaucoup de risques.

  • Les marins de l'UP Navy sont considérés comme relativement expérimentés, ils ont déjà participé à de nombreux exercices navals conjoints d'avec d'autres pays alliés de l'ONC (Novigrad - Jashuria - Fortuna). En outre, l'UP Navy a également un autre fait d'arme à son actif, le blocus maritime de la colonie impériale listonienne de Port-Jadis, durant la crise aleucienne segreno-listonienne, et l'interception (sans combat) d'un sous-marin francisquien venu en renfort de son allié listonien.


  • Les exercices navals d'avec la flotte fortunéenne en détroit de Leucytalée, appelée Opération ananas Fortunéen, a pu démontrer l'interopérabilité et le perfectionnement des protocoles d'engagement navals avec les alliés ONCiens. Une harmonisation des codes militaires utilisés dans les marines ONCiennes, indispensable à une bonne coordination et transmission efficace des télécommunications entre des pays qui ne parlent pas forcément la même langue.

  • L'UP Navy dispose de deux ports militaires alliés dans lesquels se replier et ravitailler si nécessaire à proximité :
  • 1. Port militaire de Grieta - Fortuna (approx. 150 km des positions lofotènes)
    2. Port militaire de Baltos - Youslévie (approx. 2300km des positions lofotènes)



croiseur de guerre UPS Fafnir
Le croiseur de guerre de classe Níðhöggr l'UPS Fáfnir, navire amiral de l'Østflåten.

Jaelenna Suang
Le commandant Jaelenna Suang, d'origine Jashurienne, est à la tête de l'Østflåten



upssupremacy
Le porte-avion UPS Supremacy, navire amiral de la Nordflåten.

commandantduporteavions
La Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, à la tête de la Nordflåten




STRATEGIE NAVALE EN DETAILS :



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Logo des services secrets

28 avril 2010 - CONFIDENTIEL - Des officiers militaires kroniens corrompus, opposés à l’armée de l'Organisation des Nations Commerçantes.


La qualité des équipements retenus pour l'armée kronienne, une donnée inquiétante soumise au développement de la corruption.
La corruption dans les rangs de l’armée kronienne téléguidée depuis l’étranger, peut légitimement interroger quant aux capacités opérationnelle de celle-ci à entretenir la bonne volonté et les bons équipements nécessaires au combat.


Précédemment approchés par les services secrets des États membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, les officiers de l’armée communiste kronienne ont matière à avancer à reculons, dans le cadre d’affrontements directs avec les forces de l’Organisation des Nations Commerçantes. Des officiers corrompus dans l’armée kronienne, le fait était acquis mais des officiers corrompus par les services secrets des nations de l’ONC, dans un contexte de guerre contre lesdits pays, voilà qui est fâcheux pour la défense militaire kronienne.

L’armée kronienne ne sait plus auprès de quel cin(glé) se vouer.

Corrompue par les agences étrangères du renseignement, (dés tirés par Erasmas pour une réussite mineure) une partie des officiers des armées kroniennes constitue encore une donnée aléatoire au sein du conflit opposant le Kronos aux forces de l’ONC, et pour cause, ces derniers reçoivent partie de leurs revenus du renseignement étranger, de quoi favoriser le développement de comportements égoistes à même de les écarter de la ligne politique nationale qui prévoit le “tout pour ma patrie”. Une situation qui est effectivement le signe d’une rupture où la position en société vient se mettre au service des enrichissements personnels. Une telle conjoncture peut-elle viabiliser la stratégie militaire de l’état-major kronien? Ou doit-il craindre que des officiers kroniens soient tentés de monnayer des informations dont ils auraient connaissance, en contrepartie d’opportunités pécuniaires notables offertes par l‘étranger. Le caractère réel de la menace que fait peser la corruption sur l’intégrité des hommes et des femmes qui composent son armée importe peu, ce qui compte, c’est la capacité de l’état-major kronien à douter de la fiabilité de ses officiers, ce qui complique nécessairement la communication interne et les capacités de délégation au sein même du commandement, obligeant à la formation de cellules de commandement dans la cellule de commandement, afin d’espérer mieux contrôler la diffusion des ordres, au risque qu’ils soient finalement méconnus de chacun.

De l’avis général, la corruption est un facteur d’inefficacité des armées et un contributeur principal au niveau d’insécurité d’un pays. Celle-ci, lorsqu’elle n’invite pas directement à la défection des soldats en situation de combat, vient effectivement entretenir un état de pourrissement des armées en phase préparatoire au combat. Une menace devenue ainsi donc réelle, lorsque le Kronos communiste s’est trouvé entaché de ce mal nouveau pour le pays. En effet, la corruption, lorsqu’elle atteint des fonctions intermédiaires ou élevées, viennent altérer la gestion des ressources allouées à la défense nationale du Kronos. Choix d’un prestataire d’équipements militaires plus onéreux, falsification de factures ou surfacturation pour permettre la récupération de liquidités sur fonds publics, les combines ne manquent pour veut de l’argent et sait maintenant où le trouver, après s’être vu dévergondé une première fois face aux services secrets de l’ONC. Les marchés d’acquisition d’équipement peuvent donc être sujets à des malversations, invitant les officiers corrompus à sélectionner du matériel de moins bonne qualité, avec une facturation identique au matériel précédemment acheté, dans le but de récupérer la différence. Le choix des prestataires, dans la délivrance de biens, est aussi sujet à des interrogations, des critères autres que le rapport qualité-prix pouvant entrer en ligne de compte.

Autour de la défense nationale, ce sont effectivement des transactions financières multiples, et dont l’efficience des dépenses est désormais conditionnée à la bonne moralité de celui qui tient les lacets de la bourse. Commandants de compagnie, commandants de division, intendants et logisticiens del ‘armée kronienne, sont donc, s’ils étaient en prise avec la corruption, autant de facteurs de risques pour l’acquisition en nombre et en qualité, d’un équipement qualitatif.
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Septembre 2009 - Kronos
Le social-impérialisme kronosien, nouvel enfant-monstre idéologique en provenance des républiques communistes eurysiennes

Source : https://www.russiadefence.net/t4248-yugoslav-people-s-army-1945-1991-photos

Des officiers kronosiens ont pu être approchés par les services de renseignement alguareno, et certains ont été réceptifs aux pressions et pots de vin et sont prêts à fournir des informations. Autant, les états-majors se méfient davantage de l'ONC que de leur propre gouvernement, autant bien des officiers présents sur le terrain ont perdu foi dans leur hiérarchie, et dans les causes pour lesquelles ils se sont engagés. Un état de fait assez révélateur de la défiance qui existe entre différentes fonctions de l'armée, d'officiers de terrain qui ne comprennent plus les stratégies de leur état majeur, et ne cherchent plus à comprendre. Aussi, sont-ils prêts à fournir des informations tactiques aux Alguarenos, même sans nécessairement comprendre précisément ce que les étrangers pourraient en tirer.

Staff a écrit :
Action clandestine arbitrée en victoire mineure, enregistrée sous le n° 62610 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure : (1-40) Des officiers militaires bien positionnés au sein de l‘état-major kronosien ne se reconnaissent plus dans les orientations politiques hasardeuses et les velléités guerrières de son commandement. Ces derniers sont par conséquent enclins, à l’idée d’entretenir un pécule personnel par la fuite d’informations à destination du renseignement alguareno. (Recueil d’informations stratégiques et tactiques possibles).

Réussite mineure (41-80) : Des officiers militaires, pas nécessairement présents au sein des états-majors mais intervenant malgré tout sur le terrain, sont réceptifs aux pots-de-vins et autres chantages exercés par les services du renseignement alguareno.

Échec mineur (81-90) : Les officiers militaires du Kronos sont peu réceptifs aux approches des services du renseignement alguareno. Toutefois, craignant d’être interrogés lourdement par le régime de Calabraise, les officiers démarchés par les agents alguarenos taisent l’affaire, empêchant au contre-espionnage kronosien de déceler la manœuvre.

Échec majeur : (91-100) Les officiers militaires du Kronos n’adhèrent pas aux propositions qui leur sont faites et certains font remonter les tentatives d’approche au contre-espionnage. Les contacts entrepris par des agents du renseignement alguareno à destination des officiers kronosiens sont connus des autorités kronosiennes installées à Pendragon.




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Opération spéciale de L'ONC à Kronos - Réaction de la Loduarie


https://static1-repo.aif.ru/1/63/570033/efe848b49e5459bfec19a5991bb91782.jpg
L'Amiral Clément Ibrahnov, commandant du navire Amiral Geraert-Wojtkowiak

HRP : en raison de l'inactivité actuelle du joueur du Kronos, celui-ci m'a autorisé à gérer sa marine pour le conflit. La Lambroisie ne possédant qu'une seule frégate sur zone, je pense qu'elle suivra les indications Loduariennes et Kroniennes.

La Loduarie, suite à l'impulsion de son gouvernement, a su en un temps record se doter d'une marine compétente, mais malgré tout peu importante.
Ainsi, quelles sont ces capacités actuelles ?
Et bien, tout est écrit en dessous.

