Le SAINT EMPIRE KARPOK UNIFIE
Le Ministère des relations diplomatiques
Le Ministre, Vacek Czjzek,
A
Padraig Cunningham,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères du CaratradMonsieur le Secrétaire Royal,
Je vous remercie d’avoir pris contact avec nous par le biais de votre correspondance diplomatique dont nous avons pris connaissance avec grand intérêt.
Le Saint Empire Karpok Unifié est sensible au fait que vous compreniez notre nécessité de prendre soin en ce qui concerne notre culture, culture historiquement tournée vers la mer et les océans.
Avant de développer davantage les raisons qui ont conduit notre Nation à revendiquer cet espace, que nous estimons aussi important que nos champs et nos montagnes, je porte à votre connaissance les faits suivants :
D’une part, la migration irrégulière et illégale a longtemps été un problème difficile à gérer sur les terres de l’Empire. En effet,
Nous avons dû gérer des afflux réguliers de migrants clandestins venus de Nazum et à destination de l’Eurysie. Nous avons été seuls à préserver quelque peu cet afflux de population illégale.
C’est également seul que nous avons créé une
compagnie de sauvetage humanitaire afin d’aider ces migrants à retourner en lieu sûr, sur les rives de Nazum. Je pourrai également vous parler du meurtre d’un paysan karpokien, innocent, lâchement exécuter
par un ressortissant de la République Autonome de Priscyllia, recherché dans son pays pour des actes de terrorismes. La préservation de la quiétude et de sécurité de nos concitoyens est de notre responsabilité pleine et entière. En votre qualité, cette responsabilité ne vous est pas étrangère et je suis certain que vous comprenez mieux désormais notre position sur ce point. Je ne vous cache pas d’ailleurs que depuis la mise en place de la zone maritime exclusive, nous n’avons plus de soucis de migration illégale et, quelque part, nous préservons également les autres nations d’Eurysie.
D’autre part, je porte également à votre connaissance que nos ressources maritimes ont été régulièrement pillées par des navires de pêche « bateaux-usines » qui, sans discrimination, englobe l’entièreté des poissons, cétacés, crustacés… il s’agit là à la fois
de venir en aide à nos marins pêcheurs, mais également de préserver ce qui est de l’ordre de notre subsistance et autonomie alimentaire.
Je ne vous cache pas également la situation
au large de Nvarek où nos gisements gaziers et pétroliers demandent à être sécurisés.
De notre point de vue, il nous semble aujourd’hui curieux que la communauté internationale bavarde autour de ces revendications, là où personne, sinon la Malévie, ne s’est réellement intéressé aux problèmes mentionnés ci-dessus. Interdire le passage des gros navires qui, pour des raisons économiques, passaient proches de nos côtes, ne nous semblent pas nécessiter des perturbations dans certaines places boursières comme nous avons pu le voir.
Car soyons précis, qu’est-il si différent aujourd’hui par rapport à hier : de ne plus laisser s’approcher des côtes karpokiennes les navires dont un port de l’Empire n’est pas la destination d’arrivée. Nous avons entendu dans les couloirs de certaines ambassades la crainte du détroit et de son libre passage. Avons-nous parler d’une telle chose ? Il existe toujours un passage pour toute embarcation quelle qu’en soit la taille et quel qu’en soit le pavillon.
D’ailleurs, il ne vous aura pas échappé, Monsieur le Secrétaire Royal, que ce passage n’est pas de notre seule prérogative.
J’entends votre crainte sur le sujet car votre nation est également tournée vers les mers et océans et je suis certain que, comme nous, vous serez sensibles à ce souhait de les préserver.
Je comprends également que le Caratrad, de par sa géographie, a besoin de garantis concernant les flux maritimes.
J’espère ici vous avoir éclairé sur nos revendications et nos intentions.
Enfin, je prends note de votre souhait d’une rencontre diplomatique. Je vous suis reconnaissant de porter ainsi une démarche d’apaisement dans une situation qui, là encore, de notre point de vue n’en méritait pas. Mais qu’à cela ne tienne, même si nos relations diplomatiques en direction du Vogimska n’ont eu pour réponse
que des sous-entendus menaçants , nous pouvons réfléchir à cette proposition, mais notre situation et position ayant changées, nous ne nous soumettrons plus à l’arrogance de notre voisin.
En espérant avoir répondu à vos interrogations.
Bien confraternellement,
Le Ministre,
Vacek Czjzek