Activités étrangères au Kronos - Page 3

Catégorie : RP avec importance

10 octobre 2009 à 2 heures du matin
République Communiste de Kronos, camp militaire Loduarien, près de Wingston.


Julien était de garde de nuit. Au côté de son camarade Jammy, il surveillait la radio. Ils surveillaient Radio Wingston.
Depuis la dernière incursion de Radio Wingston dans les ondes radios Loduariennes, plusieurs décisions avaient étés prises. Tout d'abord, l'état major Loduarien avait décidé de commander de plus puissants véhicules de transmission radio et véhicules radars, et ensuite, la surveillance de Radio Wingston avait été ordonné le lendemain de la réunion avec le Colonel Aurélien.
Ainsi donc, Julien et Jammy se retrouvaient à passer une nuit blanche, dans l'espoir d'entendre enfin Radio Wingston diffuser. Car bien sûr, ils ne diffusaient que par périodes rapides.
Puis le moment tant attendu arriva. Radio Wingston diffusa son programme radio.
Julien et Jammy se dépêchèrent d'enregistrer la diffusion. Ils en auraient besoin. Puis, ils écoutèrent à l'affût d'informations.

T'as remarqué ? dit alors Julien. Le mec est pas le même.

Sûrement pour éviter qu'on les retrouvent.

Meh. Sûrement.

Ils écoutèrent sans ciller. Jusqu'à cette phrase : <<Mais c'était nos stagiaires Lofoten excusez les, ils n'ont pas l'habitude... mais nous vous assurons que ça ne se reproduira plus.>>

Les deux soldats se regardaient consternés. Comment ça, des stagiaires Lofotens ? Chez une radio résistante dont les chefs mettent une cagoule face aux caméras pour ne pas être repérés ? Quel était ce bordel ?

Julien n'attendit pas. Il écrivit rapidement un mot au Colonel, et sortit en trombe du véhicule radar dans lequel ils étaient.
Ils avaient une réunion à mener.


Bien !

Le Colonel réveilla tout ceux qui somlonaient. Beaucoup d'officiers avaient été tirés de leur sommeil, mais ils n'avaient pas d'autre choix que de se réveiller. Seul Julien, Jammy, le Colonel et 2 hommes étrangers à l'armée étaient parfaitement réveillés.

Les camarades soldats Julien et Jammy ici présents on fait une découverte cette nuit suite à l'écoute de Radio Wingston. Soldats, à vous de parler.

Julien prit la parole.
Alors que j'étais avec le Camarade Soldat Jammy, nous avons surpris une transmission radio de la part de Radio Wingston. Nous avons remarqué en premier lieu que le présentateur n'était pas le même. Après quelques minutes, une de ces phrases nous a mis la puce à l'oreille. La voici.

Il actionna une boîte d'enregistrement, et la phrase en sortit.
<<Mais c'était nos stagiaires lofoten excusez les, ils n'ont pas l'habitude... mais nous vous assurons que ça ne se reproduira plus.>>

Considérant le secret que tient à garder Radio Wingston autour d'elle et des récentes découvertes de l'implication de L'ONC à Radio Wingston ces derniers jours, nous avons pensé que Radio Wingston bénéficie directement de l'aide des services secrets Lofotens. Actuellement, cette hypothèse est pour le moins plausible : ce ne serait pas la première fois que les Lofotens passent les ondes radios d'une nation Communiste.

Intéressant.
Les deux hommes étrangers à l'armée discutèrent à voix basse après avoir dit ce seul mot. Ils se retournèrent vers l'intégralité des officiers Loduariens.

Je pense que vous pouvez tous disposer et retourner dormir. Nous avons ce qu'il nous faut. Merci à vous, camarades soldats. Au revoir.

Les officiers repartirent, Julien et Jammy compris. Julien vit les 2 homme parler au Colonel, et il eu le temps d'entendre quelque chose avant de sortir.
Lancez l'opération. Ils ne nous auront pas comme ça.
Julien ferma la porte de la salle.

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Operation Ananas Fortunéen - Détroit de Leucytalée + Proximité des territoires kronosiens afaréens


Dans le cadre juridique offert par l’ONC, certaines nations membres avaient décidé d’opérer et de mettre en œuvre d’importantes manœuvres navales, dans le cadre d’exercices spécifiques liés à l'interopérabilité des flottes et navires destinés au contrôle et au maintien de la sécurité navale en mer de Leucytalée. Et plus spécifiquement dans le détroit de Leucytalée qui contrôle stratégiquement l’entrée de la mer intérieure. Un bras de mer dont l’une des portes est farouchement gardée et surveillée par un territoire fortunéen, le Port de Grieta. De l’autre côté c’était l’Arcanie, mais surtout le Kronos, avec qui la Sérénissime République partageait par ailleurs une frontière commune.
L’un des objectifs affichés de l’exercice était de réduire et de prévenir les potentielles attaques et manœuvres d'intimidation liées à la piraterie internationale dans une zone stratégique de la mer intérieure eurysienne où transitaient quotidiennement un nombre impressionnant de cargos, de transporteurs, de chimiquiers, de pétroliers et de porte-container géants. Ces derniers empruntaient non sans une certaine appréhension les routes maritimes permettant de connecter les flux commerçants de l’Aleucie et du Paltoterra à l’Eurysie Occidentale et Centrale. Parmi elles, des nations membres de l’ONC, telle la République Youslève et la République Fédérale du Novigrad, pour qui ces autoroutes de la mer étaient vitales et essentielles.

Cependant, dans un contexte de tensions croissantes avec la dictature communiste kronosienne, et de son jumeau totalitaire Loduarien, le contrôle du détroit apparaissait de plus en plus comme un enjeu dont l’importance devenait peu à peu capitale voir critique.


Un destroyer lofotèn l'UPS Leviathan qui s'apprête à contrôler un cargo dans le détroit
De plus, il avait toujours été dans la doctrine publique des Provinces-Unies, et ce peu importe la coloration politique du gouvernement fédéral, de mettre les outils et moyens indispensable à la protection et sauvegarde des routes commerciales tant que la piraterie continuerait à sévir en Eurysie.
Des précédents d’attaque avaient déjà eu lieu, et notamment en Eurysie du Nord, l'affaire du Cargo Fidelity , non loin du détroit entre le Walserreich et le Pharois Syndikaali, où les membres de la Fraternité, bénéficiant d’une sorte d’impunité et de collusion par les autorités pharoises pouvaient à loisir exercer leurs activités illicites sur les innocents cargos de transports des compagnies de frêt lofotènes. Ces dernières étant fort peu équipées et dotées pour pouvoir se défendre efficacement face à un armement quasi militaire des pirates, avaient opté pour opérer une diversification et dérivation des routes commerciales.



Les déploiements étaient significatifs et impliquaient une majeure partie des flottes ONCiennes. L’Etat Major des Provinces-Unies avait décidé de ne pas lésiner sur les moyens et ressources pour cette opération. L’Amirauté, en concertation avec ses homologues fortunéens et novigradiens, avait élaboré le plan, connu sous le nom de code “Opération ananas fortunéen” et qui permettait de répondre aux enjeux et aux objectifs stratégiques. Personne ne sait vraiment qui a eu l'idée du nom, mais probablement quelqu’un à l’Etat-Major qui semblait apprécier la gastronomie fortunéenne…
L’Østflåten partit donc de la base aéronavale de Sorajevo, en Novigrad, puis atteignit ainsi la zone orientale du détroit, donc en mer intérieure. Elle était composée de bâtiments de surface et de sous-marins bien évidemment, dont le nombre resterait à la discrétion de l’Amirale Frida Rasmundsen et du Sky Marshal Esther Marley.
Cette force était sous la direction du commandant Jaelenna Suang, qui prit un soin tout particulier à être visible depuis les côtes Est de l’enclave kronosienne qui jouxtait le Fortuna. Le croiseur de guerre de classe Níðhöggr l'UPS Fáfnir, était à la tête de l’Østflåten.

Le commandant Jaelenna Suang, d'origine Jashurienne, est à la tête de l'Østflåten
Dans une synchronisation parfaite et calculée, la Nordflåten, le groupe aéronaval plus conséquent, dont l’épine dorsale était bien entendue le porte-avions UPS Supremacy, le fleuron de l’UP Navy, commandé par la Vice-Amirale Rhaerys Freygarður et ses 40 aéronefs à son bord, avec autour de lui un important détachement de navires de guerre et de soutien, rejoignit par l’Ouest ainsi la zone du détroit à l’extérieur de la mer de Leucytalée. Dans une manœuvre savamment orchestrée, ils longèrent également les côtes occidentales de la métropole principale kronosienne. Des sirènes et des cornes de brume retentirent à plusieurs miles nautiques du littoral kronosien.
La Nordflåten était également accompagnée de la flotte de soutien sous-marine, dont le nombre restait inconnu pour des raisons tactiques évidentes. Toutefois il était de notoriété publique que les sous-marins lofotènes chassaient en groupe, et étaient rarement isolés. Ils naviguaient sous la formation connue sous le nom de Úlfaflokkurinn (littéralement la meute de loups)


Nul doute que les surveillants et gardes-côtes du Kronos en furent bien avisés, et n’aient rien manqué du spectacle, et c’était probablement voulu par l’Etat Major du Lofoten.
Dans le même temps, des messages radios à onde courtes furent envoyés à toutes les fréquences connues usitées par les navires, qu’ils soient civils ou militaires,

“A tous, et à qui de droit, nous informons les flottes eurysiennes d’un exercice naval de grande ampleur, et de la fermeture du détroit à tout navire militaire non ONCien ou ne s’étant pas préalablement identifié. Un mandat requis par les nations démocratiques eurysiennes dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la piraterie internationale et leurs soutiens dans cette région d’Eurysie. Il s’agit d’une accentuation de la protection des navires marchands et civils ayant réclamé des mesures de dissuasion contre le harcèlement et l'intimidation dont ils sont victimes. Des lacunes et des manquements dans les dispositifs de sécurisation maritimes que l’ONC entend certainement remédier pour le bien et la pérennité du commerce mondial qui doit s’opérer dans la continuité des échanges commerciaux malgré les troubles actuels qui secouent l’Eurysie.
Nous vous transmettons ainsi les coordonnées de la zone d'exclusion militaire maritime et aérienne.

