25/02/2015
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[CULTURE] Registre culturel et sociétal de la Fédération d'Alguarena - Page 2

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SOCIETE


LA CAPTIVITE DES REQUINS PAR LES PARRAINS DES MAFIAS LATINOS, UNE PRATIQUE VIRALE.



Requins détenus dans la piscine d'une villa encolanaltèque.
La détention de requins par les chefs d'organisations criminelles latinos constitue une véritable arme et assise de leur pouvoir.


On ne les trouve certes pas dans les piscines municipales mais bien dans celles des luxueuses villas que les membres des mafias alguarenas entretiennent, les requins sont des invités de marque en Alguarena. Intouchables tant les basses besognes sont déléguées à de nombreux sous-fifres sans attache aucune avec eux, les parrains des mafias que tout le monde connaît mais que personne ne peut inquiéter rivalisent d’imagination pour faire étalage de leur pouvoir et de leur richesse, que la police fédérale s’évertue de prouver le blanchiment.

Un requin, un prédateur implacable.

Là où certains gangsters arborent fièrement un pistolet automatique ou un fusil d’assaut plaqué or, les parrains des mafias latinos “montrent leurs dents” avec celles du requin. Un choix logique explique les criminologues de la région puisque le parrain ne reste un parrain libre que grâce à son désengagement des affaires judiciaires et du tapage médiatique. Et s’il est interdit d’afficher une arme de guerre avec soi, que ce soit dans un espace privé ou public, rien n’interdit encore la captivité d’un animal sauvage, fut-il mille fois plus dangereux qu’un couteau de cuisine (compte tenu des milles et une dents détenues par un requin).

Dès lors, la captivité du requin traduit la victoire de l’Homme sur le plus terrifiant et le plus imparable des prédateurs. Plongé dans son milieu naturel, le requin est effectivement en mesure d’éviter toute échappatoire à la proie qui l’y rejoint. S’afficher en compagnie d’une telle prise est pour le dirigeant d’une organisation criminelle une démonstration manifeste de sa supériorité sur les lois en place, y compris la plus élémentaire, la chaîne alimentaire.

Un apparât du pouvoir mais aussi un outil de persuasion.

Si la détention d’un requin dans la piscine d’une villa est un bling-bling outrancier qui permet la manifestation du pouvoir d’un criminel, cet affichage ostentatoire pourrait semble-t-il directement aider le déroulement des activités criminelles des mafias latinos.

En effet, les enquêtes judiciaires travaillant sur les agissements des réseaux criminels identifient régulièrement des cadavres de gangsters le long des côtes, avec des membres sectionnés par ce qui pourrait être une morsure de requins. Arme par destination des parrains, le requin est un moyen efficace de “tuer sans être un tueur”. Mais les investigations entreprises et le concours de nombreux spécialistes de la faune aquatique laissent à penser que nous sommes loin des accidents de surf. Les corps retrouvés apparaissent relativement peu abîmés, ne serait-ce que par l’eau de mer et ce qui s’y trouve, attestant que la plupart de ces découvertes de cadavre ne sont pas liées à une immersion prolongée en eaux de mer.
Par ailleurs, les spécialistes affirment sans concession qu’une attaque de requin dans leur milieu naturel causerait des blessures moins propres que les morsures identifiées sur plusieurs cadavres de personnes appartenant aux pègres.

Les spéculations vont alors bon train et les enquêteurs suspectent certaines des familles criminelles d’immerger partiellement la cible de leur courroux pour que celle-ci se fasse attaquer à des membres précis tels les pieds et mains droites, là où les véritables attaques de requins en milieux naturels offrent un plus large panel de blessures et mutilations. C’est là tout l’art des chefs d’organisations criminelles alguarenas, tuer sans être un tueur mais laisser une signature suffisamment notable pour que les gens n’aient inconsciemment pas de doutes quant à l’intervention d’un tiers sur ces tragédies...
SOCIETE


LA HAUTE SAISON (TOURISTIQUE) DE LA FEDERATION D'ALGUARENA.



Prises de vues des principales destinations et points étapes sollicités par les touristes en visite au sein de la Fédération d'Alguarena.
Les agences de voyage vantent la période de février à avril pour faire le plein de touristes en Alguarena.

En marge des saisons climatiques, il y a les saisons touristiques et celle de la Fédération d’Alguarena démarre au premier trimestre de chaque année. Et la Fédération d’Alguarena, territoire étalé sur un vaste archipel flirtant avec l’équateur, est une destination appréciable pour la période de février à avril. Un archipel qui continue d’offrir aux touristes désireux de s’y rendre, un voyage d’exception, où les vestiges des cultures natives, qu’ils soient religieux ou non , viennent fièrement trôner sur les plages de sable blanc et chaud, caressés par des eaux turquoises. Visiter la Fédération d’Alguarena sur la période d’avril, permet de mettre l‘archipel tout entier en perspective et détourer chacun de ses atouts, pour inscrire l'instant dans la définition du rêve le plus pur.

Alors que ce soit pour des vacances en duo romantique, entre amis ou en famille, c’est bel et bien le premier trimestre de l’année (et accessoirement le mois d’avril avec) qui offre une météo particulièrement agréable pour chacune des activités recherchées par ces groupes de touristes.

En Alguarena, la période d’avril vient se faire synonyme de saison sèche, une saison spécifique débutée trois mois auparavant. C’est une saison ou à minima une période, où les pluies se font relativement rares. Le soleil promet alors d’être de la partie jour après jour, permettant aux familles sur place, d’aller profiter des longues surfaces de plage jusqu’à la tombée d’une nuit qui reste là-encore favorable, avec des températures douces jusque tard dans la nuit.

Estimées entre 26 et 32°C en journée, les températures de la période susnommée sont parmi les plus accommodantes pour les différentes cultures susceptibles de se rendre dans l’archipel. En effet, qu’importe le pays de provenance des touristes, la période de février à avril a les moyens d’en satisfaire le plus large nombre, sans présenter un taux d'humidité de l’air excessif ou une chaleur dérangeante pour ces visiteurs d’ailleurs.

Avec une particularité toutefois, les températures évoquées sont celles présentes sur les côtes, des lieux de prédilection pour l’installation éphémère des touristes étrangers. Mais l’importance de la superficie du territoire alguareno, impose la présence d’altitudes et de reliefs variables et donc derrière eux, des microclimats qui viendront certainement contredire les faits précédemment énoncés.

A période identique, il est donc important que les touristes désireux de s’aventurer à l’intérieur des territoires, notamment dans la jungle et dans les hauteurs du pays, prévoient des vêtements chauds dans le cas où ils devraient s’y attarder ou, pire encore, y passer la nuit. Dans ce dernier cas de figure, les températures peuvent effectivement devenir très fraîches.
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LES RADARS TRANSHORIZON DE TYPE VILLARIGA, UN OUTIL DE PRÉVENTION ET DE SÉCURISATION DU TERRITOIRE ARCHIPELAGIQUE.



Radar transhorizon de type Villariga
La détection des radars transhorizon, un concept novateur au service de la sécurité fédérale.

Les radars transhorizon “Villariga”, du nom d’un célèbre astrologue alguareno auquel la société civile a longtemps prêté des talents de devinisme durant le XVIIe siècle, sont les vigies de l’armée fédérale afin de s’assurer la maîtrise du détroit d’Alguarena. Jouissant d’une maîtrise technologique des radars parmi les plus poussées au monde, la Fédération d’Alguarena est en passe de mettre les deux mains sur l’acquisition des premières stations radars de longue portée.

Les trois stations radars de type Villariga, sont des radars reconnaissables par leur forme en étoile à trois bras, ils mesurent environ 500 mètres de long. Les différents bras qui composent ces étoiles ont quant à eux, un peu moins d’une centaine d’antennes, elles-mêmes composées de deux cônes. Ces antennes sont disposées à même le sol et, bien qu’elles ne sauraient prédire l’avenir comme le prêteraient les intentions initiales des alguarenos en les baptisant du nom d’un célèbre devin, elles n’en restent pas moins capables d’identifier les aéronefs et navires en hautes mers, parfois éloignés jusqu’à trois milles kilomètres, le tout sur une amplitude de 360° autour de son implantation.

La détection effectuée par le radar transhorizon est en partie liée à l’interception d’ondes de fréquences, y compris celles jugées basses, autrement celles ne dépassant pas les 30 MHz.
Le caractère transhorizon est exprimé par le fait que le radar puisse détecter des fréquences (radiocommunication, motorisation, systèmes informatiques embarqués, etc…) qui soient potentiellement au-dessous, comprenait au-delà, du niveau de l’horizon. Cela est notamment dû au fait que la détection se fasse au moyen d’un arc comprenant station radar > ionosphère > objet émettant des ondes fréquence.

Développés par la société Benca, les radars transhorizons Villariga sont des stations fixes à vocation défensive et préventive. Leur localisation est donc strictement réservée au territoire fédéral alguareno jusqu’à ce jour.

Couverture des radars transhorizons de type Villariga
Zones de couverture et d'implantation confidentielles des radars transhorizons de type Villariga (clic gauche pour agrandir)


Considérant la survenue d’escadrilles militaires invasives en provenance du Grand Kah, entraînant un affrontement meurtrier dans le ciel alguareno, le développement de technologie radar parmi les plus performantes au monde est très vite devenu un enjeu défensif majeur du programme militaire fédéral.

Dans ce contexte, la société Benca a depuis les années 2008, présenté les stations radars “Villariga” comme un type de radar de dernière génération, optimisé pour la surveillance territoriale mais pas que. En effet et compte tenu d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres, les stations radars “Villariga”, identifiées sous le pseudonyme “Clarividencia” (pour “Clairvoyance”) sont en mesure de concourir à la surveillance des espaces maritimes et aériens dépassant la seule territorialité de la Fédération d’Alguarena.

Il est à terme prévu que l'entièreté du territoire fédéral soit couvert par une station radar transhorizon. Néanmoins, considérant les enjeux financiers pour couvrir des espaces insulaires parfois très limités, il est convenu que les moyens de détection aujourd'hui présents sur ces territoires non couverts par les radars de type transhorizon soient des radars embarqués sur des engins mobiles terrestres, ou encore des radars embarqués sur des aéronefs dédiés aux patrouilles aériennes, des avions de type AWACS précisément.
PATRIMOINE

LA CUISINE ALGUARENA


Plats de viandes et poissons caractéristiques de l'archipel alguareno
Le rôtissage des aliments, qu'il soit question de viandes rouges, de volailles, de poissons, de céréales ou même de légumes, est une pratique courante dans la cuisine alguarena.


