21/02/2015
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Activités étrangères au Pontarbello - Page 3

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Le ver est dans le fruit

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Opération d'influence clandestine visant le Pontarbello

Pays infiltrant: Pharois Syndikaali + Commune d'Albigärk (expertise en sciences sociales, psychologie, communication venant en soutien des services secrets pharois) + Porto Mundo (mobilisation de la société listonienne pour une meilleure connaissance de la cible)
Pays infiltré: Pontarbello
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : juillet 2009
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 14 janvier 2023
Type d’opération : reconnaissance militaire (action à 10 000 points)


Province cible : #10741 Santialche (unique province)

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :

NOTE IMPORTANTE : vu la densité des événements, ceux-ci ont été particulièrement résumés. Pour des raisons évidentes de biais, le résumé n’est pas partial (ne serait-ce que parce que je connais mieux mes actions et mon point de vue, vu que je les ai écrite). D’où l’’utilisation des liens pour se plonger plus en détail dans le texte si besoin.
Je laisse ce message accessible à tous, de façon à ce que les choses puissent être discutées ou contestées si besoin.
Bien qu’il soit HRP, voyez ce message comme la réflexion des services secrets pharois au moment de lancer leur opération, et les arguments qui leurs font penser qu’elle est pertinente et a une chance de réussir.

Pour recontextualiser le décor de l’opération qui sera mis en place voici un petit récapitulatif chronologique des événements :


  • 15/07/2006 : Alors que les tensions sont fortes dans plusieurs territoires coloniaux, l’Alguarena joue sur sa proximité et son poids économique avec le Pontarbello pour imposer l’idée que la taxation impériale est absurde, pénalise les populations locales et, in fine, que le territoire se porterait mieux débarrassé de la tutelle de l’Empire. L’Alguarena déploie également des garde-côtes pour réduire le trafic entre le Pontarbello et sa métropole.L’application de TVA majorées sur les produits étrangers et d’une surimposition sur les entreprises étrangères installées en Listonie peut-elle mettre les territoires coloniaux de l’Empire à genoux?
  • Taxations listoniennes, la Fédération d’Alguarena joue la surenchère.
    Les directions des douaniers et des gardes côtes alguarenos reçoivent pour consignes de pratiquer du zèle sur les transports maritimes en direction du territoire listonien frontalier.
    Boycott du marché listonien par les industries de l’armement aumérinoises et alguarenas : la souveraienté de l’Empire eurysien est-elle en péril?
    La province ultramarine aleucienne de Listonia gagnerait à prendre son indépendance et à rejoindre sous le statut de région autonome, la Fédération d'Alguarena.
    L’Empire Listonien, le douanier du commerce intérieur aleucien sur sa façade orientale.

  • octobre 2006 : En parallèle de ses opérations économiques, l’Alguarena exacerbe le sentiment nationaliste local au Pontarbello, en insistant sur l’importance de sa souveraineté territoriale face aux accords de Fraternité passés avec le Syndikaali. L'Empire listonien rompt avec le souverainsime et brade plusieurs centaines de km² contre un porte-hélicoptères.
  • Les rétrocessions listoniennes aux puissances étrangères, une déconstruction de la souveraineté de trop pour les territoires impériaux ultramarins?
    Perte de souveraineté sur les territoires ultramarins, les populations locales doivent-elles jouer le jeu à fond et réfléchir à de nouvelles perspectives?

  • octobre 2006 : Suite aux accords de Fraternité, le Syndikaali pose les bases du projet chemin noir et installe dans les enclaves coloniales (dont celle du Pontarbello) une cinquantaine de militaires organisés dans un petit camp retranché.Le chemin noir fait son chemin.


  • novembre 2006 : Un proto mouvement indépendantiste semble prendre forme au Pontarbello, fondé sur des considérations économiques et nationalistes. L’exemple d’Albigärk, le premier territoire colonial indépendant de l’Empire, est mobilisé comme repoussoir pour ceux qui rêvent d’autonomie. Listonia, un territoire ultramarin qui exprime publique son désamour du régime impérial.
  • Des mouvements indépendantistes éprouvent les institutions impériales au sein de leurs possessions coloniales.
    L’Empire listonien et le cumul des indépendantismes régionaux.
    La métropole listonienne, acculée par les actions en faveur de l’indépendance et du décolonialisme.
    Après la cession de territoires contre espèces sonnantes et trébuchantes, les régions ultramarines listoniennes aspirent à un libre arbitre et à l'autodétermination.
    Perte de souveraineté listonienne, quand les anarchistes deviennent spoliateurs.
    Renoncer à l’Empire pour survivre, le constat partagé des penseurs étrangers sur le devenir des provinces coloniales listoniennes.

  • Note : pendant toute cette période : divers événements ont lieu en Aleucie, opposant le Lofoten et le Syndikaali autour de Jadis. Le déploiement de militaires Pharois à Jadis face aux opérations d’intimidation de la marine lofotenoise conduit à une baisse des tensions après le départ de cette-dernière. Les Pharois capitalisent sur ces événements pour se présenter en amis des Listoniens et multiplient les opérations de communication mettant en scène leur fraternisation.

  • Fin d’année 2006 : Gangrenné par l’inflation grandissante dû à un excès de dépense dans l’armement et en raison d’une politique agressive sur plusieurs fronts, l’Empire Listonien finit par entrer dans une grave crise politique et économique. Du jour au lendemain, ses territoires coloniaux sont coupés de leur métropole et entrent également en crise, jouant soudain leur survie puisque privés des routes commerciales listoniennes et du soutien financier de la métropole.
  • L’Empire abandonne en effet ses colonies avec une politique protectionniste particulièrement stricte, censée privilégier les exportations vers la métropole. Cette décision pénalise immédiatement les colonies une fois celles-ci coupées de Listonia.
    Memento morti : « et sur les ruines du monde, construire un nouvel empire. »


  • Fin d’année 2006 : Le renseignement Pharois prend rapidement acte de cette nouvelle situation et de la chute de son allié et choisit de changer de stratégie. D’une part, il invite tous les ressortissants Listoniens à rejoindre le Syndikaali et délivre des visas à tour de bras, pour les ports-libres ou sur le territoire national. Une aubaine pour l’un des pays les plus riches du monde, mais qui manque de bras. Cette opération est présenté comme une main tendue, à défaut de pouvoir sauver l’Empire, le Syndikaali peut aider son peuple.
  • Cette volonté de se rapprocher des Listoniens se concrétise par une aide économique d’urgence livrée aux territoires listoniens par le biais des enclaves pharoises. Dans de nombreuses provinces, l’aide du Syndikaali permet d’éviter la famine et la pénurie.
    Surfer sur les flammes
    Face aux manifestations pro-indépendance le Syndikaali reste discret, mais de pied ferme.

  • Fin d’année 2006 : Au Pontarbello l’action indépendantiste prend un nouveau tournant avec l’organisation par les services secrets alguarenos d’un coup d’Etat orchestré par les Brigades Jaguar, un groupe mercenaire originaire de l’Alguarena. A ses côtés se trouvent quelques militaires listoniens expatriés qui formeront les prémisses de l’ANPL, financée et entraînée par l’Alguarena. L’ANPL est constitué de membres de divers diasporas opposées au gouvernement impérial. Les services secrets alguarenos doivent favoriser l’instauration d’un gouvernement plus enclin à la coopération internationale.
  • Création et financement de l'Armée Nationale (en exil) du Pontarbello (province outre-mer de Listonia).
    La Fédération d’Alguarena, prête à soutenir militairement les courants indépendantistes les plus représentatifs alors que la répression étatique exercée par l’Empire listonien s’intensifie.
    L’Armée Nationale du Pontarbello poursuit ses préparatifs aux côtés des services secrets alguarenos.
    Comment peut-on expliquer le militantisme grandissant, voire armé, des indépendantistes du Pontarbello?
    Pontarbello : Des mercenaires de la Brigade du Jaguar Paltoterran prêts à renverser le régime impérial pour le compte de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.
    Pontarbello : des drones de reconnaissance alguarenos accomplissent une reconnaissance aérienne des côtes pontarbelloises.
    L’Armée Nationale du Pontarbello Libre coûterait-elle trop chère à la Fédération d’Alguarena?
    Entraînements et financements, les nationalistes pontarbellois sont prêt à en découdre avec les derniers soutiens de l'Empire dans ses derniers pré-carrés des provinces impériales listoniens en Aleucie-Paltoterra.

  • Fin d’année 2006 : Au Pontarbello, plusieurs mouvement indépendantistes sont recensés. La souveraineté territoriale est mise en avant pour réclamer l’indépendance.En l’absence d’évolutions significatives, les indépendantistes se radicalisent pour faire valoir l’indépendance du Pontarbello.


  • Arbitrage : Réussite majeure : politisation d’un mouvement indépendantiste avec un soutien populaire marqué sur le territoire. Les nationalistes pontarbellois fondent leur parti et rejoignent la scène politique de cette région en mal d'indépendance.


  • Début 2007 : Pendant ce temps, la fièvre décoloniale prend les territoires listoniens. La première colonies à obtenir son indépendance est celle de Port-Hafen, soutenue par le Syndikaali et Saint-Marquise qui communique autour. L’indépendance se fait via referendum, après que les mouvements indépendantistes violents ont été calmés par la fermeté de la municipalités et des garanties pour la mise en place d’un processus indépendantiste démocratique.
  • Jadida suivra peu après, par un coup d’Etat populaire cette fois.
    Victoire du OUI au referendum d'indépendance de la ville de Port-Hafen
    A Jadida, l'indépendance se fait au prix de heurts avec les forces de l'ordre.

  • 20 janvier 2007 : Une première offensive ANPL-Alguarena parvient à couper les communications au Pontarbello grâce au survol d’un avion de guerre électronique. Les autorités locales ne sont toutefois pas neutralisées.Au Pontarbello, une opération clandestine visant à neutraliser l'autorité impériale en place là-bas a échoué.


  • 20 janvier 2007 : L’Alguarena et l’ANPL lancent l’offensive contre le Pontarbello suite à l’échec du putsch. Des affrontements au large puis sur terre permettent la prise de la ville. La société privée Jaguar prend une part importante dans les affrontements.20 janvier 2007 - Pontarbello : l’échec du putsch militaire décrypté et ses conséquences.
  • Débarquement amphibie et opérations aéroportées par les forces armées pontarbelloises, opposées aux troupes impériales listoniennes.
    débarquement du Pontarbello / témoignage issu de la journée du 20 janvier 2007
    Récit de bataille - Opérations aéroportées sur le Pontarbello / affrontement de la semaine du 20 janvier 2007.
    Récit relatant des évènements intervenus fin janvier / 1ère quinzaine de février.
    L’ANPL revendique le contrôle total/la libération totale du territoire pontarbellois.
    La Brigade du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée d’importance à l’international.

  • 23 janvier 2007 : Troisième province listonienne à obtenir son indépendance, grâce à une mobilisation populaire massive Porto Mundo choisit de devenir le 4ème port-libre du Syndikaali. Port-Listonia, adieux à l'Empire et cap vers le Syndikaali.


  • février 2007 – juillet 2007 : Le Grand Kah lance une offensive militaire sur le Pontarbello. Bien que supérieur en nombre, les Kah-Tanais font face à la coalition de l’Alguarena, l’ANPL, les Brigades Jaguar et les mercenaires lofotenois du bataillon Fenrir. Après plusieurs mois d’affrontement dont un combat aérien, le Pontarbello et ses alliés sortent victorieux des combats. S’en suit une intense campagne de communication incitant la population à défendre le territoire national contre une invasion étrangère. Toutes les actions militaires se trouvant dans cette section.


  • 2007 : Présents au Pontarbello grâce à leur enclave, les Pharois nouent le contact avec la population locale. La vingtaine de militaire sur place a des consignes précises pour se faire discrète et ne pas empiéter sur la région par leur présence.
  • Dans le même temps, des représentants de trois colonies listoniennes indépendantes ou en passe de l’être, s’installent dans l’enclave pharoise du Pontarbello.
    Pontarbello, pharois discret ou en embuscade ?
    Pontarbello, toutes les armes ne tirent pas des balles

  • mars/mai 2008 : Des petits combats anecdotiques ont lieu au large du Pontarbello suite au déploiement d’un patrouilleur et d’une dizaine de vedette Cobaricienne. Le pays s’effondre peu après.Crise du Pontarbello


  • 16 août 2008 : L’Alguarena fournit l’ANPL en équipements militaires pour aider à la défense sa souveraineté.Post-conflit : le gouvernement fédéral consent à offrir des moyens militaires défensifs aux forces de l’ANPL pour pérenniser la souveraineté pontarbelloise.


  • novembre 2008 : Après plus d’un an de calme plat, le Pontarbello se décide à déployer une troupe à la rencontre de l’enclave du Syndikaali. Celle-ci, prévenue à l’avance, convoque ses les diplomates des ex-colonies listoniennes et se rend aux portes. La scène est filmée en directe pour les autorités pharoises qui suivent la situation à distance. Les troupes du Pontarbello lancent des sommations, côté Pharois les ambassadeurs avancent en premier. Le Pontarbello ouvre alors le feu, engageant un affrontement qui se solde par la destruction du camp pharois. Un simple camp entouré de barrières
  • Jaska jeta un coup d'oeil aux caméras.
    Région du Pontarbello - enclave pharoise près de la côte
    Les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre organisent une opération contre la contrebande au sein d’un "squat" occupé par une garnison militaire pharoise, au sein même de la péninsule pontarbelloise.
    L’Armée Nationale du Pontarbello Libre s’offre une tranche du Pharois Syndikaali.
    Une opération de lutte contre la contrebande portée dans un territoire revendiqué par le Syndikaali pharois tourne mal, faisant une douzaine de morts dont deux soldats de l'ANPL.


    A partir de ce moment s’engage une guerre d’influence assez intense, quoique asymétrique considérant le peu d’écho du Pontarbello à l’étranger (aucune usine culturelle + qualification du Pontarbello comme État terroriste).


