27/07/2013
19:04:03
Index du forum Continents Eurysie Confédération de Kölisburg

Activités intérieures au Kölisburg

Voir fiche pays Voir sur la carte
152
Personne hormis moi et les personnes que je désigne ne sont autorisées à publier ici. Vos publications se font obligatoirement dans le canal "Activités étrangères"
3050
CONFÉRENCE DE PRESSE DE KÜLERG HAPTAFFEN, PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION "Pas le droit d'être esclave"

Külerg HAPTAFFEN a écrit :

Bonjour. Aujourd'hui, je ne peux pas cacher mes émotions. Moi aussi, je suis au courant pour le scandale et croyez-moi, je suis en colère, mais surtout je suis animé par la tristesse et le désarroi. Rien que d'en parler, j'ai les larmes aux yeux. Vous savez cela fait plus de 50 ans que j'ai créé cette association. 50 ans de combat, 50 ans d'investissement, 50 ans d'échanges et de libérations. En 50 ans, moi et tous ceux qui m'ont soutenu nous avons parcouru le monde et énormément de pays dont des dictatures totalitaires qui pratiquaient encore l'esclavage. Je n'aurais jamais cru que le pays que je dois parcourir aujourd'hui est en réalité le mien. Je n'aurais jamais cru qu'ici même où je suis né et où j'ai vécu toute ma vie j'aurais dû mener un combat. Nous sommes un pays qui promeut les droits humains, les libertés individuelles et le droit à chacun d'être maître de ses choix, de son corps et de son âme mais qui aurait cru qu'au sein même des pays qui promeut la liberté de telles pratiques puissent exister? "Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres". Comment ont-ils pu oublier de tels mots?

Avec colère et froid que j'ai découvert le scandale. C'est mon côté un petit peu traditionaliste, mais moi je me passionne à lire le journal en version papier. J'ai toujours aimé lire les actualités mais lorsque j'ai découvert le scandale j'ai jeté mon journal dans ma poubelle sans même savoir ce qu'il y avait d'autres. Rassurez-vous, je n'ai pas l'impression que mon combat depuis 50 ans n'a servi à rien et bien au contraire nous avons œuvré aux libertés individuelles ainsi qu'à les défendre ou parfois même les amener dans des pays qui ne connaissaient que le malheur, la misère et la tristesse de la domination. Cependant, j'ai mal. Je suis touché en plein cœur de voir qu'au sein même de mon pays moi qui n'ai jamais mené un seul combat ici je vais devoir emmener des aujourd'hui car manifestement bien que nous ayons des lois pour encadrer tout ça, certains décident de passer outre et n'en ont strictement rien à faire. Je ne suis pas d'une humeur vengeresse, je suis juste triste. Je me sens trahi par mon propre pays qui n'a pas su protéger d'autres citoyens qui bénéficient pourtant des mêmes droits que moi. Car oui, en réalité les gens qui ont été exploités sont pour environ 60 % je dirais des gens qui sont nés sur le sol de la confédération et qui sont des citoyens kolisiens.

D'un autre côté bien que celui-ci soit bien minime, je suis heureux car je vois notre jeunesse mais aussi tout type de gens provenant de toutes les générations manifester leur colère dans les rues et montrer qu'ils ne veulent plus de ça. Ils sont dans les rues pour montrer que cette pratique est inadmissible et que nous ne pouvons pas continuer comme ça. C'est gens là, je veux les remercier, car ils donnent un sens à mon combat est au combat de toute l'association que j'ai créé. Aujourd'hui, nous sommes environ 15 000. Je peux vous le dire, nous somme tous sortis dans les rues pour manifester notre colère, il ne manquait personne à l'appel.

Cependant, cela n'enlève pas la peine que j'ai car je sais que des des gens sont déjà mort et ont vécu toute leur vie aux dépens de cette pratique barbare et qu'ils ne retrouveront jamais la justice. À ceux-là, leur dire que je suis désolé de ne pas avoir ouvert les yeux beaucoup plus tôt et que je leur promets que ceux qui sont actuellement victimes, eux, seront libérés et que justice sera rendue.
2460
22H44 : PALAIS ROYAL DE KÖLISBURG


Le temps passe. On attend la prochaine minute et une fois qu'elle est là, plus rien. Silence complet et obscurité totale. Un seul bruit vient briser le silence assourdissant : La Reine. Elle se déplace pas à pas avec 3 secondes d'intervalle entre chaque pas et elle rejoint son fils, le dauphin, prétendant au trône de Kölisburg et dans ses mains et l'obscurité pourtant totale quelque chose brille et cette relique est considérée comme la chose la plus précieuse de la Confédération. Elle a voyagé dans tous les états de la Confédération, toutes les villes, énormément de village, certains bâtiments de la plus haute importance, des coffres forts ou parfois de simple caisse en bois entreposées sur les docks des ports, parfois dans d'autres pays sans jamais que l'on ne perde sa trace mais un jour, toujours, elle revient ici, au Palais Royale de Kölisburg pour être enfin en lieu sûr. Dans la pénombre à la lueur de la lune, on observe des silhouettes, énormément de silhouettes. Des soldats sont partout et par dizaines autour de la Reine et du dauphin qui eux-mêmes entoure la relique. Cette relique c'est une lame d'une dizaine de centimètres à peine mais cette lame est considérée comme la plus précieuse des joyaux de la couronne de Kölisburg puisqu'on lui prête la fondation de la Confédération. C'est avec elle que la famille de Hasgue serait montée sur le trône et que Ebrick de Hasgue aurait mit fin à la guerre des clans. Plus loin encore, les clans de Kölisburg ce serait réunie grâce à elle car la légende veut qu'elle donnerait à quiconque la possède, un pouvoir de dirigeant. Encore plus loin...Certains de ceux qui sont au courant pour cette lame sont persuadés que c'est cette même lame qui était un jour attachée à un morceau de bois et que cette combinaison a formée la lance qui a transpercée le flan du Christ. En tout cas, ceux qui sont au courant pour cette lame pensent que la famille de Hasgue a été choisie pour la protéger et la garder loin du monde et pour cela la mère de la reine Constanze avait eu l'idée de ne pas la cacher mais de la faire voyager de tel sorte que quiconque la voudrait devrait d'abord en connaître la trace. Via le réseau d'espionnage et l'armée de Kölisburg, la reine défunte s'est assurée qu'on ne perde jamais sa trace et qu'il fallut a un certain temps que les conspirateurs connaissait qu'elle soit rendue et présentée au monarque et son dauphin à un jour, une heure, une minute et une seconde précise. Si ce temps n'était pas respecté, cela voulait dire que la lame était sois perdue, sois que la lame présentée était une fausse. Depuis, jamais la lame n'a été en retard et un signe choisit par le dauphin lui permettait de l'authentifier. Une fois encore, la lame était à l'heure.

Dauphin de Kölisburg : Cette lame est la vraie.

La Reine Constanze : Qu'elle soit mise en lieu sûr pour 5 jours et qu'elle soit ensuite envoyée à la prochaine position.
383
HRP

Vous lisez le journal de Kölisburg? Vous pouvez y participer ! Remplissez ce formulaire et envoyez votre hypothèse au journal !

Relatif à cet article sur le Journal de Kölisburg, tous les joueurs sont invités à participer si ils le souhaitent.


