21/02/2015
18:53:54
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🎬 Festival international de cinĂ©ma - Hvari 2008 - CLOS - Page 2

2190
Pays producteur : Manche Silice
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : On a roulé sur Mandréas
Affiche ou visuel : Affichedufilm

Genre ou thÚme abordé : Comédie dramatique
Synopsis : A La Bastide-Mandréas, l'université est bloquée par un mouvement de grÚve. Un groupe de quatre étudiants en droit taciturnes tentent d'accéder à l'amphithéùtre mais sont bloqués par des manifestants. Comme ils insistent, ils essuient des brimades, des crachats puis des coups et tournent finalement les talons sous les hués de la foule. Cette scÚne d'humiliation va forger une rancune tenace du quatuor vis-à-vis des grévistes. Projetant un coup de force contre le blocage, ils s'attachent le soutien du doyen de la faculté de droit, Dom Artigues, qui les met en relation avec la pÚgre locale. AprÚs avoir brisé la grÚve, les cours reprennent. Les quatre invisibles récoltent les fruits de leurs efforts en se hissant au sommet de la pyramide sociale estudiantine. Ils mettent en coupe l'université avec des activités de proxénétisme, un juteux trafic de stupéfiant, du racket ou des fraudes aux partiels. Le succÚs leur donne des ailes et ils sont tentés de rompre leur lien de soumission à la mafia mandréanne. Le parrain Matteo Kowalski voit dans Nuno Esteves, le meneur du groupe d'étudiants mafieux, une menace. Celui-ci tente par ailleurs de séduire sa fille, Agata, qui préfÚre le cadet de la fratrie Esteves, Flavio.

Commentaire : Ce film est tiré de l'adaptation d'un recueil d'articles du journaliste d'investigation Reginald Spezzia parus dans Foedus Custodire sur le gang des nervis de Mandréas. Il s'agit d'une histoire basée sur des faits réels agrémenté d'éléments fictifs comme le nom des personnages, certaines intrigues et dialogues. Le procÚs des membres du gang s'est déroulé en 2006. Un nouveau procÚs en appel doit se dérouler en 2009. Les avocats des condamnés ainsi que les avocats des victimes ont critiqué la sortie de ce film.

Société de production : Silicinema
RĂ©alisateur : Karel Valentino
Acteurs principaux ou notables : Frantisek Pelikan (dans le rÎle de Krysztof Sumperk), Tomasz Mlady (dans le rÎle de Jakub Dogger), Bruno Fereira (dans le rÎle de Nuno Esteves), Iacomo Galazzi (dans le rÎle de Flavio Esteves). A noter la participation exceptionnelle de Lev Koniachev dans le rÎle du parrain mandréan (Prix du meilleur acteur et prix d'acteur de l'année, 1999. Prix du meilleur rÎle secondaire, 2001). Second guest prestigieux : Axelle Roussel (Prix de la meilleure actrice en 2006) dans le rÎle d'Agata Kowalski, la fille du parrain.
Date de sortie : 1er juillet 2008
2025
Pays producteur(s) : Kénétie
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Idil (« Idylle »)
Affiche ou visuel :
Idil

Genre ou thÚme abordé : Comédie dramatique, prostitution en milieu rural

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Alors que des difficultĂ©s financiĂšres contraignent Bletana, une jeune mĂšre de 26 ans, Ă  quitter LĂ«mosten et ses loyers excessifs, pour la profonde campagne lundrusienne, ce dĂ©mĂ©nagement radical s’accompagne d’une nouvelle philosophie de vie. Altruiste, Bletana abandonne sa carriĂšre de cadre pour le plus vieux mĂ©tier du monde, qui a pour elle beaucoup plus de sens et d’utilitĂ© sociale. Elle devient fille de joie Ă  la campagne, et propose ses services dans des villages dĂ©solĂ©s, oĂč il n’y a mĂȘme pas une Ă©picerie. Loin de l’image de la prostitution urbaine, Bletana apprend Ă  composer avec le profil de ses clients, Ă  se dĂ©placer directement dans leur ferme, leur cabanon de pĂȘche ou leur vieille station-service, plutĂŽt que dans les confortables hĂŽtels. Sous la supervision de sa marraine, Parime, qui remplit plus ou moins le rĂŽle de proxĂ©nĂšte et lui prodigue de bons conseils pour appĂąter le client, elle est mise en relation tantĂŽt avec des hommes rustres mais non moins exigeants qu’en ville, tantĂŽt avec des jeunes puceaux qui peinent Ă  trouver une compagnie fĂ©minine de leur Ăąge. Dans ces zones reculĂ©es oĂč rĂšgnent encore certaines superstitions, elle est aussi bien vue comme l'incarnation d'une « idylle » que comme une sorciĂšre des marais qui mord l’hameçon des maris pĂ©cheurs.

Commentaire : Idil donne Ă  voir un thĂšme peu portĂ© sur le grand Ă©cran, qui plus est dans un environnement rural qui lui est peu souvent associĂ©. Pasina Meksi s’amuse de ce mĂ©lange des genres, alliant la comĂ©die et le drame. Loin d’ĂȘtre une contrainte, qui plus est dans une KĂ©nĂ©tie qui lĂ©galise localement la prostitution, la nouvelle activitĂ© de Bletana semble totalement dĂ©libĂ©rĂ©e, un parti pris pour la rĂ©alisatrice qui voulait mettre le plus vieux mĂ©tier du monde sous une lumiĂšre positive, pratiquement comme un service d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Le journal PostĂ« Fitoreje a Ă©crit un article plus critique sur le film.


Société de production ou Producteur : Lenka Filma
RĂ©alisateur : Pasina Meksi
Acteurs principaux ou notables : Adanira Gjonaj (Bletana), Nerenxa Emini (Parime), Dritush Broci (Viktor), Gazmen Xhumba (Artan)
Date de sortie : 10 novembre 2007
1549
Pays producteur(s) : PĂ©ronas
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : AdiĂłs Sensei
Affiche ou visuel :
Affiche du Film

Genre ou thÚme abordé : Historique
Synopsis ou résumé : Quora Sensei, figure représentant le mal. Il n'aura fallu que d'une étincelle, pour le brasier brûle. D'une intensité sans précédente, une crise politique frappe Péronas de plein fouet : manifestations, grÚves. Le peuple a réalisé ce dont il avait besoin, le départ de Quora Sensei.

Dans ce documentaire, retraçant cette crise depuis le commencement, vous allez suivre Ă©vĂ©nement aprĂšs Ă©vĂ©nement, dans les moindres dĂ©tails, comment cette crise Ă©tait prĂ©visible, mais rien ne pouvait ĂȘtre fait. Ce documentaire raconte de plusieurs points de vues, comment cette crise a Ă©tĂ© affrontĂ©e.
Augustin, membre du gouvernement, nous raconte des choses inédites sur le comportement de Quora Sensei qui devenait dangereux ces derniers temps.
Melania, anti-Sensei depuis bien longtemps, témoigne sur ses actions, de comment elle a milité longtemps, et de son implication politique ensuite.
Julia, pro-Sensei, qui aura tout tenté pour défendre la notoriété de Quora Sensei, en vain.

De ses pĂ©riodes de gloire, Ă  sa chute, ce documentaire complet, et enrichissant, va Ă©galement analyser les derniers agissements de Quora Sensei, l'intĂ©rĂȘt des commandes militaires avant son dĂ©part ou bien mĂȘme les relations diplomatiques entreprises.

Personne ne verra plus jamais Quora Sensei d'un mĂȘme oeil.

Commentaire : Documentaire poignant sur le mal-ĂȘtre vĂ©cu par de nombreux PĂ©rons depuis des annĂ©es. Au travers d'images chocs, Tia Amengual ouvre les yeux Ă  l'international sur qui Ă©tait rĂ©ellement Quora Sensei. ApprĂ©ciĂ© par certains, haĂŻs par beaucoup.

