LA CAPTIVITE DES REQUINS PAR LES PARRAINS DES MAFIAS LATINOS, UNE PRATIQUE VIRALE.
On ne les trouve certes pas dans les piscines municipales mais bien dans celles des luxueuses villas que les membres des mafias alguarenas entretiennent, les requins sont des invités de marque en Alguarena. Intouchables tant les basses besognes sont déléguées à de nombreux sous-fifres sans attache aucune avec eux, les parrains des mafias que tout le monde connaît mais que personne ne peut inquiéter rivalisent d’imagination pour faire étalage de leur pouvoir et de leur richesse, que la police fédérale s’évertue de prouver le blanchiment.
Un requin, un prédateur implacable.
Là où certains gangsters arborent fièrement un pistolet automatique ou un fusil d’assaut plaqué or, les parrains des mafias latinos “montrent leurs dents” avec celles du requin. Un choix logique explique les criminologues de la région puisque le parrain ne reste un parrain libre que grâce à son désengagement des affaires judiciaires et du tapage médiatique. Et s’il est interdit d’afficher une arme de guerre avec soi, que ce soit dans un espace privé ou public, rien n’interdit encore la captivité d’un animal sauvage, fut-il mille fois plus dangereux qu’un couteau de cuisine (compte tenu des milles et une dents détenues par un requin).
Dès lors, la captivité du requin traduit la victoire de l’Homme sur le plus terrifiant et le plus imparable des prédateurs. Plongé dans son milieu naturel, le requin est effectivement en mesure d’éviter toute échappatoire à la proie qui l’y rejoint. S’afficher en compagnie d’une telle prise est pour le dirigeant d’une organisation criminelle une démonstration manifeste de sa supériorité sur les lois en place, y compris la plus élémentaire, la chaîne alimentaire.
Un apparât du pouvoir mais aussi un outil de persuasion.
Si la détention d’un requin dans la piscine d’une villa est un bling-bling outrancier qui permet la manifestation du pouvoir d’un criminel, cet affichage ostentatoire pourrait semble-t-il directement aider le déroulement des activités criminelles des mafias latinos.
En effet, les enquêtes judiciaires travaillant sur les agissements des réseaux criminels identifient régulièrement des cadavres de gangsters le long des côtes, avec des membres sectionnés par ce qui pourrait être une morsure de requins. Arme par destination des parrains, le requin est un moyen efficace de “tuer sans être un tueur”. Mais les investigations entreprises et le concours de nombreux spécialistes de la faune aquatique laissent à penser que nous sommes loin des accidents de surf. Les corps retrouvés apparaissent relativement peu abîmés, ne serait-ce que par l’eau de mer et ce qui s’y trouve, attestant que la plupart de ces découvertes de cadavre ne sont pas liées à une immersion prolongée en eaux de mer.
Par ailleurs, les spécialistes affirment sans concession qu’une attaque de requin dans leur milieu naturel causerait des blessures moins propres que les morsures identifiées sur plusieurs cadavres de personnes appartenant aux pègres.
Les spéculations vont alors bon train et les enquêteurs suspectent certaines des familles criminelles d’immerger partiellement la cible de leur courroux pour que celle-ci se fasse attaquer à des membres précis tels les pieds et mains droites, là où les véritables attaques de requins en milieux naturels offrent un plus large panel de blessures et mutilations. C’est là tout l’art des chefs d’organisations criminelles alguarenas, tuer sans être un tueur mais laisser une signature suffisamment notable pour que les gens n’aient inconsciemment pas de doutes quant à l’intervention d’un tiers sur ces tragédies...