31/07/2013
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Activités intérieures au Kölisburg - Page 3

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JOURNAL TÉLÉVISÉ

Bonjour et bienvenue chers téléspectateurs pour cette nouvelle édition du Journal de Kölisburg nous sommes en direct avec Arthur Kolsch, Arthur bonjour.

Bonjour Camille.

Au sommaire de notre journal le très attendu et mouvementé sommet de l'internationale communiste réunissant des mouvements et mouvances communistes du monde entier ainsi que des états socialistes en Loduarie, pays considérés par beaucoup de nations du monde comme LE pays communiste. Un sommet et des mouvements et états à minima socialistes qui semblent unis pour tendre vers un même rêve : Le fameux rêve rouge. Et pourtant...Et bien les rumeurs disent que finalement ce sommet semble diviser plus qu'il ne rapproche Arthur?

Et oui c'est effectivement le cas Camille puisque déjà deux délégations ont en réalité quittée le sommet selon nos confrères du journal Le Clëron qui rapporte que la délégation pharoise aurait quittée le sommet se sentant manifestement insultée. La deuxième délégation quant à elle est d'autant plus surprenante puisque c'est un pays communiste cette fois qui a quitté le sommet et c'est la République d Translavya. Il semblerait que durant ce sommet il est été question de l'action socialiste dans le monde donc on peut imaginer que des sujets brulants ont été évoqués tels que Kotios ou encore le Prodnov et possiblement l'Okaristan. Il faut dire que ces dernières années la Loduarie ne s'est pas faite discrète sur la scène internationale et les guerres civiles dans des pays socialistes se sont enchaînées. Entre des pays plus ou moins démocratiques tels que le Grand Kah et le Pharois face à un pays très violent et autoritaire, le courant ne peut que très mal passer.

On apprend aussi qu'il aurait été question du Liberalintern?

En effet Camille. Le Liberalintern est actuellement le seul mouvement socialiste ayant montré de réels actions notamment au Prodnov et il semblerait que la Loduarie est remis en cause son efficacité. Évidemment, pour certains pays membres c'est, sans mauvais jeu de mot, un carton rouge. Tandis que le Liberalintern lui est plus dans une optique d'émancipation des peuples il est clair que, jusqu'à présent, la Loduarie a plutôt véhiculée une image d'un pays instable en matière d'affaires extérieures et pouvant agresser son voisin à tout moment. En ajoutant dans l'équation les mouvements intempestifs de l'armée Loduarienne sur les mers du monde, ce sont deux visions qui se sont opposées. De facto, ce sont donc deux visions des choses qui se sont confrontées et donc deux manières d'agir. En parlant d'action justement, vous allez me dire : Mais on en est où?

Oui évidemment, c'est quand même pour ça que la Loduarie a voulu faire ce sommet il me semble. Quelles actions sont prévues? Quelles sont les actions en cours tout simplement?

Et bien, croyez-le ou non, je vous cite la réponse d'un délégué de la Gallouèse qui a lui aussi quitté le sommet et je la tire du même article de nos confrères, je cite la réponse : "Ça blablatte".

Ha ha ha! Oh non, vous plaisantez Arthur?

Ettttt non Camille. Je vous assure que c'est la réponse du délégué de la Gallouèse. Il semblerait que beaucoup parle pour brasser de l'air voir même pour le plaisir de parler. Autrement dit, beaucoup de paroles pour très peu d'actes et c'est d'ailleurs ce que la Loduarie semble reprocher à ses invités. Pour le moment, ça stagne. Alors évidemment, il faut rester à l'affut de cette situation puisque des rumeurs courent qu'en réalité, le soucis pour certains n'est pas tant la Loduarie mais celui qui dirige.

Le fameux Lorenzo. Alors justement la République de Translavya ne semble pas du tout apprécier ce personnage aussi imprévisible que touché par la folie des grandeurs. On pourrait penser qu'il joue à un jeu d'échec mais si c'est le cas, beaucoup pensent qu'il est très mauvais joueur. Il est toujours difficile de prévoir les coups de ce dirigeant aussi mystérieux qu'imprévisible même si, au fond, beaucoup s'accordent pour dire que c'est surtout des coups au hasard et parfois, disproportionnés.

C'est en effet ce qui ressort de la diplomatie loduarienne dans le monde car, si on pouvait penser il y a quelques années que la Loduarie préparait ses coups en avance et bien ça ne semble pas du tout être le cas. On assiste surtout à des décisions prisent un peu "comme ça" et "par ci, par là". Alors, évidemment dans le monde diplomatique ça plaît très peu et notamment à la République de Translavya qui a donc, quittée le sommet. La République de Translavya justement avec la Loduarie les relations deviennent de plus en plus tendues et surtout avec le dirigeant loduarien comme nous l'avons rappelés. Il se trouve que selon nos informations, certains dirigeants translaves jugent le dirigeant Loduarien carrément inapte à exercer ses fonctions et, il paraît même que certains voudraient le faire extrader chez eux pour le faire soigner.

En effet Arthur c'est une théorie qui a d'abord émergé sur les réseaux sociaux et qui au final s'est confirmée plus tard avec une lettre officiel qui aurait fuite d'un des ministères de la République de Translavya on peut notamment y lire une offre pour le dirigeant Loduarien. En plus de la prise en charge du voyage il serait logé, nourri et soigné aux frais du contribuables Translaves. Pour le moment, la presse translaves n'en parle pas alors c'est une affaire à suivre de près pour s'assurer que c'est bien vrai. Mais, Arthur, si c'est une vraie proposition, ça risque de déplaire au dirigeant loduarien non?

Bien-sûr! C'est une évidence. Le dirigeant Loduarien n'est pas connu pour être plein de tendresse et il est évident que remettre en question sa santé mentale sur le scène internationale ce serait la pire insulte. Le dirigeant Loduarien en a vu passer des insultes mais remettre en cause sa capacité et son aptitude à gouverner ça ce serait une première. Alors, évidemment, beaucoup de diplomates le considèrent déjà comme un dirigeant fou mais les diplomates, ça va, ça vient c'est comme la queue du chien. Dans ce cas précis, on parle de hautes instances dirigeantes d'un pays qui proposent carrément un internement au dirigeant loduarien donc, si la proposition est réelle et publiée, ça risque de fortement déplaire.

C'était donc le sujet brûlant mais, maintenant, il y a un autre sujet qui est très chaud aussi et on devrait s'en inquiéter puisque c'est la République de Velsna : Le triumvirat est donc terminé. Entre le général, l'assassin et le riche, c'est une vraie partie d'échec cette fois qui commence car les soutiens internationaux semblent affluer vers la République de Velsna et on peut déjà se douter de qui veut soutenir qui. Alors, pour le triumvir Vinola, le jeune sénateur qui débarque de nul part c'est celui qui semble vouloir représenter un renouveau au sein de la République de Velsna avec des idées plutôt démocrates et donc, nouvelles au sein de la République. On a aussi Scaela, un homme riche, très riche puisqu'en 2012 on estime qu'il a été l'homme le plus riche de l'année. Lui est plutôt pour un système conservateur et veut un maintien assez fort des traditions. Il n'est pas franchement pour l'ascencion sociale et c'est tout le contrôle du prochain. Le prochain c'est évidemment DiGrassi. Lui, c'est un ancien grand homme de l'armée velsnienne il est même devenu sénateur et son parcours est parlant puisqu'il n'a pas grandit dans des conditions vraiment favorables.