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15116
Bataille du Détroit de Leucytalée - côté Lofotène - Février 2010


cartebatailleleucytalée



Sur le porte-avion UPS Supremacy, navire amiral de la Nordflåten.

commandantduporteavions
La Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, à la tête de la Nordflåten

L'affaire était entendue, les autorisations officielles de l'Etat-Major et du Palais de la Chancellerie à Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, à la tête de la Nordflåten, s'était longuement entretenue avec son homologue alguareno, l'amiral Isodoro Leguizamo. Les groupes aéro-navals de la fédération et des Provinces-Unies s'étaient accordées sur une stratégie commune, et allaient lancer de concert l'offensive sur les eaux du Détroit de Leucytalée, à l'aune de ce qui allait devenir l'une des plus grandes batailles navales de l'histoire moderne de ses 50 dernières années.

Dans un ultime geste de résolution pacifique du conflit, auxquels peu croyaient, les Etats-Majors lofotènes et Alguarenos avaient quand même décidé d'adresser une offre de reddition assortie d'un sauf conduit en dehors des eaux territoriales kroniennes à la flotte de l'UNCS :


"Déposez les armes, et nous vous escorterons hors zone, sans coup férir, sans mort dans vos rangs, ni dans nos rangs, une sortie digne et honorable pour tous, avec le maximum de vies épargnées. Nous vous garantissons un sauf-conduit pour l'intégralité des navires et appareils de l'UNCS, ces derniers demeureront intacts. "

Malheureusement il s'en suivit ce que tout le monde attendait sans surprise, un jusqu’au-boutisme, galvanisé par une obsession idéologique et un fanatisme à toute épreuve, aller à la confrontation coûte que coûte, quitte à y faire passer l'intégralité des hommes et femmes engagés, en dépit de toute raison et rationalité.

- "Madame la Vice-Amirale, une télétranscription vient d'être réceptionnée sur les canaux sécurisés cryptés. C'est..hum..c'est une fin de non recevoir concernant notre offre de réédition vient de nous être adressée par la flotte de l'UNCS. En substance cela disait : " allez vous faire voir, bande de connards d'impérialistes" excusez moi de la vulgarité du langage madame "

- "Je vois, c'est grossier, c'est..Loduarien en somme. Qu'il en soit ainsi les communistes ont décidé de sacrifier inutilement leurs troupes. Qu'il ne sera pas dit que nous n'avons pas essayé de les raisonner. C'était attendu, après tout Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak eux-même ne se trouvent pas sur ces navires, c'est tellement confortable de dire aux autres d'aller mourir pour la gloire et d'envoyer à la mort des centaines de marins, tout en étant bien à l'abri dans des bunkers sécurisé. Très bien, envoyez le signal à la flotte Alguarenos et prévenez l'Amiral Isodoro Leguizamo que nous prenons les devants.

En avance lente numéro 2, barre à 4-2-8.
Contactez le commandant Jaelenna Suang,autorisation à l'Østflåten d'engager.
Nous verrons bien à qui ira la gloire après cette bataille.



UP Navy en avance


Sur tous les navires, l'alerte était donné, les soldats et marins s'affairaient, chacun préoccupé par la réalisation de sa tâche et d’être prêt à faire ce dont pourquoi il avait longuement été préparé et entraîné. Les personnels militaires non essentiels eux couraient dans les coursives. Les infirmiers, médecins militaires, manutentionnaires, préparaient leurs postes de travail, prêt à fournir et donner tout ce qu’il avaient. Les alarmes sonnaient en tout sens, et un message pre-enregistré était diffusé sur tous les bâtiments de l'UP Navy :



"Action station, tous à vos postes de combat", je répète ce n'est pas un exercice, action station, tous à vos postes de combat".


Sur le pont d'envol de l'UPS Supremacy, le ballet aérien avait commencé, et les décollage de la Chasse Lofotène, les Aiglons, et les Chasseurs-Bombardiers, les fameuses Valkyries, s'enchaînaient à une vitesse soutenue, le ciel allait devenir encombrer d'aéronefs de l'UP Air Force.
L'escadrille Blue Squadron du Capitaine Eowyn Breckenridge allait superviser le soutien aérien de la Chasse Lofotène.



- "En formation de combat Delta, nous nous joignions aux forces aériennes de la Fédération. Ordre prioritaire : protéger les navires amiraux et les groupes aéro-navals
Ordre secondaire : soutien aérien et tactique à la flotte de contact. Confirmez !"



Sur le croiseur de guerre de classe Níðhöggr l'UPS Fáfnir, navire amiral de l'Østflåten.


Jaelenna Suang
Le commandant Jaelenna Suang, d'origine Jashurienne, est à la tête de l'Østflåten


Le Commandant Jaelenna Suang donnait les ordres, en faisant preuve d’un sang froid et d’un flegme olympien. Elle était dans son élément, comme si toute sa vie elle s’était préparée à cet évènement.

- “Barre à 12 noeuds, manœuvre Epsilon, batteries sur tribord, sur ordre d’engagement uniquement.”

- “Commandant, le capitaine de l’UPS Frekkneve est déjà sur zone, ennemi à portée de tir, je répète, ennemi à portée de tir. UPS Frigg, UPS Sovereign, et UPS Snøstorm en position, de tir également. A votre initiative"


- “Second, lancement de l’acquisition des cibles prioritaires…nom de code : maman requin, papa requin et bébé requin.”


- “Cibles identifiées et validée par l’Etat-Major. Les drones ont confirmé également les cibles et ont transmis les coordonnées des points de faiblesse structurelles des cibles. Sur votre ordre commandant”

- “A tous les navires sur zone, ordre d’engager. Tir de couverture sur babord avec les canons de 30 mm.”


engagement de l'UP Navy

S’ensuivit un déluge de feu sur le détroit de Leucytalée, une force de frappe qui surprit la marine de l’UNCS, dont les systèmes anti missiles et anti navires de proximité furent rapidement saturés et ne surent où donner de les têtes. La stratégie de l’ONC était claire : attaquer de front, attaquer sur le flanc babord, attaquer sur le flanc tribord, dépasser les capacités défensives de la flotte ennemie, ne leur laisser aucune autre alternative que celle de riposter de front, et de découvrir ses flancs, ainsi à la merci des navires de contact et la flotte offensive de l’Alguarena.
Une tactique de harcèlement qui allait porter ses fruits. Papa-requin était le nom de code pour désigner le navire-amiral de la flotte loduarienne, le croiseur de guerre Amiral Geraert-Wojtkowiak, tandis que les doux noms de Maman-requin et bébé-requin permettaient quant à eux d’identifier les porte-hélicoptères respectifs du Kronos et de la Loduarie.


- “Commandant, l’UPS Snøstorm a été sérieusement touché à la poupe par un missile-mer-mer. Son capitaine vient de lancer un ordre d’évacuation.”

- “Lancez les protocoles d’urgence, détâcher l’UPS Frigg qui est le proche de la zone pour aller récupérer nos gars. Je ne veux pas qu’un seul de ses marins ne rentre pas au pays, peu importe son état. L’UP Navy n’abandonne jamais les siens !”


bataille navale


A bord de l’UPS Red Slayer

La bataille navale continuait, autant sur mer, dans les airs, que sous la mer. Car l’un des Loups de la meute sous-marine du Lofoten, celle que l’on nomme l’Úlfaflokkurinn, avait une mission bien précise : couler le croiseur Amiral Geraert-Wojtkowiak, ce monstre des mers fourni par le Pharois, l’un des alliés bien connus de la dictature communiste, surclassait l’armement du plus grand navire de l’UP Navy. Sa puissance de feu était crainte par les stratèges de l’Etat-Major lofotène, davantage que par les porte-hélicoptères kroniens. Et à forte raison, car ce croiseur, outre le fait qu’il constituait une menace crédible et sérieuse à toutes les marines du monde, pesait également sur le commerce mondial qui transitent par le détroit de Leucytalée, carrefour s’il en est des principaux flux maritimes entre l’Eurysie du Sud, l’Aleucie et le Paltoterra.

La capitaine Ásdís Olegsøn dirigeait l’UPS Red Slayer, un des sous-marins lanceur d'engins Classe Víðarr, l’un des derniers nés des chantiers navals de Wälfjørd de la Freyå Grupp Corporation.



sous marin lançant ses torpilles

- “Capitaine, maman-requin vient d’être touché, et est immobilisé sur zone. Les drones rapportent qu’il prend de la gite sur babord et est considéré comme neutralisé. Mais nous avons perdu une frégate dans l’affrontement. L’UPS Frekkneve serait en train de sombrer, il a été ciblé par Papa requin qui est toujours opérationnel, l’Etat-Major nous donne la priorité pour le couler.”

- "Messieurs, mesdames, la chasse est ouverte ! Monsieur Osborne, en avance lente sur moteur auxiliaire, officier-navigateur, mettez la barre à 3 degrés trente et gouverner au 0 4 0."


- "Barre à 3 degré trente, en avance lente pour le 0-4-0.

"- Immersion périscopique à 300 pieds, tranche sonar, la cible est- t elle en cours d’acquisition ?"

- "Oui capitaine, acquisition en cours, identification en phase de confirmation à 80%"


- "Avertissez-moi quand la cible sera acquise, balayage sonar sur 8-3-4, je ne veux pas de mauvaises surprises, sous-marins ennemis dans la zone ?"


- "Négatif, les echos balises retournées sont les codes d’identification des sous marins alguarenos. Ils sont en approche sur zone en 5-2-8."