Aussi il n’y aura qu’un ralentissement modéré du trafic mondial qui transite par le détroit, celui-ci ne sera pas stoppé mais adéquatement filtré et contrôlé. Les navires n’ayant rien à se reprocher et étant en règle pourront aller et venir à leur gré en se soumettant à des vérifications administratives de routine.
Aussi dans le cadre de ces manœuvres nous nous réservons le droit d'arraisonner et de contrôler tout navire suspecté de s’adonner à des pratiques illégales ou d’appartenir à la piraterie internationale ou à une organisation terroriste”

La diffusion fut continue afin de d’assurer que l’amirauté Kronosienne n’en perde pas une miette. Désormais, il fallait opérer la jonction avec la flotte fortunéenne, aussi surnommée l’Invincible Armada dans le milieu de la marine, qui ne manquerait pas d’impressionner même la plus aguerrie des flottes militaires lofotènes ou même alguarenos.
La flotte fortunéenne pouvait se déployer de part et d’autre du détroit très facilement, avec des lignes de ravitaillement très courtes, lui garantissant ainsi une quasi autonomie totale sur le détroit de Leucytalée. Les destroyers fortunéens allaient immanquablement pouvoir se dégourdir les pattes et la Sérénissime démontrer de sa superbe, témoignage de son incontestable hégémonie maritime.
La flotte lofotène quant à elle pouvait bénéficier des appuis et points de ravitaillement des ports et bases ONCiennes dans la Mer de Leucytalée et se répartir selon les trois points de chutes suivants, par ordre de proximité :

• Le Port Fortunéen de Grieta
• Le Port Youslève de Baltos
• Le Port Novigradien de Sorajevo

L’opération Ananas Fortunéen débutait enfin. L’Amirauté lofotène espérait que d’autres nations se joignent à la manœuvre, notamment l’autre force navale mondiale : la Troisième République du Jashuria, qui disposait elle aussi d’un porte-avions mais qui avait déjà maille à partir avec les soubresauts d’un processus de décolonisation particulier, au Nazum.
Les 3 flottes potentiellement réunies pourraient ainsi disposer d’une force d’exclusion maritime et aérienne pouvant même rivaliser avec les deux géants mondiaux que sont la Fédération Alguarenaise et le Pharois Syndikaali.
Pont de l’UPS Supremacy :


La Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, à la tête de la Nordflåten

“Vice-amirale sur le pont. A vos rangs fixes. Madame, l’Etat Major confirme que la flotte novigradienne a commencé ses mouvements comme ils nous en avaient informé. Le Valheim est sous blocus maritime à l’heure actuelle.
De notre côté, nous sommes prêts. Les leurres sont en place pour les exercices. À votre initiative”


“Très bien, Monsieur Ferguson. L’exercice peut commencer. En avance lente à 4 nœuds sur 5.2.8. Et signifions à nos amis et plus proches amis encore que nous sommes là. Il me semble qu’une digne salve me paraît être la façon la plus appropriée de s’annoncer dans le code naval, non ? Que les frégates ouvrent donc le bal et faisons leur cracher un peu de plomb voulez vous ? Je veux que les Kronosiens n'en ratent pas une miette ! ”


“Oui madame, à vos ordres, madame. UPS Frekkneve (Poing d'Airain) et UPS Sølvneve (Poing d'Argent), manœuvre d'engagement Alpha. Procédure d’engagement de tir autorisé. La zone est dégagée. ”.


“A votre signal, batterie n°3 et n°4 sur bâbord, prêts à faire feu sur 18 degrés Est sur 8.2.3……acquisition des cibles en cours….cibles verrouillées. Madame ?”




“FEU !”




Pendant ce temps, quelque part, sous les eaux du détroit de Leucytalée, un bruit de sonar distinctif, une masse grise et sombre s’avançait lentement, son profil particulier évoquait un SMLE, lui aussi en manœuvre fort discrète, une mission somme toutefois légèrement différente lui avait été assignée, mais cela, seul le FSD et l’Amirauté en avait connaissance…..A SUIVRE

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Operation Ananas Fortunéen - Détroit de Leucytalée + Proximité des territoires kroniens afaréens

L'opération Ananas Fortunéen est lancé. Mené par la Sérénissime et le Lofoten avec le soutien notable de Novigrad et de la Youslévie, qui enverra des navires, des hommes et mettra à disposition son port militaire de Baltos.

L'objectif est simple, se former au contact des meilleurs afin de pouvoir gagner en expérience sur mer, ancien terrain de jeux de la Marine youslève aujourd'hui espace sauvage et inhospitalier où règnent les pirates.Tous ces exercices ont aussi comme objectif tacite de montrer que l'ONC veille sur ses routes commerciales, même si elles passent très près d'un des pires pays au monde actuellement, Kronos et son terrible dictateur Baldassare Calabraise.

C'est donc dans ce contexte que le patrouilleur Pontos, prénommé ainsi en référence à la divinité primitive de la mer, accompagné de quelques vedettes Ligie prend la mer ce sur-lendemain de fête nationale afin de rejoindre la flotte lofoten déjà présente sur les lieux.

Grandes Manoeuvres annuelles Fortunéennes aux seins des détroits de Leucytalée
Port Militaire de Grieta en Afarée, seconde demeure de la marine
27 Novembre 2009,
Sérénissime Fortuna, Port militaire de Grieta,
Une salle de réunion de l'Académie Navale San Cardobale,


La porte se fermait dans une discrétion remarquable alors qu'une ombre se glissait prestement à l'intérieur, cela faisait plusieurs heures qu'elle n'avait pourtant bougé, la faute à une des ces réunions interminables qui se déroulait dans l'une des salles de l'académie, l'une des plus prestigieuse de la Sérénissime étant réputé pour former les plus illustres officiers de la marine depuis des décennies si ce n'est des siècles. Sauf que ce n'était ni le directeur des lieux ni son équipe qui siégeaient aujourd'hui autour de la table centrale, mais bien une étrange assemblée composée d'officiers du renseignement, de gradés des forces armées, d'industriel du secteur de l'armement, de représentant gouvernementaux, de quelques juristes mais surtout d'un des amiraux de la Sérénissime.

Il Signore Arturo della Rovana, troisième siège de l'amirauté quand à l'Île Mère Regallia
L'un si ce n'est le plus jeune des amiraux, le dénommé Arturo della Rovana avait vu le jour il y a de cela un peu plus d'une trentaine d'année au sein de Rio de Canossa, la ville aux mille église et si sa famille lui destinait un avenir radieux de théologien au sein de l'église Catholane, le destin en voulut autrement et l'intéressé en contradiction systématique avec la volonté parentale trouva refuge dès qu'il le put au sein des forces armées en s'engageant lorsqu'il fut en âge dans la marine. Rarement eut-on vu une ascension aussi fulgurante dit-on, et qu'il s'agisse d'une chance insolente ou d'un travail acharnée, les faits étaient là, s'illustrant par un dynamisme remarquable doublé d'idées novatrices et de coup d'éclats sur coup d'éclat, un cursus brillant au sein de l'Académie où il se trouvait désormais aujourd'hui même avait certes réellement lancée sa carrière, mais c'était bien son adhérence à la jeune école et la promulgation de ces idées novatrices et audacieuses allant à l'inverse de la traditionnelle doctrine de la flotte de dissuasion qui lui avait valut de décrocher il y a un peu moins d'un an de cela la promotion presque suprême d'Amiral au sein du conseil, qui n'avait en soit au dessus d'elle que le Grand Amiral, l'ultime objectif de tout officier fortunéen.

En soit, c'était en partie de par son statut d'avant-garde de la nouvelle doctrine que on lui avait confié la supervision sur le terrain depuis Grieta des grands exercices annuels de la marine, une sorte d'énième mise à l'épreuve qui n'était toutefois pas sans garde-fou car de fait le conseil restait à l'affut depuis Santa Léone qui n'était pas si loin. Toutefois, les exercices de cette année étaient tout sauf ordinaires, et ce en bien des points, ce qui avait pour cause de stresser grandement le jeune amiral tant les responsabilité étaient immenses tout en nécessitant des nerfs d'aciers.

De fait, d'une part les exercices se déroulaient contrairement à ceux du reste de la décennie dans les eaux nationales et internationales proche de métropole, mais pas n'importe lesquels, celles des détroits de Leucytalée qui étaient un des point de passage majeur des flux humains comme matériels au sein du monde qui surplombait l'ouest de cette mer intérieure gigantesque, ne trouvant en homologue à l'est que les canal creusés au sein de la Cémétie et de l'Empire Rémien. Il y avait ainsi une double pression, l'une concrète et venant du terrain étant donné qu'il avait fallut mettre au point des protocoles particuliers afin de gérer les trajets des navires civils de tout horizon qui allaient et venaient, ce afin d'éviter de malencontreux accidents que personne ne tolérerait. Des procédure de contrôle administrative et des "détournements" légers de tel manière à contourner les zones sensibles une fois lesdits contrôles réalisés étaient en vigueur, en outre cela permettait aussi de réaliser une part non négligeable d'entraînements bien réel quand à des procédures de lutte contre la piraterie et la contrebande qui devenaient chaque jour de plus en plus nécessaire au vue de l'évolution et de l'ascension de ces deux fléaux à travers le monde.

La seconde pression pur sa part émanait d'autres facteurs, entre autre celle des pays voisins et régionaux. Personne ne s'attendait à ce que ces manoeuvres au vue du choix du lieu de leur tenue ne soient vue nécessairement d'un bon oeil, mais tous craignaient cependant que des petits malins ne cherchent à profiter de l'occasion au vue des tensions qui régnaient depuis quelques temps afin de commettre quelques coups d'éclats. En outre, l'irritabilité du dirigeant du Kronos Baldasare Calabraise ainsi que son côté imprévisible sans parler de ses alliés de Loduarie qui étaient pour le moins prompt à réagir plutôt que réfléchir en premier lieu ajoutaient une dose d'inconnue particulièrement désagréable et même si en somme du point de vue Fortunéen, les exercices n'étaient nullement spécialement orientés de tel manière à menacer ce voisin turbulant, le gouvernement n'avait pour autant pas émis de réserve particulière quand au fait de ménager ce dernier en prenant en compte sa sensibilité. De fait, au vue du caractère irascible de ce dernier, l'on avait tout simplement décidé d'ignorer ses crises et caprices jusqu'à un certains degré et de passer outre, dans tous les cas les affaires de la Flotte Fortunéenne ne le concernait pas et ce n'était pas lui qui allait forcer cette dernière à changer son programme soigneusement établit depuis des mois voir des années.

A ceci près que cette fois ci, et c'était là l'une des autres grandes particularités de cette année, que les Fortunéens ne seraient pas seuls dans leurs affaires. De fait, les états unis du Lofoten ainsi que la Youslévie allaient se joindre dans le cadre de manoeuvre coordonnées et de programmes communs de lutte contre la piraterie aux manoeuvres annuelles afin que l'Armada de la Sérénissime et ses fiers marins fort d'une longue tradition maritime millénaire puisse transmettre savoirs et expérience à leurs homologues amis et alliés de l'ONC. Un authentique cadeau empoisonné en un sens dû aux préjugés régionaux de certains sur l'ONC et aux tendances à faire du zèle au moins de l'allié du Lofoten qui s'était d'après les rapports et communications déjà illustré en montrant les muscles non loin des côtes du Kronos. L'on aurait pu mentionner le fait qu'au même moment le timing désastreux avec lequel la guerre civile Kaulthe avait repris de plus belle rajoutait toujours de poudre dans un baril déjà bien remplie, mais ce ne serait que répéter des états de faits. Le seul point réellement notable quelque part vis à vis de ces évènements étaient que le gouvernement avait décidé de maintenir les manoeuvres annuelles et comptaient d'ailleurs faire d'une pierre de coup en profitant de l'occasion pour s'assurer qu'il n'y ai cette fois ci pas trop d'ingérence extérieure au vieux continent au moins pour quelques semaines le temps qu'allaient durer les exercices.

De fait, la Sérénissime comme à son habitude détestait les querelles actives dans son arrière cour et d'autant plus lorsque cela impliquait des enjeux dépassant la simple région.

Quoi qu'il en soit et en dépit des craintes comme des doutes, tout semblait se passer plus ou moins bien jusqu'à présent, jusqu'à ce que l'ombre, un officier du renseignement ne vienne murmurer à l'oreille de l'Amiral quelques mots qui manquèrent de le faire bondir, forçant tout de même ce dernier à lâcher sa pipe de laquelle émanait des volutes indécentes de fumée.