Société de production ou Producteur : Tia Amengual
RĂ©alisateur : Tia Amengual
Date de sortie : 30 août 2008
2652
Pays producteur(s) : Kénétie
CatĂ©gorie : SĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’animation

Nom de la production : Duplikuesit (« Les duplicateurs »)
Affiche ou visuel :
Duplikuesit

Genre ou thÚme abordé : Science-fiction, clonage humain, effet papillon
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : En 2038, un fait divers scandalise toute la KĂ©nĂ©tie. Un jeune homme, Dardan, assassine son patron et l’intĂ©gralitĂ© de la famille de ce dernier aprĂšs avoir Ă©tĂ© licenciĂ© de l’imprimerie dans laquelle il travaillait. EcrouĂ©, le criminel reconnait son geste et demande Ă  pouvoir revenir en arriĂšre. Dans le mĂȘme temps, la sociĂ©tĂ© Pafund – qui a vainement travaillĂ© sur le voyage temporel – a rĂ©axĂ© son activitĂ© sur le clonage humain, avec l’idĂ©e qu’à dĂ©faut pouvoir remonter le temps, l’on pouvait cloner les humains Ă  un moment prĂ©cis, avec leur corps, leur conscience, leurs souvenirs, leurs connaissances d’alors, Ă  l’instar d’un backup informatique (une sauvegarde).

Comme un heureux hasard, Dardan et ses victimes participaient depuis plusieurs annĂ©es Ă  une expĂ©rimentation de la sociĂ©tĂ© Pafund, qui leur a demandĂ© de sauvegarde leur corps et leur conscience plusieurs fois par an. L’entreprise propose donc de capitaliser sur l’émotion suscitĂ©e par ce fait divers pour « ressusciter » les victimes ou en tout cas leur version de 2037, avant que Dardan ne rencontre son patron. En chair et en os, les voilĂ  comme si rien ne s’était passĂ© reprendre le cours normal de leur vie. De son cĂŽtĂ©, Dardan se voit proposer la peine capitale contre un tĂ©lĂ©chargement de son clone – lui, innocent – de 2037 et l’engagement qu’il ne postulera jamais Ă  cette imprimerie.

Deux ans plus tard, le clonage humain est officiellement commercialisĂ© mais logiquement, si les riches peuvent se « sauvegarder » quasiment mensuellement, il n’en est rien pour les plus pauvres, qui peuvent difficilement se payer une sauvegarde toutes les dĂ©cennies. Libre, Dardan version 2037, lui, continue nĂ©anmoins de subir la vindicte populaire d’un crime qu’il n’a mĂȘme pas commis en 2038. D’autant que ce petit monde de clones dĂ©rape complĂštement quand des pirates parviennent Ă  voler la base de donnĂ©es et Ă  recrĂ©er le mĂȘme modĂšle que Pafund. DĂšs lors, nombre d’habitants se confrontent Ă  de multiples clones d’eux-mĂȘmes d’il y a un mois, un an, deux ans


Commentaire : PrĂ©vue pour ĂȘtre une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e classique, la version animĂ©e de Duplikuesit a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e, pour des raisons budgĂ©taires et en raison de la difficultĂ© technique Ă  crĂ©er visuellement Ă  l’écran des clones d’acteurs rĂ©els. Cette sĂ©rie d’animation donc interroge l’effet papillon et propose, par le clonage, une autre façon de remonter le temps. Elle rappelle Ă©galement la constante Ă©volution de l’ĂȘtre humain, parfois sur quelques jours d’intervalle Ă  peine, en matiĂšre de personnalitĂ©, de conscience, de connaissances


Société de production ou Producteur : DeVisu
RĂ©alisateur : Dajtar Seseri
Acteurs principaux ou notables : (Noms des doubleurs sur l’affiche)
Date de sortie : PremiÚre saison de février à juin 2008 (20 épisodes)
4164
Pays producteur(s) : RĂ©publique Directe de Banairah
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : La Traque
Affiche ou visuel :
La Traque : il l'a trahi, c'est l'heure de la revanche
Genre ou thÚme abordé : Western Tajine (à savoir un western arabique, souvent banairais) traitant de la lutte pour la survie, la désillusion, le crime et la corruption de l'ùme humaine.
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Bijan Tajik est un ancien combattant de la guerre civile varanyenne. VĂ©tĂ©ran des batailles de Meyehan et d'Avdadeh, ce fervent rĂ©publicain a combattu le rĂ©gime oppresseur du Shah avec une ferveur presque religieuse, convaincu d'Ɠuvrer pour les forces du Bien dans le camp coalisĂ© des rĂ©publicains, des communistes et des islamistes. Reconnu pour ses prodigieux faits d'armes, abattant Ă  lui seul une cinquantaine de soldats loyalistes durant une percĂ©e fulgurante du front final d'Avdadeh, Bijan est un homme inspirant, craint et admirĂ© par ses frĂšres d'armes. Il obtient mĂȘme plusieurs mĂ©dailles de l'armĂ©e alguerano soutenant activement l'effort rĂ©volutionnaire et est utilisĂ© dans la contre-propagande envers le rĂ©gime impĂ©rial. Malheureusement, son statut de hĂ©ro local ne tiendra pas longtemps. SitĂŽt la rĂ©volution gagnĂ©e, le rĂ©gime prĂ©sidentiel oublie son service pour la nation, le laissant seul. Ayant perdu son fils sur le champ d'honneur alors qu'il combattait pour la libertĂ© et son pĂšre qui lui servait aveuglĂ©ment dans l'armĂ©e du Shah, Bjian est un homme Ă  l'esprit brisĂ© que seule la guerre et la lutte permanente pour la survie permettait de faire tenir. A la sortie du conflit, la sociĂ©tĂ© le regarde comme un homme qui a rempli son rĂŽle et qui n'a dĂ©sormais plus d'utilitĂ©. Devant un spectacle d'utopie dĂ©sillusionnĂ©e, il perd peu Ă  peu confiance dans le rĂ©gime. Et si ce dernier n'Ă©tait qu'un vaste mensonge, et qu'au final, une oligarchie en avait remplacĂ© une autre ? La corruption gangrĂšne la sociĂ©tĂ© civile, les villes victimes des thĂ©Ăątres d'opĂ©ration peinent Ă  se remettre des destructions et le cabinet prĂ©sidentiel semble Ă©trangement liĂ© Ă  l'Alguarana, un pays qu'il apprĂ©ciait auparavant pour son aide Ă  la lutte qu'il pensait inconditionnelle. De vastes zones de non-droit apparaissent Ă  travers le dĂ©sert, et le rĂ©gime peine Ă  imposer sa loi dans l'ensemble du pays malgrĂ© la ferveur rĂ©volutionnaire. La misĂšre gronde et appelle Ă  la criminalitĂ©, et lorsque la loi est appliquĂ©e, elle l'est parfois seulement pour le bĂ©nĂ©fice de hauts gradĂ©s grassement payĂ©s par un tiers. Et alors que le soldat erre Ă  la recherche d'un nouvel emploi, il rencontre les fantĂŽmes du passĂ© : son ennemi jurĂ©, Sahand Pakdel, a rĂ©ussi Ă  se faire Ă©lire dans la toute nouvelle administration prĂ©sidentielle grĂące Ă  ses contacts, et compte bien user de son pouvoir pour dĂ©truire sa vie. Alors que Bijan se voit cible d'un complot envers sa personne, perd la confiance de son entourage sous fond de fausses rumeurs et voit sa fille mourrir dans un kidnapping qui tourne mal. C'est dĂ©cidĂ©, perdu pour perdu, Bijan aura sa revanche : Sahand tombera.

La Traque a commencé.