[b]Nom et Prénom du lecteur : [/b]
[b]Hypothèse :[/b]
[b]Pays/ville (si vous vivez en Kölisburg, la ville.) :[/b]

Tous les joueurs sont autorisés à répondre à ce message et publier ici leur hypothèse pour cet évènement.
4044
DISCOURD DE CAROLINE DALGART, CO-FONDATRICE DE L'ORGANISATION POUR LES DROITS HUMAINS POUR LA RÉUNION ANNUELLE DE L'ORGANISATION


Bonjour à tous,

Vous le voyez déjà à mon état mais je suis triste. Vous devez sûrement d'ores et déjà vous demander pourquoi mon mari n'est pas à mes côtés pour ce discours et pourquoi ce n'est pas lui aujourd'hui qui va présider cette réunion annuelle. Je n'ai pas de mots pour le dire. Certains l'ont déjà compris, certains l'ont déjà su, pour d'autres je ne leur ai pas encore annoncé et ils vont la prendre dès maintenant et sachez que lorsque je l'ai appris, j'étais submergée par la colère et la tristesse. Cela fait désormais 14 ans que l'organisation que j'ai fondé avec mon mari c'est battu un peu partout dans le monde pour combattre les dictature et les régimes ne respectant pas les droits humains fondamentaux. Depuis 14 ans, notre combat acharné a porté ses fruits et a parfois connu des défaites mais nous n'avons jamais flancher sur des sujets telles que le respect des libertés individuelles, le droit à la propriété, le droit d'exister en tant que citoyen d'une nation ou le droit de vivre dans des conditions décentes. Pourtant, il y a quelques jours j'ai reçu une lettre de la part de mon mari m'annonçant qu'il ne pouvait plus poursuivre le combat. Au début de cette lettre, je pensais que pour lui c'était trop. Il avait décidé d'organiser un voyage autour du monde et plus particulièrement en Listonie afin de voir la misère qui y règne. Pourtant, il n'a pas vu que la misère, la faim et la mort est-ce que selon ses mots, il a aussi vu la camaraderie, la fraternité, la paix et le bonheur de certains citoyens qui vivent dans des pays développés et en accord avec le respect des droits humains. Mais voilà, dans cette lettre il m'a annoncé ne plus pouvoir poursuivre ce combat avec moi qui pourtant lui tenait à cœur. En vérité, il y a été forcé. Si il ne peut plus poursuivre ce combat c'est tout simplement car les ennemis de notre organisation et les ennemis de l'établissement des droits humains fondamentaux dans certains pays l'ont retrouvé. Carl Dalgart n'est plus et est décédé en Listonie. Cet homme a beaucoup apporté à cette organisation et notamment l'établissement des droits humains fondamentaux et leur respect. Cet homme qui était mon mari, a fondé avec moi cette association il y a 14 ans et je regrette qu'aujourd'hui il ne soit pas là ou du moins plus là pour voir ce que nous allons accomplir dans les prochaines années. Vous l'avez tous plus ou moins rencontré où vous lui avait au moins parlé et tout ce m'avez toujours confirmé qu'il avait un grand cœur et que j'avais de la chance de l'avoir à mes côtés autant dans cette organisation que dans ma vie. Ce que laisse mon mari, c'est cette organisation. Il laisse derrière lui une femme, deux enfants et une organisation qui va continuer de perdurer et de se battre au nom du combat qu'il a initié. Je suis en deuil et pourtant je sais qu'avec vous, je vais fièrement porter ce deuil et cette organisation qui constitue son héritage. Je sais que dans ses dernières pensées ses derniers moments, il a pensé autant à sa famille que à cette organisation pour laquelle il a consacré énormément de temps au travers de ces 14 années. Quelque part, très loin, je suis persuadé que notre combat est le siens n'a pas été vain et qu'il a pu infiltrer les mentalités et celle de certains citoyens assoiffés de droits et de libertés. Je sais aussi que notre combat n'a pas été vain et que nous avons réussi, à un moment ou un autre, à instaurer une forme d'espoir. Ça, je le sais car c'est ayant vue par exemple les enfants varanyens pleins d'étoiles dans les yeux lorsque nous leur avons apporté des vivre pendant la guerre que je sais que ce combat à porter ses fruits. Je le sais aussi en ayant vu des familles au Prodnov nous remercier de les aider de les avoir accompagnée pendant la guerre civile. Je sais aussi que nous avons réussi lorsque nous avons aidé des réfugiés politiques ou de simples citoyens de Port-Hafen a fuir la situation de tension. Je sais que nous avons réussi, et je le sais et je l'ai compris lorsque sa majesté nous a rendu visite dans nos locaux et a décoré mon mari de la médaille de l'Ordre du mérite citoyen et que le dauphin l'a admit dans l'Ordre des bienheureux de la Couronne Kolisienne. Je sais que nous avons réussi quand j'ai vu que le ministre de l'intérieur en 2004 nous a accordé une subvention et le titre d'organisation nationale kolisienne. Alors pour toutes ces raisons, je le remercie mais je vous remercie aussi d'avoir porté son combat et je vous remercie aussi en son nom et vous invite à lui rendre hommage mais surtout à ne pas oublier que de là où il est, il nous regarde et qu'il est fier de nous et de ce que nous avons accompli tous ensemble à ses côtés. Je vous remercie.
3289
SÉANCE À L'ASSEMBLÉE FÉDÉRALE SUR LA RÉVISION DU SOMMAIRE DU GOUVERNEMENT

MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE.


Merci monsieur le speaker, élus asseyez-vous. Nous sommes réunis aujourd'hui en cette séance du 21 Janvier pour discuter de la révision d'un des titres du sommaire du gouvernement voté à la majorité pour la révision concernant la diplomatie internationale, le groupe Fédération Kolisienne a la parole.

Fédération Kolisienne : Merci monsieur le président. Élus, comme vous l'avez remarqués nous nous sommes détachés de la coalition libérale lors de ce vote puisque la diplomatie à deux poids, deux mesures nous a lassés. En effet, il est intolérable de considérer que nos voisins ainsi que la région eurysiennne est inférieur à d'autres et il est intolérable de penser qu'il y a une supériorité dans le monde. Nous vivons dans une société moderne qui prône chaque jours l'égalité et l'indifférence face au respect et le gouvernement proclame maintenant que les pays eurysiens ne sont pas civilisés! Oui! Mais parfaitement! Mais oui je l'ai dis! Sous prétexte de tensions, le gouvernement affirme qu'on ne peut pas engager de relations diplomatiques avec des pays eurysiens et ceci est tout a fait intolérable.

Merci veuillez-vous rassoir. Élus asseyez-vous s'il vous plait. Merci. Nous reprenons donc avec le Parti Libéral Kolisien pour la réponse.

Parti Libéral Kolisien : Monsieur le Président, élus. Nous l'avons vu, l'Eurysie est en constante tension et il est vrai que peut-être que le gouvernement a commit une erreur en effaçant de sa carte et de ses plans diplomatiques toute l'Eurysie. Disons-le, les tensions se situent majoritement à l'Est et il est vrai que nous fermer à des relations diplomatiques notamment avec nos voisins peut être mal vu. Bien que nous ayons majoritairement des intérêts économiques sur les autres continents, nous ne devons pas nous fermer. Il y a toujours des divergences sur ce sujet mais nous pensons que l'Eurysie reste une terre de tensions et que la montée de l'extrémisme en Eurysie est flagrant et, malheureusement, ne se règlera pas ces prochaines années. Que nous le voulions ou non, ouvrir des relations et des canaux diplomatiques en Eurysie ne résoudra pas ces problèmes. Pour autant, nous ne devons pas rentrer en conflit avec les pays eurysiens. Bien que le gouvernement ne mène pas de politique diplomatique régionale, il doit garder à l'esprit que son continent et sur lequel la Confédération se trouve reste l'Eurysie septentrionale.

Réponse du gouvernement? Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères allez-y.

Gouvernement : Monsieur le Président, élus, nous sommes conscients que d'après le dernier vote cette partie du sommaire n'a pas fait l'unanimité mais après de longues discutions avec le Cabinet de la Diplomatie, nous avons compris qu'il serait trop dangereux, oui monsieur Dergürt, c'est un danger d'ouvrir des canaux diplomatiques actuellement en Eurysie. Que vous le vouliez ou non, c'est dangereux. Il semble que les pays les plus civilisés jusqu'à présent se trouve à l'Ouest et au moins, ceux qui sont dans l'intérêt de la Confédération s'y trouve. Cependant, nous restons fermés sur l'idée que le gouvernement n'ouvrira pas en 2012 de relations diplomatiques à l'Est de l'Eurysie pour une raison simple : Nous ne voulons pas nous aventurer dans des situations de crises et de guerres. Par conséquent, le gouvernement soumet au vote la proposition suivante :

Le gouvernement s'engage sur l'année 2012 a s'ouvrir à au moins 3 nations de l'Ouest Eurysien et qui ne sont pas des voisins frontaliers.