Selon le modèle velsnien, votre citoyenneté dépend de votre "classe censitaire" si on peut dire ça comme ça et, lui, vient d'une classe extrêmement basse et il s'est pourtant hissé jusqu'au sommet du pouvoir. Il est donc pour un maintien du système actuellement en place dans la République de Velsna. Alors maintenant on en vient aux pronostics : Qui soutiendrait qui? Sans surprises, pour Scaela, on a évidemment en tête la Sérénissime République de Fortuna qui soutiendrait évidemment le riche sénateur qui semble proche du système fortunéen. Pour le jeune sénateur Vinola c'est encore flou mais on peut supposer que ce serait des pays plutôt axé sur un système de réformes démocratiques tels que le Pharois et peut-être même des pays plutôt socialistes mais démocrates. En ce qui concerne DiGrassi on peut s'attendre à voir des pays qui sont pour une stabilisation coûte que coûte. D'ailleurs, à ce sujet, la stabilisation c'est ce que recherche le peuple velsnien à tout prix actuellement car beaucoup s'expriment sur les réseaux sociaux et dans la presse et, pour la plupart, le discours est le même : Peu importe qui est au pouvoir pourvu que la paix civile revienne. Ainsi, pour la paix civile et la stabilité on pourrait s'attendre à ce que des pays plutôt en retrait de la scène internationale viennent soutenir DiGrassi pour assurer un maintien de la paix. On pourrait aussi voir l'Alguarena potentiellement soutenir le régime en place de DiGrassi. Et, évidemment, je vous vois avec votre regard Camille vous allez me demander : Et Kölisburg?

Ah bah oui. Nous on veut savoir Arthur.

Et bien pour le moment il n'y a aucune déclarations officielles de la part du Cabinet de la Diplomatie mais on pourrait s'attendre à ce que la Confédération vienne soutenir le régime de DiGrassi et, donc, un système comme il est actuellement en place dans la République de Velsna. Pour le moment en revanche, on ne peut pas l'affirmer mais on peut déjà supposer que des échanges on peut-être eu lieu avec la République de Velsna.

Ou pas d'ailleurs parce-que avec la Zone Économique Exclusive ça reste encore tendu non?

Alors, d'une certaine façon, oui, mais la République de Velsna à autre chose à faire en ce moment donc je ne pense pas sincèrement que ce soit actuellement la principale préoccupation de la République de Velsna.

Bon. Donc on ne peut pas s'avancer dessus. Très bien. C'est donc la fin de cette édition merci à vous de l'avoir suivit merci Arthur pour toutes ces informations nous vous retrouvons très bientôt pour une nouvelle édition. Bon après-midi sur nos ondes.
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PALAIS ROYAL DE LITTARG

POUR LA GARDE. PRÉSENTEZ...ARMES!

Comme chaque semaine, le Chef de la Diplomatie vient rencontrer sa majesté la Reine Constanze. En plus de rencontrer les premier ministres, la reine s'informe aussi de ce qu'il se passe dans la diplomatie de la Confédération et notamment les actualités croustillantes du monde.

Adam Heidenborg : Votre majesté, c'est toujours un plaisir.

Constanze : Monsieur Heidenborg. Plaisir partagé. Son Altesse se joindra à nous un peu plus tard. Asseyez-vous et dîtes-moi tout car j'ai eu des échos et il paraît que les tensions en Eurysie ont atteint leur apogée.

Adam Heidenborg : Alors je ne suis pas sûr que le terme "apogée" soit approprié mais en tout cas les tensions sont vives ça c'est sûr. On a évidemment Velsna qui menace d'imploser et concernant la Confédération on danse un pied dans l'eau et un autre dans le béton. J'ai initié une rencontre avec la République d'Osno qui semble être un bon partenaire au moins économique. Avez-vous vu passer un traité dans vos documents à ce sujet?

Constanze : Pas encore mais je suppose qu'il arrivera dans les prochains jours. J'ai eu vent d'une lettre qui parlait de l'Union Économique Eurysienne.

Adam Heidenborg : Les nouvelles vont vite semble-t-il. J'ai effectivement reçu une lettre de la part du Luminor pour que la Confédération commence à entretenir des relations avec leur royaume et pour que la Confédération intègre l'Union Économique Eurysienne. Ils ont précisés qu'il n'était pas obligatoire d'adhérer à la charte pour rejoindre cette union et je leur ai déjà répondu que je m'accordais un temps pour en discuter avec vous et les gouvernements des états.

Constanze : Une telle décision n'appartient pas aux gouvernements de la Confédération mais bien au peuple.

Adam Heidenborg : Est-ce que je dois en conclure qu'il n'est pas nécéssaire de convoquer les premiers ministres?

SON ALTESSE ROYAL LE PRINCE WILHEM III DE DROCK.

Adam Heidenborg : Votre Altesse.

Wilhem III de Drock : Asseyez-vous, asseyez-vous. Je veux juste savoir ce qu'il se passe rapidement en ce moment.

Adam Heidenborg : Et bien comme je le disais à sa majesté il y a Velsna et concernant la Confédération nous tissons des liens avec la République d'Osno et le plus important c'est l'invitation du Royaume de Luminor à rejoindre l'UEE.

Wilhem III de Drock : Ah oui. J'en ai entendu parler. Leur charte est une catastrophe pour nous mais l'idée de voir un pacte d'entraide pourrait convenir à tous les états.

Constanze : Ce que je disais à Monsieur Heidenborg. Cependant, pour une telle décision ce sont les kolisiens qui doivent choisir.

Adam Heidenborg : Bien. Je prends note, je prends note.
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JOURNAL TÉLÉVISÉ

Bonjour et bienvenue chers téléspectateurs pour cette nouvelle édition du Journal de Kölisburg nous sommes en direct avec Arthur Kolsch, Arthur bonjour.

Bonjour Camille comment allez-vous?

Moi je vais bien Arthur mais dîtes-moi, il y a eu beaucoup d'informations depuis notre dernière édition?

En effet Camille...Beaucoup d'informations, beaucoup de vérités mais aussi beaucoup d'intox c'est justement le but de cette édition nous allons éclaircir les points d'ombres sur les dernières nouvelles de la semaine en Kölisburg mais aussi dans le monde et nous vous exposerons les dernières tendances. Et on commence tout de suite avec l'invasion maritime de Kölisburg.

Oui alors à ce sujet rassurons les téléspectateurs : Kölisburg n'est pas en guerre mais dernièrement sur les réseaux sociaux dû à la guerre civile des triumvir en Velsna, beaucoup de personnes se moquent de la superficie du triumvir Scaela qui est un beau bébé de 140 kilos. Ainsi, les blagues sur son obésité morbide s'enchaînent et notamment la dernière blague : Le triumvir aurait stoppé une invasion maritime de Kölisburg et fait chavirer plusieurs navires de la marine kolisienne en effectuant un simple plongeon dans l'eau. Nous allons évidemment vous diffuser la vidéo dans quelques instants. La personne obèse représente évidemment le triumvir et vous pouvez ensuite voir une explosion à côté d'un navire. En régie ils sont déjà mort de rire.

C'est vrai Camille bon la régie activez-vous qu'on puisse passer la vidéo parce-que on est les seuls qui rient. Allez, la vidéo mesdames et messieurs.


On continue avec la deuxième information : Les employés du FISC tanskien serait en faites une armée de robot contrôlé et piloté par l'état tanskien et on les enfermerait bébé pour les former comme des vrais petits robots et bon petits admninistrateurs. De leur 3 à 30 ans, ces gens seraient formés et on attendrait au moins 33 ans avant de les faire rentrer en fonction pour qu'ils aient bel et bien la tête de l'emploi et pour être certains qu'ils soient aigris.

Attendez mais c'est quand même super détaillé là! Mais c'est vrai cette histoire?

Alors : Oui et non.

Vous commencez à me faire peur Arthur je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.