La cuisine alguarena est du fait de la mondialisation, une des cuisines typiquement servies au sein des restaurants exotiques présents à l’international. Pour résumer celle-ci, ce qui n’est pas une chose aisée je vous prie de croire, il conviendrait de décrire une cuisine hybride, partagée entre les influences des cuisines autochtones et celles des nations latines qui ont longtemps dominé l’Eurysie du sud.

La cuisine alguarena, c’est avant-tout des plats très centrés sur les ressources halieutiques, considérant le caractère archipélagique de ce territoire. Néanmoins, la révolution industrielle et l’importance de la superficie du territoire, a permis de développer d’importantes aires d’élevage et de cultures. Des produits qui, une fois manufacturés et commercialisés, sont peu à peu venus concurrencer les plats traditionnels en défendant des recettes en provenance d’Eurysie, plus sujettes à faire entrer les viandes rouges ainsi que les volailles dans sa composition.
Pour preuve de cette tendance, les alguarenos ont créé ce qu’ils nomment “un rôti de grillade alguareno”, un ensemble de viandes rouges et de volailles, accompagnées de légumes en toutes circonstances, y compris sur le grill !

Un plat emblématique qui a survécu à la décolonisation, par sa capacité à accompagner l’ensemble des moments de convivialité en société. Il est en effet très fréquent de voir les week-ends, des familles mais aussi des groupes d’amis, de collègues ou de voisins, organiser des repas collectifs autour de ces gigantesques grills dont certains sont maintenant mis gracieusement à disposition par les autorités municipales, de sorte à dynamique les espaces naturels de régions qui, faute d’aménagements appropriés, étaient confrontées à des incivilités et des actes de pollution croissants.

L’importance des viandes rouges et des volailles n’est pas le seul héritage de la colonisation hispanophone en provenance d’Eurysie. L’arrivée de ces colons “blancs” a considérablement développé l’outil agricole de la région, permettant la mise en place de culture à une grande échelle, largement aidée par la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle. Parmi ces cultures, le maïs y prépondérant et s’intègre à de nombreux plats bons marchés dans l’archipel. En effet, ce principal céréale entre dans la composition des “pains” que beaucoup identifieraient sous l'appellation pancakes. Mangés en accompagnement d’un plat de résistance ou déjeunés le matin avec une confiture et autres marmelades, les beignets de maïs (localement appelés les frituras de maiz) sont des aliments de premier plan au sein de l’alimentation quotidienne alguarena, y compris au niveau des unités de restauration rapide, considérant son prix bon marché et la rapidité d'exécution de sa recette pour qui veut s’improviser restaurateur sans en assumer la formation…

Cependant et nous avons commencé à le dire, rien des nouveautés culinaires arrachées à notre héritage colonial, n’a su faire disparaître du paysage alguareno, la variété de plats traditionnellement cuisinés par les autochtones et les natifs de cet archipel d’exception.

Des plats largement dépendants des ressources halieutiques mais qui, compte tenu des facilités à installer des aires d’élevages intensifs, se sont davantage déportés vers la cuisine gastronomique. Effectivement, il est plus aisé de fournir quantitative des viandes rouges et des volailles, que des crustacés et des poissons, par conséquent, le prix des premiers ayant considérablement baissé, les plats à base des produits de la mer se sont faits (un peu) plus onéreux dans le paysage économique alguareno.

Pas de quoi les effacer des cartes de la restauration qui met principalement en avant des plats traditionnels, tels que la pieuvre au riz épicé (un riz généralement originaire de Paltoterra où les pluviométries sont plus importantes) ainsi que des crustacés aux herbes et aromates. Des plats “simples” qui se font la mémoire de traditions culinaires d’antan mais qui, considérant la mondialisation et la chasse aux coûts de production, se font un brin plus cher qu’ils ne l’étaient précédemment, les autochtones et les natifs ayant été par le passé très tournés vers la mer pour se nourrir.

Ainsi donc, la cuisine alguarena est un domaine riche, alimenté par un passif colonial en provenance d’Eurysie, mêlé à des traditions vieilles de plusieurs centaines d’années, marquées par l’étroite proximité entre les autochtones et la mer, une dépendance réelle.

Les alguarenos, si l’on tient compte des fréquents instants de convivialité qu’ils se permettent d’improviser en collectivité, sont indubitablement de bons vivants et de gros mangeurs. Dès lors, il est permis de dire selon des études gouvernementales, qu’un alguareno vient en moyenne manger, 120 kilogrammes de viandes par an. Une donnée conséquente qui traduit le bonheur des chaînes de la restauration rapide. Une donnée croissante quand les plus anciennes études relatives à ce point faisaient état d’une consommation moyenne fixée à 90 kilogrammes de viandes et de volailles (des études datées au XIXe siècle). L’immigration a lourdement contribué à ce changement d'habitude, faisant croître la consommation de ces denrées jusqu’ici secondaires.

Le rôtissage des aliments, qu’il soit question de viandes, de poissons, de céréales ou de légumes, est une caractéristique typique de la cuisine alguarena. Un mode de cuisson qui traduit la volonté de partage qui anime chaque repas, se faisant l’occasion d’organiser des barbecues ou des feux de camp propices à l’échange ainsi qu’à la convivialité. Le partage de mets rôtis est effectivement en Alguarena, une occasion d’honorer quelqu’un ou le lien qui nous unit à lui, par des actions de partage et même de rencontre. Il n’est pas rare que de nombreuses personnes, collègues et voisins, fassent effectivement connaissance autour d’une grillade.

Desserts et boissons typiques de l'archipel alguareno
Les petits sablés fourrés à la confiture de lait, les crêpes au maïs et leur tartinade, les "dulces" sont autant de pauses sucrés caractéristiques et appréciées de l'archipel alguareno.

En sus des plats, les alguarenos ne sont pas avares de desserts. Des desserts qu’ils veulent gourmands, par l’emploi d’une confiture de lait utilisée pour fourrer des gâteaux ou tartiner des galettes de maïs, bien souvent servies avec un sorbet aux fruits. Pour les pauses goûter de fin d’après-midi, les alguarenos cuisinent généralement, à destination des jeunes et des moins jeunes, de petits sablés fourrés de confiture de lait et garnis de copeaux de noix de coco.

Les glaces sont aussi des encas très onctueux en Alguarena. Il faut dire que les températures chaudes présentes de manière permanente dans l’archipel, obligent les gens à se rafraîchir et les glaciers à exceller ! Outre les boissons classiques, la boisson alguarena se démarque réellement avec des softs, notamment “les dulces” que l’on surnomme des douceurs fruitées et qui consistent en une boisson laiteuse aromatisée aux fruits.
SOCIETE


L'HISTOIRE DU PAN RELLENO, L'ANCIENNE ET TRES AFFECTIONNEE GALETTE DE MAÏS ARCOANE

Galettes de maïs farcies, le "Pan Relleno"
Les amateurs de cuisine alguarena et tout particulièrement arcoane, vous diront qu'il existe autant de recettes de pan relleno qu'il n'y a d'alguareno pour vous en faire !

Qu’on l’aime cuit après passage au four, grillé ou frit, le panrelleno (littéralement le pain farci en espagnol) est le pain de maïs à farcir qui séduit d’une manière ou d’une autre les alguarenos amateurs des petits encas. Nourrissante et bon marché, cette galette de maïs qu’est le panrelleno a longtemps été l’aliment de base des ménages hispanophones implantés au sein de l'état fédéré d'Arkoha. Contrairement aux idées reçues, les colons hispaniques n’ont pas apporté les semences de maïs dans l’actuelle Alguarena, ils ont en réalité apporter et dès 1610, des techniques d’irrigation révolutionnaires pour favoriser la pousse de ce maïs.

Il existait des cultures de maïs avant l’arrivée des colons mais elles étaient trop petites pour en laisser des traces encore visibles à ce jour. Cette hypothèse repose alors davantage sur la découverte archéologique de Lorna Carpaterra en 1942, qui a déterré aux côtés de ses équipes un vieux fourneau datant du XIIe siècle et plusieurs ustensiles de cuisine parmi lesquels ceux intervenant dans le modelage et la préparation des panrellenos. Les peuples natifs pilaient le grain de maïs au sein de mortiers en bois pour en faire une bouillie épaisse. Plusieurs de ces mortiers retrouvés sur site, comprenaient des traces résiduelles de maïs. La bouillie de maïs était ensuite modelée au sein d’un gabarit de cuisine pour lui donner sa forme circulaire. La boule qui en résultait était ensuite mise à cuire sur une planche en argile, au sein de ce qui constitue les premiers fours à pains.

Le panrelleno, un produit qui couvre désormais toutes les gammes.

Si jusqu’ici la fabrication du panrelleno faisait preuve de beaucoup d’humilité, le produit s’est peu à peu institutionnalisé et affublé de différents labels qualité dans l'archipel. Jusqu’en 1965, les alguarenos consommaient en moyenne, environ 800 panrellenos par personne et par an (soit plus de deux par jour). Ces régimes de consommation ont très largement été influencés par l’épisode de rouille brune, une maladie du blé ayant lourdement impacté les récoltes permises cette année et obligeant durant deux ans, à développer la filière du maïs, étonnement épargnée par ces évènements conjoncturels. Une solution viable, pour limiter l'importation des blés par les industries de la transformation agroalimentaire et donc l'accroissement des coûts de production, eux-mêmes générateurs d'inflation. Le panrelleno est donc le symbole de cette (courte) période de crise du secteur agricole et dont la sortie s'est faite autour des nouvelles recettes, mettant à l'ordre du jour ce met vieux d'antan.

Avec le développement du consumérisme, les panrellenos sont devenus les éléments secondaires d’une recette qui pouvait intégrer différentes viandes, fromages, légumes ou encore fruits de mer, alimentant un vaste choix de menus au sein d’une diversité de sites de restauration, de luxe ou familial à l’instar de GoFood. Dans une société où l'on essaie de commercer toujours plus de choses, la mise en avant des panrellenos s'est révélée salvatrice, pour le secteur de la restauration rapide, à même de démultiplier les recettes autour de ce produit bon marché et rapide de production...
FAUNE ET FLORE

LE BISON D'ALEUCIE (EL BISONTE DE ALEUCIA)

Les bisons d'Aleucie, sont des animaux emblématiques de la Heenylth, leur histoire et leur implantation locale, ont beaucoup renseigné la communauté scientifique de l'archipel.
Photographie d'un troupeau de bisons des plaines au coeur de la réserve de "Vallée de Belzebuth", en référence à l'animal corné qui y vit.