Commentaire : La Traque se dĂ©marque tout d'abord par son succĂšs : on compte pas moins de 4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs Ă  la tĂ©lĂ©vision banairaise. Surfant sur un sujet d'actualitĂ© brulant et controversĂ©, La Traque a tout pour plaire : un aspect documentaire et consciencieux Ă  propos des faits rĂ©els de la guerre civile varanyenne, des paysages brut de dĂ©coffrage et un jeu d'acteurs immersif et trĂ©pidant. La fameuse sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e ne se satisfait pas d'une reprise bĂȘte et simple d'un fait d'actualitĂ© d'ampleur internationale Ă  des fins commerciales ou artistiques : elle s'applique Ă  dĂ©peindre un milieu le plus rĂ©aliste possible, l'aspect western mis Ă  part qui fait par ailleurs toute son originalitĂ©. En regardant La Traque, le tĂ©lĂ©spectateur se met Ă  la place d'un Varanyen post-guerre civile, et ce avec les plus sombres aspects que cela peut impliquer. La discrĂ©tion du spectateur est souhaitĂ©e cependant, il s'agit d'une Ɠuvre engagĂ©e et attestant d'un certain parti pris. A travers cette sĂ©rie phĂ©nomĂšne, c'est l'obscuritĂ© derriĂšre le rĂ©gime prĂ©sidentiel varanyen qui est montrĂ© du doigt : Ă  travers une apparence irrĂ©prochable se cachent des intĂ©rĂȘts Ă©trangers qui ont plus intĂ©rĂȘt Ă  faire Ă©voluer le rĂ©gime vers un Ă©tat fantoche alignĂ© que vers la dĂ©mocratie que l'on a fait espĂ©rer aux Varanyens.

Société de production ou Producteur : Les Indépendants, une large société de production arabe basée au Banairah et disposant d'antennes à l'étranger.
RĂ©alisateur : Kabeer el-Bey
Acteurs principaux ou notables :
Tuqa Rais (Bijan Tajik, le traqueur)
Haddad Moussa (Sahand Pakdel, haut fonctionnaire corrompu et ennemi juré de Bijan Tajik )
Gadi Mohiuddin (Muneeb el-Sabet, chef de gang de trafiquants d'armes)
Date de sortie : premier Ă©pisode de la premiĂšre saison en novembre 2007.
2637
Pays producteur(s) : MĂ€hrenie.
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Le CimetiĂšre des Brasiers
Affiche ou visuel :
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Genre ou thÚme abordé : Documentaire sur la MÀhrenie du temps du gouvernement théocratique et ducal.

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Le film dresse la chronique de la vie du duchĂ© de MĂ€hrenie en cette pĂ©riode contemporaine, Ă©largissant son propos factuel Ă  toute la Kaulthie. Il comporte ainsi des tĂ©moignages divers : habitants, fonctionnaires, acteurs clĂ©s de l'administration, homme d’État, militaires, rĂ©sistants, homosexuels, individus ayant participĂ© ou soufferts des rĂ©pressions.

D'une durée de trois heures (pour sa version cinématographique), le film est composé d'entretiens et d'images d'archives officielles ou personnelles, dressant le portrait de l'administration religieuse, de ses restrictions, autodafés, exécutions sommaires, de la violence indescriptible qui s'est abattue sur les femmes, les minorités religieuses et ethniques, les supposés traitres, démocrates, ennemis de l'ordre Rosique, du rÚgne de l'arbitraire ayant caractérisé le régime féodal et religieux. Le film tient son nom des bûchers, de plus en plus nombreux à mesure que la fin approchait, sur lesquels on tua sans distinctions ennemis réels ou imaginaires du régime. Dénué de fausse pudeur et mettant le spectateur face à l'histoire telle quelle, il contient quelques séquences particuliÚrement inconfortables de violences et de bûchers, rendant palpable les témoignages et les horreurs décrites.

Commentaire : RĂ©alisĂ© par l'un des artistes opposant au rĂ©gime, avec des images prises par lui, ses pairs, des particuliers mais aussi les camĂ©ras habilitĂ©es de la propagande rosique, ce film s'Ă©rige comme un monument aux victimes de la dictature. VĂ©ritable dĂ©nonciation du fanatisme, "Le CimetiĂšre" placera la MĂ€hrenie sur les cartes du cinĂ©ma et au cƓur des mĂ©moires. Un film important.
Sylverine Dantois pour Cinéma.kah
Quand on pense Ă  la MĂ€hrenie on s'imagine vaguement des prĂȘtes zĂ©lotes, on pense peut-ĂȘtre Ă  l'action de l’Égide. Au moins on s'interroge sur le statut de cet ancien duchĂ©, rĂ©clamĂ© par l'empire Kaulthe et la confĂ©dĂ©ration du Valheim. On a pas d'empathie pour son peuple, et on ne comprend pas la nature rĂ©elle des crimes qu'on y a commit. Affolant rappel de la banalitĂ© du mal, le CimetiĂšre des BĂ»chĂ©s nous rapproche de ce peuple qui a souffert le martyr aux mains d'un rĂ©gime malade mais fatalement banal. De quoi rappeler aux apologistes rosiques, minimisant les crimes de l'ordre, que lorsqu’un brĂ»le un homme, une femme, des enfants, il y a des hurlements atroces et une odeur de brĂ»lĂ©e.
Jason Mokoto pour Le Regard
Société de production ou Producteur : Produit par Radio-Télévision-MÀhrenie, avec une aide conséquente de la bourse MÀhrenienne pour l'Histoire et la Culture et des apports Kaulthiques et Valheimiens.
RĂ©alisateur : Leon Katz.
Acteurs principaux ou notables :
Leon Katz : Narration.

Date de sortie : 16 Juillet 2008.
2611
Pays producteur : Maronhi
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Makoto, la petite montreuse de démon
Affiche :

Makoto, la petite montreuse de démon


Bande originale : ThĂšme principal : "Une Ă©toile dans la montagne"


Genres : (Long métrage d'animation) Fiction jeunesse, drame, aventure
ThÚmes : Création et malédiction, devoir et responsabilités, adolescence et maturité, relations familiales, légendes

Synopsis : Makoto est une jeune fille solitaire et gĂątĂ©e qui vit avec son pĂšre, fabricant de masque de bois, loin dans la montagne. Recevant une poupĂ©e de bois Ă  taille humaine le jour de son onziĂšme anniversaire, elle se met en tĂȘte de l'habiller de ses propres vĂȘtements, ce qui va amener le jouet Ă  prendre vie un soir oĂč le ciel est traversĂ© par une curieuse Ă©toile. En dĂ©couvrant qu'elle peut ainsi donner la vie au bois qui est en rĂ©alitĂ© habitĂ© par des dĂ©mons, elle est prise de compassion pour ses "crĂ©ations" et dĂ©cide de leur construire une vie et d'accomplir leurs rĂȘves. Mais un drame vient bousculer sa vie routiniĂšre, ce qui l'oblige Ă  se dĂ©brouiller par ses propres moyens et Ă  dĂ©couvrir la ville moderne ainsi que le monde du travail. D'abord aidĂ©e dans son activitĂ© de thĂ©Ăątre de marionnettes par les dĂ©mons, il ne faudra que peu de temps pour que la situation se retourne contre elle, l'obligeant Ă  reconsidĂ©rer tous ses sacrifices et Ă  chercher une aide extĂ©rieure.

Commentaire : Makoto, la petite montreuse de dĂ©mon est un long mĂ©trage d'animation des rĂ©alisateurs Takama et Kimchi, dĂ©jĂ  connus pour des moyens mĂ©trages d'animation rĂ©compensĂ©s ainsi que pour quelques sĂ©ries d'animation destinĂ©s Ă  la jeunesse. Les deux amis d'enfance ont Ă©crit le scĂ©nario en s'inspirant librement du roman de Eiichirƍ Sozu, L'ƒeuf du dĂ©mon, paru en 1981 aux Ă©ditions Kokuren. Ils y dĂ©veloppent plusieurs thĂšmes qui leurs sont chers, dont l'intĂ©gration par le travail collectif, le voyage initiatique, le renouement avec les valeurs ancestrales et la crainte de la sociĂ©tĂ© moderne. La production de Makoto dĂ©bute en 2006 avec un budget de prĂšs de 2 milliards d'ikkƍs, soit le plus gros budget pour une production maronhienne en animation traditionnelle. La composition de la bande originale du film est confiĂ©e Ă  la compositrice et interprĂšte HisaĂ© Seijuki.

Tout au long du film, l'univers de Takama et Kimchi, sans ĂȘtre rĂ©gressif Ă  aucun moment, nous offre cette unique opportunitĂ© de nous Ă©mouvoir, non pas de ressorts mĂ©lodramatiques trop empruntĂ©s, mais face Ă  de simples plans, Ă  de simples images, si poĂ©tiques et si curieuses que l'on pourrait certainement rester, d'une sĂ©ance sur l'autre, calĂ© dans notre fauteuil pour ĂȘtre sĂ»r de ne rien avoir manquĂ©, et pour goĂ»ter encore et encore Ă  ce plaisir rare de revoir un film avec des yeux d'enfant.