Et bien c'est à moitié vrai puisqu'il y a vraisemblablement des écoles de formations pour les administrateurs du FISC tanskien mais ils ne sont évidemment pas des robots contrôlés par l'état ou alors on ne le sait pas mais, en tout cas, il est vrai que les études pour entrer dans l'administration tarsienne sont plutôt longues et il est aussi vrai que la part d'enfant rejoignant l'administration tanskienne et fils ou fille d'un couple d'administrateurs en Tanska est assez élevé puisqu'on l'estime à environ 67%. Il existe aussi semble-t-il des formations plus spécialisée et pas seulement pour faire parti du FISC tanskien donc, ressuez-vous, vous pouvez toujours tenter de vous servir de Tanska comme un paradis fiscal pour le moment.

Bon et alors continuons avec un peu de religion et toujours avec la Confédération : Est-ce qu'on prévoit vraiment une croisade?

Alors je vois exactement de quoi vous voulez parler et là encore c'est une intox puisque c'est un rumeur qui a circulé sur les réseaux sociaux selon laquelle l'Astérie revendiquerait une île du Saint Siège de Catholagne et le Chef de la Diplomatie aurait menacé l'Astérie de lancer une croisade. Évidemment, c'est faux et le chef de la diplomatie lui-même nous a confirmé qu'il n'avait pas envoyé de lettre diplomatique au gouvernement de l'Astérie.

Il y aussi une dernière rumeur mais cette fois elle concerne notre monde, la vie et le temps : Nous serions dans une simulation. Certains apprentis complotantes ont déferlés sur les réseaux sociaux et ont répandu une théorie déjà célèbre : Nous serions tous dans une simulation et nous serions en fait dans un grand jeu de géopolitique mondiale et nous serions tous et toutes contrôlés par des géants qui écriraient notre vie, nos ressentis et notre histoire toute entière et ce serait eux qui déciderait de ce qu'il se passe dans ce grand jeu que serait notre vie. Alors plusieurs d'entre eux se sont même amusés à donner un nom à cette prétendue simulation "Monde" tout simplement ou encore "Terre" qui est moins originale forcément mais il y a aussi un nom qui vient de Théodosine "Geokratos" évidemment la terre et le pouvoir symbolisant le pouvoir que ces géants auraient sur nous. Bon. Toutes ces théories que nous avons évoqués dans cette édition laisse parfois des zones d'ombres mais nous rappelons que nous avons tout autant pour but de vous informer que de vous faire rire. Ainsi, nous vous retrouvons très bientôt pour une nouvelle édition et vous souhaitons une excellente fin de journée.
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SÉANCE À L'ASSEMBLÉE CONFÉDÉRALE

Mesdames et messieurs chers collègues. Cette séance est consacrée aux questions au gouvernement et en grande partie à des discussions liées à la peine de mort. Je laisse la parole à la représente du groupe de la Coalition Libérale.

Karla Vanask : Merci Monsieur le président, Chers Collègue, il est important de comprendre les enjeux de ces discussions qui se tiennent aujourd'hui qui sont des discussions inédite bien que d'autres discussions et déjà eu lieu dans des temps beaucoup plus lointain puisque nous parlons aujourd'hui de justice et notamment de droit de vie ou de mort sur des personnes qui sont actuellement encore détenues et qui ont été jugées et condamnées à la peine de mort. Il est important de comprendre aujourd'hui les enjeux de cette discussion puisque ces discussions vont être fondamentales et déterminantes pour la suite des événements. En effet, nous sommes actuellement une assemblée de consultation et de représentation du peuple kolisien mais il est important de comprendre que les Assemblée nationales des différents pays membres de la confédération sont très souvent amenées à venir se calquer sur nos décisions. Nous le savons tous, si nous sommes ici c'est parce que les kolisiens nous font confiance et c'est parce que nos partis et nos groupes parlementaires représente une forme de majorité au sein des assemblées nationales des pays membres de la confédération ce qui veut aussi dire que ces mêmes personnes qui sont quant à elle restées et siègent toujours dans ces assemblées sont amenés à se calquer sur nos décisions puisqu'elles prennent conscience que si on se haut-lieu il y a des discussions qui sont faites un sujet, c'est peut-être qu'il faut en parler à l'échelle locale. Je tiens donc tout d'abord à vous demander la plus grande attention sur les discussions qui vont avoir lieu aujourd'hui puisqu'elle constitue le fondement de politique nouvelles notamment en matière de progrès sur des sujets si controversés. Ma première question s'adresse donc au gouverneur de Prismurgue : en 2004 vous avez dit « vouloir étendre l'application de la peine de mort et notamment les façons dont elle peut être effectué ». À ce moment-là, quand on vous demandait ce que cela voulait dire vous ne répondiez pas. En effet, plusieurs citoyens et représentants de la justice vous ont interpellé sur des plateaux télévisés et même sur les réseaux sociaux mais vous n'avez jamais répondu à ces personnes. Aujourd'hui, je vous demande devant la plus haute représentation confédérale de répondre à la question suivante : Que vouliez-vous dire?

Paul Keinemeier : à cette époque, je rappelle qu'une affaire secouait toute la confédération et que cette affaire portait justement sur l'attribution de la peine de mort pour un homme qui avait violé et tué une petite fille âgée de seulement cinq ans. Je suis effectivement passé sur des plateaux télévisés et je me suis beaucoup exprimé sur les réseaux sociaux sur cette affaire puisque à ce moment-là étant avocat, je me sentais très concerné par cette affaire et j'ai d'ailleurs été consulté à de multiples reprises sur cette affaire puisque j'étais moi-même impliqué. À ce moment-là, c'est encore un jeune avocat avec beaucoup d'expérience malgré tout qui parle. À ce moment-là, je ne sais pas si je pesais les mots que j'employais, mais en tout cas une chose est sûre : ma vision était radicale quant à la peine de mort et les possibilités de l'attribuer. Ainsi, je ne nie pas ces propos et je réaffirme aujourd'hui les avoir prononcées et d'ailleurs à de multiples reprises. À ce moment précis, lorsque je disais cela, c'est plutôt explicite : je souhaitais que la peine de mort soit beaucoup plus appliquée qu'elle ne l'était et je souhaitais évidemment que l'on diversifie la façon dont elle pouvait être attribuée et administrée. Aujourd'hui, étant moi-même présent à cette séance qui permet de discuter justement de la peine de mort et de ce qu'elle peut apporter et notamment, selon ma pensée actuelle, en mal, il est évident que j'ai eu des propos qui était radicaux avant, mais qu'aujourd'hui la situation a changé étant désormais gouverneur de Prismurgue, j'ai un avis bien différent sur celle-ci. Pour autant, je ne reste pas contre la peine de mort et je réaffirme être faite celle-ci pour les crimes les plus graves et avérés.

La parole est désormais pour le parti Fédération Kolisienne.

Vasterien Ilgard : Ma question est pour le gouverneur de Prismurgue.

Adam Heidenborg : Bah putain, il prend cher lui aujourd'hui.
Karl Hankpfat : oui, bah, attends que ça nous tombe dessus parce que moi, je sens que je vais me faire avoir aussi.