- "Capitaine, cible acquise, identifié confirmée : Papa requin à portée d’engagement"

- "Très bien, on les prends en tenaille, informer les sous marins alliés que nous engageons. Second à toi le soin. Tranche torpille en alerte, officier de tir, a t-on une solution ?"

- " Capitaine, j'ai une solution de tir en 4-5-8, vitesse 5.6 pour 2000m de profondeur "

- "Très bien j'adopte la solution de tir, monsieur Osborne, stopper moteurs, on passe en situation acoustique opérationnelle et en alerte tir. Charger les torpilles dans les tubes"

- “Situation acoustique opérationnelle. Tranche torpille, chargez les tubes 3 à 4. Navigation, à droite 15, venir au 0.4.5. Barre 2 7 0"

- "Tranche torpilles à central, tube n°3 et tube n°4 parés, prêt à engager"

- " Ici central : aux postes de combats ! Déclenchez la séquence de tir !"

" Séquence de tir amorcée. Torpilles des tubes 3 et 4 lancées
Impact dans 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 ….IMPACT CONFIRME, je répète, IMPACT CONFIRME !"



croiseur loduarien

Papa requin, le croiseur loduarien Amiral Geraert-Wojtkowiak, fleuron de la marine loduarienne, l’orgueil du dictateur du même nom, dont l’égo surdimensionné n’avait pu résister à l’idée de lui donné son propre nom de baptême, blessé en plein cœur, était en feu, et d’où se dégageait d’épaisses colonnes de fumée noire, alimentée par le brasier sur le pont. Une partie des réserves de carburant avait été touchée, et les fumées étaient perceptibles à plus de 50 lieux nautiques de là.
Difficile de ne pas y voir un symbole, une ironie toute particulière que ne manquerait pas de souligner les médias du monde entier : Geraert-Wojtkowiak réduit au silence et neutralisé sans avoir coulé, serait un signe pour l’avenir de la Loduarie, le rogue-state par excellence qui se plaisait à terroriser ses voisins et la région ? Le Kronos allait t-il se remettre de la perte incommensurable de sa marine et de celle de son allié le plus fanatique ?
Mais pour l’heure, ces questions sans réponse auxquels les politologues et experts en stratégie allaient se pencher n’était pas d’actualité, car ils ‘agissait de sauver désormais le maximum de marins et de soldats d’une mort certaine par noyade.


Les prisonniers de guerre :

La doctrine en la matière des Provinces-Unies était claire : faire quartier aux troupes qui se rendent, épargner le plus possible de vies chez l’ennemi quand cela est possible et que cela ne met pas en danger l’opération en cours ni les forces armées lofotènes, et constituer le maximum de prisonniers. Les exécutions, massacres, et le non respect du droit des prisonniers était rigoureusement interdit.Et les communistes le savaient fort bien
De nombreux canots de sauvetage dérivaient sur la mer, jonchée de débris, de carcasses de structures métalliques et autres objets calcinés non identifiables. Une pollution marine qui venait s’ajouter au drame humain. Dans la panique et le chaos ambiant, ils étaient nombreux, Loduariens, Korniens, et Lambroisiens, à se jeter à la mer, par désespoir, par dépit aussi, et à assister, impuissants, à la mise en lambeaux de leur flotte.


futurs prisonniers loduariens et kroniens à la dérive
L’image de leurs navires amiraux, les porte hélicoptères et croiseurs, à l’agonie, dans les eaux de la Leucytalée allaient pour beaucoup d’entre eux être une expérience traumatisante, mais moins que de passer entre les mains des officiers loduariens pour abandon de poste ou lâcheté. En Loduarie, il n’y a que 2 alternatives, mourir au combat, ou mourir par les balles de leurs propres supérieurs. Fanatisme ou pas, l’instinct de survie, était plus fort, nombre d’entre eux se jetèrent dans les bras des soldats de l’ONC pour les arracher à la mort lente qui leur tendait les bras.

Ce fut cependant le contingent Kronien qui fournit le plus de prisonniers aux forces de l’ONC, parce que déjà bien échaudés par les errements de leur leader, meurtris et amers d’une défaite clairement évitable, et parce que certains officiers Kroniens avaient montré beaucoup moins d'aplomb et de vigueur à soutenir les ordres de leur hiérarchie, un manque de combativité qui peut s’expliquer par deux facteurs : l’absurdité d’une bataille perdue d’avance pour des officiers expérimentés et de nombreuses défections voires doutes instillés dans l'esprit de certains gradés kroniens, suite à une habile campagne de corruption et de communication subversive orchestrée par les services secrets alguarenos et youslèves. (Radio Wingston)
Au final les alliés de l’ONC firent donc de très nombreux prisonniers, plusieurs centaines sur les 3500 pertes à décompter pour l’UNCS. Ceux qui refusaient de se rendre n’avaient guère aucune autre option, à part celle de laisser les eaux les engloutir, car la côte kronienne était située à plusieurs miles nautiques donc physiquement inatteignable, et plus aucun navire de l’UNCS pouvait désormais leur venir en aide. Ils étaient donc à la merci de l’ONC, et tous n’étaient clairement pas suicidaires ou fanatisés au point de mourir pour le Kronos afaréen, surtout chez les Loduariens, qui rappelons le, ne se battaient même pas pour leur propre pays.


Sur le porte-avion UPS Supremacy, navire amiral de la Nordflåten.

A bord du porte-avions, tous les officiers de la passerelle se félicitaient de la neutralisation des plus gros navires de la flotte de l’UNCS. La Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, transmit ses félicitations à l’Amiral Isodoro Leguizamo, mais ce fut une joie de courte durée, quand elle apprit que l’UPS Frigg, le patrouilleur transportant de nombreux blessés avait finalement sombré, emportant dans les profondeurs froides de la mer Leucytalée de nombreux marins, tandis que l’UPS Frekkneve, une frégate de Classe Njörd III, l’une des plus modernes jamais construite, avait été touchée par un tir d’obus provenant de la frégate loduarienne Gyugo, et qui avait malheureusement atteint un dépôt de munition. La frégate lofotène avait par la suite explosé et avait été littéralement coupée en deux. De nombreux marins et soldats de l’UP Navy avaient malheureusement périt.
De lourdes pertes, pour qui sait la valeur accordée à tout membre des forces armées lofotènes.


fregate frekkneve

- “Vice-Amirale ? On signale encore un dernier combat, entre la corvette UPS Snøstorm
et deux corvettes ennemies, dont l’une est Loduarienne, la Nouvelle-Née. Mais la flotte Alguarenos vient d’anéantir les derniers navires de l’UNCS. Toutefois selon nos dernières estimations, les dommages et dégâts infligés à l’UPS Snøstorm sont trop importants pour envisager un remorquage."

- "Cela fait donc une perte sèche de 3 navires de l’UP Navy, c’est 3 de trop, mais l’ennemi a perdu bien plus !"


BILAN ET EPILOGUE

  • Le bilan de la Bataille du détroit de Leucytalée est une victoire éclatante pour les Alliés de l’ONC. La Youslévie ne déplore que 2 appareils abattus, et la flotte Alguarenos en sort totalement indemne, excepté quelques vedettes.
  • Même si l’UP Navy déplore la perte de 3 navires de guerre, et moins de 200 personnes, mortes au champ d’honneur, déclarées disparues, ou sérieusement blessées. Parmi les navires perdus, l’UPS Frekkneve une frégate flambante neuve sortie il y a peu des chantiers navals et qui disposait des derniers systèmes défensifs à la pointe de la technologie.

  • Mais la flotte des communistes de l’UNCS paie le plus lourd tribut et est clairement anéantie, sans même mentionner les immenses pertes humaines qui auraient pu être évitées, et ouvre donc la voie à la phase 2 des opérations. Pire la perte de navires amiraux comme des porte-hélicoptères réduit drastiquement la capacité opérationnelle des forces armées communistes, les privant en outre d’un soutien aérien indispensable qui pourrait leur faire cruellement défaut dans les prochains jours, notamment avec le lancement de la phase 2.

  • Néanmoins, l’opinion publique lofotène est très sensible à la perte de soldats à l’étranger, nul doute que les médias n’hésiteront pas à pointer chaque erreur et chaque manquement s’il y en a eu, et en imputer l'entière responsabilité aux politiques. Toute intervention sur le sol d’une nation étrangère doit être soumis à l’approbation du parlement à majorité absolue des députés, et être validé par l’ensemble des Jarls de la chambre haute. Si Atreus Fjörgyn n’emporte pas sa majorité sur ce vote crucial, la phase 2 pourrait se dérouler en l’absence des Provinces-Unies
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En pleine nuit, certains habitants du Kronos purent entendre un bruit sourd, un bruit d'avion. Certains se réveillèrent, et virent un nombre imposant d'avion lourds traverser le ciel, mais la plupart restèrent couchés. Après tout, ils avaient l'habitude.

De ces avions, plusieurs véhicules en sortirent. De vraies machines de guerres, qui étaient là juste pour faire du dégât.

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3 février 2010 - Affrontement naval entre l'ONC et l'UNCS - partie 1 sur 3.


Combats navals de surface et sous-marins
Qu'il soit question des combats navals en surface ou sous-marins, chacun d'eux s'est révélé très meurtrier pour la coalition de l'UNCS.