  • 2009 : Grâce à la présence de pirates au Grand Kah et dans les îles Fédérées de l’Alguarena, le Syndikaali mobilise un équipage pour réaliser du repérage régional en se faisant passer pour un pêcheur local.Sur l’eau


  • 2009 : Resté sans réponse de la part du Pontarbello, le gouvernement pharois réuni les trois ex-colonies listoniennes ayant vu leur ambassadeur assassiné en conférence de presse. La vidéo de l’ambassadrice mitraillé est révélée au grand public. Le Pontarbello est alors considéré comme un Etat terroriste et accusé de crimes de guerre, une rhétorique reprise par les réseaux du Syndikaali. Celui-ci reçoit les soutiens de plusieurs nations, engageant l’ostracisation de la dictature pontarbelloise de la scène internationale. L'accent est mis sur la décrédibilisation de l'héroïsme de l'ANPL et joue sur l'idée que si le régime de Santialche est prêt à exécuter des civils d'origine listoniennes, les Pontarbellois ne sont pas en sécurité non plus et pourraient être les prochaines cibles d'un régime devenu paranoïaque et criminel.
  • En réponse, le Pontarbello nie avoir assassiné les ambassadeurs et les avoir simplement faits prisonniers. Les nations exigent alors des preuves mais sans réponse de la part de la junte et ce même après plusieurs mois d'attente, les ambassadeurs sont légitimement considérés par le Syndikaali et ses alliés comme morts et la communication du Pontarbello comme un mensonge.
    L’horreur
    Opération militaire dans l’enclave pharoise, le gouvernement pontarbellois dément la mort de civils et dénonce des fakenews autour de la mort annoncée de diplomates pharois.
    La vidéo de l'armée nationale du Pontarbello ouvrant le feu sur des diplomates et des civils ébranle le récit du régime.


  • 10 mars 2009 : La Brigade Jaguar confirme son installation sur le territoire du Pontarbello, en récompense pour ses victoires militaires.La Brigade du Jaguar paltoterran ouvrira son siège social dans la capitale de Santialche.


  • A partir de là j’en ai marre de tout résumer donc je vais y aller à la serpe, charge aux arbitres d’entrer dans le détail ou de demander des précisions si besoin ^^’ désolé. Pour résumer grossièrement (la majorité des postes sont trouvables dans les activités étrangères pharoises/pontarbelloises) ou dans la presse.

    Côté Pontarbello : le nationalisme est exacerbé, le pays communique sur le fait d’être souverain et indépendant, à l’inverse de Porto Mundo qui s’est intégré au Syndikaali. La figure du général Sapateiro est présenté comme un bon père de famille et les victoires de l’ANPL sont mises en avant. Le général et l'ANPL se présentent comme les seuls forces réellement capables d'arracher l'indépendance à la Listonie grâce à un pouvoir autoritaire fort. Comme preuve, le pays souligne également son dynamisme économique, fortement accéléré en 2009 (plus de 50% de croissance en un an) attribué aux vertus du système dictatorial. Le Pontarbello communique moins en défense qu’en attaque, en essayant de se présenter comme la seule colonie listonienne à être véritablement indépendante et capable de fédérer les autres. Il joue pour cela sur la culture partagée et la langue commune (le portugais) qui facilite la communication, l’échange et les formalités administratives.

    Côté Alguarena : le pays multiplie les gestes pour se porter garant de l’intégration et de la souveraineté du Pontarbello : rapprochements économiques, militaires, confirmation des Brigades Jaguar sur le sol du Pontarbello, livraison d’armes. L’annexion du Pontarbello au sein du système Fédéral de l’Alguarena est également envisagé. La religion joue également un rôle, l’Eglise voit dans le Pontarbello un moyen d’avoir accès à de nouveaux fidèles.

    Côté Porto Mundo : Edmundo Estrella se rapproche de l’Empire et de ses contacts en Listonie. Il négocie l’ouverture des archives impériales pour avoir accès à toutes les ressources coloniales sur le Pontarbello. La communication de Porto Mundo se limite à incarner une autorité forte et agressive.

    Côté République Hafenoise : José Esteban se place en leader des indépendantistes listoniens et contacte les colonies libérées pour organiser un grand sommet de la décolonisation. Il joue sur la théorie « des deux chemins » qui explique qu’il n’existe que deux alternatives pour décoloniser : soit s’intégrer aux sphères économiques régionales et se chercher plusieurs alliés pour conserver sa souveraineté en s’appuyant sur la légitimité populaire et les réseaux diplomatiques pharois pour faciliter les négociations d’accord bilatéraux équitables, soit faire un coup d’Etat comme au Pontarbello et commettre des crimes de guerre pour se trouver isolé sur la scène politique internationale et devoir se vassaliser à l’Alguarena. L’objectif de Port-Hafen est de couper l’herbe sous le pied aux prétentions du Pontarbello, isolé et sans écho sur la scène internationale en raison de ses agissements criminels. De fait, les pontarbellois peuvent légitimement se demander s’ils ont fait le bon choix en se vendant à des mercenaires étrangers, là où Port-Hafen est Jadida sont pleinement souveraines. Les crimes de guerre de l’ANPL sont également très mis en avant de sorte de faire naitre le doute ou la honte dans ses rangs, et d’exercer une pression civile sur l’armée.

    Côté Pharois : fort d'une communauté de plus de 4 millions d'ex-Listoniens (dont les chercheurs d'Albigärk) et de l'aide logistique de l'Empire, l’offensive médiatique est massive sur le Pontarbello. Le régime est présente comme complétement soumis à l’ALguarena et aux mercenaires à qui il cède tout. Sapateiro qui est un vétéran formé en Alguarena est pointé du doigt comme un simple pion de sa voisine et le fait que ce-dernier se soit coupé de la scène internationale en tuant des ambassadeurs est interprété comme la preuve d’une stratégie pour ne plus avoir de relations qu’avec l’ALguarena. L’ANPL est directement ciblée par la propagande qui essaye de faire naitre le sentiment que la révolution et leurs victoires ont été volées par les mercenaires étrangers (Jaguar et Fenrir) et que le pays est complétement fantoche. La pression économique, militaire et migratoire exercée par l’ALguarena est dénoncée comme un moyen de vassaliser le pays dont la souveraineté est directement menacée. En parallèle, les branche plus libérale est également visée pour montrer que le Pontarbello est la seule colonie à ne pas avoir apporté la démocratie à ses habitants et que vu la complaisance de l’ALguarena, il ne faut pas attendre de salut de la part de cette-dernière pour faire changer les choses. La rhétorique de "troquer un Empire pour un autre" est matraquée. Enfin, le Syndikaali retourne plusieurs arguments du Pontarbello en soulignant que le dynamisme économique de Porto Mundo est plus intense que celui du Pontarbello mais également que pour atteindre ses objectifs, Sapateiro a été obligé de négocier des concessions aux entreprises étrangères et aux investisseurs alguarenos, ce qui augmente le PIB mais peut se faire au détriment de la souveraineté des pontarbellois.
    L’objectif est donc d’irriter les nationalistes ET les libéraux afin de créer le doute dans leurs rangs pour pouvoir, ensuite, placer des pions.


    Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
    • La bonne connaissance de la société listonienne que possède le Syndikaali : celui-ci peut compter sur plus de trois millions d’ex-ressortissants Listoniens (en comptant Albigärk et Porto Mundo) dont un certain nombre travaillant en sciences humaines dans les grandes universités albiennes
    • La bonne connaissance du territoire pontarbellois par les agents de la C.A.R.P.E. : non seulement ces-derniers ont été sur place pendant plus de deux ans, mais ils ont également reçu le soutien officieux du Général Cortès qui a partagé avec Edmundo Estrella le contenu des archives coloniales. Mis à part les nouveaux bâtiments – construits pendant les deux dernières années – la C.A.R.P.E. a donc une vue panoramique de l’organisation géographique du territoire et des infrastructures sur lequel celui-ci peut compter.
    • L’expertise du Syndikaali en ce qui concerne les théâtres coloniaux listoniens. Le Syndikaali a déjà réalisé cinq opérations d’influence sur des territoires listoniens à Port-Hafen, Porto Mundo, Shibh Jazirat Alriyh et le Kodeda. Toutes ont été des réussites (mineures et majeures) et deux ont entraîné, à terme, une mobilisation suffisante pour pousser les territoires à l’indépendance.
    • Le nombre insuffisant d’usines militaires pour l’entretien des forces militaires du Pontarbello (à ce jour 4 usines pour 6 nécessaires, une 5ème en cours de construction) ce qui peut être interprétée comme de mauvaises conditions de vie pour les militaires ou un mauvais entretien des équipements, source de frustration.
    • L’absence complète de service de contre-espionnage au Pontarbello, celui-ci peut compter sur l’Alguarena mais l’influence de cette dernière sur l’ANPL (une armée de libération nationale) a certainement quelques limites.
    • L’absence de censure ou de répression mise en place sur internet, principal outil de diffusion de l’influence pharoise et listonienne.
    • La faible population du Pontarbello (1,5 millions d’habitants) implique une société à « échelle humaine ». La bureaucratie n’est pas tentaculaire, les informations circulent et les secrets sont difficiles à garder.
    • La structure dictatoriale du système politique créé forcément des rancunes : soit de la part des libéraux qui espérait que la nationalisation favoriserait la démocratisation, soit de la part des autoritaires qui peuvent estimer ne pas recevoir ce qu’ils méritent pourtant et voir d’un mauvais œil la concentration des pouvoirs entre d’autres mains que les leurs.
    • L’ANPL, en tant qu’unique groupe de libération armé du Pontarbello, amalgame certainement des gens d’horizons et de sensibilités politiques assez divers, unis pour le combat indépendantiste mais susceptible de ne pas le rester une fois la victoire remportée. La dictature empêche par ailleurs les opinions dissidentes de s’exprimer ouvertement ce qui peut conduire nationalistes et libéraux à développer de la frustration.
    • La population pontarbelloise (dont l’internet n’est pas censuré, ni les déplacements) communique toujours probablement avec ses proches disséminés dans divers territoires listoniens. Elle a également sans doute gardé des habitudes hérités de l’Empire (vidéastes, réseaux sociaux, cultures populaires, etc.). La propagande pharoise, appuyée sur les populations listoniennes, a donc un boulevard pour se diffuser. L'inverse n'est pas vrai, considérant la faible (inexistante) puissance culturelle du Pontarbello et sa qualification d'Etat terroriste ce qui n'aide pas sa parole à être relayée par des médias étrangers (en tout cas ceux de la sphère listonienne et pharoise). Le fait que le Pontarbello ait tué des ambassadeurs d'origine listonienne (Port-Hafen Porto Mundo et Shibh Jazirat Alriyh) et que la vidéo ait été relayée et diffusée est également un motif de méfiance logique pour les Listoniens et ex-Listoniens de manière général.
    • En écho à l’argument précédent, l’indépendance pontarbelloise souffre de la comparaison avec celle de Port-Hafen ou Jadida pour les démocrates/libéraux. La théorie « des deux chemins » rappellent qu’un autre monde est possible, monde incarné au quotidien par l’exemple des autres colonies indépendantes auquel les Pontarbellois ont accès via internet. Les Pontarbellois peuvent presque en direct comparer leur niveau de vie avec ceux des autres ex-colonies et le fait qu'ils sont les seuls à ne pas avoir obtenus plus de droits ou de démocratie avec l'indépendance.
    • Toute la genèse du mouvement indépendantiste pontarbellois s’est construit sur le rejet du modèle fédéral pharois et de l’indépendance d’Albigärk perçu comme une vassalisation. Or c’est désormais le chemin pris par le Pontarbello dont l’annexion par les Îles Fédérées de l’Alguarena est ouvertement à l’ordre du jour ce qui est susceptible d’être perçu comme une trahison par les vétérans de l’ANPL. De manière générale, la souveraineté territoriale présentée aux débuts du mouvement indépendantiste comme la pierre angulaire de la mobilisation ne semble plus vraiment à l’ordre du jour.

    Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir au Pontarbello.


    OBJECTIFS DE L’OPERATION
    L’objectif de l’opération est de pouvoir exercer un suivi des déplacements et de la localisation des militaires du Syndikaali. Si ceux-ci sont changés de place ou déplacés vers l’étranger, le Syndikaali en sera mis au courant grâce à ses contacts au sein de l’ANPL. La situation exacte des prisonniers survivants est détaillée.

    Le but recherché est de disposer des bases logistiques nécessaires pour une éventuelle intervention.

    Si les prisonniers venaient à être extradés vers l’étranger, le Syndikaali en perdrait naturellement leur trace, sauf si ceux-ci venaient à revenir sur le sol pontarbellois.
    Si les prisonniers sont envoyés vers les camps d’expérimentation secrets du Lofoten, le Syndikaali sera informé de leur existence et de leur localisation, sans toutefois disposer d’informations précises quant aux activités qui y sont menées.


    Réussite majeure : Grâce à ses opérations d’influence ciblée sur l’ANPL, le Syndikaali pose les bases d’un réseau de renseignement clandestin au cœur de l’armée. Celui-ci n’est que très peu développé mais peut compter sur quelques informateurs fiables et loyaux. Faute d’avoir une vision globale de la situation, les informateurs se concentrent sur le sort des soldats Pharois et des ambassadeurs (s’ils sont en vie) et transmettent preuves et informations à la C.A.R.P.E.

    Résultat concret
    • Possibilité d’être informé de tous les déplacements et messages confidentiels ayant trait aux prisonniers. Leur nombre, leur état de santé, leur emplacement et les dispositifs de sécurité visant à les retenir prisonniers sont communiqués au joueur du Pharois.
    • Bien qu’informé des opérations d’influence déployées sur son sol, le Pontarbello n’a aucun indice quant à la présence d’éventuels informateurs dans ses rangs
    • Une opération visant à délivrer les prisonniers bénéficierait d’un bonus significatif.

    Réussite mineure : Grâce à ses opérations d’influence ciblée sur l’ANPL, le Syndikaali pose les bases d’un réseau de renseignement clandestin au cœur de l’armée. Celui-ci hésite toutefois encore à trahir la révolution et les informations communiquées sont parcellaires. Faute d’avoir une vision globale de la situation, les informateurs se concentrent sur le sort des soldats Pharois et des ambassadeurs (s’ils sont en vie) et transmettent leurs informations à la C.A.R.P.E.

    Résultat concret
    • Possibilité d’être informé de tous les déplacements et messages confidentiels ayant trait aux prisonniers. Leur nombre, leur état de santé, leur emplacement sont communiqués au joueur du Pharois. Celui-ci n’a toutefois pas d’informations sur les dispositifs de sécurité mis en place pour les retenir et les informations transmises sont moins complètes qu’espérées.
    • De plus, le Pontarbello est en droit de soupçonner un début de possible dissidence dans les rangs de l’ANPL.
    • Une opération visant à délivrer les prisonniers bénéficierait d’un bonus léger, laissé à l’appréciation de l’arbitre.


    Echec mineur : La C.A.R.P.E. ne parvient pas, malgré ses efforts, à recruter des informateurs au sein de l’ANPL.