Le bison d’Aleucie (Aleucian Buffalo) est l’animal le mieux disposé à incarner son continent et particulièrement les heenylthains, si bien qu’il demeure la créature la plus affectionnée par les habitants de l'archipel occidental de la Fédération. Imposant, duelliste, un tantinet majestueux pour les convaincus, à mi-chemin entre la témérité et le courage pour ceux à convaincre, ce bovidé des grandes plaines du territoire fédéral cumule une série de qualificatifs qui semble aller de pair avec les populations locales.

Outre ses caractéristiques physiques et comportementales, c’est l’histoire même du bison aleucien qui fait écho aux heenylthains. Avant même les colonisations hispanophones et anglophones, l’animal a longtemps conditionné les modes de vie des natifs paltoterrans, leur fournissant la quasi entièreté des ressources nécessaires à leur survie.

Sa viande était consommée, sa fourrure servait à se vêtir, sa peau tannée aidait à construire des habitats natifs ou sur les morceaux les plus épais, des boucliers. Les excréments constituaient une réserve de combustible pour les clans n’ayant pas un accès facile au bois.

Ses poils étaient tressés pour en faire de la ficelle, les cornes et les os étaient retaillées pour devenir armes, ustensiles et outils, les tendons des muscles et les nerfs devenaient des cordes à arcs, ses organes tels que les intestins et la vessie devenaient des gourdes, les sabots de la colle… In fine, chaque partie du corps de l’animal s’inscrivait dans une pratique quotidienne native si bien que le bison a été associé au continent aleucien pour son omniprésence dans les modes de vie natifs. Par sa capacité à couvrir la majeure partie des besoins des populations natives, le bison aleucien était entouré d’un certain mysticisme auprès des clans natifs animistes qui voyaient une trace des esprits dans chaque être vivant et particulièrement en celui qui régissait leur vie dans les plaines insulaires.

Le bison est un animal aleucien et de l'avis de tous, l'Alguarena est un territoire paltoterran. Pourtant la présence même des premiers bisons en Alguarena, conséquence directe du mouvement des plaques tectoniques ayant créé l'actuel archipel d'Alguarena, nous prouve le contraire. Par la présence du bison dans certaines îles heenylthaines, la communauté scientifique et les spécialistes de la faune nous prouve un fait géographique en passe de devenir indiscutable, une partie des îles alguarenas se trouve en Aleucie, faisant de ce pays un territoire à cheval entre les deux continents.

Si le bison a été intrinsèquement lié aux populations natives, les colons extra-continentaux d'Eurysie ont également su affectionner l’animal lors de la première guerre coloniale qui opposa les natifs et les armées coloniales anglophones ainsi que hispanophones. L'administration coloniale ambitionnait, par l‘implantation de colonies industrielles, l’exploitation intensive des ressources naturelles de l’Ouest de l'archipel où se concentraient plusieurs clans natifs qu’il fallait exproprier. Opposée à des bandes de guerriers montés très mobiles sur tout le territoire, les colons ont fait le choix de combattre les clans natifs des Rumtaks, des Nalaparaïs et des Supahes en systématisant l’abattage des troupeaux de bisons sauvages pour affecter l’existence même des natifs dans la région tout en favorisant l’implantation du chemin de fer sur l’ensemble du territoire, un troupeau de bisons pouvant être particulièrement accidentogène pour une locomotive.

Troupeaux de bisons mis à mort par des promoteurs industriels.
Mise sur image d’un des nombreux massacres de bisons aleuciens, perpétrés par l'administration coloniale (et dupliqué par les industriels) pour contraindre à la migration les clans natifs des archipels ouest.

Le bison aleucien est alors devenu le symbole de la spoliation étrangère et le cri de ralliement des opposants aux pratiques entrepreneuriales anglophones. Le bison a ainsi personnifié l'acte de résistance natif si bien que son image a été aujourd'hui détournée pour alimenter la propagande de plusieurs groupuscules identitaires qui arborent le bison comme une marque d'appartenance aux communautés de souche et comme un acte de résistance contre le métissage et le multiculturalisme.

Quelle visibilité pour le bison aleucien aujourd'hui?

Avant la colonisation industrielle de 1720, le nombre de bisons aleuciens à l’état sauvage était de de plus de 7 millions répartis sur l’ensemble de la péninsule, lorsque la guerre coloniale a pris fin en 1833 il en restait 127 000. A l'instar de la "Vallée de Belzebuth", plusieurs espaces ont constitué des réserves naturelles aux bisons aleuciens pour le prévenir de son extinction, limitant son existence à l'état sauvage.

Chassé par les natifs, exterminés par les colonisateurs, le bison des plaines heenylthaines semblait avoir déjà affronté son lot de dangers lorsque l'introduction de son cousin Nord-aleucien, le bison des forêts, apportait un nouveau péril à la survie de l'espèce. Se ravisant quant à ce brassage génétique, l'introduction de bisons des forêts en provenance d'Aumérine a été limitée à des quotas de quelques centaines de têtes pour laisser libre cours au développement de réserves naturels qui permettrait la reproduction de l'espèce aleucienne avant qu'elle ne soit relâchée à l'état sauvage.

Graphique représentatif des deux espèces de bisons actuellement présentes en Alguarena.
Illustration des bisons aleuciens, à gauche le bison des forêts opposé à celui des plaines (originaire du Heenylth)

Le bison des plaines, comme nous le connaissons en Alguarena, est effectivement un peu plus petit que son cousin nordique, avoisinant en moyenne les 750 kg là où le bison des forêts d'Aleucie du Nord approche les 1000 kg. Outre leur corpulence, les deux espèces se distinguent par leur fourrure, beaucoup plus hirsute chez le bison des forêts auquel s'ajoute la présence d'une bosse dorsale. La dualité des deux espèces est entrée dans les moeurs heenylthaines puisque les parents usent souvent de l'expression "You must have crossed paths with a forest buffalo !" (tu as sûrement dû être croisé avec un bison des forêts) pour désigner les écarts de conduite de leur progéniture et leur éloignement du modèle familial.
PATRIMOINE

LE DIOCESE D'ATUQUIZA


Le diocèse d'Atuquiza, est une église d'exception dans le patrimoine alguareno, tant par l'architecture de son bâtiment, que par l'Histoire qui l'a vue naître.
Délimité sur la partie sud de la région arcoane de la Pazoca, le diocèse d'Atuquiza est un élément notable du patrimoine catholique (clic gauche pour agrandir).

Le diocèse d'Atuquiza est une Église catholique, qui englobe la circonscription de la ville éponyme. Il est situé dans le sud de la région arcoane de la Pazoca, sur l'île de Malmana. Plutôt que de parler d'une circonscription d'Atuquiza, les institutions religieuses catholiques définissent l'endroit comme une préfecture apostolique, bien que le préfet apostolique est, nous sommes d'accord, en réalité un prêtre. Dans le cas du diocèse d'Atuquiza, le préfet apostolique est le prêtre Ivan Morterero.

Le diocèse d'Atuquiza ne brille pas par le nombre de fidèles accueillis en son sein puisqu'il n'occupe pas l'espace régional le plus peuplé d'Arcoa, il ne brille pas non plus par l'immensité de sa structure religieuse, très modeste en comparaison d'autres bâtiments et édifices religieux présents sur les îles arcoanes. Ce qui fait réellement la spécificité de ce diocèse, c'est son histoire et l'antériorité de ce bâtiment sur tous les édifices religieux encore présent en Arcoa.

Il est clairement et indubitablement, le bâtiment le plus ancien de l'historie catholique en Arcoa. Construit en 1660, il est en effet le fruit d'un missionnaire qui, confronté à la présence parfois hostile des natifs à l'égard des colons hispanophones, voulait pacifier la région par l'amorce des premières conversions, afin d'identifier des ambassadeurs catholiques parmi les païens natifs. La cathédrale qui domine le diocèse d'Atuquiza, n'est manifestement pas le joyau de l'architecture catholique en Alguarena mais, considérant son antériorité et sa présence aux prémices des actions de missionnariat, cette dernière revêt une importance capitale dans l'enrichissement du patrimoine arcoan quant à la colonisation et le prosélytisme religieux, qui conduisit au développement du catholicisme en Arcoa.

Insister sur son ancienneté sans préalablement reconnaître que cette cathédrale a déjà été la proie des flammes, justifiant l'engagement d'importants travaux, serait mal avisé de ma part. Toutefois, c'est pour mieux vous préciser que sa reconstruction des suites de l'incendie, s'est trouvé largement financée par les donations de croyants faites à l’époque. Les catholiques sont attachés au diocèse d'Atuquiza et les représentations en ce lieu, viennent donc nécessairement revêtir une connotation médiatique, voire ouvertement politique, comme lorsque la présidente fédérale alguarena Mazeri Abrogara intègre une déclaration publique dans la Cathédrale d'Atuquiza à l'occasion des vœux de la nouvelle année. Une représentation publique choisie, voire millimétrée, puisqu'elle se destine à montrer de la proximité entre les croyants de la communauté catholique et elle.

Un modèle de l'héritage historique du pays et un facteur d'unité au sein de la communauté catholique qui le peuple, qui n'a jamais été aussi explicité qu'actuellement. Au départ, la Cathédrale d'Atuquiza a longtemps un modèle d'invasion et de colonialisme pour les natifs, qui à une très forte majorité auraient été tenté de demander à la mairie d'Atuquiza, la destruction pure et simple d'un tel bâtiment. Mais compte tenu du recul de l'anglais sous l'ère de l'Arkeencheen et la nouvelle dénomination de la Fédération pour Alguarena, le retour progressif de la langue hispanique dans les administrations et les espaces publics, la cathédrale d'Atuquiza et son diocèse, directement liés à la présence de missionnaires hispanophones.

Le changement de nom de la Fédération, anciennement Arkeencheen et devenue Alguarena, a possiblement tout un pan de l'histoire du pays, directement lié et dépendant des actions de missionnariat entrepris sous l'ère coloniale de l'Empire hispanique, qui conquit jadis les actuelles îles des Encolanas et la majeure partie de l'actuelle Arcoa.

