25/02/2015
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Activités intérieures au Kölisburg - Page 2

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RÉUNION DE LA COMMISSION CONFÉDÉRALE SUR LES INSTITUTIONS ET LA DÉMOCRATIE


Une nouvelle fois, la commission s'est réunie et ils savent tous que cette fois, pour cette année, il va y avoir un énorme changement. En effet, les institutions confédérales actuellement en place rappelant trop un état fédéral sont toutes vouées à disparaître et aujourd'hui, il est temps d'en parler et surtout de prendre une décision avant septembre : Les ministres et ministères confédéraux. Le gouvernement actuel de la Confédération l'a promit, les ministres et ministères confédéraux devront disparaître avant la fin de l'année 2012 et seul le Premier Ministre restera en poste pour le moment. Aujourd'hui, la commission doit donner son feu vert ou aller à l'encontre de la promesse du gouvernement qui a, pourtant, été l'une des raison de sa popularité. Ainsi, un dilemme se joue : Il faut évaluer la capacité des institutions des pays membre de la Confédération à pouvoir agir en conséquence de cause et indépendamment d'une supervision confédérale.

Président de la commission : Je déclare donc la séance ouverte. Comme vous le savez aujourd'hui nous devons rendre une décision de la plus haute importance pour Kölisburg et il est extrêmement important pour nous tous ici de saisir les enjeux de la décision que nous devons rendre. Les ministres et ministères confédéraux ont fait les fondements des pays membre de la Confédération et, ont permit de bâtir les fondations de la Confédération qui a doucement glissée d'un état fédéral vers une Confédération. Cette année, le gouvernement confédéral a promit la fin des ministères et des ministres confédéraux qui ont toujours eu pour rôle de superviser les ministres et ministères des états et de les aider dans leurs tâches. Je rappelle que la mesure est très populaire auprès des kolisiens. Indépendamment de cela cependant, nous devons évaluer la capacité des institutions étatiques des pays de la confédération à prendre en main leur rôle. Nous commençons avec madame Anna Valdebarg. Vous avez la parole.

Anna Valdebarg : Monsieur le président, membres de la commission, il est important aujourd'hui de comprendre que si les ministres et ministères de la Confédération ont été vitaux pendant plusieurs siècles pour bâtir la Confédération de Kölisburg ils ne le sont plus aujourd'hui. En effet, nous avons pu voir que les kolisiens trouvent la Confédération beaucoup trop fédéral et que, si un état fédéral devait être proclamé selon les sondages ils seraient majoritairement beaucoup plus attachés à une seule institution et c'est évidemment la monarchie kolisienne. Les ministères confédéraux rappel les périodes les plus sombres de notre histoire notamment via l'Union de Kölisburg et, bien qu'ils aient été vitaux, aujourd'hui les institutions des membres de la Confédération fonctionnent très bien et on a pu voir qu'ils ont tous des projets d'ouverture à l'international. Il est temps que la commission vote pour leur suppression.

Carl Hapfstaff : Monsieur le président, Mme Valdebarg, bien qu'ayant été ministre confédéral je comprends tout à fait votre avis et votre point de vu sur la suppression et il est clair que les états de la Confédération n'ont plus besoin des ministères ou même d'être supervisés par des ministres. Cependant, il faut noter que les ministères confédéraux ne dictent pas de ligne politique à suivre mais coordonne l'avis de tous les états au niveau supérieur et notamment, pour. la représentation à l'international. En effet, nous devons noter que la communication inter-états en Kölisburg ne se fait que par les gouverneurs de Kölisburg ou par la monarchie. En conséquence, si nous supprimons ces institutions maintenant nous plongeons dans un avenir incertain quant à la communication inter-état. Si les institutions confédérales ne sont actuellement pas vitales, elles restent cependant un pilier pour les états membres.

Président de la commission : Monsieur von Hiderck vous avez une réaction? Oui? Bien alors vous avez la parole.

Charles von Hiderck : Mesdames, messieurs, j'aimerai souligner que pour la représentation à l'internationale nous avons toujours une institution confédérale qui, elle, va rester en place puisqu'elle est indispensable et je précise aussi que la communication inter-étatique est actuellement excellente puisque les gouverneurs indépendamment de quel bord politique ils sont font un travail remarquable avec sa majesté pour la communication au sein de la Confédération. Je rejoins madame Valdebarg sur le sujet des ministères et la nécessité d'y mettre fin mais j'attire aussi votre attention sur une autre institution qui est encore moins utile et je parle là que l'Assemblée Confédérale. Elle représente les principaux courants politiques de la Confédération hors je vous rappelle qu'ils n'ont, vraisemblablement, aucun pouvoir de décision. En effet, même les dernières lois confédérales ont en fait été approuvées par les parlement et assemblées des états et sont ensuite montées jusqu'au cabinet de la diplomatie par exemple avec la loi sur la Z.E.E. Ainsi, il est intéressant de voir qu'en fait que ce soit les ministères confédéraux ou bien l'Assemblée Confédérale il n'y a, actuellement, plus aucune institution confédérale qui est utile. C'est simple : La reine Constanze est au pouvoir des quatre pays de la Confédération et fait adopter des lois dans chacun d'entre eux et, dès lors que l'un d'entre-eux veut que toute la Confédération en adopte une elle la présente et, elle est magiquement adoptée par les autres. Il est clair que la Confédération se passe de toutes les institutions confédérales et que la communication entre les pays membres est assurée d'autres façons que par les institutions confédérales. Ainsi, je suis pour une suppression des institutions confédérales dans leur ensemble sauf, évidemment, le Cabinet de la Diplomatie.

Mathilde Kalkeborg : Membres de la commission, monsieur le président, j'aimerai comprendre une chose : On parle des ministères et même de l'Assemblée Confédérale mais pourquoi on ne parle pas de supprimer le premier ministre de la Confédération?

Anna Valdebarg : Je soutiens personnellement Mme Kalkeborg sur son propos.

Président de la commission : Madame Kalkeborg si vous souhaitez vous exprimer à ce sujet je peux vous donner la parole.

Mathilde Kalkeborg : Bien alors je vais le faire. Je pense qu'en plus de supprimer les ministères nous devrions aussi supprimer le premier ministre de la Confédération car, au vu des points exposés, le premier ministre de la Confédération a lui aussi pour but et, même plus que les autres ministères d'ailleurs, d'assurer une communication entre les états de Kölisburg et, la preuve en est selon les arguments évoqués, nous pouvons aussi nous en passer de là voici donc ma question : Pourquoi ne pas inclure le premier ministre dans cette supression?

Charles von Hiderck : Je pense que madame Kalkeborg soulève un point important. Monsieur le Président pensez-vous que nous pouvons modifier le titre du vote?

Président de la commission : C'est toujours possible, oui. La séance porte donc désormais sur la suppression des ministères confédéraux ET du cabinet du premier ministre confédéral.

Carl Hapfstaff : Je prends donc la parole concernant la suppression du cabinet du premier ministre Confédéral je trouve cela absurde quand on sait que cela veut dire que, selon la constitution, le Cabinet de la Diplomatie sera maintenant exclusivement nommé par la Reine ou en tout cas le monarque et cela veut donc dire qu'on va devoir assister à une révision de la Constitution. Si nous nous prononçons, aujourd'hui, pour la suppression des institutions confédérales je ne sais pas si vous vous rendez compte que nous allons plonger Kölisburg dans une crise politique. Cela veut dire que nous supprimons des institutions inscrites dans la Constitution ce qui veut dire qu'il faut la réviser, réunir la famille royale, la Cour Suprême de Kölisburg, cette commission, les gouverneurs et réunir tous les parlements de Kölisburg en Congrès. Avez-vous conscience de cela? Je préfère vous le demander car je ne crois pas que vous ayez saisi tout ce que cela implique.

Président de la commission : Article LVXIII relatif à l'article V de la Constitution : La présente constitution ne peut être modifiée autrement que par les conditions de l'article V et toute personne tentant l'inverse sera considérée comme ennemie de la nation. Je rappelle donc que cette commission n'a aucunement le droit de faire modifier la constitution sauf à la demande du peuple kolisien ou si l'Assemblée Confédérale se prononce à 70% pour et, visant à sa suppression, vous comprenez bien que la Constitution ne sera pas révisée.

Carl Hapfstaff : Je me permet de dire que les kolisiens sont majoritairement pour une révision de la Constitution jugée comme étant, selon les sondages, trop fédérative. Donc si sa majesté convoque un référendum on peut être certains que la Constitution sera selon les votes accueillie pour une révision et, qu'il faudra donc, la réviser.

Anna Valdebarg : De mon côté j'estime que de toute façon, à un moment ou un autre cette commission à des responsabilités et qu'elle doit rendre des comptes au peuple kolisien. Les kolisiens veulent une révision, il faut supprimer les institutions confédérales et l'un sans l'autre n'est pas possible donc autant aller droit au but et jusqu'au bout. La commission doit de toute façon se prononcer sur la suppression des institutions confédérales et, tôt ou tard, cela entraînera forcément une révision de la constitution puisqu'elle ne sera plus adaptée au contexte et au fonctionnement de la Confédération.

Président de la commission : Bien. Les débats sont donc clos. Nous passons au vote mais nous allons le diviser en deux : Pour ou contre la suppression des ministères confédéraux et pour ou contre la suppression du cabinet du premier ministre confédéral. Pour le premier vote qui est pour? Qui est contre? À la majorité les ministères et ministres confédéraux sont donc révoqués et les institutions dissoutes. Pour le cabinet du premier ministre confédéral qui est pour? Qui est contre?

À la majorité le premier ministre confédéral est révoqué de ces fonctions et toutes les instituions à vocation ministérielles et confédérales en Kölisburg sont donc abolies. Conformément aux débats, la reine est informée immédiatement de la décision de cette commission pour appeler les kolisiens aux urnes la constitution n'étant, désormais, plus adaptée au système kolisien en place. La séance est close.

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Paul Triegt a écrit :

Je jubile de voir comment la prochaine génération commencera déjà à critiquer celle qui arrivera après elle. La tendance est à la critique de nos jeunesses qui, pourtant, ne savent pas que nous avons nous aussi un jour été jeunes tandis que les aînés oublient qu'ils l'ont été. Moi, naïf et vieux que je me fais, je suis admiratif de cette nouvelle génération qui n'a peur de rien que ce soit de la révolution des révoltes. Oui, je suis en admiration devant les nouvelles générations qui n'ont plus peur d'exprimer ce qu'il pensait de crier haut et forts pour les droits humains.

De l'autre côté, je vois aussi une génération insouciante qui ne se soucie pas du lendemain et ne remue plus ce qu'il s'est passé hier. De mon grand âge, je suis admiratif de cette génération qui ne pense plus à rien et qui se laisse porter au gré du vent tout en gardant un pied au sol tendit qu'elle met les mains en l'air. Je suis heureux d'avoir pu connaître les temps d'avants mais une part de regret me vient quand je vois que je passe à côté de tant de chose en voyant les générations actuelles et surtout la jeunesse insouciante et féconde d'espoir. Plus âgés ou bien plus jeunes, je vois aussi des étoiles dans gamins quand ils regardent leurs grands frères et grandes soeurs vivre comme si demain était au creux de leur main et hier semblable à "Jadis". Rappelez-vous, que faisiez-vous plus jeune? Qui étiez-vous à 17 ans?Moi, je n'étais personne. Je vivais de mon petit accordéon et je rêvais d'avenir quand je voyais le temps passer. Au bistro du coin, les bières s'enchaînait et les femmes avec. On découvrait les passions parfois les plus impudiques et on osait tout. On allait tantôt voir ce que le corps d'une femme avait à nous offrir tandis que le corps d'un homme venait nous montrer de quoi il pouvait être capable.

On découvrait aussi le plaisir des papilles en réinventant chaque jours la gastronomie et en goutant aux plats de nos mères qui faisait parfois une simple quiche, mais, avec tout l'amour qu'elles y mettaient, même les plus grands chefs n'y pouvait rien. Rappelons-nous des nuits de folies passées à courir en forêt pour fuir le père qui partait à notre recherche. Je me rappelle aussi de nos premiers amours, des premières cigarettes et de ce goût d'alcool périmé que l'on volait en cachette dans les armoires des grands-parents. Je suis nostalgique d'un temps qui a vu grandir ma jeunesse et, pourtant, bien qu'ayant peu de regrets de ce temps, j'aurai aimé vivre ce que la génération d'aujourd'hui vit. Leur monde traverse les crises chaque jours et il s'en fichent. Quelle génération formidable nous avons fait. Cette génération là, insouciante et frivole qui communique avec n'importe qui à l'autre bout de la Terre et qui n'a plus peur de se poser les bonnes questions. Cette génération, j'en suis admiratif pour son esprit vainqueur et fêtard, son esprit libertaire et pourtant si attachée à ses valeurs...

Chers parents, n'ayez pas peur de vos enfants, ils vivent au gré du vent et croyez-moi, cela vaut bien plus que le temps.
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Passion, avec un grand p.
Partie 1
Dans les rues de ce beau matin de Juin, elle s'appelle Laura et elle part faire son footing après s'être levée à 6 heures du matin, avoir prit sa douche en chantant "I survive" de sa chanteuse préférée et après avoir utilisée comme tous les jours le même gel douche à l'orange glacée. À 6h30, elle était devant son miroir à faire ce qu'elle appelle sa "morning routine" et à s'appliquer on ne sait combien de produit de beauté pour cacher sa "vieillisse qui l'attaque" comme elle dit. À 22 ans, Laura est une femme sportive qui est secrétaire dans un petit cabinet médical. Elle traite chaque jours des dossiers de patients et les aiguillent dans leurs démarches administratives. Parfois, elle fait du bénévolat dans des associations humanitaire et, quand elle ne peut pas, elle donne simplement un peu de son salaire pour tenter de réduire les malheurs du monde. Pour en revenir à ce matin de Juin, Laura a ensuite prit son lait et ses céréales bio. Elle a ensuite prit un grand verre de jus d'orange avant de finir sur une pomme avec du beurre de cacahuète. Ce matin, la voici partie pour un footing de 15 kilomètres.

