25/06/2013
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Activités étrangères au Pontarbello - Page 4

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Pontarbello : quels risques sans l'aviation Alguarenos

Publication de l'Institut pour l'étude de la guerre, Cuetlachquiauhco.

Selon l’adage, le Pontarbello est moins pays que corps de gardes alguarenos. Quoi qu’encore on aurait tendance à accorder au régime d’Aserjuco que son absence de société civile active et sa soumission caractéristique à l’appareil militaro-industriel ne s’accompagnent pas, comme chez son nouveau chien de garde, de crimes de guerre et contre l’humanité aussi nettement caractérisés.

Chien de garde, justement. La comparaison est-elle vraiment apte ? Selon ce qu’on peut discerner de l’actualité internationale et du rapport étroit entre la Fédération et la dictature, pas vraiment. Il est vrai que le général Leopoldo Sapateiro doit toute sa survie à celle de son puissant bienfaiteur. Le régime qu’il a installé, en effet, ne propose rien qui lui permettrait de tenir en tant que tel. Outre un enrichissement très relatif profitant dans la grande tradition du capitalisme oligarchique à une poignée d’élites possédant les industries et s’appuyant sur le régime militaire et la possession des différents médias nationaux pour éviter l’apparition de propositions alternatives menaçant la position des nouveaux maîtres de la région, l’ambition indépendantiste même a été trahi par la mise sous-tutelle du territoire. Une fois encore, la loi du Pontarbello ne se fait pas au Santialche, mais quelques milliers de kilomètres plus loin, dans une quelconque officine d’un ministère impérial. Un empire différent, qui a lui pris le cap de la modernité de son fonctionnement, mais qui demeure caractérisé par les mêmes traits importants : ambition dévorante de territoires et de soumission, absence de société civile, de parole contradictoire en son sein, cultes de la pensée unique et usage massif de la force armée comme seule réponse à toute problématique. Au Pontarbello, enfin, on ne décide ni des inclinaisons économiques, ni des inclinaisons politiques, mais à la limite de la façon dont aura lieu la répression. Leopoldo Sapateiro a tout du gouverneur colonial qu’il prétend remplacer, ce qui n’aura pas vraiment échappé à une population locale dont le quotidien a principalement été celui d’une oppression renouvelée, qui ne change que par son acuité avec celle subite du temps listonien.

Leopoldo Sapateiro , maintenant, n’est pas un gouverneur. Si son rôle est principalement policier, la raison réelle de sa mission est toute autre, ce qui nous ramène à la question initiale : peut-on qualifier le Pontarbello de Chien de Garde ? Pas vraiment. Un chien de garde a une fonction, défendre la propriété de son maître. Le Chien de garde est généralement dressé, voire entraîné pour le combat. Il est d’une race reconnue pour sa férocité, voir sa violence. Le Pontarbello, pour être un régime autoritaire nettement caractérisé et dont plusieurs éléments de la propagande officielle confinent au latino-fascisme déjà bien présent en Alguarena, n’est pas une nation apte à envahir protéger l’Alguarena. Ce n’est pas un Palatinat, une forteresse dressée pour protéger les côtes d’un grand voisin qui aurait mieux à faire qu’entretenir ses propres forces de défense. En effet, sur ce point la relation est inverse : le Pontarbello est, par essence, protégé par l’Alguarena. La survie de son régime est entièrement dépendante du bon vouloir de ceux qui l’ont établi en envahissant la région. Là encore, un facteur dont beaucoup ont conscience, et ce à tous les niveaux de l’État et de la population.

