CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉÀ l'attention de Madame Stéphanie Tradewell, Première Conseillère de la République de Saint-Marquise.
Madame, si je prend contacte avec vous aujourd'hui, c'est pour relancer une dynamique positive dans les relations entre le Duché de Gallouèse et la République de Saint-Marquise, relations fortement ralenties depuis quelques temps. Je n'ai encore jamais eu l'opportunité de vous écrire, cette missive démarre donc également une correspondance. Le Duché a un projet de rapprochement entre nos deux nations à vous soumettre.
Dans le Monde actuel où les tensions s'accroissent, il nous semble que les valeurs que vous avez défendues à Neffies lors de la signature du traité fondateur de l'UNIL, et auxquelles nous avons adhéré par la suite, doivent plus que jamais être défendues. Des valeurs de paix, d'indépendance, de souveraineté, de multilatéralisme, fermement opposé à une conception idéologique du Monde qui est en train de faire des ravages au Paltoterra. C'est autour de ces valeurs que les États-Membres de l'UNIL doivent aujourd'hui faire bloc. Et c'est dans ce contexte de rapprochement que le Duché voudrait se tourner vers la République saint-marquoise. Il s'agit de discuter afin de devenir, l'un pour l'autre, des partenaires de premier plan.
Je vais être tout de suite franc avec vous. Nous souhaiterions pouvoir nous ouvrir à la République de Saint-Marquise, en lui proposant - chose rare - un assouplissement des règles pour entrer le marché intérieur gallèsant. Je sais que votre gouvernement est sensible à ce genre de choses. Bien sûr de telles mesures devront être réciproques. Mais nous ne comptons pas parler uniquement économie. Des échanges, universitaires, stratégiques, etc. pourraient également être sur la table. Et enfin, un volet défense d'un potentiel Traité bilatéral gallo-Saint-Marquois. L'idée vous l'avez compris, est finalement une véritable alliance entre le Duché de Gallouèse et la République de Saint-Marquise. Elle sera bénéfique, j'en suis sûr, à terme, à l'UNIL toute entière.
Je vous laisse méditer ces propositions et revenir vers moi pour me donner votre retour sur l'idée que nous défendons et que nous soumettons à votre gouvernement.
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir agréer, madame la première conseillère, l'expression de mes salutations distinguées.
Ligert, le 21 février 2013
M. Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, ministre des affaires étrangères du Duché.PSHRP : je suis parti du principe que la Gallouèse et Saint-Marquise entretenaient déjà des relations diplomatiques, comme les deux sont membre de l'UNIL, et que pour les ambassades tout était déjà réglé.