Dans les rues de ce beau matin de Juin, il s'appelle Paul et il part faire son footing après s'être levée à 6 heures du matin, avoir prit sa douche désespéré en ayant les larmes aux yeux ne sachant plus si il est heureux dans sa vie en ayant utilisé comme tous les jours le même savon 18 en 1 au citron. À 6h30, il regardait son corps dans la glace en se voyant perdre le fil de sa jeunesse et son moral en baisse. À 24 ans, Paul est un homme sédentaire et est chef de projet dans une grande entreprise de la région. Il traite chaque jours des dossiers de collaborateurs et les aident à maintenir et fournir des projets. Souvent, il rentre chez lui fatigué et regarde la télé et, quand il n'est pas assez diverti, il joue à sa console de jeu pour tenter de réduire les malheurs de son monde. Pour en revenir à ce matin de Juin, Paul a prit une orange sans même l'éplucher et à avaler un café. Ce matin, le voici parti pour un footing de 5 kilomètres.

Paul s'élance sans grande motivation vers la Rue Parnasse tandis que Laura commence habituellement son footing par le parc.Tous les deux, courent. Leur rythme cardiaque s'accélère et ils commencent déjà tous les deux à transpirer car il faut dire qu'en été, même le matin il fait chaud. Les noms de rue défilent devant Paul : Parnasse, Palchouc, Glössert. Pendant ce temps, l'aura est elle aussi engagée dans la même rue. Elle regarde l'heure sur sa montre connectée en courant. Paul, regarde l'heure sur son portable prêt à abandonner. Ils courent...Ils s'élancent et-


Laura : WOW

Paul : Mais regardez ou vous allez !

Ils se relèvent mais ils se regardent. Le silence de la foudre qui vient de s'abattre sur eux fait taire le monde autour.

Paul : C'est pas ce que je voulais dire je suis désolé. Je voulais vous demander si vous alliez bien, vous n'êtes pas blessée?

Laura : Pourquoi je serai forcément blessée et pas vous? Vous me trouvez trop fragile?

Paul : Quoi? Mais pas du tout je voulais juste-

Laura : Je plaisantais.

Paul : Hein?

Laura : C'était une blague

Laura sourit et Paul rit d'un air gêné tandis qu'ils se regardent l'un l'autre en se demandant ce qui a bien pu leur traverser l'esprit

Laura : Je m'appelle Laura

Paul : Enchanté moi c'est Paul

Laura : Je vous ai jamais vu courir dans le coin, vous êtes nouveau?

Paul : Euh non pas vraiment. À vrai dire j'habite non loin d'ici depuis à peu près 5 ans maintenant mais je viens juste de me mettre au footing depuis ce matin

Laura : Oh, ok.

Paul : Et vous? Vous aussi vous venez de commencer le footing?

Laura : Non ça fait déjà 7 ans que je cours tous les matins à cette heure-là alors on peut plus vraiment dire que je suis nouvelle bien que ça m'aiderait dans beaucoup de situation. Vous voulez qu'on court ensemble? Je pourrai peut-être vous apprendre quelques trucs?

Paul : Oh non à vrai dire j'allais rentrer je crois que c'est pas pour moi

Laura : C'est sûr que si vous rentrez dans les gens il vaut mieux pour tout le monde que vous restiez chez vous

Les deux jeunes adultes rient. Ils se contemplent de nouveau. L'un se demande "Est-ce mon signe" tandis qu'elle elle se demande si c'était peut-être un signe de la vie

Paul : Bon. Et bah je vais y aller

Laura : Attendez! Est-ce que, peut-être, enfin je veux dire par hasard...Vous auriez un numéro de téléphone? Juste histoire de communiquer pour parler du footing

Paul : Non désolé je n'utilise aucune technologie moderne

Laura : Mais? Votre téléphone?

Paul : Je plaisantais.

Laura : Ah oui d'accord je vois le genre vous êtes un malin vous

Paul : Vous pouvez noter?

Ainsi, les deux jeunes adultes s'échangèrent leur numéro de téléphone respectif afin de pouvoir communiquer mais pour Laura, le footing n'était pas fini. Elle continua de courir en 8 kilomètres en faisant un grand tour et en ayant de nouveau passée de nouveaux paliers. Laura s'entraîne pour le marathon de Trifftenberg et il faut dire qu'elle a de quoi y consacrer du temps. Avant, elle y consacrait uniquement une heure par semaine et lorsqu'elle a débutée la course, elle avait 9 de VMA. Autant le dire, c'était perdu d'avance. Aujourd'hui, elle court avec 17 de VMA. Laura est très fière de sa progression. Pendant ce temps, Paul est rentré chez lui et a prit une douche. Pour la première fois, il n'a pas eu les larmes aux yeux et il est sorti souriant de sa douche. Paul était heureux d'avoir parlé à Laura et, sans la connaître, il avait pourtant ressenti comme une tension électrique dans son coeur. Paul était heureux. Puis, une notification arriva sur son téléphone :

SMS
Laura

Salut :). J'espère que tu es rentré en courant, moi je viens de finir mon footing.Salut :). Bof, j'avais vraiment pas le coeur à rentrer en courant je t'avoue.
Bah alors? Et ton footing? Je croyais que tu venais à peine de t'y mettre?
Oui mais bon je t'ai dis, je pense sincèrement que c'est pas pour moi
et puis de toute façon c'est juste une idée qui m'est venue hier sur un coup
de tête. Je sais pas j'ai le cardio pour de toute façon.

Moi non plus quand j'ai commencé j'avais pas le "cardio pour" et pourtant
je n'ai pas relâchée mes efforts et aujourd'hui je fais 15 kilomètres tous les matins.
D'ailleurs, je n'en suis pas encore morte et comme preuve : Je te parle en ce moment.

Dis donc, madame a mangée un clown ce matin au petit-déjeuner?
Dis donc, monsieur s'est levé du mauvais pied ce matin? C'est peut-être pour
ça aussi que tu m'es rentré dedans.

Alors déjà non. On a pas la même version de l'histoire! C'est toi qui m'a foncée
dedans!

QUOI? Mais n'importe quoi mdrrr c'est toi qui a été inattentif!
Oui bien-sûr! Ça doit être ça!
Qu'est-ce que tu vas faire de ta journée?
J'ai deux trois dossiers à préparer et je vais sûrement jouer
aux jeux-vidéos. Te moque pas, à mon âge j'aime toujours ça et je ne pense
pas m'arrêter un jour d'ailleurs.

Je ne te juge pas. J'adore jouer au Scrabble alors comme je pourrai te juger?
Tu fais quelque chose ce soir?

Oui. Je vais me morfondre dans mon lit en implorant tous les dieux de
m'épargner une vie longue et douloureuse devant des incantations.

Super. Alors je te dis à 19h devant le restaurant où tu m'as foncé dedans?
Avec plaisir :).


Les deux jeunes adultes avaient donc rendez-vous pour une délicieuse soirée dans un restaurant appelé "Le Cloque". Si Laura était décontractée, Paul lui était stressé. En panique, il appela un ami pour lui faire part de la nouvelle qui allait, peut-être, changer le cours de sa vie. En effet, à part une première relation au lycée où il passait plus de temps au lit qu'ailleurs avec sa première copine, le jeune adulte avait été épinglé pour être "le meilleur coup" de la fille. Si on pourrait penser que c'est quelque chose de bien, ça ne l'est qu'en partie puisqu'à ce moment, le jeune Paul avait fait sa toute première fois. Ainsi, il n'a plus jamais été réellement intéressé par les relations amoureuses se fixant à cette idée catastrophique qu'il avait eu dans sa jeunesse. Désormais, le voici en panique en appelant son ami qui fini par décrocher

APPEL
Quentin

Quentin il faut que tu m'aides!
Bonjour Paul, moi aussi ça va je te remercie. Qu'est-ce que je fais? Oh rien de spécial et toi?
J'ai un rendez-vous.
Oh la vache. J'arrive.

Du côté de Laura, on a déjà passé l'appel et ce n'est pas une, mais deux amies à elle qui sont chez elle pour "bruncher". En ce beau midi, on sort le vin blanc cuvé 2003, une petite dinde avec quelques pomme de terres au four et on discute de ce matin.

Regina : Alors, dis-nous tout. Il ressemble à quoi? Il est beau au moins?

Bianka : Sans rire Regina! On peut pas se concentrer un peu sur la personnalité? Il peut très bien être hyper beau et être un vrai psychopathe qui mange des rats et boit du sang de chat. On ne va pas reparler de ton ex mais je me souviens encore du moment où il estimait que manger du chien à la jashurienne était une excellente idée pour promouvoir les habitudes culinaires du monde.

Regina : Il l'a dit une fois et c'était une blague! Et puis il aurait pu dire bien pire.

Laura : Les filles? On va peut-être en parler avant de faire des suppositions hâtives?

Regina : Excuse-nous on t'écoute.

Laura : Bon, en gros je faisais mon footing et lui suit rentrée dedans et il avait l'air un peu perdu et déboussolé alors on a très vite fait discutés et je lui ai demandé son numéro. Un peu plus tard je lui ai parlé par message et on s'est donné rendez-vous ce soir à 19h devant le restaurant où on s'est percutés. Si je ne me trompe pas il a les cheveux foncés et il s'habille bien je dois le dire parce-que même si c'était une tenue de footing, c'était une marque assez connue et chère. Vous savez la marque là pour laquelle j'ai pris mes leggings et bah c'est la même.

Bianka : Ah oui comment elle s'appelle! Je crois que c'est....Oh mince je ne m'en souviens plus!

Regina : Ah si ça y est ! C'est pas des Tumberton?

Laura : Oui c'est ça merci!

Regina : Donc monsieur a de l'argent, intéressant

Bianka : Orh, Regina.

Regina : C'est tout autant important je trouve parce-que bon, même si il a une bonne personnalité si il n'est pas beau je ne sais pas à quoi ça sert.

Laura : Bon. Ceci étant dit oui il est beau ou en tout cas plaisant et pour la personnalité, je n'en sais rien encore mais il a l'air très gentil. À voir.

Bianka : Bon. Et bah alors trinquons à ton rendez-vous de ce soir!

Regina : Allez, tchin!

Les trois amies trinquent et continue leur petite discussion autour du jeune homme et discutent de tout et de rien.
5451
Palais Royal de Trifftenberg


Valet : SA MAJESTÉ LA REINE CONSTANZE DE HASGUE.

Une assemblée se tient actuellement réunissant les gouverneurs, membre du clergé kolisien, la noblesse kolisienne aussi ainsi que les grandes personnalités publiques de Kölisburg tels que les gouverneurs, le chef des états majors de Kölisburg, les représentants des partis de l'Assemblée Confédérale et toujours, son fils, le Dauphin de Kölisburg Wilhem III.

VALET :SON ALTESSE ROYALE LE DAUPHIN DE KÖLISBURG WILHEM III DE DROCK.

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Voilà que la Reine Constanze et son fils entrent. La reine est immédiatement applaudie. On entends de toute part de l'Assemblée des grands "Bravo!" et on hurle la joie et le bonheur. Pourquoi? Parce-que jamais la Confédération ne s'étant autant décentralisée que sous son règne. Avec le référendum en cours, les personnalités de la Confédération ne pouvait qu'être heureux de voir qu'enfin, la Confédération était assez stable pour engager de tels projets.

Constanze : Que l'assemblée prenne place.

Mesdames et messieurs, membres de la Confédération,

Je suis aujourd'hui heureuse d'ouvrir ce Congrès Confédéral. Aujourd'hui, nous nous sommes réunis pour prendre et rendre compte que la décision des kolisiens. Aujourd'hui, grâce à ce référendum, le dernier barrage qui faisait de la Confédération une fédération va tomber et nous serons, officiellement, unis par la Confédération de Kölisburg. Aujourd'hui, certains d'entre-vous ne seront plus à leur poste actuel et ne serons bientôt plus parmis nous. À ceux-là, je veux dire que Kölisburg vous voit et ne vous délaisse pas. Vous avez dignement servis Kölisburg et la Confédération pendant parfois plusieurs dizaines d'années et Kölisburg vous honore et vous rend grâce du sacrifice de toute une vie que vous avez fait pour elle. Aujourd'hui, nous sommes réunis par notre sacrifice. Vous, qui avez tout donné à Kölisburg, vous avez servi fièrement la Confédération et désormais celle-ci vous envoie dans les états qui composent la Confédération pour accomplir votre mission. La Confédération ne disparait pas, au contraire, elle se développe. Que les états de la Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg vous accueillent de la même façon que vous avez accueillit la Confédération dans votre vie pour y la lui dédier. Particulièrement aujourd'hui, un homme a servi la Confédération toute entière et lui, n'aura pas la chance de trouver équivalence pour sa mission dans les états. Forcé à prendre sa retraite, il a fait de la Confédération jusqu'à aujourd'hui une puissance militaire et s'est battu pour assurer la souveraineté de chaque pays dans celle-ci. Membres de la Confédération merci d'accueillir à mes côtés le Chef des états-major et des armées de Kölisburg Peter von Gärpark.

Les membres de la Confédération applaudissent celui qui va disparaître. Il est le seul dont le poste n'a pas d'équivalent. L'homme a cependant accepté de prendre sa retraite et de se retirer alors que la Constitution kolisienne ne l'y oblige pas mais pour la Confédération, beaucoup se sacrifient pour voir ce projet perdurer.