Si certains analystes sont tentés par la lecture culturelle de la situation : on se souvient par exemple de la tentative risible du régime de se présenter comme un modèle de société viable pour les autres colonies indépendantistes, ayant toutes obtenus leurs indépendances sans passer par une action violente et s’étant depuis organisées sous des formes plus ou moins libérales voir libertaires, il semble impossible de réellement croire à cette hypothèse. Peut-on franchement imaginer un tel niveau d’incompétence ? Il semble peu probable que l’Alguarena ait réellement compté sur un succès de la politique étrangère de ce gouvernement fantoche, dont les principaux fait d’arme sont : l’absence de contact avec les entités politiques voisins sinon pour les menacer et l’assassinat d’ambassadeurs et d’autres civils lors de l’invasion de l’enclave Pharois. Deux tirs dans le pied que l’on peut être tenté de mettre sur des initiatives seules de Santialche, sans oublier qu’elles ont été permises par la relative impunité que la dictature peut espérer tant qu’elle est protégée par l’Alguarena. Nous y reviendrons.

Le véritable usage du Pontarbello est donc autre. L’hypothèse numéro une serait que ce régime existe parce que toute alternative serait désastreuse pour un Alguarena dont la légitimité internationale ne tient ni à sa société civile – inexistante – ni à sa diplomatie, se cantonnant au cercle fermé des nations de l’ONC. Il est possible que le Pontarbello, s’il n’était pas une dictature militaire protégée par la Fédération, aurait pu être un régime de nature libérale, démocratique, favorisant librement des intérêts le rapprochant des puissances non-alignées, de plus en plus fréquemment opposées à l’ONC après les nombreuses déroutes diplomatiques de l’organisation, voir le rapprochant des autres colonies indépendantistes, qui ont pour leur part fait le choix de se rapprocher des nations libertaires. Il est donc possible que le Pontarbello existe uniquement en tant que mesure d’endiguement, pour éviter à ce territoire de muter en quelque-chose de plus indépendant et, par nature, apte à ne pas suivre la ligne dictée par Aserjuco.

Une autre possibilité serait celle de la pure soumission des gouvernements de l’ONC à des intérêts économiques privés, caractéristique centrale du modèle néolibéral au sein duquel la puissance du pouvoir publique, incarnée par l’État bien souvent policier, est mise au service des intérêts économiques. Or, on le sait, le Pontarbello ne doit sa survie économique qu’à des investissements massifs qu’on imagine difficilement porteur d’un réel développement pour les populations locales. Plusieurs difficultés logistiques et industrielles imposent au Pontarbello une situation rendant difficile de l’imaginer devenir, par exemple, un grand port commercial comme les autres colonies. Son marché se limite à ses bienfaiteurs de l’ONC, qui ont tout-intérêt à directement se rendre aux ports alguarenos. D’éventuelles nations non-alignée souhaitant commercer en Aleucie ont pour leur part accès à d’autres ports s’intégrant dans des économies plus porteuses et, surtout, moins instables. Les marchés détestent l’instabilité et la nature policière et subventionnée par l’étranger du Pontarbello en fait, par défaut, une région assez peu sûre. Peut-être pourra-t-il devenir une région porteuse d’une certaine économie de production, en pariant sur un droit du travail absent pouvant profiter aux industriels alguarenos, ce qui permet certes de faire vivre les classes dirigeantes de la région mais ne permets pas, à cette échelle, et comme nous l’apprend l’analyse matérialiste de l’histoire et de la situation, un développement économique perenne.

La troisième hypothèse, enfin, est que le Pontarbello représente par essence une zone de non-droit internationale. Comme nous l’avons dit en introduction, ce régime a du sang sur les mains, ce qui lui assure paradoxalement une certaine impunité. Ayant tiré sur des diplomates sous les caméras de plusieurs médias internationaux, le Pontarbello se présente comme une espèce de repoussoir absolu que la plupart des chancelleries et gouvernements du monde s’échinent désormais à éviter pour la simple et bonne raison qu’il est défendu par l’ONC. Ce qui permet à ses protecteurs de potentiellement y déporter toutes leurs activités les plus discutables. Notamment, en ce qui concerne les informations connues du public et officielles, le mercenariat Lofoten et Alguarenos.