SociĂ©tĂ© de production : Sung ƌK (Compagnie Audiovisuelle de Sung)
RĂ©alisateurs : Haru Takama & Nahoru Kimchi
Acteurs principaux ou notables : Saya Jozen (Makoto), Ken Tanaka (pÚre de Makoto), Mina Ashi (Teashi), Ryo Nakagawa (chef de la troupe de théùtre)
Date de sortie : 1er octobre 2007
2095
Pays producteur(s) : Novigrad / RĂ©publique Libre du Prodnov
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : International : « Svoboda ! », VO : « сĐČĐŸĐ±ĐŸĐŽĐ°! », VF : « LibertĂ© ! »
Affiche ou visuel :
Affiche de Svoboda

Genre ou thÚme abordé : Histoire récente, guerre civile du Prodnov, révolution.
Commentaire :

Octobre 2006, StaĂŻglad ,

Le monde assiste avec surprise Ă  la chute du dictateur Viktor Kuklin, alors que les masses se soulĂšvent enfin Ă  la mĂ©moire des martyrs de Bridjesko. En l’espace de quelques semaines, le rĂ©gime communiste oppressif du Prodnov s’effondre sous les yeux de tout un peuple. C’est alors toute une nation qu’il faut reconstruire, toute une histoire qu’il faut rĂ©Ă©crire mais l’espoir subsiste, l’espoir fou d’un peuple en quĂȘte de dĂ©mocratie. Cette fois-ci les jeunes occupent la rue et ils rĂ©clament un avenir plus libre.

Les mois qui vont suivre ne seront pas facile pour tous, heureusement l’intervention salvatrice de l’ONC, Lofoten et Novigrad en tĂȘte, permet aux prodnoviens de croire Ă  l’avĂšnement d’un nouveau Prodnov. MalgrĂ© tout, la menace du retour des bottes noires des soviĂ©tiques est toujours dans les esprits, la Luthoravie et le Norstalkian envahissent d’ores et dĂ©jĂ  les rĂ©gions frontaliĂšres. La guerre est aux portes du Prodnov. Puis soudain c’est la paix, une paix inattendu et inespĂ©rĂ©e qui permet au Prodnov de prendre son envol dans un nouveau monde qui lui ouvre ses portes : le monde libre.


Svoboda est le documentaire Ă©vĂ©nement du festival international de Hvari, grĂące Ă  une coopĂ©ration inĂ©dite du fleuron audiovisuel novigradien « Helios Independant » et de l’étoile montante du cinĂ©ma prodnovien. Le documentaire revient sur les Ă©vĂšnements controversĂ©s qui se sont dĂ©roulĂ©s en 2006 Ă  StaĂŻglad et qui se sont ensuite Ă©tendus au reste du pays. Svoboda se dĂ©marque grĂące aux images tournĂ©es directement pendant la rĂ©volution et aux nombreux tĂ©moignages des protagonistes, sous la direction de Olah Sentsov, le documentaire aborde en profondeur la transition dĂ©mocratique du Prodnov Libre sous l’Ɠil inĂ©dit de ses habitants dont celle qui deviendra la PrĂ©sidente de la RLP : Magdalena Sireskaya.

Bande originale :

Société de production ou Producteur : Helios Independant (Novigrad) / Novaya Era (RLP)
Réalisateur : Olah Sentsov - icÎne du cinéma novigradien. Réalisateur du film "Le Choix" nominé au festival international d'Achira en 2006.
Date de sortie : 31 août 2008.
3209
Pays producteur(s) : Novigrad
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Vlad (International) - ĐČлаЎ (VO)
Affiche ou visuel :
Affiche de Vlad

Genre ou thÚme abordé : Film historique, biographie romancée, guerre médiévale.
Commentaire :

Au VIIIĂšme siĂšcle aprĂšs le Christ, les tribus du grand lac combattent fĂ©rocement pour les quelques ressources qu’offrent cette rĂ©gion inhospitaliĂšre bordĂ©e par d’infranchissables marĂ©cages au sud. Au milieu de ce tumulte, plusieurs expĂ©ditions audacieuses permettent Ă  la tribu des VarĂšgues de dompter le fleuve bayrön qui s’étend vers des terres inconnues dont les voyageurs rapportent qu’elles abritent des richesses innombrables. C’est dans ce contexte que naĂźtra Vlad, fils bĂątard d’une grande guerriĂšre, la fille mĂȘme du Jarl Riourik, chef des VarĂšgues, un jeune garçon mĂ©tisse que sa mĂšre aurait eu avec un fermier novirien lors d’un raid sur les terres prospĂšres des hellĂšnes. Son enfance sera pleine de dĂ©fis mais le jeune Vlad ne flĂ©chira jamais Ă  faire honneur Ă  la tribu sans savoir qu’il allait devenir un jour, le conquĂ©rant dont le nom est encore aujourd’hui gravĂ© dans l’histoire novigradienne.

À seize ans, une Ă©pidĂ©mie mortelle tuant son pĂšre et son frĂšre ainĂ©, propulse le jeune Vlad au sommet du clan des VarĂšgues. S’ensuit alors une Ă©popĂ©e Ă©pique de plusieurs annĂ©es oĂč Vlad unifiera toutes les tribus du grand lac sous son joug. Lors de sa vingt-cinquiĂšme annĂ©e, il se couronne comme Roi de toutes les tribus mais son ambition rĂ©elle le dĂ©vore avec passion. Du jeune garçon qu’il Ă©tait au souverain victorieux qu’il est devenu, Vlad n’a jamais oubliĂ© son origine paternelle et la citĂ© lĂ©gendaire de Novir que lui avait dĂ©crit sa mĂšre avant de rendre son dernier souffle.

À la tĂȘte d’une armĂ©e de dizaines de milliers de guerriers slaves, Vlad descend le fleuve bayrön pillant toutes les citĂ©s kĂ©nĂštes et elpides qu’il trouve sur son passage. BientĂŽt son nom devient cĂ©lĂšbre dans les campagnes et mĂȘme les Archontes noviriens finissent par entendre la rumeur d’une menace venue des contrĂ©es septentrionales. C’est Ă  l’ombre du volcan Ouranos dans l’actuelle rĂ©gion de l’Ourak que Vlad s’installera tout d’abord Ă©chappant Ă  la vigilance des hellĂšnes dans cette contrĂ©e montagneuse et alors isolĂ©e. Le printemps suivant, il lançait son invasion de Novir, un Ă©pisode historique sanglant qui allait transformer le territoire novirien Ă  jamais et inscrire son nom dans l’histoire aux cĂŽtĂ©s des plus grands conquĂ©rants.


« Vlad » est le premier film historique novigradien Ă  grand budget Ă  destination du marchĂ© international. VĂ©ritable prouesse cinĂ©matographique, c’est un long mĂ©trage Ă©pique et violent maĂźtrisĂ© Ă  la perfection. Pendant prĂšs de 3 heures, vous assisterez Ă  la montĂ©e en puissance d’un personnage marquant de l’histoire novigradienne, la bataille finale (le siĂšge de Novir) d’environ une heure complĂšte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en condition rĂ©elle grĂące au renfort de plusieurs milliers de figurants. Plusieurs reproductions des remparts de l’antique citĂ© hellĂ©nique ont d’ailleurs Ă©tĂ© entiĂšrement construites pour les besoins du tournage. Largement inspirĂ© des faits historiques consignĂ©s dans les archives des philosophes noviriens de l’époque, ce film de fiction entend retranscrire la conquĂȘte de Novir d’une maniĂšre spectaculaire et inĂ©dite.

Bande originale :

Société de production ou Producteur : Apollonia Prod
Réalisateur : Georgi Djulgerov - spécialiste novigradien des blockbusters.

Acteur principal :
Alexios Sokov
Alexios Sokov - célÚbre acteur novigradien, élu homme le plus sexy de Novigrad par un magazine national féminin.