Peter von Gärpark : Pendant 28 ans, j'ai eu le privilège de diriger les armées de Kölisburg. Durant toutes ces années, j'ai tenté d'oeuvrer pour l'amélioration de celles-ci et l'assurance d'une souveraineté kolisienne en Eurysie septentrionale et pour que la Confédération soit certaine de perdurer pour encore plusieurs années. Quand je suis arrivé à la tête des états majors de Kölisburg, j'ai vu une armée démotivée et désorganisée. Cette armée était rongé par un mal-être et une gêne de ne pas être sûre d'être légitime à exercer sa mission : Défendre la Confédération et ses intérêts. Cette armée démotivée, quand beaucoup y voyant une perte de temps et d'argent, j'ai décidé de lui accorder tout mon temps et parfois même des fonds personnels pour la voir grandir. Ce que je n'ai pas vu grandir, ce sont mes enfants. Aujourd'hui âges de 12 et 14 ans, j'ai l'intention de rattraper le temps que j'ai donné à l'armée kolisienne pour eux. Durant 28 années, j'ai eu le plaisir de voir des hommes et des femmes courageux et faire de l'armée kolisienne, l'une des fierté de la Confédération. Aujourd'hui, nous sommes aptes à nous défendre et défendre nos intérêts vitaux et je veux laisser à mes successeurs un mot : Si vous avez un doute c'est que vous connaissez déjà la réponse adaptée. J'ai fonctionné de cette façon pendant 28 ans à la tête des états-major et aujourd'hui, je suis fier de les laisser entre les mains de mes camarades comme ils sont.

Le chef des états-major de Kölisburg embrasse le drapeau qui se tient à côté de lui avant le lever sa main qui le tient en l'air

Vive la Confédération, vive la Reine !

Le chef des états-major de Kölisburg est salué par ses frères et soeurs d'armes tandis que les applaudissements font gronder toute l'Assemblée. Le Dauphin de Kölisburg salut le chef des états-major. Le chef des états-major de Kölisburg se retourne vers la Reine.

Constanze : Peter von Gärpark, pour avoir servir la Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg, vous être engagé dans ses armées et avoir donner à Kölisburg l'assurance de souveraineté, je vous fais Grand-Duc de l'Ordre des serviteurs de Kölisburg. Désormais, vous siègerez à chaque Congrès Royal et continuerez de servir Kölisburg au travers de ce nouvel engagement. Aussi, je vous faire Premier Conseiller Royal. Désormais, vous porterez de le titre suivant : Son excellence Peter von Gärpark, Grand-Duc de l'Ordre des serviteurs de Kölisburg.

L'hymne kolisien est joué.

Constanze : Désormais, nous passons aux affaires politiques kolisiennes. Les résultats du référendum viennent de tomber. Wilhem III de Drock, les résultats.

Wilhem III de Drock :

À la question suivante :
La constitution kolisienne doit-elle être modifiée?
Les kolisiens répondent :

À 74% POUR

À 23 % CONTRE

Constanze : En conséquence des résultats annoncés, je convoque dès maintenant la Cour Suprême de Kölisburg à prendre place et ordonne à ce Congrès de définir une nouvelle constitution. Pour 48h, ce Congrès sera fermé au monde et à toute intervention extérieure. Son altesse royale le Prince Wilhem III de Drock prend la tête de la Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg dans son entièreté.
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DISCOURS DE LA REINE CONSTANZE AU CONGRÈS AYANT RÉDIGÉ LA CONSTITUTION

https://zupimages.net/up/24/01/219l.png


Congrès, membres de la Confédération, sujets,

Il y a maintenant plus de 150 ans, de par mon ancêtre le colonel Ebrick de Hasgue un rêve est né : Kölisburg. Ce projet visant à réunir quatre états issus d'une union extrêmement divisée est systématiquement en guerre a toujours été compliqué et une épreuve. Derrière le mot Kölisburg, mon ancêtre a réuni quatre est un très puissant ici au départ ils étaient en guerre, ont fini par reconnaître leur fraternité et leurs liens autant culturel que politique. Ces quatre états aujourd'hui nous remercie. C'est quatre états qui sont des états frères ont réussi aujourd'hui à s'unir et faire du rêve de mon ancêtre une réalité. Pendant plus de 150 ans, la vraie confédération de Kölisburg n'a jamais pu voir le jour à cause d'une instabilité constance bien que ces quatre aient à décider de fraternité et de s'offrir la paix. Ces quatre états que j'ai l'honneur et le plaisir de gouverner sont pour moi les organes de la confédération. Sans eux, outre le fait qu'une confédération ne peut pas se faire sans eux, j'estime que sans ces quatre états aussi l'un d'entre eux devait manquer à la confédération, Kölisburg perdrait de son sens. Gouverner c'est quatre états est un réel honneur et j'espère qu'il en est de même pour les gouverneurs et qu'à travers cette toute nouvelle constitution, en ce Congrès, vous pensez tous ainsi. En tant que Reine de Kölisburg, je m'émerveille chaque jours de voir la fraternité des états se développer et leur indépendance s'affirmer un peu plus pour former, de façon plus réelle et concrète la Confédération de Kölisburg. Beaucoup en 150 années ont tentés de séparer la Confédération pour revenir à des temps révolus et notamment des temps qui ont failli causer de terribles guerres. Ces temps-là, les temps d'union qui ne tiennent pas et qui ne peuvent aboutir sont révolus. Les quatre états de Kölisburg sont liés par un passé et un avenir commun en plus de reposer sur une identité culturelle commune : Kölisburg. Derrière ce mot, il y a une culture et tout un peuple qui a demandé à se réunir depuis déjà plusieurs centaines d'années et avant même que le projet de mon ancêtre soit proposé aux kolisiens. Je suis très heureuse de voir qu'aujourd'hui, nous sommes tous encore capables de nous réunir et de mettre nos différents de côté pour agir dans l'intérêt suprême des kolisiens car oui, c'est l'intérêt kolisien qui prime. Plus tard, la confédération devra faire face à de nouveaux ennemis qui sont des ennemis intérieurs autant que extérieur mais aussi et surtout des amis venus de l'international qui voudrait nous diviser et qui projettent déjà de diviser la confédération et ses états. Aujourd'hui, j'adresse à ce congrès ce discours d'unité pour permettre à tous de se rendre compte du danger qui arrive et surtout permettre à ce congrès de réaliser que la fraternité kolisienne et celle des états prime avant toute chose et toute menace extérieure. Nous sommes kolisiens et, c'est aussi et surtout pour cette raison, que nous avons décidé de nous unir dans la fraternité contre tous nos ennemis, contre les ennemis de la confédération afin de permettre à chacun et chacune de nos citoyens de posséder des droits humains fondamentaux telles que la liberté et l'égalité et leur permettre de vivre de façon sereine leur souveraineté. Si jamais vous avez un doute Kante à la possibilité de la confédération de se défendre face à ses ennemis : n'ayez crainte. À la tête de cette confédération, moi ainsi que toute ma famille veillerons à la sûreté ultime de tous nos citoyens qu'ils soient confédéraux ou bien nationaux. Plus que jamais, l'année dernière et cette année nous avons considérablement renforcée notre mot de travers de sa souveraineté aérienne mais aussi sa souveraineté maritime autant que sa souveraineté terrestre. Aujourd'hui, il y a des conflits aux portes de nos frontières mais ces conflits ne nous impact auront pas car je crois en la solidarité inter-étatique qui a changé notre confédération et les états l'ont encore prouvés. En effet, bien que l'état de Prismurgue se soit senti menacé, il a mobilisé un régiment tout entier de son armée et la confédération toujours dans cette esprit de fraternité à mobiliser un régiment de plus il a fait installer des missiles balistiques pour endiguer toute propagation du conflit vers cet état et sa multiplication vers toute la confédération. Merci, voici encore une preuve que la confédération face à ses amis et face aux potentiels menaces qu'il pouvait avoir est plus forte que tout. Je ne cesserai de croire durant mon règne la fraternité des états qui composent la confédération est beaucoup plus forte que toutes les menaces qu'elle pourrait rencontrer. Au travers du clergé, des gouverneurs mais aussi des gouvernements et des institutions confédérales et nationales nous avons su répondre à l'appel des kolisiens qui nous demandait des réformes pour faire la confédération une vraie confédération et non plus un état fédéral en transition. Désormais, je vous transmet les résultats du référendum sur la Constitution.

À la question de l'approbation de la Constitution, les kolisiens répondent OUI à 83%. Je proclame la nouvelle Constitution officiellement en vigueur pour la Confédération et défait ce Congrès. Vive Kölisburg.
7328
PALAIS DE KÖLISBURG

Une berline arrive au Palais Royale de Trifftenberg. La Reine séjourne pour l'été en Prismurgue, un état qu'elle a toujours apprécié pour sa façade maritime vers la Manche-Blanche et son climat plus ou moins tempéré selon la saison et la météo.

À la garde! Présentez, armes!

Dans berline qui arrive cependant, ce n'est pas la Reine mais le Dauphin de Kölisburg Wilhem III de Drock qui passe le plus clair de son temps au Palais Royal de Wälhen ou bien au château de Windem, la résidence des princes de Kölisburg. Originaire de cet état, il n'est plus à prouver qu'il préfère cet état à tout autre bien qu'un jour, il ne pourra plus se permettre d'exprimer un tel avis car contraint de gouverner tous les états de façon égale. Le prince de Kölisburg est donc conduit vers sa majesté.

Wilhem III de Drock : Votre majesté. C'est toujours un plaisir de vous voir comment allez-vous?

Constanze : Mon fils, quel plaisir de vous voir

Les deux personnages royaux s'embrassent (câlin)

Wilhem III de Drock : J'ai cru comprendre que vous vouliez me voir et discuter d'un sujet important?

Constanze : Oui. En réalité il y a deux sujets dont je devais parler avec vous. Comme tout le monde bien que notre famille ait un destin un peu particulier, nous restons humains et chaque humains naît, vit et puis meurt. Je ne ferais pas exception à cette règle et il est évident que je suis plus proche de ma fin que du début. Chaque jour qui passe me le rappel un peu plus ces derniers temps et je dois prévoir l'après.

Wilhem III de Drock : Votre majesté...Maman...Est-ce vraiment nécessaire de parler de tout ça alors que vous êtes à l'apogée de votre règne? Vous n'avez même pas encore passé vos 70 années et vous pensez déjà à la mort et à vos funérailles. Vous êtes certaines de vouloir en parler?

Constanze : Comprenez bien que cela ne m'enchante absolument pas et que je passerai bien à côté de tout ça mais ma loyauté va envers Kölisburg et sa couronne. Je ne peux battre en retraite en ce qui concerne l'après. Vous êtes prince de Kölisburg et vice-roi de Drock, vous plus que quiconque comprenez ce que je veux dire.

Wilhem III de Drock : Cela fait si longtemps mère.

Constanze : Je vous demande pardon?

Wilhem III de Drock : Vous ne m'aviez pas appelé "Vice-Roi" depuis la mort de papa.

La Reine Constanze soupire et baisse les épaules tout en contemplant son fils dans sa tenue militaire. Elle pense beaucoup à l'après et ce qu'il adviendra du règne de son fils une fois qu'elle ne sera plus là pour gouverner.

Constanze : Votre altesse, je sais que tout ceci remue beaucoup de souvenir mais tel est votre titre et tels sont vos obligations car vous n'êtes pas juste le Prince de Kölisburg. Un jour, vous vous marierez et votre enfant à son tour selon l'état dans lequel il naît sera lui aussi Vice-Roi et prince de Kölisburg. En mon temps, on craignait beaucoup de voir son fils ou sa fille devenir vice-reine ou vice-roi et on appréhendait cette légitimité à gouverner. Aujourd'hui avec vous, ce temps est révolu et je n'ai jamais eu peur. Vous devez comprendre que vous êtes l'héritier de Kölisburg et que tel est votre destin et ce, pour tous les états, y comprit celui de Drock dont un jour vous ne serez plus le Vice-Roi mais bien le Roi. Je sais que mes funérailles et l'idée que je ne gouverne plus un jour n'enchante personnes et pas même nos sujets mais un monarque naît, gouverne, rempli son devoir et meurt pour laisser place à un autre. C'est aussi la devise de toute royauté : Le Roi est mort, vive le roi.

Wilhem III de Drock : À quoi avez-vous pensée quand père est mort? Vous avait-il parlé de la suite de son règne?

Constanze : Et bien puisque la régence devait s'appliquer, j'ai d'abord pensée que ce serait vous qui seriez le futur roi. Cette pensée en revanche s'est très vite dissipée quand j'ai compris que l'Assemblée Confédérale allait organiser sous peu mon couronnement. Votre père m'a demandé de ne pas pour autant vous mettre de côté si jamais je devais par quelconque moyen accéder au trône de Kölisburg alors, j'ai décidée que vous deviez au moins vous faire connaître dans le monde. Vous êtes un bon prince et un vice-roi indulgent. Je ne le dis pas parce-que vous êtes mon fils mais parce-que c'est le ressenti de la population kolisien et de la population drockienne. Vous êtes né pour régner sur Kölisburg et je suis fière quand je sais que vous allez le faire de façon juste et correcte. Je ne vous demande qu'une chose à mon tour lorsque ce jour arrivera : Ne soyez pas comme nos ancêtres qui cherche les guerres et les conflits. Je vous demande de vous contenter de forger des alliances avec le plus grand nombre et de garder une diplomatie ouverte à tous, sans distinctions.

Wilhem III de Drock : Vous voulez dire à l'inverse de ce que fait le gouvernement actuellement?

La Reine Constanze perd son sourire

Constanze : Je veux dire qu'un allié est un allié et que tout le monde mérite d'être entendu indépendamment de ses idées et de ce qu'il pense de nous. L'opposition doit aussi pouvoir être entendue et c'est ce qui fait une démocratie. D'ailleurs, rien ne devrait faire barrage à la diplomatie internationale et des conditions pour qu'elle puisse prendre place non plus.