A l’horizon, pas une brume ne pouvait ôter la vision d’effroi qui animait chaque marine de guerre. De part et d’autres de la Leucytalée, pas moins d’une centaine de bâtiments de guerre se font face. Le climat afaréen était chaud et les tensions qui étaient montées crescendo autour des possessions territoriales kroniennes d’Afarée, aussi. Il faut dire que le déclenchement de l’opération “Rose du désert” par l'Organisation des Nations Commerçantes, mandatant une partie des nations membres pour la recherche d’armes de destruction massives kroniennes en Afarée et la fermeture des usines chimiques reconverties en camps de travaux forcés, impliquait préalablement une approche des côtes afaréennes par les navires coalisés. Une manoeuvre militaire que la flotte kronienne, aidée de ses complices, les mains tâchées du sang des populations oppressées par le diktat Calabraise, voulait ardemment empêcher.

Se refusant toute reddition aux conditions énoncées par les commandants des flottes lofotenoises et alguarenas, des officiers communistes un peu trop zélés firent payer, un peu trop chèrement, le poids de leur orgueil à des milliers de marins positionnés sous leurs ordres, un sacrifice de chair et de sang, que les nations du Kronos, de Lambroisie et de Loduarie, mettraient très longtemps à panser.

L’amiral alguareno Isodoro Leguizamo, commandant de la 1ª Flota “Trueno” et de la 3ª Flota “Concordia” ayant pris acte avec le commandant Jaelenna Suang, son homologue lofotenoise pour l’Østflåten, de l’opposition fournie par la flotte hostile, entraîna son groupe naval dans une formation de combat. Sa silhouette avait parcouru depuis trois longues minutes déjà, la passerelle sur toute sa largeur, pesant les options encore valables après la fin de non recevoir reçue à ses sommations. Dès cet instant précis, l’amiral Isodoro Leguizamo prit toute la mesure du caractère inévitable du combat à venir, s’interrogeant cependant sur la contrepartie probable à donner. Sa réflexion passée, l’officier supérieur de la marine alguarena s’immobilisa et porta un regard vers les opérateurs de la passerelle, sans fixer l’un plus particulièrement que l’autre.

-”En l’absence de coopération, Kroniens, Loduariens, Lambroisois, tout ce qui vous fait face est réputé hostile… Verrouillez les bâtiments ennemis capitaine, avec une mention spéciale pour le croiseur loduarien “Amiral Geraert-Wojtkowiak”, son naufrage rapide donnera peut-être le temps de la réflexion aux autres…”

Les opérateurs opinèrent du chef, parcourant des deux mains les tableaux de commande face à eux. L’un d’eux, manifestement un officier, répondit, “Croiseur Amiral Geraert-Wojtkowiak verrouillé amiral, en attente d’instruction.” A cette question grave, taisant toute hésitation, l’amiral alguareno ne répondit que par un seul mot : “feu !” Un ordre simple et clair d’interprétation pour toute sa passerelle, qui aidait à l’évacuation de tous les doutes et toutes les incertitudes. En une fraction de seconde après que l’ordre de l’amiral alguareno fut exécuté, des dizaines de missiles anti-navires quittèrent leurs rampes de lancement pour entamer une trajectoire lobée vers leurs cibles, parmi lesquelles le croiseur comptait pour prioritaire.

Le groupement naval alguareno s’était effectivement scindé en deux flottes, une flotte dite de contact, composée de bâtiments de guerre ne pouvant exécuter de tirs de missiles de croisières et une flotte principale, capable d'exécuter différents tirs, de soutien ou de saturation vers une force hostile, et où les navires auxiliaires bénéficiaient de la protection des canons antiaériens chargés d’abattre en plein vol les missiles en approche.

Et tandis que la flotte principale effectuait des tirs de missiles antinavires vers la flotte loduariennes, pour mobiliser ses opérateurs autour des actions défensives, la flotte de contact, épaulée de plusieurs bâtiments lofotenois se mettait en position pour frapper à bout portant les bâtiments ennemis affiliés à l’UNCS. Des tirs de missiles antinavires exécutés, l’un d’eux vint toucher le croiseur loduarien, sans constituer un dommage critique pour l’intégrité du navire. Il faudra attendre les tirs de missiles lofoténois, pour constater que ni le navire-amiral loduarien, ni ses flottes d’escorte loduarienne et alliée, n’avaient les ressources nécessaires pour contrer l'entièreté des missiles en approche. Les explosions se succédèrent sur l’immense bâtiment loduarien, provoquant un effet domino où les geysers de feu laissaient leur place à d’autres. Plusieurs missiles de croisière hostiles partirent effectivement en direction de la flotte de l’ONC, malgré la mobilisation des opérateurs disponibles pour exécuter des contre-mesures envers les frappes de l’ONC.

Tandis que les grands bâtiments de l’ONC et de l’UNCS s’échangeaient des tirs de missiles de croisières avec une certaine constance, la flotte dite “de contact” approchait les navires communistes. Des vedettes (très) rapides alguarenas avaient été déployées depuis le transporteur de chalands, produisant l’effet d’un dangereux essaim que les armements puissants mais limités en nombre des principaux bâtiments loduariens et kroniens, ne purent parrer avec efficacité. Avant même le positionnement de la flotte de contact, les défenses antinavires de certains bâtiments de l’UNCS, avaient cédé, entraînant par le fond plusieurs corvettes et patrouilleurs, principalement kroniens et lambroisois.

Malgré la rapidité des vedettes alguarenas déployées, la flotte de contact lofotenoise conservait une certaine avance, engageant la flotte communiste au moyen des canons d’artillerie navale, que la flotte de l‘UNCS semblait décidée à lui rendre, le souffle pourtant bien court. Les tirs directs perpétrés par les canons d’artillerie navale de 76 mm, n’étaient finalement pas moins meurtriers que ceux des missiles de croisières, fauchant hommes et infrastructures sur les pontons des navires. Lors de ses échanges de tirs à bout portant, une succession de tirs malheureux frappa un bâtiment lofotenois à hauteur de sa salle des machines, entraînant un dommage critique et un début d’incendie que les marins, partagés entre les opérations de combat et de maîtrise du feu, parviendrait pas à réguler avant qu’un officier n’ordonne expressément l’abandon du navire.

La présence de bâtiments de guerre lofotenois au nord et au sud de la position navale de l’UNCS, fut décisive pour l’accomplissement des tirs de missiles, car elle monopolisait les canons de la défense antimissile, dans une direction contraire à l’autre salve. Incapable de maoeuvrer sur 180°C avec la rapidité voulue, au gré des frappes de missiles qui approchaient la flotte de l’UNCS, plusieurs bâtiments kroniens furent touchés, entrainant à nouveau des pertes dommageables pour l’alliance communiste. Si en surface les combats affichaient un caractère assez spectaculaire, les sous-marins n’étaient pas en reste, progressant vers les bâtiments loduariens tandis qu’ils concentraient leur attention sur la flotte de contact en surface. Leur présence fut cependant détectée par un groupe de sous-marins kroniens, trois fois inférieur en nombre.

“Présence de sous-marins ennemis” dit un sous-marinier alguareno à son commandant de bord, pressant minutieusement les deux oreillettes de son casque sur les oreilles. “Au bruit de la motorisation, les bâtiments sont manifestement de conception kronienne” souhaita-t-il confirmer, non sans parcourir un manuel répertoriant tous les sous-marins étrangers dans le monde.
Le militaire, qui était un sous-officier au grade de Segundo Maestre, était au-delà du grade, positionné sous le rôle “d’oreille d’or”. Dans le lexique des marines militaires, l’oreille d’or vient désigner le sous-officier ou l’officier de marine qui, au moyen d’un casque et d’une connaissance des productions navales étrangères fine (tout comme son ouïe), est en mesure de déceler les sons et les bruits caractéristiques d’un bâtiment, permettant son identification.

A ces sons caractéristiques des appareils s’ne ajoutèrent d’autres, des bruits sourds qui parcoururent les fonds marins, annonciateurs des premiers tirs de torpilles.

-”L’ennemi nous engage, torpille en approche, commandant…”

-”Manoeuvre d’évitement à bâbord, exploitez ce récif là-bas” ordonna aussitôt l’officier. A ces directives les sous-mariniers redéfinirent la trajectoire du sous-marin qui s’éloigna sensiblement de celui de ses frères d’armes, pour aller gagner les fonds marins, exploitant plusieurs passages qui se redessinaient constamment, considérant la proximité grandissante avec les côtes. Considérant le risque de heurter une paroi de corails sous-marine, les sous-marins alguarenos vinrent tour à tour réduire la cadence, préférant progresser lentement mais sous le couvert des fonds marins. Les sous-marins lofotenois ne profitèrent pas d’une pareille prudence, engageant ces sous-marins kroniens, jusqu’ici immergés dans l'obscurité totale des profondeurs océaniques. A l’extérieur, seules les lumières de navigation émettant des signaux lumineux semblaient trahir leur présence auprès de la faune locale tandis qu’à l'intérieur, les marins respectaient scrupuleusement la procédure de silence.