Aujourd'hui, l'intégrité physique de ce bâtiment d'exception n'est plus menacée, considérant l'engagement financier croissant des communautés catholiques autour de lui et exprimé à travers des donations toujours plus nombreuses. Le gouvernement fédéral alguareno, qui s'est engagé à bras-le-corps dans l'hispanisation de ses administrations, pour réaffirmer l'ancrage culturel fort de cette langue au détriment de toutes les autres, constitue lui aussi un soutien de taille et de poids, pour la préservation du patrimoine touchant de près ou de loin, à l'héritage hispanophone du pays. Si nous nous attardons sur son architecture, il est permis de rapidement comprendre que celle-ci a adopté un style très eurysien et pour cause, les constructeurs et les bâtisseurs qui œuvraient dans la colonie hispanique au sein de l'Archipel, n'étaient pas natifs mais exclusivement eurysiens, les seules planifications permises autour de ce projet étaient donc "de mentalité" eurysiennes, les natifs intervenant sur des tâches subalternes tournées autour de l'approvisionnement en matières premières ainsi que la maîtrise d’œuvre.

C'est là l'une des spécificités de la Cathédrale d'Atuquiza, c'est qu'elle a été bâtie sur la base de plans faits par des colons eurysiens, tandis qu'on l'approvisionnait en des matières premières strictement locales et jurant quelques peu, avec celles attendues par les colons étrangers affectés à la maitrise d'ouvrage. Effectivement, la cathédrale d'Atuquiza a été construite à partir du sillar, une pierre blanche d'origine volcanique qui ne se trouve qu'au sein de l'archipel alguareno ou bien encore dans le Sud-Aleucien et Nord-paltoterran. Un matériau "classieux" qui rend au bâtiment tout son cachet. Au-delà des contraintes logistiques et financières, qui ont obligé à l'emploi de matériaux locaux pour construire cet édifice remarquable, certains avances l'hypothèse selon laquelle des matériaux locaux ont été choisis pour favoriser l'intégration d'un bâtiment nouveau et destiné au prosélytisme, dans un environnement urbain et culturel qui pouvait lui être réputé hostile.

Une seconde hypothèse qui continue malgré tout de faire débat au sein de la communauté scientifique et historienne alguarena, dont certains souhaitent minimiser le degré de conflictualité ayant émergé entre les colons catholiques et les communautés autochtones, natives. Des heurts sporadiques, sur fond de différends territoriaux entre propriétaires colons et natives, désireux d'exploiter tous les deux leur environnement direct. On est donc très loin de la théorie selon laquelle l'arrivée de catholiques étrangers sur le sol natif alguareno, aurait entraîné une guerre civilisationnelle. Si différends il y a eu, il s'agissait de différends d'ordre privé et individuel, porté par une mauvaise répartition des terres et un empiétement territorial dangereux entre les colons dernièrement arrivés et les natifs qui ont vu peu à peu leurs terres de chasse, leurs zones d'exploitations forestières, soumises à la coexistence.

Ainsi donc, comme bien souvent, la Cathédrale d'Atuquiza serait ce qu'elle est aujourd'hui, des suites directes de restrictions budgétaires intervenues à sa construction.

Cependant, la Cathédrale d'Atuquiza a fait l'objet d'importantes rénovations, des rénovations qui l'amènent aujourd'hui à effectivement combiner les matériaux locaux et ceux étrangers. L'installation durable de la colonie ayant permis une densification du trafic maritime entre l'Eurysie et la Paltoterra, l'importation de certains matériaux n'était plus tabou pour les autorités administratives coloniales présentes sur place, et c'est en partie parce que des matériaux en provenance d'Eurysie ont été intégrés aux rénovations faites à l'édifice, que les historiens ont été tentés de rejeter l'hypothèse selon laquelle la cathédrale a été exclusivement construite avec du sillar pour s'inscrire au sein de considérations sociales et culturelles, tout se liait aux contraintes économiques et budgétaires.

Les rénovations de la cathédrale sont principalement venues à cause des intempéries et tempêtes tropicales, qui exposait le bâtiment à des inondations et des casses incessantes par le mouvement d'objets appartenant au mobilier urbain et soufflés par les bourrasques. D'importants travaux, nécessaires pour préserver l'intégrité du bâtiment mais susceptibles de le dénaturer, ont alors été entrepris.

A titre d'exemple et sous ce registre, il est permis de citer les travaux de rehaussement du bâtiment, pour limiter la capacité de l'eau à inonder l'intérieur de la cathédrale lors de tempêtes tropicales, ou encore les travaux ayant visé à clôturer d'une enceinte, l’entièreté du périmètre entourant l'édifice, de sorte à stopper la course effrénée de certains objets qui, emportés sous le coup du vent, deviennent de véritables dangers pour les biens et les personnes.

En froid avec la papauté après qu'elle eut limité la représentation des alguarenos au sein du collège de cardinaux, l'Eglise catholique alguarena a pour ainsi dire, également choisi de miser sur la préservation mais aussi le rayonnement de ce bâtiment, pour faire de celui-ci une architecture notable du pays et un fief reconnaissable entre tous, pour la direction de l’Église alguareno. Par son histoire et son attache à la population arcoane, la Cathédrale d'Atuquiza s'est faite un joyau du patrimoine historique de l’Église Alguarena, justifiant sa désignation comme principal bastion de la foi catholique en Alguarena, malgré sa taille limitée.

En définitive, la Cathédrale d'Atuquiza est effectivement un bâtiment historique d'ampleur pour la religion catholique installée en Alguarena, un fait qui le rend très appréciée des touristes mais aussi scruté des administrations alguarenas chargées de sa préservation, le bâtiment jonglant d'une part entre les édifices religieux ouverts au public et les éléments du patrimoine national, invitant les acteurs institutionnels et religieux, à œuvrer de concert pour permettre la longévité et la sécurisation du bâtiment, lui qui fête ses 350 années d'existence...

Un endroit singulier qui, même s'il peut manquer de cachet eu égard aux autres édifices plus récents et plus imposants qui marquent la présence catholique au sein de la Fédération d'Alguarena, reste un point d'étape inévitable, pour les personnalités politiques, publiques et religieuses, soucieuses d'afficher leur amour ou leur coopération pleine et entière, avec l'Elise catholique, lorsque ce ne sont pas les figures de l’Église catholique elles-même, qui souhaitent marquer leurs différences et leurs distances, avec la Papauté, justifiant d'un patrimoine historique leur étant propre.
ARTS


LE SILLAR, UNE PIERRE ET UNE ROCHE VOLCANIQUE QUI A ACCOMPAGNE L'AGE D'OR DE L'ARCHIPEL



La cathédraile d'Atuquiza, est un des plus vieux bâtiments de l'archipel encore accessible au public.
L'archipel alguareno, a depuis très longtemps abrité des structures, résidentielles ou non, basé sur l'excavation du sillar. (clic gauche pour agrandir).

Le sillar, une pierre unique propre à la région Sud-aleucienne et nord-paltoterrane. Si les amoureux de l’architecture s’arrêtent volontiers sur les beaux bâtiments blanchâtres caractéristiques des constructions paltoterranes, très peu ont pris la peine de s’intéresser sur les modalités pratiques entourant leur construction ou même les matériaux qui y sont associés. Pourtant, il y aurait moultes intérêts à développer ce sujet, considérant la présence du sillar, cette pierre typique de la région de Sud-aleucie et de Nord-paltoterra, qui interfère dans de nombreuses constructions et architectures, de l’espace public quotidiennement visité en Alguarena.

Au commencement, il nous appartient de rappeler que le sillar est avant-tout une pierre, une pierre d’origine volcanique. La spécificité de celle-ci, compte tenu de l’idée que nous nous faisons d'une roche volcanique, réside dans sa couleur atypique. De couleur blanche et de nature poreuse, la roche volcanique telle que le sillar se fait une matière minérale qui vient définitivement poursuivre son chemin en dehors des sentiers battus, comparativement aux autres minerais disponibles dans l’archipel. La nature même de cette roche d’origine volcanique, implique qu’elle soit extraite dans un espace propice, soumis aux mêmes aléas climatiques et géologiques. Et à ce propos, il nous faut noter que la région archipélagique entre la Paltoterra et l’Aleucie, entretient des plaques tectoniques qui sont soumises à un phénomène de subduction, ces mouvements d’enfoncement d’une plaque sous une autre, qui vont conditionner l’apparition des volcans.

Une fois qu’on a dit ça, il est plus facile de comprendre les prédispositions naturelles de l’archipel, à entretenir plusieurs carrières d’importance, autour de ce minerai jusqu’ici assez méconnu.

Le sillar est extrait dans les quatre principales îles de l’archipel alguareno, les autres îles, notamment celles en Heenylth ne justifiant pas de réserves assez grandes, pour mettre en place tout un processus d’excavation et de logistique entourant les extractions obtenues. A tort, les scientifiques ont longtemps pensé que le sillar était une pierre identifiée par défaut par les natifs, la faisant entrer dans la liste des matériaux sans connaître son utilité réelle. Aujourd’hui, il a été démontré que les natifs de l’archipel avaient déjà identifié les propriétés du sillar, comme favorables à son utilisation dans les constructions architecturales et urbaines du pays. Composé de cendres volcaniques agglomérées au terme d’un long processus, le sillar est finalement un minerai léger et justifiant d’une importante porosité, ce qui le rend idéal dans l’établissement des premiers bâtiments “durs” de l’archipel, sa légèreté simplifiant sa manipulation et sa porosité facilitant l’aération des habitats qui faut-il le rappeler, sont installés dans un archipel au climat chaud, très proche de l'Équateur. Ces conditions réunies et mêlées au critère de l’abondance, le sillar s’est rapidement fait une place de choix dans la construction de bâtiments, qu’ils soient dédiés à la résidence ou à des aspects plus fonctionnels.

Ainsi, il est permis dans les plus anciens foyers urbains des îles alguarenas, d’apercevoir tout un quartier, plusieurs d’entre eux et dans certains cas tout le vieux-centre de plusieurs agglomérations lui-même, agrémenté de ces bâtiments aux couleurs caractéristiques.

Alors l’Histoire nous a cependant appris que le sillar n’était pas adapté à la construction de toutes les infrastructures. Et lorsque les colons hispaniques ont souhaité utiliser cette abondante matière première pour construire des infrastructures telles que des ponts, certains drames ont poussé les experts en construction et autres parties prenantes des maîtrises d'œuvre ou d’ouvrage, à reconsidérer l’étendue de ses débouchés. Sa présence dans le paysage urbain se limite donc depuis ces drames, à la construction de murs, de colonnes, d’arches, de structures ornementales et décoratives. Un détail, qui amène le sillar à occuper une place au premier plan, des bâtiments les plus historiques de l’île, identiquement au cas de la Cathédrale d’Atuquiza, un édifice religieux de la communauté catholique, parmi les premiers construits sur l’île de Malmana, en Arcoa.