Vasterien Ilgard : Votre état ainsi que votre gouvernement a bénéficié de beaucoup d'aide venant de la confédération ainsi que du contribuable kolisien pour vous aider à maintenir une armée cohérente et surtout des moyens pour pouvoir surveiller et notamment pouvoir engager des conflits si jamais la sécurité de l'État sur l'eau devait être menacé. En Manche-Blanche, il est vrai que les routes commerciales ne sont pas sécurisées et que la confédération a la chance de se trouver à l'ouest quasi-total de la région septentrionale de l'Eurysie et par conséquent, les navires et bateaux de commerce n'ont pas à passer par l'Est qui est une zone dangereuse et instable. En revanche, la confédération a bien compris que malgré tout, vous aviez besoin d'aide et de subventions pour permettre à votre armée d'être compétente en cas d'attaque, car il est vrai que même si la piraterie n'est pas très répandue à l'ouest, il reste toujours un danger. En revanche, il est aussi vrai que ses subventions ont servi à votre armée, mais que certaines se sont aussi volatilisées. Actuellement, votre armée dispose de deux patrouilleurs et de deux corvettes. Vu le budget qui a été attribué au gouvernement confédéral de 125 000 écus kolisiens, on est en droit de se demander où est passé cet argent, car pour deux patrouilleurs et deux corvettes, ça fait beaucoup.

Paul Keinemeier : Effectivement Monsieur le représentant, les calculs ne sont pas bons. En revanche, ce ne sont pas les calculs de l'état qui ne sont pas bon mais bien les vôtres, car je vous signale que si nous avons bien acheté deux corvettes et produits deux patrouilleurs, je tiens quand même à vous rappeler qu'il faut les entretenir, les ravitailler et surtout permettre à ceux qui vivent des vivre dignement et de façon confortable. Je tiens aussi à vous rappeler que cette subvention a été attribuée pour l'armée de Prismurgue et avant tout pour sa marine. À ce titre, nous avons donné respectivement 5 % à l'armée de l'air et 8 % de cette subvention à l'armée de terre. Tout le reste, nous l'avons consacré au développement de la Marine de l'État et notamment à construire des infrastructures pour permettre à ceux qui la composent de vivre dignement et de pouvoir assurer leurs services en toute tranquillité. Alors, non, l'argent ne sait pas volatilisé il a juste disparu puisque nous l'avons investi dans des équipements fonctionnels et nous avons préféré le mettre à contribution du confort de nos soldats plutôt que de dépenser des milles et des cents d'ennuis matériels étranger parfois bas de gamme tout ça pour s'armer pour une guerre qui n'arrivera pas. Si jamais cela devait être le cas, la confédération serait là pour nous assurer une sécurité qui est bien supérieure à celle que tous tes états membres de la confédération peuvent avoir. Ainsi, je peux vous assurer que les calculs sont bons et d'ailleurs cet argent, il en reste encore puisque nous avons aussi voulu faire des économies au cas où nous aurions besoin d'assurer une demande en cas de gros coup dur.

Karl Hachert : Ma question est toujours pour le gouverneur de Prismurgue : concernant la peine de mort, on vous a entendu et bien que vous soyez pour nous pouvons donc en déduire que vous regrettez les propos que vous avez pu avoir dans le passé. En revanche, il y a un condamné actuellement qui est toujours dans les prisons de votre état, il se condamnait voit son procès être revu pour la troisième fois en appel ce qui est absolument inédite que ce soit au sein de votre état ou alors de la confédération puisque jamais il n'y a eu de rejet en appel à trois reprises. Pourtant, à chaque fois, le même argument est avancé et notamment sur les rejets en appel : les preuves ne sont pas suffisantes pour l'inculper. En effet, si pendant la procédure les preuves étaient là, de nouvelles preuves ont fait leur apparition et sont venus discréditer les premières ou au moins en tout cas pour l'accuser. Ensuite, il y a eu un deuxième inculpé qui lui a été reconnu coupable et pour le coup des preuves coïncident. Cependant, il reste une preuve qui est à charge du condamné et avec ce troisième rejet en appel, ils espèrent montrer que cette preuve ne tient pas le coup et que tout ça ne tient pas debout. Cependant, ce condamné a aussi demandé la grâce royale, mais pour que la procédure soit appliquée, c'est bien le gouverneur qui doit en faire la demande. Si on imagine que la preuve qui reste à charge du condamné est effectivement valable, cela veut quand même dire que cette personne qui s'est battu pendant 20 ans pour prouver son innocence et qui restent avec une privation sera quand même condamnée à mort pour non-assistance à personne en danger. Parce que je le rappelle, cette personne avait dans un premier temps été accusée du meurtre de deux jeunes femmes, mais en fait, il s'était rendu sur les lieux du crime alors qu'il n'avait aucune connaissance de ce qu'il se passait et le vrai assassin s'était enfui quelques minutes plus tôt. Ne sachant que faire il avait quand même tenté de les aider, mais avait préféré fuir de peur qu'on ne l'inculpe. Aujourd'hui, le caractère retenu est la non-assistance à personne en danger. S'il est effectivement condamné à mort, ce sera la première fois dans toute l'histoire de la confédération que quelqu'un est condamné à mort pour un délit. Allez-vous laissez ceci se faire?

Adam Heidenborg : Bordel il déguste.
Viktor Könrad : Je te plains, vraiment.
Karl Hankpfat : Nan mais c'est dingue il se fait arracher là. Ils veulent sa tête sur un pic aussi?


Paul Keinemeier : Franchement? Oui.

Dans l'Assemblée on hue et on déborde d'indignation certains demande même à ce que le gouverneur sorte. La réponse est froide et rapide, ça ne passe pas du tout. On voit même Heidenborg sourire de voir une réponse si claire et concise sur un sujet si controversé.

Un peu de silence! Revenez au calme! Silence! Oui et bien sortez si ça vous amuse mais vous n'avez pas à faire ça! Je suis prêt à faire entrer les autorités compétentes si jamais ça continue! Donc, monsieur le gouverneur était-ce la fin de votre réponse? Non? Et bien dans ce cas je vous prierai de bien vouloir poursuivre. Silence! Nan vous n'avez pas la parole donc vous vous asseyez ou je vous fais un rappel au règlement! Oui vous! Vous vous taisez et vous écoutez la réponse du gouverneur ou vous sortez! Merci. Nous écoutons donc la réponse du gouverneur de Prismurgue.

Paul Keinemeier : Comme je le disais : Oui, j'ai bien l'intention de laisser la chose se passer comme c'est le cas actuellement puisque je vous rappelle qu'il n'est pas possible de demander une grâce royale au monarque tant que tous les recours n'ont pas été demandé et effectué par le plaignant. Dans un premier temps j'ai effectivement reçu la demande du plaignant demandant une grâce royale et avec la grâce royale demandée, une lettre me demandant de la transmettre directement à sa majesté. Cependant, je n'ai pas pris compte de cette demande et j'ai moi-même, personnellement, répondu au plaignant en lui disant qu'il ne pouvait pas demander de grâce royale puisqu'il n'avait pas épuisé toutes les possibilités et tous les recours en justice pour la demander. Cependant, j'ai même conseillé aux clients de me faire part de son envie de demander la grâce royale dans le cas où il aurait déjà demandé et épuisé tous les recours possibles et j'ai, d'ailleurs, demander au plaignant de m'envoyer par écrit une déclaration dans laquelle il avait pour intention de le faire une fois tous les recours épuisés. Vous devez savoir qu'il a fait mais tant qu'il n'aura pas épuisé tous les recours possibles en justice, je ne transmettrais pas sa demande de grâce royale. La cour d'appel va se prononcer une troisième fois sur son cas. Si elle ne veut pas revoir sa sanction, alors, je transmettrai effectivement sa demande. Dans le cas contraire comme c'est le cas actuellement, puisqu'il n'a pas épuisé tous les recours je compte bien laisser la justice faire son travail et je n'ai absolument pas l'intention de transmettre sa demande. Je vous conseille d'ailleurs de faire de même.

La parole est désormais à Monsieur Gluckfiert.