<< Pardon ?! ILS ONT FAIT QUOI ?!>>

S'était-il exclamé sous la surprise. On venait de lui annoncer les réactions tant attendus de Calabraise, mais pas que. Tel des jumeaux d'âme, la Manche Silice et le Kronos avaient décidés d'organiser des manoeuvres et des exercices chacun de leur côté eux aussi dans un digne esprit de contre-soirée, et si la chose n'était guère surprenante en elle même, quoique encore l'on ne comprenait guère ce que fabriquait la Manche Silice pour sa part, plus curieux et absurde étaient le fait que les deux pays avaient semble-t-il commencés à miner leurs côtes, partiellement pour la Manche Silice et plus massivement pour le Kronos. Peu importe sous quel angle l'on observait la chose, il y avait mille façon selon laquelle tout ceci pouvait très mal tourner et ce sans même que la Sérénissime soit impliqué d'une quelconque façon.

Se massant les tempes et prenant note du reste des annonces et des communiqués ainsi que des réactions émanant de diverses direction, l'Amiral laissa finalement échapper un soupir las.

<< Les choses sérieuses commencent désormais. Transmettez à la flotte que nous poursuivons le programme d'exercices comme si rien ne s'était passé, gardez un oeil sur les flottes étrangères n'appartenant pas à nos alliés mais évitez d'interagir avec tant qu'elles n'empiètent pas sur nos sites désigné. Je ne veux aucune bavure, compris ? Que les bâtiments se contentent de les ignorer hormis en cas de mouvements suspects, tant que cela demeure ainsi, tout le monde sera heureux, à commencer par le concile d'ailleurs. Et surtout que personne ne s'approchent sous aucun prétexte des côtes des rouges, qu'ils fassent mumuse avec leurs mines si cela leur plait, nous n'en avons cure.>>

Le subalterne s'exécuta. Les prochains jours s'annonçaient stressants.

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23 décembre 2009 - CONFIDENTIEL - EXERCICE NAVAL DANS LA SPHERE D'INFLUENCE MARITIME KRONIENNE : La Fédération d’Alguarena expérimente ses atouts maritimes dans un contexte de guerre croissant en Eurysie, après l’affrontement militaire opposant le Valheim et la Kaulthie.

Puissance militaire majeure à l’échelle mondiale, le territoire archipélagique de la Fédération d’Alguarena entretient de fortes ambitions pour ses forces navales et éprouve régulièrement celles-ci, lors d’exercices maritimes partagés avec des puissances alliées, à l’instar de la Sérénissime République du Fortuna, des Provinces-Unies du Lofoten et de la République Fédérale du Novigrad.

Dans le cadre du renforcement de la coopération avec ses alliés et ses partenaires stratégiques étrangers, la Fédération d’Alguarena a amorcé le déploiement de plusieurs éléments de sa flotte, pour développer le niveau de coordination permis entre les éléments de plusieurs flottes étrangères. Déjà très présente en Eurysie, où des bases fortunéennes accueillent régulièrement des contingents et des flottes alguarenas, la Fédération reprend en main ses projections militaires à l’international, de sorte à nourrir une capacité de dissuasion pour tout à chacun, et rassurer ses alliés régionaux, en proie à de nouvelles tensions par les affrontements armés intervenant entre la Kaulthie et le Valheim, conséquence directe du délitement de la paix locale, bousculée par les ingérences étrangères dirigées par les communes du Grand Kah, auteur d’un coup d’état en Mahrénie.

Cet important exercice militaire, défendu par plusieurs nations régionales et alliés affiliés à l’Organisation des Nations Commerçantes, se fait donc comme un acte de sécurisation, un coup de semonce très appuyé, vers les factions susceptibles de perturber le commerce international transitant par la mer de Leucytalée.

A ce stade, aucun impact sur le commerce international n’est décelable en mer de Leucytalée car ni le Vahleim, ni la Kaulthie, n’ont les moyens militaires suffisants pour se projeter en mer et s’y affronter de façon suffisamment globale, pour stopper les flux marchands ainsi que commerciaux. S’il n’y a aucun affrontement naval, les flux marchands resteront ininterrompus, à l’exception de ceux partant du Vahleim mais qui sont, avouons-nous le, plutôt anecdotiques pour le commerce international. Dans ces circonstances, le conflit opposant le Valheim à la Kaulthie engagée au sein de son processus de réunification des parcelles territoriales séditieuses, pourrait se faire un non-évènement pour la politique étrangère alguarena mais qui est pourtant, forcée de reconnaître, ses intérêts des plus notables, à voir la Kaulthie trouver le chemin de la réunification.

Les désalignements des territoires séditieux avec la Kaulthie, sont le fruit de tractations étrangères et de sphères d’intérêts complaisantes avec le Grand Kah, acteur manifeste des assassinats de l’Ordre des rosiques en Mahrénie, une faction politique de premier plan et dernier obstacle à l’instauration d’une inquisition despotique à la solde des marionnettistes kah-tanais. Un acoquinement insoutenable pour les instances politiques alguarenas mais qui s’est avéré être un préalable au rapprochement progressif du Valheim (territoire séditieux de Kaulthie) avec le Grand Kah. Un positionnement gangréneux, qui amène inévitablement la Fédération d’Alguarena à préférer une réussite des opérations militaires kaulthes.

C’est donc avec un intérêt plus ou moins prononcé pour la région eurysienne, que la Fédération d’Alguarena s’est finalement déclarée présente, au sein des manœuvres maritimes exécutées en mer de Leucytalée, une opportunité concrète d’apporter son soutien le plus officiel, aux gouvernances alliées locales qui viendraient craindre un embrasement de cette partie du globe.

En pleine escalade militaire sur le continent eurysien, la Fédération d’Alguarena a donc tenu par son acte à réaffirmer une présence militaire, une présence militaire déjà existante sur place mais jusqu’ici bridée pour ne pas ajouter de la tension et de l’inquiétude avec les gouvernances autochtones qui y ont leur souveraineté. Mais considérant les enjeux actuels, cette réserve politique semble ne plus avoir cours en ce qui concerne le dossier. C’est donc à ce titre que la Fédération d’Alguarena s’est attelée au redéploiement de sa force navale, conjointement à ses alliés inscrits dans le processus de dissuasion militaire en mer leucytaléenne.

Les relations de bon voisinage entre les nations eurysiennes s’étant particulièrement dégradées depuis cette guerre “fratricide”, la capacité militaire de l’ONC pour réaffirmer ses moyens en faveur de la paix et si nécessaire, de la pacification, semble de mise. Baptisée Ananas-fortunéen, en hommage à la nation accueillant les exercices et le caractère exotique de ses participants, l’opération militaire vient, selon la communication officielle, aider à la performance des bâtiments militaires des flottes alliées et sécuriser les routes commerciales maritimes en Eurysie du Sud.

Pour accompagner ces exercices navals, la flotte de l’ONC peut compter sur le soutien rapide d’une flotte de guerre redoutable, installée dans les eaux fortunéennes depuis maintenant un certain temps, après qu’elle y eut opéré un mouillage. Des bâtiments de combat, d’autres de commandement ou encore de soutien logistique en mer, des hélicoptères, des avions de chasse et une force amphibie, sont autant de signes annonciateurs d’une prise en compte sérieuse des risques d’embrasement du conflit, en soutenant au sein d’un cadre d’exercice, la présence d’une force d’élite parmi les plus opérationnelles.

Des exercices militaires en mer, qui demeurent sous haute vigilance, considérant les opportunités de voir cette crise escalader et intégrer des parties prenantes toujours plus nombreuses et reliées à des horizons plus ou moins lointains.

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Une présence militaire de proximité, soutenue par des éléments nouveaux de la marine alguarena, désireuse de s’offrir un large contrôle, sur l’évolution de la situation sécuritaire en Eurysie méridionale où le Vahleim, par son positionnement côtier le long de la mer leucytaléenne, constitue un interlocuteur crédible.

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Baldassare Calabraise, le dictateur sanglant, une menace de plus en plus précise et prégnante pour la paix mondiale ? Faut il stopper les délires du tyran rouge avant qu'il ne soit trop tard ?







Le Kronos, et sa société militariste avec un réservoir humain dans lequel l'intelligentsia peut puiser sans scrupules :

Depuis quelque temps déjà, Baldassaire Calabraise, le leader communiste de l'un des états les plus totalitaires de la planète multiplie les intimidations appuyées et sans aucune subtilité, à l'encontre du monde entier, et à l'endroit plus spécifiquement des nations de l'ONC.

Mais ces derniers temps, l'agressivité de ce pays communiste très fermé a monté d'un cran, avec des provocations militaires relayées par le média d'état kronews, véritable organe de propagande et d'endoctrinement du régime.

Une vision militariste poussée à outrance, et qui se traduit par une redirection massive de tous les capitaux et forces productives de la nation vers le seul complexe militaro-industriel, qui capte à lui seul presque l’entièreté des revenus du pays, laissant les habitants dans des conditions de vie déplorables, bien en dessous des moyennes et standards mondiaux,

Au point que le Kronos déjà connu pour les multiples exactions et massacres que le régime a infligé à sa population, a ému le monde entier par cette nouvelle fracassante : le tir de missiles sur des malheureux désespérés qui tentaient de traverser la frontière pour fuir la brutalité et la répression aveugle du régime. Des gens pour qui la probabilité de perdre la vie valait tous les sacrifices et les peines de tenter ce pari fou, mais qui s'est malheureusement terminé dans un épouvantable bain de sang, un de plus. Combien d'autres à venir, combien de victimes, combien de massacres réalisés dans l'obscurité de sombres ruelles, ou dans la confidentialité des sordides prisons d'état du Kronos, ou autre camps de concentration, dont les rumeurs et preuves indirectes commencent à s'accumuler.


Une image volée d'un soldat kronien transportant l'une des victimes de la dure réprésssion exercée par le pouvoir kronien, difficilement authentifiable mais hautement probable, prise à la frontière kronienne lors de l'évènement dit du "Massacre frontalier"

Un aveuglement mondial qui tends à s’effriter ?

Les survivants, malgré les traumatismes qu'ils ont vécu, parlent, et monsieur Baldassare Calabraise ne peut décemment pas assassiner toute sa population sans qu'un jour ou l'autre, ces tueries finissent par s'ébruiter, et des bribes de vérité instiller le doute et susciter de nombreuses questions sur ce qui se passe réellement à l'intérieur de ce pays. Génocides ? Massacres de masse ? De lus en plus de signes et faisceaux d'indices, relayés entre autres par radio Wingston et d'autres médias qui échappent au contrôle de le censure communiste semblent converger vers cette voie.

Mais à cela, beaucoup de pays ont fermé les yeux, le Liberaltern, conformément à sa doctrine que l'on pourrait simplifier par :" Il tue mais il est communiste, donc ca va", s'est abstenu de tout commentaire ou de toute protestation, même molle, pour éviter de contrarier Baldassare le Boucher de l'Eurysie. Le cynisme affiché par le Grand Kah et le Pharois est déconcertante et provoquerait des nausées à tout être humain ayant un soupçon d'humanisme, mais le pragmatisme et la "real politic" l'emporte. La démocratie ? Ce n'est visiblement pas un sujet pour les officiels Kah-tanais et Pharois, pourtant rarement avares de pêches moralisateurs sur la décadences des républiques libérales.

Monsieur Calabraise est un monstre certes, mais un monstre utile, qui maintient sous sa férule une bonne partie de l'Eurysie occidentale.

Le Kronos repousse toujours plus loin les limites de la provocation et cherche clairement la confrontation avec les puissances de l'ONC :

Ce n'est guère nouveau, mais depuis plusieurs mois, les stratèges Kroniens ont encore monté d'un cran le niveau de menace à l'égard de l'ONC. Alors que les invectives et déclarations d'intentions hostiles à l'égard de l'ONC se sont multipliées, et sont devenus légion sur les écrans de télévision, tous réglés sur l'unique chaîne Kronews.
Grâce à la seule pseudo source d'information du pays, Kronews déverse chaque jour son flot de haine ininterrompue, dans un ton monotone et laconique, et propose chaque semaine en avant première une nouvelle attaque verbale en règle de Baldassaire Calabraise sur les peuples de l'ONC.



