Opération d'influence clandestine visant le Pontarbello
Pays infiltrant: Pharois Syndikaali + Commune d'Albigärk (expertise en sciences sociales, psychologie, communication venant en soutien des services secrets pharois) + Porto Mundo (mobilisation de la société listonienne pour une meilleure connaissance de la cible)
Pays infiltré: Pontarbello
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : juillet 2009
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 14 janvier 2023
Type d’opération : reconnaissance militaire (action à 10 000 points)
Province cible : #10741 Santialche (unique province)
RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :
NOTE IMPORTANTE : vu la densité des événements, ceux-ci ont été particulièrement résumés. Pour des raisons évidentes de biais, le résumé n’est pas partial (ne serait-ce que parce que je connais mieux mes actions et mon point de vue, vu que je les ai écrite). D’où l’’utilisation des liens pour se plonger plus en détail dans le texte si besoin.
Je laisse ce message accessible à tous, de façon à ce que les choses puissent être discutées ou contestées si besoin.
Bien qu’il soit HRP, voyez ce message comme la réflexion des services secrets pharois au moment de lancer leur opération, et les arguments qui leurs font penser qu’elle est pertinente et a une chance de réussir.
Pour recontextualiser le décor de l’opération qui sera mis en place voici un petit récapitulatif chronologique des événements :
Les directions des douaniers et des gardes côtes alguarenos reçoivent pour consignes de pratiquer du zèle sur les transports maritimes en direction du territoire listonien frontalier.
Boycott du marché listonien par les industries de l’armement aumérinoises et alguarenas : la souveraienté de l’Empire eurysien est-elle en péril?
La province ultramarine aleucienne de Listonia gagnerait à prendre son indépendance et à rejoindre sous le statut de région autonome, la Fédération d'Alguarena.
L’Empire Listonien, le douanier du commerce intérieur aleucien sur sa façade orientale.
Perte de souveraineté sur les territoires ultramarins, les populations locales doivent-elles jouer le jeu à fond et réfléchir à de nouvelles perspectives?
L’Empire listonien et le cumul des indépendantismes régionaux.
La métropole listonienne, acculée par les actions en faveur de l’indépendance et du décolonialisme.
Après la cession de territoires contre espèces sonnantes et trébuchantes, les régions ultramarines listoniennes aspirent à un libre arbitre et à l'autodétermination.
Perte de souveraineté listonienne, quand les anarchistes deviennent spoliateurs.
Renoncer à l’Empire pour survivre, le constat partagé des penseurs étrangers sur le devenir des provinces coloniales listoniennes.
Face aux manifestations pro-indépendance le Syndikaali reste discret, mais de pied ferme.
La Fédération d’Alguarena, prête à soutenir militairement les courants indépendantistes les plus représentatifs alors que la répression étatique exercée par l’Empire listonien s’intensifie.
L’Armée Nationale du Pontarbello poursuit ses préparatifs aux côtés des services secrets alguarenos.
Comment peut-on expliquer le militantisme grandissant, voire armé, des indépendantistes du Pontarbello?
Pontarbello : Des mercenaires de la Brigade du Jaguar Paltoterran prêts à renverser le régime impérial pour le compte de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.
Pontarbello : des drones de reconnaissance alguarenos accomplissent une reconnaissance aérienne des côtes pontarbelloises.
L’Armée Nationale du Pontarbello Libre coûterait-elle trop chère à la Fédération d’Alguarena?
Entraînements et financements, les nationalistes pontarbellois sont prêt à en découdre avec les derniers soutiens de l'Empire dans ses derniers pré-carrés des provinces impériales listoniens en Aleucie-Paltoterra.
A Jadida, l'indépendance se fait au prix de heurts avec les forces de l'ordre.
débarquement du Pontarbello / témoignage issu de la journée du 20 janvier 2007
Récit de bataille - Opérations aéroportées sur le Pontarbello / affrontement de la semaine du 20 janvier 2007.
Récit relatant des évènements intervenus fin janvier / 1ère quinzaine de février.
L’ANPL revendique le contrôle total/la libération totale du territoire pontarbellois.