Le Prince de Kölisburg sourit voyant que la Reine n'est pas toujours en accord avec tout ce que font ses gouvernements. Lui qui la pensait intransigeante se révèle être avant tout humaine.

Wilhem III de Drock : Bien votre majesté. Si tel est votre souhait.

Constanze : En effet ça l'est. Maintenant je pense que nous devrions parler de mes funérailles et de vous. Une fois que je serai dans un cercueil, je ne serai plus d'une très grande utilité mais vous, vous aurez la place la plus importante au sein de Kölisburg. Les états seront unis plus que jamais et seront tous présents pour vous soutenir. Vous devrez leur montrer que vous êtes reconnaissant de leur soutien mais vous devez aussi leur montrer que, face à cette tragédie qui est la perte de leur monarque, vous êtes avant tout sur le trône pour eux et ce, plus que l'inverse. Ils vont vous demander et vont avoir besoin de vous. Le jour de mes funérailles, je laisse les conseillers royaux faire leur travail mais vous, je veux que vous envoyiez une lettre signée de vous à toutes les monarchies du monde. Je veux aussi que vous envoyiez une invitation à tous les alliés et partenaires de Kölisburg à mes funérailles. C'est dans ces moments-là que nos alliés ont besoins de savoir qu'ils comptent pour nous et que nous sommes prêts à leur montrer une part de réalité et d'intimité kolisienne. Le premier jour de mon départ, adressé vous à la nation kolisienne tout entière et exprimé votre chagrin. Ils ont aussi besoin de savoir que vous partager leur tristesse bien que je sais que ce sera le cas. La semaine suivant mon départ, allez voir les kolisiens dans les rues et chez eux. Invitez-vous chez eux et allez les consoler. Certains m'appellent parfois "grand maman" ou "Tante Constanze". Lorsque je ne serai plus là, ils auront l'impression d'avoir perdu un membre de leur famille et je ne serai pas là pour les consoler mais vous oui. Allez consoler les kolisiens et leur montrer que la famille royale c'est aussi, de loin, la leur. Nous sommes tous liés par une histoire commune et cette histoire, j'en emporterai une partie avec moi. Je vais leur enlever quelque chose contre mon gré et ils vont le voir. Je vous demande donc d'aller leur parler le jour où cela arrivera.

Wilhem III de Drock : Si tel est votre souhait qu'il en soit ainsi mère. Cependant, j'avais moi aussi une requête à vous demander et puisque vous en avez parlé, je pense qu'il est temps que je vous le demande aussi.

Constanze : Oh? Vous allez vous aussi me parler de vos funérailles?

Wilhem III de Drock : Haha, non navré. Non...En vérité c'est quelque chose de beaucoup plus sérieux encore que des funérailles : Je vais ma marier mère.

Constanze : Pardon? Mais avec qui? Et quand? Suis-je la seule qui n'était pas au courante?

Wilhem III de Drock : Non, en fait vous êtes la première. Je vais me marier mais je ne sais pas avec qui mère tant que vous ne l'avez pas annoncé.

Constanze : Ahh...Je vois. Je dois annoncer que vous recherchez une femme... Je comprends. Je devais m'attendre à ce qu'un jour, cela arrive. Je suppose que vous voulez non pas seulement que les membres de bonnes familles de Kölisburg soit en concurrence mais que le monde aussi soit informé, n'est-ce pas?

Wilhem III de Drock : Oui mère, tel est mon souhait.

Constanze : Avez-vous déjà une préférence pour celle qui aurait conquérit votre coeur?

Wilhem III de Drock : Non mère. Je laisse sa chance à toute.

Constanze : Et bien voilà qui est raisonné. J'annoncerai donc tout ceci dans la journée. Vous êtes libre de partir.

Wilhem III de Drock : Merci votre majesté. Je retourne en Drock. Au plaisir de vous revoir.
5657
Il y a quelques minutes le chef d'état-major de Prismurgue est entré dans le bureau du gouverneur car celui-ci a été convoqué par le gouverneur pour discuter d'un sujet dont personne n'est au courant. Pourtant, le sujet n'est pas secret défense puisqu'aucune précaution n'a été prise pour que le chef d'état-major soit sûr d'arriver au bureau. Pendant ce temps, le ministre des armées attend dehors tandis que des secrétaires d'État et tout autre type de personnel du gouvernement marche devant la porte du bureau et passe devant.

Monsieur le ministre, un verre d'eau?

-Non je vous remer-

PARDON???

L'une des chargée du personnel du bureau du gouverneur alors qu'elle tendez un verre d'eau au ministre des armées le fait tomber et celui-ci se brise en 1000 morceaux. Tout le monde se regarde et regarde la porte du bureau fermé et tout le monde se demande ce qu'il s'y passe et de quoi le chef d'état-major de l'État a bien pu parler au gouverneur pour qu'il se mette dans une telle colère.

Vous me demandez combien???

- Monsieur, comprenez bien que je n'ai pas d'autres choix que de vous demander cette somme d'argent et cette équipement surtout au vu de ce qu'il se passe à nos frontières. Les armées kolisiennes ont d'ores et déjà bénéficier de beaucoup d'investissement et notamment de matériel militaire mais au vu de ce qu'il se passe actuellement dans en Eurysie et à nos frontières serait important que vous reconsidériez votre décision de ne plus attribuer de budget pour cette année à l'armée.

Mais vous comprenez que je n'en ai strictement rien à foutre de votre avis ? ! Vous me demandez de vider les caisses de l'État pour fournir une nouvelle fois du matériel militaire alors que vous débordez de ça! Vous êtes en train de vous noyer dans l'argent et dans votre propre matériel militaire et maintenant vous me demandez d'en rajouter? Les caisses de l'État ne sont pas infinies et ne sont pas non plus des puits sans fond et je ne peux pas me permettre de toute façon de piocher dedans comme j'en ai envie! Je vous rappelle que je dois rendre des comptes à la reine elle-même et d'ailleurs vous devriez d'abord commencer par lui en parler parce que c'est bien elle la cheffe suprême des armées. Vous êtes complètement inconscient et vous n'avez aucune notion de l'argent et surtout de la valeur de votre matériel et je ne vous parle même pas du coup d'achat et d'entretien.

- Je comprends tout à fait votre décision sauf que si nous n'avons pas de matériel militaire supplémentaire je peux vous dire que nous allons être la risée du continent d'autant plus que avec ce qu'il se passe aux frontières bien que je me répète je dois vous signaler qu'il serait plus qu'urgent que nous ayons plus de matériel militaire et notamment terrestre. Actuellement, nous avons deux régiment de déployer à la frontière et deux missiles balistiques mais nous n'avons aucune artillerie qui puisse être déplacée là-bas.

Mais vous avez l'intention de faire sécession ou quoi ?! Vous me demandez d'investir plusieurs milliers de couronnes pour du matériel militaire alors que vous êtes débordé et surtout dans la marine d'ailleurs! À la rigueur, je peux vous accorder un soutien aérien via des avion de chasse mais je ne peux rien faire d'autres. Au bout d'un moment, il va falloir vous débrouiller avec ce que vous avez car je ne suis pas magicien et je ne peux pas faire apparaître du matériel comme ça. Il est hors de question que je rajoute un sou de plus dans du matériel militaire. Et puis ce qu'il se passe au Valkoïnenland ne nous concerne absolument pas surtout que l'OND ne fait qu'une action humanitaire là-bas alors je ne vois même pas l'intérêt de mobiliser deux régiment tout entier à la frontière pour éviter une propagation de ce conflit.

- Écoutez, je sais que vous n'avez absolument aucune expérience militaire et que vous ne savait pas quelles sont les enjeux cependant je pense à juste titre donc être beaucoup mieux qualifié pour pouvoir vous conseiller sur le domaine militaire. Regardez en Okaristan, bien que ce soit une guerre civile ce n'est pas lié à rien c'est justement lié à des conflits régionaux qui ont mené à une insurrection sévère qui est réellement en train de se transformer en révolution. D'ailleurs, les puissances étrangères sont déjà là-bas pour tenter de défendre leurs intérêts et notamment la Loduarie. Récemment, beaucoup de pays ont rapporté que ce pays avait fait des manœuvres notamment aériennes et on aurait même aperçu un porte hélicoptère loduarien aller en direction de l'Okaristan. Quand je vous dis que malgré tout il y a un risque que ce conflit déborde sur notre territoire, ce n'est pas pour rien. De plus, je ne crains pas un débordement du conflit de la part du gouvernement ou même de l'OND parce que je crains en réalité c'est que les civils fuient en masse et que nous ne puissions pas répondre à leur demande. Je vous rappelle que nous avons fait fermer la frontière et qu'elle est désormais totalement étanche or si nous confondons des soldats avec des civils et que nous venons à ouvrir le feu, là par contre nous pourrons espérer une vraie escalade militaire.

Alors, en supposant que j'ai les fonds bien sûr hein... Où est-ce que vous voulez que j'achète un tel matériel et surtout en quantité nécessaire car je vous signale que les prix de l'Alguarena frôlent la déraison et sont les plus chers tandis qu'acheter au Pharois revient à se vendre aux pirates ! Il est hors de question que j'achète à ses deux entités tendit que nous avons déjà acheté à Novigrad et à vrai dire je ne suis même pas sûr qu'il me reste quelque chose tellement nous les avons pillés.

- Tout ce que je peux vous conseiller pour l'achat de matériel militaire c'est effectivement de retourner voir Novigrad et prendre connaissance de ce qu'il reste dans leur stock et surtout d'aller prendre connaissance du catalogue d'armement du Grand Kah. J'ai appris que récemment il faisait des prix cassés sur l'armement et surtout dans leur industrie en sachant que actuellement si je me trompe pas pour tout ce qui est gros armement de type corvette ou encore missiles ce sont les plus bas du marché. À votre place, j'irai me renseigner chez eux et dans leur catalogue. Je vous réaffirme les besoins de l'État de se doter d'une armée;

Très bien ! J'irai me renseigner j'irai voir s'il reste quelque chose dans à Novigrad ! Mais n'espérez même pas que je prendrai cet argent sur le contribuable kolisien ou le contribuable Prissilien !

- Non bien-sûr, vous n'aurez qu'à mettre ça sur le compte du budget des armées.

Bien. Vous pouvez disposer.

AH NON attendez, faites-moi venir le ministre des armées je dois lui parler de son ministère qui nous coûte beaucoup trop d'argent en café.

Bien.
7330
Palais Royal de Trifftenberg

Au Palais Royal de Trifftenber, la Reine Constanze enchaîne les rendez-vous depuis l'annonce de son fils de vouloir se marier et ce mariage pourrait d'ailleurs avoir lieu très prochainement au vu du nombre de candidate qui pourrait se présenter auprès du prince. Celui qui est autant vice-roi que Prince n'est pas vraiment laid bien au contraire même. Ainsi, celle qui a toujours eu peur de voir son fils partir dans les bras d'une femme qui lui serait infidèle ou alors pas du tout dévoiler sa tâche voit son inquiétude grandir au fil des jours mais surtout au fil des heures. Pour palier à ce problème, elle a donc convoquée un cardinal de la confédération pour lui demander son avis sur ce mariage et surtout sur la façon dont le prince veut trouver sa prétendante.

Votre majesté, Monseigneur Bircken.

Votre majesté c'est toujours un réel plaisir de pouvoir vous voir et de pouvoir discuter avec vous notamment au sujet de la religion.

Constanze :Monseigneur bienvenue au palais Royal de Trifttenberg. J'espère que vous trouvez réel plaisir à parler de ça car je vois que ce n'est pas le cas de tout le monde et encore moins de mon fils voir même parfois de mes propres conseillers et pourtant, c'est dans leurs tâches.

Il faut dire votre majesté que la religion est un sujet complexe et surtout très diverse. Il faut avoir les connaissances pour savoir à qui en parler et surtout comment en parler car cela requiert comme je l'ai déjà dit beaucoup de connaissances et surtout un certain tact. En parlant du prince j'ai cru comprendre que vous me convoquiez à ce sujet?

Constanze : Oui en effet. Comme vous le savez déjà grâce au communiqué royal que j'ai pu faire, celui-ci prévoit de se marier mais pour trouver sa prétendantes il veut qu'elle se présente d'elle-même et qu'elle quelle soit la seule condition est qu'elle soit âgée de 18 ans révolus. J'aurais donc aimé comprendre ce qui aurait pu motiver sa décision et surtout si cela vis-à-vis de la religion d'État est parfaitement compatible ou alors totalement incompatible et selon moi il n'y a pas d'entre-deux alors je vous prie d'être clair.

Et bien madame concernant votre fils je ne peux pas savoir ce qui a pu motiver une telle décision à faire choisir sa candidate pour qu'elle se présente d'elle-même. En revanche, ce que je peux dire sur la religion c'est que cela ne me semble pas incompatible à partir du moment où c'est elle qui va se présenter. D'un point de vue royal, la religion ne prévoit rien là-dessus il n'y a pas de procédure royale pour un mariage. Tant que le prince se marie avec une femme, l'église ne pourra pas s'y opposer. Je pense que les réponses que vous cherchez sont surtout d'un point de vue moral et sociétal vis-à-vis de la couronne. En réalité, quelque soit les conditions du mariage ou la façon dont il est organisé tant que tout ça se passe dans une église sous le regard de Dieu il ne peut rien arriver. Je pense d'ailleurs que vous êtes beaucoup mieux qualifiée que moi pour le savoir car votre ancêtre le colonel Ebrick de Hasgue bénit soit-il, s'est justement marier dans une vulgaire étable avec un curé et sa femme. Tout ça pour dire que même si le prince venait à se marier sur le pont d'un bateau ou alors dans une grotte tant que tous les préparatifs d'un mariage commun sont en place au moment venu, rien ni personne et encore moins l'église ne peut s'opposer à ce mariage.