Date de sortie : 13 juillet 2008.
2452
Pays producteur(s) : Kénétie
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : Meshkuj nga Erzena (« Les Hommes d’Erzena », titre international)
Affiche ou visuel :

Meshkuj nga Erzena

Genre ou thÚme abordé : Drame, Humour noir, Tueurs à gages
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Erzena est une province fĂ©dĂ©rĂ©e kĂ©nĂšte qui lĂ©galise l’usage d’hommes de main pour rĂ©gler des diffĂ©rends si aucun compromis n’a Ă©tĂ© trouvĂ© par voie de droit. Cette particularitĂ© locale a permis le dĂ©veloppement d’agences de tueurs Ă  gages Ă  travers la province. L’histoire propose donc de suivre quatre de ces agences indĂ©pendantes mais concurrentes :

  • La maison Zodjani, plus ancienne agence de la province, trĂšs attachĂ©e aux traditions et qui a du mal Ă  Ă©voluer avec le XXIe siĂšcle, avec Ă  sa tĂȘte Eror Zodjani, vieux briscard septuagĂ©naire au tableau de chasse bien fourni, mais entĂȘtĂ© dans ses rituels ante et post-mortem, tuant ses cibles Ă  l’épĂ©e avec une priĂšre chrĂ©tienne. Son fils Plepan, jeune quadra, qui se prĂ©destinait Ă  une autre voie, tente tant bien que mal de perpĂ©tuer l’activitĂ© familiale mais offre un travail beaucoup plus bĂąclĂ©.

  • La Kompania Eklips, principale rivale de la dynastie Zodjani, qui ne lĂ©sine pas sur les moyens publicitaires agressifs pour promouvoir son activitĂ©. Artmir Selimi, un musulman pas trĂšs pieux qui ressent une certaine excitation Ă  chacun de ses meurtres, et son associĂ© Diljan Raco, beaucoup plus soucieux de la sunna, chapeautent cette sociĂ©tĂ© en dĂ©pit de leurs importantes divergences.

  • Rreze, l’agence low-cost qui propose des formules clĂ©s en main aux plus petits budgets, par des exĂ©cutions trĂšs sommaires, mais lentes et assez peu « propres », avec sa tĂȘte Donmira Murzaku, une femme dans ce milieu essentiellement masculin.

  • Ditmir Logoreci, nouveau venu sur le marchĂ©, qui doit construire son rĂ©seau et sa clientĂšle de zĂ©ro, sans aucun bureau et avec le tĂ©lĂ©phone comme seul outil de travail, et avec pour leit-motiv l’assurance de donner une « mort humaine » Ă  ses cibles.

Commentaire : La sĂ©rie a Ă©tĂ© un succĂšs d’audience en KĂ©nĂ©tie, mais a suscitĂ© la controverse de la part des familles erzenaises d’individus qui ont Ă©tĂ©, dans la vraie vie, tuĂ©s par l’une de ces agences, qui sont toutes aussi rĂ©elles. L’idĂ©e que l’on puisse en faire un programme divertissant, et mĂȘme humoristique, a Ă©tĂ© plutĂŽt mal perçue en Erzena. De plus, la sĂ©rie tend Ă  donner un visage humain aux tueurs Ă  gage, un parti totalement assumĂ© par Edrin Shehu, le producteur.

Société de production ou Producteur : Edrin Shehu
RĂ©alisateur : Kazaz Gecaj
Acteurs principaux ou notables : HĂ«nor Poda (Eror Zodjani), Ujk Bajrami (Plepan Zodjani), Halil Ahmetaj (Artmir Selimi), Bamir Kastrati (Diljan Raco), Synore Xhanari (Donmira Murzaku), Diljan Qosja (Ditmir Logoreci)
Date de sortie : Saison 1 (13 épisodes) diffusée entre mars et juin
3605
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Effet Miroir
Affiche ou visuel :

Effet Miroir, affiche.

ThĂšme musical :

Genre ou thÚme abordé : Thriller avec éléments surnaturels.
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : SituĂ©e Ă  Nayoga Lamanai, Effet Miroir raconte l'enquĂȘte de l’inspecteur Liam Miyajima, dĂ©butĂ©e aprĂšs la dĂ©couverte de deux corps mutilĂ©s dans un appartement, rĂ©sultat d'un meurtre-suicide servant d'introduction au film. Miyajima, un homme minutieux mais usĂ©, en tĂ©moignent ses nombreuses absences liĂ©es Ă  des problĂšmes de sommeil ayant dĂ©butĂ©s aprĂšs la tentative de suicide de sa femme HĂ©lĂšne, fera bientĂŽt face Ă  d'autres corps, d'autres scĂšnes de crimes dans des lieux aussi divers qu'une caserne de la protection civile, une Ă©cole, un restaurant, des douches publiques... Des meurtres Ă  priori sans motifs, perpĂ©trĂ©s par des individus que rien ne semblait prĂ©destiner Ă  de tels accĂšs de violence meurtriĂšre. Pendant que la cellule d'enquĂȘte cherche difficilement Ă  dĂ©terminer une liste des suspects et des causes, Liam et HĂ©lĂšne essaient de renouer avec une vie plus saine, semblant fondamentalement incompatible avec le mĂ©tier de l’un, et le traumatisme encore rĂ©cent de l’autre.

Alors que l'enquĂȘte rĂ©vĂšle de plus en plus d'Ă©lĂ©ments Ă©tranges ou dĂ©routants – des changements de comportements chez les tueurs semblant prĂ©sager leurs crimes, des faits anormaux ou non-concordants tel que des tĂ©moignages contradictoires sur leur vie ou certains indices – l'inspecteur constatera que ses moments d’absence se multiplient, et rĂ©alisera progressivement ĂȘtre surveillĂ© par quelqu'un lui Ă©tant hostile Ă  lui et Ă  sa femme.

Commentaire : Un des rares films du paysage audiovisuel Kah-tanais Ă  donner un aspect aussi dĂ©plaisant Ă  son pays d’origine, c’est d’abord par son ambiance particuliĂšre qu’Effet Miroir marque le spectateur. RĂ©solument froid et industriel, le film capte avec une minutie d’orfĂšvre l’univers extrĂȘmement froid de la brigade criminelle de la protection civile, et Ă©tablit le dĂ©tachement nĂ©cessaire au travail de son personnage principal en livrant, littĂ©ralement, un film vidĂ© de son humanitĂ©. Les rues de Nayoga Lamanai sont anormalement vides, les personnages toujours sĂ©parĂ©s par le cadre, mis en relation avec l'immensitĂ© des bĂątiments, des intĂ©rieurs vides, du paysage, et l’ambiance sonore, oppressante, est composĂ©e de sirĂšnes lointaines, de sifflements industriels, de tout ce qui rappel la mĂ©canisation et efface l’humain.

C’est un film conçu et travaillĂ© avec soin. Des grands plans larges captant chaque meurtre, aussi violent soit-il, comme une simple action, factuellement, sans coupe, laissant les plans durer aussi longtemps que le nĂ©cessite l’acte, aux visions beaucoup plus intimistes de l’intimitĂ© de Liam et HĂ©lĂšne ou des proximitĂ©s amicales des membres de la cellule d’enquĂȘte, le film semble porter un message clair d’aliĂ©nation, dĂ©jĂ  parmi ceux qui travaillent dans le monde policier, mais plus gĂ©nĂ©ralement au sein de toutes les strates de la sociĂ©tĂ©, de toutes les professions, les tueurs Ă©tant finalement traitĂ©s comme autant d’individus se laissant aller Ă  leurs dĂ©sirs inassouvis de violence. Comme si la sociĂ©tĂ© moderne Ă©tait fondamentalement un univers de frustration, dans lequel on ne peut que s’enfouir dans le travail, ou en Ă©merger dans un accĂšs meurtriers.

Avec une cinĂ©matographie chirurgicale et un jeu d’acteur parfait, Effet Miroir peut rebuter par sa froideur et le nihilisme indĂ©niable de son histoire et de sa conclusion, mais reste un film brillamment pensĂ© et rĂ©alisĂ©, nageant entre l’horreur psychologique et le thriller surnaturel.