La Brigade du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée d’importance à l’international.
Pontarbello, toutes les armes ne tirent pas des balles
Région du Pontarbello - enclave pharoise près de la côte
Les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre organisent une opération contre la contrebande au sein d’un "squat" occupé par une garnison militaire pharoise, au sein même de la péninsule pontarbelloise.
L’Armée Nationale du Pontarbello Libre s’offre une tranche du Pharois Syndikaali.
Une opération de lutte contre la contrebande portée dans un territoire revendiqué par le Syndikaali pharois tourne mal, faisant une douzaine de morts dont deux soldats de l'ANPL.
A partir de ce moment s’engage une guerre d’influence assez intense, quoique asymétrique considérant le peu d’écho du Pontarbello à l’étranger (aucune usine culturelle + qualification du Pontarbello comme État terroriste).
Opération militaire dans l’enclave pharoise, le gouvernement pontarbellois dément la mort de civils et dénonce des fakenews autour de la mort annoncée de diplomates pharois.
La vidéo de l'armée nationale du Pontarbello ouvrant le feu sur des diplomates et des civils ébranle le récit du régime.
A partir de là j’en ai marre de tout résumer donc je vais y aller à la serpe, charge aux arbitres d’entrer dans le détail ou de demander des précisions si besoin ^^’ désolé. Pour résumer grossièrement (la majorité des postes sont trouvables dans les activités étrangères pharoises/pontarbelloises) ou dans la presse.
Côté Pontarbello : le nationalisme est exacerbé, le pays communique sur le fait d’être souverain et indépendant, à l’inverse de Porto Mundo qui s’est intégré au Syndikaali. La figure du général Sapateiro est présenté comme un bon père de famille et les victoires de l’ANPL sont mises en avant. Le général et l'ANPL se présentent comme les seuls forces réellement capables d'arracher l'indépendance à la Listonie grâce à un pouvoir autoritaire fort. Comme preuve, le pays souligne également son dynamisme économique, fortement accéléré en 2009 (plus de 50% de croissance en un an) attribué aux vertus du système dictatorial. Le Pontarbello communique moins en défense qu’en attaque, en essayant de se présenter comme la seule colonie listonienne à être véritablement indépendante et capable de fédérer les autres. Il joue pour cela sur la culture partagée et la langue commune (le portugais) qui facilite la communication, l’échange et les formalités administratives.
Côté Alguarena : le pays multiplie les gestes pour se porter garant de l’intégration et de la souveraineté du Pontarbello : rapprochements économiques, militaires, confirmation des Brigades Jaguar sur le sol du Pontarbello, livraison d’armes. L’annexion du Pontarbello au sein du système Fédéral de l’Alguarena est également envisagé. La religion joue également un rôle, l’Eglise voit dans le Pontarbello un moyen d’avoir accès à de nouveaux fidèles.
Côté Porto Mundo : Edmundo Estrella se rapproche de l’Empire et de ses contacts en Listonie. Il négocie l’ouverture des archives impériales pour avoir accès à toutes les ressources coloniales sur le Pontarbello. La communication de Porto Mundo se limite à incarner une autorité forte et agressive.
Côté République Hafenoise : José Esteban se place en leader des indépendantistes listoniens et contacte les colonies libérées pour organiser un grand sommet de la décolonisation. Il joue sur la théorie « des deux chemins » qui explique qu’il n’existe que deux alternatives pour décoloniser : soit s’intégrer aux sphères économiques régionales et se chercher plusieurs alliés pour conserver sa souveraineté en s’appuyant sur la légitimité populaire et les réseaux diplomatiques pharois pour faciliter les négociations d’accord bilatéraux équitables, soit faire un coup d’Etat comme au Pontarbello et commettre des crimes de guerre pour se trouver isolé sur la scène politique internationale et devoir se vassaliser à l’Alguarena. L’objectif de Port-Hafen est de couper l’herbe sous le pied aux prétentions du Pontarbello, isolé et sans écho sur la scène internationale en raison de ses agissements criminels. De fait, les pontarbellois peuvent légitimement se demander s’ils ont fait le bon choix en se vendant à des mercenaires étrangers, là où Port-Hafen est Jadida sont pleinement souveraines. Les crimes de guerre de l’ANPL sont également très mis en avant de sorte de faire naitre le doute ou la honte dans ses rangs, et d’exercer une pression civile sur l’armée.