Les recherches en génie civil ayant toutefois fait leur chemin sous l’impulsion du XXIe siècle, il est maintenant permis d’opter pour une utilisation étendue du sillar, à travers des constructions diverses et variées, les chefs de chantier ayant préalablement associé celui-ci à d’autres matériaux, comme le verre ou encore le béton et l’acier. Les recherches tournées vers l’identification d’un matériau optimisé, combinant les propriétés du sillar et celles d’autres minéraux, est touché du bout des doigts par la communauté scientifique alguarena.

Pendant une très longue période, le sillar était un héritage historique, associé à la pierre de nos plus vieux bâtiments. A forces de recherches fructueuses, ce dernier trouve aujourd’hui encore, l'opportunité de soutenir sa légitimité dans les procédés de construction de nouveaux bâtiments, y compris résidentiels. Au-delà des aspects ornementaux et décoratifs qui ont fait le beurre des fournisseurs de sillar, cette pierre est aujourd’hui encore utilisée dans la réalisation de structures résidentielles.
ARTS


LE GRAND MUSÉE DES ARTS CERAMIQUES D'ASERJUCO



Expositions du Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco
Partagé entre les céramiques contemporaines et traditionnelles, le Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco est une zone de référence, pour la contemplation des poteries et de la culture native de l'archipel.

Le Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco se trouve précisément sur le boulevard de la Unitad dans le centre-ville de la capitale fédérale. C'est à ce jour l'un des plus grands musées d'arts céramiques au monde et l'un des trois seuls musées de l'archipel, à présenter au grand public des ouvrages céramiques vieux de plusieurs millénaires. Un Musée de référence donc, qui lui valu de récupérer la fameuse jarre céramique, héritée de la collection personnelle d'une députée. Une jarre que cette même élue espérait revendre à des particuliers avant de se raviser face au tollé provoqué.

Ce Musée fédéral existe depuis les années 1980, mais les récentes législations tournées vers la réaffirmation culturelle du territoire ont remis à l'ordre du jour, les investissements et les fonds publics vers ces établissements participant à la mémoire collective et à l'entretien du patrimoine national.

C'est donc sous ce nouvel élan intervenu en 2003, que le Musée se rénove et prend les traits d'un établissement de référence, spécialisé dans les expositions d'arts céramiques avec parfois des pièces exposées vieilles de plusieurs milliers d'années... Des arts contemporains et beaucoup d'arts indigènes donc, qui font la fierté de la nation et le lien indestructible qui subsiste entre l'actuelle société civile d'Alguarena, et les populations natives qui y ont foulé le sol des millénaires auparavant. Pour promouvoir l'identité culturelle des natifs d'Alguarena, le Grand Musée a en effet très vite été contraint à se spécialiser, ne pouvant entretenir des experts et des expositions sur tous les pans de notre histoire précoloniale.

Sous contrôle des institutions fédérales, le Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco (GMACA) est un élément (hyper)actif de la préservation des techniques et du savoir-faire artisanal, en plus de contribuer pleinement à la sauvegarde du patrimoine culturel lié aux communautés natives de l'archipel, ayant peuplé celle-ci jusqu'à -1000 ans av JC. "Une bonne partie de l'héritage autochtone de l'archipel, est détenue par le biais de ces collections d'arts céramiques, il est très important pour nous que jamais ne soient dissociées, les valeurs historiques et artistiques de ces ouvrages..." s'était évertuée à justifier Iliana Nunoz, secrétaire déléguée au sous-département de la culture et du patrimoine.

Porté par des expositions récurrentes, le Grand Musée d'Aserjuco est effectivement une opportunité de communiquer pour les autorités politiques fédérales, soucieuses de défendre un modèle culturel et un héritage autochtone auxquels les populations des états fédérés se disent également et globalement, encore très attachées. La singularité de ce Musée réside donc dans le fait qu'il ne prête pas ses collections et n'est donc pas sujet à l'exposition de collections étrangères, focalisant son inventaire sur les œuvres précoloniales des communautés natives de l'archipel, avec à leurs marges, des œuvres céramiques plus contemporaines mais originaires de l'archipel et susceptibles de marquer à leur façon, l'époque qu'est la notre.

C'est donc grâce à ces garanties minimales, que le gouvernement fédéral s'est montré enclin à rapatrier l'essentiel des collections inscrites au patrimoine national pour les domaines des céramiques, au sein de ce Musée destiné à les centraliser. Une exclusivité qui permet effectivement au Grand Musée d'exposer de manière simultanée, l'ensemble des œuvres céramiques connues et émises par les différentes communautés autochtones précoloniales. Une sélection élargie et destnée à permettre la meilleure visibilité possible à chaque communauté native de l'archipel.

Sur le plan financier et comme tout musée, celui-ci propose également le déroulé de visites libres et visites guidées, pour arpenter pas à pas les allées agrémentées de céramiques en vue de comprendre auprès d'un expert, les conditions dans lesquelles l'artisanat a été amené à évolution au fil des siècles... Si l'on s'attarde sur le bâtiment en lui-même, il est permis de dire qu'il n'a pas toujours fait office de Musée. Considérant son emplacement dans le centre-ville de la capitale, les constructions sont très règlementées, faire appel des rénovateurs pour réhabiliter un ancien bâtiment fait office de passage nécessaire dans le cas du présent projet culturel. Avant d'être un musée, le bâtiment était une hacienda appartenant à une riche famille arcoane qui, faute d'héritier, a sciemment légué son bien à l'état pour en faire un établissement affilié à l'éducation nationale. On peut dire que pour le coup, le pari a été plutôt réussi avec un pareil projet que celui d'un Musée international et dédié aux arts céramiques.
BIOGRAPHIES


CONFIDENTIEL - GÉNÉRAL D’ARMÉE CAITANO LOSSADA, CHEF D’ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES FEDERALES D'ALGUARENA.


Portrait du Général Caïtano LOSSADA / IRL : Général Salvador Cienfuegos Zepeda.

Avant-propos

Caïtano LOSSADA, est né en 1945 à Cabgana, le chef-lieu de l’île des Suemas, en Arcoa (ALGUARENA). Il est à ce jour (2011), le chef d’état-major des armées fédérales d’Alguarena, depuis sa nomination en 2004, afin de coordonner l’intervention militaire alguarena aux côtés des révolutionnaires varanyens impliqués dans une guerre civile. Son ancienneté sur la fonction est caractéristique d’une reconnaissance pleine et entière pour les services rendus à sa nation, faisant du Général d’armée, outre son grade, un élément iconique des armées fédérales d’Alguarena pour son ancienneté.

Évènement marquant

Contrairement à une partie conséquente des généraux placés sous ses ordres, Caïtano LOSSADA n’est pas issu d’une famille de militaires. Deuxième enfant d’une fratrie de deux garçons, il est ainsi devenu le cadet d’un père directeur de cabinet prévoyance et d’une mère institutrice. Cependant, alors qu’il n’était âgé que de 6 ans, la guerre alguo-albelaise éclate lors du bombardement de la ville heenylthaiene de WIlster, en 1951. Le bombardement de la ville par l’aviation albelaise laissera derrière lui de nombreux morts et mutilés parmi les populations civiles.

Une tragédie pour laquelle de nombreuses familles restent encore non indemnisées plus de cinquante ans après. Son père, travaillant dans la prévoyance, a vu son activité particulièrement bousculée par cette affaire d’assurance parmi les plus tristement célèbres d’Alguarena. Le refus des assureurs craignant la faillite, d’indemniser une partie des familles victimes de la guerre mais dont le proche est décédé plusieurs années après la catastrophe, a obligé la législation à évoluer.

Caïtano LOSSADA, alors âgé d’une vingtaine d’année lorsque l’affaire a pris son ampleur dans les médias, soit moins de dix ans après la survenue de la tragédie, a pris mesure du sacrifice fait par ces populations civiles qui devant la justice et l’appétit carnassier du monde des assurances, n’avaient su trouvé une juste indemnisation pour débuter leurs deuils. Peu enclins à faire des études en assurance, l’homme s’est alors raisonnablement tourné vers l’armée fédérale, afin de s’assurer selon son propos de l’époque je cite, “que la Fédération d’Alguarena ne soit plus victime d’une telle tragédie sans qu’il me soit permis de contribuer activement dans sa défense.”

En cela il est permis de dire que l’attaque albelaise lors de la bataille de Wilster, s’est révélée déterminante dans les choix de carrières du jeune homme de l’époque. Une entrée au sein de l‘armée fédérale d’Alguarena, poussée par des convictions fortes et qui l’ont hissé à l’échelon suprême des institutions militaires du pays telles que nous les connaissons aujourd’hui.
La bataille de Wilster, est synonyme de guerre totale employée contre un autre état, en ce sens que les forces albelaises ont fait fi du caractère désarmé des populations alguarenas installées dans la ville et l’ont bombardé sans distinction, non pas pour faciliter sa prise, mais acter sa destruction pure et simple. Un acte cruel, qui a nourri la froideur du chef l‘état-major Caïtano LOSSADA, prêt à faire en son nom, l’action infamante des autorités albelaises, si nécessaire. La haine viscérale des armées albelaises pour les populations alguarenas de Wilster, a enfermé le Général d’armée Caîtano LOSSADA dans une pensée suprémaciste, l’invitant en retour à penser qu les populations alguarenas valent mieux que leur oppresseur et qu’il n’y aurait jamais trop de pertes collatérales parmi les civils de nos ennemis, pour s’offrir le luxe de sauver quelques des alguarenos présents sur les théâtres d’opération, civils et militaires.

L’entrée de la Fédération d’Alguarena, en tant que membre fondateur de l’Organisation des Nations Commerçantes, en 2006, a peu à peu réfréné cette logique guerrière afin de réinscrire la doctrine militaire du pays dans une démarche dissuasive. Une réorientation davantage subie que souhaitée mais qui reste encore bien fragile, après que l’aviation militaire kah-tanaise ait illégalement pénétré l’espace aérien alguareno et engagé le combat contre les aéronefs de la Fédération. A cet évènement malheureux s’en est joint un autre, après que des éléments des services du renseignement alguareno, l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal (OISF) se soient procurés une série de documents démontrant la participation des autorités pharoises, dans l'exécution d’une agression armée contre les forces de l’Organsiation des Nations Commerçantes au Prodnov.

Les services secrets alguarenos et par extension l’état-major alguareno, obtiennent ainsi la preuve d’une complicité du gouvernement pharois dans l'exécution d’une attaque contre la République Libre du Prodnov et les forces de l’ONC stationnées là-bas : c’est acté, le Pharois Syndikaali a déclaré la guerre à l’ONC et fournit par la même occasion, le premier casus belli notable pour une intervention militaire majeure sur son sol. Un revirement soudain, à la faveur du Général d’armée Caïtano LOSSADA, qui pourra faire valoir la nécessité d’un engagement militaire plein et entier de la part de l’ONC au Prodnov, mais aussi au Pharois Syndikaali.