Les défilés militaires s'enchaînent et se ressemblent, dans une société civile quasiment inexistante, entièrement dévouée et dédiée à l'armement et à la militarisation à outrance. Ci-dessus une énième démonstration de force, avec des missiles dont la taille est proportionnelle à l'égo démesuré du leader communiste.

Deux évènements ont cependant retenu l'attention de beaucoup de nations démocratiques, et l'un d'entre eux, majeurs, n'est pas passé inaperçu.

- Le premier était bien entendu la tentative malheureuse et hasardeuse d'essayer d'installer des bases militaires en Aleucie, par l'entremise de l'Empire du Nord, qui avait visiblement perdu sa boussole politique et morale en chemin. Outre la complète irrationalité idéologique, qui n'a rien à envier au films de science fiction, que constitue le rapprochement politique d'une monarchie aristocratique et d'un gouvernement marxiste, c'était un acte délibéré qui menaçait cette fois directement les intérêts des Provinces-Unies. Des bases militaires kroniennes en Aleucie représentaient des bases avancées en vue d'opérations militaires offensives directement sur le sol lofotenois.
Une situation inacceptable et qui aurait pu précipiter une intervention militaire des forces fédérales contre l’Empire du Nord et le Kronos, afin de bouter hors d'Aleucie la présence de forces communistes révolutionnaires aux intentions définitivement hostiles.
Si le F.S.D et les autorités fédérales ont su réagir et anticiper rapidement ce qui aurait pu conduire à un conflit d'intensité sur le sol aleucien, en ramenant l'Empire du Nord dans le monde des réalités, le régime de Pendragon n'allait pas en rester là.

La preuve, un autre évènement allait mettre le feu aux poudres, mais cette fois dans le Détroit de Leucytalée, où certains membres de l'ONC, dont la Fédération de l'Alguarena, la Sérénissime République de Fortuna ainsi que la République Youslève avaient décidé de mener des exercices navals classiques, dans le cadre du programme d'intensification de lutte contre la piraterie, dans cette partie du monde stratégique pour le commerce eurysien.
En effet le bassin de Leucytalée permet d’approvisionner et de commercer avec l'ensemble des pays d'Eurysie centrale et orientale, et de relier les nations membres de l'ONC entre elles, spécifiquement le Novigrad et la Youslévie.
Sans oublier bien entendu de mentionner la RLP, dont l’approvisionnement dépendait fortement de ces routes fluviales et maritimes. Anciennement, la République du Prodnov, cet autre Etat sous emprise du socialisme souhaitant réduire la nature humaine à l'état de simple outil, qui avait, avec le soutien tacite de l'ONC, avait réussit à se débarrasser d'un autre spadassin sanguinaire, adepte du meurtre de masse sur ses propres citoyens, Kuklin Viktor. Ces flux sont vitaux pour les Provinces-Unies, qui ravitaillent ainsi leurs alliés eurysiens. Qui plus est, les très nombreux super tankers et navires pétroliers qui empruntent chaque jour cette artère commerciale.

- Le second, et non des moindres, l'annonce sur les chapeaux de roue de l'installation de silos à missiles sol-mer dans la partie nord afaréenne du Kronos et les sorties imminentes de submersibles des chantiers navals kroniens dont l'objectif affiché est de poser une menace concrète et permanente à l'encontre du commerce maritime eurysien s'est imposé comme un coup de semonce aux nombreux stratèges lofotens.


Les silos à missiles dans la Nord-Afarée kronienne, la nouvelle épée de Damoclès sur le commerce eurysien dont va user Baldassare Calabraise comme nouveau moyen de pression à l'encontre de l'ONC ?

Baldassare et ses alliés ont ils le doigt dékà posé sur la gâchette ?

Peu de temps après avoir décemment averti et prévenu préalablement toutes les nations eurysiennes de l'imminence d'exercices navals de routine dans le détroit de Leucytalée, l'UNCS a fait le choix clair et sans ambiguïté aucune de l'escalade et d'aller au forceps tester la réaction oncienne, et ont donc décidé de montrer les muscles et d'aller au rapport de force, quitte à risquer la confrontation, en déployant parallèlement et juste en face des navires de l'ONC leur propres navires de guerre ! Sans même évoquer la réaction lunaire et clairement disproportionnée de la Manche Silice, qui, dans un délire de paranoïa, prends la décision hallucinante de miner les eaux de l'Arcanie voisine, afin d'isoler et de couper sa voisine du commerce mondial, en prenant au passage, le risque insensé de faire sauter des navires civils, ce qui serait très probable au vu de l'empressement de l'opération navale, décidée sur un coup de tête et qui a surpris même les leaders communistes s'interrogeant sur la pertinence tactique d'une telle décision.

Tandis que l'ONC a décidé de déployer ses flottes en vue de manœuvres navales afin de consolider la coopération entre leurs marines respectives, pourquoi donc l'UNCS, le Kronos en tête, dès lors ont eu la lumineuse et audacieuse idée d'en faire de même, directement dans la zone jouxtant les exercices maritimes de l'ONC, alors qu'il existe d’innombrables zones situées dans les eaux internationales ne représentant pas le moindre risque tactique et présentant les mêmes conditions optimales pour effectuer ces exercices ?

Pour la seule et simple bonne raison, une fois de plus, de chercher querelle et confrontation à tout prix avec l'ONC, en faisant de l'escalade verbale et stratégique permanente un outil de communication et de diplomatie brutale.

15 Janvier 2010 - La gouvernance kronienne de Calabraise : le boucher collectionneur d’armes de destruction massive qui effraie le monde.

Le régime kronien de Calabraise : 1000 crimes et infamies, avec autant de casus belli, pour définitivement en finir avec la menace (clic gauche pour agrandir).
Calabraise, un boucher sanguinaire.

Si les dictatures totalitaires d’extrême-gauche ne représentent qu’une part infime des nations et des richesses de ce monde, force est aujourd’hui de constater qu’elles représentent néanmoins l’essentiel des foyers de tensions et de conflictualités à l’international. Déjà contrainte de défaire la dictature prodnovienne qui massacrait à tour de bras, la communauté internationale doit-elle s’emparer du cas de Baldassare Calabraise avant qu’il ne commette l’irréparable?

Il a longtemps été permis de citer parmi les bouchers les plus mondialement connus, le cas du dictateur communiste prodnovien Kuklin Viktor, auteur des exécutions sommaires contre sa population à Bridjesko, qu’il accusait d’avoir soutenu des terroristes ayant fait assassiner son prédécesseur. Bridjesko devenait alors à la face du monde, une boucherie à ciel ouvert que les pays eurysiens s’étaient juré de ne plus revoir, considérant la désolation apportée à tout un continent et les troubles persistants au Prodnov qui continuent actuellement de faire paraître un avenir incertain au-dessus de lui. Pourtant et malgré le fait que le nombre de victimes civiles ne surclasse pas (encore) les massacres perpétrés par Kuklin Viktor, d’autres dictateurs d’obédience communiste ont aujourd'hui signé d’une tâche rouge sang indélébile, des méfaits nouveaux. Ainsi, après la disparition du dictateur prodnovien Kuklin Viktor, les morgues et les veuves ont appris à redouter un nouveau bourreau en la personne de Baldassare Calabraise, le despote de la République de Kronos.

Dirigeant liberticide, ce tyran est surtout connu pour avoir ordonné la fermeture de ses frontières avec ses voisins eurysiens, la Youslévie en tête, sur qui il faisait peser la menace permanente d’un conflit armé. Mais cette fermeture des frontières s’est accompagnée d’une autorisation de recours à des tirs létaux contre toutes les personnes désireuses de la franchir. De franchir la frontière dans un sens mais également l’autre, ce qui implique donc l'exécution non chiffrée de civils kroniens ayant tenté de quitter le pays.

A ces exécutions sommaires, pour quiconque souhaiterait “quitter l’eldorado rouge”, s’ajoute également l’accomplissement de travaux forcés au sein d’usines chimiques installées sur le territoire kronien afaréen. La chaîne d’information d’état kronews ne s’en cache pas, à quoi bon se donner cette peine : le gouvernement kronien envoie par la force tout opposant politique (cf : manifestants ou toute personne susceptible d’avoir une pensée contraire à celle formatée par le régime Calabraise) dans des usines chimiques, pour l’accomplissement de travaux dangereux et forcés, avec pour seule contrepartie de pouvoir dormir et manger sur place. Un esclavagisme en Afarée qui ne dit pas son nom.

Le cynisme et la cruauté de la gouvernance kronienne, dirigés indistinctement contre son peuple qu’il devrait chérir, semblent donc ne pas connaître une quelconque limite, par sa capacité à utiliser ses soldats, les protecteurs du pays en personne, pour abattre des citoyens désireux de passer la frontière. Outre ces faits macabres, il est à porter à la connaissance du plus grand nombre, que de nombreux opposants politiques kroniens (comprenez par là, tout citoyen ayant eu envie ou besoin un jour d’exprimer son mécontentement envers la politique gouvernementale) travaillent contraints et forcés au sein d’usines chimiques afaréennes, sans qu’il soit permis que de quelconque protections leur soient fournis (gants, masques, combinaisons, lunettes anti-projection, rince-oeil, etc…). Le gouvernement kronien est une menace pour le monde mais aussi pour son peuple qui se meurt à petit feu sous l'ingéniosité de sa barbarie.

Calabraise, une menace permanente.

Si nous avons longuement pu évoquer la menace que le tyran kronien faisait peser sur son propre peuple, il nous appartient aujourd’hui de ne pas négliger la menace que ce dernier entretient sur la scène internationale. Une menace qui se veut permanente, du fait du rêve exprimé pour qui souhaite l’entendre, d’acquérir des missiles balistiques et projetables à des milliers de kilomètres du Kronos, sous une posture strictement offensive. Des missiles balistiques qu’il souhaite acquérir en très grand nombre, les identifiant comme “bien utile pour la suite” sous entendu utilisables à court, moyen et long terme… Le stockage de missiles balistiques entre les mains d’un boucher et l’attente de voir celui-ci en mesure de projeter sa menace balistique vers n‘importe quelle destination, notamment grâce à l’emploi de sous-marins lanceurs d’engins, laisse poindre un péril encore plus dangereux qu’il ne saurait être présentement.

La capacité d’un dirigeant à faire abattre sa population aux frontières et à la faire mourir à petit feu dans des usines chimiques sous le coup des travaux forcés, doit nous convaincre de l’incompatibilité de ce même dictateur à possiblement détenir de telles armes de destruction massive. Précisons d’ailleurs qu’une fois en leur possession, le dictateur d’Eurysie méridionale s’était targué de pouvoir cibler n’importe quel espace Youslève, zone urbanisée ou non confondues. Un rêve dont il défendait publiquement l’accomplissement sur sa chaîne d'État.

S’il est aujourd’hui indiscutable que les kroniens soient les premières victimes de la politique intérieure sauvageonne déployée par le tyran de Pendragon, la possibilité de voir cette barbarie s’étaler sur la scène internationale, touchant les nations étrangères avec lesquelles Baldassare Calabraise nourrit intentionnellement les conflictualités, n’a jamais été aussi proche que maintenant. Un risque et une menace insoutenables, un risque et une menace permanents, qui doit inviter chaque représentant du monde libre, à empêcher l’accumulation d’une telle capacité de nuisance par le tyran de Pendagron, fut-elle au moyen d’une intervention armée destinée à limiter, voire à supprimer, sa capacité de nuisance… Il faut dire qu’en matière de missiles balistiques, Baldassare Calabraise n’en est pas à son coup d’essai, après l’opportunité manquée pour lui d’implanter des bases militaires (pas moins de trois) dans le Nord-aleucien, auprès de l’Empire du Nord, un régime colonial acoquiné pour des raisons floues et obscures, au tyran de Pendragon.