Côté Pharois : fort d'une communauté de plus de 4 millions d'ex-Listoniens (dont les chercheurs d'Albigärk) et de l'aide logistique de l'Empire, l’offensive médiatique est massive sur le Pontarbello. Le régime est présente comme complétement soumis à l’ALguarena et aux mercenaires à qui il cède tout. Sapateiro qui est un vétéran formé en Alguarena est pointé du doigt comme un simple pion de sa voisine et le fait que ce-dernier se soit coupé de la scène internationale en tuant des ambassadeurs est interprété comme la preuve d’une stratégie pour ne plus avoir de relations qu’avec l’ALguarena. L’ANPL est directement ciblée par la propagande qui essaye de faire naitre le sentiment que la révolution et leurs victoires ont été volées par les mercenaires étrangers (Jaguar et Fenrir) et que le pays est complétement fantoche. La pression économique, militaire et migratoire exercée par l’ALguarena est dénoncée comme un moyen de vassaliser le pays dont la souveraineté est directement menacée. En parallèle, les branche plus libérale est également visée pour montrer que le Pontarbello est la seule colonie à ne pas avoir apporté la démocratie à ses habitants et que vu la complaisance de l’ALguarena, il ne faut pas attendre de salut de la part de cette-dernière pour faire changer les choses. La rhétorique de "troquer un Empire pour un autre" est matraquée. Enfin, le Syndikaali retourne plusieurs arguments du Pontarbello en soulignant que le dynamisme économique de Porto Mundo est plus intense que celui du Pontarbello mais également que pour atteindre ses objectifs, Sapateiro a été obligé de négocier des concessions aux entreprises étrangères et aux investisseurs alguarenos, ce qui augmente le PIB mais peut se faire au détriment de la souveraineté des pontarbellois.
L’objectif est donc d’irriter les nationalistes ET les libéraux afin de créer le doute dans leurs rangs pour pouvoir, ensuite, placer des pions.
- La bonne connaissance de la société listonienne que possède le Syndikaali : celui-ci peut compter sur plus de trois millions d’ex-ressortissants Listoniens (en comptant Albigärk et Porto Mundo) dont un certain nombre travaillant en sciences humaines dans les grandes universités albiennes
- La bonne connaissance du territoire pontarbellois par les agents de la C.A.R.P.E. : non seulement ces-derniers ont été sur place pendant plus de deux ans, mais ils ont également reçu le soutien officieux du Général Cortès qui a partagé avec Edmundo Estrella le contenu des archives coloniales. Mis à part les nouveaux bâtiments – construits pendant les deux dernières années – la C.A.R.P.E. a donc une vue panoramique de l’organisation géographique du territoire et des infrastructures sur lequel celui-ci peut compter.
- L’expertise du Syndikaali en ce qui concerne les théâtres coloniaux listoniens. Le Syndikaali a déjà réalisé cinq opérations d’influence sur des territoires listoniens à Port-Hafen, Porto Mundo, Shibh Jazirat Alriyh et le Kodeda. Toutes ont été des réussites (mineures et majeures) et deux ont entraîné, à terme, une mobilisation suffisante pour pousser les territoires à l’indépendance.
- Le nombre insuffisant d’usines militaires pour l’entretien des forces militaires du Pontarbello (à ce jour 4 usines pour 6 nécessaires, une 5ème en cours de construction) ce qui peut être interprétée comme de mauvaises conditions de vie pour les militaires ou un mauvais entretien des équipements, source de frustration.
- L’absence complète de service de contre-espionnage au Pontarbello, celui-ci peut compter sur l’Alguarena mais l’influence de cette dernière sur l’ANPL (une armée de libération nationale) a certainement quelques limites.