A bord des sous-marins, les opérateurs restaient de marbre malgré les tensions palpables qui traversaient les équipages, les clignotements occasionnels des écrans radar illuminant faiblement les visages tendus et crispés des marins alguarenos. A mesure qu’ils progressaient le long des récifs marins, les écrans radars des sous-marins alguarenos détectèrent la présence ennemie. Si les flottes alguarenas et lofotenoises se savaient pertinemment en supériorité numérique, l’importance de leurs effectifs impliquait nécessairement un engagement progressif de l’ensemble des bâtiments. Si bien que les bâtiments de la flotte fédérale engagés en première ligne, avaient malgré tout le loisir de sentir le poids de la menace communiste et le caractère périlleux de leur confrontation avec eux.

Mais l’exploitation des abysses océaniques par les flottes sous-marines d’Alguarena et du Lofoten, priva les sous-marins kroniens d’un quelconque avantage. Les sous-marins d’attaque alguarenos et lofotenois plongeant à loisir entre les failles abyssales pour forcer le contact avec les bâtiments ennemis. Equipées d’un meilleure technologie, notamment la propulsion qui rendait leurs sous-marins plus movibles et leurs torpilles difficilement parables, les marines alguarenas et lofotenoises prirent l’ascendant sur la flotte sous-marine rivale, incapable de s’engager au sein des failles abyssales avec la même dextérité pour y affronter un ennemi aleuco-paltoterran plus movible.

Le navire amiral kronien perdit donc progressivement tous ses moyens de communication avec ses sous-marins, devinant ensuite leur destruction par l’extinction de l’ensemble des signaux acoustiques qui les caractérisent. Tout cela aurait pu préoccuper l’officier supérieur kronien s’il n’avait déjà pas fort à faire en surface, enregistrant déjà la perte d’une demi-dizaine de navires de guerre kroniens et alliés. Depuis la passerelle, son commandant-en-second et lui purent observer avec stupeur, les illuminations qui gagnaient peu à peu différents endroits du navire-amiral loduarien. Le croiseur allié, du nom du président, général, dictateur, Amiral Geraert-Wojtkowiak, s’embrasait avec la rapidité d’un feu de paille. Des fumées noires avaient commencé à recouvrir l’écume tant les débuts d’incendie étaient omniprésents au sein de la flotte communiste. Ce paysage chaotique apporta un certain répit aux bâtiments de l’UNCS qui parvinrent ainsi à se soustraire de tout contact visuel avec le gros de la flotte alguarena et lofotenoise.

Des bâtiments de surface, engagés au sein de la flotte de contact lofotenoise, s’exposèrent donc aux tirs mortels des navires communistes. Un couperet sévère et sans appel, pour deux des navires lofotenois trop aventureux au sein de la flotte communiste démantelée. Il faut dire que s’élancer au sein d’un épais brouillard noir de combustion, laissait planer le doute sur les bâtiments ennemis réellement neutralisés et ceux entraînant toujours des capacités offensives. Un patrouilleur et une corvette lofotenois n’eurent pas le discernement suffisant pour s’en préserver et se retrouvèrent très vite entre les tirs croisés des bâtiments communistes.
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3 février 2010 - Affrontement naval et aérien entre l'ONC et l'UNCS - partie 2 sur 3.


Combat naval et duels aériens entre l'ONC et l'UNCS
Parrallèlment à l'affrontement de plusieurs dizaines de bâtiments de guerre, l'ONC et l'UNCS ont opposé plusieurs de leurs escadrilles, un affrontement qui s'est soldé par la victoire implacable des premiers.

La destruction d’une bonne moitié des bâtiments de l’alliance UNCS laissa place à un climat de terreur au sein des éléments de la flotte restantes, les fumées noires se dégageant des tonnes de pétrole en combustion, dressaient un rideau sombre opaque qui privait les marins alguarenos et kroniens de contact visuel. Cette conjoncture obligea la flotte de contact à tenir son rôle, en pénétrant la zone grise qui s’était formée en mer et dans laquelle les signaux radars continuaient de détecter des bâtiments de guerre qui n’étaient peut-être plus opérants voire les occulter totalement, effacés sous un nuage noire charbonneux de fumée.

Les flottes de contact alguarenas et lofotenoises, plus mobiles que les grands bâtiments restants de l’UNCS, à l’instar des portes-hélicoptères, pouvaient se mouvoir avec une relative aisance au milieu des navires hostiles dont le caractère opérationnel restait à confirmer. Le déploiement de vedettes rapides alguarenas, équipées de lance-missiles antinavires, fut parfait pour tenir le rôle, ces dernières fendant les flots et les écrans de fumées à une vitesse folle, pour confirmer d’un contact visuel, les cibles à abattre. Leur engagement permit très vite de repérer le porte-hélicoptères loduarien, depuis lequel plusieurs appareils décollèrent sous une posture agressive. La force navale de reconnaissance alguarena, répartie en six vedettes rapides et donc trois binômes, sollicita un support aérien.

La manoeuvrabilité de grands bâtiments alguarenos au sein de ce cimetière de navires de l’UNCS étant ce qu’elle est, le choix pour un support aérien était l’évidence. Des hélicoptères d’attaque alguarenos, conçus pour entretenir une puissance de feu remarquable dans leur catégorie, engagèrent rapidement la dizaine d’appareils loduariens. Sous leur assaut, l’essaim d’hélicoptères loduariens qui s’était formé se dispersa sous d’importants effets sons et lumières provoqués par les mitrailleuses alguarenas et plusieurs missiles air-air tirés depuis les hélicoptères de combat. Un bon nombre des tirs alguarenos fit mouche, embrasant en plein vol, la plupart des hélicoptères loduariens dont la puissance de feu n’était pas comparable à celle qui leur était confrontée.

Avec les hélicoptères, ce fut également les avions de chasse qui s’affrontèrent, ces derniers ayant été fait décoller depuis la côte kronienne pour neutraliser l’aviation légère de l’ONC. Malheureusement pour l’UNCS, il n’y a rien de ce qu’elle opposa que l’ONC elle-même ne puisse égaler, voire surclasser. Face aux chasseurs kroniens et lambroisiens, les forces aériennes lofotenoises et alguarenas ont donc elles aussi plusieurs atouts à jouer. L’engagement des aviations alguarenas et lofotenoises face à celles kroniennes et lambroisiennes, avait effectivement de quoi pousser l’UNCS dans ses derniers retranchements, considérant sa perte de terrain sur l’eau et maintenant dans les airs.

Dès lors, c’est dans un ciel chargé d'adrénaline et de tension, que les pilotes kroniens et lambroisiens s’apprêtent à faire leur vol vers la flotte UNCS en détresse, cherchant à engager l’aviation légère de l’ONC pour offrir aux navirs de leur coalition, un temps nécessaire à leur repositionnement. Malheureusement pour eux, ls combats aériens ne souffriront pas eux non plus d’un profond suspense, compte tenu des avantages technologiques déployés par les armées de l’air lofotenoises et alguarenas.

De cette manoeuvre aérienne portée par l’UNCS, les historiens ne pourront qu’en retenir la force brute, la préparation opérationnelle et la détermination des aviateurs, qui restent à la faveur des escadrilles de l’ONC. En effet, bien que les aviateurs communistes aient affiché une certaine audace lors de l’entrée dans les combats aériens, la rusticité de leurs appareils et la tournure des combats en mer, a tôt fait de les convaincre que la seule conjoncture possible pour déterminer l’issue de leur combat, sera la mort ou l’éjection. Les premiers ballets mortels orchestrés par les avions de chasse kroniens, youslèves et lofotenois permettent l’enregistrement de plusieurs pertes d’appareils communistes, dont la valeur technologique reste très nettement inférieure à celle de leurs rivaux euro-aleuciens. Les tactiques employés par les pilotes de l’UNCS sont très vite déjouées face aux manœuvres d'évitement et au repositionnement des chasseurs de l’ONC, dont la vitesse surclasse celle des aéronefs communistes.

Moins nombreux et moins rapides, les aéronefs kroniens et lambroisiens ne parviennent pas à surprendre leurs ennemis au sein de duels aériens, bien que plusieurs avions de chasse de l’ONC, seront toutefois abattus par des missiles air-air, faute de manoeuvres d’évitement efficace ou suite à l’épuisement des leurres chargés de les contrer. Les caractéristiques des appareils de l’UNCS, mêlés à leur manque de combativité dans une situation aussi périlleuse que celle-ci, provoque très rapidement une dislocation des escadrilles rouges, puis leur annihilation face à des chasseurs youslèves, lofotenois ou encore alguarenos déterminés, et dont la technologie embarquée à bord de leurs appareils permet indubitablement une approche débridée des combats.

Les escadrilles de l’ONC, ont également l’avantage de présenter un panel de plusieurs appareils ,aux caractéristiques techniques diverses, qui rendent la flotte aérienne de l’ONC plus polyvalente et apte à l’emploi de plusieurs doctrines militaires en ce qui concerne le combat aérien. Autre élément notable qui donne un atout majeur à l’aviation de l’ONC : la réussite militaire des flottes de l’ONC sur les flottes rivales de l’UNCS, permettant l’installation de système antiaériens embarqués à bord des navires, qui peuvent terriblement nuire aux vols des aéronefs communistes. La domination des navirs de l’ONC en mer, prive les avions de chasse communistes d’une liberté de déplacement dans le ciel, un fait particulièrement dommageable, lorsque vous vous battez en duel aérien avec un ennemi mortel, et qu’il vous faut renoncer au survol de telle ou telle zone, par crainte d’entrer dans la zone de couverture antiaérienne par les flottes alguarenas et lofotenoises. Dans ces conditions, la survie des appareils communistes en mer de Leucytalée, est un voeu pieu pour lequel aucune entité politique ou simplement terrestre, ne peut garantir l’issue…

Au fur et à mesure que l'affrontement aérien se poursuit, les escadrilles communistes se trouvent acculées et sujettes à la décimation, un fait notable, quand l’on sait que pas moins de trois appareils communistes sont abattus, pour permettre la neutralisation d’un seul aéronef de l’ONC. Finalement, les escadrilles communistes sont défaites, accusant la perte par destruction ou éjection, d’une trentaine de pilotes, contre une dizaine côté alguareno ainsi que lofotenois.
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3 février 2010 - Fin de l'affrontement naval entre l'ONC et l'UNCS - partie 3 sur 3.