Réalisations

  • Conduite des opérations militaires sur le territoire varanyen, pour soutenir et faire gagner les forces révolutionnaires opposées au règne autoritaire du Shah impérial.
  • Supervision des opérations défensives et aériennes victorieuses, lors de l’attaque kah-tanaise annihilée en février 2007.

Référence

POLITIQUE


Coalition fédérale de l'Union Ciutadana Responsable


Logo coalition Union Ciutadana Responsable - Geokratos
La coalition fédérale de l'Union Ciutadana Responsable regroupe plusieurs partis politiques nationaux revendiquant une sensibilité sur les questions environnementales et la lutte contre le consumérisme.


Chef(fe)s de la coalition
  • Alderico Itarez : 2001 - 2007

Naissance et contexte du Parti

L'Union Ciutadana Responsable (UCR) est une coalition de partis politique particulièrement récente, car la question écologique ne présente aucun péril (re)connu pour la civilisation et les modes de vie tels qu'ils sont menés sur la planète Geokratos. Créée le 22 septembre 2001, elle peine à trouver dans ses soutiens la communauté scientifique et de la sphère économique, pour qui la transition verte à l'échelle mondiale ou même nationale n'est, ni une nécessité, ni un facteur de rentabilité. Dans ses soutiens et consolidant la base de son électorat, on compte donc essentiellement des activistes, des personnes désireuses d'inscrire leur action quotidienne, dans le paysage environnemental qu'ils occupent.

Néanmoins, considérant les enjeux touristiques locaux en Alguarena, une partie de la société civile peut-être alertée sur la nécessité de prévenir les pollutions nées de la surfréquentation touristique de la haute saison, il s'agit là de résidents pouvant percevoir l'activité humaine locale comme une menace directe dans leur confort de vie quotidien, sans jamais adopter une vision plus large, à l'échelle planétaire ou en lien avec des conditions atmosphériques, il n'est qu'uniquement fait état de pollutions locales et visibles à l'oeil nu.

La production industrielle croissante de la Fédération d'Alguarena et la commercialisation de produits superflus, consommables, sont les rares leviers actuels pour permettre un développement de l'électorat de l'UCR aux élections fédérales, qu'elles soient parlementaires ou présidentielles. En effet, la question du consumérisme n'est pas en Alguarena un sujet porté par la classe aisée qui peut se permettre de consommer mieux ou différemment, c'est un sujet porté par une partie de la classe populaire désireuse d'étendre son pouvoir d'achat par le développement de politiques économiques tournées vers la lutte contre le consumérisme ou la "gadgétisation" des produits disponibles à la vente.

Considérant l'absence d'enjeux climatiques réelles mais aussi l'absence de la communauté scientifique en soutien à la classe politique, l'écologisme alguareno n'est pas synonyme d'avancées technologiques vertueuses mais d'une consommation ou de pratiques quotidiennes épurées. Le caractère privatif de sa doctrine impacte encore lourdement ses perspectives d'évolution dans l'archipel, se faisant identifier comme un parti d'extrémistes et de farfelus, par les courants libéraux ainsi que la majeure partie de l'opinion publique fédérale.

Objectifs Principaux :

Réduction du Consumérisme : L'un des enjeux principaux de l'Union Ciutadana Responsable est de limiter le caractère expansif des productions industrielles, car cette classe politique affirme que les lobbys industriels créaient le besoin au sein des ménages et des particuliers alguarenos et qu'il n'y a pas matière à développer, sur un plan quantitatif, davantage de produits mais plutôt à les rendre durables dans le temps. La lutte contre l'obsolescence programmée amorcée par certains industriels est l'exemple typique des points de crispation entre l'UCR et ce secteur d'activité. Les parlementaires inscrits sous l'étiquette de l'UCR, ont ainsi vocation à combattre la culture et les phénomènes de société dédiés à la surconsommation, qu'elle soit de nature alimentaire ou non.

Quête du minimalisme : Comme explicité précédemment, le rapport à l'écologie sur Geokratos ne souffre d'aucun alarmisme au sein de la classe politique et de la société civile alguarenas. L'écologie dans l'archipel est donc davantage tournée en doctrine philosophique où l'Homme viendrait vivre au contact de la nature, sans la dénaturer et exploiter à son strict minimum les richesses qu'elle possède. Le soutien de ce parti, à des initiatives citoyennes portées sur l'essor du recyclage et de la réparation, est des plus prononcés. La doctrine quasi-philosophique, assumée par l'UCR, oblige ces derniers à entamer des réformes économiques locales dirigées vers la création d'économies circulaires et que le parti voudrait bien entendu pouvoir instaurer à l’échelle de la Fédération. Ses parlementaires fédéraux souhaiteraient investir l'éducation nationale pour transformer la pensée des futures générations et ne plus être associés à une coalition politique de marginaux, ancrés sur des lubies. Par ce geste, il est en fait question de valoriser le bonheur et le bien-être au sens large, par des expériences et des relations significatives, plutôt qu'une succession d'acquisitions matérielles visant à traduire une vie "réussie" et une personne "accomplie".

Développement de la notion de patrimoine : L'Union Ciutadana Responsable (UCR) a compris très tôt que la protection de l'environnement et la réduction de l'impact humain sur celui-ci passerait par la labellisation. A ce propos, l'instauration d'un patrimoine mondial constitue un champ de bataille perpétuel pour la coalition d'élus, qui oeuvre grâce à celui-ci dans l'identification et la préservation de sites d'exception, qu'ils essaient d'arracher au tourisme intensif ou à minima, d'arroser de moyens financiers plus larges pour permettre leur entretien ainsi que leur restauration. Bien que le patrimoine soit une notion défendue par des institutions mondiales, l'UCR n'en oublie pas d'encourager les initiatives locales au sein de l'archipel, pour promouvoir des actions de partage et d'occupation vertueuse de l'environnement.

Moralisation de l'espace audiovisuel et lutte contre les opérations publicitaires des lobbys : L'UCR a également vocation à défendre des actions de moralisation des diffusions télévisuelles ou radiophoniques, pour limiter les discours des lobbys industriels qui iraient dans le sens d'une surproduction et d'une surconsommation de biens manufacturés.

Réalisations et combats politiques notables :
  • Loi interdisant l'importation de certaines espèces animales exotiques sur le territoire de l'archipel après qu'elles soient identifiées nuisibles ou parasitaires pour les espèces animales locales (ADOPTEE).
  • Loi interdisant de diffuser des images en relation à la souffrance animale sur les chaînes télévisées de la Fédération (REFUSEE).
POLITIQUE


Grupo Confederal de la Clase Obrera


Logo coalition GRUPO CONFEDERAL DE LA CLASE OBRERA - Geokratos
Le Grupo Confederal de la Clase Obrera est la coalition destinée à représentée toutes les appartenance d'extrême-gauche auprès du parlement fédéral


Chef(fe)s de la coalition
  • María Paula Gaos : 2002 - 2003
  • Delfina Covarrubias : 1993 - 2001
  • Serafín Juderías : 1987 - 1992
  • Antonella Vera : 1983 - 1986
  • Angela Villacrés : 1975 - 1982
  • Alessandro Barracàn : 1971 - 1974
  • Priscila Reyes : 1962 - 1970
  • Jonatàn De Lasa : 1946 - 1961
  • Hector Alemáno : 1939 - 1945
  • César Martín : 1939 - 1945
  • Juan Esteban Pùsas : 1928 - 1938
  • Ivan Ruco : 1927 - 1933
  • Ramón Montes : 1916 - 1926
  • Lucho Moperiaga : 1907 - 1915
  • Luz Mastache : 1903 - 1906
  • Francisco Bienvenida : 1895 - 1902

Naissance et contexte du Parti

Le Groupe Confédéral pour la Classe Ouvrière (GCCO) a un nom qui fait transparaître au premier regard, les conditions de sa création. Créé plus de soixante après la naissance de la Fédération d'Alguarena (ex-Arkencheen) en 1833 (soit un parti créé en 1895), au profit d'une classe ouvrière qui a considérablement cru pendant l'ère industrielle de 1860-1900, ce parti politique s'est institutionnalisé pour réunir les différents partis d'extrême-gauche encolanaltèques, arcoans et heenylthains nés pendant l'essor industriel.

Le choix de regrouper ces différents partis politiques de la gauche radicale, s'est imposé après l'accroissement des complexes industriels mais aussi le progressif enrichissement de la Fédération, qui s'est faite l'une des puissances économiques notables à l'échelle mondiale et depuis les années 2000, la première incontestée. Irréfutable pilier de la mondialisation, la Fédération d'Alguarena a emmené dans son sillage une bonne part de son tissu industriel, tourné vers l'exportation et assujetti aux exigences d'un actionnariat, local ou étranger, grandissant.

Le développement de l'industrie et des enjeux de production vers un commerce de plus en plus internationalisé, a nourri des pratiques managériales et entrepreneuriales parfois exécrables, susceptibles de creuser un fossé d'inégalités entre les travailleurs. L'industrialisation rapide du territoire a en effet consacré les politiques d'entreprise à se consacrer à la productivité, ce n'est qu'à partir des années 1950, que les premières études nationales, mettent en exergue le rapport entre l'accidentologie et la performance en entreprise. Depuis cette date, les mentalités de la société civile et du rapport au travail, ont poussé les individus à considérer la sécurité au travail, non plus comme un facteur de productivité, mais une condition sine qua non à la viabilité morale et financière des entreprises.

Dans ces circonstances, le syndicalisme a trouvé un nouveau souffle au sein des organisations et fait le jeu des partis d'extrême-gauche, engagés sur le développement de nouvelles philosophies et de nouveaux rapports au travail.

Contrairement aux théories libérales qui font grand cas du "ruissellement économique", une théorie selon laquelle la réussite des actionnariats et des porteurs d'affaires est un prérequis indispensable à la réussite des autres, le GCCO défend l'idée selon laquelle c'est bien l'engagement du salarié qui conditionne la réussite de chaque partie prenante à un business. C'est pourquoi, il entreprend différents combats à l'encontre des libertés d'entreprendre qui, par leurs grandes largesses, privent le salariat d'une équitable redistribution des richesses.