    Résultat concret
    • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative


    Echec majeur : La C.A.R.P.E. parvient à recruter des informateurs au sein de l’ANPL mais ceux-ci sont identifiés avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, donnant la possibilité au Pontarbello d’en faire des agents doubles, de leur communiquer des informations erronées, ou tout simplement de purger ses rangs, renforçant son emprise sur la région.

    Résultat concret
    • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
    • Amputé des populations qu’il ciblait, le Syndikaali ne pourra plus mettre en avant ses opérations d’influence locale pour espérer une valorisation de son taux de réussite et devra recommencer une nouvelle campagne de déstabilisation.
    • Le Pontarbello pourra faire valoir une moindre dissidence au sein de l’ANPL si celle-ci est de nouveau prise pour cible.


    LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION

    Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
    • Tout d’abord, la structure pyramidale/dictatoriale du pouvoir favorise le cloisonnement des informations. Il ne suffit donc pas de convaincre quelques sous-fifres mais des gens plus hauts placés, soit des cadres soit des gardiens de prison.
    • Le régime de terreur qui accompagne la dictature (quoi qu’aucun fait de répression n’ait été signifié jusque-là par le joueur du Pontarbello) n’incite pas à la trahison.
    • Malgré la propagande pharoise, le général Leopoldo Sapateiro demeure un chef de guerre et un héros de la libération. Si l’opération d’influence pharoise vise à ébrécher cette image, le général n’est pas Jojo le clodo non plus.
    • Les militaires sont généralement des gens loyaux.
    • Le Pontarbello est en état d’urgence militaire permanente depuis quelques temps. Si celle-ci n’est pas de nature à repousser l’offensive idéologique pharoise, elle peut toutefois dissuader de trahir, au moins pour le moment.


    Moyens engagés :

    • Pas de moyens militaires, les réseaux mobilisés agissent principalement depuis l’étranger ce qui ne les compromet pas en cas d’échec.

    Chaîne logistique :

    • La C.A.R.P.E. agit principalement via internet mais peut également compter sur la relative proximité du Grand Kah, allié notoire du Syndikaali. Elle dispose d’une connaissance du terrain quasiment parfaite grâce à sa présence au Pontarbello pendant plus d’un an et les renseignements coloniaux listoniens. En cas de rencontre physique nécessaire, elle peut compter sur de nombreux agents anciennement listoniens pour entrer en contact avec les membres de l’ANPL visés.
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    Plusieurs sites pontarbellois fermés pour « apologie du terrorisme »


    https://www.zupimages.net/up/23/01/b0r6.jpg
    Cyberpiraterie, le Syndikaali prend également la main.

    ATTENTION
    Considérant les crimes de guerre dont s’est rendu coupable le Pontarbello et sa qualification d’État terroriste par la justice de plusieurs nations dont celle du Pharois Syndikaali et celle de Porto Mundo, le site que vous essayez de consulter n’est plus disponible dans votre pays.

    A l’heure où les VPN ne font pas encore de publicité partout sur internet, la propagande de Santialche vient de subir un sacré coup d’arrêt avec sa récente qualification de « soutien et/ou apologie d’actions ou de groupes terroristes ». Une décision de justice qui autorise les instances de régulation d’internet à fermer les canaux de communication jugés dangereux. Résultat, plusieurs internautes ont pu voir s’afficher, au moment de cliquer sur certains sites ou en dessous de postes sur les réseaux sociaux, des messages d'avertissement renvoyant à un article décrivant le contexte international et les crimes commis par le gouvernement de Santialche.

    Si certains internautes n’y verront que de la propagande démocrate cherchant à censurer le seul véritable pouvoir anti-colonial listonien, cette mesure a l’intérêt évident de cibler la population moins informée ou intéressée par ces questions. Monsieur et madame tout le monde qui, susceptibles d’être mollement touchés par la communication pontarbelloise, découvriront horrifiés les crimes de l’ANPL et pourront, en quelques clics, tomber sur la traumatisante vidéo de cette-dernière ouvrant le feu sur des civils. Une vidéo dérangeante que le gouvernement pharois ne semble pas très pressé de faire retirer de l’internet, prétextant y travailler mais avoir des difficultés à cause des internautes qui la repostent sans arrêt.

    Face à cette offensive médiatique, les partisans du Pontarbello se retrouvent quelque peu démunis et devront trouver d’autres voies pour partager la propagande du régime. Il faut dire que sans aucun moyen de diffusion culturelle, le régime de Santialche en est à compter sur la bonne volonté de sa population civile – pas toujours très motivée à l’idée de justifier d’embarrassants crimes de guerre – ou éventuellement sur l’aide de l’Alguarena, ce qui risquerait d’éclabousser Aserjuco de l’opprobre internationale qui frappe son encombrant voisin. Pour l’heure, donc, la communication du Pontarbello se cantonne à des initiatives privées et de plus en plus anecdotiques en raison des efforts engagés par les services secrets pharois pour limiter leur diffusion ou la délégitimer.

    Une initiative qui pourrait bien s’étendre à toute la sphère listonienne, si on en croit les services de gendarmerie de Porto Mundo qui ont communiqué sur cette initiative ce matin, en portugais et en nouveau pharois.

    « Nous travaillons en étroite collaboration avec monsieur Esteban, le président de la République Hafenoise, et nous espérons également pouvoir compter sur l’aide de nos concitoyens Jadidiens. L’apologie du terrorisme est un crime grave dans nos sociétés et nous savons au Pontarbello qu’il a pu mener à de nombreuses atrocités. Nous ne laisserons pas nos concitoyens ainsi menacés par une propagande meurtrière. Le sang a suffisamment coulé, il est de notre devoir de protéger la population civile. »

    Si les sites sont fermés en apparence, il est toutefois assez simple de s’y rendre malgré tout… à raison. Informée des tentatives d’influence engagées par le Pontarbello à Porto Mundo, la C.A.R.P.E. s’est mise à surveiller assez étroitement certains groupes mundistes connus pour leur ultra-nationalisme. Il faut dire que dans un pays ultra libéral et tolérant, ces-derniers ont peu de raisons de se cacher et Estrella, dont le pouvoir autoritaire repose en partie sur le fait qu’il incarne une certaine résistance au pouvoir Pharois en s’arrogeant des pouvoirs étendus dans sa ville, n’a jamais jugé bon de réprimer la frange la plus radicale de sa population.

    Ce sont plutôt les libéraux qui se sont éloignés de Porto-Mundo, à vrai dire, laissant le champ libre aux fidèles du maire et aux Listoniens soit nostalgiques du pouvoir autoritaire impérial, soit pas très convaincus par l’afflux de libertés civiles offertes en intégrant le Syndikaali. A mi-chemin entre les fastes impériaux et l’émulsion anarchiste, Porto Mundo se dresse comme une voie centrale, littéralement entre Listonia et Pharot. Portés par la présence de deux autres ex-territoires coloniaux listoniens, la Caprice Coast et la Commune d’Albigärk, l’opposition démocrate à Estrella n’a pas tardé à préférer l’expatriation plutôt que la confrontation, d’autant que le maire n’est pas connu pour son amabilité avec l’opposition.

    Ce sont quelques cinq-cents milles Pharo-Listoniens qui ont donc quitté la province pour une autre région du Syndikaali, pendant les deux premières années de la gouvernance d’Estrella. Une perte sèche qui, si elle avait pu inquiéter le maire à un moment, a été rapidement comblée par l’arrivée de groupes pirates, attirés par le clientélisme de la mairie, puis par l’immigration tahokaise et vasque, début 2009. Si cela s’est fait un peu aux forceps, aujourd’hui Porto Mundo est à l’image des autres ports-libres du Détroit : cosmopolite, pluriel et bigarré.

    « Il faut bien cela, si on veut que notre ville ait de l’avenir. » commente un vieux Pharo-Listonien, assis sur son banc. « Les ports-libres Pharois nous ont toujours fait concurrence : pourquoi est-ce qu’un navire s’arrêterait chez nous alors qu’il bénéficiera de la taxation minimale quelques milles plus loin ? On peut s’en désoler mais c’est comme ça : isolé Porto Mundo ne tiendra pas la route plus de six mois, notre seule chance c’est d’intégrer la sphère pharoise. »

    Un reniement pour les nationalistes ? Sans aucun doute, mais les alternatives sont pour ainsi dire inexistentes, et les arguments du Syndikaali nombreux.

    « Sortir du Syndikaali, d'accord mais pour quoi faire ? Retourner sous la coupe de Listonia ? J’ai entendu un type parler de l’Alguarena une fois, Jésus Christ, c’est à plus de 15 000 kilomètres d’ici, qu’est-ce qu’on irait foutre là-bas ? Entre Albigärk et la Caprice Coast on a beaucoup de concitoyens listoniens ici et avec le système fédéral notre culture est respectée, personne nous fait chier en fait. Il y a même pas mal d’initiatives de rapprochement et on a un parti qui porte nos intérêts. Franchement, je veux bien entendre ceux qui rêvent que Porto Mundo soit autonome mais qu’est-ce que ça nous apporterait de plus ? On a déjà la liberté politique quasi-totale et on profite du système économique du Syndikaali. Je serai pas contre virer les militaires, c’est sûr, mais d’un autre côté, eh, ce sont de bons clients. »

    Il faut dire que la situation à Porto Mundo n'est pas du tout comparable à celle du Pontarbello. Si ce-dernier était l'unique tête de pont listonienne à des milliers de kilomètres à la ronde, Porto Mundo, lui, n'est qu'une des trois têtes de la présence coloniale dans les mers du nord. En collaborant avec la Caprice Coast et Albigärk, le sentiment régionaliste s'est réparti entre plusieurs territoires dont deux sont bien intégrés au Syndikaali qui, pays fédéral, libertaire et décentralisé, se montre particulièrement respectueux des identités individuelles. Vouloir l'indépendance de Porto Mundo seule est donc assez absurde d'un point de vue historique, et nécessite de la part de ceux qui défende ce projet une gymnastique intellectuelle et argumentative assez peu convaincante. Porto Mundo n'a pour ainsi dire pas d'identité propre, si elle en possède une, c'est celle des territoires coloniaux du Détroit et de la mer du nord, fortement influencés par la culture albienne puisque issus d'une conquête et non d'une colonisation. Les Listoniens ne se sont pas juste "installés" sur des territoires vierges, ils les ont conquis par la force. En résulte que si une partie des populations locales sont effectivement originaires de Listonia, d'autres sont typiquement albiennes. D'où le fait que le national-régionalisme porté par le Pontarbello sonne assez déconnecté de leur réalité.

    Entre dilution des communautés listoniennes selon leurs sensibilités affinitaires et disqualification de la communication pontarbelloise, les arguments de Santialche ont plus que jamais du mal à se diffuser hors de leur petite sphère régionale, réduite à peau de chagrin.
    Et si certains ultra seront certainement outrés, que pèsent ces excités face à la masse tranquille et pleine de bon sens du plus grand nombre qui, elle, n’a pu simplement que constater que d’un point de vue économique comme politique, les choses se sont arrangées par rapport à la période impériale ?
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    Les entreprises des Provinces-Unies à l’assaut du Pontarbello, nouveau paradis fiscal ?

    Depuis plusieurs semaines voir plusieurs mois, les autorités pontarbelloises multiplient les initiatives et les promesses très alléchantes à l’endroit des corporations et firmes étrangères, notamment à l’intention du continent Paltoterran et Aleucien, qui comptent nombre de nations commerçantes, et les premières d’entre elles, la Fédération de l’Alguarena et les Provinces-Unies du Lofoten, semblent avoir répondu à l’appel du pied du Général Leopoldo Sapateiro, le chef du gouvernement du Pontarbello.
    Ce dernier ne s’est pas caché de vouloir faire de son petit Etat péninsulaire un véritable paradis des affaires, avec des déclarations tonitruantes promettant nombre de mesures incitatives ainsi qu’un cadre fiscal très attrayant.


    Des propos bien choisis qui ont fait mouche, et qui ont attisé la curiosité et la convoitise de nombre d’investisseurs potentiels, particulièrement intéressés par la législation très souple en matière de droit du travail, l’absence de nationalisation, et le rapatriement des bénéfices, particulièrement lucratif pour les très grandes multinationales qui ont fait de l’art de l’optimisation fiscale une véritable profession d’art. Et c’est clairement ce dernier point qui est à l’origine de l’incroyable intérêt suscité par le monde économique lofotenois pour le micro-état.

    Ces derniers temps, on a enregistré un nombre record de vols internationaux entre Les Provinces-Unies et la péninsule Pontarbelloise, une croissance à 2 chiffres même, et chose rare, une grande proportion d 'entre eux étaient des vols de jets privés appartenant à des entreprises ou même à des particuliers.

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    Homme d’affaires du Lofoten débarquant de son jet privé sur une piste de l’Aéroport de Santialche, une scène appelée à se répéter dans les prochains mois.

    La major pétrolière United Oil, par l’entremise de son excentrique PDG, le trublion et controversé Søren Silvertrupp, fut la première à annoncer très officiellement sur les réseaux sociaux son intention de lancer une mission de prospection dans la zone économique exclusive pontarbelloise, dont les eaux regorgeraient d’après les experts de nappes et de gisements d’hydrocarbures d’importance significative encore inexploités.

    Dans un autre registre, si la Thylacine Corporation quant à elle n’a pas officiellement annoncé posséder de sites ou développer des activités officielles sur le sol pontarbellois , la présence de certains de ses employés au Pontarbello a été confirmée par plusieurs témoignages. En outre, plusieurs journalistes spécialisés en fact checking ont fini par authentifier que l’Helicoptère Médicalisé ultra moderne dans lequel le Général Sapateiro avait été formellement identifié est effectivement un appareil appartenant à la T-Corp. Le géant du pharmaceutique n’a pour l’heure ni confirmé, ni infirmé cette information. Il est fort à parier que la multinationale était déjà implantée bien avant les annonces du Général, et probablement même pendant les hostilités d’avec les brigades solaires kah-tanaises.