Constanze : Vous pensez que les réponses que je cherche sont réellement liées à la morale et à la société?

Je le pense oui votre majesté. Seulement ces questions, je ne peux y répondre et je peux uniquement vous conseiller de vous fier à l'église pour la stabilité de la couronne kolisienne.

Constanze : Bien. Vous êtes libre.

La réponse du cardinal non pas franchement convaincu la reine qui se pose toujours autant de questions avec pourtant si peu de réponses. Au moins, la reine est rassuré quant à l'aspect religieux du mariage et surtout la forme de la sélection du prince qui semble compatible avec la religion. En revanche, d'un point de vu moral la reine se pose toujours plus de questions bien qu'elle est validée le choix du prince de faire que la prétendante n'aura qu'à se présenter d'elle-même en au prince. Ainsi, pour avoir des réponses à la fait convoqué dans le plus grand secret le meilleur ami du prince le duc de Vanhousten. Quelques minutes après le départ du cardinal, une voiture banalisée entre dans la cour du Palais de Trifftenberg.

Votre majesté le duc de Vanhousten est arrivé accompagné de sa femme la duchesse de Vanhousten.

Constanze : Oh. Et bien préparez-nous du thé je vous prie de façon à les accueillir correctement

Tout de suite votre majesté.

Le couple arriva ensuite auprès de la Reine pour discuter.

LEURS GRÂCES LE DUC ET LA DUCHESSE DE VANHOUSTEN.

Votre majesté c'est un réel honneur et un vrai plaisir de pouvoir vous voir et d'être reçu dans ce palais aussi illustre que celui de Trifftenberg. Je ne vous présente plus Camélia.

Camélia : Bonjour votre majesté.

Constanze : Allons, allons, pas de révérence entre nous. Je me rappelle encore de sa grâce lorsqu'il était encore dans un berceau. Il faut dire que votre mère était et est toujours j'en suis sûre fière d'avoir un aussi beau garçon. Puis-je vous proposer du thé?

Camélia : Avec plaisir madame. Votre majesté avant que nous ne parlions de quoi que ce soit il se trouve que le duc et moi avons une grande nouvelle à vous annoncer.

Constanze : Ah bon? Mais de quoi s'agit-il? Je suis au courante de tout pourtant?

Je doute très fortement que sa majesté ai pu entendre cette nouvelle car nous l'avons apprise ce matin avant de recevoir votre invitation au Palais. Nous attendons un autre enfant et c'est une fille.

Constanze : oh mon dieu mais c'est absolument formidable je ne m'y attendais vraiment pas c'est stupéfiant. D'autant plus que si je me rappelle bien monsieur ne voulait plus d'enfants et voilà qu'aujourd'hui il a une fille alors qu'il a toujours voulu depuis sa plus tendre enfance avoir une fille justement.

Camélia : En effet votre majesté et il faut dire que ça n'a pas été chose simple mais voici que désormais, elle est là. Nous avions penser à un prénom et nous voulions obtenir votre accord avant. Nous voulions l'appeler Constanze. Il faut dire que vous avez été d'une grande aide dans notre mariage et dans notre vie de famille alors nous voulions lui donner ce nom en votre honneur si vous acceptez évidemment.

Constanze : Ce n'est que trop de plaisir. Vous avez évidemment mon accord mais nul n'est besoin de le demander. Je suis très heureuse pour vous en revanche, j'ai moi aussi une nouvelle mais je suppose que vous êtes d'ores et déjà au courant que le prince a décidé de se marier. En revanche, bien que j'ai donné ma bénédiction une question me taraude encore et je vous avoue que cette question m'a poussé à vous convoquer notamment à voir s'il est encore quelques minutes avant vous un cardinal : qu'est-ce qui a poussé le prince à choisir d'envoyer une lettre au monde et à tous les kolisiens pour que sa prétendante vienne d'elle-même? J'avoue qu'il a bot être mon propre fils je ne comprends pas ce qui a motivé sa décision bien que je ne la remette pas en question je trouve juste cette façon de faire assez originale surtout venant de sa part. Par conséquent, puisque vous êtes son plus proche ami, j'aurais aimée savoir si il vous avait informé de cette façon de faire et surtout pour quel motif?

Et bien votre majesté je dois avouer que je connaissais son intention de vouloir se trouver une femme mais je ne savais pas comment il voulait procéder. En revanche, il y a encore quelques temps nous sommes aller à quelques soirées ensemble afin de tenter de lui trouver une femme qui lui conviendrait et la futur reine de Kölisburg. Cependant, aucun ne lui a réellement plu. J'ignore réellement ce qui a motivé sa décision mais je ne peux que le féliciter d'ouvrir ses horizons au monde et à toutes les femmes qu'il peut y avoir. Permis toutes les femmes de la terre, je suppose qu'il y en a bien une qui doit lui correspondre. En revanche votre majesté si vous me le permettez j'aimerais vous mettre en garde sur une chose : Ce mariage apportera une alliance à Kölisburg si celui-ci est fait avec un membre d'état d'un autre pays et notamment d'autres royaumes qui, tels des rapaces, n'hésiteront pas à envoyer leurs prétendantes afin d'obtenir des faveurs de Kölisburg. Je vous demande de ne pas céder à ces tentations de faire de ce mariage qui pourrait être heureux, un mariage politique et diplomatique. Je pense personnellement que pour le bien de son altesse ce serait une tragédie que de lui imposer une prétendante qui ne lui convienne pas et surtout, qu'il n'aimerai pas.

Constanze : Très bien. Je prends note de votre conseil.
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CONFÉRENCE DU CHEF DE LA DIPLOMATIE KOLISIENNE

Adam Heidenborg : Bonjour à tous. J'ai décidé d'organiser cette conférence pour clarifier certaines situations quant à la réforme qui a eu lieu et notamment la décision de modification de la constitution qui permet désormais que je sois le chef de la diplomatie et que j'ai sous mon aile les différents ministère des affaires étrangères des états de Kölisburg. Je sais que la réforme de la confédération a pu être compliqué et avoir certains flou pour notamment certains hauts fonctionnaires des états de la confédération mais je préfère faire cette conférence de presse pour permettre à chacun de comprendre désormais les enjeux qui sont à venir pour l'année 2012 et l'année 2013 et surtout, répondre à pas mal de questions que les citoyens se posent ou encore les médias voir même les principaux concernés. Il faut savoir que ma position et notamment la politique que je vais mener ne changera pas puisque désormais selon la constitution je reste le chef de la diplomatie kolisienne en revanche, comme le permet juste dans la constitution je peux m'exprimer et m'adresser à vous pour définir ma politique bien que ce soit une politique que j'ai décidé de mener en fonction de l'avis de notre reine sa majesté royale la reine Constanze et bien-sûr les gouverneurs de Kölisburg. Pour moi comme pour beaucoup d'autres, cette réforme a bousculée les choses et notamment ma vision et ma façon de faire car avant j'étais soumis à la politique du gouvernement de la confédération aujourd'hui je ne suis soumis qu'à ma propre politique car en vérité, le fait que je veuille accorder de l'importance à l'avis des gouverneur et de sa majesté ne dépend que de moi. Enfin, pas totalement évidemment puisque j'accorde évidemment de l'importance à l'avis de sa majesté mais bien que ce soit nommé par les gouverneur je peux décider de ne pas y accorder de l'importance cependant j'estime que ils ont leur mot à dire puisqu'ils sont les chefs de gouvernement de Kölisburg. En revanche, voilà, je préfère le dire de façon très honnêtement successeur n'aura pas à prendre en compte les avis des gouverneurs ce qui, pour moi, est dérangeant mais ça, c'est un avis personnel. Revenons-en donc au fait : Je suis là pour clarifier ma politique vis-à-vis de la diplomatie de Kölisburg. Je continuerai donc de m'appuyer sur l'avis des gouverneurs et de sa majesté en matière de diplomatie mais ayant une certaine liberté sur la politique diplomatique de Kölisburg je vous annonce ici les choses qui vont changer :


NOUVELLE POLITIQUE DIPLOMATIQUE a écrit :
  • Fin de la préférence diplomatique : Kölisburg entre en relation avec qui il est nécéssaire d'entrer en relation.

  • La reconnaissance de la Z.E.E reste obligatoire pour entretenir des relations profondes et pérennes avec Kölisburg en revanche, j'accorde à chaque pays une rencontre relatif à cette Z.E.E pour recueillir leur avis et en débattre.

  • La Z.E.E définie ne changera pas. Ayant été votée et approuvée par l'Assemblée Confédérale et donc, le peuple kolisien, je ne reviendrai pas dessus.

  • Fin des relations Confédération-Pays : Devront désormais s'adresser directement aux états de Kölisburg pour obtenir un traité ou des relations diplomatiques. Cette clause n'est pas rétro-active.

  • Relatif à la précédente clause, si les pays veulent qu'un traité bilatéral s'applique à toute la Confédération, moi, les gouverneurs et la Reine auront le dernier mot. La Reine dispose toujours cependant de son droit de véto pour ordonner un référendum et les kolisiens si ils décident qu'un traité s'applique à toute la Confédération, alors il en sera ainsi.
Nous passons désormais aux questions.


Journaliste 1 : Monsieur Heidenborg bonjour. Pour le Journal de Kölisburg : Qu'est-ce que vous entendez par la fin des relations diplomatiques entre la Confédération et les autres pays? Est-ce que vous voulez bien dire que par exemple si le Lofoten décide d'entrer en relations avec Kölisburg pour conclure un traité ce ne sera pas possible? Il devra demander aux quatre états pour qu'un traité s'applique de facto à toute la Confédération?

Oui c'est ça. Après il peut aussi conclure un traité par exemple avec l'état de Prismurgue et ensuite demander à ce que l'état de Prismurgue face la demande de faire appliquer ce traité à toute la Confédération. Aussi, un état de Kölisburg peut en faire la demande sans que, comme le dit votre exemple, le Lofoten ne l'ai demandé. Ma réponse était claire?

Journaliste 1 : Oui oui je vous remercie.

Journaliste 2 : Monsieur Heidenborg, pour le Petit Filou, vous pouvez définir exactement votre première clause? Notamment la fin en fait quand vous dîtes "Kölisburg entre en relations avec qui il est nécessaire d'entrer en relation" qu'est-ce que vous entendez par là? Qu'est-ce que vous définissez comme "nécessaire"?

C'est une bonne question je vous remercie ça va me permettre de revenir sur ce point : Ceux qui ont déjà reconnu la Z.E.E peuvent entrer en relations avec Kölisburg comme bon leur semble. Je rappelle que tout état n'ayant pas reconnu la Z.E.E et contactant Kölisburg peut déjà considérer dès l'envoie de sa lettre, lettre-morte. Il y a eu une exception pour le Prodnov mais il a ensuite reconnu la Z.E.E. Pour tous les pays qui n'ont pas reconnu la Z.E.E comme je disais, c'est Kölisburg qui les contactera en premier pour convenir d'un premier échange et cette nécessité justement, c'est moi-même, les gouverneurs et la Reine qui l'évaluons. Je vais reprendre l'idée de madame pour le Journal de Kölisburg et vous faire un exemple :

Vu ce qu'il se passait et ,ce qu'il se passe d'ailleurs, au Valkoïnenland, nous avons jugés nécessaire de contacter la République Fédérale de Tanska au sujet du conflit puisqu'ils y étaient et y sont impliqués. Nous avons fait une exception puisqu'il était jugé nécessaire de le faire. Actuellement, si la République de Tanska venait à nous contacter nous ne jugerions pas ça nécessaire et ce serait donc une lettre-morte.


Journaliste 2 : Vous ne lirez donc pas la lettre?

Effectivement, non. C'est Kölisburg qui prend contact avec les pays n'ayant pas reconnu sa Z.E.E.

Journaliste 3 : Monsieur Heidenborg, pour le Journal de Drock : Vous pourriez nous donner trois pays avec lesquels vous prévoyez des contacts diplomatiques et trois pays avec lesquels vous n'en voulez pas?

Alors, j'accepte de vous répondre cependant je précise quand même que c'est une conférence de presse et nous un podcast. Si vous voulez avoir un top 10 des pays je pense qu'il y a des plateformes et différents sites internet adaptés pour ça à commencer notamment, par la rubrique en ligne du Journal de Drock mais passons. Pour les 3 premiers je dirais la Tcharnovie, la Gallouèse et l'Alguarena. D'ailleurs pour le dernier j'ai déjà envoyé une missive. Maintenant pour les trois autres pays je pense pouvoir commencer à dire la Loduarie Communiste. Kölisburg déteste l'ingérence et en terme de déstabilisations régionale et d'ingérence, je n'ai pas encore vu d'autre champion. Dans un second temps je dirai Kotios. Kölisburg n'a rien contre eux et bien au contraire puisque nous avons soutenu leur indépendance mais je maintiens que puisque Kotios n'a pas de gouvernement à proprement parlé, il est impossible à Kölisburg d'entrer en contact avec eux. Je n'ai pas de troisième pays en revanche.

Journaliste 3 : Communaterra?

Ce n'est pas un pays

Journaliste 2 : On peut revenir là-dessus? Vous ne reconnaissez pas le Communaterra?

Jamais entendu parler, ça n'existe pas.

Journaliste 3 : Est-ce que l'on peut considérer que Kölisburg ne reconnait pas Communaterra?

Vous pouvez considérer que Kölisburg n'a pas à accorder une légitimité ou à reconnaître un grand parking sur lequel des gens habite.

Journaliste 3 : Pour en revenir à ma question, pour votre troisième choix peut-être le Pharois Merirosvo dans ce cas?