Objectifs Principaux :

Redistribution Économique : En opposition frontale avec la théorie du ruissellement économique défendue par les courants libéraux, le GCCO souhaite des politiques fiscales agressives auprès des capitaux, pour forcer le transfert de richesses vers ceux qui en sont les "véritables" artisans et entamer des politiques sociales à l'échelle fédérale, pour amoindrir les inégalités qui peuvent subsister entre ceux qui se sont faits riches pour être bien-nés et les autres.

Renforcement du droit des travailleurs : Parallèlement au développement de politiques sociales et inclusives pour ceux qui restent éloignés du marché de l'emploi, le GCCO défend le renforcement des acquis pour les travailleurs, en légiférant pour l'accroissement des droits des salariés en entreprise.

Accessibilité des services publics : Le GCCO adopte une ligne budgétaire très favorable aux investissements dans l'éducation et la santé nationale, là où celles-ci restent encore très différentes, selon les états fédérés (Arcoa, Heenylth et Encolanas...). Le nivellement par le haut des taux de prise en charge et des conditions d'accès à ces services, est une priorité de la coalition, même si les états fédérés ont à ce jour pleins pouvoirs pour légiférer localement sur la question.

Lutte contre le consumérisme : Identiquement à la coalition fédérale de l'Union Ciutadana Responsable, le GCCO identifie le développement outrancier des biens à la commercialisation comme une manœuvre insidieuse du monde des affaires à maintenir les classes populaires dans un état constant de pauvreté. Développer le pouvoir d'achat des classes populaires revient à les éveiller sur la pertinence même des dépenses qu'elles peuvent entreprendre, indépendamment de leurs faibles moyens, pour satisfaire des standards de société et autres effets de mode.

Diplomatie pacifique : Le GCCO n'identifie de dangers et d'autodestruction que dans le développement d'un système économique pyramidal. Et pour promouvoir les questions sociales en société, il est conscient qu'un état de paix absolu est son principal préalable pour ce faire. Les hostilités et les conflits larvées, sont des freins et parfois même des actes de rétropédalage pour les droits précédemment acquis, le développement d'une politique de stricte défense est donc une posture fortement ancrée au sein de la pensée politique du GCCO, qui serait même en mesure de s'opposer avec fermeté aux politiques étrangères agressives et révolutionnaires, aujourd'hui développées par des états socialistes pour lesquels les élus du parti GCCO ont d'ores et déjà indiqué se désolidariser. Le Grupo Confederal de la Clase Obrera est effectivement un parti républicain, réformiste et non révolutionnaire.

Héritier des courants humanistes alguarenos : Contrairement à la diplomatie étrangère et au schéma politique désastreux qu'entretiennent les nations se revendiquant d'obédience communiste, le GCCO défend un certain héritage issu des courants philosophiques humanistes ayant traversé l'archipel. Ce parti met donc un point d'honneur à défendre la dignité humaine en tout individu, s'attardant que trop peu sur les perceptions nationalistes, voire activistes présentes en société et qui viendraient arroger des droits disparates entre citoyens et migrants. Sont également dénoncés avec force et vigueur, les actions répressives et coercitives développées par les dictatures, socialistes ou non et les démocraties jugées "défaillantes".

Réalisations et combats politiques notables :
  • Loi pour la moralisation du commerce des armements alguarenos à l'international (ADOPTEE).
POLITIQUE


Coalition de la Ligue des Souverainistes (LS)


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La Ligue des Souverainistes est une coalition de partis politiques au nom évocateur, puisqu'elle abrite l'essentiel des courants rejetant un modèle fédéral jugé trop centralisateur.


Chef(fe)s de la coalition
  • Ernesto Freixas : 1998 - 2005
  • Mariana Freixas : 1992 - 1997
  • Moïse Freixas : 1985 - 1991
  • Rafaelo Chicote : 1976 - 1984

Naissance et contexte du Parti

La Ligue des Souverainistes (LS) est une coalition politique assez récente, car elle n'est pas née de son opposition à la mise en place d'une Fédération (en 1833) mais de son opposition à la législation fédérale croissante et l'ascendant qu'elle a pris sur les législations locales, sur des thématiques que la Ligue des Souverainistes veut voir décentralisées, à l'image de la politique culturelle chargée de valoriser la diversité des états membres de la Fédération, ou encore pour la désignation des priorités budgétaires, les services publics, etc... Ainsi donc et contrairement aux autres partis souverainistes qui dominent la droite radicale de nombreux pays à travers le monde, la Ligue des Souverainistes ne prône pas tant l'expulsion des étrangers que la réaffirmation des diversités culturelles locales, des minorités ethniques, un identitarisme étendue à différentes cultures qui positionne l'extrême droite alguarena sur l'emplacement d'un échiquier jusque là méconnu.

Autre particularité, les partis d'extrême-droite qui composent cette coalition ne sont pas majoritairement antisystèmes puisqu'ils soutiennent la nécessité d'une Fédération d'Alguarena, mais voudraient voir sa législation et donc, ses législateurs, moins centralisateurs eu égard aux prérogatives qui appartenaient jadis aux états fédérés composant cet ensemble territorial archipélagique. Le souhait des partis de la Ligue des Souverainistes, de voir une institution fédérale moins accaparante des thématiques à légiférer, n'est donc pas tant une déconstruction du modèle fédéral que sa sublimation, par la coexistence politique qu'elle entend permettre à chaque institution présidentielle et parlementaire, locale.

Objectifs Principaux :

Souverainisme : Trait politique des plus évidents et des plus marqués, considérant l'essence même du souverainisme dans la simple dénomination de cette coalition politique, le mouvement (LS) vise à minima la conservation voire l'extension des prérogatives locales, sur des instances supranationales, ici: "les institutions fédérales". Bien entendu, si le souverainisme est porté contre le développement de lois supranationales émises au niveau fédéral, il l'est tout autant contre des projets législatifs ou des organisations politiques d'envergures semblables qui souhaiteraient, pénalement ou même moralement, engager l'Alguarena dans la ratification de chartes ou traités internationaux dont les objets ne présenteraient pas un intérêt absolu pour l'Alguarena.

Régionalisme et identitarisme cosmopolite : Le choix assumé de promouvoir les différentes cultures natives des îles de l'archipel, au détriment de la culture identitaire coloniale, place la Ligue des Souverainistes dans une posture ambiguë où elle prône simultanément la diversité et la multiplicité des modèles culturels locaux, tout en cassant le processus d'acculturation et d'identitarisme hispanophone à l'échelle fédérale. Les partis d'extrême-droite alguarenos ne placent pas le modèle alguareno derrière un unique archétype latino.

Conservatisme social : La Ligue des Souverainistes est durablement ancrée dans ses positions conservatrices, autant par conviction que par intérêt politique eu égard à son électoral catholique, faisant grands cas de ses combats contre les changements de mœurs relatifs à l'homosexualité, la parentalité, la transsexualité ou encore le matriarcat. Les classes politiques d'extrême-droite misant beaucoup sur la moralisation de la vie familiale et de la société civile, elles n'identifient pas le domaine privé comme inattaquable et usent volontiers des faits divers pour adouber ou déchoir les policitien(ne)s qui, par leurs actes, se mettent en porte-à-faux eu égard à la ligne politique des partis.

Droit à l'autodéfense, la sécurité et l'ordre public : Les partis de l'extrême-droite alguarena ont accepté l'idée que l'outil militaire soit un outil de sauvegarde mais aussi de réaffirmation de la souveraineté des états fédérés.

Justice sociale face aux inégalités économiques : Le caractère attaquable donné aux vies privées des politiciens, aide la Ligue des Souverainistes (LS) à se vêtir des meilleures intentions eu égard aux couches populaires, accusant les partis d'opposition de trahir les intérêts du peuple au profit d'intérêts privés et individuels.

Insensibilité aux questions écologiques et à la lutte contre le consumérisme : La production et si besoin, la surproduction de biens manufacturés alguarenos est une démarche qui assure l'attractivité ainsi que le dynamisme des exportations alguarenas. La multiplication des biens alguarenos exportés sur les routes commerciales mondiales est un but assumé de la coalition d'extrême-droite, qui son acte comme une démarche protectionniste salvatrice pour pérenniser l'activité industrielle fédérale.

Réalisations et combats politiques notables :
  • Nationalisation des détroits alguarenos en vue de se protéger (si nécessaire par la taxation) de l'arrivée de cargos étrangers chargés en biens à l'importation et dont le coût de production s'avéreraient excessivement bas, imposant une concurrence déloyale. (ADOPTEE).
  • Motion de censure imposant la mise au vote d'un texte de loi pour toute adoption d'une monnaie internationale (ADOPTEE).
BIOGRAPHIES


CONFIDENTIEL - MANELA PASATIAS, PRESIDENTE DIRECTRICE GENERALE DE LA BANCA PASATIAS.


Portrait de Manela PASATIAS / IRL : Rossy DE PALMA.

Avant-propos

Née en 1961 et à Cañaras, dans la région ouest de la Pantina sur l'île de Mariposas en Arcoa (ALGUARENA), Manela Pasatiàs est aujourd'hui connue pour être une figure emblématique du service bancaire arcoan et tendrait même selon les sphères économiques, à acquérir une renommée internationale par la création d'un fond d'investissement au sein de la Banca Pasatiàs dont elle a pris la tête en 2011, après le décès de son père.

Évènement marquant

Manela Pasatiàs est native de la région agricole arcoane de la Pantina, où le tissu économique est majoritairement composé de coopératives agricoles et autres petites exploitations ou haciendas. C'est en principe, une région réputée rurale et avec des moyens limités. C'est donc sous ce même trait, que la Banca Pasatiàs, au plus fort des expansions agricoles et de la modernisation des outils rattachés à celle-ci, s'est constituée un capital et une certaine visibilité régionale par la gestion des dépôts d'argent faits par les ménages et les exploitants mais aussi par la mise à disposition de fonds d'investissement, de développer les exploitations et permettre des investissements constants, en vue d'améliorer le rendement des récoltes ou encore d'en varier les productions. Ce parti pris pour le développement local, a donné une première approche du monde des affaires à Manela durant son adolescence et sa vie estudiantine, sous la vigilance paternelle de Salvatore Pasatiàs, l'ancien président-directeur-général décédé en août 2011.