Des bases installées à la hâte et sur lesquelles la gouvernance Calabraise aurait plein pouvoirs pour y installer des missiles balistiques, mettant à sa dangereuse portée, les populations lofotenoises. Un positionnement inadmissible qui avait obligé les États à faire pression sur l’Empire du Nord, pour entraver l’ouverture et la mise en place opérationnelle de ces bases militaires terriblement menaçantes pour les foyers urbains internationaux.

L’intervention militaire au Kronos, une évidence.

Dans ces circonstances, il est impératif de considérer la politique menée par le dirigeant et dictateur kronien pour ce qu’elle est, une menace permanente et létale pour les populations qui vivent, tant à l’intérieur de ses frontières, qu’à l’extérieur. Le tyran de Pendragon nourrit en effet les foyers de tensions et ses ambitions d’accumuler un nombre exponentiel d’armes de destruction massive, qu’il est prêt à diriger, sous le couvert de ses futurs sous-marins lanceurs d'engins, aux quatre points cardinaux du globe. “Comprenez bien que le tyran de Pendragon ne sera jamais moins menaçant que ce qu’il n’est actuellement. Plus le temps s’installera entre aujourd'hui et le jour de la pacification du gouvernement kronien, plus cette dernière sera coûteuse en vies humaines, considérant l’engagement plein et entier, voire obsessionnel, du dictateur eurysien pour l'entretien d’une force militaire à même de fournir la désolation où il le jugera bon.” explique un politologue de renom en Alguarena, Remicio Granda.

Devant un tel dilemme, l’entreprise d’une action armée contre les institutions névrosées kroniennes semble l’évidence, mais il appartient seulement aux acteurs de la scène internationale, de savoir quand jouer cette initiative, considérant le péril grandissant que le tyran de Pendragon semble déterminé à faire pousser à l’intérieur de ses frontières.
La paix contrainte face à Calabraise et Calabraise contraint à la pacification.

Tout n’est pas noir au tableau et de chaque malheur les héros ont l’opportunité de se dresser, serez-vous l’un d’eux? Si tel n’est pas encore le cas, ne tardez pas à considérer les capacités militaires et politiques de Baldassare Calabraise, pour entraver l’installation durable de la paix mondiale, ou encore à maintenir la suspension d’une épée de Damoclès alimentée par l’entretien ainsi que l'accroissement d’armes de destruction massives tirées depuis le sol kronien ou les eaux internationales grâce aux concours de sous-marins spécialisés et dédiés à cette tâche.

Dans ces circonstances, il est aisé de relever les casus belli entourant actuellement la gouvernance du Kronos, incarnée par Baldassare Calabraise. Dangereuse et mortelle, pour son peuple ainsi que celui des autres, l’autorité politique kronienne a entamé un long et dur rapport de force avec la paix, qui ne saurait être résorbé que par la pacification des institutions kroniennes, fut-elle au prix d’une révolution brutale et permanente.

Le colonialisme est en recul, c'est un fait. Aujourd'hui très peu de pays ont encore des "colonies" d'outre-mer sous leur possession. En effet quand certains lâchent définitivement le joug, comme l'Empire du Nord avec le Mokhaï, d'autres intègrent si bien ces territoires extra-marins qu'on ne sait plus où est la métropole, les meilleurs élèves en la matière restant le Shuharri ou encore Fortuna.
Et puis, il y a Kronos, heureux propriétaire d'un territoire de près de 140 000 kilomètres carré (près d'un tiers de la surface totale du pays) et qui n'en fait rien, à part l'utiliser à des fins commerciales, militaires et, pires, meurtrières.

En effet, le régime de Baldassare Calabraise n'a pas été particulièrement clément avec le Kronos d'Afarée. On aurait pu croire que dans sa grande mansuétude et sa fibre socialiste, le leader de la Révolution d’Août aurait donnée son indépendance à un territoire qui ne demandait déjà que ça sous la République.
Il n'en fut rien, bizarrement. Jamais un mot pour les Afaréens, le dictateur étant plus occupé à présenter ses nouveaux joujou ou a se prendre pour un général de guerre lors de ses interventions. Pas une seule considération, pas de visite, pas d'aide pour un peuple vivant dans la misère, encore plus sur le continent. Il n'était déjà pas compliqué de comprendre qui était le "sauveur" kronien mais l'Afarée kronienne est cristallise tous l'abjection et la puanteur du régime communiste.

Tout d'abord, et nous l'avons quelque peu évoqué précédemment, le boucher de Pendragon et ses amis ne se soucient absolument pas du sort de leur concitoyen de l'autre côté de la mer.
Pas une seul visite d'un haut dignitaire du régime, pas une allusion dans un discours, aucune commission. C'est simple, si on ne savait pas que Kronos avait un territoire en Afarée, qu'on écoutait tous les discours des communistes, on en ressortirait dans le même état de connaissances qu'avant, c'est dire le désintérêt de ceux au pouvoir depuis maintenant presque trois ans.
Vous répondrez sans doute qu'ils ne se font pas plus de mourront pour les habitants du continent, et vous auriez raison. Entre massacres, supposés déportations, et autres actions plongeant dans la terreur la population, il est vrai qu'il ne fait pas bon vivre au Kronos, et ceux peu importe l'endroit où vous vous trouvez, mais au moins sur le continent vous êtes à l'abri des frasques mégalomanes et belliqueuses.
Le dernier paragraphe ment un peu, on a bien entendu Calabraise et ses sbires évoqué l'Afarée kronienne, malheureusement on ne peut pas dire que ce soit pour les bonnes raisons.
En effet, et suite aux simples exercices de la Sérénissime, de l'Alguarena, du Lofoten ou encore de la Youslévie, l'Union des Nations Communistes et Socialises a décidé de faire une contre-soirée en face du lieu d'exercice de l'ONC. A part le fait que cette entreprise est insensée et met en péril la fragile stabilité dans cette région, devinez quel endroit a été choisie pour ces exercices ?
Oui, l'Afarée kronienne. Ce territoire, abandonné des instances du régime, a donc été utilisé une seule fois par les communistes pour assouvir leur soif de sang et de bagarre, le tout encore une fois au détriment des populations civiles qui auraient été en première ligne si la situation avait dégénérée.
Le roquet rouge, comme il est désormais surnommé par la communauté internationale pour sa faculté à aboyer sans jamais mordre sur à peu près tout ce qui bouge sans réfléchir, aurait pu faire souffrir des centaines de milliers, des millions même, d'individus qui ont comme seul tort d'être nés et de vivre dans un pays, et plus précisément dans une région, sous domination de l'un des pires personnages de l'Histoire.
Cependant, et même si leurs vies sont suffisamment douloureuses et imprévisibles, les citoyens afaréens peuvent s'estimer chanceux d'être à peu près libre. Cette chance, ils peuvent la mesurer en passant près des usines chimiques de Tarrin.

Il est vrai que le gouvernement kronien met à profit ses quelques billes sur le continent afaréen pour mettre en œuvre l'une des pires atrocités qui soit. Il est évidemment question des usines chimiques de Tarrin qui récupèrent inlassablement les prisonniers politiques envoyés par dizaines depuis l'Eurysie. Si vous souhaitez vous renseigner, nous vous invitons à écouter les différents discours de Baldassare Calabraise, où il dit explicitement que les résistants se rendant seront transférés directement en Afarée.

Du 13 au 15 décembre, trois bateaux de la compagnie Pescado Silica ont fait escale dans le port de Tarrin. Le capitaine Bronislaw Cornudo a donné quartier libre à sa douzaine d'hommes qui ont ainsi pu profiter des douceurs locales. Bien que les relations entre la Manche Silice et le Kronos soient encore au beau fixe, les pêcheurs comprennent au fil des échanges avec les locaux que les Kroniens se préparent à un conflit majeur avec l'ONC. Un état d'esprit très différent des habitants de l'Ostremont, plutôt optimiste pour l'avenir.

Les équipages ont repris leur navigation en direction du port de Tumgao à 2400 kilomètres plus à l'est, le long des côtes de l'Afarée. Pour mémoire, Pescado Silica est chargée de réaliser voyage de prospection de poisson jusqu'au Shuharri à travers une route commerciale tracée après un accord tripartite entre Kronos, Arsurma et Manche Silice.

Informations et récits de cette mission.

3 février 2010 - Une intervention armée et internationale, pour amorcer le crépuscule de la dictature Calabraise et l'aube rose d'un nouveau Kronos.

L’opération “Rose du désert” désigne l’intervention militaire coalisée des États de l’Organisation des Nations Commerçantes, à l'encontre du régime dictatorial kronien, dans sa métropole ainsi que dans ses provinces coloniales d’Afarée, mobilisant pas moins de trois flottes et une quarantaine de bâtiments de surface.

Paru sous l'impulsion de la presse fédérale alguarena, le plaidoyer appelant à triompher du dictateur Baldassare Calabraise adopte aujourd'hui une portée internationale. Baldassare Calabraise, dont le portrait est aujourd'hui encore présenté comme triomphant au Kronos, vient en réalité s'enlaidir et dégouliner sous l'effet du mensonge, de l'impulsivité et de la barbarie qui l'animent. Une cruauté tant dirigée vers l'extérieur que l'intérieur de son pays, et dont les forces du monde libre déclarent maintenant en avoir assez soupé.

Casus belli 1 : Baldassare Calabraise, un dictateur qui massacre ses populations aux frontières.
En effet, l'un des premiers griefs qu'il convient de poser sur la table face au Kronos, est la capacité de son dirigeant à entretenir et à diriger la violence (létale) contre son propre peuple. Une violence armée et portée par les mêmes hommes et femmes, pourtant assignés à la défense du pays. Le cas de la frontière krono-youslève en est alors l'exemple le plus probant, où des véhicules de particuliers kroniens tentant de passer la frontière, se sont vus détruits par l'accomplissement d'un tir de missile antichar de la part des autorités kroniennes elles-mêmes. Un tir de missile antichar, pour détruire la voiture familiale bridée à 110 km/h et dont la dernière ambition était simplement de joindre un autre pays où le rêve d'une vie meilleure était permis, une aberration qui, si des cas concrets d'exactions de ce type nous sont parvenus, laisse encore peu de place à une analyse chiffrée avec précision, permettant le recensement exhaustif de toutes les populations exécutées sommairement aux frontières de leur pays d'obédience communiste. Un fait d'autant plus lourd à justifier, que la République du Kronos se disait prête à mobiliser ses armées pour l'occupation d'une base militaire en Empire du nord. Une base militaire kronienne, pour protéger l'Empire impérial et colonisateur du Nord, un non-sens criant, quand l'on sait que l'armée nationale kronienne, massacrait pendant ce temps-là et à tour de bras, la population qu'elle avait vocation à protéger.

Casus belli 2 : Baldassare Calabraise, un dictateur qui déporte de force sa population dans des usines chimiques en Afarée.
Si l'exécution à l’arme de guerre de populations civiles désirant traverser la frontière et quitter le pays pour la Youslévie pouvait potentiellement et hypothétiquement être discutable, et trouver une certaine légitimité auprès d’un esprit dérangé, l’idée qu’on déporte massivement les opposants politiques à Baldassare Calabraise, entendez par là toute personne ayant une aspiration contraire à celle entreprise par le régime communiste kronien, dans des usines chimiques pour les contraindre à travailler avec pour seule consolation d’être nourri et logé, à de quoi révolter la pensée humaine établie sous le XXIe siècle. Après tout, si ce n’est les esclaves, quelles personnes peuvent prétendre et se satisfaire de fournir un travail avec pour seules contreparties d’avoir une pitance le midi et un lit le soir?