Porte-hélicoptère loduarien en flammes.
La flotte de contact lofotenoise et alguarena, n'a pas démérité malgré une puissance de feu réduite et un relatif isolement sur le champ de bataille, lorsque des colonnes de fumées noires l'ont recouvert.


“Le chaos appelle le chaos” avait soufflé l’amiral alguareno Isodoro Leguizamo à ses subalternes l’entourant, lorsqu’une communication en provenance des vedettes rapides de reconnaissance, avait indiqué l'identification de deux porte-hélicoptères, loduarien et kronien, accompagnés de plusieurs navires d'escorte. L’ordre avait été lancé à cette force de reconnaissance, de profiter des colonnes de fumées noires issues de la destruction des navires de l’UNCS, pour progresser dans ce vaste cimetière de fuel et d’acier. La progression des vedettes rapides alguarenas, manoeuvrables et disposant d’une puissance de feu autonome grâce à la présence à bord de lance-missiles antinavires, avait donc de quoi surprendre les forces navales résiduelles de la Loduarie et du Kronos.

Songeant à l’opportunité faite par l’amoncellement de navires naufragés et le brouillard de guerre qui n’avait jamais aussi bien porté son nom avec la présence de milliers de litres de pétrole en flammes à la surface de la mer, l’amiral alguareno Isodoro Leguizamo (pour l’ONC) était effectivement un officier général d’expérience suffisante, pour établir une stratégie astucieux susceptible d’exploiter le chaos ambiant après la perte de plusieurs navires de l'UNCS. A son ordre, les vedettes alguarenas et leurs équipages lancèrent donc une attaque brusque et soudaine, déchaînant un déluge de missiles antinavires en direction du porte-hélicoptère et de ses navires d'escorte, pour les cantonner quelque temps sous une posture défensive. Les missiles ont fendu l'air, créant un spectacle de flammes et de fumée qui ajouta de la destruction à la destruction passée, présente en surface de l’eau.

La fumée dense provenant des navires endommagés continua à envelopper la zone, réduisant la visibilité de l'escorte ennemie, chargée de localiser et de neutraliser les embarcations rapides alguarenas. Les membres d'équipage du porte-hélicoptère et de ses navires d'escorte s’en trouvèrent fortement désorientés et incapables de localiser avec précision les vedettes qui les attaquaient.

Profitant de l'opportunité esquissée par l’amiral alguareno Isodoro Leguizamo, les vedettes ont continué à lancer des salves de missiles, visant avec précision les points faibles des navires ennemis, dont les porte-hélicoptères ne manquaient pas, compte tenu du fait qu’ils n'avaient pas vocation à se battre et qu’ils constituaient parmi les cibles les plus grosses du champ de bataille. Les missiles des vedettes alguarenas ont percé la fumée noirâtre qui avait commencé à envelopper le porte-hélicoptère kronien. Deux d’entre eux touchèrent le bâtiment avec une précision mortelle, des suites de l’incapacité du navire à mettre en branle son système de défense antimissiles, mis en défaut par le survol d’avion de guerre électronique alguareno lui aussi. Le porte-hélicoptère loduarien fut lui aussi frappé d’un unique missile, avant que ses assaillants ne redisparaissent dans le brouillard noir qu’avaient généré les incendies. De cette unique frappe s’était toutefois amorcé un début d’incendie ravageur sur ce qui aurait pu être, si l’état-major loduarien n’avait pas fait grand cas du croiseur “Geraert-Wojtkowiak”, le navire amiral de sa flotte.

Sur le porte-hélicoptères kronien, qui se faisait lui le navire amiral de la flotte communiste, les deux explosions successivement intervenues après la frappe des deux missiles avaient surpris l’escorte, composée de quelques corvettes et patrouilleurs sans grand impact. Entre l’emploi d’un avion de guerre électronique alguareno, la destruction “instantanée” d’une partie de la flotte de l’UNCS et le brouillard de guerre noirâtre qui s’en est échappé, les navires kroniens, loduariens et lambroisiens (bien qu’à ce stade, l’annihilation de la flotte de ces derniers était déjà plus que probable) avaient fort à faire pour maintenir leur formation. Une circonstance dommageable pour l’escorte du porte-hélicoptère, qui manque de flexibilité et de manoeuvrabilité pour répondre à l’apparition de ces embarcations alguarenas légères, mais puissamment armées…

Le paysage chaotique mêlé au caractère insaisissable des vedettes alguarenas entretenaient une atmosphère pesante qui donnait matière à paniquer chez les membres d’équipages de l’UNCS survivants. Des centaines et des centaines de leurs camaradaes étaient immergés dans l’eau, à mesure que leurs bâtiments avaient coulé ou encore sous l’effet d’une déflagration provoquée par le tir réussi d’un missile ou d’un obus en provenance de l’artillerie navale lofotenoise ou alguarena. Incapable de riposter efficacement et engagée sur des actions de sauvetage des soldats en mer, la flotte de l’UNCS s’est trouvée prise au piège dans la zone de destruction qu’elle avait essuyé après son opposition aux forces navales de l’ONC.

De cette désorientation des forces de l’UNCS, que certains viendraient d’ores et déjà décrire comme une débandade, les vedettes alguarenas ont poursuivi leurs assauts éclairs à travers la brume noire qui s’était formée sous l‘effet de la combustion des hydrocarbures contenus dans les navires endommagés. Une puissance de feu suffisante pour la destruction d’un navire mais trop peu fourni en munition pour défaire la flotte de l’UNCS dans l’intégralité, aussi le rôle de ces embarcations rapides résidait dans leur capacité à détecter la présence de bâtiments ennemis, et à les fixer le temps que les autres éléments de la flotte de contact alguo-lofotenoise, ne puisse encercler les zones de champ de bataille où une présence ennemie hostile était décelée.

Le nombre de bâtiments engagés au sein de la flotte de contact pour l’ONC, demeurait suffisant à l'exécution de manoeuvre de débordement à l’encontre des positions de plusieurs navirs de guerre de l’UNCS, tour à tour décelés par les embarcations rapides après qu’elles aient eu traversé le cimetière naissant. Défaite et partiellement annihilée, la flotte de l’UNCS offre aux navires de guerre lofotenois et alguarenos, la victoire facile qui s'impose dans une situation aussi désespérée que celle-ci, lorsque les derniers officiers en charge du commandement de l’escorte donnèrent l’ordre d’abandonner leurs navires meurtris, pour sauver ce qui pouvait l’être. Des marins se sont alors jetés à la mer tandis que certains navires initialement touchés lors du début du conflit naval, se sont mis à sombrer lentement dans les profondeurs océaniques.
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Mars 2010 - Phase 2 - Stratégie "Défensive" et "Support Logistique" des Provinces-Unies


avion de transport tactique atterissant à Grieta



L'Etat Major lofotène, en concertation avec ses alliés de l'ONC avait établi la stratégie suivante au Kronos, peu après la victoire écrasante et décisive contre la flotte de l'UNCS, qui ouvrait donc ainsi la voie à des opérations terrestres, qui seraient menées par d'autres membres de l'ONC.
Comme convenu, les Lofotènes qui avaient déjà perdu 3 navires ainsi que 200 marins, ne souhaitent pas entreprendre d'opération militaire à grande échelle, et surtout dans un territoire afaréen.
En effet, le Kronos Afaren présentait un terrain aux conditions environnementales et géographiques dans lesquels les lofotènes sont peu habitués à évoluer. Leur terrain de prédilection étant plutôt les climats froids à tempérés, montagneux, forestier, ou lacustre.

Aussi, voilà les plans du Département d'Etat à la Défense pour la suite des opérations, dite Phase 2 :


    1 - Blocus maritime du Kronos Afaréen : maintien de la flotte de l'UP Navy dans les eaux kroniennes pour empêcher tout renfort/ravitaillement militaire. Mise en place d'un verrouillage stratégique du Détroit de Leucytalée pour éviter un contournement.

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    2 - Zone d'exclusion aérienne : l'UP Air Force, avec ses bases mobiles et opérationnelles consituées par le porte-avion et le porte hélicoptères en soutien des forces alguarenos, assurera le soutien aérien et tactique du blocus maritime, et créera une zone d'exclusion sur le Kronos Afaréen visant à prémunir tout héliportage ou pont aérien depuis la métropole kronienne, appuyée par les systèmes anti-aériens des navires de l'UP Navy. En outre, l'UP Air Force dispose d'une base aérienne opérationnelle dans le port de Grieta, en Fortuna.