Non pas spécialement. C'est une République de marins qui font du commerce, rien de plus rien de moins je pense. Ce qui veut aussi dire que nous n'avons pas spécialement d'intérêt à entretenir des relations diplomatiques avec le Pharois Merirosvo comme à déclencher une guerre contre eux. En espérant avoir répondu à vos principales questions je vais désormais clore cette conférence sur ces mots.
6059
Bureau du premier ministre de Drock
VOUS COMMENCEZ SÉRIEUSEMENT À ME LES BRISER!

À l'extérieur du bureau, on se demande si le Premier Ministre et le Chef des armées de Drock n'aurait pas besoin d'une tisane. Peut-être une camomille. Dans le doute, on envoie les deux avec une infusion pour essayer de calmer le jeu.

ON NE VA PAS DÉTRUIRE UN MUR. POINT.

Et je peux savoir pourquoi?

Mais parce que je vous signale tout simplement que nous n'avons aucun intérêt à détruire ce foutu mur bordel! Ce mur a été érigée par une puissance impériale qui n'est pas la nôtre et nous n'avons aucune responsabilité à prendre vis-à-vis de ce mur d'ailleurs, puisqu'il est sur notre territoire en fait, la seule chose que nous devons faire c'est le conserver et c'est tout ce que nous pouvons faire et je ne vais pas envoyer des hommes et encore moins des hommes de l'armée pour aller détruire un foutu mur bordel!

Je ne sais pas si vous saisissez clairement la situation mais si nous ne détruisons se passe au mur je vous signale qu'au bout d'un moment les instances gouvernantes de Kotios vont finir par se rendre contre que de notre côté de la frontière nous avons un espèce de gigantesque mur érigé par l'empire Francisquien que nous n'avons toujours pas détruit. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais en matière de diplomatie c'est pas vraiment un joli message qu'on envoie!

Mais je n'en ai rien à foutre! En matière de diplomatie on a le ministre des affaires étrangères qui gerça très bien et je vous signale qu'on a un chef de la diplomatie au niveau confédérale alors il me semble quand même que vous n'avez pas votre mot à dire et moi de toute façon je n'en ai rien à foutre de ce mur! Si notre cher chef de la diplomatie trouve que ce mur pose problème il a qu'à le détruire lui-même moi je n'envoie pas d'homme pour aller le détruire surtout que ça nous retarde sur nos exercices! D'ailleurs, je préfère quand même vous rappeler vos obligations : vous êtes censé vous concentrer sur les exercices militaires parce que jusqu'à présent de ce que j'ai vu c'est pas fameux! Vous êtes chef des armées de Drock, vous faites ce que je dis et c'est tout! Vous allez faire vos exercices militaires là et vous laisser ce putain de mur tranquille parce que de toute façon c'est moi qui gerça donc vous dégagez immédiatement de mon bureau et vous laisser ce mur tranquille!

Alors jusqu'à présent j'étais poli mais je vais vous envoyer allez-vous faire foutre vous aussi! Je vous dis que ce mur nous dérange et quand on va recevoir les chars d'assaut de la confédération je peux vous dire que ce mur il va devoir sauter parce que si on veut pouvoir s'entraîner je vous signale quand même que ce mur il est sur un terrain vague. Et, au passage, je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais ce terrain vague il appartient aux armées de Kölisburg et plus spécifiquement, les NÔTRES! Donc soit vous faites sauter ce mur sinon c'est moi qui m'en charge je peux vous dire que je vais envoyer l'artillerie lourde!

Mais bordel vous allez pas me dire que sur les trois provinces qui composent notre royaume vous n'avez pas assez de terrain pour pouvoir entraîner vos putain de chars et surtout votre artillerie! D'ailleurs, si vous êtes pas content moi je fais amener par la confédération de quoi vous faire exporter au niveau de Prismurgue ou de Littarg et vous allez-vous entraîner là-bas hein! Moi je n'en ai strictement rien à cirer, je ne ferai pas détruire ce mur!

Entendant tout ça, le Ministre des Armées de Drock entre dans le bureau du Premier Ministre. Il est déjà au courant du sujet mais il entend surtout les aboiements de l'un et de l'autre depuis tout à l'heure.

Est-ce qu'il serait possible que les deux chien enragés qui sont actuellement dans ce bureau se calment et se détendent parce qu'on vous entend de partout et surtout moi! D'ailleurs, je sais très bien de quoi vous parlez et je vous préviens ça va pas me plaire du tout! Donc maintenant vous baissez d'un ton ou vous vous faites vacciner!

Non mais attendez une minute là vous, de quoi je me mêle exactement ?! À partir de quel moment on vous a dit vous avez votre mot à dire sur le mur qui est érigé entre Drock et Kotios? Vous je vous signale quand même qu'on vous a rien demandé vous avez juste à vous casser et retourner dans votre putain de réunion!

Non mais c'est la meilleure celle-là! Il y a encore deux jours vous me demandez mon avis pour en parler avec l'autre singe là et maintenant vous estimez que j'ai pas mon mot à dire sur le mur ? J'espère sincèrement que c'est une plaisanterie là ce que vous êtes en train de me dire! Parce que, je vous signale quand même que vous êtes en train d'aboyer depuis une demi-heure à ce sujet et que c'est VOUS qui m'avez demandé mon avis sur le mur hein, c'est pas moi qui est venu vers vous!

Et ben d'ailleurs j'aurais mieux fait de la fermer parce que franchement vos conseils et votre avis il est vraiment à ch-

STOOOOOOOP. Vous commencez à me gonfler vous aussi là. Et puis qu'est-ce vous foutez en réunion ici d'abord?

Je vous signale qu'on tient un Conseil des Ministres dans 10 minutes mais ça aussi vous l'avez oublié! Vous avez aussi oublié de licencier votre secrétaire personnel parce-que c'est quand même pas à moi de vous le rappeler!

Le Conseil...Des ministres...AH OUI BORDEL LE CONSEIL DES MINISTRES! Bon de toute façon on doit finir cette discussion donc en attendant vous présidez le conseil des ministres parce-que sinon ce foutu mur je vais encore en entendre parler.

Vous allez continuer à en entendre parler tant qu'il ne sera pas tombé ! Je vous préviens immédiatement que ce putain de mur va finir par tomber parce que sinon c'est moi qui envoie les chars le détruire parce qu'il est tout à fait hors de question que ça me reste en place il est hyper gênant pour tout le monde et encore plus pour nos voisins! Je vous signale quand même qu'à cause de ça, Kotios n'a pas de contact terrestre avec l'Eurysie Occidentale! Je vous signale quand même qu'on a installé un embargo!

ALORS DÉJÀ DE UNE : C'est l'empire francisquien. DE 2 : C'est pas NOTRE MUR.

Que ce soit notre mur ou pas on s'en fout il est de notre côté ce qui veut donc dire que si Kotios le bombarde on le détruit c'est une déclaration de guerre et cela veut aussi dire que toute la confédération va en entendre parler il va vouloir lancer un immense raid et un embargo sur Kotios et, je vous fais pas de dessins, c'est EN DROCK que les combats vont se passer! Je vous préviens immédiatement que ce mur va finir par poser problème parce que au bout d'un moment ils vont peut-être en avoir marre de ne pas pouvoir circuler par voie terrestre en Eurysie.

MAIS VOUS ÊTES BOUCHÉ? Je vous dis que ce mur ne tombera pas et qu'il ne pose pas problème à part pour vous parce que je vous signale quand même que c'est une république de pirates! C'est un espèce de mini-pharois si vous voulez donc ça leur pose absolument aucun soucis de ne pas être relié à L'Eurysie Occidentale!

Oui bon faites comme vous voulez. Vous assumerez avec votre gouvernement. C'est pas mon soucis.

ENFIN! IL COMPREND VITE MAIS IL FAUT LUI EXPLIQUER LONGTEMPS! Bon allez foutez le camp.

Le secrétaire personnel du Premier Ministre arrive

Secrétaire personnel : Monsieur je-

Nan alors vous dégagez. D'ailleurs vous êtes viré. Vous me gonflez, tous.
3471
Discussion de couloir au Palais Royal de Galgarde

Mais vous avez entendu la dernière nouvelle selon laquelle le prince veut marier quelqu'un de l'Aquitagne? Sans rire, à quel point il faut être stupide pour se rendre là-bas en espérant y trouver sa bien-aimée? Après j'ai énormément de respect pour le prince attention mais n'en pêche il faut dire que vraiment il faut être idiot de penser que sa prétendantes se trouve là-bas surtout que là-bas, il ne se lève pas et on raconte même qu'ils ont des taches vertes sur leur peau.

Ah non ça c'est dégoûtant ! Mais comment est-ce que ces gens peuvent vivre? Vous pensez qu'ils s'habillent comment? Moi je suis persuadé que les femmes là-bas s'habillent avec un bout de tissu sur la poitrine et un bout de tissu où il faut. Et puis très franchement, je suis sûre que comme les filles s'habille là-bas c'est sûrement du polyester ou quelque chose de bas de gamme. Vraiment les filles de là-bas doivent être douée d'une incompréhension et surtout d'une indignité folle.

Ne soyez pas idiote, les filles de là-bas ne s'habille pas puisqu'elles sont forcément des sauvages ou des Amazones. Très sincèrement je pense même que les hommes de là-bas ne sont que des bêtes sauvages tout poilu et puis tout sale qui transpire à longueur de journée. Je pense que c'est probablement un peuple de bête à qui on a accordé l'indépendance à un moment. Je ne pense pas qu'il est sincèrement viable de penser que la prétendantes du prince se trouve là-bas et encore moins la future reine de Kölisburg. Vous imaginez quand même ? La future reine de la confédération de Kölisburg provenant d'Aquitagne? Je pense que je préfère encore mourir dans de l'eau bouillante.

Oh mais arrêtez d'être médisante comme ça ! Je suis certaine que la prétendantes du prince là-bas n'est pas si affreuse que ça pour une vache laitière!

Les femmes rigolent ensemble. Discuter et critiquer, c'est le passe-temps de la haute société kolisienne. Entre décisions et discussions, c'est ça, l'influence de la haute société kolisienne.

Mais attendez vous ne connaissez pas la dernière d'ailleurs : on raconte que la prétendantes du prince là-bas lui fait d'ores et déjà des espèces de petits cadeaux si vous voyez voir ce que je veux dire. Vous imaginez quand même vos prostituées comme ça pour un prince sans même que vous ne l'ayez connu avant le mariage!

Les filles de là-bas ne sont vraiment pas respectable et à mon avis le prince ferait mieux de rentrer et de choisir l'une d'entre nous. Je ne comprends même pas pourquoi il n'est pas resté dans la confédération afin de choisir une fille de la haute société pour se marier. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il trouve aux autres filles et c'est pourquoi il donne une chance à des roturière ou même pire, des femmes du peuple! Et puis je ne comprends même pas pourquoi il est parti faire ce voyage diplomatique pour tenter d'aller trouver sa prétendante. Vous imaginez quand même si la future reine c'est elle, quel cauchemar.

Mais arrêtez donc. Ça n'arrivera jamais le prince ne tolérera jamais que cette femme soit sa prétendante et la future reine. Il finira par revenir à la raison soit par lui-même soit de par sa mère il finira par rentrer ici dans la confédération afin de trouver l'élue de son cœur. Je suis sûre que le prince ne pense pas réellement ce qu'il disait lorsqu'il disait qu'il donner sa chance à toutes mais pour faire miroiter pour faire rêver pour perpétrer la tradition de la monarchie il a décidé de donner sa chance à toutes pour permettre un rayonnement international voilà tout. Je suis persuadé que tout ça ce n'est qu'une décision politique du prince pour améliorer les relations entre la confédération et l'Aquitagne. De toute façon le prince sais très bien que sa prétendantes se trouve soit ici dans la confédération soit que cela doit être une femme de bonne famille. En tout cas, sa femme n'est pas d'Aquitagne.

Non, mais elle n'est pas non plus Banaraishe ou banaraihse? Comment dit-on?

Aucune idée. De toute façon, on peut bien les appeler comme on veut puisque c'est aussi un peuple de sauvage alors à quoi bon!
4173
Discussion de couloir au Palais Royal de Trifftenberg

Deux cardinaux discutent...

Mais vous savez Monseigneur, il y a des péchés pardonnables et d'ailleurs nous ne sommes pas à même de juger mais uniquement de transmettre la parole de notre seigneur. Après tout, c'est bien de son trône et à sa droite Jésus-Christ qui sauvera et jugera toutes les âmes des morts et des vivants. Si certains décide de se perdre c'est bien leur choix. Nous, nous faisons ce qui est juste et bon et nous transmettons sa parole et nous essayons de sauver le plus de monde. Si le monde refuse d'entendre la parole de Dieu ce n'est pas notre problème nous, nous ne sommes pas Dieu justement et nous ne pouvons pas tout faire et nous ne pouvons certainement pas forcer des gens qui ne veulent pas être guéri à être guéri. Après tout, le Christ n'a qu'à revenir pour guérir ceux qui doivent l'être comme il l'a fait.

Allons, soyons un minimum sérieux Monseigneur. Ça serait très bien que le Christ voit tout, c'est tout, entend tout et surtout qui sait exactement qui commet dépêcher et qui n'en est pas. Vous savez, je crois fermement qu'il y a des gens qui veulent être guéri mais qui sont possédé ou alors qui n'ont simplement pas le moyen d'être guéri. Vous savez accueillir la foi n'est pas si simple. Regarder, notre sacrifice à nous, nous l'avons fait au nom du Christ mais combien sont prêts à le faire? Cela demande une fois inébranlable et beaucoup de sacrifices notamment celui de ne pas pouvoir fonder une famille et c'est pourtant là un des saints sacrements.