- L’absence de censure ou de répression mise en place sur internet, principal outil de diffusion de l’influence pharoise et listonienne.
- La faible population du Pontarbello (1,5 millions d’habitants) implique une société à « échelle humaine ». La bureaucratie n’est pas tentaculaire, les informations circulent et les secrets sont difficiles à garder.
- La structure dictatoriale du système politique créé forcément des rancunes : soit de la part des libéraux qui espérait que la nationalisation favoriserait la démocratisation, soit de la part des autoritaires qui peuvent estimer ne pas recevoir ce qu’ils méritent pourtant et voir d’un mauvais œil la concentration des pouvoirs entre d’autres mains que les leurs.
- L’ANPL, en tant qu’unique groupe de libération armé du Pontarbello, amalgame certainement des gens d’horizons et de sensibilités politiques assez divers, unis pour le combat indépendantiste mais susceptible de ne pas le rester une fois la victoire remportée. La dictature empêche par ailleurs les opinions dissidentes de s’exprimer ouvertement ce qui peut conduire nationalistes et libéraux à développer de la frustration.
- La population pontarbelloise (dont l’internet n’est pas censuré, ni les déplacements) communique toujours probablement avec ses proches disséminés dans divers territoires listoniens. Elle a également sans doute gardé des habitudes hérités de l’Empire (vidéastes, réseaux sociaux, cultures populaires, etc.). La propagande pharoise, appuyée sur les populations listoniennes, a donc un boulevard pour se diffuser. L'inverse n'est pas vrai, considérant la faible (inexistante) puissance culturelle du Pontarbello et sa qualification d'Etat terroriste ce qui n'aide pas sa parole à être relayée par des médias étrangers (en tout cas ceux de la sphère listonienne et pharoise). Le fait que le Pontarbello ait tué des ambassadeurs d'origine listonienne (Port-Hafen Porto Mundo et Shibh Jazirat Alriyh) et que la vidéo ait été relayée et diffusée est également un motif de méfiance logique pour les Listoniens et ex-Listoniens de manière général.
- En écho à l’argument précédent, l’indépendance pontarbelloise souffre de la comparaison avec celle de Port-Hafen ou Jadida pour les démocrates/libéraux. La théorie « des deux chemins » rappellent qu’un autre monde est possible, monde incarné au quotidien par l’exemple des autres colonies indépendantes auquel les Pontarbellois ont accès via internet. Les Pontarbellois peuvent presque en direct comparer leur niveau de vie avec ceux des autres ex-colonies et le fait qu'ils sont les seuls à ne pas avoir obtenus plus de droits ou de démocratie avec l'indépendance.
- Toute la genèse du mouvement indépendantiste pontarbellois s’est construit sur le rejet du modèle fédéral pharois et de l’indépendance d’Albigärk perçu comme une vassalisation. Or c’est désormais le chemin pris par le Pontarbello dont l’annexion par les Îles Fédérées de l’Alguarena est ouvertement à l’ordre du jour ce qui est susceptible d’être perçu comme une trahison par les vétérans de l’ANPL. De manière générale, la souveraineté territoriale présentée aux débuts du mouvement indépendantiste comme la pierre angulaire de la mobilisation ne semble plus vraiment à l’ordre du jour.
Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir au Pontarbello.
L’objectif de l’opération est de pouvoir exercer un suivi des déplacements et de la localisation des militaires du Syndikaali. Si ceux-ci sont changés de place ou déplacés vers l’étranger, le Syndikaali en sera mis au courant grâce à ses contacts au sein de l’ANPL. La situation exacte des prisonniers survivants est détaillée.
Le but recherché est de disposer des bases logistiques nécessaires pour une éventuelle intervention.
Si les prisonniers venaient à être extradés vers l’étranger, le Syndikaali en perdrait naturellement leur trace, sauf si ceux-ci venaient à revenir sur le sol pontarbellois.
Si les prisonniers sont envoyés vers les camps d’expérimentation secrets du Lofoten, le Syndikaali sera informé de leur existence et de leur localisation, sans toutefois disposer d’informations précises quant aux activités qui y sont menées.