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Note : La combinaison de la force aéronavale vise à isoler sur le plan tactique et militaire le Kronos Afaréen ainsi que toutes les troupes s'y trouvant, en coupant et en rendant impossible le ravitaillement et l’approvisionnement des forces militaires de l'UNCS, qui devra donc prélever, se payer, et vivre sur le dos et les réserves de la population.
En outre, les avions de transport hybrides pourront être utilisés par les forces alguarenos pour transporter si nécessaire soldats et matériel de la Fédération.


    3 - Pas d'offensive terrestre des Provinces-Unies : les Provinces-Unies ne participeront pas aux combats à proprement parler, et ne se joindront donc pas aux troupes offensives et en première ligne.
    Malgré tout, les Provinces-Unies assureront l'arrière et la partie logistique, depuis les secondes lignes , à Fortuna.
    Des humanitaires, des médecins de guerre, et des "spécialistes" en gestion de crise, tels des ingénieurs, des sapeurs, des spécialistes en communication et cyberguerre, fourniront des informations tactiques aux troupes offensives, loin du front, et permettront ainsi aux forces de première ligne de davantage se concentrer sur leurs objectifs tactiques et stratégiques.

Commando de Jäegers

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Stratégie générale :

ospreys en afarée

La principale mission des Provinces-Unies sera également, une fois les troupes offensives passées, d’assurer le SAV aux populations, aux soldats blessés ou morts, et à préparer le terrain en vue d'une présence pérenne de l'ONC. 1 détachement spécial de Jäegers sera chargé de la protection du personnel non-militaire et du maintien de la paix dans les zones libérées, ne participera pas aux opérations offensives, mais devra défendre les civils.
Un navire-hôpital, l'UPS Mercy, sera présent sur zone et pourra accueillir blessés, et toute personne évacuée. Les hélicoptères de transport moyens et les avions de transports hybrides situés sur le porte-hélicoptère assureront les rotations et l'héliportage.

En outre, le FSD dépêchera plusieurs agents et petits groupes d'intervention et d'infiltration spécifique, dans le but de récolter des informations sensibles, notamment tout ce qui concerne le système carcéral concentrationnaire kronien, afin de réunir des preuves tangibles et concrètes en vue du futur procès de Baldassare Calabraise.



UPS Mercy
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3 février 2010 - Opération amphibie pour l'invasion du Kronos afaréen.


images des faits majeurs envisagés pour l'invasion terrestre.
Photographies des éléments de la force expéditionnaire d'Alguarena, projetée pour l'invasion terrestre du Kronos afaréen- clic gauche pour agrandir

Pour la phase 2 du plan d’invasion du Kronos afaréen, la Fédération d’Alguarena prévoit seule les manoeuvres d’occupation du terrain face aux forces terrestres kroniennes, bien que les Provinces-Unies du Lofoten fournissent les moyens logistiques facilitant l’acheminement des troupes au sol ainsi que le contingent propre au maintien de l’ordre en territoires “conquis”.

Parmi les ressources à disposition, sont avant tout déployés plusieurs hélicoptères d’attaque et hélicoptères polyvalents, sous la couverture des escadrilles d’aéronefs alguarenos. Leur objectif est de lancer des frappes air-sol au moyen de missiles et roquettes à l’occasion d’un survol des plages kroniennes. Des drones de reconnaissance, des chasseurs, des avions multirôles et même des avions auxiliaires notamment pour le brouillage électronique, offriront un support dans la lutte contre la DCA et l’aviation ennemie.Des avions ravitailleurs sont également présents pour assurer une présence permanente des aéronefs (et hélicoptères) alguarenos, dans le ciel kronen.

Un avion de guerre électronique, sous escorte, opérera donc dans le ciel kronien d’Afarée, pour perturber et neutraliser les systèmes de communication et de radar ennemis tout en minimisant les interférences avec les transmissions alliées. Sa présence limitera ainsi les capacités de communication, de ciblage et de guidage des unités militaires ennemies, précisément la DCA, les moyens balistiques et missiles, les radars et les transmissions adverses. Toujours en amont de l’invasion terrestre, le survol de drones de reconnaissance aide à l’identification des failles au sein du dispositif défensif kronien, pour guider les troupes amphibies en approche vers les secteurs les plus favorables à un débarquement.

Ce premier survol des plages kroniennes devrait provoquer un chaos ambiant suffisant pour favoriser l’approche des chalands de débarquement. Dans ces chalands de débarquement, sera débarquée une avant-garde alguarena, composée de bulldozers destinés à enfoncer les dernières positions défensives et fortifications kroniennes négligées lors du passage de l’aviation alliée et des blindés de combat pour soutenir leur approche.

Des véhicules de transmission radio seront également présents pour entretenir une liaison permanente avec le commandement installé à bord du navire-amiral de la flotte alguarena, le porte-avions “El Triunfante”. Un commandement qui sera alors chargé de coordonner les actions de la force terrestre et aérienne, et d’ordonner le soutien de cette dernière au profit de la première, dès que des communications en provenance de l’avant-garde iront dans ce sens. La prise de décision quant au recours ou non à un soutien aérien passe par le commandement, car un appel direct des unités de l’avant-garde pour le support aérien complique la gestion des priorités, des frappes aériennes. Des véhicules radars seront déployés au sein de l‘avant-garde, pour anticiper les approches hostiles et réquisitionner au plus tôt le support aérien. Ils pourront en outre contribuer à améliorer l’efficacité des guidages missiles tirés durant l’assaut. A noter que dans ce registre, la présence d’un avion-radar alguareno de type AWACS, peut parfaitement tenir ce rôle et sur des longues portées, toujours sous le bénéfice d’avions de chasse d’escorte.

Des véhicules légers tout-terrain compteront parmi les primo-débarquants, pour installer une importante mobilité sur terrain hostile au profit des forces alguarenas. Il s’agira de véhicules tactiques semblables à ceux empruntés par les forces spéciales, les EM-4 actuellement en dotation au sein de l’armée fédérale alguarena.

Ce sont des véhicules légers et fragiles, mais dotés d’une importante mobilité sur tous les terrains et lourdement équipés pour permettre le déploiement d’une puissance de feu correcte, qu’elle soit antipersonnel et antichar. Ces véhicules sont d’ordinaire utilisés dans le cadre de missions à accomplir derrière les lignes ennemies et en effectifs restreints. Pour permettre cette relative autonomie, ces véhicules contiennent effectivement des armes antipersonnel telles que les mitrailleuses lourdes mais aussi des armements antichars, à l’instar de lance-roquettes, voire de mortiers. La présence de ces armements sur capot permet une utilisation même à effectif réduit. C'est-à-dire que le conducteur du véhicule peut potentiellement opérer une arme en situation de conduite et de combat.

Pour soutenir la progression lente mais inexpugnable des bulldozers de combat, des véhicules de combat seront également de la partie et joints aux chalands transportant les éléments du génie militaire.

Dans le cas où d’importantes concentrations de force ennemies étaient détectées et si la présence de positions défensives pouvait immanquablement nuire à l’approche des troupes fédérales, des chasseurs-bombardiers cibleront les secteurs dangereux. Des missiles balistiques pourront aussi et possiblement, être tirés depuis les sous-marins dédiés, afin de débloquer certains goulots d’étranglement pouvant se former ou sur les concentrations de troupes d’infanterie kroniennes ennemies.

Quelques transports de troupes blindés, accompagnés de chars légers à roues, seront ensuite déployés pour soutenir la progression d’une force d'infanterie. Ce contingent sera embarqué à bord des transports de troupes, eux-mêmes débarqués en dernière position dans le déroulé des manœuvres exécutées par les chalands. Il faut donc compter deux pelotons, soit environ 48 soldats. Cette infanterie, limitée en nombre, sera chargée de prendre position dans les zones défensives jadis occupées par les troupes kroniennes. Les chars légers, à roues en l'occurrence, soutiendront leur avancée à terrain découvert.

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4767
federalnetwork


FEDERAL NETWORK : Chaîne d'information principale n° 1 dans les Provinces-Unies du Lofoten




Allocution du Chancelier Fédéral des Provinces-Unies, M. Atreus Fjörgyn - 29 février 2010


atreusfjorgyn

Mes très chers compatriotes lofotènes,

Je prends la parole devant vous pour vous parler des événements qui ont eu lieu dans le détroit de Leucytalée. Suite à une opération conjointe avec nos alliés de l’ONC, la Fédération de l’Alguarena et la République de Youslévie, nos forces navales et aériennes ont engagé la flotte de l’UNCS, qui s’était déployée suite à nos manœuvres dans ce même détroit dans le cadre d’exercices militaires conjoints de routine avec la flotte Fortunéenne, démontrant ainsi l’agressivité et la volonté de confrontation qui caractérise les pays de l’UNCS.
J’ai donc signé le décret autorisant une intervention dans les eaux territoriales du Kronos Afaréen, et en concertation absolue avec nos alliés, l’Etat Major a mis en œuvre une opération aéronavale dans le but de neutraliser la flotte de l’UNCS.