Beaucoup de journalistes s’étant exprimés sur le sujet se sont interdit d’employer le terme mais l’esclavagisme, sous sa définition la plus simple, vient correspondre en tout point au sort réservé à ces citoyens kroniens qui, privés de liberté, sont envoyés travailler sans contrepartie si ce n’est celle leur permettant de survivre jusqu’à demain, dans des usines chimiques dont le niveau de protection alloué aux travailleurs bien malgré eux laisse certainement à désirer. “Le communisme gagne, le peuple crève”.

Casus belli 3 : Le Kronos, un générateur de tensions mondial dont l’acquisition d’armes de destruction massive est devenue la priorité.
La république communiste du Kronos a beau être une abomination peinte en 3D, avec sons et images, n’en demeure pas moins que peu, voire aucun pays, n’aurait émis le souhait d’entamer des opérations militaires sur son sol si aucune menace tournée vers l’international n’existait. Malheureusement, considérant le passif hostile et le climat de menace permanente qui règne autour des relations diplomatiques youslo-kroniennes, un des derniers membres intégrés à l’Organisation des Nations Commerçantes, le risque d’un conflit au départ du Kronos n’a jamais été aussi important que depuis la prise de pouvoir brutale de ce dictateur sans pareil. La simple existence des tensions que fait peser Baldasse Calabraise sur son voisin youslève, suffit à perturber le bon déroulement du commerce international, alors que Youslèvie et Kronos, faut-il le rappeler, se partage le détroit donnant l’accès à la mer leucytaléenne et aux océans ouvrant la voie vers l’Aleucie et la Paltoterra. Dans ces conditions, de nombreux pays auraient matière à appeler de leurs vœux, l’arrêt des tensions, voire la suppression de ces tensions elles-mêmes, par l’évincement du dictateur qui en est la cause.

Les menaces faites à la territorialité de la Youslévie, au bon déroulé du commerce international, ne se privent de nouveaux méfaits, à l’image de la tentative kronienne, d’installer des bases militaires auprès de l’Empire du Nord, en Aleucie. Un impérialisme communiste auprès d’un Empire colonial, qui ne passe pas inaperçu, car ce sont là des bases militaires kroniennes à l’international qui auraient pu abriter des capacités offensives destructrices, pour définitivement étendre la menace kronienne à d’autres nations limitrophes, telles que les Provinces-Unies du Lofoten ou la Fédération d’Alguarena. Eviter l’internationalisation des armes de destruction massive kronienne, dont le dirigeant Baldasse Calabraise souhaite ovuertement la prolifération, constitue dès lors un puissant credo défendu par la Fédération d’Alguarena et ses alliés susceptibles d'œuvre pour la paix.

Le programme d'acquisition et d’internationalisation des armes de destruction massive kroniennes, formalisé tel un rêve de la bouche du dictateur lui-même constitue une nouvelle donnée dans la menace, une menace vouée à croître dans la mesure où seul le temps, semble séparer le régime dictatorial kronien actuel et celui qui sera en mesure d’embraser le monde, par la prolifération déraisonnée d’armes de destruction massives, brandies à chaque coin de table diplomatique, voire exécutées contre les intérêts vitaux de certains pays en inamitié avec ce régime de plus en plus infréquentable et isolé…

Casus belli 4 : D'autant plus menaçante par ses projets d'acquisition d'armes de destruction massives, la dictature kronienne promet le massacre de populations dans toutes les grandes villes des pays qui lui seraient "hostiles".
Les appels au massacre de la moitié des populations des états membres de l’ONC proférés par la gouvernance kronienne, ne peuvent pas laisser de place à la naïveté de ces mêmes états, quant à l’impérieuse nécessité de stopper Baldassare Calabraise avant l’acquisition d’armes de destruction massive. Ce n’est un secret pour personne, tant l’information s’est faite relayée sur les médias d’états de la dictature kronienne : son gouvernement est prêt à l’utilisation d’armes létales contre les populations alguarenas, lofotenoises et autres, promettant “des pertes titanesques” et une réduction de moitié des foyers de peuplement présents dans ces pays. Des menaces intolérables mais qui n’auraient pu qu’être un énième missile sans charge, si le dictateur kronien n’avait pas émis le souhait de s’inscrire dans un vaste programme d’acquisition d’armes de destruction massive et de sous-marins lanceurs d'engins.

La volonté kronienne à faire l’acquisition de ces missiles balistiques, ainsi que les sous-marins nécessaires à leur expatriation dans le monde entier, doit nous interpeller et nous renvoyer à la parole décomplexée de ce même dictateur, lorsqu’il jurait à qui voulait l’entendre, être prêt au massacre d’une moitié des pays qui exprimerait un mécontentement à son encontre…

Considérant tous ces faits, une coalition internationale composée d’états membres de l’ONC, s’est emparée du dossier et entreprend actuellement la conduite d’une intervention armée destinée à satisfaire plusieurs objectifs de guerre tels que:

1-SECURITE INTERNATIONALE
arrêt du programme d'acquisition de missiles balistiques et de SNLE. Démilitarisation du Kronos nord-afaréen.

2-SECURITE LOCALE
fermeture des camps de travaux forcés et des usines chimiques en Afarée, où des prisonniers politiques sont envoyés en esclavage.

2bis-SÉCURITÉ LOCALE
garantie aux citoyens kroniens souhaitant passer la frontière du pays de pouvoir le faire sans risque pour leur intégrité physique.

3-JUSTICE ET RÉPARATIONS
arrestation du dictateur Baldassare Calabraise pour sa présentation à une cour de justice internationale et constitution de tribunaux populaires kroniens portant jugement et condamnations des soutiens et hauts fonctionnaires, du régime sanglant et criminel de Pendragon.

4-PLAN DE PAIX POST-INTERVENTION
Organisation d'élections libres en Nord-Afarée.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Les fleurs fanées d’Afarée :



Un paysage typique du centre du Kronos Nord-Afaréen, ici le désert Al-soûri, recouvert de pourpiers en fleurs au printemps, et en arrière plan la Montagne des Djînns
Le Kronos afaréen, vestige de l’ère coloniale eurysienne lointaine, que beaucoup considéraient comme une anomalie, une erreur de l’histoire qui n’avait pas été corrigée, et qui avait été occultés par les atrocités du régime de Calabraise sur le continent, qui concentratait et focaliser toutes les attentions, y compris celles du FSD et de toute les agences de renseignements.

Après tout, qui se souciait de ce bout de territoire perdu à la pointe nord de l’Afarée, dont le seul véritable point d’intérêt notable était le fait qu’il était localisé près du détroit de Leucytalée, et surtout partageant une frontière commune avec la Serenissime République de Fortuna, membre de l’ONC de plein droit, le territoire de Grieta, et ses gigantesques installations portuaires qui constituaient une base avancée pour les flottes de l’ONC.

Mais depuis peu ce territoire nourrissait de nombreux fantasmes, alimentant des rumeurs de plus en plus prégnantes de zone de non droit et d’expérimentations en tout genre pour l’intelligentsia et les intégristes du régime communiste de Pendragon.
Ces derniers avaient fait le pari que rares étaient ceux qui s'intéresseraient à cet endroit déshérité, situé à la périphérie de la mère patrie eurysienne, dont le développement et l’investissement étaient très ralentis voire inexistants. Mais très peu de pays y avaient des intérêts économiques, les puissances aleuciennes, nazuméenes, et palto-terrane étant davantage préoccupées par la préservation de positions stratégiques en Eurysie et sur certaines routes commerciales vitales.
Le monde avait définitivement les yeux rivés sur les vertes plaines d’Eurysie, et ses multiples nœuds de tensions, ses soubresauts politiques, ses incessantes guerres civiles, ses conflits larvés, ses escalades frontalières qui ne demandaient qu’à déraper et à dégénérer. Et les probabilités que cela arrive, au vu de l’instabilité mentale chronique du dirigeant Kronosien, provoquaient de fréquents maux de tête à tous les analystes du FSD qui passaient leur journées à collecter et à compiler des données statistiques, des calculs de probabilité, et des remontées terrains pour anticiper les prochains “délires” du leader communiste kronosien.

Victime d’un sous-investissement latent couplé à une volonté manifeste des planificateurs eurysiens de ne pas moderniser l’appareil productif au profit de la qualité, mais bien de la quantité, conformément à la doctrine communiste, le Kronos Afaréen réunissait ainsi toutes les conditions d’un chaudron social, de part la soumission et l’exploitation des populations autochtones afaréenes, qui avaient des considérations bien plus matérialistes et terre à terre que n’auraient pu le soupçonner les commissaires politiques du régime, à savoir vivre dignement et décemment de l’exploitation de leur terre, assurer une irrigation efficace à leurs cultures, et faire face au défi que constitue l’assèchement des rivières et des affluents, auquel contribue certainement le dérèglement climatique mondial. Des populations bien souvent victimes d’une certaine forme de racisme et d’ostracisme par leurs concitoyens eursyiens, qui ne voient en eux que des outils et des rouages nécessaire à l’édification de leur utopie de bonheur socialiste, qui consiste le plus souvent à un travail harassant de 12 heures journalières et de se tuer à la tâche, littéralement.
Une population sans doute éloignée des bénéfices de la métropole, et toujours servie en dernier des très modestes gains de l’économie planifiée auxquels elle pouvait prétendre. La population nord-afaréenne du Kronos était néanmoins soutenue par une démographie généralement plus importante que dans celle du Kronos métropolitain et donc à ce titre, constituait un réservoir conséquent de bon petits travailleurs esclavagisés, des autochtones corvéables à souhaits, et facilement remplaçables.



Bien entendu, la liberté d’expression, de réunion, de conscience, bref, toutes les libertés humaines fondamentales étant abolies dans un état policier paranoïaque dont l’un des piliers repose évidemment sur la surveillance absolue et constante des faits et gestes de ses propres citoyens qu’il craint plus que tout, on aurait pu penser qu’ il aurait été bien difficile de voir émerger une conscience nationale collective, un sentiment d’appartenance à une communauté humaine distincte du Kronos. Et pourtant, dans le contexte d’éloignement d’avec Pendragon, la réalité géographique, et les infrastructures sous-investies, étaient sujettes à rendre l’étau implacable de la répression idéologique beaucoup moins étanche, et les relais de communications y étaient beaucoup plus moins fréquents et réguliers qu’ailleurs.



La ville de Jezzada, à la périphérie de la colonie kronienne, sous développée, sous-investie, dont les habitants vivent à la dure et ont appris la signification du mot résilience. Mais dans les bas-fonds des taudis, une colère sourde gronde....
Pourtant, dans les villages, les plus reculés des étendues arides du Kronos Afaréen, par exemple dans la petite ville de Jezzada, près de la frontière sud-orientale, pas si éloignée que cela de la capitale régionale Karash la population avait pour coutume de se réunir, une fois par semaine, pour écouter un tout autre son de cloche que la sempiternelle et monotone propagande du régime, qui ne trouvait que peu d’écho ici dans les communautés agricoles éloignées.
En revanche, les rumeurs des camps de travail de Calabraise étaient parvenues jusque ici, amplifiées, et répandues entre autres par les émissions radiophoniques qui n’étaient pas sous le contrôle de l’Etat. En effet, des radios eurysienne indépendantes, principalement youslèves, fortunéénnes, amplifiées et relayées par les agents de liaison du FSD, leurs vehicules radars, leurs stations radios émettrices mobiles, et bien entendu l’AWACS lofotène qui tournait régulièrement au dessus de la mer de Leucytalée depuis la base de Sorajevo.