Adam Gluckfiert : Ma question est pour la gouverneur de Littarg et elle est courte : La fin des pelotons d'exécution c'est pour aujourd'hui ou pour demain? Non parce-que en plus d'être cruel, le condamné sait très bien que se sont ses camarades qui l'exécute même si il a les yeux bandés.

La question créée une immense vague dans l'Assemblée. Entre ceux qui mettent leur main sur leur bouche et ceux qui hurlent, la question est violente et certains applaudissent tandis que d'autres protestent.

Alors je crois que nos chers collègues n'ont pas comprit que nous sommes dans l'Assemblée Confédérale et pas dans une manifestation pour demander la baisse du prix des haricots verts. SILENCE. Si vous voulez la parole vous la demandez mais il est hors de question que cette assemblée devienne un instrument de torture pour les tympans de tous. Madame le gouverneur répondez à la question.

Anika Köpf : Concernant les peloton d'exécution il est vrai qu'au niveau psychologique cela peut avoir un impact d'où le principe d'avoir fait passer une loi sur le peloton d'exécution dans l'armée disant que si cette peine devait être appliquée, il faut d'abord que la peine passe en cour martiale, qu'elle soit signée de la main d'un général et, enfin, du monarque. Ainsi, si cette peine doit être appliquée cela veut dire qu'elle va être appliquée parce qu'elle a été validé par une cour de justice compétente, une autorité compétente et en matière de représentation, c'est de la main du monarque que l'autorisation de faire exécuter la personne est proclamée. Sans ça, pas de peloton d'exécution et pas de condamnation du condamné, du moins, à la peine de mort. Je rappelle qu'avant, il suffisait que le gouverneur de l'État signe pour que le condamné soit mort. Aujourd'hui, ça n'existe plus. En revanche, il est important que le peloton d'exécution reste en place puisqu'il reste une peine appliquée de très rares cas et ces cas-là sont des cas extrêmement graves. Que ce soit pour un crime de guerre, de l'intelligence avec l'ennemi ou une désertion en temps de guerre, l'application de cette peine reste extrêmement rare. Concernant les tireurs qui sont chargés d'exécuter le condamné, très souvent les camarades très proche de la personne sont écartés puisqu'on estime qu'elle va avoir un impact psychologique beaucoup trop fort. En revanche, c'est de penser aussi à montrer l'exemple et lorsque des complices ou des présumés complices sont présents, même si ce sont des camarades très proche de la personne, alors ils peuvent être assigné à l'exécution. Donc, la fin des pelotons d'exécution c'est pour aujourd'hui ou pour demain? Et bien ni l'un, ni l'autre!

La parole est désormais pour la Parti communiste. N'ayant pas expréssément choisi de représentant, celui qui se lèvera s'exprimera

Beate Vanfür : Monsieur Heidenborg.

Adam Heidenborg : Allez vas-y ma grosse raconte-moi comment on fait de la diplomatie alors que tu restes enfermée entre quatre murs de 9h à 17h depuis 25 ans et raconte-moi comment aller faire de la diplomatie avec la Loduarie va régler tous les problèmes des eurasiens.
Viktor Könrad : Je meurs rire!
Paul Keinemeier : Oui bah je m'en suis pris plein la tronche alors tu vas y passer y'a pas de raison hein.
Adam Heidenborg : Non mais elle veut me raconter comment faire de la diplomatie avec les rouges va nous faire passer pour des sauveurs et comment ça va régler tous les soucis du monde. Il s'agirait d'être réaliste.


Beate Vanfür : vous mener une politique selon laquelle à l'Est, il n'y a que des pays instable avec qui on peut pas communiquer et avec qui aucune opération diplomatique n'est possible. Au sud, la Loduarie Communiste. Vous est riche est absolument tous les pays un minimum socialistes et communistes Oran de démon et il en manque très peu avant que vous ne qualifiez certains d'entre eux comme étant des petits diables. Vous refusez absolument toute discussion avec les pays qui ne serait pas du même bord que la politique que vous menez et pire, vous avez dit vous-même en conférence de presse que vous n'engage riez aucune discussion diplomatique avec les pays qui ne reconnaissent pas la zone économique exclusive. Pour des pays socialiste et communiste qui estime que la mère est un bien commun et qu'on ne peut pas se l'approprier, cela veut dire que vous bloquer doublement toutes les relations diplomatiques possibles avec eux et par conséquent, qu'aucun liens diplomatiques ou une quelconque discussion autour de sujets vitaux ne pourrons se faire. Vous bloquer la diplomatie avec ces pays et vous refuser de discuter avec eux ce qui veut donc dire, qu'en tant que chef de la diplomatie, vous ne remplissez pas votre mission. Concernant la zone économique exclusive, vous refuser toute discussion à ce sujet et vous n'entrait pas en contact avec les pays qui ne veulent pas la reconnaître. Seulement voilà, il y a des pays qui souhaite rentrer en contact avec la confédération et puisqu'ils ne reconnaissent pas la zone économique exclusive, vous refuser quand même qu'ils entrent en contact avec vous et vous refusez de rentrer en contact avec eux. Vous avez fait part d'un questionnaire à tous les pays qui veulent bien le remplir concernant la reconnaissance de la zone économique exclusive. Il est clair que certains la reconnaisse, je ne le nie pas. En revanche, il y a aussi des pays qui ne la reconnaisse pas et qui ne reconnaissent pas le territoire et l'intégrité de la confédération. Là encore, je ne le nie pas. En revanche, il y a aussi des pays qui ont décidé de ne pas reconnaître la zone économique exclusive puisqu'ils ont considéré que c'était une décision unilatérale pour autant, ils sont prêts à en discuter et à rentrer en contact avec la confédération. Vous leur bloquez le passage. Ma question est la suivante : quand arrêterez-vous de faire des préférences pour certains pays et bloquer les lignes diplomatiques avec des pays sous prétexte qu'ils ne vous conviennent pas politiquement et quand finirez-vous par entrer en contact avec ceux qui refusent les décisions unilatérales?

Adam Heidenborg : dans un premier temps, je vais démonter la deuxième partie de votre question : je suis entré en contact avec des pays qui ont décidé de ne pas reconnaître la zone économique exclusive de la confédération. Hier encore, je suis entré en contact avec la république du Jashuria et il y a encore quelques temps, avec le Luminor. Ces pays n'ont jamais déclaré reconnaître la Z.E.E kolisienne. Par conséquent, ce que vous dites est absolument faux. Ensuite, concernant la préférence des pays que je fais, c'est totalement vrai et à juste titre. Oui, il y a des pays qui politiquement ne me correspond pas mais ça n'a aucune importance dans l'exercice de ma fonction puisque je préfère rentrer en contact avec des pays stable et avec des gouvernements qui sont sûrs plutôt que de tenter de rentrer en contact avec des pays qui sont de vraies girouettes diplomatiques et qui ne savent pas tenir des engagements. Et, concernant la Loduarie, c'est le cas. Pour les autres pays, manque de chances, en général les pays qui sont de vrais girouette diplomatique et qui ne savent pas tenir leurs engagements en plus d'entraîner les autres dans les guerres sont bien souvent des pays socialiste et communistes. On le voit encore actuellement : Le Communaterra qui attaque des avions du Grand Kah. Preuve qu'ils s'attaquent même entre eux. La Loduarie qui sème le désordre en Eurysie et l'Okaristan dont il n'est plus la peine de parler. Je vous l'accorde, il y a des pays libéraux qui ont des soucis tels que le Valkoïnenland ou la République de Velsna mais à la différence des pays socialiste et communistes, c'est pays là se contentent de guerre civile et non pas de entraîner tout un continent dans leur délire. Alors, oui, je continuerai à entrer en contact avec des pays stables et je ne céderai pas à la folie. En revanche, je le déclare ici, je suis ouvert à laisser des pays qui ne reconnaisse pas la Z.E.E kolisienne et qui estime vouloir entrer en contact avec la Confédération me contacter. Si ce sont des pays respectables, stables et qui savent tenir des engagements alors je leur répondrai volontiers.