On sait que ce mercenariat n’en a que le nom et représente en bref une extension des armées nationales, appartenant certes à des structures à part entière mais équipées par les industries militaires nationales et répondant de façon plus ou moins officieuse à des officines gouvernementales. Nous savons aussi de quelle manière la stratégie de l’ONC les inclus : l’Invasion du Pontarbello s’est, par exemple, faite avec un soutien important de l’Alguarena mais en engageant, en ce qui concerne l’infanterie, des forces "mercenaires". Ces sociétés militaires privées, installées là-bas, continuent d’afficher un certain détachement de l’Alguarena permettant à moindres frais rhétorique de barrer toute critique de ce modèle en s’appuyant sur un simple éloignement géographique. Si une analyse, même courte, de la situation permets de se rendre compte de l’absurdité de la situation, nous savons que les gouvernements s’intéressent assez peu à la droiture de leurs pairs mais à leur apparence de droiture. Si les nations de l’ONC, et notamment l’Alguarena, n’existent que par leur action militaire et le rejet qu’elles provoquent chez les nations non-alignées, le fait qu’Aserjuco puisse désormais nier – avec un niveau de crédibilité très relatif mais plus élevé – toute implication dans les futures exactions de ses groupes militaires officieux, devrait interpeller et peut justifier l’existence du Pontarbello.

Ce qui renvoie à la question initiale. Quels risques, pour le Pontarbello, sans l’Aviation alguarenos. La question fait plus office de conclusion logique. Comme nous l’avons vu, le Pontarbello en tant que régime se caractérise par une espèce de colonie ou de territoire occupé, servant potentiellement de divers manières à l’Empire depuis lequel il est dirigé. Cet empire, par la même, est obligé d’assurer la sécurité de ses frontières car ni la diplomatie alguarenosni celle du régime de Santialche ne sont en mesure d’assurer la paix. Cet échec – plutôt cette absence totale et caractérisée – de tentative diplomatique impose une conception extrêmement militaire de la sécurité. Or en la matière le Pontarbello seul a des options limitées. La présence de mercenaires sur son sol, équipés de rebus alguarenos, ne permettrait par d’efficacement défendre le régime d’une éventuelle invasion par un État digne de ce nom. Dans les faits, il est même reconnu que le Pontarbello n’est pas capable de remplacer les pièces d’équipement à mesure qu’elles s’abîment. C’est une situation se reproduisant fréquemment, celle d’arrivées si élevées de matériel de seconde main que les maigres capacités industrielles régionales ne sont tout simplement pas en mesure de toutes les entretenir. L’armée du Pontarbello est très littéralement une armée du tiers monde.

Or c’est aussi une armée avec de très nombreux ennemis. De ceux qui ont été courroucés par l’invasion du territoire – Grand Kah, Listonie – à ceux qui ne supportent pas la forme que prend son régime – Rousmala – aux nombreux pays ayant signifié leur profond dégoût après le meurtre de plusieurs diplomates – anciennes colonies listoniennes, Pharois, Canta.

Une chose est sûre, la seule chose séparant le Pontarbello de la chute de son régime – ou pas des moyens intérieurs tels qu’un second élan révolutionnaire, ou par des moyens extérieurs telle qu’une invasion, c’est la capacité de réaction alguarenos. Seulement la première armée du monde ne peut pas être au four et au moulin. Et si elle peut se reposer sur un important réseau d’obligés et d’alliés, la puissance militaire et scientifique de ceux-là ne composent pas tout à fait la quantité d’ennemis qu’ils se créent à mesure qu’ils multiplient les théâtres d’opération.

Ce qui impose de poser la question suivante, notamment à la lumière de la récente invasion du Kronos : que se passerait-il si l’Aviation de l’Alguarena partait pour un front lointain ? En cas de conflit avec le Pharois, par exemple, qui nécessiterait la mobilisation de moyens extrêmement importants sur de très longues périodes, resterait-il assez de troupes pour assurer et la sécurité nationale alguarenos, et celle du Pontarbello ? Les jours du régime sont, vraisemblablement comptés. Ou plus précisément, la politique dans laquelle semble vouloir s’engager la Fédération pourrait bien créer les conditions propices à la chute de la dictature. Un risque à bien mesurer par Aserjuco, qui doit maintenant faire un calcul savant et décider ce qui lui rapporte le plus entre ses fronts éloignés et les colonies qu’elle garde à ses portes.
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Mars 2010 - Pontarbello
Une opération qui tourne au cauchemar


L'opération visant à libérer les prisonniers Pharois et Pontarbellois a été préparée avec soin, employant de multiples ressources et expertises.
Une fenêtre d'opportunité s'est dévoilée dés lors que les tensions à la frontière Pontarbelloise avec le Rousmala se sont amplifiées, permettant au commando de pénétrer le territoire ennemi occupé par l'agitation Rousmalienne.