Aucun autre parti ou groupe parlementaire n'ayant souhaité s'exprimer sur la question, la proposition sera soumise au vote demain et si elle est refusée, tous les partis et groupes d'oppositions s'étant exprimés contre devront justifier et exprimer leur désaccord. La séance est levée.
791
SÉANCE À L'ASSEMBLÉE FÉDÉRALE SUR LA RÉVISION DU SOMMAIRE DU GOUVERNEMENT

MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE.


Merci monsieur le speaker, élus asseyez-vous. Comme je l'ai dis hier, nous allons aujourd'hui procéder au vote de la nouvelle proposition du gouvernement sur la révision d'un des titres de son sommaire, à savoir celui sur la diplomatie internationale. Je répète donc la proposition gouvernementale :

Le gouvernement s'engage sur l'année 2012 a s'ouvrir à au moins 3 nations de l'Ouest Eurysien et qui ne sont pas des voisins frontaliers.

Quelqu'un souhaite-t-il s'exprimer?


Bien. Le gouvernement? Non? Nous passons donc au vote.
Qui est pour?
Qui est contre?
Pas d'abstentions. B

Bien alors à 57% ou 569 voix la proposition du gouvernement est adoptée contre 43% ou 366 voix.


Le gouvernement dispose désormais de 30 jours pour faire modifier son sommaire et du reste de l'année 2012 pour faire appliquer le titre de son sommaire.
6979
Un courrier dans la tempête


Ma douce et tendre,

Voilà J-7. La dérive de notre amour aura finalement fait naufrage et me voilà rescapé.Puis, finalement j'apprends que je fais parti des victimes. Je me rappelle du froid de l'hiver qui s'échappait par peur de la chaleur de votre amour qui brûlait pour moi il y a encore quelques jours. Je suis navré d'apprendre qu'à J-7, vous ne m'aimez plus.

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Je suis navrée d'apprendre que je ne vous aime plus. Cette nouvelle est désolante et j'espère que vous vous remettrez très vite sur pied de ce petit accident. Comment allez-vous? Depuis votre dernier passage qui date d'il y a deux mois je ne vous ai jamais revu. Pas un mot, pas un signe, pas une âme n'est entrée chez moi depuis votre passage. Que faites-vous? Où êtes-vous? Vous ne me parlez plus. Qu'êtes-vous désormais devenu, vous l'homme plein de compassion, d'amour et de rêves? Avez-vous vu cet homme?

Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

Voilà J-6 et je vous regrette un peu plus chaque jours. Vous rappelez-vous de qui je suis? Vous rappelez-vous de mes projets? J'aimerai tellement vous conter de vive voix tout ce que j'ai vécu depuis mon dernier passage. Je vous aime toujours si fort que mon coeur en brûle et finira bientôt par en mourrir. J'aime la passion de vous avez pour moi, j'aimais nos correspondances, nos rires, nos pleures et nos états d'âme. J'aimais votre présence. J'aimais votre complaisance.

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Je suis navrée de savoir que ma présence vous déplaît tant que vous ne voulez plus passer me voir. Je crois qu'en vérité, vous ne m'aimiez plus bien avant que je ne vous l'annonces. Parfois, je relis vos lettres et je me les lis à moi-même, à haute voix. Peut-être suis-je folle. Je ne crois pas. Je suis de toute façon, folle ou non, certaine que vous me manquez. Vous me manquez mon ami.


Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

Voilà J-5 et je prie chaque jours pour que vous ne pensiez pas que je vous déteste dans mes lettres et que vous puissiez voir ô combien je vous adresse toutes les louanges de mon amour. Sur le feu du temps, la froid glaciale de mon mépris vous a sans doute bouleversée. Prenons gardes, le vent s'il est doux peu attiser ce feu et si il est trop fort l'éteindre. J'attends un retour de la tempête que vous m'envoyez. Je ne trouve pas réponse à mes questions et cela me perfore et me consume petit à petit. J-5 ma bien aimée.

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Je suis navrée chaque jours un peu plus et je m'attriste quand à vos réponses pleines de vides. le vent serait-il contraire à mes lettres? Ai-je bien un destinataire qui les voient et qui prends de son temps pour les lire? Que faites-vous à ne pas répondre à mes interrogations et mes questions? Que vous prend tant de temps? Le temps, c'est tout ce que je demande. Du temps, un peu de votre temps. Peut-être que j'en demande trop, peut-être pas assez. Peut-être n'en n'avez-vous tout simplement pas.


Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

Voilà J-4. Je pense chaque jours à vous. Je vous envoie une lettre par jour jusqu'au dernier. Je vous aime et je vous aime et je vous aime et je vous aime. Encore et encore, chaque jours un peu plus, toujours plus. Je vous aime et je vous aime. Le manque que vous laissez en moi est très profond. Je vous en prie, lisez mes lettres. Continuez. Ne me croyez pas en plein désarroi et n'ayant pas peur de lire mes lettres et d'y répondre. Je n'attends que vous, un mot, une lettre.

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Lors de votre dernier passage vous me souhaitiez d'avancer. Vous me souhaitiez de prendre la vie du bon côté et de croquer le temps. Vous me souhaitiez d'en faire ce que bon me semble et d'en gaspiller si j'en avais assez. Maintenant, je prends du temps pour vous écrire mais j'ai l'impression que je paie ce temps que je vous accorde. J'ai l'impression que je paie le prix fort pour ce temps que je vous accorde. Dois-je demander à me faire rembourser? Êtes-vous seulement venu il y a deux mois pour me voler mon temps? Est-ce un bon investissement? Vous qui avez toujours été bon avec les chiffres, conseillez-moi.


Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

Voilà J-3. Vous ne m'aimez plus et mon coeur se meurt. Vous ne me parlez plus et mon âme pleure. Que faut-il faire pour que vous m'accordiez du temps? Que faut-il dire pour que vous acceptiez de m'accorder un mot de plus sur moi ou sur vous? Qu'attendez-vous de moi Catherine? Je vous aime et je vous le répèterai milles et une fois encore. Vous me manquez Catherine. Ma vie est vide sans vous. J-3 Catherine. Je mourrai sans vous.

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Vous savez mon ami, je vous envoie une lettre par jour et à chaque lettre que je vous envoie je reçois des questionnements. Ces questions restent sans réponse. C'est presque comme-ci je vous posais une question et vous me répondiez avec une autre. Charles, je sais que je vous manque. Au plus profond de vous, je vous manque et vous m'aimez encore. Vous êtes frustré et en colère, je le conçois. Est-il nécessaire de m'adresser autant de haine par ce silence amer qui viennent servir de réponse à mes lettres?


Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

J-2. Ma prochaine lettre sera la dernière. Vous ne m'aimez plus. Vous ne me voulez plus. Ma présence vous importune. Mes mots vous font trembler de peur. Je ne veux pas vous faire peur. Vous vous sentez agressée sûrement et vous préférez vous dire que je fais ça par vengeance. La tempête est violente Catherine, le vent souffle très fort. Ces vents me font mal Catherine. J-2. Comptez-vous me décrocher une parole avant la fin?

Vive le temps,

Charles.


Mon ami,

Je suis triste et vous vous rendez un peu plus chaque jours coupable de mon chagrin. Je suis navrée que mes sentiments ne soient pas réciproque mais votre vengeance est si violente et cruelle...
Charles, parlons ensemble de tout ça, rendez-moi de nouveau visite. J'ai du temps pour vous, parlons-en.


Vive le vent,

Catherine.


Ma bien aimée,

J-1. Catherine, malgré toutes mes lettres je n'ai pas réussi à toucher votre coeur et vous me l'avez bien fait comprendre. Pourtant, je ne peux pas vivre dans un monde sans votre amour et je vous l'ai dis. Voici J-1. Je vous laisse tranquille ma bien aimée, je vous laisse en paix. Demain, je passerai devant chez vous. Je jetterai un oeil sur votre maison mais je ne m'arrêterai pas. Si vous me voyez, vous me confondrez avec un passant. Vous ne saurez pas que je suis passé. Mon passage dans ce monde aura été bref et est devenu intense lorsque je vous ai rencontré. Aujourd'hui, il est vide de sens et je m'en vais comme je me suis en allé il y a deux mois de chez vous, 18 Rue de Parnasse : En sanglots.