Merci chers collègues cette séance touche donc à sa fin je vous remercie de bien vouloir quitter l'Assemblée dans le calme.
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Échanges de lettres entre les membres du gouvernement de Kölisburg :

Ils sont une élite qui gouverne la confédération.

Votre excellence,

Je pense qu'en matière de diplomatie il ne faut pas être trop exigeant ou même trop dur avec les pays pour lesquelles nous pourrions avoir un certain intérêt et qui, d'ailleurs, pourrait avoir un intérêt pour nous. Combien de fois l'histoire nous arriver là et que je cite : « l'ennemi de mon ennemi est mon ami et les amis de mes amis sont mes ennemis ». Nous devrions rester vigilant et prudent face a la situation en Eurysie et dans tous les pays quel qu'il soit. La diplomatie est un art qu'il faut manier et qu'il faut surtout dompter et c'est un jeu de funambule. Une petite erreur peut vous conduire tout droit au cachot voir même au bannissement total de cette affaire et de tout ce jeu. Oui, la diplomatie est aussi un jeu et pour pouvoir y jouer, il faut malheureusement aussi savoir s'en montrer digne et surtout faire ses preuves avant même de pouvoir connaître les règles du jeu. Heureusement pour vous et heureusement pour nous, vous avez d'ores et déjà fait vos preuves il n'y a plus rien à prouver en matière de diplomatie puisque ce jeu de funambule, vous commencez déjà à y jouer. D'ailleurs, vous semblez y jouer très bien puisque j'ai appris il y a quelques minutes que notre adhésion à l'union économique eurysienne a été votée et acceptée. Je vous félicite pour votre victoire mais je ne cesse de penser à "la loi". Vous savez, que ce soit dans l'assemblée ou même dans mon gouvernement tout le monde en parle alors, de toute façon, même si je me doute que tout le monde vous en parle je pense qu'il est bon que je vous en parle aussi pour entendre mon point de vue mais pas ici. Je vous laisse établir une ligne sécurisée pour que nous puissions en parler loin des regards indiscrets et des oreilles qui serait tenté de traîner pour nous écouter. Convenons d'un rendez-vous après tout ceci fait.

-Anika.


Anika,

J'ai lu ta lettre destiné au chef de la diplomatie de la confédération. Je m'attendais évidemment à ce que tu veuilles lui parler de la fameuse loi mais sache que je l'ai déjà fait et qu'il n'est plus la peine d'en reparler. Les choses se feront comme elles doivent se faire et il est hors de question que nous nous préoccupions de tout cela alors que ce n'est même pas notre rôle et que de toute façon, nous avons d'autres chats à fouetter. Concentrons-nous sur les gouvernements de Kölisburg et sur les grandes questions nationales qui vont bientôt arriver. Nous devons anticiper ce qui va suivre et nous devons rester vigilant face à ce qui serait tenté de profiter des évènements qui vont nous tomber droit dessus. Bien que ce que nous prévoyons ne peut échouer et sera forcément une grande réussite, nous devons prendre conscience que cela plongera la confédération dans quelque chose de tout à fait inattendu et surtout, quelque chose dont nous prendrons du temps à nous relever. S'il n'est pas question de guerre il est au moins question d'un grand conflit entre ceux qui ont décidés et, ceux qui ont subit. La question est de savoir qui va subir et qui va décider de l'avenir car si nous sommes bel et bien aux commandes, nous allons donc devoir subir les critiques pour les politiques que nous allons mener dans le futur. Gardons à l'esprit que ce que nous prévoyons est extrêmement risqué autant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur et notamment au niveau de la diplomatie puisque certains n'hésiteront pas à nous le reprocher et à tenter d'en profiter. Cependant, nous devons garder à l'esprit que ce que nous prévoyons annonce un grand bond en avant pour toute la confédération et pour le peuple kolisien en général.

-Viktor.


Gouverneurs,

Je vois et comprends vos préoccupations quant au futur de la confédération mais, comme vient de le dire Viktor, nous finirons tôt ou tard par comprendre pourquoi nous l'avons fait et, malgré les conséquences que cela entraînera, nous comprendront aussi pourquoi il était absolument nécessaire que nous prenions une telle décision. Grâce à cette décision que nous allons prendre, nous allons enfin pouvoir affirmer une supériorité en beaucoup : et nous allons pouvoir nous constituer une réelle armée défensive en plus de constituer une confédération dissuasive. La décision est évidemment compliqué à prendre et n'est pas simple puisque cela veut dire que nous mettons de côté une partie de la population de la confédération mais, il y a d'autres évènements qui sont avenir et nous savons que ceci nous permettront, à terme, de pouvoir avoir le champ libre pour effectuer nos opérations. L'opposition pourras bien nous critiquer, certes mais, s'il n'y pas d'oppositions, il n'y a pas de critiques. Un évènement viendra en aide à un autre et ainsi de suite tant qu'il le sera nécessaire. Gardez à l'esprit que nous nous entraînerons pas la confédération dans quelque chose de mauvais et qui pourrait la plongée dans les plus bas fond elle est connue mais bien dans quelque chose de beaucoup plus grand à terme. Bien sûr, comme le dit Anika, cela prendra du temps pour que nous puissions nous relever de ce que nous allons faire mais, en ce moment, nous avons la preuve que la décision que nous devons prendre est absolument nécessaire. De toute façon, cette décision est quasiment déjà prise puisque nous sommes tous d'accord sur l'idée générale mais qu'il y a quelques points de détails sur lesquelles nous avons encore des divergences d'opinions et d'idées. Gardons en tête que la décision que nous allons prendre va t'être crucial pour la confédération et que, sans ça, progresser prendra beaucoup de temps.

-Adam.

Adam,

Je ne remet pas en cause la décision que nous allons prendre mais je m'inquiète surtout les conséquences que cette décision va apporter. Oui, il est clair que nous sommes décidés sur l'idée générale de cette décision et qu'il y a encore des points de détails à régler cependant, il faut aussi penser aux conséquences et, bien que je n'ai pas changée d'avis, je reste toujours inquiète des conséquences et de l'avenir de la confédération à cause de cette décision. Enfin, toi tu me diras : « grâce à cette décision ». J'ai peur que nous ne voyons que le bon côté des choses et les bonnes conséquences que cela apportera car à terme, nous allons obligatoirement de voir travailler pour que les mauvaises conséquences soit atténuée et pour que nous puissions retrouver un niveau normal. Évidemment, lorsque nous attendrons de nouveau un niveau normal je pense que nous serons d'ores et déjà plus là mais il est important de comprendre que nos successeurs devront aussi s'acquitter de la charge de cette décision puisque, ils auront la mission de venir combler les trous que notre décision va créer bien que ce soit nous qui en tirerons tous les bénéfices. J'aimerais d'ailleurs avoir l'avis du Kronprinz à ce sujet.