Une combinaison de malchance et d'une couverture sécuritaire territoriale et stratégique efficace n'aura pas permis à l'initiative d'obtenir satisfaction.
Malheureusement, l'opération est un échec et la situation dégénère pour le commando. S'ensuit des pertes lourdes pour ce dernier, mais aussi dans les rangs du nouveau régime Pontarbellois.
Une opération silencieuse et efficace se transforme en affrontement violent dont les détonations et tirs sporadiques se font entendre dans les vallons alentours.

Le centre des opérations sous la coupe Pharoise obtient un dernier message de ses soldats qui confirment se faire rattraper par l'ennemi et ne pouvoir garantir de passer la frontière à temps.

Les survivants du commando se font capturer et l'armée Pontarbelloise renforce son cordon sécuritaire aux frontières et au niveau de ses prisons et campements militaires.



Staff a écrit :
Opération d'influence clandestine arbitrée en échec majeur, enregistrée sous le n° 62693 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure : Le commando est une véritable ombre. Bien entraînés depuis presque un an, il s’appuie sur ses alliés au sein de l’armée pontarbelloise pour esquiver la plupart des embûches et profiter des failles de l’administration pénitancière. Celle-ci est mystifiée et ne réalise l’évasion que trop tard, l’alerte ne permet pas de mettre la main sur les fugitifs qui disparaissent des radars.

Cerise sur le gâteau : rien ne laisse penser que des infiltrés pourraient être impliqués dans l’évasion, la faute est entièrement sur les épaules des gardiens qui ont manqué de vigilance et sur la bonne préparation du commando. Si des hauts gradés tombent, ce ne sont pas forcément les bons.

Résultat concret
• Récupération des 40 soldats Pharois qui reviennent dans l’atlas du Syndikaali.
• Récupération de 10 soldats Pontarbellois qui viennent dans l'atlas du Syndikaali.
• L’infiltration de l’armée pontarbelloise par la C.A.R.P.E. n’est pas compromise.


Réussite mineure : Tout ne se passe pas toujours comme prévu et le commando est confronté à l’armée pontarbelloise. L’effet de surprise est cependant suffisant pour libérer les prisonniers et s’échapper. Plusieurs morts sont à décompter dans chaque camp (laissé à l’appréciation de l’arbitre).

Résultat concret
• Récupération d’une majorité des 40 soldats Pharois qui reviennent dans l’atlas du Syndikaali.
• Récupération d'une majorité des 10 soldats Pontarbellois qui viennent dans l'atlas du Syndikaali.
• Plusieurs morts de militaires à décompter des atlas listonien et pontarbellois.
• Etant donné l’ampleur de l’opération, le Pontarbello est en droit de soupçonner une trahison dans ses rangs.


Echec mineur : Plusieurs contre-temps empêchent l’opération d’avoir lieu.

Résultat concret
• Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative



Echec majeur : Le commando pénètre le territoire du Pontarbello mais se fait repérer en pleine action ! Une part significative de celui-ci est tué (éventuelles pertes pour le Pontarbello aussi ?), le reste est capturé. Les prisonniers Pharois ne sont pas libérés.

Résultat concret
• Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
• Les membres capturés du commando sont susceptibles de révéler qu’il a obtenu de l’aide depuis l’intérieur de l’ANPL.
• De forts soupçons de collusion et facilitation de la part du voisin Rousmalien.