Vive le temps bien que je n'en n'ai plus,

Charles.


Mon ami,

Je ne vous aime plus et vous m'aimez toujours mais je suis restée en quête de parole. J'ai tenté de vous dire mon désarroi et ma tristesse, vous n'avez jamais voulu répondre à mon appel à l'aide. Voici Charles mon dernier cri du coeur : Je m'en vais. Vous n'avez jamais eu le cran de répondre à mes lettres et je vous laisse savourer votre victoire. Je ne sais pas si c'est par égoïsme ou parce-que vous souffrez de lire mes lettres, mais vous ne voulez pas me répondre. Puisque vous ne voyez que moi et que je ne vous aime plus, je préfère être certaine que je n'appartiendrai plus à personne. Il est dommage que j'ai changée d'adresse il y a deux mois après votre passage, vous auriez au moins pu passer me voir. Si vous voulez, je resterai éternellement Rue du Faubourg-Gargaud si jamais vous veniez à changer d'avis.


Le vent est tombé,

Catherine.


COMME VOUS L'AVEZ BIEN ÉVIDEMMENT COMPRIS :

EXPLICATION
Catherine et Charles se sont vu il y a deux mois et Catherine a annoncé à Charles qu'elle ne l'aime plus. Pourtant, ces deux amours ont toujours aimés échangés des lettres. Cependant, Catherine a changé d'adresse juste après le départ de Charles et ne lui a jamais transmise cette nouvelle. Attendant éternellement son amour perdu et ces lettres, Charles se donna donc 7 jours pour écrire une lettre par jour à Catherine sans se douter qu'elle fit de même. Sans réponse, les deux décideront de se donner la mort.

À la fin, vous découvre que Charles pense qu'il adresse bien ses lettres à Catherine Rue de Parnasse tandis qu'elle habite en réalité Rue du Faubourg-Gargaud.

Signature : Vive le temps, vive le vent. Vive le temps car Charles espère, vive le vent car Catherine pense que ces lettres arriveront un jour au gré du vent.

Vive le temps bien que je n'en n'ai plus. Il est mort. Le vent est tombé, elle n'enverra plus jamais de lettre.
2987
auteur a écrit :
Discours de Petter Ikenclark, économiste libéral kolisien ayant reçu le prix de l'économiste de l'année.

Mesdames et Messieurs,

C'est un honneur de pouvoir partager avec vous aujourd'hui mes réflexions sur la pensée libérale néo-classique et son potentiel dans les régions d'Eurysie et d'Aleucie. La pensée économique néo-classique a été et demeure un pilier fondamental dans la compréhension des mécanismes économiques et des interactions au sein des marchés mondiaux mais surtout dans des régions nazaréennes et Aleuciennes. L'Aleucie surtout, représente un terrain fertile pour l'application des principes néo-classiques dans la construction d'économies libres et de frontières ouvertes ce qui en ferait une terre d'échange pour le monde entier. Ces deux continents possèdent un potentiel économique immense mais malheureusement l'Eurysie est bien trop souvent soumise aux conflits et on le voit encore aujourd'hui à nos portes et c'est précisément là, que la pensée néo-classique peut apporter des contributions significatives. La pensée néo-classique repose sur des concepts clés : la rationalité des acteurs économiques, la théorie de la valeur marginale, l'efficacité des marchés. Déjà dans la pensée libérale pure on applique la suppression des frontières et la libre circulation du citoyen. On devient libre, on est libre. Alors en appliquant de surcroit une pensée néo-classique, on maximise le profit et l'efficacité des marchés.

L'un des fondements de la pensée néo-classique est la rationalité des acteurs économiques. Encourager une prise de décision des états qui compose l'Aleucie et l'Eurysie c'est le but de tout penseur néo-classique pour leur permettre de promouvoir le potentiel entrepreneurial de leurs citoyens. L'efficience des marchés est également un élément crucial dans ces régions : Des marchés ouverts, concurrentiels et régulés de manière appropriée favoriseront l'innovation, réduirons les inefficacités et créent un environnement propice à la prospérité. En stimulant une concurrence entre elle tout en engageant entre états des partenariats économiques importants, les régions aleucienne et eurasienne créeront un monstre économique qui pourrait dominer le monde et voir fleurir de gigantesque puissance économique. Enfin, la maximisation et l'apogée de l'utilité individuelle est un défi essentiel et surtout complexe mais pour y faire face, l'Aleucie et l'Eurysie pourraient adopter des politiques publiques responsables, encourageant le progrès tout en garantissant un équilibre entre les intérêts individuels et le bien-être collectif.
Cependant, il est important de souligner que la pensée néo-classique ne peut pas s'appliquer à des pays qui y sont fermement opposé et pour cela il faut prouver aux autres nations que cette voie là est la bonne.

En conclusion, l'Eurysie et Aleucie ont l'opportunité de devenir des pionnières en matière de prospérité économique en embrassant les principes néo-classiques adaptés à leurs réalités locales. En favorisant la rationalité, en encourageant des marchés compétitifs et en maximisant l'utilité sociale, ces deux continents pourraient façonner un avenir où la croissance économique serait continue et créerait un cercle vicieux et infini de croissance puisque les deux continents se stimulent l'un et l'autre en se mettant en concurrence tout en étant partenaire à travers leurs états.

Je vous remercie pour votre attention.
2789
Le mal du siècle

Entre chaud froid, avec un pied dans la chaleur ardente du temps qui brûle et l'autre dans un cercueil de velours qui est en fait déjà sous terre, j'ai un eu sentiment. Je ne saurai le décrire. J'ai ressenti comme une boule dans mon ventre qui venait s'écraser très fort contre ma poitrine. Je n'ai pas immédiatement compris ce que c'était et je n'ai pas su le décrire ou même le ressentir, mais j'ai compris qu'il y avait quelque chose que mon corps mon âme et mon esprit chercher tous les trois à m'envoyer. J'ai senti qu'il voulait m'envoyer un signe, une quête, une énigme. Je sentais que je devais la résoudre. Je sentais que je devais trouver ce à quoi cela correspondait et pourquoi j'avais ressenti pendant ce si court instant, un mal-être si profond qui m'a autant chamboulé. J'ai ressenti de la peur et de la tristesse, un profond désarroi et le ciel s'abattre sur moi. Je me suis senti impuissant et malheureux, dévasté et comme sur le point d'être achevé. Pendant près de deux petites minutes qui m'ont semblé être une éternité toute entière, j'ai souffert. J'ai ressenti toute la rage et la colère du monde, tous les maux des gens qui ont faim, qui sont malades, qui sont sous les bombes, qui sont rongés par le chagrin et les maux de ceux qui ne sont plus là pour en parler. Je n'ai même pas eu l'idée de prier car en fait, c'est comme-ci j'étais vide. C'est ça, j'étais vide. Vide de foi, vide d'émotions, vide de paroles et mots. Je n'existais plus. Je n'étais plus citoyen d'une nation ou même humain puisque j'étais simplement un âme qui errait sur une terre brûlée dans un monde rongé par les catastrophes et remplit de peur. En dix secondes, je suis tombé et j'avais la tête au sol je commençais à convulser. Ma vision s'est troublée, j'ai commencé à trembler, à avoir froid, à pleurer. En trente secondes, j'étais paralysé. Quoi que je tente de faire, je ne bougeais pas. J'étais plié en deux, paralysé et impuissant. J'ai eu peur, j'ai cru que mon heure avait sonné. En quarante-cinq secondes, j'étais pâle et glacé. Je continuais de trembler sans pouvoir bouger. J'avais aussi très faim et j'avais l'impression que mon cerveau se fasait grignoter à l'intérieur de ma tête. L'apogée de cette horreur a été à la première minute. J'étais sans cesse au bord de l'évanouissement sans pour autant y tomber, un pied dans la tombe tout en résistant à la chute. J'ai senti la gravité s'abattre sur moi et je me sentais oppressé. La cage thoracique ne s'ouvrait plus, mes yeux étaient noyés dans les larmes et mes veines violettes. J'ai comme senti mes os bouger et mon coeur s'accélérer. J'étais terrifié. J'ai eu des visions et des hallucinations. J'ai vu des populations entières se faire massacrer, des gens massés sous les ponts, d'autres mourrir de la maladie. Puis, à deux minutes et vingt secondes j'ai pu bouger, mes yeux ne pleuraient plus. Mes veines étaient toujours violettes mais je pouvais bouger ou au moins comme un ver de terre. Vingt secondes plus tard, je me relevais et je pouvais enfin respirer. Mon coeur continuait de battre très rapidement et j'avais toujours froid mais à deux minutes : Plus rien. Que m'était-il arrivé? Qu'avais-je subi? Plus je retrouvai mes esprits, plus je réfléchissais. Plus je comprenais. J'ai fais un parallèle avec le monde et j'ai compris : Je venais de subir le mal du siècle.
5149
https://zupimages.net/up/23/42/0j74.png

CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE DE LA CULTURE ET DU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE

Un groupe de journalistes se rassemble dans une salle de conférence, les flashes des caméras crépitent alors que le Ministre de la Culture kolisien et le Ministre de l'Éducation nationale kolisien prennent place derrière le pupitre. Un silence respectueux s'installe dans la salle. Le Ministre de l'Éducation qui propose un projet de plusieurs milliers d'euros pour favoriser l'accès à la culture est attendu au virage par les journalistes. Le Ministre de la Culture lui, est serein.

Ministre de la Culture kolisien : Mesdames et messieurs, merci de votre présence aujourd'hui pour cette conférence de presse importante. Avec moi se tient le Ministre de l'Éducation nationale kolisien, et nous sommes ici pour discuter d'une collaboration cruciale entre nos deux ministères. En effet, nous nous sommes réunis pour annoncer officiellement un partenariat qui vise à intégrer et développer de manière significative et novatrice l'accès à la culture dans l'Éducation. Ces deux piliers pour la jeunesse sont inévitablement liés et il est bon de comprendre que nous devons, communément, les développer.

Ministre de l'Éducation nationale kolisien : Nous avons un objectif commun : Encourager l'accès à la culture et l'intérêt pour celle-ci. Nous voulons dire à nos élèves "Allez au cinéma! Allez voir du théâtre! Lisez des livres". Pour autant, ce n'est pas toujours accessible et pourtant la Culture bénéficie d'un budget conséquent pour se développer et est une priorité gouvernemental.

Ministre de la Culture : Notre objectif commun est de stimuler la créativité, d'encourager la diversité cultuelle et de renforcer l'identité nationale de nos élèves. Pour ce faire, nous avons élaboré un programme commun qui intègre des initiatives culturelles dans les programmes scolaires dès le primaire jusqu'au secondaire. Ce projet est amené à être modifié puisqu'il peut aussi s'adresser à tous les jeunes scolarisés ou non mais nous pensons d'abord à privilégier l'accès à la culture à ceux qui en sont le plus dépendant.

Ministre de l'Éducation : Cette initiative ne se limite pas aux cours d'arts ou d'histoire culturelle. Nous envisageons d'intégrer dans d'autres matières la culture, qu'il s'agisse de littérature, de sciences, ou même de mathématiques. C'est un défi que nous nous lançons mais combien savent qui est Pythagore en mathématique à part pour son théorème? Combien connaisse de grands auteurs kolisiens d'une autre manière qu'à travers leurs livres? La culture ne doit pas être perçue comme un sujet isolé, mais comme un fil conducteur à travers toutes les disciplines et doit se développer. Pour enrichir nos élèves, nous ne devons pas seulement leur apprendre comment les choses fonctionnent mais aussi d'où elles proviennent.

Journaliste 1 : Pierre derkurck pour le Petit Fédéré, quels types d'initiatives culturelles seront incluses dans les programmes éducatifs ?

Ministre de la Culture : Nous prévoyons d'introduire des visites à des musées, des rencontres avec des artistes locaux, des projets collaboratifs entre écoles et des événements culturels dans le cadre scolaire. L'objectif est de permettre aux élèves de vivre la culture de manière vivante et immersive. Nous avons aussi dans ce grand projet des idées tels que faire directement intervenir du personnel dans les écoles, collèges et lycées. Nous avons aussi pour idée d'injecter plus d'idées aux personnels éducatifs pour stimuler de l'intérieur la culture. Dans beaucoup de lycées ou d'établissements scolaires, on a vu émerger des "Clubs" et ce sont des initiatives que l'ont veut soutenir.

Journaliste 2 : Clarck Kentz pour l'Agence le Journal de Kölisburg, Comment cette collaboration sera-t-elle évaluée ?

Ministre de l'Éducation : Les progrès seront évalués à travers plusieurs indicateurs : D'abord des retours de la part des enseignants et des élèves mais aussi des sondages sur ce projet que le gouvernement initiera. On le verra aussi à travers les chiffres car si l'ont constate une augmentation des visites à l'échelle nationale dans les musées ou les cinémas, on pourra en déduire que ce projet est une réussite. Nous allons aussi pouvoir évaluer ce projet et cette collaboration au travers des évaluations et l'investissement ainsi que la participation des élèves à ses initiatives culturelles.

Ministre de la Culture : Nous sommes réellement enthousiaste et on peut dire que plus qu'une collaboration inter-ministérielle, c'est un pas en avant vers la culture et vers l'épanouissement des écoliers vers la culture. L'éducation et la culture comme nous l'avons dit, sont des piliers dans la construction idéologique des élèves et de la jeunesse. Nous voulons rendre la culture plus accessible et plus profitable au plus grand monde. La culture qui devient de plus en plus un bien commerciale, ne doit pas être réservée ou privatiser bien que notre ligne gouvernementale est libérale, nous sommes convaincus qu'ils restent des secteurs qui doivent rester essentiels et ouvert à tous. La culture fait parti de ces secteurs que nous pensons ouvert à tous.

Ministère de l'Éducation : D'ailleurs, nous pourrons voir que ce projet aura fonctionner lorsque nous verrons dans quelques mois un nouvel attrait pour la Culture et nous pensons que ce projet n'est voué qu'à la réussite. En effet, l'éducation qui est la principale activité de la jeunesse dans une journée à pour but d'éduquer et d'inculquer la culture alors en renforçant cette idée et en leur permettant autrement de découvrir la culture, nous pourrons leur permettre de réellement développer cet attrait qu'ils ne peuvent pas forcément avoir à l'école par manque de temps du personnel de se plonger entièrement dedans. Nous vous remercions.

Les ministres se lèvent et quittent la salle. Sous une pluie de flashs et de questions de la part des journalistes, les ministres sont souriants et les auditeurs semblent convaincus.
4893
PALAIS DE GALGARDE

Le Palais de Galgarde est au calme en ce matin du 5 Février. On prends le thé, d'autres le café. La famille royale se réveille et certains sont déjà levés. La reine et le dauphin déjeune dans le salon d'argent mais au rez-de-chaussée bien qu'ils ne s'en douent pas, la colère et la foudre arrive au Palais.

Nous sommes arrivés monsieur.

Très bien.

C'est le frère de la Reine, Karl. Il arrive dans sa jolie berline au Palais.

Votre altesse royale bien-

Conduisez-moi IMMÉDIATEMENT à la reine je vous l'ordonne!

Je vous demande pardon votre altesse mais la reine prend son premier repas avec le dauphin au salon d'ar-

À peine sa phrase fini que la valet se fait balader par le frère de la reine qui s'en va à toute vitesse à travers le Palais en direction du salon d'argent. Une armée de valets et de domestiques le suit pour comprendre ce qu'il se passe. Sa mère tente de lui décrocher un mot mais rien n'arrête sa furie et sa rage. Son passage dans le Palais est semblable à un ouragan.

Première dame de la Reine : Madame on me transmet que votre frère arrive. Il est apparemment très remonté et une armée entière de valets et de domestiques le suit. Semble-t-il qu'il en ai même renversé un en entrant.

Constanze : Votre altesse, voyez-vous un inconvénient à ce que mon très cher frère nous rejoigne?

Dauphin du royaume : Aucunement mère.

Constanze : Bien bien. Qu'il entre.

Et voici que sur accord de la reine, tombe à pic son frère qui ouvre en grands les portes du salon d'argent.

J'espère que vous plaisantez qu'est-ce que c'est que cette histoire de restrictions!