    D’autres grandes firmes et compagnies lofotènes n’ont pas encore communiqué sur le développement de leurs activités dans l’extrême sud aleucien mais il est clair que les intentions d'investissements sur la péninsule se multiplient à vitesse grand V. La Citizen Bank a par ailleurs discrètement informé certains de ses actionnaires de la création d’un fond commun de placements comportant nombre de titres obligataires d’Etat et de bons du trésor, dont une bonne partie proviennent des obligations pontarbelloises. “ La jugulation de l’inflation conjuguée à une stabilisation de la monnaie sur le marché des changes sont deux indicateurs de la bonne santé économique du Pontarbello.” peut t-on lire sur la brochure d’information à destination des richissimes clients de la banque d’affaires.

    accordommerciauxpontarbello

    Des premiers accords commerciaux et financiers signés entre des acteurs économiques privés des Provinces-Unies et des entités étatiques pontarbelloises. Une course compétitive s’est elle engagée entre le Lofoten et l’Alguarena pour capter ce nouveau marché ?

    Un autre indicateur qui ne ment pas et qui témoigne largement en faveur d’une dynamisation des relations commerciales entre les deux pays est l’envolée exponentielle du volume d'exportations et d’importations entre le Lofoten et le Pontarbello. Fruits, légumes, produits agricoles, et matériaux transitent en échange d’exportations de produits phytosanitaires, de médicaments, de cosmétiques, de gaz, de pétrole, et dans une moindre mesure, de services dématérialisés, logiciels, jeux, etc….
    Depuis quelques semaines, les routes commerciales lofotènes dévient de plus en plus fréquemment par Santialche, tel un aimant, attirant à lui des dizaines de cargos venant encombrer les ports pontarbellois. Certains craignent même l’asphyxie et la surchauffe des activités portuaires, dont les infrastructures et les capacités sont clairement sous-dimensionnées pour absorber un tel accroissement du commerce.

    Qu’à cela ne tienne, les firmes United Oil, NorthStream Power et Nørdvisk Dynamic ont déjà promis d’aider et de contribuer à la modernisation énergétique et à la rénovation structurelle en partenariat avec certaines entreprises du BTP local, afin de créer un véritable hub logistique et commercial au Pontarbello.

    Même si à ce stade, les discussions et les tractations vont bon train et confirment l’euphorie ambiante, les usines et les emplois créés dans l’économie réelle locale restent encore bien timides, et probablement encore aujourd'hui en dessous des espérances des autorités pontarbelloises. Ces dernières attendent beaucoup de l’accord bipartite avec les Provinces-Unies permettant ainsi de redonner ses lettres de noblesse à la péninsule et d'acquérir la respectabilité qui lui reste encore à conquérir.

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    Le port industriel de Santialche aux dimensions encore bien modestes, appelé à s’étendre et à se développer pour satisfaire les ambitieux projets du Général Sapateiro.

    En effet, il est utile de rappeler que le Pontarbello, sous ses allures de jungle paradisiaque, aux plages de sables fins et à la végétation luxuriante, n’en est pas moins une dictature sous la gouvernance d’une implacable junte militaire avec à sa tête un militaire gradé à la réputation inamicale et inflexible.
    Et il convient de faire le parallèle avec la RLP, l’autre état d’Eurysie de l’Est, qui s’est défait des entraves liberticides du communisme. A la faveur de la Révolution d’Octobre, le peuple avait chassé le “Boucher de Staïglad”, l’ultra autoritaire leader Kuklin Viktor, dont les victimes se comptaient par milliers. Dès lors, un très fort élan d’engouement s’était créé autour de la présidente prodnovienne Mme Sireskaya, dont la fraîcheur naturelle et le fait qu’elle ait pris les armes contre l’ordre établi avait suscité la très forte adhésion populaire des Lofotèns. Aujourd’hui la RLP jouit d’une image très favorable auprès de la population, qui considère le Prodnov Libre comme un allié légitime et naturel.
    En revanche, le Général Sapateiro, un sexagénaire au visage fermé et abrupt quant à lui ne dégage malheureusement rien, si ce n’est une expression de sévérité et le fait que ce soit un militaire austère sans le moindre état d’âme. L’homme fort de l’Etat Aleucien le plus petit du continent est très loin de provoquer la sympathie des gens. Au mieux l’opinion publique lofotène témoignera de l’indifférence, au pire de l’hostilité pour un tyran en galons, fut-il capitaliste et ultra libéral.
    Certains collectifs de défense des droits de l’homme et certaines ONG lofotènes prévoient même d’organiser des sitting et des manifestations devant l'ambassade du Pontarbello à Pembertøn pour protester contre la junte militaire au pouvoir, ce qui risque de ne pas paraître du plus bel effet au moment où l’accord commercial bipartite est sur toutes les lèvres.

    D’un point de vue plus pragmatique et terre à terre, ce qui inquiète davantage les investisseurs c’est que la République d’Union Nationale du Pontarbello sort d’une longue période de conflit et d’un contexte de guerre de décolonisation qui n’est pas sans avoir laissé des traces dans le pays.
    Outre la crainte réelle d’une corruption généralisée typique des juntes militaires, à l’instar des intelligentsia communistes, qui captent habituellement tous les revenus externes et internes à des fins d’enrichissements personnel, certaines entreprises lofotènes spécialisées dans le milieu du divertissement, des médias et de la communication ne peuvent espérer prospérer dans un environnement où les libertés de circulation et d’expression sont quasi inexistantes.

    Aussi les milieux économiques ont encore besoin d’être rassurés, et d’autres grandes entreprises préfèrent jouer la carte de la prudence, en patientant avant de s’engager. C’est le cas notamment de notre fameuse compagnie nationale de dirigeables Airlander, qui presque comme un symbole, entérinera aux yeux du monde l’intégration du Pontarbello dans l’espace du commerce mondialisé lorsque ses fameux zeppelins planeront au-dessus de Santialche, comme ils l’ont fait en RLP. A ce jour, la direction d’Airlander n’envisage pas de liaison avec la république pontarbelloise, les conditions de sécurité n’étant pas encore totalement garanties. Mais il est fort à parier que lorsque cela sera le cas, les touristes lofotènes, considérés comme parmi les plus dépensiers, déferleront dès lors dans des hôtels all inclusives en bord de plage, boostant le PIB du pays grâce au secteur tertiaire du tourisme, qui on l’a déjà vu à plusieurs reprises dans l'histoire d’autres nations, est un vecteur important de développement économique à moindre coût. Sans parler de la masse d’emplois que cela créera. Le potentiel de développement touristique du Pontarbello est immense et encore inexploité à ce jour.

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    Le Sueno Hotel, l'un des projets de complexe hôtelier en bord de mer, sur lesquels les autorités locales pontarbelloises fondent énormément d'espoirs pour attirer les visiteurs étrangers en quête de villégiature.
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    Logo de l'armée régulière pontarbelloise, l'Armée Nationale du Pontarbello Libre

    17 juillet 2009 - CONFIDENTIEL - Le gouvernement pontarbellois du Général Leopoldo Sapateiro, a investi dans l’équipement et l’entretien de ses forces armées.


    Forces armées pontarbelloises en manoeuvres et entrainements dans le péninsule.
    Les militaires de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, une force de frappe choyée pour écarter le risque de déloyauté.


    Jadis présentées comme mal équipées et mal entretenues, les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre sont désormais des combattants entraînés quotidiennement et dont le matériel se veut constamment opérationnel, grâce à la création d’unités logistiques militaires, dédiées à l’intendance des armements individuels et collectifs. Une réforme des organes militaires salvatrice, pour s’assurer le bon recensement et la bonne distribution des ressources disponibles et sollicitées par les unités opérationnelles. L’importance renforcée des personnalités militaires dans le régime et le pouvoir de décision entretenu par les soldats de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre impose une référence immédiate aux conditions d’accession au pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro.

    L’Armée Nationale du Pontarbello Libre, une institution salvatrice du Pontarbello et instigatrice de son indépendance.

    En effet, l’ANPL tient son pouvoir décisionnaire au sein des instances gouvernantes du Pontarbello par sa démonstration grandeur nature visant à la présenter comme l’héroïne de l’indépendance. Acteurs du débarquement amphibie le long des côtes impériales, depuis lesquelles ils ont défait des forces impériales listoniennes démotivées et peu enclines au combat, les soldats de l’ANPL ont ensuite été confrontés à l’invasion des brigades solaires kah-tanais. Sept mille ennemis, opposés à leurs maigres forces de quelques centaines de combattants seulement, à repousser par delà les frontières nord du pays. Un challenge de taille pour la nation naissante qu’était le Pontarbello à cette époque.

    Et pourtant contre toute attente (et partiellement grâce au soutien aérien des forces de l’armée de l’air fédérale d’Alguarena) les brigades solaires paramilitaires kah-tanaises sont défaites, mises en déroute par des actions tactiques déterminantes comme celle ayant conduit “la bataille des ponts” où les réseaux routiers pontarbellois ont été sabotés et réaménagés à souhait par l’emploi sur le terrain de ponts mobiles. Outre cette stratégie, les troupes de l’ANPL se sont distinguées pour avoir su déployer une tactique innovante de combats blindés, en utilisant savamment les lignes de crête pour ce qui deviendrait ensuite la bataille de Carosinhos.

    Par ces exemples d’actions militaires ayant lentement, mais sûrement, déplacé le curseur vers une victoire pontarbelloise, l’ANPL s’est faite l’artisan des processus d’indépendance et de sauvegarde de l‘intégrité territoriale pontarbelloise. Avant elle, aucune force armée présente sur le sol pontarbellois ne peut se targuer de pareilles réussites. Si bien qu’à l’issue du conflit, c’est cette même institution qui est en mesure de légitimement diriger la structuration des organes de pouvoir envisagés post-indépendance.

    Mais au-delà de l’ANPL, qui est clairement la contributrice principale de l’indépendance pontarbelloise, l’armée tient son rôle par sa capacité à pouvoir fournir des histoires personnelles, centrées sur différents personnages notables de l’état-major ainsi que son commandement sur le terrain.

    Des héros, qui portent avec eux la réussite collective et donnent un visage et une certaine accessibilité, à une institution pourtant implacable. Parmi ces figures de premier plan, il y a bien entendu le Général Leopoldo Sapateiro, premier soldat pontarbellois qui, dans sa prise de commandement des forces de l’ANPL avant la guerre d’indépendance, s’est faite la figure incontestée de la libération du pays et de son résistancialisme face à la menace kah-tanaise ou cobaricienne.

    “Pour prendre et garder le pouvoir, l'Armée Nationale du Pontarbello Libre a nécessairement besoin de figures fortes, nominativement identifiables, des figures pour se faire les piliers d’une nation qui aspire à une certaine forme d’internationalisation” soufflait le politologue Lourenço Morico. Les réussites militaires sur le champ de bataille ne suffisent pas à légitimer l’armée à la tête du pays, il lui faut des orateurs, des tribuns, capables de soutenir la politique étrangère, dans une sphère mondiale où s’opposent constamment les rapports de force… Si le Général Leopoldo Sapateiro est manifestement l’une des plus illustres, d’autres sont en passe d’accéder à la notoriété, à l’instar du colonel Jonatán Yepes, le commandant de la Force Ascara, cette unité d’élite qui a fait la gloire de l’ANPL face aux troupes kah-tanaises.

    L’équipement de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, un axe constant de développement.

    Rapport d'intendance
    L'entretien et le remplacement des équipements militaires, un enjeu de satisfaction permanent pour les autorités dirigeantes pontarbelloises.


    Si l’armée fournit sa part à la stabilisation du régime et se voit portée en haute estime par la société civile pontarbelloise, elle n’en restait pas moins une institution à choyer. Vêtements troués, révisions des véhicules à moteurs pas faites dans les temps, usures des armes et équipements, les forces pontarbelloises ont manqué cette année de moyens dans l’entretien et le remplacement de leurs effets personnels. Une situation dommageable, par l’image misérable renvoyée aux populations et aux gouvernances d'États étrangers. A ces lacunes, le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro s’est laissé les moyens de relancer l’industrie de l’armement pontarbelloise, se faisant les petites mains destinées à armer le pays. L’afflux de provisions, de marchandises et autres pièces de rechange à destination de l’armée a peu à peu repris vers début juillet 2009. Une dépense nécessaire, qui permet de garder en haute estime, l’affection des soldats du rang pour leurs officiers généraux. Une dépense pour partie financée par les différents investissements de sociétés étrangères, à même de produire la richesse par l’impôt et qui amorce un (long) processus vers la constitution d’une armée professionnelle selon les standards actuellement en vigueur.

    L'Armée Nationale du Pontarbello Libre, se faisant un acteur militaire récent et embryonnaire, au regard de sa création en 2007, les autorités pontarbelloise ont tout le loisir d’apporter les moyens appropriés à sa professionnalisation compte tenu d’un besoin encore relativement peu important.

    Éprouvée par des menaces multiples, en provenance du Grand Kah, de la Cobaricie ou encore du Pharois Syndikaali, la République d’Union Nationale du Pontarbello est portée par un régime politique complexe, qui semble autant avoir besoin de ses forces armées pour subsister à l’international, que pour faire valoir la réussite et la valeur morale de ses gouvernants à l’intérieur du pays.
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    Logo de la Brigade du Jaguar Paltoterran.

    27 juillet 2009 - Des pirates du Pavillon de l’Albastre capturés au large de la péninsule par une flotte du Jaguar Paltoterran et du Pontarbello.


    Embarcation pirate abordée par un bâteau semi-rigide des forces du Jaguar Paltoterran, pour extraction des cibles.
    Après l’accomplissement de plusieurs tirs de sommations, l’embarcation des pirates du Pavillon de l’Albastre s’est immobilisée, annonçant la reddition de son équipage.


    C’est ce qu’on appelle un travail d’équipe ! Alors qu’il patrouillait dans le ciel alguareno, un AWACS de l’armée de l’air fédéral détecte les mouvements suspects de deux navires s’éloignant des voies commerciales au large du Pontarbello. Quelques instants après, un signal radio vient confirmer la réception de plusieurs messages de détresse en provenance d’une embarcation commerciale poursuivie par un navire non identifié avec du personnel armé à bord. Très vite, les autorités alguarenas prennent attache avec le commandement pontarbellois pour leur signifier la présence d’un navire réputé hostile dans leurs eaux. De ce signalement est déclenchée l’intervention de deux navires de guerre, un patrouilleur du Jaguar Paltoterran et une vedette rapide de la garde côtière pontarbelloise.

    Le déploiement d’une vedette de la garde côtière pontarbelloise permet une interception rapide des deux bâtiments civils. A leur approche, l’équipage de la vedette pontarbelloise a constaté les manoeuvres d’évitement entreprises par l’embarcation non identifiée, elle a donc demandé l’autorisation à son commandement de poursuivre celle-ci tandis que le patrouilleur du Jaguar Paltoterran avait vocation à intercepter le navire commercial à l’origine du signal de détresse.