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El Imparcial
15 juin 2010 - Un prêtre alguareno souhaite que le tribunal militaire pontarbellois renonce à la peine de mort en contrepartie d’un emprisonnement à vie pour les cinq soldats condamnés pour haute trahison.

Père Iker Fontirroig du diocèse de Palmenia.
Le Père Iker Fontirroig appelle à plus d'indulgence de la part de l'appareil judiciaire pontarbellois, pour laisser aux condamnés l'opportunité de se repentir.

Le Père Iker Fontirroig, de la paroisse de Palmenia, aux Encolanas (ALGUARENA), a tenu à s’exprimer des suites de la condamnation à mort par pendaison, prononcée à l’encontre de cinq soldats reconnus coupables de haute trahison. Dans un discours adressé aux fidèles catholiques, il se pose en irréductible fervent défenseur de la vie humaine et appelle les juges du tribunal militaire de Santialche, à la compassion. Déjà amené à constater les souffrances des peuples, y compris pontarbelloises lorsque ce pays a été envahi par les brigades paramilitaires kah-tanaises, le Père Iker caresse maintenant l’espoir de mettre fin à la spirale infernale, dans laquelle se sont entraînés les autorités pharoises et pontarbelloises, de crainte qu’une absence de compassion à l’égard des soldats jugés pour haute trahison, ne vienne alimenter une nouvelle page de violences et de déstabilisation sur le territoire péninsulaire.

Rassasié pour toute sa vie de des souffrances vues lors de précédentes guerres, l’homme d'Église avait maintenant la conviction que toute vie valait qu’on se batte pour elle et qu’on veille à la préserver. Une raison suffisante pour l’inviter à se pencher sur le cas des cinq soldats pontarbellois qui ont désormais en tête la date d’une mort programmée, le 15 juillet prochain.
L’homme de foi sait pertinemment que le crime qui leur était reproché, celui de haute trahison, était indubitablement parmi les plus graves, particulièrement lorsque ses auteurs sont des militaires et ont entraîné, dans le sillage de leurs actes, des abîmes de souffrances et de nombreuses pertes humaines irréparables. Néanmoins, n’y a-t-il pire crime qui rendrait la rédemption plus belle? Une philosophie assumée par le Père Iker Fontirroig, convaincu que fondamentalement, les hommes et les femmes ont vocation à faire le bien, mais qu’un faisceau de facteurs contextuels est susceptible de l’amener à commettre l’irréparable.

Une défense, affûtée d’un plaidoyer, que l’homme d'Église pouvait se permettre d’étaler depuis l’archipel fédéral d’Alguarena, là où au Pontarbello, il aurait nécessairement été arrêté et condamné, ou simplement lynché par ses geôliers avant d’être libéré moitié mort.

Parrain d’un programme associatif engagé sur la réinsertion des délinquants, le prêtre proposa au tribunal militaire de Santialche de faire commuer la peine de mort en peine d’emprisonnement à vie, de sorte à pouvoir si possible, travailler ponctuellement avec les condamnés, sur les conséquences néfastes de leurs actes. Une proposition adressée officiellement à l'État pontarbellois mais aussi reprise à travers une série de plaidoyers dispensés auprès de ses fidèles catholiques alguarenos. Une parole publique donc, qui vient solliciter la commutation des peines de mort prononcées à l’encontre de la poignée de soldats pontarbellois capturés après qu’ils se soient fourvoyés dans l’opération militaire étrangère hostile survenue sur ce territoire.

"Mes frères et mes sœurs en religion, en humanité" souhaita-t-il ainsi commencer, "nous sommes tous conscients de la gravité de l'acte de haute trahison commis par ces soldats, mais gardons à l’esprit les nombreux péchés qui jalonnent chez chacun de nous, les rails de notre vie. La pénitence n’est pas dans la mort, elle réside dans notre capacité à vivre avec le poids de nos péchés, à les surmonter et à les transcender pour en faire quelque chose de meilleur et accessible à tous. C’est là tout le seul réconfort que l’auteur de pêchés saurait apporter à ceux ayant souffert de ses agissements passés. C’est là tout le seul sens de notre quête, leur offrir l’opportunité d’une repentance, pour eux à certains égards mais plus encore pour les familles de leurs victimes, qui auront besoin de vivre avec l’idée qu’autre chose qu’un monstre a emporté la vie de leurs proches…”