Constanze : Bonjour à vous aussi mon frère. Puis-je vous proposer du thé?

Dauphin du royaume : Bonjour mon oncle. Une tartine?

Vous deux! Vous êtes...Mais alors vraiment...

Dauphin du royaume : Mon oncle je vous rappelle qu'insulter un membre de la famille royale est passible de mort et bien que vous soyez exempter de passer devant une cour de justice, insulter la reine reste grave. D'ailleurs, je n'hésiterai pas à vous ostraciser de la famille voir du pays si vous vous en prenez à nous. Puis-je de nouveau vous proposer une tartine?

Leur air arrogant enrage le frère de la reine mais il ne peut que mâcher ses mots et mordre sa langue.

Très bien. Non je ne veux pas de votre tartine! J'aimerai comprendre ce que sont ces idées de réduire les moyens alloués à la famille royale et surtout ma solde ainsi que l'envie de sa majesté de nous fixer des règles quant à nos apparitions publiques! Faire du bénévolat? Être membre d'une association caritative? Mais et puis quoi encore! Vous ne pouvez pas faire ça sans nous consulter!

Constanze : Dans un premier temps mon frère j'aimerai que vous me rendiez le bonjour que je vous ai adressé.

BIEN! BONJOUR VOTRE MAJESTÉ! POURRIEZ-VOUS ME RÉPONDRE?

Constanze : Je vous remercie, je vais bien aussi. Maintenant à mon tour : J'ai consulté la famille royale mais je vous rappelle que vous n'habitez plus ici pour la simple et bonne raison que vous avez initié une multitude de scandale et des conflits d'intérêts à n'en plus compter. Pour cela, ma mère et mon père vous ont chassés du Palais. Je vous ai pris en pitié et je vous ai rétribué vos avantages royaux ainsi qu'une solde à titre honorifique car après tout, la famille, c'est ce qu'il y a de plus important. Aujourd'hui, parce-que j'estime que cet argent qui vient du peuple doit être rendu au moins en parti au peuple bien qu'ils nous apprécient et nous aiment et vous osez me défier aujourd'hui et renverser un de mes valets pour vous plaindre. De plus, je vous signale que j'ai consultée la famille royale mais que vous n'avez jamais répondu à ma missive concernant cette réunion. Maintenant je vous laisse le choix : Soit j vous fais arrêter parce-que vous avez porté atteinte à la sécurité du Palais et de la famille, vous continuez à parler et refuser de vous taire donc je vous fais chasser du pays ou alors vous vous asseyez calmement avec moi et le dauphin et nous discutons calmement autour d'un thé, d'un café et de quelques tartines de cette affaire et nous y trouvons une solution. Je vous informe d'ailleurs que vous ne pouvez pas fuir car les soldats royaux sont aux portes et attendent mon ordre. Alors?

Vous seriez prête à me faire emprisonner ou chasser du pays? Moi? Votre frère?

Dauphin du royaume : Ne soyez pas surpris. Vous savez comment elle est le matin. Venez donc vous asseoir mon oncle. Je vous le propose donc une nouvelle fois : Voulez-vous une tartine?

Ai-je vraiment le choix?

Dauphin du royaume : Non. Tenez donc.

Constanze : Bien. Maintenant que vous êtes assis je vous écoute. Quel est votre problème exactement quant à ces mesures?

Je ne peux pas vivre comme un membre de la famille royale. De plus, si vous réduisez ma solde, je me retrouverai bientôt obligé à travailler pour être sûr d'entretenir un train de vie qui ressemble au minimum à celui d'un duc.

Constanze : Voilà donc votre doléance. Je suis donc désolée d'apprendre cela et je comprends votre problème. Cependant, ne pensez-vous pas que vous exagérez? Je peux admettre que vous êtes la membre de la famille le moins soldé mais de là à dire que vous ne pouvez pas entretenir un train de vie royal, je pense que vous en faites trop.

Votre majesté, vous ne comprenez pas. Cette solde me fait vivre. Je paie ma propre nourriture, mes propres besoins. Seul l'endroit où je réside m'est gracieusement alloué. Alors ne réduisiez pas ma solde, s'il vous plait. Je vais sérieusement devoir travailler.

Dauphin du royaume : Je pense que nous pourrions accéder à sa requête mère. Étudions son cas précisément. Cependant mon oncle, je vous rappelle que vous n'êtes qu'un membre de second degré donc votre solde, si elle n'est pas réduite, restera inchangée.

J'en ai conscience.

Constanze : Bien. Je m'engage à réétudier votre cas.

Je vous remercie. Si vous le voulez bien je vais quitter le Palais.

Dauphin du royaume : Rassurez-vous, on ne vous retient pas.
2501
Chère Caroline,

Je ne saurai ô comment exprimer toutes les émotions qui tourbillonnent en moi en ce moment. Te voir partir pour ce voyage humanitaire, alors que tu portes notre enfant avec toi est la plus grande preuve de courage que tu es pu m'offrir et offrir à ce monde. Ma douce et tendre Caroline, tu verras la misère et la guerre et peut-être même la maladie. Que Dieu te garde des malheurs de ce monde et protège ton petit coeur pur et celui de notre enfant. Je suis rempli de fierté devant ton courage. Ta détermination à aider les autres malgré les défis et les sacrifices que cela implique devra rayonner au monde car c'est là, une preuve de lutte ultime. J'ai appris que tu partais au Varanya pour soutenir la démocratie encore trop jeune et lutter en Afarée contre la corruption et notamment les populations listoniennes d'Affamée qui souffrent chaque jours. Tendre Caroline, tu es si belle et si fougueuse. En même temps, je ressens une anxiété profonde car face à l'incertitude de se voyage se cause en moi un puit d'inconnu et de tristesse de savoir que peut-être, un jour, tu me reviendras mais tu seras enfermée par six planches de bois et j'aimerais tellement être à tes côtés pour te protéger, pour te soutenir dans chaque étape de ce périple.
Je veux que tu saches à quel point tu es exceptionnelle, à quel point ton cœur est grand et ta volonté inébranlable. Ta volonté de faire la différence dans ce monde de brute et l'intensité que tu y met dépasse tout ce que les mots pourraient décrire.
Pendant que tu seras là-bas, je ferai de mon mieux pour t'écrire régulièrement, pour te tenir informée de tout ce qui se passe ici, pour te raconter chaque petit détail de ma journée en attendant impatiemment chacune de tes lettres, chaque récit de tes aventures et de tes rencontres. Va Caroline, fuit le monde civilisé et va retrouvé ceux qui souffrent et qui ont tant besoin de nous. J'informerai l'organisation au plus vite dès que tu sera partie que tu vas aider les populations dans le besoin. Ils seront fou de rage de savoir que tu es parti contre leur volonté mais, au fond, ils seront rempli de fierté à l'idée de savoir que leur plus grande guerrière s'en va pour aider ceux qu'ils ne peuvent pas toucher. Et quant à notre premier enfant, je te promets de veiller sur lui comme tu le ferais, de lui parler chaque jour de sa mère courageuse qui lutte pour un monde meilleur, de lui transmettre tout l'amour que tu as déjà semé en lui. Je sais que ce voyage sera difficile, mais je crois en toi, en ta force et en ta détermination. Prends soin de toi, de notre enfant, et sache que je serai là, t'aimant de tout mon être, à t'attendre patiemment jusqu'à ton retour. Lorsque nous pourrons enfin être réunis et célébrer la beauté de la vie que nous aurons contribué à façonner, ensemble, je t'embrasserai de toutes les forces qu'il me restera. En attendant ce jour béni, je te souhaite bien du courage mon amour et je t'attends de pied ferme pour te couvrir de lauriers.