-Anika

À vous trois,

Je sais que la Reine n'est pas de cet avis. Elle n'est absolument pas pour le projet que nous envisageons et c'est bien pour cela qu'elle sait déjà que c'est moi qui prendra la responsabilité de cela. Concernant la loi, elle sait aussi que c'est moi qui gèrera ceci. Elle ne donnera pas une décision contraire à une décision qu'elle a prise avant. Elle sait déjà tout de nos plans donc, rien ne sert de lui cacher et, de toute façon, elle le saurait tôt ou tard. Je maintiens mon idée concernant la loi et l'idée pour l'économie. Le sujet n'est pas ouvert au débat puisque nous nous sommes tous prononcés pour. Les points de détails se règleront au moment du déclenchement de tout cela et, dès le début, nous devrons travailler dur pour pouvoir assumer notre décision à l'avenir. Nous resterons évidemment silencieux sur le sujet et il est hors de question que nous laissions des forces étrangères venir profiter de la situation c'est pour cela que nous devrons nous l'approprier dès le départ et avoir une force de riposte conséquente. Nous pourrons donc régler la question mais avant je vous rappelle les potentiels enjeux :


Ce qui suit sera révélé plus tard pour le rp. Pour le moment, vous n'en n'aurez pas connaissance. Les informations suivantes pourront être révélées sur demande d'un modérateur si je le considère nécessaire ou pour des alliés/partenaires.
Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées

Ce rappel a pour but de vous montrer de façon chiffrée pourquoi c'est une bonne idée. Souvenez-vous toujours de ceci quand vous aurez un doute. Nous nous attirerons peut-être les foudres de certains mais nous serons félicités pour les résultats que nous obtiendrons grâce à cela.

-Wilhem III

Karl,

Tu ne t'es pas exprimé sur la question et, avec son altesse, tu es pourtant censé être bien concernés par la situation surtout qu'on ne peut pas dire que la situation ne soit pas tendue. Il y a un gros risque de débordement sur le sujet pour toi et ton état. Que penses-tu de tout ceci? Tu rejoins son altesse ou tu as un autre avis?

-Viktor.

Viktor,

Je rejoins son altesse. Oui, il y a effectivement un risque de débordement mais la situation se règlera si nous décidons qu'elle peut se régler. Il va falloir travailler d'arrache-pied mais, avec les prévisions que vient de nous soumettre son altesse, nous aurons une force de défense conséquente pour pouvoir assurer les tentatives de certaines entités qui seraient tentées de faire déborder les conséquences sur nos états et y comprit sur nos positions. Bien-sûr, je suis à la fois apte à en parler comme je ne le suis pas au vu de la situation que cela pourrait provoquer mais je pense qu'il y a matière à ce que les prévisions, si elles sont appliquées, nous accorde et nous procure une certaine défense dans nos intérêts et la protection de ceux-ci. Faut-il encore que nous soyons tous d'accord sur l'application de celle-ci et les "détails" que nous voulons y apporter. Aussi, il faut se mettre d'accord sur le plus gros détail de tout ceux-ci et être sûr du plus gros nombre car rien ne nous empêche d'y ajouter quelques chiffres si nous estimons que nous aurons besoin de plus. Pour le moment, tout ceci est théorique je le sais bien mais à la vitesse où nous produisons, nous devrons bientôt nous décider car tout ceci arrivera plus vite qu'on ne le pense.

-Karl.

Gouverneurs,

Je suis d'accord avec Karl. Tout ceci est théorique mais arrive à grands pas. Nous aurons peut-être l'occasion de nous rencontrer pour en discuter et, peut-être, son altesse pourra en discuter avec la reine.

-Adam. Fin de transmission. KÖNIGIN.
11108
SÉANCE À L'ASSEMBLÉE CONFÉDÉRALE

Mesdames et messieurs chers collègues. Cette séance est consacrée aux questions au gouvernement et à la place des médias de la Confédération. Je laisse la parole à la représentante du parti Fédération kolisienne.

Julie Scherzinger : Chers collègues, si nous avons pu constater ces dernières années une chose concernant les médias c'est qu'ils prennent de plus en plus de place autant dans la vie politique que dans la vie quotidienne des citoyens de Kölisburg et des sujets de sa majesté. Selon l'étude de Wilhem Anpfchart, on dénombre 2000 nouveaux médias entre 2005 et 2011 et on estime que beaucoup d'entre eux n'ont pas encore été recensés comme étant des médias d'information mais pourraient l'être dans les prochaines années. Ainsi, les médias qui ont déjà une place importante dans notre vie vont prendre encore plus de place et s'imposer comme étant un besoin vital car ils nous permettent chaque jours de nous informer. Cependant, tous les médias ne sont pas neutres et certains veulent nous pousser à la haine de l'autre mais aussi à exploiter des tensions sur des sujets parfois très controversés et/ou, sujets à des tensions dans la population. L'exemple type c'est le scandale Alprague : Le grand groupe a été lynché et parfois à juste titre mais énormément de désinformation ont aussi été relayée sur ce scandale et parfois accusant certaines personnes siégeant ici alors qu'elles n'ont aucun liens avec le groupe. Aussi, nous avons pu voir certaines informations non-vérifiées disant que sa majesté elle-même couvrait le groupe Alprague alors qu'elle a été la première a s'exprimer publiquement sur ce scandale ce qui, dans les faits, vient briser tous les protocoles. Il est absolument inacceptable de constater que des médias soit-disant "vérifiés" aient pu et puissent encore relayer des informations qui n'ont pour but que de faire monter d'un cran les tensions et la violence dans nos rues. De plus, je dénonce aussi les tentatives de médias étrangers visant à répandre des fausses informations auprès des citoyens kolisiens et partout dans le monde. Nous savons déjà que, dans beaucoup trop de pays, les informations ne sont pas vérifiées et sont controlées par l'état. La Loduarie Communiste, le Prodnov, le Tsardom de Samara, la République du Banairah, la Principauté de Carnavale, le Kronos, l'Empire du Nord, la Fédération de Zélandia, le Hvítneslånd, le Workland, la République de Velsna, le Royaume d'Esmea, le territoire revendiqué de Communaterra, la République de Translavya, l'Union de la Nouvelle Palynie, la République de Charbonie et je peux encore continuer! Je trouve inacceptable que des médias provenant de ces pays puissent librement s'exprimer dans la Confédération et créer des tensions là ou il ne doit pas y en avoir. Voici donc, pourquoi, mon parti porte le projet de loi sur la liberté de la presse.

Projet de loi


PROJET DE LOI DU 23 JUILLET 2013 SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Considérant l'importance des médias dans la vie de tous les kolisiens des la vie des sujets de sa majesté ainsi que le risque de désinformation qu'ils peuvent provoquer

La loi dispose que :


ARTICLE I : La liberté de la presse est un droit garantie par les institutions confédérales et la Confédération de Kölisburg laisse à ses états-membres son droit de définir sa propre législation en matière de presse. La Confédération n'est plus décisionnaire sur la liberté de la presse dans les états-membres et ceux-ci sont libres de décider de leur propre critères en cette matière.

Seuls les médias de la Confédération et ayant un critère de vérification confédéral sont immunisés et ne rentre pas dans le cadre de cette loi puisqu'ils sont considérés comme vérifié par toute la confédération. Ces médias-là ne peuvent être régit que par des lois confédérales.

ARTICLE II : Le sources journalistiques sont soumises à une vérification auprès des institutions confédérales de la presse et du Département Général de la Confédération pour la Presse. Celles-ci restent anonymes et protégés du grand public et des états-membres. La Confédération décide seule de devoir consulter ces sources si elle estime qu'elles représentent une menace ou un caractère incertain.

Les états-membre sont libre de demander une investigation sur les médias qu'ils jugent comme étant à titre de désinformation et sont les seuls habilités à pouvoir dénoncer un média auprès de la Cour Suprême de Kölisburg.

Les journalistes membre d'un médias ayant été condamné pour de la désinformation peuvent se voir retirer leur attributs, vérifications et qualifications de journaliste si ils continuent à collaborer avec un média ayant été condamné.

Les états-membres sont libres de fixer l'exercice et les domaines qui composent la fonction de journaliste.

La Confédération conserve les droits de presse pour les appliquer à la Confédération ainsi que pour les proposer aux états-membres.