Dans les grandes lignes, il est ainsi permis de résumer l’intervention de l’homme d'Église, en un discours présentant la peine de mort comme une mesure extrême, et dépourvue d’une quelconque satisfaction pour les victimes directes et indirectes du crime reproché. Un appel à la clémence et à la miséricorde pour des soldats pontarbellois condamnés pour haute trahison, dans un contexte de conflit armé entre le Pontarbello et des puissances étrangères? Pas sûr que le gouvernement pontarbellois ne daigne y porter du crédit, si tant est qu’il soit la cible de cette sortie médiatique voulut par quelques personnalités de l’Eglise catholique alguarena. Il faut dire que les appels à la communauté catholique, visant à la rejoindre dans ses prières à destination des condamnés, a de quoi faire grincer des dents au sein des institutions pontarbellois et sa société civile soumise au scénario de “la citadelle assiégée”. Une voix audacieuse, qui risque d’être entendue mais difficilement comprise, y compris de la part des autorités politiques alguarenas, qui ont déclaré ne pas avoir d’avis à émettre quant aux décisions judiciaires formulées par une autorité souveraine dans son territoire (cf : Le Pontarbello).
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CONFIDENTIEL - 28 août 2010 - La réforme militaire pontarbelloise, préambule vers une nouvelle doctrine de guerre.


Convoi militaire pontarbellois
La réforme militaire des armées pontarbelloises, a vocation à être suivie d'importantes acquisitions d'armements qui feront le bonheur des industriels alguarenos.

Jadis en proie à des problèmes de sécurité croissants, affectant tant ses frontières vers l‘international que l’intérieur du pays, le Pontarbello est aujourd’hui une nation qui se veut plus forte de ses réussites militaires face à l’adversité. Une succession de batailles et de guerres qui, même remportées, est décidément source de remise en question pour l’organisation militaire du pays, dominé par cette junte.

Faire face aux défis futurs et imposer la paix à ses agresseurs, voilà toute l’ambition renouvelée par le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro, entre deux crises. Et pour cela, les actions radicales ne manquent pas, à commencer par le projet de réforme nationale des institutions militaires du pays. Moderniser et renforcer sa défense par l’acquisition de nouveaux équipements et l’attribution de nouveaux budgets? Oui assurément… Mais dans ce cas, que l’armée justifie d’une cartographie précise de ses ressources afin d’optimiser leur déploiement au sein de la force dédiée à la défense nationale.

Une consigne claire qui se traduit par une seule action concrète : l’instauration de ORBAT qui cartographie précisément, l’affectation des moyens humains et matériels au sein des contingents militaires du Pontarbello.

Effectivement, la présence systématisée des ORBAT au sein de l’institution militaire pontarbellooise, comme il en est question avec la force ASCARA, va permettre d’établir une hiérarchie claire non plus des soldats, mais des groupements militaires pouvant possiblement intervenir sur un même théâtre d'opération. Seul l’ORBAT viendrait apporter de l’ordre pour légitimer un positionnement d’une unité sur une autre dans la conduite des opérations. Sous ce système chaque unité apprend alors à connaître son rôle, sa spécificité lorsqu’il y en a une, pour interagir efficacement avec le reste d’un contingent. Une démarche que le Général Leopoldo Sapateiro s’était permis de justifier en ces termes “Il ne faut plus être de bons soldats, il nous faut devenir une bonne armée” un sous-entendu qui laisse peu de place à l'ambiguïté et invite l’armée à se structurer davantage, pour fonctionner en logique de corps et non plus d’individus, portés par des héroïsmes individuels…

Sans coordination, il n’y a pas d’armée et c’est là le principal apport de l’instauration d’ORBAT voulue par le Général Leopoldo Sapateiro. Après la coordination, l’ORBAT intervient aussi dans la définition d’une hiérarchie claire, destinée à définir les rôles et les responsabilités de chaque unité rattachée aux contingents pontarbellois, de sorte à identifier les besoins et consécutivement à ça, les acquisitions nécessaires. Et dans le cadre de la réforme militaire qui a affecté la force ASCARA, les acquisitions de véhicules blindés, non blindés, terrestres, aériens, en tous genres, ne manquent pas ! De quoi engager durablement le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro, dans l’achat de nouveaux armements made in alguareno.