De plus en plus de détails précis et fort troublants parvenaient aux oreilles des officiers et stratèges lofotènes sur l’existence de ces camps de travail où Baldassare envoyant tous les récalcitrants et autres malheureux divers et variés dont les seuls et uniques crimes qui pouvaient leur imputer était d’avoir eu l’audace de lui déplaire. Ou bien de manière plus pragmatique et cynique : tout simplement pour instiller et inspirer un sentiment de terreur parmi la population. L’angoisse et la peur ont toujours été des mécanismes de contrôle des masses très puissants. La crainte de finir ses vieux jours dans l’un de ses camps était une fantastique arme de manipulation mentale sur des populations qui vivaient chaque jour comme potentiellement le dernier, avant que des hommes cagoulés ne viennent les saisir, eux et leurs proches, au milieu de la nuit, les faire disparaître de la circulation, avec l’assurance qu’aucun voisin ou connaissance n’aurait le courage d’émettre la moindre protestation ou question, sous peine de subir le même sort. Chaque jour, une nouvelle histoire sordide de crime odieux, de femmes mortes de faim, leurs nouveaux nés dans les bras, d’enfants morts sous les coups de gardiens de camps sadiques et brutaux, parvenait à s’échapper et à se propager parmi la population locale.
Les présomptions et faisceaux de circonstances concordantes s’accumulaient, et dans les rangs de l’armée, et spécifiquement parmi les officiers kronosiens, l’information n’était plus un tabou, certains en parlant ouvertement, bien entendu en prenant soin de travestir la vérité et de parler très pudiquement de “centre de rétention” ou de “camp de ré-éducation patriotique”

Bref, le Kronos pouvait se résumer en aliénant et en opprimant toute une société civile, en s’appuyant massivement sur deux piliers phares de son organisation : la surveillance doublée d’une répression aveugle, et un militarisme à outrance, captant l’intégralité des richesses, des capitaux, et de tout l’appareil productif vers les chaînes de montage et d’assemblage d’armement lourd, de véhicules militaires ou de navire de guerre. Les kronosiens d’Afarée du Nord devant combler leurs estomacs douloureux, étancher leur soif, et nourrir leurs enfants avec la seule nourriture que le régime leur offrant en abondance illimitée : la propagande d’Etat. Pas assez de farine pour le pain ? Qu’à cela ne tienne, la simple vue du nouveau jouet du leader suprême, le SMLE, devrait amplement suffire à les emplir de joie socialiste.


L’Amphithéâtre National de Jezzada, salle somme toutefois assez modeste mais qui pouvait accueillir pas moins de 500 personnes, à pleine capacité et un peu tassée
Mais pas à Jezzada, non. A Jezzada, et plus spécifiquement dans l'amphithéâtre national, un lieu d’ordinaire utilisé par les officiels du régime pour les grands messes propagandistes où les rares représentations culturelles autorisés par la censure communiste, on préférait écouter des voix quelque peu discordantes, comme celle d’Inès Nor-Farah, l’une des figures montantes de l’indépendantisme kronien de nord-afarée. Inès Nor-Farah est ingénieure d’Etat en mécanique et passionnée de lecture depuis son plus jeune âge. Son père, qui travaille dans la zone portuaire sur la cote orientale du Kronos nord afaréen, près de la ville de Tarrin, et parvient au marché noir et grâce aux réseaux de contrebande pharois à se procurer certains ouvrages occidentaux. A la suite d’une agression qu’elle subit à son adolescence, Inès Nor-Farah dénonce la culture du harcèlement, la domination du patriarcat et prend fait et cause pour le droit des femmes. Son engagement pour les femmes rejoint peu à peu le militantisme pour l’indépendance et l’émancipation du Kronos, consciente que la libération du corps et de la conscience des femmes, sera complémentaire à la libération politique et sociale du Kronos Nord-Afaréen. Elle prit le micro, devant des lycéens, des étudiants, des jeunes travailleurs, mais pas seulement, aussi de tous les laissés pour compte dont certains voyaient en elle leur leader porte parole d’une jeunesse perdue et désœuvrée :


Inès Nor-Farah, nouvelle figure de l'indépendatisme nord-kronien, et leader du mouvement : Renaissance, Progrès & Indédependance (R.P.I)



" Camarades, mes frères, mes sœurs, je suis ici aujourd'hui pour parler de la nécessité de lutter contre la domination de Pendragon, qui depuis l’autre côté de la Leucytalée, régit nos droits, notre culture, notre société, et veut la façonner selon les idéaux eurysiens.

Cette domination, oui je la dénonce publiquement, est une forme de colonialisme injuste et oppressif qui ne dit pas son nom, et qui perpétue un système de domination économique, politique et culturelle au seul profit du Kronos Eurysien, au seul profit de l’intelligentsia, des grands pontes du régime, et nous, nous devons vivre des quelques miettes qu’ils daignent bien nous jeter de leur table. Le Kronos Nord Afaréen, notre terre ancestrale, est depuis des siècles, exploité pour ses richesses naturelles et sa main-d'œuvre bon marché. De plus nous avons une culture et une identité propre, une singularité que le régime de Pendragon ne tolère, et voudrait gommer, voir anéantir. Ne dit-on pas que c’est sur le clou qui dépasse que frappe le marteau ?

Nous n’avons que trop longtemps courbé l’échine, nous n’avons que trop longtemps accepté d’être menés et dirigés sous la férule de Pendragon, de subir les changements de régime politique qui nous ont été imposés, sans que jamais nous ne soyons à aucun moment consulté, ou même considéré. Je vous le dis mes frères, mes sœurs, nous devons nous opposer à la domination coloniale kronienne et à l'oppression politique qui en découle. Nous devons reconnaître le droit des peuples d’Afarée du Nord de déterminer leurs propres destinées. Nous devons travailler tous ensemble pour briser les barrières sociales et économiques qui maintiennent notre peuple dans l'oppression, dans l’exclusion, et dans la pauvreté. Nous devons promouvoir une vision universelle, bien éloignée de celle de notre régime actuel, qui reconnaisse et valorise la diversité des cultures et des peuples de nord-afarée.

Cette reconnaissance ne pourra hélas guère passer par la négociation ni le compromis, pas avec le gouvernement totalitaire et aliénant qui nous dirige. Cette reconnaissance nécessitera inéluctablement une action de la part de tous. Nous devons nous engager à lutter pied à pied contre l’oppresseur en dénonçant les pratiques injustes et inhumaines, et j’ose le dire en soutenant les efforts visant à construire une société démocratiques et libre, telle que l’a été le Kronos avant de sombrer dans la barbarie la plus complète.

Oui, comme vous, j’ai entendu ces nombreux témoignages et ces preuves indirectes sur les horreurs des camps de travail. Ce que beaucoup d’entre nous soupçonnions et craignions semble se révéler aux yeux du monde. Combien de nos proches, de nos mères, de nos enfants ont disparu dans des circonstances troublantes, combien d’entre nous avons réclamé des enquêtes et des nouvelles, sans que rien ne bouge. Et pour cause, le responsable de ces rafles et de ces disparitions n’est autre que notre propre gouvernement. Les nouvelles de l’extérieur nous parviennent, le voile du mensonge de Pendragon s’étiole, ils peuvent étouffer la parole de la vérité, il reste toujours des murmures, des mots perdus.

Et que dire des immondes et inhumaines conditions de travail dans les usines de nord-afarée, obligés de trimer jusqu’à l’os, jusqu’à donner de notre sang et de la dernière goutte de sueur de notre corps à ce régime, pour avoir quoi en retour ? Toujours plus de sang et de sueur à sacrifier.


Nous devons nous unir pour créer un monde plus juste et plus équitable. Nous devons nous engager à lutter à tous les niveaux pour garantir les droits élémentaires qui nous ont été enlevés, de tous et de chacun.

Ensemble, nous pouvons mettre fin au colonialisme et bâtir un monde plus juste et plus équitable pour tous.

Merci de m'avoir écouté camarades ! "

La Parole | 09/02/2009Alexei Malyshev s'exprime sur la guerre au Kronos, l'étoile du prolétariat met à nu les crimes de l'ONC !


Le visage grave et la parole vraie de notre Premier Ministre redonnent du sens à la dignité politique.
Alors que les troupes de l'ONC manœuvrent pour envahir le Kronos, l'histoire se répète sous son jour le plus sombre. Assisterons nous passivement à une nouvelle série de crimes de la part des capitalistes ? Le camarade Malyshev a pris la parole ce matin du 09 février 2010, voici la retranscription fidèle du brillant discours de notre Premier Ministre, prononcé devant le ministère des Intérêts internationaux du Pharois Syndikaali.

« Camarades. Du Prodnov, et de tous les pays. La lutte des classes n’est pas un vain mot. Ceux-là mêmes qui la mènent avec le plus de violence sont les premiers à la nier. La bourgeoisie, pour conserver ses privilèges et son ordre social, fondé sur le vol et l’oppression, est prête à toutes les bassesses, à tous les crimes pour nous imposer ses intérêts. Que nul travailleur, nul prolétaire ne dorme en paix ce soir, car c’est une guerre qu’on mène contre nous, et que nous menons en retour.

Impitoyablement, chaque expérience du socialisme réel se voit combattue par les tenants de l’ordre bourgeois. Ils feront couler des fleuves de sang plutôt que de concilier la moindre parcelle de terrain. Ils ne croient qu’en une seule vérité : la-leur, et écrasent sur leur chemin tous ceux qui prétendent mener une politique alternative.

Travailleurs, camarades, ne vous y trompez pas. Même loin des bombes, même loin des cris, ces gens sont en guerre contre vous. En guerre contre tout le prolétariat, et cette guerre, nous venons d’en avoir un énième exemple. Comme le Prodnov hier, le Kronos aujourd’hui, et demain ailleurs, le Mokhai, la Loduarie, la Lutharovie, et tous les peuples ayant eu l’audace de proclamer la supériorité du travail sur le capital.

Nos camarades du Kronos, aujourd’hui subissent l’agression inique de l’ennemi. Celui-là même qui fractura notre nation, y construisit des murs et en dépouilla les forces vives. Celui qui trancha la gorge de notre administration à Staïglad et relégua l’idéal socialiste sous un monceau de marchandises bas-de-gamme destinées à endormir l’esprit. Celui qui sacrifia notre industrie, notre agriculture, notre artisanat, notre savoir-faire, notre auto-suffisance, en important de l’étranger des nourritures toxiques et des plaisirs pourris, porteurs de corruption et de ruine du corps.

Ceux-là, l’ONC, s’adonnent à nouveau à leurs exactions. Écrasent les peuples au nom de leur idéologie mortifère, celle de la finance et du marché, un monde où il n’y a plus de place pour les hommes ! Si nous laissons faire, par la force mécanique, dans le sang et la terre battue, peut-être, demain le Kronos sera réduit. On y implantera un marché, on asservira les travailleurs par le salaire et on leur expliquera qu’ils sont désormais libres. Libres de consommer de la malbouffe, de s’acheter des lave-linge programmés pour tomber en panne au bout de trois ans, libres de faire des crédits et de rembourses des dettes. Mais libre de se constituer en syndicats ? Libres de prendre leur destin en main ? De faire de la politique par eux-mêmes et pour eux-mêmes ? D’élever des enfants dans un monde heureux ? Où l’homme a toute sa place et où chacun est rémunéré au juste prix de son travail ? Non de cela, les Kronosiens ne seront pas libres.