ARTICLE III : Au titre de l'article II-5, la Confédération peut, sur ordre de sa majesté ou de la Cour Suprême de Kölisburg, faire interdire un média ou retirer sa fonction à un journaliste si, dans l'urgence, il constitue une menace directe pour la stabilité de la Confédération et le bien-être des citoyens et sujets de Kölisburg.

Les états-membres sont libres de fixer dans quelles conditions les médias et journalistes sont protégés.

Avant chaque publication, il doit être fait au Département Général de la Confédération pour la Presse un écrit dans lequel apparait :

-Les journalistes qui ont travaillés pour la publication
-Le Directeur d'impression et le Directeur de publication
-Le titre du/des journal/journaux qui a/ont travaillé(s) pour la publication
-Le lieu de son impression

Les écrits au Département Général de la Confédération pour la Presse sont datés et signés par le Directeur de Publication.

ARTICLE IV : Tout média ou toute publication écrite dans langue étrangère, imprimé à l'étranger, rédigé à l'étranger ou composée à l'étranger peut-être interdite par sa majesté ou par la Cour Suprême de Kölisburg sur demande du Chef de la Diplomatie indépendamment des législations nationales.

ARTICLE V : Toute personne publiant, diffusant, imprimant ou relayant des informations fausses, non-vérifiées ou interdite par la Confédération se verra condamner devant la Cour Suprême de Kölisburg pour des peines allant minimum à 8 ans de prisons.

ARTICLE VI : Toute personne portant atteinte à la famille royale dans le cadre de sa fonction journalistique se verra condamné devant la Cour Suprême de Kölisburg a 20 ans de prison dont 3 ans fermes.

ARTICLE VII : Cette loi peut faire l'objet de modifications sur demande de sa majesté ou du gouvernement composé de la Confédération après la réforme de 2011 par décrets et/ou ordonnances.

Il est nécessaire que chacun prenne en compte les enjeux futurs de ce projet de loi et notamment pourquoi il faut bien saisir que ce projet de loi n'a pas pour but de diviser ou d'imposer une vision mais de permettre à nos citoyens de s'informer de façon responsable.

La parole est au Parti des Travailleurs sociaux.

Robin Schöler : Chers collègues, j'ai eu l'occasion d'étudier ce projet de loi et je le trouve à la limite du scandaleux. Je vous cite notamment l'article II-5 : "La Confédération conserve les droits de presse pour les appliquer à la Confédération ainsi que pour les proposer aux états-membres." Cela veut dire que les institutions confédérales peuvent faire appliquer une censure à n'importe quel média d'information dans la Confédération et la proposer aux états-membres. Or, nous savons tous que lorsque qu'une décision est prise sur la Confédération, c'est que tous les états-membres sont d'accord. Ainsi, on peut donc comprendre rien qu'avec cet alinéa que la Confédération et les institutions qui la compose vont obtenir un droit illimité pour censurer tous médias qu'elle juge dangereux pour elle ou pouvant porter atteinte à son fonctionnement mais c'est l'essence et le principe même de la liberté de la presse qui est attaqué. Le but de la presse n'est pas seulement de nous informer mais aussi de dénoncer et de critiquer de façon fondée ce qui est injuste ou mal fondé. La presse n'aura même pas l'occasion ou la possibilité de critiquer ce projet de loi une fois qu'il sera adopté puisque, de toute façon, elle sera condamné pour ça. Pire, les médias qui ont tentés d'en parler ont été averti par d'autres que cette loi est rétro-active et que, par conséquent, si ils tentent de le dénoncer actuellement, ils seront de toute façon condamnés. Ce projet porte gravement atteinte aux droits fondamentaux de critique, de liberté d'opinion, d'expression et de presse de tous les médias et porte même atteindre au droit de s'informer de façon libre puisque la Confédération obtient le droit de classer les bons médias et ce qui devront être condamnés. Pire, avec cette loi, les médias condamnés parce-qu'ils sont dérangeants ne pourront plus exercer puisqu'ils reposent sur les journalistes mais, je vous cite toujours l'article II mais l'alinéa 3 cette fois : "Les journalistes membre d'un médias ayant été condamné pour de la désinformation peuvent se voir retirer leur attributs, vérifications et qualifications de journaliste si ils continuent à collaborer avec un média ayant été condamné." Cela veut donc dire que, de toute façon, les médias dérangeants en plus d'être condamnés finiront par tomber en lambeaux. Ce projet de loi vise tout simplement à réduire la liberté de presse.

Merci. La parole est désormais à l'élu Phillip Winkelhock du parti Tradition Monarchique-Militaire puis à la Coalition Libérale

Phillip Winkelhock : Le parti Tradition Monarchique-Militaire pense que ce projet de loi est important et ai, pour une fois, une bonne proposition de la part du parti de la Fédération puisque nous comprenons l'intérêt notamment de recenser auprès du Département de la Presse les médias pouvant représenter un danger pour la nation kolisienne. Il est important de noter qu'actuellement, les médias sont recensés, certes, mais certains petits médias se permettent de publier des horreurs et des informations non-vérifiés mais ils ne sont pas obligés d'envoyer cette publication au département de la presse ce qui veut donc aussi dire que ces médias sont beaucoup plus libres dans une certaine mesure que d'autres qui, eux, par preuve de bonne foi, envoie leurs publications au département de la presse. Aussi, je voudrais dire à nos collègues que les médias qui envoient au département de la presse leurs publications sont en général des grands médias qui, s'il ne le font pas, se font lyncher car certains citoyens pour ne pas dire une grande majorité, considère que si une publication est envoyé au Département Général de la Presse c'est que la publication a été étudiée et vérifiée car, ces médias ne se permettent pas d'envoyer des idioties au département de la presse car ils savent que si leurs publications sont inspectées et qu'elles sont pleines de paroles qui ont pour but la désinformation, le département de la presse n'hésitera pas à faire remonter la publication et à la transférer à la justice. Je pense donc qu'il est acceptable et raisonnable que les médias doivent envoyer leurs publications au département général de la presse afin qu'ils puissent être recensés de façon à pouvoir être surveillés.

Paul Waldschmidt : "Être surveillés". Merci Monsieur Winkelhock vous venez de résumer ce projet de loi. Si il est adopté en première lecture c'est vraiment mais alors vraiment la pire loi que nous aurions adopté en matière de liberté. Je trouve cela inadmissible que ce projet de loi soit débattu puisqu'il va à l'encontre des valeurs de liberté que défends la Confédération et va à l'encontre d'un bon nombre de principes que défend la Constitution. Je trouve cela inadmissible et il est clair que ce projet de loi a pour but de réprimer et de contrôler la presse. Rien que l'article I qui nous dit que la Confédération n'est plus décisionnaire sur la liberté de la presse cela veut donc dire que nous laissons la liberté de presse aux mains des états-membre qui peuvent donc décider d'interdire la liberté de presse. La presse peut donc être contrôlé par un état s'il en décide ainsi. En matière de prise de pouvoir par les états-membres c'est une avancée mais en matière de liberté d'expression c'est un retour en arrière d'au moins quelques centaines d'années.

Aucun autre parti n'ayant souhaité s'exprimer nous passons au vote. Cependant, au vu de la controverse du projet, nous voterons par voix. Je vous laisse prendre place pour le vote.

Ça vote, ça vote...

Voici donc les résultats qui apparaissent. Sur 850 voix : 401 voix pour, 386 voix contre et 63 abstentions. La Confédération de Kölisburg adopte donc le projet de loi. Les états-membres ont désormais une indépendance totale sur leur législation pour la liberté de la presse. Cette loi s'applique donc à toute la Confédération.

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