En sus des ORBAT et de ces acquisitions d’équipements, une autre étape de la réforme des armées du pays s’est reposée sur la création d’une police militaire, une unité irrégulière, chargée de maintenir l’ordre et la discipline au sein des armées, en plus d’enquêter au plus près de celles-ci, dans le cas où de nouveaux cas de trahison étaient décelés. Cette unité n’aurait effectivement pas pour but de fonctionner à part des contingents de l’armée régulière mais d’y être directement intégrée, de sorte à faciliter leur travail au mieux par la proximité faite entre elle et les armées du pays. Avec cette réforme, le Général Leopoldo Sapateiro s’offre manifestement et durablement, des leviers de lutte contre les félons qui voudraient nuire à son règne, en plus de s’offrir les moyens d'entamer des actions armées plus meurtrières contre ses ennemis de l’extérieur, par l’emploi de contingents spécialisés, y compris par la présence d’une force de réaction rapide intégrée à la force ASCARA.

Une initiative que beaucoup dans l’entourage du Général décrivent comme payante à moyen terme, par sa capacité à offrir de nombreux avantages, comme le renforcement de la discipline au sein des armées voulu par la police militaire et la cohésion au sein des unités par la formalisation des ORBAT.

Magasinier de l'ANPL a écrit :
Budget mis à disposition pour l’acquisition d’équipements militaires pour les forces armées : 4 242 points de développement (investis dans le pays vendeur des armements = Alguarena.
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30 août 2010 - Quelles solutions de financement pour l’Armée Nationale du Pontarbello Libre?


Investissement
La réforme des armées pontarbelloises, avec la constitution d'ORBAT regroupant un certain nombre d'unités calibrées, implique des solutions de financement sur lesquelles l'état-major de l'ANPL est très attendu.


Les projets de réforme des armées, appelés avec vigueur dans le pays par la gouvernance du Général Leopoldo Sapateiro, laissent à ce jour une question majeure en suspens : sur quels financements ces derniers espèrent-ils se pérenniser? Seront-ils impactants pour le quotidien des pontarbellois?

La force ASCARA, brigade d’élite de l’armée pontarbelloise, doit aujourd’hui après avoir fait le constat d’un manque d’équipements, faire celui d’un manque de financements pour permettre le développement des quatre bataillons bientôt opérationnels.
Les effectifs voulus en son sein sont déjà présents au sein de nos armées, il n’est donc pas question de recrutement mais d’équipements, pour porter la réforme à son terme. Un équipement qui serait alors varié, nombreux et donc in fine, coûteux pour ce petit état péninsulaire qui malgré sa réussite économique, ne justifie pas encore des pôles de recherches scientifiques suffisants, pour développer des constructeurs d'armements nationaux. Dans ce contexte et considérant ces éléments, des plans de financement adaptés sont en construction, pour prévenir les coûts exorbitants que peuvent représenter ces futures importations. D’avis d’experts, le coût des acquisitions de matériels destinés à rééquiper la force ASCARA, serait d’environ 200 millions d’Escudos Pontarbellois [EP] (soit 20 000 Unités Monétaires Internationales).