Oh, épargnez-moi encore vos histoires de Saint-Sacrement et de sacrifices. Celui qui veut tout sacrifier au nom du Christ peut le faire et nous l'avons fait donc cela ne retiens personne de le faire. Nous, nous l'avons fait car nous en avons trouvé le courage et nous avons une fois tellement forte que nous pouvons le faire. Il est du devoir des autres d'en faire autant.

C'est cela oui. C'est cela. Passons, avez-vous entendu les dernières nouvelles?

J'ai presque envie de vous demander lesquelles tellement il y en a. Il y a une guerre civile aux portes de la confédération, et d'ailleurs, une région séparatiste désormais. Une organisation Eurysienne qui y met son nez et des ONG qui se batte pour le monopole humanitaire et pour couronner le tout, Une république Fédérale qui accuse à tout va tout le monde d'ingérence.

Alors...Je comptais vous parler de diplomatie mais oui pourquoi pas.

Par pitié ne me parlez pas de la Loduarie. J'en ai assez entendu cette semaine. Je n'en peux plus d'entendre que ce régime communiste dictatorial ne fait que le malheur de toute la région et que nous devrions sincèrement commencer à nous inquiéter je vous assure que je n'en peux plus d'entendre parler de ça. Pire, même en confession j'en ai entendu parler cette semaine je peux vous dire que ma tête est à deux doigts d'exploser.

Il y a aussi la nouvelle politique diplomatique de Kölisburg. Si je ne me trompe pas je crois que nous mettons fin à la préférence diplomatique ce qui veut dire que la confédération entrera en contact avec quiconque elle le jugera nécessaire. Il y a aussi cet affreux accident en Palargue. Je me demande bien ce que le monde nous réserve et d'autant plus la confédération puisque plus ça va, plus elle tend à être une nation presque fantôme qui ne cherche qu'à faire du commerce et prospérer. Je pensais que depuis l'arrivée de la reine Constanze nous allions être une grande nation en plein sur la scène diplomatique, s'engageant de partout et mettant son nez là où il ne faut pas mais je crois m'être trompé.

Ah! La reine! J'en ai entendu parler aussi. M'enfin, parlons-en quand même. Il est vrai que je l'imaginais beaucoup plus intrus Yves je pensais sincèrement qu'elle mettrait la confédération dans des positions extrêmement inconfortable mais semble-t-il qu'elle aussi soit en accord avec les politiques gouvernementales des états. Quoi que, je la soupçonne quand même d'être extrêmement libéral sur le point de vue politique. Franchement, quelle reine s'exprime seulement une fois par sur des sujets de société et ne fais même pas d'annonce sur le potentiel mariage de son fils? D'ailleurs pour le prince, j'en pense exactement la même chose : C'est un libéral.

Certes, mais voyons le bon côté des choses : ils vont faire prospérer la confédération et ils n'enont strictement rien à faire de savoir ce qu'il se passe ne serait-ce qu'en Eurysie. Je pense qu'ils ont adopté une bonne politique. Kölisburg se mêle de se qui la regarde et c'est tout. Je pense que malgré tout, ils ont fait le bon choix.

Tant que vous vous y croyez c'est le principal j'ai envie de vous dire. Mais je tiens quand même à vous signaler que si un jour le prince décide, une fois sur le trône, que la religion n'est plus indispensable cela veut dire que la confédération tout entière ne sera plus catholique. De plus, je vous rappelle qu'ils ont déjà défier à plusieurs reprises le pouvoir de l'église.

Certes. Nous verrons cela en temps et en heure.
5338
PALAIS DE KÖLISBURG

C'est un 4x4 qui arrive au Palais Royal de Wälhen, résidence de ce Printemps choisie par la Reine Constanze. C'est son fils qui lui rend visite. En effet, le Prince de Drock a du s'absenter quelques temps puisqu'il se trouve très impliqué dans la crise humanitaire provoquée, il y a déjà quelques mois, par la guerre au Valkoïnenland. En effet, il est régulièrement en contact avec les associations d'aide aux réfugiés du Valkoïnenland. De plus, récemment, le peuple listonien semble soutenir un peu plus l'action des associations kolisiennes. En effet, malgré des rumeurs de propagande anti-immigration de la part de la République de Tanska, des manifestations de soutien à l'aide aux réfugiés ont vu le jour. Ainsi, après tant de temps d'absence, voilà que le Prince rentre voir sa mère.

À la garde! Présentez, armes!

Wilhem III de Drock : Mère. Comment allez-vous? Vous avez reçu mon message?

Constanze : On a tenté de me dire que vous reveniez mais j'ai esquivé le sujet puisque d'autres affaires nous viennent. Bien-sûr, je me doutais que vous reviendrez mais je ne pensais pas que vous reviendrez ce soir. À vrai dire, je vous attendais plutôt pour le week-end mais puisque vous êtes là, nous allons pouvoir discuter de beaucoup de choses. Évidemment, vous avez sûrement beaucoup de choses à me dire vous aussi mais je vais commencer car j'ai quelques choses à dire et cela sera sans doutes moins longs que vous :

Votre mariage. Vous n'êtes pas marié. Pourtant, les services postaux et de communication des Palais ne cessent de recevoir des lettres sur vous. Évidemment, j'ai pris le soin de les emmener ici. Elles remplissent une salle entière.
Sur une autre note, il y a évidemment vos devoirs de Prince. Je suis bien consciente que vous avez été absent et que, en matière de charité vous les avez parfaitement remplit, cependant, il est certain que pour ce faire, vous avez délaissé vos autres devoirs. Je ne vous en tiens par rigueur vu ce que vous avez accomplit mais à l'avenir, soyez vigilant. Les kolisiens vous voit dans la presse, ils ne vous ont pas vu en réalité depuis quelques temps déjà, quelques mois.


Wilhem III de Drock : Je ne m'attendais pas à des félicitations. Ne le prenez pas mal, c'est que je suis conscient du problème. Certes, les kolisiens ne m'ont pas vu mais que voulez-vous, je ne peux pas être partout. D'ailleurs, les kolisiens non plus ne vous voit pas souvent. Nous sommes en Mars et dans quelques temps c'est le printemps. Beaucoup de bals, de réceptions et même d'évènements auront lieu. Peut-être pourrions-nous en profiter? Je pense d'ailleurs que vous, plus que moi, devriez en profiter. D'ailleurs, le Carême touche bientôt à sa fin. Nous devrions aussi en parler de ce sujet et je pense que vous devriez vous rapprocher de l'église.

Constanze : Mon cher fils, vous avez grandit. Le temps passe et à chaque expérience que vous vivez vous en apprenez un peu plus sur Kölisburg et vos devoirs. Vous ferez un bon roi en temps et en heure. Pour le moment, il reste le sujet du mariage. Que je sois fière de vous est un sujet à part. Bien. Assez parlé d'affaires personnelles. Parlons du monde.

Wilhem III de Drock : Vous parlez du monde qui est à deux doigts d'exploser? J'en viens presque à me demander si ce n'est pas la routine actuellement dans notre siècle puisque chaque matin je me réveille et j'apprends qu'une nouvelle guerre se prépare ou alors qu'une guerre est déjà en cours. Avez-vous entendu la nouvelle sur le Paltoterra?Grand Kah et le Comunaterra se cherchent de plus en plus et après avoir abattu des soldats Kahtanais, le Grand Kah veut envahir le Comunaterra. Je pense que, là encore, la situation va déborder et je suis déjà certain que l'OND ou et même l'ONC se penche dessus. Après tout, le Paltoterra est chasse-gardée de l'Alguarena. Pensez-vous que Kölisburg doit rester muet?

Constanze : Je laisse Lord Heidenborg s'occuper de tout ceci. Pour le moment ce qui doit nous importer, c'est la Zone Économique Exclusive.

Wilhem III de Drock : Sur ce sujet nous n'avons plus rien à dire : Si certains pays ne la reconnaisse pas, le message est clair : Vous pouvez venir exploiter nos ressources mais ce sera un aller-simple. Actuellement, aucun incident n'a eu lieu avec d'autres nations. Même les pêcheurs Velsnien respectent notre loi alors que leur gouvernement ne la reconnait pas. C'est une réussite, quoi que les états kolisiens en pense. À ce propos, je pense moi aussi me lancer dans la diplomatie. Je pense qu'il serait bon qu'un membre de la famille royal ouvre ses horizons et pas seulement à St-Marquise.

Constanze : N'utilisons pas de grands mots entre nous. Quels pays visez-vous?

Wilhem III de Drock : Le Pharois Merirosvo et la République Sociale du Prodnov.

Face à ses mots, la Reine prit un air surprit et presque d'horreur.

Constanze : Vous êtes entrain de m'annoncer que vous voulez vous rendre dans la République des Pirates et nouer des relations avec un pays en guerre? Une guerre civile de surcroit? Mon fils, avez-vous laissez votre raison en Listonie ou au Valkoïnenland pour m'annoncer cela? Sachez que je m'oppose à votre décision. Vous n'avez pas mon soutien. En tout cas, pas pour la République Sociale de Prodnov. Le Pharois Merirosvo est un pays...Spécial.

Wilhem III de Drock : Regardons la réalité, mère. Ils sont fondamentalement comme nous. Leur but est de défendre leurs intérêts et ceux de leurs citoyens. Certes, ils s'exportent aussi pour y trouver d'autres intérêts mais c'est ce que Prismurgue a fait avec le Valkoïnenland. Comparons nos deux situations : Le Pharois Merirosvo s'est engagé dans une guerre aux portes d'un détroit qui menaçait son commerce et, de facto, ses intérêts. Le Kölisburg s'est engagé au Valkoïnenland pour aider les réfugiés et contenir la guerre au territoire national du Valkoïnenland. Ne voyez vous pas deux situations similaires? Défendre des intérêts. Voilà ce que nos deux pays font.

Constanze : Vous avez grandit mon fils. Vous êtes conscient des intérêts du monde et de Kölisburg plus que je ne le suis désormais. Vous ferez un bon Roi en temps voulu. J'accorde votre demande pour le Pharois Merirosvo. Vous ferez apposer le blason royal sur votre missive. En revanche, je m'accorde du temps pour réfléchir à votre demande sur la République Sociale du Prodnov. Bien qu'ils aient reconnus notre Z.E.E et nous la leur, cela ne veut pas dire qu'ils ne nous veulent que du bien. Je vous laisse disposer.

5496
CABINET DE LA DIPLOMATIE
SOIRÉE

Un peu de champagne et quelques discussions. C'est ce qu'il faut a Heidenborg et ses invités pour profiter et parler politique. D'une pierre, deux coups. En une soirée, on parle politique et affaires diverses de l'état tout en profitant d'une soirée pour se rapprocher.

Heidenborg : Bon, on commença s'amuser comment est-ce qu'on débute avec les sujets qui fâchent ou alors les sujets torrides? Moi, je suis d'avis qu'on commence d'abord par ce qui se passe à côté de chez nous et ensuite, nous passerons par tout ce qui nous touche de près ou de loin. Évidemment, on ne manquera pas de parler de ce qui ne nous touche pas, mais de ce qui est très drôle de raconter et notamment, concernant les nations les plus folles.

Gouverneurs et chefs d'armées rient. Il y a aussi des hauts fonctionnaires des états de la Confédération et de la Confédération elle-même.

Gouverneur de Prismurgue : Allez-y Heidenborg, faites-nous rire!

Heidenborg : Bien, bien ! Alors commençons ! Si je vous dis guerre civile, vous me répondez?

Amiral de Littarg : Elle est facile celle-ci ! C'est le Valkoïnenland!

Heidenborg : Perdu! Quelqu'un d'autre?

Ministre de l'économie de Drock : Moi je dis draps!

Gouverneur de Prismurgue : Ah oui! Ah bon et bien dans ce cas...Moi je dis...Trois!

Heidenborg : On vous a connu mieux ! Allez, un dernier?

Duc de Plartz : Allez je me lance, instabilité!

De grans éclats de rire se font entendre dans tout le cabinet. Les différents membres de gouvernements rient puisqu'ils ont deviné de quel pays on parle

Heidenborg : C'était osé mais aller, je l'accepte! Bon, je pense que ce n'est pas une surprise vous avez tous évidemment compris que nous parlons de la république de Velsna. De ce que j'ai compris et surtout de ce que j'ai suivi parce-que, très honnêtement, il faut dire qu'une république ou on se drapeau blanc tout ça pour aller se pavaner dans les rues à l'image de l'Antiquité, il faut dire que je m'en tape.

C'est le rire de sa secrétaire cette fois qui se fait entendre dans la pièce

Secrétaire du Cabinet : Si vous saviez ce qu'il me dit parfois! J'en ris, mais j'en ris!

Heidenborg : oh, ne t'en fais pas, ils sont bien assez au courant! Passons, passons. La République de Velsna donc. De ce que j'ai suivi, le Triumvirat est...On ne sait où et ils gèrent, on ne sait quoi! Plus sérieusement, un des grands de la République est accusé de conspiration. En même temps, un système de gouvernance à trois, évidemment que l'un des trois allait prendre le melon. C'est plutôt drôle pour une République qui a une armée réduite. Mais bon, après tout, il n'y a pas que ça qui compte.

Gouverneur de Prismurgue : Heureusement pour eux!

Que de rires, que de rires!

Heidenborg : Bon, évidemment, ce qui ce dit ici reste ici!

Comtesse de Flirtzen-Brague : On en discutera dans les couloirs du Palais de Galgarde!

Heidenborg : Passons, passons...Continuons de rire, les sujets ne manquent pas! Si je vous dis...Sud?

Amiral de Littarg : Je crois que celui-là je l'ai ! Je vous réponds avions!

Duc de Plartz : Ahh, oui! Il est bon, il est bon!

Baron d'Olblatz : Hmm...Moi je réponds massacres. C'est juste? Ah non! Plutôt régicide!

Heidenborg : C'est juste!

Ministre de la culture de Palargue : Bon et bien moi dans ce cas, je réponds guerre!