Et méthodiquement, avec la complicité d’une constitution bourgeoise, d’un gouvernement corrompu et inféodé aux forces de l’argent, les Kronosiens seront libres de se faire dépouiller du fruit de leur travail et voués à l’aliénation, à la maladie, à la dette et à l’épuisement du corps et de l’esprit.

Voilà la liberté de l’ONC. Une liberté de sang et de sueur, où l’horizon du travailleur se limite à l’accumulation des crédits à la consommation et de la nourriture saturée par la graisse et le sucre. Voilà le destin des Kronosiens, si aujourd’hui nous n’agissons pas.

Mes pensées vont au peuple du Kronos et aux morts que l’idéologie capitaliste ne manquera pas de causer sur leur sol. Mais que les prolétaires du monde aient toujours à l’esprit que chaque bataille menée par notre classe, c’est la bataille de tous ! La lutte est internationale et le destin du Kronos, le destin du Prodnov, le destin des nations du socialisme réel, des anticapitalistes, des anarchistes, des libertaires, un destin de classe, nous le partageons tous ! Ja Kronozianec ! Je suis un Kronosien ! Nous sommes des Kronosiens ! Le Prodnov est le Kronos et tous les pays du monde !

Nous sommes plus nombreux ! Et nous détenons la force que jamais ils n'auront : celle du travail ! Celle de la production ! Du travail vivant quand ils doivent se résigner à la mort ! Nous sommes les producteurs de toutes richesses, notre classe est immortelle, sur ses épaules repose le monde ! La minorité parasitaire, la bourgeoisie, à ceux-là nous rendrons coups pour coups ! Révolution pour invasion ! Justice pour crime ! Et alors ils réaliseront qu'on ne peut nous vaincre car nous tuer, pour la bourgeoisie, c'est se tuer elle-même ! Tuer le corps sur laquelle elle prospère, la richesse qu'elle vole, la valeur qu'elle suce comme un vampire ! Nous sommes la dernière des classes, ne l'oubliez jamais camarades, la classe vouée à mettre fin à l'histoire, à mettre fin à toutes les oppressions ! Nous sommes la classe révolutionnaire et l'ONC réalisera bien vite qu'en attaquant le Kronos, elle a scellé son destin et s'est précipitée vers sa ruine ! Travailleurs, prolétaires ! Vous n'êtes pas seul dans votre combat, la lutte est internationale et le Prodnov répondra présent !

Nos ennemis sont sortis du bois, la lutte des classes éclate au grand jour, en pleine lumière, camarades, nous répondrons présents ! Vive le Kronos libre ! Mort à l’ONC et ses sbires ! »

Un discours assurément brillant qui traversera l’histoire. Nous sommes des Kronosiens ! Vive le Kronos libre ! Mort à l’ONC et ses sbires ! Vive le camarade Malyshev !

LA GUERRE AU KRONOS, INVASION OU MESURE DE PROTECTION INTERNATIONALE ?

Caricature à l’effigie de Baldassare Calabraise, Président communiste de la République de Kronos, illustrant son impérialisme flagrant.
Depuis la révolution de 2007, le Kronos est sous le joug d’un régime communiste totalitaire dirigé par le tristement célèbre Baldassare Calabraise. Les révolutionnaires qui chassèrent le Président Edmondo Mancuso du pouvoir mirent en place un régime dictatorial et totalitaire dont le chef de l’État recueillait tout les pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif). Une situation qui fut rapidement dénoncé par de nombreux gouvernements étrangers (Lofoten, Alguarena, Novigrad, Jashuria) qui accusent le nouveau régime Kronien de commettre de nombreuses exactions sur son peuple. Plusieurs cas de déportation de masse d’opposants politiques vers les colonies d’Afarée ont également pu être recensés par des ONG indépendantes. La situation bien qu’inquiétante n’était toutefois pas un danger pour la stabilité mondiale, jusqu’à l’acquisition par l’Armée Kronienne de missiles balistiques et d’autres armes de destruction massive. L’instabilité du pouvoir en place, et ses méthodes impulsives sont un véritable danger pour les nations du monde, mettant à mal la stabilité régionale et plus globalement mondiale.

En raison de ce danger imminent, les pays membres de l’Organisation des nations Commerçantes (Provinces-Unies du Lofoten, Îles fédérées d’Alguarena, République fédérale du Novigrad, Troisième République du Jashuria...) ont annoncé la tenue d’exercices militaires dans la zone d’influence de la République Kronienne, ce qui fut rapidement blâmé par les autorités despotiques de Calabraise. Suite à cela la protestation dans les provinces d’Afarée redoubla afin d’attirer l’attention des flottes de l’ONC concernant leurs conditions de vie déplorables, les inégalités flagrantes et les répressions gouvernementales via l’armée populaire. Un peuple à bout de souffle qui a poussé les pays de l’ONC à libérer ses colonies via l’opération « ananas fortunéen ». Après une ultime menace du gouvernement Kronien envers la coalition commerçante, la riposte prirent de court les gouvernements mondiaux. Bien que prévisibles, plusieurs casus belli ont étés présentés à la communauté internationale afin de justifier cette intervention « nécessaire » pour la stabilité internationale tels que :

• Massacre de la population aux frontières
• Déportation de la population dans des usines chimiques d’Afarée
• Acquisition d’armes de destruction massive en grande quantité
• Menace de massacre des grandes villes de pays hostiles au régime

Les objectifs édictés par la coalition sont également source de problèmes pour l’alliance rivale nommée l’UNCS (l’Union Nationale Communiste socialiste) composée de la République de Kronos, de la Loduarie Communiste, de la Chercherie etc. Plusieurs pays membres étant déjà impliqués dans le conflit entre la Kaulthie et le Valheim, notamment par la livraison d’armement et l’aide à la formation des soldats valhémien n’ont pas officiellement annoncé d’intervention armée dans les provinces du sud afin de soutenir leur allié tout en dénonçant les tentatives dites « impérialistes » de l’ONC tout en ciblant personnellement l’Alguarena et le Lofoten.

• Arrêt du programme d'acquisition de missiles balistiques et de SNLE. Démilitarisation du Kronos nord-afaréen
• Fermeture des camps de travaux forcés et des usines chimiques en Afarée, où des prisonniers politiques sont envoyés en esclavage.
• Garantir aux citoyens kroniens souhaitant passer la frontière du pays de pouvoir le faire sans risque pour leur intégrité physique.
• Arrestation du dictateur Baldassare Calabraise pour sa présentation à une cour de justice internationale et constitution de tribunaux populaires kroniens portant jugement et condamnations des soutiens et hauts fonctionnaires, du régime sanglant et criminel de Pendragon.
• Organisation d'élections libres en Nord-Afarée.

Le Président fraîchement élu a convoqué son administration au sujet de la crise kronienne afin de réussir à anticiper les éventuelles retombées économiques qui pourraient toucher l’Union dans les prochains mois. Le Sénat a également ouvert une commission sénatoriale afin de surveiller l’avancée du conflit pour ne pas être pris de court si le conflit augmente d’intensité. Le Secrétaire d’État, Steeve J. Arlington a demandé aux ressortissants susceptibles d’être proches de la zone de conflit, dans les pays voisins ou au Kronos même, de quitter le plus rapidement les lieux via les ambassades des pays membres de l’Organisation des nations Commerçante. En espérant que la situation se calme et que la paix soit de nouveau de vigueur. Lors d’un déplacement le Président de l’Union, Walter H. Dinckley a confié aux médias :

- Il est bien entendu regrettable de voir un pays souverain se faire envahir pour des questions de sécurité mondiale. Toutefois cela était nécessaire, le régime du tristement célèbre B. Calabraise ne doit plus être une source d’instabilité surtout lorsque son pays est à cheval sur deux continents. Nous ne prendrons pas part au conflit ni économiquement parlant ni militairement. Mais je n’en pense pas moins, plus le Kronos est affaibli plus le monde se portera mieux.
Walter H. Dinckley

Le Président du Parti Unioniste soutient quant à lui également une passivité tout en restant aux côtés de l’Organisation des nations unies quitte à enfreindre la neutralité d’actions exigée par le Président de l’Union :

- L’Administration Dinckley a prononcée un discours totalement convenable lors de la cérémonie d’investiture, appelant à la stabilité mondiale, diplomatiquement tant que c’est possible et par la force si nécessaire. Il est temps d’appliquer cette fameuse résolution, tout en restant en retrait, l’ONC s’en charge, sachons la soutenir.
Winston C. Daueur

La situation reste sous surveillance accrue.

Edition du 26 Mars 2010


A la Une

Discours de l’Archonte sur la situation au Kronos


« Mes chers concitoyens,

Je m'adresse à vous aujourd'hui pour évoquer une situation qui préoccupe notre pays et qui demande toute notre attention. Comme vous le savez notre gouvernement suit depuis le début des hostilités de très près l'évolution de la situation et soyez convaincu que le gouvernement est bien décidé à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver les intérêts de la nation et la sécurité de nos citoyens expatriés.

La situation actuelle avec le Kronos est des plus inquiétantes. Malgré les efforts de la diplomatie, il semblerait que toutes les tentatives de dialogue ont échoués. L'ONC et Kronos sont à couteaux tirés et nous ne pouvons plus ignorer que la situation risque de dégénérer à tout moment. Nous ne pouvons plus nous permettre d'être passifs face à cette menace qui pèse sur notre pays.

Dans ces circonstances, nous avons la responsabilité de protéger nos citoyens et nos intérêts, notamment notre enclave de Néothena situé au Nord-Ouest des colonies kroniennes en afarée. Nous avons fait tout notre possible pour éviter un conflit armé, mais il est de notre devoir de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger notre pays.

Nous avons mobilisé toutes les forces armées disponibles et les avons placées en état d'alerte maximum. Nous sommes prêts à intervenir immédiatement pour défendre notre territoire et nos citoyens, si cela s'avère nécessaire.

Pour les familles qui s’interrogerait de la situation à Néothena, les autorités locales veilles, les portes de la ville sont fermées depuis 2 semaines et jusqu’à nouvel ordre tandis qu’un ravitaillement de la cité est assuré en vivre et en eaux. Le couvre-feu est de mise de 18H à 7h du matin et cela jusqu’à nouvel ordre.

Même s’il est plus que probable que cet appel reste lettre morte, nous appelons à nouveau les parties impliquées dans ce conflit à faire preuve de retenue et à chercher une solution pacifique à la crise. Nous sommes prêts à poursuivre nos efforts diplomatiques pour trouver une solution durable à ce conflit, mais nous ne pouvons plus permettre que nos intérêts et notre sécurité soient menacés.

Nous restons en étroite coordination avec nos alliés et nos partenaires internationaux pour faire face à cette crise. Nous restons convaincus que la solidarité et la coopération internationales sont essentielles pour résoudre les conflits et construire un avenir pacifique pour tous, même si toutes les parties prenantes ne semble désormais plus de cet avis.

Nous sommes à un tournant décisif de l'histoire de la région. Nous sommes prêts à faire face à tous les défis qui se présenteront à nous. Nous sommes prêts à défendre notre pays et nos citoyens. Le gouvernement elpide que je représente dans la droite tradition hellène se tiens solennellement prêts à assumer ses responsabilités envers notre nation sous le regard attentifs de Kratos et d’Iliad.

En ces temps difficiles, je vous demande de rester unis et à soutenir notre République. Nous devons rester forts et fermes comme l’ont été dans le temps nos ancêtres. C'est ainsi que nous pourrons atteindre une paix durable et assurer un avenir meilleur pour tous.

Je vous remercie, vive la République et que les dieux bénissent Elpidia. »