Société de production ou Producteur : Syndicats Audiovisuel et cinématographie de Coa-Lan Mantchi, les Films du Vent d'Orient (corproduction)
Réalisateur : Ken Irobutchi (qui avait déjà été nominé pour Le Tribunal des Mercenaires il y a plusieurs années).
Acteurs principaux ou notables :
Momoi Takechi (Liam Miyajima), Maeda Eld (Dr Rikimaru Hikaru), Clothilde Txah-Cuilt (HĂ©lĂšne Miyajima), Alvaro JuĂĄrez (Kultlet Kazuko), Noda Ruiz (Tone Shumei), Madeleine Beech (Isabel MĂ©ndez).
Date de sortie : 24 Septembre 2006
5533
Pays producteur(s) : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : ASTRID
Affiche ou visuel :

astridfilm

Genre ou thÚme abordé : Thriller, Horreur
Synopsis ou résumé :

Dans les années 1930, dans les provinces reculées et déshéritées du Midlands, le Grand Repli et ses conséquences économiques laisse dans son sillage une famille désargentée de la bourgeoise protestante, les De Montagais, dans le désarroi le plus complet aprÚs le décÚs du fils cadet, Antoine, atteint de la tuberculose.
Dans cette famille trÚs pieuse, la religion est un refuge et le chùtiment un exutoire. Le pÚre Aldemar, pasteur de son état, rÚgne sur sa famille d'une poigne de fer, et a une emprise totale sur sa femme Astrid, qui subit brimades, persécutions, et viols conjugaux. Le fils aßné, Lucius, qui nourrit un amour incestueux pour sa mÚre, est violemment rejeté par cette derniÚre, qui en retour subit le courroux de son mari Aldemar pour avoir tenté de succomber au tabou du péché de chair avec leur propre enfant.

Dans cet environnement nocif et toxique, Astrid De Montagais cherche Ă  se dĂ©faire de son mari malsain, et de son fils visiblement dĂ©sĂ©quilibrĂ© psychologiquement, et requiert de l'aide auprĂšs de plusieurs connaissance de la famille, notamment leurs voisins des propriĂ©taires terriens trĂšs riches, leur mĂ©decin de famille, et mĂȘme l'ancienne nourrice de son fils dĂ©cĂ©dĂ©e. Elle pense trouver des oreilles rĂ©confortantes et ouvertes, et parle de ses projets de fuite Ă  ses confesseurs. Malheureusement elle est trahie par ces derniers, et presque battue Ă  mort par son mari dans un accĂšs de rage lorsque ce dernier dĂ©couvre les intentions cachĂ©es de son Ă©pouse. Lucius, trouve sa mĂšre inanimĂ©e, attachĂ©e au lit conjugual mais respirant encore. Au lieu d'appeler de l'aide, il l'achĂšve sauvagement Ă  coup de hache.
Aidé par Yvan, leur voisin, ainsi que par Daniel, le médecin de famille, les De Montagais décident , pour préserver les apparence, de dépecer et découper le corps et d'enterrer les morceaux à plusieurs endroits de la propriété familiale.
DĂšs lors de terribles Ă©vĂšnements vont survenir, dans un climat de paranoĂŻa gĂ©nĂ©rale, alimentĂ©e par les difficultĂ©s Ă©conomiques des annĂ©es 30, oĂč les gens se suspectent mutuellement de se voler les uns les autres, et oĂč la rancƓur envers celui qui possĂšde plus est trĂšs vivace.
Tout d'abord, la rĂ©serve des De Montagais est incendiĂ©e,et dans une altercation avec Yvan son voisin qu'il accuse du mĂ©fait par jalousie, Aldemar le tue accidentellement, nous sans avoir perdu son Ɠil droit dans la bataille.
Peu de temps aprÚs, l'eau du puit devient empoisonnée et la grande demeure familiale est envahie de rats.
Le chien de la famille est retrouvĂ© dĂ©vorĂ© par les rongeurs affamĂ©s, et lorsque Daniel, le mĂ©decin de famille vient pour soigner Lucius, le fils, lui aussi atteint de tuberculose, il se tue accidentellement dans la cave familiale, aprĂšs s'ĂȘtre empalĂ© sur une fourche. Lors de tous ces Ă©vĂšnements, le spectre d'Astrid apparaĂźt plusieurs fois.
Des stigmates apparaissent mĂȘme sur le corps de Lucius, et le nom mĂȘme d'Astrid en relief sous la peau du malheureux. Sombrant dans la folie, il se mutile avec un tournevis pour tenter de faire disparaĂźtre les stigmates. Son pĂšre, persuadĂ© qu'un esprit malveillant hante son fils, procĂšde alors Ă  un exorcisme qui tourne mal, Lucius se dĂ©fenestre et meurt le cou brisĂ©, tandis que la demeure familiale disparaĂźt dans un brasier.

Aldemar survit par miracle en rampant hors de la maison. Une fois sorti de l'hĂŽpital, les habitants le fuient comme la peste, convaincus qu'il est maudit, tandis qu'autour de lui, nombreux sont les gens qui disent avoir vu Astrid.
Beaucoup de personnes, liées de prÚs ou de loin aux De Montagais meurent dans des circonstances inexpliquées et troublantes : l'ancienne nourrice, qui était en réalité la maßtresse secrÚte d'Aldemar accouche dans la douleur d'un enfant atrocement malformé. Prise de remords, et convaincue que les dieux l'ont maudit, elle et son bébé se suicident en se jetant du haut d'une falaise. Elle crie le nom d'Astrid lorsqu'elle saute dans le vide.
Aldemar retrouve ensuite un foulard appartenant à sa femme dans les affaires de sa maßtresse décédée et comprends qu'Astrid, tout du moins son esprit, le tourmente.
Ne saisissant pas pourquoi il reste en vie alors que tout le monde meurt autour de lui, Aldemar décide de fuir trÚs loin, et part reconstruire une nouvelle vie dans le Sutherlands. Mais son passé le rattrape, et le fantÎme d'Astrid lui rends visite sous la forme d'un rat, qui le mord à la jambe. Sans le sou, atteint de la tuberculose lui aussi, et amputé suite à la gangrÚne provoquée par la morsure du rat, il se réfugie alors dans une église, se pensant à l'abri sous la protection divine. Nommé diacre, il pense alors trouver en la foi la force de continuer malgré les épreuves.
Mais au lieu de trouver le salut, il est atteint de violentes hallucinations, et voit sa femme Astrid apparaßtre dans les miroirs et les reflets de l'eau du bénitier.
Il disparaßt dans les ténÚbres, à la suite de ces apparitions fantomatiques.
Le lendemain dans l'Eglise le prĂȘtre dĂ©couvre sur le sol la robe rouge d'Astrid formant un cƓur, et dans le bĂ©nitier, il dĂ©couvre, horrifiĂ©, l’Ɠil droit d'Aldemar qui flotte Ă  l'intĂ©rieur, celui qu'il avait perdu lors de la bagarre contre son voisin Yvan.


Commentaire : Basé sur la nouvelle du romancier à succÚs Eivor Deirdrik, auteur du livre "Les feuilles mortes du northerlands" qui a largement inspiré le scénariste et co-producteur Ashton Göttland, connu pour adapter au cinéma les trÚs nombreux romans noirs et policiers des écrivains lofotÚnes. Le réalisateur Magnus Hilfen, grand maßtre de l'horreur s'il en est, parvient à maintenir une tension malaisante et un suspense insoutenable tout au long du film. Avec trÚs peu d'effets spéciaux, et une photographie soignée, le film a été interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie.
Une fois de plus, les LofotÚnes démontrent leur maßtrise du cinéma noir et de l'horreur, sans tomber dans les excÚs et les caricatures. La critique a salué la retranscription fidÚle à l'écran de l'ambiance typique et terne de l'époque malheureuse du Grand Repli.

SociĂ©tĂ© de production : Polar Studios en collaboration avec KnĂŒll Pictures
Producteur : Rasmus GillarsĂžn
RĂ©alisateur : Magnus Hilfen
Acteurs principaux ou notables : Margeary Copplebot dans le rĂŽle principal d'Astrid, Walther P.J Scott dans le rĂŽle d'Aldemar, et Gus Van Kaagen dans le rĂŽle de Lucius.
Date de sortie : 17 février 2007
4381
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : Une poupée de verre à la peau de scorpion.
Affiche ou visuel :

Effet Une poupée à la peau de scorpion.

