Après la perte d’un bataillon d’infanterie mécanisé, les forces impériales sont contraintes à tenir des positions relativement statiques, sans force de réaction rapide destinée à soutenir tel ou tel secteur essuyant un assaut des révolutionnaires. Les six véhicules de combat d’infanterie restants servent alors à renforcer des positions, leurs flancs cernés par des murs de sacs de sable.
Cette absence de mobilité le long de la ligne de front ôte toute imperméabilité à celle-ci et de plus en plus d’affrontements directs entre les forces révolutionnaires ainsi que les troupes impériales positionnées en soutien dix kilomètres à l’arrière sont à relever. Les unités résiduelles d’artillerie obligent les armées de deux camps à des combats de proximité, montant successivement à l’assaut des positions fortifiées impériales. Les technicals révolutionnaires, équipés de mitrailleuses lourdes ou de lance-missiles se sont avérés décisifs pour ce faire.
La faible motorisation des forces impériales prive d’élasticité sa ligne défensive et les détachements révolutionnaires parviennent à créer la rupture sur celle-ci en plusieurs points. La suprématie aérienne des forces impériales bloquent néanmoins tout décollage des hélicoptères fortunéens et l’essentiel des opérations de débordement révolutionnaires se fait par voie terrestre. Pour assurer l’efficacité de ses assauts terrestres, l’état-major révolutionnaire y associe quelques groupes de combat blindés et une couverture d’artillerie, assurée par une trentaine de pièces.
Perpétrées sur un peu plus d’un trimestre, les offensives révolutionnaires sont ainsi venues à bout des dernières positions défensives impériales. Et après plusieurs missions de reconnaissance confirmant la reprise de Meyahan par les troupes révolutionnaires, le Général d'armée alguareno Caïtano Lossada, commandant de la force expéditionnaire au Varanya ne dissimule plus sa satisfaction. “Il est désormais acquis pour nos services de renseignement que les régions de Radanie et de Farz sont libérées de la présence des forces hostiles et impériales. Bien que des combats et actions de guerillla en soutien du Shah peuvent y survenir et toucher nos hommes, l’ennemi n’a actuellement plus les moyens de réoccuper ce territoire…” expliquait fièrement l’officier général sur place. Opposé au Shah et aux forces étrangères de la Division acier, le Général d'armée Caïtano Lossada réaffirme bien volontiers la détermination de la Fédération d’Alguarena à soutenir la Révolution, fut-il s’opposer et risquer d’occire des officiers supérieurs étrangers à l’instar de Marie Kringel, Général de brigade au sein de l'Ordolibertas albelais.
Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
6 916 soldats conscrits (-2 078)
598 soldats réservistes
6 504 armes légères d'infanterie de niveau 2
2 633 armes légères d'infanterie de niveau 1 (-2 633)
9 véhicules utilitaires (-9)
41 autobus (-11)
220 mitrailleuses lourdes (-220)
60 mortiers légers
110 lance-roquettes (-110)
118 lance-missiles antichars
535 véhicules légers tout-terrains (-135)
1 véhicule de transmission radio (-1)
10 véhicules blindés légers
30 mortiers tractés
Camp alguareno
Troupes engagées:
249 soldats professionnels (-20)
249 armes légères d’infanterie niveau 3
Camp fortunéen
Troupes engagées:
668 soldats professionnels
1 458 armes légères d’infanterie niveau 2
45 mitrailleuses lourdes
85 lance-missiles antichars
9 canons tractés
10 hélicoptères de transport moyens (non engagés)
Troupes engagées:
2 187 soldats conscrits (-2 187)
96 soldats réservistes (-96)
113 soldats professionnels (-113)
2 660 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-2 660)
9 933 armes légères d'infanterie (-9 933)
30 mitrailleuses lourdes (-30)
30 lance-missiles antichars (-30)
6 véhicules de combat d’infanterie (-6)
37 véhicules tout-terrain (-37)
4 camions de transport (-4)
1 véhicule de transmission radio (-1)
15 canons tractés (-15)
15 mortiers légers (-15)