    Pouvant facilement coller à la proue du navire pirate sans se laisser distancer, la vedette de la garde côtière pontarbelloise a exécuté plusieurs tirs de sommations à bâbord puis à tribord de l’embarcation jugée hostile, invitant celle-ci à s’immobiliser prestement. Comprenant que la vedette pontarbelloise semblait résolue à les intercepter et que les caractéristiques moteur de leur navire ne leur permettraient pas de prendre le large face aux autorités, l’embarcation pirate finit par coopérer, amorçant sa décélération pour venir lentement et peu à peu s’immobiliser dos à la vedette des forces militaires pontarbelloises. L’embarcation rapide de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) quant à elle, resta un moment à l’arrière du navire pirate pour s’offrir l’ascendant sur elle en cas d’ouverture du feu.

    Un passage lent s’effectua le long de la coque arrière pour examiner le nombre d’occupants à bord et s’assurer un contact visuel avec l’armement lourd pour permettre sa neutralisation rapide, et à ce titre un des pirates fut invité à s’éloigner d’une mitrailleuse lourde montée sur trépieds. Engagés dans un processus de reddition, l’entièreté de l’équipage pirate coopéra et se laissa aborder par le commando pontarbellois.

    Une fois que l’équipage pirate fut appréhendé et neutralisé, l’unité de garde côte pontarbelloise avisa le patrouilleur du Jaguar Paltoterran pour solliciter une extraction des suspects. Après avoir reçu les coordonnées de la vedette pontarbelloise, le navire patrouilleur du Jaguar Paltoterran, qui avait de son côté confié la sécurité du navire commercial à un autre bâtiment, vint à leur rencontre à son tour, déployant une embarcation semi-rigide pour débuter l’extraction des huit pirates identifiés à bord. Deux éléments du commando pontarbellois montèrent à bord du navire pirate pour le rediriger vers les côtes et ainsi éviter qu’il ne finisse en perdition dans la mer, pouvant probablement causer un accident ou une pollution quelconque en cas de naufrage.

    De retour sur les côtes pontarbelloises, l’équipage de l’ANPL et des mercenaires profitèrent de cette réussite, après avoir placé sous verrous chaque homme de l’équipage de pirates. Un article parut le lendemain dans la gazette locale pontarbelloise, vantant une nouvelle fois les coopérations bienheureuses des gardes-côtes pontarbellois de l’ANPL et des unités de la société militaire privée (SMP) du Jaguar Paltoterran.
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    Logo de l'agence fédérale de presse

    11 août 2009 - Les entreprises de l’archipel souhaitent ardemment œuvrer pour la reconstruction du Pontarbello d’après-guerre.


    Extrait de la conférence à destination des industriels possiblement intéressés pour investir au Pontarbello et œuvrer activement à sa relance économique.
    Une conférence nationale en Alguarena, destinée à fédérer les acteurs économiques et industriels du pays autour du projet de relance économique pontarbellois, voici le pari fou entrepris (et réussi) par les départements de l'économie et des affaires étrangères.


    A Santialche, le 9 août dernier, plusieurs directions d’entreprises alguarenas se sont rassemblées pour évoquer les différentes actions permises, en faveur de la reconstruction pontarbelloise, un pays durement frappé par la guerre entre les indépendantistes et les forces coloniales, puis par l’invasion kah-tanaise.

    Dans ce projet, la Fédération d’Alguarena ou en tout cas les entreprises installées sur ce territoire archipélagique et limitrophe au Pontarbello, souhaitent occuper un rôle de premier plan pour les projets de reconstruction inscrits dans la péninsule. A l’occasion d’une conférence nationale organisée sous l’égide des départements fédéraux de l’économie et des affaires étrangères d’Alguarena, environs cinq cents entreprises, réparties sur pas moins de cinquante secteurs d’activité, se sont rejointes pour témoigner de leur volonté la plus ferme et résolue, à tenir un rôle d’importance dans le processus de réaménagement et parfois même, de reconstruction, de la péninsule pontarbelloise. Cette réunion, une première au sein de la Fédération, a permis de dégager une liste non exhaustive des entrepreneurs prêts à participer, et sous la réserve d’un geste commercial, à la reconstruction de la péninsule pontarbelloise. Une initiative soutenue par les autorités fédérales d’Alguarena, soucieuses d’offrir à la population pontarbelloise, les ingrédients de sa réussite prochaine, dans un contexte conflictuel grandissant.
    Inscrites en marge des actions bénévoles et humanitaires dirigées vers la péninsule pontarbelloise, ces actions solidaires sont d’une réelle valeur ajoutée pour le Pontarbello à repenser son indépendance, plus de deux ans après la guerre et les manoeuvres d’invasion perpétrées par les brigades paramilitaires kah-tanaises.

    “A chaque fois qu’une entreprise envisage de s’implanter au Pontarbello, le choix des accès aux services, des axes routiers, des couvertures en eau et en énergie s’impose. C’est pourquoi il nous importe d’intervenir en qualité d’acteurs socio-économiques pour favoriser et à moindre frais dans ce pays en crise, les conditions préalables à son développement industriel” s’est fendu d’un commentaire le président directeur général de Construcción Feliz, une société en bâtiment-travaux-publics déjà très investie dans le rétablissement des axes et ponts autoroutiers.

    Cette opportunité, bien que consécutive d’un grand malheur, est l’occasion de reconstruire “en mieux” en associant les meilleures technologies mondiales actuelles sur les thématiques du génie civil, pour façonner et bonifier les rouages de la société civile pontarbelloise de demain. Une parole entendue puisqu’à la fin de la conférence, les entreprises et les intervenants des départements fédéraux s’entendaient sur la définition de plusieurs plans de route, tournés des solutions optimisées, de développement des domaines énergétiques, agricoles, électroniques ou sanitaires. En conclusion de ces plans de route propres à chaque domaine précités, les sociétés alguarenas présentes ont également fourni une série de propositions commerciales au rabais, détaillant la satisfaction des différents besoins nationaux, exprimés par le Pontarbello.
    1933
    Juillet 2009 - Pontarbello

    Le ver est dans le fruit

    Source : https://www.ouest-france.fr/monde/bresil/violences-dans-quatre-prisons-au-bresil-42-detenus-tues-6370459

    Plusieurs immigrés récents originaires de Porto Mundo (des agents de la C.A.R.P.E.) recrutent des informateurs au sein même de l'armée Pontarbelloise. Notamment, une partie du personnel pénitentiaire s'avère assez critique du régime de Sapateiro, respectent la C.A.R.P.E. et préfèrent largement l'avoir comme allié que comme ennemi. Plusieurs personnels haut gradés disposant d'accès à des informations sensibles quand à la gestions des prisonniers deviennent ainsi des sources fiables pour les agents pharois.

    Staff a écrit :Action clandestine arbitrée en victoire majeure, enregistrée sous le n° 62610 du site ventsombres. / Détails de l'action

    Réussite majeure (1-32) : Grâce à ses opérations d’influence ciblée sur l’ANPL, le Syndikaali pose les bases d’un réseau de renseignement clandestin au cœur de l’armée. Celui-ci n’est que très peu développé mais peut compter sur quelques informateurs fiables et loyaux. Faute d’avoir une vision globale de la situation, les informateurs se concentrent sur le sort des soldats Pharois et des ambassadeurs (s’ils sont en vie) et transmettent preuves et informations à la C.A.R.P.E.


    Réussite mineure (33-65) : Grâce à ses opérations d’influence ciblée sur l’ANPL, le Syndikaali pose les bases d’un réseau de renseignement clandestin au cœur de l’armée. Celui-ci hésite toutefois encore à trahir la révolution et les informations communiquées sont parcellaires. Faute d’avoir une vision globale de la situation, les informateurs se concentrent sur le sort des soldats Pharois et des ambassadeurs (s’ils sont en vie) et transmettent leurs informations à la C.A.R.P.E.


    Echec mineur (66-83) : La C.A.R.P.E. ne parvient pas, malgré ses efforts, à recruter des informateurs au sein de l’ANPL.


    Echec majeur (83-100) : La C.A.R.P.E. parvient à recruter des informateurs au sein de l’ANPL mais ceux-ci sont identifiés avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, donnant la possibilité au Pontarbello d’en faire des agents doubles, de leur communiquer des informations erronées, ou tout simplement de purger ses rangs, renforçant son emprise sur la région.



    801
    HRP
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    Pontarbello,

    Depuis plusieurs semaines de nombreux agents des services de renseignement rousmalien arrivent sous fausse identité au Pontarbello. Ces agents se mêlent aux populations locales et ont pour l'instant comme mission de se construire une nouvelle vie, afin d'avoir une bonne couverture, et d'intégrer des postes liés aux domaines politiques, militaires et économiques. Les services de renseignement n'ont pas l'intention de rendre ces agents opérationnels, mais on peur d'une offensive pontarbelloise. Ils espèrent ainsi pouvoir provoquer une gène dans les principaux secteurs d'activité du pays et avoir un moyen de pression. D'autres mesures vont être prise plus tard afin de garantir la sécurité des citoyens, qui s'inquiètent de plus en plus au vu du nombre de mises en garde reçues par des pays étrangers concernant le Pontarbello.
    1929
    L'Ampoulé est le journal officiel de la Patrie de Rousmala. Par ce biais sont communiqué diverses informations concernant la vie dans le pays, les discours des hommes politiques, les résultats des votes. C'est aussi par ce biais que sont communiqués les ressentis de la populations ainsi que ces souhaits. Cependant l'Ampoulé peut aussi servir de journal pour l'international, si un pays lui communique une information avec preuves a l'appuies, et qu'il demande de la partager
    La Patrie de Rousmala vient en aide au Pontarbellois privés de leur liberté

    Pour donner suite au référendum du début d'année, les autorités rousmaliennes ont mis en place leur processus afin de "venir en aide aux Pontarbellois privés de leur liberté". Tenant tout de même à respecter ce pays totalement opposé aux valeurs rousmaliennes, ces actions se déroule au niveau de la frontière mais du coté rousmalien. En effet, contrairement à ce que de nombreux pays pensent, les référendums de janvier 2010 n'appelaient pas à la guerre. Bien que la Patrie de Rousmala affiche son opposition face à la tyrannie, elle ne cherche pas à provoquer un bain de sang.
    Ainsi, de nombreux camps de réfugier ont été installés le long de la frontière. Ces camps sont construits autour d’hôpitaux de campagne afin de venir en aide aux futurs réfugiés. La Patrie de Rousmala ne connaît pas les conditions de vie de ses voisins et se prépare à toutes les éventualités. De nombreux escadrons militaires protègent la zone, appuyés par les postes de gardes et les fortification maintenant en construction depuis plus d'un mois. Une grande logistique a lieu derrière ce projet afin de donner une nouvelle vie aux nouveaux arrivants. L'état prévoit de les engager dans la municipalité, et de les accueillir dans un centre en banlieue de la capitale le temps qu'ils trouvent logements et emplois. Cependant ces conditions restent précaires, c'est pourquoi la construction d'une ville a été lancée à quelques provinces de la frontière, où les migrants pourront s'installer en arrivant.
    Toutefois le succès de cette intervention n'est pas garanti. L'état ignore encore si de nombreux Pontarbellois vont fuir leur pays d'origine pour venir se réfugier en Rousmala

    La ville de Cafog, ville d'accueil et d'avenir
    9313
    El Imparcial

    18 février 2010 - La culture, une aide bienvenue pour la gouvernance pontarbelloise.


    La communauté native de la péninsule pontarbelloise, vient constituer le fer de lance des projets culturels de la gouvernance pontarbelloise, se faisant les facteurs identitaires de ce peuple longtemps divisé et maintenant en quête d'un sentiment d'appartenance.
    La culture a longtemps été associée aux cibles des interdictions émises par les dictateurs de nombreux pays, aujourd'hui et en ce qui concerne le Pontarbello, elle est une aide à la défensie d'une identité nationale et au développement d'un sentiment d'appartenance face à l'adversité nourrie depuis certains états étrangers, tels que le Grand Kah, la Cobaricie ou désormais le Rousmala.

    Quel statut peut-on imaginer pour la culture au Pontarbello? Est-ce un outil au service ou à l’encontre du pouvoir? Ce dernier parvient-il à manipuler la culture populaire et si oui, comment? Des questions nombreuses et denses, directement liées au fait que les nations du monde ont par défaut le réflexe de considérer les pays autoritaires voire totalitaires, comme totalement dépourvus de centres culturels ou autres sites tournés vers la réflexion ainsi que l’émerveillement. Et s’il en était tout autre? Et si les dictateurs, plus que quiconque, avaient besoin de la culture pour amorcer une identité nationale forte et asseoir le sentiment d’appartenance nourri par chacun?

    Le champ de l’imaginaire, de l’immatériel, est régulièrement perçu comme la cible d’éternelles croisades de la part des dictateurs qui perçoivent ces champs d’évasion comme le terreau fertile à la naissance de nouvelles idées dangereuses pour la pérennité du gouvernement. Mais dans le cas des régimes totalitaires, encourager le développement de la culture, favorise aussi la diffusion d’un message propice à la consolidation de l’unité nationale, à l’ancrage d’un sentiment d’appartenance, qui permet aux dictateurs de se heurter à la scène internationale et aux rivalités qui y fleurissent.

    Le soutien populaire envers les dirigeants totalitaires et autocrates, peut donc être la conséquence directe d’une politique culturelle rondement menée par la tyrannie.
    Effectivement, la culture peut être utilisée comme un moyen de propagande pour renforcer l'idéologie du pouvoir pontarbellois. Car si la République d’Union Nationale du Pontarbello cherche à contrôler les pensées de sa population, il lui est préalablement nécessaire de conditionner l’Histoire à laquelle cette dernière a accès. Une chose peu aisée quand l‘on sait que la culture regroupe mine de rien, les arts, les médias et même les loisirs…

    Pourtant, sur chacun de ces items, le pouvoir pontarbellois a de réelles opportunités de créer un sentiment de communauté et d’appartenance, au sein de ce pays nouveau mais déjà tellement meurtri par les velléités guerrières en provenance du Grand Kah, de Cobaricie et aujourd’hui du Rousmala. Des hostilités qui ont fait le jeu du pouvoir dictatorial du Général Leopoldo Sapateiro, en facilitant son unité avec le peuple sur le ton de “la Patrie en danger”.