ThĂšme musical :

Genre ou thÚme abordé : Giallo (thriller baroque/esthétisant)
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Cornelia Beaubois est une jeune mannequin travaillant Ă  Lac-Rouge, oĂč elle est entrĂ©e dans la profession grĂące Ă  son amie Nilde. Les deux femmes sont colocataires et vivent une existence dissolue mais rĂ©solument festive dans la capitale Kah-tanaise. Nilde enchaĂźne les amants et amantes, bois Ă©normĂ©ment, a dĂ©jĂ  une rĂ©putation d’esthĂšte extraordinaire mais sulfureuse dans le petit monde de la mode kah-tanais tandis que Cornelia, plus rĂ©servĂ©e, travaille sur sa vraie passion : la couture, et profite surtout des soirĂ©es de son amie pour se forger des contacts, espĂ©rant devenir crĂ©atrice de mode.

En parallĂšle on suit Michael Santini, un photographe frialan en panne d’inspiration qui s’est rendu au Grand Kah sur recommandations d’un ami d’origine kah-tanaise. Il travaille dĂ©sormais Ă  l’universitĂ© en tant que professeur d’optique, et passe le plus clair de son temps libre Ă  dĂ©ambuler en ville Ă  la recherche d’images Ă  capturer. Un soir, alors qu’il prend des photos de nuit, il apercevra Nilde de l’autre cĂŽtĂ© de la vitrine d’une galerie d’art, agressĂ©e par un homme en noir qui la poignardera Ă  plusieurs reprises avec une lame de rasoir. Le photographe appelle la protection civile, trop tard. La mannequin est morte.

Le Michael et Cornelia se rencontrent alors en qualitĂ© de tĂ©moins et de seule proche de la victime. AprĂšs avoir rendu son tĂ©moignage auprĂšs de l’inspecteur gĂ©nĂ©ral de la protection civile – en Ă©vitant de parler des photos de la scĂšne qu’il a pris de peur qu’on lui confisque son outil de travail – Michael acceptera de prolonger son sĂ©jour Ă  Lac-Rouge, d’autant plus qu’il est lui-mĂȘme persuadĂ© d’avoir oubliĂ© un dĂ©tail qui permettrait d’établir l’identitĂ© du tueur et espĂšre s’en souvenir une fois les photos dĂ©veloppĂ©es. Cornelia, partant du principe que Nilde n'aurait pas voulue que la police dĂ©terre toute sa vie privĂ©e, est dĂ©terminĂ©e Ă  trouver qui est derriĂšre le meurtre de son amie, quitte Ă  donner de sa personne, Ă  mentir et Ă  manipuler. D'autant plus que le tueur semble avoir un coup d'avance sur la protection civile, faisant disparaĂźtre preuves et tĂ©moins et se payant le luxe d'appeler la police pour la tourner en ridicule.

Lorsque le laboratoire oĂč sont dĂ©veloppĂ©es les photos de Michael est brĂ»lĂ©, lui et la jeune femme se lanceront ensemble dans une enquĂȘte virant bien vite au chassĂ©-croisĂ© avec le tueur, dĂ©couvrant de nouvelles piĂšces du sombre puzzle ayant amenĂ© Ă  la mort de Nilde.

Commentaire : Le pari Ă©tait osé : ressusciter le Giallo, un genre vieux de trente ans et qu’une partie de la critique qualifie Ă  loisir de ringard ou de datĂ©. C’est pourtant un pari gagnant pour Xacael Simonetti. La rĂ©alisatrice de polard retourne aux racines du genre en offrant aux spectateurs un film extrĂȘmement esthĂ©tique, brutal et sensuel oĂč la camĂ©ra semble tant Ă©pouser les formes des actrices que des architectures Lac-rougiennes et des lames et outils divers qui transperceront les victimes du film, dans des sĂ©quences de meurtre et de tension parfaitement baroques et opĂ©ratiques.

Un film s’échappe joyeusement des carcans modernes du thriller et arrive Ă  mĂ©langer plusieurs thĂ©matiques, qui ne composent pas tant son thĂšme principal qu’un emballage bien pensĂ© et efficace. De l’étrangetĂ© de la culture kah-tanaise vue par les yeux d’un photographe Ă©tranger en recherche d’inspiration au monde de la mode et des arts, en passant par les faux-semblants, les mensonges, les manipulations, les preuves photographiques volĂ©es au laboratoire de dĂ©veloppement et envoyĂ©es au duo d’enquĂȘteurs dans des enveloppes, redĂ©coupant le corps de Nidal en photo et en collage, Ă  Cornelia Beaubois qui se fait passer pour une jeune premiĂšre naĂŻve tout en abreuvant la police de fausses-pistes alors que sa frustration et son dĂ©sir de vengeance l'obsĂšdent de plus en plus Ă  mesure que l’enquĂȘte avance, c’est avant tout un film sur l’apparence, le regard, ce qui se trouve dans la perception des choses, des gens, des situations. ThĂšme dĂ©veloppĂ© jusqu’au retournement final, classique du genre, mais toujours aussi baroque. Un vrai film de cinĂ©ma, avec des personnages hauts en couleurs, excentriques, des musiques oscillant entre le jazz et l’expĂ©rimental, du sang bien rouge, des meurtres bien sadiques et une camĂ©ra parfaitement maĂźtrisĂ©.

Si on est client des excĂšs du genre, c'est un film immanquable. (critique de presse.)

Société de production ou Producteur : Fondation Rai Sukaretto, les Films du Vent d'Orient.
RĂ©alisateur : Xacael Simonetti
Acteurs principaux ou notables :
Mariam Alvarez (Cornelia Beaubois), Savino Cechi (Michael Santini), Adrian Botero (Renato Castro), Claudia Di Fronzo (Nilde Tabonne), Thaddée Gouin (Inspecteur général Eliano Saeli), Koyanagi Haru (Matsui Rei), Nashio Cina (Akanishi "Dios" Sae).
Date de sortie : 12 juillet 2008
3833
Pays producteur(s) : Provinces-Unies du Lofoten
CatĂ©gorie : SĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e diffusĂ©e sur la plateforme de diffusion Flixtubeℱ - 3 saisons de 12 Ă©pisodes chacune. Le dernier Ă©pisode de la sĂ©rie a Ă©tĂ© diffusĂ© le 19 aoĂ»t 2008 et a durĂ© 1h15, soit 20 minutes de plus que la durĂ©e moyenne d'un seul Ă©pisode

Nom de la production : Les ombres de PembertĂžn
Affiche ou visuel :

lesombresdepmeberton

Genre ou thÚme abordé : Policier - Thriller - Drame social

Synopsis ou résumé :

Au coeur de la mégalopole lofotÚne, vit Skírnir SkÊllÀnder, un adolescent pas comme les autres. Agoraphobe depuis un tragique accident de voiture dans lequel il a malheureusement perdu son pÚre, et passionné d'informatique, il vit enfermé et reclus dans son appartement qu'il partage avec sa mÚre Herdís , lieutenant dans la police métropolitaine, au sommet d'une tour d'habitation d'un quartier résidentiel de PembertÞn.
SkĂ­rnir a une passe temps un peu particulier : il est membre d'un mouvement anonyme de hackers et de cyber pirates, la Dawn Army, dont les membres ne se connaissent pas mais qui ont tous la mĂȘme vocation : traquer et livrer Ă  la vindicte populaire les criminels, les politiciens corrompus, et autres propagateurs de haines en ligne sur les rĂ©seaux, en divulguant leurs donnĂ©es personnelles ou en piratant leurs vie numĂ©rique.
AidĂ©e de sa meilleure amie, Fanney HĂłlmfrĂ­Ă°ur, elle aussi hackeuse de gĂ©nie, ils parviennent Ă  faire arrĂȘter de nombreux dĂ©linquants sexuels ou de mais ils finissent inĂ©luctablement par susciter l'intĂ©rĂȘt des forces de police, dont sa propre mĂšre qui enquĂȘte sans le savoir sur son propre fils.