L’UP Navy et l’UP Air force ont été exemplaires et ont fait honneur à notre patrie par les succès que les Alliés de l’ONC ont enregistré : à ce jour, la force coalisée alguareno-lofoteno-youslève peut confirmer que l’intégralité des bâtiments engagés par les forces communistes ont été coulés ou ont été réduits au silence. La marine de guerre communiste faisait peser une menace existentielle à la sécurité et à la paix dans cette région eurysienne, déjà bien instable comme vous le savez, et qui voit fleurir les totalitarismes comme les coquelicots en été.
Mais je me dois malgré tout de vous annoncer que nous déplorons dans nos rangs des pertes. Chacune d’entre elle est un drame humain, chacune d’entre elle est vécue personnellement dans ma chair, et je pleure chaque homme et chaque femme tombée à cause de ma décision. Elles seront ma peine et mon fardeau
Parmi les 198 membres de nos forces armées, 89 ont donné leur vie au combat et sont mortes au champ d’honneur, 26 sont portées disparues, et 83 sont sérieusement blessés et dans l’incapacité de reprendre le service actif.
Nous devons également malheureusement souffrir de la perte de 3 bâtiments de l’UP Navy :
-Le patrouilleur UPS Frigg,
-La corvette UPS Snowstorm
-La frégate lance missiles UPS Frekkneve

Des pertes qui nous affectent tous et mes pensées vont bien évidemment aux familles et proches de nos soldats et marins qui ont accompli leur devoir envers la nation.
Enfin je voudrais souligner à quel point c’est une victoire, vous n’êtes pas sans savoir que l’UNCS est un agglomérat de ce qui se fait de pire dans le monde : une association de malfaiteurs, appelons les choses comme elles sont, qui n’ont rien à envier aux grandes familles mafieuses. Loduarie, Kronos, Lambroisie, des dictatures tyranniques et totalitaires, des régimes absolutistes et fascisants, adeptes des rafles et des camps de travail. Et particulièrement l’un d’entre eux : celui de Baldassare Calabraise. Cet homme, l’incarnation de la folie furieuse, est un danger pour le monde et probablement pour lui-même. Il doit être déposé, nous n’avons guère le choix.
Nous avons également, dans le but de préserver d'autres vies supplémentaires, proposé aux forces loduariennes échouées ou repliées par défaut au Kronos afaréen de les évacuer et de leur assurer un sauf-conduit dans leurs territoires. Ils ont officiellement refusé, préférant poursuivre le carnage, et ont donc décidé qu'il était acceptable de sacrifier encore plus de vies de leurs compatriotes, malgré les centaines de morts, et tout autant de prisonniers dans leurs rangs.
Par ailleurs, les très nombreux détenus Loduariens, Kroniens, et Lambroisiens atteignant presque le millier d'hommes et de femmes seront transférés et incarcérés aux Provinces-Unies, dans l'attente de la résolution de ce conflit. Ils seront traités eu égard à leur rangs et conformément aux dispositions particulières quant au statut de "prisonnier de guerre" prévus dans la loi lofotène.

J’entends que notre parlement a décidé de se réunir en séance plénière afin de débattre de la légitimité d’une intervention armée cette fois sur le sol du Kronos Afaréen. En effet les oppositions souhaitent soumettre au scrutin parlementaire une Motion de Défiance à l’encontre du gouvernement fédéral, comme les dispositions légales et constitutionnelles les y autorisent.
J’engage toute ma responsabilité et celle de mon gouvernement à soutenir une telle intervention, ainsi qu’à obtenir l’aval nécessaire des chambres basse et hautes de l’Ålthing et de l’Åldvard

Dans le cas contraire, je me plierais à la volonté démocratique parlementaire, et si la Motion de Défiance est adoptée, je m’engage devant vous, mes très chers concitoyens à prendre acte de cette décision, et à présenter la démission de mon gouvernement, provoquant ainsi de facto des élections fédérales anticipées, tels que prévu par les textes législatifs en pareille procédure
Mais je vous le redis ici : cette intervention est nécessaire, salutaire, et protégera notre nation pour les générations à venir.
Mes très chers concitoyens, joignez-vous à moi pour adresser vos pensées émues aux familles de nos soldats, et pour témoigner de la reconnaissance de la nation entière pour cette victorieuse bataille de Leucytalée qui restera dans les mémoires et les annales de ce pays.


"Unis dans l’honneur, invaincus nous demeurons"
Longue vie à notre République
4493
Large des côtes Afaréennes, Avril 2010



Le FNA Alzalam (Alth : الظلام) avait reçu comme instruction de rester en dehors des coordonnées de déploiement des flottes militaires de l'ONC ou des eaux territoriales de l'UNCS. Il était toutefois de la plus haute importance que les parties soient mises au fait de la proximité du sous-marin d'attaque pour toute tentative de disruption sur la flotte désarmée de la Force Navale Althaljir.
L'ONC, tout comme l'UNCS, avaient exceptionnellement été renseignées sur les coordonnées approximatives du navire d'attaque afin d'éviter tout accident, mais en renforçant le sérieux des Tamurt n Althalj dans une situation des suites de la plus grosse bataille navale de ce siècle.

La base de Gokiary avait été utilisée comme base aérienne depuis le début de la crise Kodedanne sous le regard bienveillant du Grand Kah, un service qui ne serait pas oublié à terme. Les concessions effectuées étaient impressionnantes, effectuant un rapprochement naturel des états majors Kahtanais et Althaljirs. Les matériels utilisés par l'Althalj étaient transférés par transporteurs aériens militaires et une base Althaljir avait vu le jour à l'intérieur d'une base Kahtanaise, avec des autorisations et des protocoles de transparence vis à vis des autorités militaires locales, et sûrement de Lac-Rouge.
Des infrastructures spécifiques avaient pullulée sur une surface optimisée. Icemlet avait prochainement l'intention d'officialiser un "bail" et proposer des accords bilatéraux.

Le support aérien était dés lors bien présent et opérationnel. A partir de cette base, une distance de 1 000 kilomètres serait nécessaire afin d'atteindre la flotte de nettoyage si d'avenir quelque chose tournait au vinaigre. Toutefois, la Force Navale Althaljir comptait sur le professionnalisme et le raisonnable des deux parties afin de laisser les Althaljirs éviter que la catastrophe ne continue plus amplement.
L'aviation qui défilait et patrouillait était une sorte de vitrine indirecte de la technologie Althaljir, au petit désarroi de l'Euyin, cette Garde de la Sororité qui faisait office de "renseignements généraux" au sein des Tamurt n Althalj, mais aussi à l'extérieur de ses frontières. Les équipements s'accumulaient pour faire face à la pression grandissante au Kodeda et semblaient opportuns aujourd'hui.


La flotte, constituée à Tifuzzel, était à l'image de la FNA : simple et peu sophistiquée.
L'objectif de préservation des côtes Althaljirs et de patrouilles face à toute insécurité était généralement rempli.
La Force Navale Althaljir devait pourtant obtenir un des plus grands budgets dans les prochaines années à venir. La technologie militaire nationale avait fait de tels avancements qu'avec une industrie adaptée, la FNA pourrait se targuer de disposer de bâtiments pouvant engranger convoitises et respect.
En ce jour, la flotte sous le nom de Flotte Asfinja (Alth : اسفنجة), avait été désarmée, les mitrailleuses et lance-missiles de petit calibre ou tubes de torpilles avaient été démontés ou recouverts d'une bâche. Aucune munition pour les armes des navires n'étaient transportée et la Flotte Asfinja ne pouvait compter que sur des armes de poing afin de protéger les navires.

Autour d'un pétrolier ravitailleur, d'un remorqueur et d'un navire cargo de petite taille, les deux patrouilleurs et trois vedettes voguaient au large des côtes Afaréennes.
La Flotte serait bientôt arrivée et déjà des boulettes de mazout flottaient ici et là, ne laissant qu'en apparence une mer faiblement souillée.
Toutefois, les Althaljirs voyaient déjà sur les côtes les Afaréens s'atteler à la tâche de ramasser l'or noir souillé et inutilisable, comme s'il était toujours possible d'en tirer quelques bénéfices.
Ramassé à la main, les Afaréens ne savaient pas que le carburant brut était ici cancérogène.
Les images, portées par l'aviation Althaljir, à distance de l'espace aérien de l'UNCS et des navires de l'ONC, confirmaient l'avancée de la marée noire en partie vers les côtes, mais sûrement repoussée vers le Nord Ouest et la Leucytalée par les grands courants maritimes.

Et plus la Flotte avançait vers les lieux de la bataille précédente, plus l'horizon montrait des séquelles, des navires autochtones cherchant l'appât du gain ou des navires internationaux essayant de rassembler et brûler si le mazout prenait.

La catastrophe... l'horizon était sillonné de fumées noires, de ces brûlots éparses, comme si la bataille venait juste de se terminer.

La Flotte Asfinja comptait sur l'expertise de l'UPL, mais aussi celle des Althaljirs afin de nettoyer ce qui pouvait encore l'être.
Contenir, pomper et malheureusement sans garantie de pouvoir recycler, les déchets seraient sûrement enfouis, brûlés et dans le meilleur des cas utilisé dans un recyclage novateur.







"Flotte Asfinja aux coordonnées 9°28'S 11°36'W, nous fournissons le registre des navires constituants et l'autorisation officielle de l'ONC."

Les informations apparaissaient sur un des écrans Althaljir. L'Aquitagne avait aussi envoyé de l'aide. La coordination serait nécessaire, des nations n'ayant jamais travaillé ensemble auparavant se trouvaient devant un chantier titanesque.
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