    Défaire les ennemis et expliquer par l’Histoire le glorieux combat mené, ou encore par les arts culinaires et picturaux, que le Pontarbello est avant-tout une nation grâce aux gens qui l’habitent. Le Pontarbello n’est pas une entité politique fantoche née d’une géographie hasardeuse, tracée sur le pouce par une ancienne puissance puissance coloniale pressée de partir. Le Pontarbello est, bien avant l’occupation coloniale provoquée par l’Empire listonien, un espace géographique dominé par une langue native et un peuple solidarisé autour de celle-ci. Valoriser les langues natives en place sur le territoire, les arts traditionnels et locaux, c’est défendre une unité du Pontarbello contre tous ceux qui contestent son droit à la souveraineté.
    Outre la capacité de la culture à véhiculer un message auprès de sa population, celle-ci peut également et nous avons commencé à l’évoquer, servir de véritable soupape de sécurité, pour un peuple sous pression quotidienne ou à minima contraint par des restrictions gouvernementales. La dictature du Général Leopoldo Sapateiro, comme toute dictature, se montre particulièrement stricte sur certains sujets nationaux. Cette rigueur, privant des citoyens d’exercer telle ou telle chose, ou de telle ou telle façon, vient possiblement nourrir la frustration chez eux. Dès lors, les privations qui peuvent atteindre les libertés d’expression ou les libertés d’appartenance politique au Pontarbello, peuvent trouver un exutoire par la capacité du régime à encourager l’expression artistique.

    Se permettre la créativité, fut-elle dans des domaines autres que la politique, constitue donc un bon moyen concédé par les autorités du Général Sapateiro, de lever les barrières érigées autour des populations présentes dans la péninsule. Favoriser la création dans des domaines non politiques et artistiques, vient également bonifier toute la société pontarbellosie elle-même, par l’émergence d’actions intellectuelles de renom, qui se tournent vers l’amélioration et l’innovation de biens ou de services. Un intellectuel qui ne réfléchit pas à la politique, n’en reste pas moins un intellectuel qui réfléchit. Permettre le développement et la création, peut donc à la fois constituer un défouloir viable pour des personnes en mal de politisation, mais aussi constituer une psite d’engagement réel pour ces mêmes individus au sein de la société pontarbelloise.

    La gouvernance pontarbelloise a besoin de cerveaux car ceux qui le peuvent et le veulent, ont pu quitter le territoire. Cette perte de cerveaux n’est pas sans conséquence pour le développement de certains secteurs d’activité. Dès lors, la capacité des autorités pontarbelloises à encourager sur son territoire la création, artistique entre autres, constitue un nouveau levier de développement pour l’ensemble de l’activité économique nationale. Par exemple, en encourageant les manifestations culturelles artistiques, vous pouvez développer les viviers nationaux de graphistes et webdesigners. Ces mêmes talents dont les entreprises pontarbelloises raffolent, pour alimenter une politique marketing novatrice, à même de toucher et de développer un marché de consommateurs…

    Les arts sont, précisons-le une fois, un moyen d’expression fourni par les autorités et à destination de son peuple. Le développement de l’art peut en effet permettre de véhiculer certains messages qui, selon leur portée et leurs contenus, pourront faire l’objet de poursuites pénales devant les institutions compétentes. Un moyen d’expression qui, pourvu qu’il s’abstient de faire de la politique, peut se dérouler sans heurt ni craintes de représailles.

    Et enfin, bien que la cible permanente des autorités décisionnaires du Pontarbello soit le peuple pontarbellois lui-même, la culture que le pays sera à même de développer en son sein présente également l’opportunité de conquérir l’espace international, en présentant une version éduquée, édulcorée en somme, de la nation qui peut être perçue comme barbaresque à l’international, principalement auprès des nations qui se dépeignent comme libérales. La projection d’une image positive du Pontarbello vers l'international ne pouvant se faire par le biais des institutions, la culture, cinématographique, musicale et bien d'autres sont des alternatives crédibles, pour présenter sur la scène internationale, un Pontarbello riche de son passé, de son talent et de sa spécificité. Par ce biais, le régime autoritaire du Pontarbello peut projeter une image positive vers la scène internationale, pour tenter de convaincre les états non alignés et même pourquoi pas hostiles, qu'il existe une facette positive de son pays. Un pays où l'on réalise, où l'on créé et où l'on expose. L’entretien d'un certain patrimoine pontarbellois serait à terme, une opportunité supplémentaire pour exister sur la scène internationale, en justifiant auprès des institutions mondiales de la richesse culturelle, matérielle et immatérielle, du Pontarbello.

    Ainsi, comprenez bien que dans le cas de la péninsule pontarbelloise et de son régime dictatorial, la lutte contre les actions culturelles se fait avec une certaine parcimonie, pour ne pas ôter les bénéfices entourant le développement d'une culture forte, une culture chargée de formaliser l'Histoire du pays et d'y développer un sentiment d'appartenance, à même de transcender chaque citoyen de ce pays, pour en faire une arme de guerre mais aussi de communication, redoutablement inscrites dans l'image institutionnelle de ce pays, souvent décrié, à tort ou à raison.

    Comparativement aux autres pays qui ont érigé la dictature et l'autocratie avec une discrétion très limitée, tels que l'Empire francisquien ou le Prodnov communiste, il est permis de dire que le dossier pontarbellois fait office d'exception car aucun pays avant lui, n'avait eu les résultats escomptés en terme de rayonnement culturel, politique et militaire. Le rayonnement des dictatures étrangères, telles que celles que l'on a brillamment citées, s'est toujours fait jusqu'ici par l'étalage d'une force brute chargée de combattre l'ennemi extérieur et intérieur.

    En développant du patrimoine et du contenu culturel au sein de la nation pontarbelloise, le Général Leopoldo Sapateiro a l'opportunité d'amadouer une partie conséquente de sa population, une population satisfaite et qu'il espère pour les plus éloquents et les plus convaincus d'entre eux, rallier à sa cause en vue de nourrir un véritable réseau d'ambassadeurs citoyens pontarbellois, à l'international.

    Le développement et la médiatisation de la culture pontarbelloise sont aussi l'opportunité faite à ses têtes autocrates gouvernantes, de multiplier les représentations à l'international au travers d'actions de revalorisation et de communication, des éléments existants dans la péninsule pontarbelloise et qui se trouvent être particulièrement prisés de la communauté internationale. Si le Pontarbello souhaite communiquer sur l'existence d'éléments ancestraux appartenant à l'Histoire mondiale de notre civilisation, il toucherait là du doigt une opportunité en or, de parler de son pays comme l'un des foyers de populations mondial, parmi les plus anciens répertoriés. Les expositions d'arts ou de musique, sont également des pistes tout à fait viables pour les gouvernants pontarbellois, des gouvernants désireux de se rendre à une représentation à l'étranger, pour rappeler à tous qu'ils ne sont pas en train de seulement écouter un morceau de musique ou d'observer une peinture, mais bel et bien de profiter d'une partie de la (riche) culture pontarbelloise.
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    Frapper vite et en silence

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    Opération d'influence clandestine visant le Pontarbello

    Pays infiltrant: Pharois Syndikaali + Commune d'Albigärk (expertise en sciences sociales, psychologie, communication venant en soutien des services secrets pharois) + Porto Mundo (mobilisation de la société listonienne pour une meilleure connaissance de la cible) + Listonia (mise à contribution d’un corps expéditionnaire de volontaires Listoniens)
    Pays infiltré: Pontarbello
    Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : mars 2010
    Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 31 mars 2023
    Type d’opération : libération de condamnés (action à 30 000 points)


    Province cible : #10741 Santialche (unique province)

    RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :

  • mai 2009 : Le Syndikaali entre en contact avec l’Empire Listonien par l’intermédiaire d’Edmundo Estrella, ex-gouverneur de Port-Listonia (Porto Mundo) qui joue de ses contacts au sein de la haute société nobiliaire. Grâce à ses relations avec le Général Cortes, la C.A.R.P.E. se voit offrir l’accès aux archives coloniales de l’Empire, ce qui lui fournit des informations détaillées sur le territoire pontarbellois, la disposition des prisons, des casernes et la géographie de manière générale. En ce jour du vingt-huit avril de l'an de grâce deux-milles neuf, à l'attention de cette infâme vermine d'Edmundo Estrella


  • juin 2009 : Le colonel Monteiro et quelques centaines de soldats Listoniens se présentent à Estrella. Il s’agit d’officiers et de militaires mécontents de la perte de souveraineté impériale et décidés à agir contre les indépendantistes. Ils conviennent de collaborer avec Estrella et le Syndikaali, contre la promesse d’une revanche sur Sapateiro qui a massacré les-leurs. Réunion au sommet des falaises


  • août 2009 : La déstabilisation politique visant l’ANPL fonctionne avec succès. Malgré les efforts de Sapateiro, l’image du dictateur reste associée à celle d’un pantin de l’Alguarena. Une partie de la junte – dont des hauts gradés – doutent et se laissent approcher par des agents de la C.A.R.P.E.
  • Désormais, les services secrets du Syndikaali savent où se trouvent leurs prisonniers, leurs conditions de détention, la surveillance dont il font l’objet, etc.
    Arbitrage : Le ver est dans le fruit.

  • juillet-août 2009 : Le procès a lieu, condamnant les Pharois à des peines d'intérêts généraux. Ils sont donc désormais plus faciles d'accès en journée.6 juillet 2007 - Le tribunal militaire de Canibeira et ses 44 avocats commis d'office, prêts à l'accueillir le procès des terroristes pharois.
  • 9 août 2009 - Pontarbello : De premiers soldats pharois capturés par les forces de l’ANPL demandent à être pardonnés et plaident coupables.

  • août 2009 : Le Syndikaali sollicite l’aide du Grand Kah pour apprendre à mieux connaître la région. Celui-ci lui donne accès à son expérience lors des affrontements contre le Pontarbello mais aussi à une formation commando en jungle, bien utile pour l’infiltration.Correspondance avec le Grand Kah


  • janvier 2010 : La réouverture diplomatique de la Rousmala au monde extérieur est une aubaine pour les services secrets du Syndikaali, jusqu’alors confrontés au casse-tête de faire sortir leurs prisonniers. Désormais, il leur suffit de passer la frontière (longue de plus de 150km) pour réussir leur opération.
  • La Rousmala accepte d’aider à l’organisation des opérations qui s’accélèrent. Le Syndikaali se voit offrir des bâtiments où installer un service de radio cryptée pour organiser l’opération à distance et communiquer avec ses alliés sur place.
    A l'intention du Capitaine Mainio, Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali
    L’étrange ombre de l’ambassade pharoise en Rousmala

  • février 2010 : La Rousmala ouvre des camps de réfugiés à la frontière avec le Pontarbello, ce à quoi ce-dernier ne s’oppose pas, préférant parier sur la volonté des Pontarbellois de ne pas fuir sa dictature. Quel que soit l’ampleur réelle des flux de migrants, il devient plus complexe de filtrer ces-derniers. La Patrie de Rousmala vient en aide au Pontarbellois privés de leur liberté
  • Les pontarbellois préfèrent l’ordre et la réussite instaurés par le Général Leopoldo Sapateiro, à l’immobilisme économique du Rousmala.

  • février 2010 : Le Pontarbello mobilise ses forces à proximité de la Rousmala, bouleversant de fait ses routines de sécurité intérieure ce qui offre une opportunité de frapper.22 février 2010 - CONFIDENTIEL - La péninsule sud-aleucienne voit la guerre s'installer à nouveau.


  • Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
    • Plus d’un an et demi s’est écoulé depuis l’arrestation des soldats Pharois au Pontarbello, et plus de six mois depuis leur condamnation. La C.A.R.P.E. et ses alliés ont donc largement eu le temps de peaufiner leur opération.
    • L’accès aux archives coloniales de Listonia qui a occupé et bâti la région pendant au moins plusieurs décennies. Même si des changements ont pu être opérés au Pontarbello, le tissu urbain, les lieux stratégiques et surtout la géographie restent les mêmes. On ne peut pas changer de place toutes les casernes, les prisons ou les commissariats en à peine trois ans. La C.A.R.P.E. et son commando ont donc eu le temps d’étudier les plans des routes, des rues, etc. y compris des lieux que (potentiellement) le régime du Pontarbello ne connaît pas lui-même, étant composé de mercenaires et d’étrangers en exil, on peut penser que l’armée listonienne est d’avantage familière avec la région.
    • Le fait que les Pharois soient condamnés à du travail forcé suppose qu'ils ne sont pas h24 en quartiers ultra surveillé.
    • Le Grand Kah apporté également son aide, ayant déjà combattu le Pontarbello dans la jungle, le commando bénéficie de son expérience, à la fois sur les dangers et spécificités du terrain, mais aussi sous forme de formation commando dans la jungle.
    • Le contingent de libération est d’origine Listonienne. Cela signifie qu’il parla la langue locale, en connaît la culture et les mœurs, a le même faciès. Il lui sera donc beaucoup plus facile de passer inaperçu au Pontarbello qui est une plate-forme d’immigration et d’émigration importante.
    • La réussite majeure de l’opération d’infiltration pharoise qui a mis en contact la C.A.R.P.E. avec des hauts gradés de l’armée. Outre des informations de qualité, il est beaucoup plus simple d’organiser le sauvetage en bénéficiant du soutien des cadres militaires chargés de protéger les prisonniers. A cela s’ajoute la petite taille de l’armée du Pontarbello qui renforce l’importance de la chaîne de commandement, et donc de l’influence pharoise. Un « bonus significatif » devait être pris en compte en cas de réussite majeure.
    • Le fait que l’armée soit littéralement la seule institution à gouverner le Pontarbello. Peu d’administration ou de justice pour faire contre-poids, infiltrer l’armée revient donc à avoir la main sur l’ensemble de l’appareil d’Etat.
    • Les flux de migrants entre la Rousmala et le Pontarbello permettent de passer la frontière plus efficacement. Soit en se mêlant aux migrants, soit en profitant que l’attention des douanes soit focalisée sur les passages frontières officiels et donc moins focalisée sur des passages plus discrets, par les montagnes ou la forêt.
    • La proximité du Syndikaali avec le Pontarbello : plusieurs lieux dédiés à l’opération ont été mis à disposition par la Rousmala, il est donc largement plus facile de communiquer avec les équipes sur place.
    • La couverture radar du Pontarbello perturbée par les mouvements de troupe et l’activité informatique de la Rousmala de manière générale. Là où il était plus simple de repérer de l’activité dans le silence, il faut désormais la repérer dans un brouhaha d’informations sans importances.
    • La faible capacité de contre-espionnage du Pontarbello (3 usines culturelles) qui doit donc s’appuyer sur des services étrangers pour repousser l’infiltration pharoise.
    • La déconcentration de l’armée et des services secrets alguarenos et lofotenois, occupés au Kronos, et qui ont donc provisoirement moins de ressources à allouer à leur collaboration avec le Pontarbello.
    • Le commando est composé d’officiers militaires de Listonia, spécialement formés par la C.A.R.P.E. pour l’occasion, ce ne sont donc pas des rigolos.
    • Le lancement d'une opération militaire aux frontières suppose une certaine désorganisation ou au moins la rupture des routines militaires classiques, rendant les gens moins suspicieux en cas de changement dans les habitudes, en particulier si les ordres viennent de hauts gradés. De manière générale, les soldats ont tendance à faire confiance à la hiérarchie militaire et à ne pas remettre en question les ordres des cadres, en particulier en période de tension. Accessoirement, il est possible que la sécurité soit moins forte dans le sud du pays, étant donné la concentration de troupes dans le nord et l'effort logistique nécessaire pour les y déployer.
    • La faible capacité militaire du Pontarbello (5 000 hommes) au regard de la taille de ses frontières (+de 200km) et de son territoire, d'autant plus que celui-ci est en partie couvert de jungle.

    Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir au Pontarbello.


    OBJECTIFS DE L’OPERATION
    L’objectif de l’opération est de libérer les otages Pharois/Listoniens et de les faire rejoindre le territoire rousmalien sains et saufs.


    Réussite majeure : Le commando est une véritable ombre. Bien entraînés depuis presque un an, il s’appuie sur ses alliés au sein de l’armée pontarbelloise pour esquiver la plupart des embûches et profiter des failles de l’administration pénitancière. Celle-ci est mystifiée et ne réalise l’évasion que trop tard, l’alerte ne permet pas de mettre la main sur les fugitifs qui disparaissent des radars.

    Cerise sur le gâteau : rien ne laisse penser que des infiltrés pourraient être impliqués dans l’évasion, la faute est entièrement sur les épaules des gardiens qui ont manqué de vigilance et sur la bonne préparation du commando. Si des hauts gradés tombent, ce ne sont pas forcément les bons.

    Résultat concret
    • Récupération des 40 soldats Pharois qui reviennent dans l’atlas du Syndikaali.
    • Récupération de 10 soldats Pontarbellois qui viennent dans l'atlas du Syndikaali.
    • L’infiltration de l’armée pontarbelloise par la C.A.R.P.E. n’est pas compromise.


    Réussite mineure : Tout ne se passe pas toujours comme prévu et le commando est confronté à l’armée pontarbelloise. L’effet de surprise est cependant suffisant pour libérer les prisonniers et s’échapper. Plusieurs morts sont à décompter dans chaque camp (laissé à l’appréciation de l’arbitre).

    Résultat concret
    • Récupération d’une majorité des 40 soldats Pharois qui reviennent dans l’atlas du Syndikaali.
    • Récupération d'une majorité des 10 soldats Pontarbellois qui viennent dans l'atlas du Syndikaali.
    • Plusieurs morts de militaires à décompter des atlas listonien et pontarbellois.
    • Etant donné l’ampleur de l’opération, le Pontarbello est en droit de soupçonner une trahison dans ses rangs.


    Echec mineur : Plusieurs contre-temps empêchent l’opération d’avoir lieu.

    Résultat concret
    • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative


    Echec majeur : Le commando pénètre le territoire du Pontarbello mais se fait repérer en pleine action ! Une part significative de celui-ci est tué (éventuelles pertes pour le Pontarbello aussi ?), le reste est capturé. Les prisonniers Pharois ne sont pas libérés.

    Résultat concret
    • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
    • Les membres capturés du commando sont susceptibles de révéler qu’il a obtenu de l’aide depuis l’intérieur de l’ANPL.


    LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION
    (ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

    Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
    • Comme on peut s’y attendre, les prisonniers Pharois sont bien surveillés et dispersés dans plusieurs prisons différentes. Il faudra donc une bonne préparation pour espérer libérer tout le monde d’un coup.
    • Bien que les actions de la Rousmala favorisent la confusion et donc la libération des prisonniers, son agressivité peut avoir mis sur ses gardes le Pontarbello.
    • L’état de guerre quasi permanent du Pontarbello n’aide pas, de manière générale, à l’infiltration de son territoire.


    Moyens engagés :

    • 300 soldats professionnels (stock Listonie)
    • 300 armes d’infanterie légère lv8 (stock Pharois)
    • 2 véhicules radar lv6 (stock Pharois)
    • 2 véhicules de transmission radio lv7 (stock Pharois)
    • 5 drones de reconnaissance lv3 (stock Pharois)
    • 10 véhicules légers tout terrain lv8 (stock Pharois)

    Chaîne logistique :

    • La mobilisation militaire aux frontières de la Rousmala offre le désordre inespéré dont avait besoin la C.A.R.P.E. pour agir. Désormais, les hauts gradés approchés ont d'avantage les mains libres alors que l'attention de la junte s'oriente vers les frontières au nord, à plus de 150km de la capitale.
    • Depuis plusieurs semaines, le commando Listonien a rejoint Santialche par voie légale d'immigration. Le Pontarbello joue la carte de l'internationalisme et encourage les allés et venus y compris depuis Porto Mundo, il a été simple pour des Listoniens de naissance d'entrer sur le territoire.
    • Le coeur de la stratégie de libération se joue au niveau des emplois du temps des prisonniers Pharois. En ayant la main sur la manière dont ceux-ci organisent leur journée de travail forcé, les cadres de l'ANPL peuvent s'organiser pour demander leur transfert d'un lieu à un autre. Si les prisonniers ne sont pas tous au même endroit, il suffit de s'arranger pour les faire sortir au même moment, en cloisonnant/retenant les informations de sorte que chaque administration pénitencière ignore que les autres procèdent au même déplacement.
    • La sécurité est confiée à des gardiens sympathisants, préalablement corrompus lors de la précédente opération contre de l'argent et la promesse d'une vie meilleure. Ils sont sans doute réticents à se faire tuer dans une énième escalade de tension pour un régime qu'ils ne soutiennent plus.
    • La mobilisation aux frontières du Rousmala suppose des mouvements de troupes vers le nord, dans un lieu discret, les prisonniers sont transférés dans deux camions de transport de l'armée (atlas du Pontarbello) détourné grâce à l'aide des officiers de l'ANPL.
    • On roule désormais vers le nord toute la journée. Du côté de l'administration pénintancière, les prisonniers sont supposés être à leur journée de travail et sont éventuellement couverts par les hauts gradés (c'est une dictature militaire, personne ne pose de questions à son supérieur...).
    • Arrivés à quelques dizaines de kilomètres de la frontière, le commando/gardiens de prisons vont abandonner les camions et couper à travers la jungle. L'objectif est d'éviter le gros des troupes de l'ANPL et profiter de la désorganisation et des flux de réfugiés fuyant la dictature pour passer inaperçu en se dissimulant dans la jungle tropicale.
    • Une fois la frontière passée (rappel que le Pontarbello ne possède que 5 000 hommes - et pas tous mobilisés) pour plus de 200km de frontière, le commando, les réfugiés et les gardiens rejoignent le reste des forces Listoniennes en Rousmala, équipées de véhicules légers, direction le centre du pays encadrés par la C.A.R.P.E. Ils n'auront alors qu'à rejoindre l'ambassade pharoise.
    • Toute l'opération est organisée à distance grâce aux infrastructures rousmaliennes et des véhicules radios/radars sur fréquences cryptés, permettant de suivre le déroulé de l'OP.
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    ARTICLE HRP - La guerre au Rousmala n’affecte pas la capacité du Pontarbello à garantir sa sécurité.

    Article HRP, destiné à offrir une autre interprétation des notions de “sous-effectifs” au sein de l’armée pontarbelloise, évoquées pour bonifier l'opération secrète pharoise.


    Soldats pontarbellois en cours de déploiement dans la zone nord du pays, en situation d'interface avec le Rousmala.
    L’armée pontarbelloise et la sécurité territoriale, une adéquation chiffrée honnête.


    Neuf mille soldats pontarbellois pour deux cents kilomètres de frontières, un ratio correct, même en déduisant les mobilisations faites pour envahir le Rousmala.
    Avec plus de neuf milles hommes sous les drapeaux, indépendamment des forces de police locales, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre a l’opportunité de couvrir les besoins de sa sécurité intérieure et les 200 kilomètres de frontières qui la sépare de son ennemi intime autoproclamé, le Rousmala. Un fait d’autant plus nécessaire, que le Général Leopoldo Sapateiro a récemment acté une intervention militaire sur l’espace territorial rousmalien, pour mettre fin à l’état de guerre qui lui était imposé, après la promulgation par le gouvernement rousmalien, de référendum populaires appelant à une intervention armée au Pontarbello.

    Une agressivité et l’entretien d’une menace permanente sur le Pontarbello, auxquels le Général Leopoldo Sapateiro souhaite mettre un terme. Mais en a-t-il réellement les moyens? Considérant la surface du Pontarbello, de 15 000 km² et la présence effective de plus de 9 000 hommes dans les rangs de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, il est permis de dire qu’un soldat peut raisonnablement être posté tous les 1,6 km². Pas de quoi donc, retirer le Pontarbello de la liste des pays militaristes.

    Neuf mille soldats pontarbellois suffisent à la surveillance de points stratégiques, des points connectés avec le Rousmala, un pays avec lequel le Pontarbello est en guerre.
    Un détail supplémentaire doit retenir votre attention, c’est la capacité d’un pays en temps de guerre à tenir ses axes routiers. Poster un soldat tous les 1,66 km² n’a bien entendu aucun intérêt stratégique, ni tactique et ce calcul n’est intervenu que pour apprécier la relative petitesse du territoire pontarbellois, comparativement à son contingent armé chargé de le défendre. Un quadrillage par les forces armées gouvernementales de l’ANPL, fut-il tactiquement inutile et contreproductif, paraissait malgré tout et mathématiquement possible dans les proportions évoquées qui étaient de 1 soldat tous les 1,6 km².

    Si l’Armée Nationale du Pontarbello Libre a les moyens humains de tenir un quadrillage relativement correct du pays, il est permis de penser qu’il en a tout autant, pour sécuriser des axes routiers stratégiques et les modestes 180 km de frontières partagés avec le Rousmala.

    Un fait d’autant plus probant que la mobilisation organisée par le pouvoir pontarbellois installé à Santialche, est relativement minime comparativement aux moyens totaux de ce pays. Le détachement militaire à destination du Rousmala, n’est pas l’essentiel, ni la majorité relative, des forces armées du pays. Par conséquent, la mobilisation des forces armées pontarbelloises contre le Rousmala ne saurait avoir les répercussions escomptées, pour faciliter la désertification des axes routiers ou des espaces publics par les forces armées de l’ANPL. Bien au contraire, l’invasion des troupes pontarbelloises au cœur du territoire rousmalien, oblige nécessairement les autorités pontarbelloises à renforcer les périmètres de sécurité des axes routiers connectés au Rousmala et plus globalement les terrains praticables frontaliers avec celui-ci. C’est-à-dire que ce conflit entre les deux états ne va pas déshabiller la sécurité intérieur, mais au contraire fortement inciter au redéploiement efficace de celle-ci, pour imperméabiliser la région nord du territoire où des connexions routières existent avec le Rousmala.

    L’invasion du Rousmala par le Pontarbello éloigne la frontière rousmalienne, la zone d’extraction ou à minima de sécurité, recherchée par le commando pharois.
    L’invasion pontarbelloise au Rousmala, entamée le 22 février 2010 tandis que l’opération clandestine pharoise commence à se préparer le 23 février 2010, pour un déroulé 21 jours plus tard (7 jours irl x 3 jours RP) vient nécessairement affecter défavorablement les conditions dans lesquelles, le commando pharois espère évoluer sur le territoire pontarbellois puis rousmalien, qu’il compte rejoindre pour extraction.

    L'engagement armé des forces pontarbelloises et rousmaliennes, va amener de nouvelles zones d’insécurité au Rousmala, si bien que la zone de sûreté espérée par les commandos pharois dans l’hypothèse où ils auraient réussi à secourir leurs prisonniers de guerre au Pontarbello, va elle aussi s’en trouver affectée, pour ne pas dire éloignée. Traverser le territoire pontarbellois, considérant l’état de guerre avec son voisin septentrional, entrainera nécessairement un risque de contrôle et d’interception plus important qu’à l’accoutumée car les flux de personnes aux frontières vont se raréfier, d’une part par l’éclatement de combats violents et armés, puis d’autres parts par la présence renforcée de soldats sur place. Par conséquent, faire passer la frontière rousmalienne à un commando armé est donc une chose moins aisée qu’avant l’entrée d’une force invasive pontarbelloise sur le territoire rousmalien. L’entrée des forces armées pontarbelloises au Rousmala complique donc durablement les déplacements vers le nord du pays, considérant la présence négligeable de troupes engagées contre le Rousmala, comparativement à celles disponibles pour soutenir la défense territoriale.
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    Frontière entre le Rousmala et le Pontarbello, mêlant réfugiés et militaires.

    L'attaque surprise du Pontarbello

    Alors que la Patrie de Rousmala allait faire un nouveau référendum pour mettre fin à tout malentendu à propos d'une invasion chez son voisin, ce dernier lui a déclarer la guerre. Prenant comme prétexte l'aide apporté aux civils pontarbellois, le gouvernement a ordonné l'invasion de la Patrie de Rousmala, mettant fin aux tentatives de calmer la situation de ce dernier. Cette attaque surprise alors même que de nombreux civils pontarbellois sont présents dans la zone démontre bien de l'inhumanité du gouvernement et risque fortement de provoquer une chute du moral du pays.
    La réaction rousmalienne à été immédiate. Pendant que le ministre de la guerre se voyait obligé d'envoyer l'armée à la frontière en espérant éviter les effusions de sang, le Président et le Ministre des affaires étrangères ont contacté tous les alliés de la Patrie de Rousmala, en espérant de l'aide face à cette situation critique.
    A l'arrière, le discourt du Président de la Patrie de Rousmala a soulevé les foules, et c'est désormais un sentiment national de haine contre leur voisin du sud qui unit les habitants. De nombreuses organisations se mettent en place pour venir en aide dans l'effort de guerre, sans compter le très grand nombre de réseaux clandestins dont dispose la Patrie de Rousmala, hérité notamment de la récente dictature, qui ont affirmé qu'ils soutiendraient et viendraient en aide d'une manière inattendu dans ce conflit.