- Possibilité d’être informé de tous les déplacements et messages confidentiels ayant trait aux prisonniers. Leur nombre, leur état de santé, leur emplacement et les dispositifs de sécurité visant à les retenir prisonniers sont communiqués au joueur du Pharois.
- Bien qu’informé des opérations d’influence déployées sur son sol, le Pontarbello n’a aucun indice quant à la présence d’éventuels informateurs dans ses rangs
- Une opération visant à délivrer les prisonniers bénéficierait d’un bonus significatif.
Réussite mineure : Grâce à ses opérations d’influence ciblée sur l’ANPL, le Syndikaali pose les bases d’un réseau de renseignement clandestin au cœur de l’armée. Celui-ci hésite toutefois encore à trahir la révolution et les informations communiquées sont parcellaires. Faute d’avoir une vision globale de la situation, les informateurs se concentrent sur le sort des soldats Pharois et des ambassadeurs (s’ils sont en vie) et transmettent leurs informations à la C.A.R.P.E.
- Possibilité d’être informé de tous les déplacements et messages confidentiels ayant trait aux prisonniers. Leur nombre, leur état de santé, leur emplacement sont communiqués au joueur du Pharois. Celui-ci n’a toutefois pas d’informations sur les dispositifs de sécurité mis en place pour les retenir et les informations transmises sont moins complètes qu’espérées. De plus, le Pontarbello est en droit de soupçonner un début de possible dissidence dans les rangs de l’ANPL.
- Une opération visant à délivrer les prisonniers bénéficierait d’un bonus léger, laissé à l’appréciation de l’arbitre.
Echec mineur : La C.A.R.P.E. ne parvient pas, malgré ses efforts, à recruter des informateurs au sein de l’ANPL.
- Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
Echec majeur : La C.A.R.P.E. parvient à recruter des informateurs au sein de l’ANPL mais ceux-ci sont identifiés avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, donnant la possibilité au Pontarbello d’en faire des agents doubles, de leur communiquer des informations erronées, ou tout simplement de purger ses rangs, renforçant son emprise sur la région.
- Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
- Amputé des populations qu’il ciblait, le Syndikaali ne pourra plus mettre en avant ses opérations d’influence locale pour espérer une valorisation de son taux de réussite et devra recommencer une nouvelle campagne de déstabilisation.
- Le Pontarbello pourra faire valoir une moindre dissidence au sein de l’ANPL si celle-ci est de nouveau prise pour cible.
LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION
Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
- Tout d’abord, la structure pyramidale/dictatoriale du pouvoir favorise le cloisonnement des informations. Il ne suffit donc pas de convaincre quelques sous-fifres mais des gens plus hauts placés, soit des cadres soit des gardiens de prison.
- Le régime de terreur qui accompagne la dictature (quoi qu’aucun fait de répression n’ait été signifié jusque-là par le joueur du Pontarbello) n’incite pas à la trahison.
- Malgré la propagande pharoise, le général Leopoldo Sapateiro demeure un chef de guerre et un héros de la libération. Si l’opération d’influence pharoise vise à ébrécher cette image, le général n’est pas Jojo le clodo non plus.
- Les militaires sont généralement des gens loyaux.
- Le Pontarbello est en état d’urgence militaire permanente depuis quelques temps. Si celle-ci n’est pas de nature à repousser l’offensive idéologique pharoise, elle peut toutefois dissuader de trahir, au moins pour le moment.
Moyens engagés :
- Pas de moyens militaires, les réseaux mobilisés agissent principalement depuis l’étranger ce qui ne les compromet pas en cas d’échec.
Chaîne logistique :
- La C.A.R.P.E. agit principalement via internet mais peut également compter sur la relative proximité du Grand Kah, allié notoire du Syndikaali. Elle dispose d’une connaissance du terrain quasiment parfaite grâce à sa présence au Pontarbello pendant plus d’un an et les renseignements coloniaux listoniens. En cas de rencontre physique nécessaire, elle peut compter sur de nombreux agents anciennement listoniens pour entrer en contact avec les membres de l’ANPL visés.