Sa vie estudiantine va toutefois l'éloigner plusieurs années de la Pantina, inscrivant son quotidien dans le cursus des grandes écoles de commerce placées dans le coeur de la capitale arcoane : Pomosejo. Ses études dans la capitale arcoane l'inciteront à voir plus grands et à la sortir du prisme jusqu'ici imposé par la vision familiale du monde des affaires, largement consacrée aux projets d'investissement locaux, pour peu à peu l'aider à envisager le financement de projets économiques fédéraux puis en 2011, internationaux. Sa vie dans la capitale arcoane va largement entamer le paradigme qu'elle s'était construit au contact de son paternel, amorçant une notoriété croissante au niveau national qui a continué de faire et jusqu'à très récemment encore, le bonheur des exploitants. Et sur le sujet, il est notamment permis de citer l'exemple des cacaoyers encolanaltèques, regroupés en coopératives agricoles pour pouvoir souscrire à des prêts plus importants et ainsi défendre des projets économiques plus ambitieux. Ce premier changement, approuvé par Salvatore Pasatiàs et poussé par sa fille Manela, sera un élément précurseur de son positionnement de plus en plus central au sein de la sphère décisionnelle du groupe familial. Un positionnement d'autant plus renforcé qu'à l'approche des années 1990, la professionnalisation des femmes sur des fonctions dirigeantes n'est ni un tabou, ni une cause de pertes de confiance pour l'actionnariat.

Les années 2000 porteront quant à elles la mondialisation à son plus haut niveau, les échanges de toutes natures et les axes coopératifs se développant fortement autour de la Fédération d'Alguarena et les autres acteurs mondiaux. C'est dans ce contexte que, Manela Pasatiàs, alors directrice générale pour le groupe familiale, conseille vivement à son père d'ouvrir un fonds d'investissement vers l'international, pour accompagner les projets de développement s'y référant et faire fructifier l'argent en sommeil nés des dépôts faits par les agriculteurs et les ménages arcoans, même si il est vrai, une partie de ces fonds est déjà mis au travail auprès des projets d'investissement locaux, chargés de développer et de rentabiliser l'outil agricole à un échelon fédéral. Son père, toujours président directeur général refuse, voyant dans la mondialisation un phénomène épisodique dont les projets et affaires naissantes sur la scène internationale, ne sont voués qu'à plonger dans la crise passé un certain délai de rigueur.

Au milieu des années 2000, pour ne pas dire en 2005, Salvatore Pasatiàs quitte le comité de direction pour occuper la fonction de président d'honneur du groupe Banca Pasatiàs, bien qu'il garde une certaine proximité avec les décisions relatives à l'entreprise, particulièrement celles ayant pour vocation à investir l'argent de la banque dans des projets d'investissement en dehors des frontières fédérales. Des propositions qu'il énonce clairement comme une ligne rouge pour l'institution bancaire et qui bénéficie encore d'un soutien complaisant de la part d'autres membres du comité de direction. Consciente du caractère inéluctable d'une telle entreprise, Manela Pasatiàs accède un temps à cette requête, profitant de l'éloignement du père pour commencer un capitaliser en vue de la création d'un fonds d'investissement une fois son père décédé.

En 2010, son père commence à multiplier les problèmes de santé et Manela Pasatiàs sent l'historique de l'entreprise familiale à un instant-clé pour la détermination du succès des 20 prochaines années. Sur cette même année 2010, la sphère économique fait état d'un fond d'investissement élevé à près de 400 millions de pesetas alguarenas, sur son plus haut niveau considérant la fluctuation constante. Son père déclaré médicalement inapte à la gouvernance de l'entreprise familiale, impotent pour le formuler autrement voire grossièrement, lâche ses dernières prises sur la direction de l'institution bancaire et Manela prépare son projet pour préparer et finalement ouvrir l'institution sur la scène internationale. En août 2011, Salvatore Pasatiàs décède d'une succession de complications médicales, et Manela n'aura qu'à attendre 3 mois pour officialiser son investiture en qualité de présidente directrice générale et plénipotentiaire des établissements bancaires du groupe Banca Pasatiàs, redéfinissant les normes des sociétés bancaires alguarenas en élargissant ses horizons au-delà des frontières fédérales...

Réalisations

  • Création d'un fond d'investissement pour le financement par prêt bancaire, de projets internationaux.
  • Création d'un indice de confiance rationalisé et relatif à chaque état international.

Référence

ARMEE

LA COMPANIA DE HONORES CEREMONIALES.


Portrait d'un soldat de la compañía de honores ceremoniales et de l'écusson de son unité.
"Avec élégance et discipline, nous accomplissons notre devoir" est la devise de la Compagnie des honneurs cérémoniaux.

Avant-propos

La compañía de honores ceremoniales (litt. la compagnie des honneurs cérémoniaux) est une unité affiliée aux armées fédérales d'Alguarena, même si elle est exclusivement déployée sur le territoire national et en coordination avec les forces de la sécurité intérieure. Elle a été constituée en 1835, soit 2 ans à peine après la création de la Fédération et constitue, se faisant, la première unité organique de l'armée fédérale. Comme son nom l'indique, cette unité, malgré tout formée au combat, dédie une part conséquente de son activité à la représentation et à la sublimation des arts traditionnels militaires alguarenos.

Évènement marquant

Comme précédemment évoquée, la création de la compañía de honores ceremoniales est intervenue en 1835, dans un contexte où les courants indépendantistes armés présents au sein des différentes micronations, menaçaient de bouleverser la fragile harmonie et le relatif équilibre sur lequel souhaitait reposer la nouvelle autorité locale. En effet, les indépendantistes victorieux dans leur lutte contre le Royaume de Skibedon et l'Empire d'Arobelas, pouvaient constituer une menace à la formation politique d'une autorité fédérale, dans le cas où ces forces indépendantistes hétéroclites se disloquaient en factions partisanes pour porter telle ou telle personnalité à la tête de la Fédération.

Soucieux qu'un tel scénario ne se dessine pas, les autorités fédérales de l'époque ont souhaité professionnaliser les mouvements indépendantistes "modérés" ou en tout cas tournés vers la formation d'un gouvernement d'union, pour délégitimer la force et l'autorité qu'auraient pu instaurer les courants indépendantistes plus radicaux. D'abord désignée sous l’appellation d'escuadrón de honor "litt. l'Escadron d'honneur", cette unité militaire s'est vue renommer l'escuadrón de honores ceremoniales, car le désarmement progressif des factions indépendantistes les avait cantonné à des actions de représentation et de glorification des arts militaires, dans un contexte où la Fédération d'Alguarena avait besoin de créer son histoire et d'enrichir son patrimoine par l'instauration des cérémonies d'hommages militaires en lien avec les principaux évènements préalables à la formation de la Fédération.

L'armée s'étant professionnalisée et portée sur une dimension davantage opérationnelle pour satisfaire aux tactiques militaires modernes, l'unité a vu son contingent se réduire comme peau de chagrin, pour se constituer en 2010, que d'une compagnie militaire.

Principales missions

Il est vrai que cette unité militaire, tire une part conséquente de sa notoriété par sa visibilité, dans l'accompagnement des missions dites d'honneur, où il est attendu un rigoureux respect des protocoles militaires, particulièrement lorsqu'ils sont en lien avec les missions de l'état, déplacement inclus. Mais bien qu'on fasse grand cas de ses missions de représentation dans sa simple dénomination, la compañía de honores ceremoniales a un champ d'intervention un brin plus étendu, notamment sur des actions de sécurité intérieure.

Outre la sécurisation des déplacements de personnalités affiliées à la gouvernance fédérale et ses ambassadeurs, la compañía de honores ceremoniales a également à sa charge la sécurité des bâtiments institutionnels d'Alguarena, qu'ils soient présents sur le territoire fédéral, ou en dehors par le biais des ambassades. La notion juridique défendant l'idée que le terrain sur lequel est bâti une ambassade est assimilé au territoire de la nation représentée là-bas à part, il n'est donc pas tout à fait vrai de dire que la compañía de honores ceremoniales limite son déploiement à l'archipel alguareno.

Une représentation à l'étranger par le biais des ambassades dont les soldats de cette unité ont à charge la sécurité mais pas uniquement, ils peuvent également être engagés des missions d'ordre culturel, formatif et coopératif, avec pour intention principale de services des objectifs opérationnels mais aussi de faire rayonner la Fédération d'Alguarena.

Composition de la compañía de honores ceremoniales / Compagnie des honneurs cérémoniaux (CONFIDENTIEL)

ORBAT de la compagnie dédiée aux ambassades et bâtiments institutionnels.
Ordre de bataille des forces rattachées aux compagnies des honneurs cérémoniaux présentes dans les grandes ambassades mondiales - clic gauche pour agrandir

Pelotón de mando / Peloton de commandement
  • 22 soldats professionnels
  • 22 armes légères d'infanterie
  • 1 véhicule de transmission radio
  • 1 véhicule de combat d'infanterie
  • 2 véhicules légers tout-terrain
  • 3 camions de transport

Pelotón de infantería ligera / Peloton d'infanterie légère
  • 27 soldats professionnels
  • 27 armes légères d'infanterie
  • 25 chevaux (=25 véhicules légers tout-terrain)
  • 2 camions de transport

Pelotón de infanteria antitanque y antiaereo / Peloton d'infanterie antichar et antiaérien
  • 38 soldats professionnels
  • 38 armes légères d'infanterie
  • 2 véhicules blindés légers
  • 1 lance-missile antiaérien
  • 2 véhicules de combat d'infanterie
  • 2 camions de transport
  • 3 lance-missiles antichar
  • 6 lance-roquettes
  • 2 mitrailleuses lourdes

Pelotón de policía militar / Peloton de police militaire
  • 34 soldats professionnels
  • 34 armes légères d'infanterie
  • 5 chiens (=5 véhicules légers tout-terrain)
  • 6 véhicules légers tout-terrain
  • 2 véhicules utilitaires
  • 1 véhicule de combat d'infanterie
  • 2 véhicules blindés légers
  • 2 lance-roquettes
  • 1 mitrailleuse lourde

Pelotón de transmisión y control del tráfico aéreo / Peloton des tranmissions et de contrôle du trafic aérien
  • 24 soldats professionnels
  • 24 armes légères d'infanterie
  • 3 véhicules légers tout-terrain
  • 1 véhicule radar
  • 1 lance-missiles antiaérien
  • 1 véhicule de transmission radio

Pelotón de instrucción de combate / Peloton d'instruction au combat
  • 17 soldats professionnels
  • 17 armes légères d'infanterie
  • 7 véhicules légers tout-terrain
  • 4 camions de transport

Pelotón de fuerzas especiales / Peloton des forces spéciales
  • 21 soldats professionnels
  • 21 armes légères d'infanterie
  • 7 véhicules légers tout-terrain
  • 2 hélicoptères légers polyvalents
  • 1 lance-missiles antichar
  • 1 mitrailleuse lourde
  • 6 drones de reconnaissance
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