    La zone près de la frontière a été complètement vidée de ces habitants afin d'éviter les victimes innocentes. Bien qu'en face de l'armée rousmalienne se soient des miliciens expérimentés, le soutien qu'on les soldats de la part des pays étrangers, de la population, et l'incroyable organisation que se met rapidement en place, les rassure, et c'est avec une volonté farouche qu'ils attendent leurs ennemis.
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    15 mars 2010 - CONFIDENTIEL - La composante maritime pontarbelloise en cours de réorganisation au contact d’officiers de marine alguarenos.


    Sous-marin lance-missiles de la flotte pontarbelloise.
    La force sous-marine pontarbelloise, un contingent bancale, à compléter d'une force navale d'appoint dont la gouvernance militaire de Leopoldo Sapateiro attend patiemment le déstockage.


    Courant année 2008 et avec une certaine discrétion, la République Nationale du Pontarbello fait l’acquisition d’un sous-marin lance-missile, en marge de la flotte sous-marine du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée engagée dans la protection du territoire péninsulaire. Si des sous-marins sont effectivement présents dans le dispositif défensif de la péninsule sud-aleucienne, désormais placée sous domination de la junte militaire depuis l’indépendance pontarbelloise de 2007, l’intégration de ce sous-marin lance-missiles vient nécessairement faire bouger les lignes des règles préétablies, considérant la nouvelle faculté des forces armées et maritimes pontarbelloises, à porter la guerre en dehors de son espace maritime. “Le sous-marin lance-missile n’est pas un équipement défensif, mais un support dans la conduite d’actions militaires en territoire hostile” admettait le Général d’armée Caïtano Lossada, chef de l’état-major des armées fédérales d’Alguarena.

    Capable de franchir les mers et les océans, sous réserve de lui trouver des bases opérationnelles ou encore un navire pétrolier pour ses ravitaillements , le sous-marin lance-missiles en dotation au sein de la flotte pontarbelloise est un atout opérationnel et prêt à nourrir la réciprocité face à une attaque, de nature terrestre ou maritime.

    Des patrouilleurs obsolètes, un sous-marin lance-missiles, des navires de soutien, la flotte pontarbelloise reste encore malgré tout cela une flotte limitée, par l’absence de navires polyvalents à l’instar des frégates, capables d’effectuer des missions de couverture antiaérienne, une projection d’hélicoptère pour l’interception d’un navire ou la conduite d’une opération extérieure. Sur le plan de la projection en opération extérieure, l’absence d’un transporteur de chalands de débarquement caractérise de façon flagrante, les lacunes actuelles de la flotte pontarbelloise.

    En effet, les limites de la marine pontarbelloises sont actuellement focalisées sur deux points:

    • le premier d’entre eux est la nécessité pour cette dernière de développer une force navale polyvalente, particulièrement grâce à l’intégration de frégates multi-missions. Les frégates sont effectivement conçues pour être utilisées dans une variété de missions différentes, de la lutte contre les navires ennemis à la protection des convois en passant par la lutte contre les sous-marins ou encore la défense côtière. A ces éléments s’en ajoute un autre : la maniabilité. Les frégates sont plus maniables que les navires plus grands pouvant justifier d’une puissance de feu égale voire supérieure. Ainsi, la maniabilité d’une flotte composée de frégates sera toujours supérieure à celle constituée d’un porte-avions, d’un destroyer ou encore un croiseur. Jouissant d’une puissance de feu “honorable” les frégates sont dès lors capables de frapper fort et depuis une assez bonne distance, par l’emport possible de missiles de croisière, tout en exécutant des manœuvres rapides destinées à les repositionner face à l’ennemi. Qu’il soit question de puissance de feu, de polyvalence ou de manoeuvrabilité au combat, les frégates semblent donc destinées à cocher toutes les cases d’une liste de courses ambitieuse, portée sur la présentation d’une flotte militaire redoutable.

    • Mais souvenons-nous que le Pontarbello n’est pas une puissance suffisante pour pouvoir cumuler de nombreux navires de dernière génération, pour lesquels il faut une industrie de l’électronique à la pointe et capable d’assurer les maintenances ou les upgrades de ces coffre-fort de technologies. Dans ces circonstances et fort de ce constat, il est nécessaire de comprendre que l’entretien d’une flotte réduite de bâtiments de dernière génération, polyvalente, serait la solution la plus viable pour justifier de la constitution d’une flotte militaire performante, redoutable pour reprendre le terme poursuivi par l’état-major pontarbellois de Santialche.

    • Ce qui nous amène au second point car, en sus de ces bâtiments hors norme, la flotte pontarbelloise, si elle se souhaite un jour à l’offensive compte tenu des nombreuses opérations invasives essuyées depuis ces dernières années, aura besoin d’un transporteur de chalands pour porter la puissance de feu pontarbelloise au plus près de l’appareil militaire ennemi. Si jusqu’ici seuls des chalands de débarquement avaient suffi pour opérer la traversée du détroit d’Alguarena et débarquer dans la péninsule sous l’ère coloniale listonienne, la multiplication des rivalités, avec le Pharois Syndikaali ou encore l‘état de guerre larvé avec l’Empire listonien, l’oblige à soutenir une force de projection militaire honorable. Mais les atouts d’un transporteur de chalands ne sont pas uniquement dans sa capacité de projection, ils résident également dans la flexibilité offerte aux opérations, car à son bord, c’est un nombre incalculable de modèles de véhicules qui peut être embarqué. Hélicoptères, blindés, soutien humanitaire, armes individuelles et troupes, le transporteur de chalands est en mesure d’adapter la réponse militaire faite sur un théâtre extérieur.

    Les équipements de l’armée fédérale d’Alguarena, une mer de rebuts à portée d’acquisition par les autorités de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.

    La grande chance de la République d’Union Nationale du Pontarbello est indubitablement sa proximité avec le premier fournisseur d’armement mondial qu’est la Fédération d’Alguarena. Engagée dans une politique de modernisation constante de ses équipements militaires, la Fédération d’Alguarena a tôt fait d’entretenir un parc logistique “vieillissant”, un parc logistique militaire coûteux dont le déclassement et la nécessité de mobiliser l’argent public sur un parc performant appelle à des déstockages fréquents sur lesquels la République d’Union Nationale du Pontarbello aimerait particulièrement se positionner.

    Les acquisitions de frégates et d’un transporteur de chalands sont dès lors des axes de développement jugés prioritaires pour la marine pontarbelloise, contrainte à se réorganiser trois ans après l’indépendance de son pays, toujours en proie à des conflictualités sur la scène internationale.

    Malheureusement, la marine pontarbelloise, en dépit du prix qu’elle y mettrait, ne saurait faire l‘acquisition d’un transporteur de chalands auprès de l’état-major fédéral d’Alguarena compte tenu de notre unique exemplaire, en déploiement constant. Sous réserve d’effectuer les dernières recherches entamées sur la question de la modernisation des navires fédéraux, la Fédération d’Alguarena sera en mesure d’entamer la construction d’un nouveau transporteur de chalands pour la fin d’année 2010. La livraison d’un transporteur de chalands de débarquement ne serait alors permis que sur la base du déclassement de notre ancien modèle, potentiellement libéré de ses bons et loyaux services pour la fin du 1er trimestre 2011.

    Équipements déstockés fournis au Pontarbello a écrit :Acquisition de la marine pontarbelloise
    • 2 frégates lvl1
    • 1 frégate lvl4
    • 2 chalands de débarquement lvl5
    • 16 vedettes lvl8
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    20 mars 2010 - CONFIDENTIEL - La frégate Víbora, une nouvelle pièce maîtresse pour la marine pontarbelloise.


    Frégate Vibora en approche des quais de la ville portuaire et pontarbelloise de Salvando.
    L'intégration de frégates alguarenas obsolètes au sein de la flotte pontarbellloise conduit à traduire cette dernière en véritable flotte de guerre, après qu'elle fut longtemps limitée à une garde-côtière composée d'embarcations rapides et patrouilleurs.


    L’arrivée d’un bâtiment de guerre au sein d’une flotte militaire est un événement, si ce n’est marquant, au moins important et solennel pour le Pontarbello. Si l’intégration de navires dans la flotte paramilitaire du Jaguar Paltoterran constituait un fait quelconque pour l’état-major pontarbellois, bien que celle-ci soit directement inscrite dans la défense nationale, la présence désormais effective de bâtiments maritimes sous bannière pontarbelloise, constitue une aubaine sans précédent qui gage de la capacité du Général Leopoldo Sapateiro, à protéger sa souveraineté où qu’elle puisse être, c’est-à-dire sur terre, en mer ou dans les airs. Une intégration d’équipements militaires notables, qui a même obligé les autorités pontarbelloises à rebaptiser ce navire d’exception, désormais engagé sans conditions ni contrepartie, au service de la nation.

    Les travaux entamés par la Brigade du Jaguar Paltoterran, en vue d’accueillir des bâtiments de guerre, ont manifestement eu de l’écho auprès de la présidence du Général Leopoldo Sapateiro, qui s’est appropriée cette ambition pour son compte, d’abord par l’acquisition de différents patrouilleurs obsolètes, puis désormais la réception de bâtiments intermédiaires dont certains parmi les plus performants jamais acquis par l’état péninsulaire.

    Une réception qui, indubitablement, souffrira d’autres travaux futurs pour permettre une intégration sous les meilleures auspices, de ce bâtiment au sein de la marine pontarbelloise. Longtemps définie comme une garde-côtière compte tenu de la présence de patrouilleurs et autres embarcations légères ainsi que rapides, la Marine du Pontarbello semble aujourd’hui franchir un nouveau cap post-indépendance, qui lui garantira une capacité de riposte réelle, face aux menaces qui l’assaillent, nourries depuis la scène internationale.

    Dans l’immédiat, passant outre les travaux de fonds destinés à l’agrandissement du quai d’amarrage, le gouvernement pontarbellois du Général Leopoldo Sapateiro prépare sous un angle strictement événementiel, l’arrivée de ce fleuron. Une cérémonie d’accueil et des protocoles de sécurité divers, destinés à permettre la passation entre les deux armées de manière irréprochable. Une passation, vraiment? L’idée que les marins donnent les clés du navire aux soldats pontarbellois et tournent les talons sans regarder derrière eux est relativement erronée. En effet, considérant la nécesité d’une formation de long terme pour appréhender les différents dispositifs et l’électronique embarqués à bord, la Marine fédérale d’Alguarena a détaché et ce durant les huit prochains mois, un équipage alguareno chargé d'encadrer les apprenants

    Des cérémonies militaires à huis clos, destinées à rendre hommage aux autres acteurs de la sécurité régionale, qui par cette transaction notable, viennent fournir à la péninsule, malgré tous ses défauts et ses limites, les moyens de ne pas nourrir davantage de chaos. Ces cérémonies “privées” sont donc mises en place avec la ferme intention émise par les autorités pontarbelloises, de les assurer avec tout le degré de sécurité et d’ordre nécessaire.

    Prévue le 22 mars prochain, cette journée de célébrations amènera une nouvelle fois les officiers pontarbellois et alguarenos à un point de rencontre, confortant les trajectoires diplomatiques jusqu’ici amorcées, par l’entretien de coopérations militaires et commerciales croissantes. La République d’Union Nationale du Pontarbello est, depuis sa création en 2007, une République qui vient effectivement défier tous les pronostics engagés contre elle. Forte, indépendante, téméraire, la République d’Union Nationale du Pontarbello n’a jamais eu peur de tenir ses positions, même face à un ennemi qu’on lui présentait comme mortel.

    Sans cesse victorieuse et plus stable sur les plans politiques ainsi qu’économiques que ce que l’on aurait pu penser, la République pontarbelloise semble avoir une certaine longévité dans le paysage politique paltoterran et aleucien, ce qui oblige de facto et ce, indépendamment des convictions politiques de chacun à négocier avec le régime de Santialche, quand bien même les valeurs différent. Qui souhaite la paix doit s’offrir les moyens de normaliser ses relations avec la junte militaire du Général Leopoldo Sapateiro.

    Dans le cas de la Fédération d’Alguarena, les enjeux sont quelques peu différents car elle ne se contente pas de normaliser ses relations avec le Pontarbello, mais bien de lui fournir les moyens militaires nécessaires à la pérennité de son régime, un choix assumé grâce à la présence affirmée d’intérêts communs entre la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello. La Fédération d’Alguarena et la République pontarbelloise ont des ennemis communs contre lesquels ils se sont engagés militairement, le soutien du régime installé par le Général Leopoldo Sapateiro, est un gage durable de leviers de lutte contre ces mêmes nations ennemies. C’est donc sous ses enjeux que les deux nations envisagent le franchissement d’une étape supplémentaire, actée par la fourniture de ces bâtiments de surface d’exception au voisin trublion.

    Si la frégate prochainement pontarbelloise et rebaptisée à ce titre dans une langue lusophone "Víbora" est indéniablement la pièce maîtresse de la marine pontarbelloise en gestation, elle ne sera pas la seule à intégrer cette armée en recomposition. Dans son sillage, deux autres frégates ont vocation à joindre la péninsule pontarbelloise. Une arrivée prévue à Salvando, tout un symbole puisque c'est au départ de celle-ci, que les forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre ont pu libérer la péninsule de la présence coloniale et impériale listonienne.

    Jamais engagée en situation d'affrontement, l'escadre de frégates alguarenas reste néanmoins sur le papier un adversaire notable que peut de marines étrangères voudraient se mettre inutilement à dos, compte tenu de leurs capacités à tenir une posture défensive grâce à une couverture antiaérienne ou encore offensive par l’exécution de tirs de missiles de croisière destinés à soutenir une opération terrestre en cours au sein d'un théâtre extérieur. Toujours pas affectées à une flotte de la marine pontarbelloise, ces frégates seront à n'en douter pas douter, l'un des atouts phares accompagnant la création de ces unités maritimes, identiquement aux compositions très scrupuleuses présentées par la Force ASCARA. Attendues pour le 23 mars, ces frégates traduisent l'implacable politique de militarisation du pays, sans jamais oublier la nécessité d'en développer l'économie sociale en société, pour ne pas perdre, si ce n'est la sympathie, au moins la passivité, du peuple pontarbellois...

    Les trois frégates, rebaptisées Víbora, Magda II et Vera en prévision de leurs transferts, arriveront donc à Salvando le 23 mars prochain pour coordonner leurs premières actions avec les éléments de la flotte du Jaguar Paltoterran, ainsi que la garde-côtière pontarbelloise existante.
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