Avec tout mon amour,

Franck

10793
RÉUNION DE LA COMMISSION CONFÉDÉRALE SUR LES INSTITUTIONS ET LA DÉMOCRATIE

Cette commission inter-étatique composée de 12 membres a été proclamée au lendemain de la proclamation de la monarchie confédérale kolisienne. Crée dans un premier temps à titre spéciale pour l'installation, la sécurisation et la préservation des institutions démocratiques et la préservation de la démocratie, cette commission n'a en fait jamais été relevée de ces fonctions. Élue directement par les citoyens au suffrage universel direct et une fois le président élu par ses pairs, cette commission obtient un mandat de 3 ans et concerne l'entièreté de la confédération puisqu'elle est l'une des rares institutions confédérales à être décisionnaire. Cette commission a pour but actuelle de vérifier l'état de la démocratie, de l'évaluer et d'en rendre compte auprès des citoyens, du monarchie, du gouvernement et notamment devant l'Assemblée Fédérale.

Président de Commission : La séance est ouverte. À l'ordre du jour nous avons pour commencer un vote sur le nom d'une institution qui est l'Assemblée Fédérale. Les débats ont porté sur son nom car, pour cause, l'Assemblée Confédérale porte depuis toujours le nom "d'Assemblée Fédérale" et le problème s'est posé lors de proclamation de République se réclamant fédérale. Considérant qu'il pouvait y avoir un amalgame, les républiques proclamées ont dû changer le nom de leur Assemblée Fédérale. Il est donc mis au vote de la commission le changement pour le nom suivant : Assemblée Confédérale, Royale et Septentrionale de Kölisburg. La commission devra se prononcer à la majorité pour que le changement de nom soit effectif qui est pour?

À l'approbation générale le nouveau nom est donc adopté.

Pour le deuxième point il doit y avoir des débats. Les débats portent sur la nécessité de délocaliser les ministères confédéraux dans les quatre états constituant la Confédération. Nous rappelons qu'actuellement tous les ministères confédéraux se situent à Galgarde étant la capitale Confédérale. Les débats sont ouvert.


Charles von Hiderck : Monsieur le président, membres de la commission, il est intolérable de voir que la Confédération a concentrée toutes ses institutions auprès de Galgarde. Galagarde bien qu'elle soit la capitale Confédérale n'a pas a avoir un monopole décisionnaire sur la Confédération. Pourtant, Galgarde est ainsi vu aux yeux du monde et de la Confédération : La Capitale de Kölisburg et par conséquent, de tous les autres états qui composent la Confédération. De plus, comment allons-nous expliquer à des citoyens de l'état de Drock que pour se rendre au ministère confédéral ils doivent voyager dans un autre pays? Comment nous pouvons expliquer ça aux habitants de l'état de Littarg et même de Prismurgue après tout? Le temps de décentraliser la Confédération est venu. Le monopole de Galgarde doit prendre fin et la reine elle-même le fait déjà. En 80 ans, elle a été la seule monarque a accepter la décentralisation en résidant dans tous les états de la Confédération de façon équitable. Ceci montre que la Reine elle-même est pour une décentralisation de Kölisburg.

Carl Hapfstaff : Monsieur le Président, membres de la commission, monsieur von Hiderck, je pense que nous avons oubliés quelque chose concernant ce débat : La stabilité régionale. Si les institutions confédérales sont à Galgarde ce n'est pas pour lui octroyer un quelconque pouvoir et même bien au contraire d'ailleurs. Si elles sont à Galgarde ce n'est pas non plus parce-que Galgarde doit absolument régner en maîtresse de Confédération en dépit des états ou des pays qui composent la Confédération. Si elles sont là-bas c'est à cause d'un passé douloureux d'instabilité et d'insécurité dans les états membres de la Confédération. Aujourd'hui, vous me direz qu'il n'y a aucune raison de s'en inquiéter et à cela je vous réponds que lorsque, à nos frontières, une fédération entière à rejoins un programme de défense inter-étatique ou encore qu'un pays est en pleine guerre civile il y a de quoi s'inquiéter de la sécurité des institutions. Pire, lorsque certains états membres de la Confédération se plaigne des routes commerciales sur-fréquentées et ne sont pas sécurisée par la Confédération il y a de quoi s'inquiéter. La priorité est évident de permettre à tous de voir que nous ne sommes pas une Fédération mais bien une union libre d'états qui se sont unis sous la Confédération kolisienne. En revanche, on ne peut pas mettre en péril la sécurité des institutions confédérales sous prétexte qu'il faut décentraliser ces mêmes institutions. Je ne m'opposerai jamais à la décentralisation des institutions confédérales mais je m'opposerai toujours à leur mise en péril. Il y a un juste équilibre à trouver entre la proximité de la démocratie confédérale auprès des citoyens et sa sécurité. Sans cela, nous risquons d'y mettre un terme et elles seront vulnérables.

Anna Valdebarg : Messieurs, monsieur le président, étant moi-même pour la décentralisation je rejoins le point de monsieur Hapfstaff quant-à la sécurité de nos institutions. Si elles sont à Galgarde c'est parce-qu'en 2010, cette même commission a prononcée la ville de Galgarde comme étant la plus militarisée de la Confédération. Bien que nous avions trouvé cela dangereux à ce moment-là, il est clair désormais que selon la politique gouvernementale de la Confédération cela ne met plus en péril la démocratie mais, au contraire, renforce l'idée de sécurité des institutions à Galgarde. Il est réellement impossible de dire si cela est justifiée cependant, on ne dénombre actuellement aucune attaque de grande ampleur sur les institutions confédérales du fait de l'action de proximité de l'armée et des Services de l'Action Intérieure de la Confédération. Quoi qu'on en pense, ce sont des faits. De plus, actuellement au vu des tensions régionales et du champ d'action de la Confédération il n'est pas l'heure d'envisager une décentralisation. Cependant, un jour très prochain et le plus vite possible, il va falloir que cette décentralisation arrive car il n'est plus non plus envisageable de repousser cette décentralisation pour tous les prétextes possibles et imaginables. Je rappelle qu'en 1994, cette commission a repoussé le vote sur la décentralisation sous prétexte d'un des membres avaient fait une intoxication alimentaire à cause de crevettes avariées. Puisqu'il n'a pas pu donner procuration, le vote n'a pas eu lieu. Cela ne doit plus se reproduire et un jour, dans un futur proche, nous devrons nous prononcer quoi qu'il en coûte.

Président de la commission : Les débats sur ce sujet sont donc clos. Nous passons désormais au troisième point de cette réunion qui concerne le Cabinet Confédéral à la Diplomatie. Ce sujet est un sujet houleux et controversé et nous avons vu lors de précédent débats des altercations. Cette séance étant publique, je vous demande de garder votre calme et par conséquent les décrets suivants ont été pris :

- Il n'est pas autorisé d'injurier un opposant
- Il est interdit de verser son café sur les cuisses d'une autre personne intervenant dans le débat
- Il est formellement prohibé d'étouffer un intervenant avec sa serviette ou son foulard
- Il est interdit d'inciter un intervenant à, je cite, "Aller bouffer des briques en commençant par l'endroit où ça sort". Par ailleurs je précise que cette citation est quelque peu homophobe si je peux me permettre.

Aucun manquement ne sera toléré. Le débat est ouvert et je vous appelle une nouvelle fois au calme.


Anna Valdebarg : Membres de la commission, la Confédération et ses membres ont décidés il y a bien longtemps de laisser la Diplomatie comme une institution confédérale à part et renvoyer au plus haut sommet de celle-ci. Aujourd'hui, le Cabinet à la Diplomatie ressemble de plus à un ministère fédéral et ceci est regrettable. Le Chef de Cabinet actuellement en poste l'a déclaré lui-même lors d'une conférence de presse :

Je n'ai jamais vu un ministère fédéral dans une Confédération. En tout cas, avant que je prenne la tête du Cabinet de la Diplomatie. Je suis décisionnaire sur tout et tout le monde. J'estimai qu'en étant nommé à la fois par sa majesté et le gouvernement j'aurai une ligne politique à tenir et des conditions fixées par le Cabinet. En réalité, je n'étais pas vraiment heureux à l'idée d'être nominée car j'étais persuadé que je serai surveillé de très près et selon moi, de trop près par le Cabinet. Dans la réalité, voilà que je me retrouve seul à décider de la diplomatie kolisienne dans le monde et je suis d'ailleurs le seul considéré comme le représentant de la Confédération à l'Internationale avec sa majesté. C'est par moi uniquement que passe les décisions sur la diplomatie kolisienne et je n'ai encore jamais vu le Ministère Confédérale des Affaires Étrangères m'envoyer une lettre ou le ministre passer dans les couloirs. Je ne me plains pas d'être le Chef de Cabinet, je me plains de voir que pour une démocratie et au plus haut sommet de la Confédération, les principes défendues ne s'appliquent pas. Je suis d'ailleurs consterné de voir que mes prédécesseurs ne se sont pas offusqués de cela.