Plus grave encore, Skírnir découvre que la Dawn Army dissimule des secrets bien plus sombres et auraient des buts bien plus inavouables que ceux qu'il croyait défendre initialement. Persévérant, et luttant au quotidien contre sa phobie, Skírnir doit aussi faire face aux conséquences inattendues de ses actions, et parvient bien malgré lui à s'attirer les foudres d'un conseiller élu municipal corrompu, qui cherche à tout prix à mettre fin à ses activités, ainsi que celui d'un trafiquant de drogues trÚs dangereux et sans état d'ùme, dont le réseau a été piraté par Skírnir.

A mesure que l'Ă©tau se resserre autour de lui, sa meilleure amie, Fanney, disparaĂźt brutalement et SkĂ­rnir doit faire face Ă  de terribles dilemmes moraux lorsqu'il comprends qu'il doit Ă©galement assumer et porter la responsabilitĂ© des consĂ©quences de ses actions, mĂȘme les plus anodines. Tour Ă  tour, des familles brisĂ©es et des vies qu'il dĂ©truit d'un simple clic, et de ses propres dĂ©mons, confrontĂ©s Ă  une haine en ligne et la face cachĂ©e des rĂ©seaux sociaux, Ă  mesure qu'il dĂ©couvre les secrets de sa propre famille, et de sa mĂšre, qui ne lui a pas dit toute la vĂ©ritĂ©. N'est t-il qu'un rouage d'une vaste machination ? Une victime comme tant d'autres ? Un anti hĂ©ros qui confonds vengeance et justice ?

Et derriÚres les salons feutrés des résidences cossues de PembertÞn, les sombres alcÎves aux tentures de velours des lupanars du Golden Square ou dans les antres des cercles de pouvoir des puissants, la Dawn Army tisse sa toile et étends ses ombres sur la capitale lofotÚne, bien plus ténébreuse que ne le laisse à supposer les myriades de lumiÚres artificielles qui émanent de ses hautes tours...

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Commentaire : Herbert Flanigan, avait créé la sensation en réalisant la mini-série documentaire "C'est un beau jour pour mourir en Loduarie" qui retrace les péripéties d'une famille loduarienne, envoyée au goulag, et cherchant à survivre et à s'exiler de l'univers concentrationnaire loduarien. Il s'essaye cette fois à un nouveau genre, en conservant sa façon de filmer trÚs sombre, hygiénique, sans concession, et parvient à saisir de maniÚre criante les émotions et l'effroi des acteurs avec une grande justesse.
Il s'agit de la seconde collaboration du rĂ©alisateur avec la plateforme Flixtubeℱ. Celle-ci a part ailleurs annoncĂ© le renouvellement du contrat avec la maison de production Dark Society, sans plus de prĂ©cisions quant aux projets futurs.

SociĂ©tĂ© de production : Dark Society en collaboration avec Flixtubeℱ Entertainement

RĂ©alisateur : Herbert Flanigan pour les saison 1 et 2. Lisbet Matthildur pour la 3Ăšme et derniĂšre saison.

Acteurs principaux ou notables : Erik Findelrod dans le rÎle principal de Skírnir SkÊllÀnder, Gareth Sanders dans le rÎle du mystérieux chef de la Dawn Army, et Ingrid Töteman dans le rÎle d'Herdís SkÊllÀnder.

Date de sortie : 10 décembre 2007
3350
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Série d'animation.

Nom de la production : Notre-Dame de Lacrimae
Affiche ou visuel :

Notre-Dame de Lacrimae.

ThĂšme musical :
Des passages de Danses polovtsiennes sont utilisés dans toute la bande son comme leitmotiv.

Genre ou thĂšme abordĂ© : Fantastique, tranche de vie, enquĂȘte.
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Adaptation libre de la trilogie romanesque "BrĂ»lez les SorciĂšres !" d’Ennil Maskeven, Ă©crite au dĂ©but des annĂ©es 70, Lacrimae raconte l’histoire de Catherine Leskinen, Ă©tudiante kah-tanaise brillante mais perturbĂ©e par des cauchemars rĂ©currents dans lesquels elle est brĂ»lĂ©e sur un bĂ»cher au cƓur d'un marĂ©cage. Car ses rĂ©sultats lui permettent d’obtenir une bourse d'Ă©tude Ă  l'Ă©tranger, Catherine dĂ©cide de partir Ă©tudier la psychologie Ă  AlbigĂ€rk, oĂč elle espĂšre aussi en apprendre un peu plus sur le passĂ© lointain de sa famille, issue de l’immigration Pharoise. Elle sera reçue dans la trĂšs sĂ©lective acadĂ©mie Saint-Soupir.

Mais dĂšs son arrivĂ©e en ville, les choses se compliquent : ses bagages n’ont pas Ă©tĂ© embarquĂ©s dans l’avion – qui est arrivĂ© si tard qu’elle n’a pas de taxis et est obligĂ©e d’accepter l’offre d’Helliot, jeune homme venu voir de la famille, de la dĂ©poser devant le campus de la prestigieuse acadĂ©mie. À son arrivĂ©e devant le campus, sous la pluie battante, elle fera face Ă  une jeune fille Ă©chevelĂ©e, en uniforme scolaire, semblant fuir le bĂątiment pour se perdre Ă  travers les Ă©pais bois l’entourant. La jeune fille, une Ă©tudiante du nom d’Alice, sera rapidement dĂ©clarĂ©e disparue et recherchĂ©e par la police. En fait, il s’avĂ©rera que tout AlbigĂ€rk est en proie Ă  une terreur sourde, s’incarnant en des disparitions et des Ă©vĂšnements Ă©tranges et paranormaux, juste assez discrets pour ne pas alerter la population.

A Saint-Soupir, Catherine fera la connaissance de sa camarade de chambre, une autre kah-tanaise nommĂ©e Sasu Sabitsuki, puis sera abordĂ©e par Naimo Aho, elle aussi Ă©tudiante, tenace et cynique fille d’un pirate pharois, et amie de l’élĂšve disparue. À elles trois, elles dĂ©cideront d’enquĂȘter sur les Ă©vĂšnements paranormaux agitant la ville et le vieux manoir dans lequel est installĂ© l’AcadĂ©mie Saint-Soupire, rĂ©vĂ©lant bien vite l’implication d’un culte de sorciĂšre aux racines anciennes et de la prophĂ©tie Ă©voquant la rĂ©incarnation de leur fondatrice.

Commentaire : SĂ©rie d’animation richement produite, Notre-Dame de Lacrimae pourrait passer pour une sĂ©rie comme les studios Kah-tanais en produisent des centaines par ans, et c’est en effet un produit de la trĂšs vivace industrie de l’animation kah-tanaise. Mais un produit artistique et de trĂšs haut standing, ce qui justifie son envoie au festival international de cinĂ©ma.

Adaptation libre d’un roman des annĂ©es 70, modernisant son contexte et son texte pour l’adapter aux standards modernes et le dĂ©barrasser de certains passages inadaptĂ©s Ă  l'Ă©poque, Lacrimae est une sĂ©rie fantastique dont le scĂ©nario parfois un peu cousu de fil blanc ne passionne pas tant par ses retournements que par son univers et ses personnages de jeunes adultes aventureuses, interagissant joyeusement avec le monde et se construisant tout en rĂ©vĂ©lant les aspect les plus obscures et abjectes du monde les entourant. Techniquement tout public malgrĂ© des thĂšmes parfois violents (disparitions, sacrifices humains, le personnage de Sasu caractĂ©risĂ© par une nette tendance Ă  la coucherie), les 16 Ă©pisodes, de 25 minutes en moyenne, couvrent l’ensemble de l’enquĂȘte de Catherine et ses amies. Le style graphique, travaillĂ©, Ă©voque l’Art nouveau et des techniques de collage, ce qui se sent particuliĂšrement lors de passages de sorcellerie ou de rĂȘves s'inspirant directement du surrĂ©alisme..

Société de production ou Producteur : Mad Dog
RĂ©alisateur : Ehacatl Omi
Acteurs principaux ou notables :
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Date de sortie : 13 Mars 2007
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