Heidenborg : Je pense que tout le monde a compris de quoi on allait parler. Son Altesse nous ferait-elle l'honneur?

Princesse de Littarg : Comunaterra, évidemment.

Les invités applaudissent et rient. On se ressert du champagne avant une nouvelle session blague sur le pays.

Heidenborg : Bon, venons-en au fait! Entre deux régicides et trois révolutions, ils nous ont fait le plaisir de nous offrir un grand acte de diplomatie toujours très fin : UNE GUERRE. Alors, évidemment je n'ai jamais douté des capacités diplomatiques de leur présidente absolument folle et, que je soupçonne d'être carrément extraterrestre. On rit, on rit, cependant, je tiens quand même à vous signaler que des rumeurs court selon lesquelles elle se balade avec du sang sur son visage constamment. Je peux vous dire que j'ai eu des retours de certains services de la diplomatie de certains pays et, si le visuel fait effet, je vous confirme que l'odeur aussi!

Je plains Monsieur.

Duc de Plartz : J'espère surtout qu'il n'y a pas de Monsieur!

Comtesse de Flirtzen-Brague : On m'a dit qu'elle l'avait fait tuer! D'ailleurs, Son Altesse était la si je ne me trompe pas?

Princesse de Littarg : C'est exact. On nous a dits et, on raconte à qui veut l'entendre, qu'elle aurait fait enterrer vivant un prétendant sous prétexte que...C'est un homme.

Secrétaire du Cabinet : Je pense que Monsieur Heidenborg devrait l'inviter à une soirée moule-frite pour en apprendre plus sur elle. Enfin, simplement une soirée moule semble-t-il. Elle n'a pas l'air de raffoler de frites.

Des éclats de rires...On se moque assez rapidement des autres pays lors de ces soirées. Le champagne monte d'ailleurs à la tête de certains invités qui se laissent aller à des blagues à la limite du politiquement correct.

Heidenborg : Je retiens l'idée...Dans le cas où ils décideraient de faire de leur révolution un vrai état. Passons, passons. Allez, une dernière : Si je vous dis morceaux?

Baron d'Olblatz : Elle est très dure celle-là. Je ne vois pas.

Amiral de Littarg : Je ne vois pas non plus. On a déjà parlé de la République de Velsna et, à part eux, je ne vois rien d'autre?

Heidenborg : Bon. Je vous aide mais vous allez directement trouver. Cousin.

Ahhh! La Tcharnovie!

Heidenborg : Bon. Eux aussi, entre deux guerres civiles, ils ont décidé de prendre un sacré virage à droite et j'ai bien l'impression qu'ils glissent vers l'autoritarisme et, avec tout ce qu'il se passe à l'Est, je n'en suis que peut étonner. Mais, ce qui est drôle, c'est que les mouvements pacifistes éclatent aussi vite que les états de leur confédération. Bon, il est vrai que ça n'a jamais été très solide. Enfin, si, mais aussi solide qu'un vase réparé avec du scotch. Mais bon, venons-en au fait : Des relations Samara-Tcharnovie ne seraient, semble-t-il, pas impossibles. Au début, on se tape dessus et ensuite, on va tous boire une bière ensemble. C'est quand même beau l'Est Eurysien non?

Gouverneur de Prismurgue : Si ils ne viennent pas nous envahir avec leur poisson, ça me va!

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La soirée bat son plein et on se met à table pour continuer la soirée. On boit, on mange, on rit, on parle de l'actualité, cette soirée au Cabinet de la Diplomatie organisée par Heidenborg permet à beaucoup de se rencontrer, à des ennemis de devenirs plus proches et d'initier un contact pour mettre fin à des conflits parfois centenaires. Aussi, on consolide des liens déjà existants et on continue de tisser son petit réseau.
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RÉUNION DE LA COMMISSION CONFÉDÉRALE SUR LES INSTITUTIONS ET LA DÉMOCRATIE

Président de la commission : À l'ordre du jour nous devons établir la santé démocratique de la Confédération et, désormais, des états qui la compose. Avant de s'attaquer au reste. On ferait mieux de commencer par ça. Je laisse la parole à Madame Valdebarg pour ré-expliquer comment nous allons procéder.

Anna Valdebarg : Monsieur le Président, collègues et personnes qui assiste à la réunion, je rappelle que la démocratie est une évaluation faite dans un premier temps, à l'échelle confédérale et, depuis la réforme, sur les états qui la compose. La commission rappelle que ce système est basé sur un système de point qui va de 0 à 100 : 100 veut dire que l'état est très démocratique et 0 veut dire que l'état est autoritaire et contrôle absolument tout. Nous rappelons que ce n'est pas en pourcentage que ce calcul est fait. Il n'est pas possible de dire que, par exemple, si la Confédération obtient 52 points, alors elle est démocratique à 52%. Aussi, je rappel que ce système de point se base d'abord sur les institutions en place, les réformes misent en place pour ou contre la démocratie, les différents droits accordés aux citoyens et sur les attitudes des différentes institutions vis-à-vis de certaines situations. Nous en venons donc au fait :

Sur 100 points, le calcul fait estime que la Confédération obtient 77,8 points. C'est un gain de 0,6 points par rapport à l'année dernière.

Pour les états qui composent la Confédération :

Parlague : 66 points
Primurgue : 85 points
Littarg : 72 points
Drock : 81 points

Nous rappelons que, dû aux réformes sur la Confédération, les 77,8 points de la Confédération ne sont pas une moyenne. En ce qui concerne les autres pays et, notamment, nos voisins, le classement est publié annuellement sur le site du Cabinet de la Diplomatie.

Président de la Commission : Bien. Ceci étant fait : L'Ordre du jour : Les associations agréées par les états pour intervenir en justice au nom d'autres personnes, la dissolution des ministères des sports dans les états de la confédération et le passage de l'état de Prismurgue vers un régime présidentiel. Avec ça, nous aurons déjà de quoi discuter. Nous commençons avec les associations. Les états et, en premier lieu, l'état de Drock a autorisé que des associations puissent intenter des actions en justice au nom de groupes de personnes. Par exemple, l'association "Tous consommateurs" de l'état de Drock a reçu une agrégation de la part de l'état pour, dans le cas d'un conflit avec des produits alimentaires tels que des intoxications concernant plusieurs victimes, celle-ci puisse directement intenter une action au nom de ces personnes. La parole est à madame Mathilde Kalkeborg.

Mathilde Kalkeborg : Membres de la commission, monsieur le président, personnes qui suivent la commission, je pense qu'en plus de faciliter le travail de la justice, cette proposition innovante de l'état de Drock devrait, donc, être appliquée à toute la confédération et proposée aux états qui seraient probablement favorables à cette idée. Il est toujours compliqué de pouvoir recenser le nombre de personnes pouvant être impacté par des cas comme celui-ci. Comme exemple il y a l'affaire de 1998 avec la production "MELKO" qui, à cause de la chaîne du froid qui était brisée, a été responsables de la mort de 2 nourrissons et rendu malade près de 3 consommateurs sur 10. À ce titre, les personnes qui ont pu être identifiée comme victime directes ont été indmenisées parfois 10 ans après. Aussi, certains dénoncent encore des séquelles de cette infection et on ne peut pas formellement représenter ces personnes en justice. Je pense que c'est un exemple concret de la nécessité de ces associations.

Carl Hapfstaff : Je pense que, bien que cela facilitera le travail de justice, il y a un risque ces associations ne puissent pas correctement recenser et identifier les besoins et attentes des victimes. Il faut comprendre que ces associations ne sont pas professionnelles et, qu'elles reçoivent seulement une agrégation de l'état. De plus, cela veut dire que nous ouvrons la porte à la généralisation des victimes. C'est-à-dire que nous mettons fin au droit des personnes et victimes recensées de se représenter. Aussi, cela veut dire que les personnes ne peuvent pas revendiquer de façon personnelles ce qu'elles veulent.

Anna Valdebarg : Alors, à ce sujet, j'aimerai préciser qu'il n'est pas incompatible de laisser des associations recevoir une agrégation de la part des états pour représenter des groupes de personnes ou de victimes et, aussi, de laisser certaines victimes qui ne se sentiraient pas représenter de faire leur procès de leur côté. En revanche, les états pourraient inciter ces victimes à rejoindre l'association pour faciliter le travail de la justice. Il est aussi envisageable de forcer certaines personnes à rejoindre le groupe que l'association en question représente si elle revendique exactement la même chose. Il faut aussi discuter du bien fondé d'une telle décision. Car, pour le moment, les arguments exposés sont la facilité du travail de la justice. Or, je pense qu'il faut mettre en avant l'idée que de tels associations peuvent aussi apporter un soutien morale aux victimes. On rappelle que c'est la Confédération qui a dû accompagner les victimes après le procès et l'affaire MELKO mais que, pendant celui-ci, par soucis d'impartialité, les victimes n'ont pas reçues d'accompagnement et notamment psychologiques pour les familles victimes de la perte de l'un de leur enfant.

Président de la Commission : Je pense qu'avec ça, tous les points de vu possible ont été exposés. Monsieur Hapstaff, vous voulez répondre? Non? Nous allons donc voter. Qui est pour? Qui est contre? La proposition est donc adoptée. Par conséquent, des associations peuvent être agrées par les états de la Confédération si ils le souhaitent. La mise en place de ce système et l'attribution de cette agrégation est laissée aux états.

Nous passons à la dissolution des ministères des sports. Dernièrement, tous les états semblent s'être accorder pour dissoudre leurs ministères des sports. Les débats sur la mesure sont ouverts.


Carl Hapfstaff : Je rappel que les états sont libres dans leur politique tant qu'ils ne portent pas atteinte aux valeurs démocratiques que véhicule la Confédération. Concernant les ministères des sports, si deux ont bien été dissous, les deux autres ont en réalité fusionné avec d'autres ministères, à savoir, ceux de la culture. Les états étant libres de faire comme bon leur semble et, notamment sur leur gouvernement et l'organisation de leur état, nous n'avons pas à intervenir dessus.

Charles von Hiderck : Je suis du même avis.

Anna Valdebarg : Je rejoins mes collègues, je suis aussi du même avis.

Président de la Commission : Bon et bien de toute façon cela fait 3 contre 2 même si je suis du même avis donc la dissolution est approuvée. Nous passons au régime présidentiel de Prismurgue.

Carl Hapfstaff : Au risque de me répéter, je rappel que les états sont libres dans leur politique tant qu'ils ne portent pas atteinte aux valeurs démocratiques de la confédération.

Charles von Hiderck : Non. Cette fois cet argument n'est pas recevable puisque cela veut dire qu'il y a deux personnes à la tête d'un même état puisque, la Reine Constanze est autant Reine de la Confédération que reine des états de Kölisburg.

Anna Valdebarg : Le cas de l'état de Drock est parlant.

Charles von Hiderck : En quoi?

Anna Valdebarg : Et bien dans l'état de Drock il y a trois têtes dirigeantes. La reine, le premier ministre de Drock mais aussi son altesse le Prince Wilhem III. Il est Vice-Roi de Drock.

Carl Hapfstaff : Je peux admettre que, le fait qu'on trouve un président à la tête d'un état qui fait partie d'une confédération royale soit étrange, en revanche, concernant le fait d'avoir plusieurs têtes dirigeantes au sein d'un même état ce n'est clairement pas impossible. Par contre, j'accorde qu'il faut une hiérarchie. Mais, là se pose une question : Si la Reine est en première, à quoi sert le Président? De plus, c'est bien le premier ministre qui est nommé gouverneur et c'est bien lui qui rencontre la Reine.

Mathilde Kalkeborg : Rien n'empêche d'attribuer au président d'un état un rôle symbolique ou alors un vrai rôle mais dans un domaine précis tel que la diplomatie ou pour la représentation nationale. Il est envisageable que le "chef de l'état" ait un rôle symbolique mais qu'il agisse en matière de politique extérieure et accompagne le chef de la diplomatie de la Confédération dans les déplacements à l'étranger.

Anna Valdebarg : C'est la solution viable pour le moment. De toute façon, si les états veulent ajouter des têtes dirigeantes dans leurs institutions, ils en ont le droit. En revanche, elle ne peut pas aller à l'encontre de la Confédération puisqu'ils y sont engagés. Donc, qu'est-ce qui peut empêcher cette application? Je pense qu'en plus d'alléger la Confédération cela peut aussi alléger les états et les gouverneurs qui pourraient pleinement se concentrer sur la politique intérieure de leur pays. En revanche, il faut laisser à la discrétion des états la façon dont ces personnes sont nommées.

Mathilde Kalkeborg : Et bien là, je ne suis pas d'accord. Imaginons qu'un président soit élu et qu'un gouverneur soit lui aussi élu. Si ils ne sont pas d'accord, il est impossible pour eux de travailler dans conditions sereines et de faire évoluer leurs états. Et, clairement, à part l'état de Drock qui pourra avancer dû au titre de son altesse en cas de blocage, les autres resteront coincés. De plus, si un gouverneur mène une politique libérale tandis qu'un président va flirter avec des pays communistes, cela risque de créer des tensions.

Président de la Comission : Cela veut aussi dire l'instauration d'un système différent.

Charles von Hiderck : Mais alors pourquoi est-ce que la famille royale n'a pas les même titres? Les princesses et princes de la famille royale pourraient très bien avoir le même titre que le Vice-Roi de Drock.

Président de la Commission : Bon. Cette séance touche à sa fin. Je laisse à chacun la liberté de préparer des arguments. Nous reviendrons sur ce sujet lors de la prochaine séance et nous terminerons avec un vote. Pour le moment, la commission rend donc la décision suivante :

Le président de l'état de Prismurgue a un rôle symbolique. Tous les actes qu'il prend devront être contresigné par le gouverneur de Prismurgue pour être approuvé. La séance est close.
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