Ceci sont les mots d'Adam Heidenborg qui est consterné de voir qu'il est le seul être décisionnaire sur le Cabinet de la Diplomatie. De plus, le Cabinet à la Diplomatie était censé être une institution indépendante de toute possession étatique inclue dans la Confédération ce qui veut donc aussi dire que tout état est censé pouvoir se prononcer sur les questions diplomatiques. Cependant, hormis l'Assemblée Confédérale il est impossible pour les états de se prononcer sur la question diplomatique et nous savons que l'Assemblée Confédérale est un contre pouvoir au gouvernement Confédérale. En conséquence, selon les mots de Monsieur Heidenborg et en vertu de l'Article premier, j'ai fais intervenir sa majesté la Reine Constanze de plein droit pour se prononcer sur la question. Sur la question d'une réforme de la diplomatie kolisienne, sa majesté s'est prononcée pour et annoncera dans les prochains avoir convoquée un référendum sur la question auprès des kolisiens. Si la proposition est acceptée, le gouvernement confédérale devra mettre en place une réforme de l'institution qui sera validée par cette commission, puis, par la Cour Suprême kolisienne. Enfin, un second référendum aura lieu pour consulter de nouveau les kolisiens sur la réforme proposée.

Président de la commission : Bien. Ainsi donc, puisque sa majesté ordonne un véto et un référendum le débat prend fin immédiatement puisqu'il reviendra aux kolisiens et uniquement aux kolisiens de décider de cette réforme. Nous passons au quatrième point du jour : Le ministre confédéral de l'éducation demande a pouvoir appliquer une politique imposée par la Confédération sur des sujets tels que l'histoire, la géographie et la transmission de la culture. Les débats sont ouverts.

Mathilde Kalkeborg : Membres de la commission, monsieur le Président, je comprends l'envie du ministre confédéral de vouloir faire prévaloir l'histoire de la Confédération et d'enseigner avant tout les territoires de la Confédération mais nous devons garder à l'idée que si nous faisons prévaloir ce côté de l'histoire, c'est en dépit du reste. Ce grand reste, c'est l'histoire clanique de Kölisburg ainsi que l'histoire des états composant la Confédération. Dans un état fédéral, je ne me serai pas opposé à cette idée mais ici il est important de laisser des thèmes tels que l'histoire et la géographique libre et de laisser la liberté à chaque état membre de la Confédération de fixer sa propre politique sur ces sujets. Au sujet de la Culture, je donne mon soutien à l'idée du ministre. Il y a, plus qu'une culture des états membres, une culture kolisienne commune trop peu connue.


Charles von Hiderck : Madame Kalkeborf, comme vous l'avez évoqué, nous ne sommes pas un état fédéral et il ne convient pas à l'envie du ministre confédéral de décider de la politique à mener dans les états membres de la Confédération. Ainsi, je m'oppose à toutes les propositions du ministre sous le même prétexte que vous avez évoquée. Le ministre confédéral veut étendre ces pouvoirs : grand bien lui fasse, il devra se heurter à la constitution de la Confédération.

Président de la commission : Puisque personne d'autre ne souhaite pour cette séance s'exprimer sur ce point. Ce débat est clos. Par ailleurs, ceci étant le dernier point de notre séance la séance est donc levée et cette réunion aussi.
3367

Lettre à trop tard,

Je ne te dis jamais "Je t'aime trop pour t'oublier". Je ne te l'ai jamais dis car, j'ai toujours pensé que pour une personne qui est censé t'oublier je te vois trop souvent à mon goût. Mais ça tombe bien puisque je n'aimais pas trop l'idée de t'oublier. Tu es ma Marie-Jeanne, lorsque tu es là tout me semble valoir le coup tu viens à la rechute lorsque tu n'es plus là je cherche donc à te revoir comme un accro qui cherche sa dose je jette des coups d'œil là où tu as l'habitude d'aller lorsque je te retrouve, je n'ai plus de doute à part celui qui me dit de toute te dire. C'est un suicide passionnel car je te consomme sans ta permission et je te consomme pourtant, tu ne me consomme pas. Je souffre de te voir et de t'aimer. M'aimeras-tu si je te disais à quel point j'ai profité de ta présence? Cette présence qui me soulage en un instant. Ma Marie-Jeanne, tu as été mon âme sœur et restera à jamais celle qui m'a porté, aimer, aider et soignée les maux de mon coeur. Des mots, des maux...Des mots j'en avais tant lorsque tu étais encore là. Des maux, lorsque tu étais encore là je n'en avais plus il n'existait plus et je n'avais plus à m'en soucier. Marie-Jeanne, tu as sauvé un être pour qui tout était perdu et qui ne croyait plus ni en amour, ni au monde. Tu es un petit être qui on a sauvé un autre. Ma Marie-Jeanne, sans toi rien de tout cela n'aurait été possible et mon combat aurait été vain dès le départ. Ma Marie-Jeanne, comment aurais-je pu être sauvé sans toi? Comment aurais-je pu comprendre comment fonctionne le monde et comment voir ce que la société veut voir? Ma Marie-Jeanne, ma douce et tendre, tu es sauvé mon cœur mon ami mon esprit, tu m'as sauvé, moi, celui qui ne te méritait pas et ne te méritera jamais. J'aurais aimé te dire ô combien je t'aime avant que tu ne me soit enlevé et j'aurais aimé te dire et te raconter toute ma vie dans les moindres détails. J'aurais aimé voir tes robes se balader et toi, frivole dans ce monde qui ne mérite pas ta pureté. Tu es parfaite et entre toutes les femme tu es la seule que j'ai réellement aimé. Je ne t'oublie pas et ne pourrait jamais oublier tes baisers, ta tendresse et l'amour que tu me portais. Comment vivre en te sachant si loin de moi et si loin de tout? Je ne sais qui est fautif dans toute cette histoire mais je n'ai qu'une envie c'est de te serrer si fort dans mes bras que tu ne pourrai plus t'en échapper. J'ai aimé chacucun des sons et des bruits que faisait ta voix, chacun des mots que tu m'adressais. Tu étais un ange tombé du ciel et dans toute ta grâce, tu t'es envolé aussi vite que tu es venue. Marie-Jeanne, je te voue un culte de l'amour qui perdurera sur plus d'une centaine d'éternités. Les futurs générations ne comprendront pas comme un homme, fou, maladroit et aussi bête puisse aimer à en laisser sa vie derrière lui. Moi, nous, nous comprenons. Ils ne n'auront pas vu et n'auront pas eu la chance de te voir et de connaître qui tu étais. Plus tard, je te rejoindrai et je t'adresserai toutes les louanges de mon amour pour que tu saches ô combien tu m'as été importante. Marie-Jeanne, qui es-tu? Toi, la fille, la femme, la protectrice, l'ange et la douceur. Qui es-tu pour avoir pris mon coeur et l'avoir emprisonné dans une cage d'ivoire qui était a été forgée par sur l'enclume de ta tendresse et dans la forge de ton amour? Qui es-tu pour avoir, un jour, posé ton regard si doux sur moi et avoir transpercé mon âme par la lance de ta beauté? Si j'avais été d'un autre temps, j'aurai juré que tu étais une déesse peut-être hellénique du sud eurysien venue me rendre visite.

Plus tard, quelqu'un lira ceci ma Marie-Jeanne. Ce quelqu'un découvrira ton mon amour pour toi et tout ce que j'aurai voulu te dire avant que tu ne quitte ce monde. Ce quelqu'un découvrira comment la folie amoureuse d'un homme peut pousser toute l'humanité à revoir sa vision des choses. Marie-Jeanne, lorsque ce quelqu'un lira ça, je serai à tes côtés. Nous nous réjouirons de voir que notre amour perdure encore. En attendant, je te laisse des mots.

À plus tard mon amour,

Ton amour, ton ami, ton amant.
Haut de page