Une somme conséquente pour laquelle le pouvoir à la tête du pays ne souhaite pas augmenter la fiscalité à la charge des ménages, ni des entreprises dont elle bichonne l’installation dans le pays à l’instar des sociétés médicales et paramédicales lofotenoises comme Thylacine Corporation. Les forces militaires pontarbelloises étant désignées comme l’extension, le bras armé et vengeur du dictateur Leopoldo Sapateiro à leur tête, très peu d’états sont enclins à lui consentir la fourniture d’armements, qu’ils soient vendus ou cédés à titre gracieux. De ce constat, l’état-major pontarbellois est contraint à la recherche de solutions pour l’autofinancement de ses armées et sa capacité à lutter contre le crime et la délinquance peut possiblement s’en trouver affecté. La prostitution? Un délit. Les trafics d’armes et de drogues? Un crime qui fait grand cas de la peine de mort pour qui sera attrapé sur le sujet. Mais n’y a-t-il pas un curseur à repositionner? Les réseaux de prostitution ne peuvent-ils pas être taxés au même titre que les boulangeries, ou les sociétés dites de “service”? La question restait ouverte et les plus hautes instances décisionnaires du pays, largement aidées des conseillers militaires pontarbellois, ont fourni la réponse.

Le financement des armées sur la base de taxes applicables au sociétés du crime, en contrepartie d’une répression plus mesurée quant à leurs activités, est une solution désormais jugée viable pour le Général Leopoldo Sapateiro. Justifiant déjà d’une enveloppe de plus de 40 millions d’Escudos Pontarbellois [EP], cette option pourrait valablement lui conférer l’atteinte d’un montant égal ou sensiblement égal à 100 millions d’Escudos pontarbellois, soit la moitié de la somme convenue pour faire cette acquisition majeure d’armements pour rééquiper la force ASCARA.

Des chars légers, des véhicules de combat et de transport d’infanterie, des armements légers, quelques aéronefs, l’addition risque en effet d’être assez salée en comparaison de ce qu’elle pouvait être jusqu’à présent. Pourtant, la République d’Union Nationale du Pontarbello a su prouver qu’elle était capable d’investir le tissu économique et de développer les marges de manœuvres budgétaires, pour la poursuite de certains projets de fond comme il en est maintenant question avec la réforme des armées pontarbelloises. Le racket de réseaux criminels locaux et la saisie de certains armements, pourraient donc contribuer à amoindrir la note du programme de rééquipement des armées pontarbelloises.

Magasinier de l'ANPL a écrit :
Budget précédemment constitué : 4 242 points de développement + 3 903 points de développement = 8 145 points de développement.
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16 septembre 2010 - CONFIDENTIEL - Des industriels de l’armement alguarenos, en démonstration au Pontarbello pour décrocher le contrat autour du rééquipement de la force ASCARA.


Les industriels de l'armement alguarenos ont présenté de nombreux engins et équipements militaires, aux autorités pontarbelloises, potentielles acquéreuses d'un large parc logistique.
La République d’Union Nationale du Pontarbello, pourtant engagée au sein de moultes rivalités territoriales et politiques, n’a jamais dépensé autant d’argent que ce qu’elle s’apprête à faire.


Officiellement en paix mais connaissant pourtant plus de guerres et de conflits qu’un quelconque État à l’international, la République d’Union Nationale du Pontarbello multiplie les signes portés vers le renforcement de son armée et après elle, sa territorialité. Il faut dire que cette dernière a souffert de nombreuses contestations depuis les trois années qui ont suivi l'indépendance du Pontarbello. Invasion kah-tanaise, occupation pharoise, intimidation cobaricienne et et rousmalienne, les manœuvres militaires dirigées contre le Pontarbello ne manquent et c'est à se demander si ceux qui les ont usées ne seraient pas plus engagés au sein d’une posture martiale que ne l’est le Général Leopoldo Sapateiro lui-même.
A ces agressions, le Pontarbello et son commandeur suprême en la personne du Généralissime Leopoldo Sapateiro, se sont offerts les moyens d’entretenir au meilleur cas une force de dissuasion, au pire cas de la matière à avoir du répondant.

Des fusils d’assaut de haute manufacture, des véhicules tout-terrain pour porter des opérations spéciales derrière les lignes ennemies, des blindés légers et mobiles pour soutenir un mouvement de troupes ou tenir des positions fortifiées sur le territoire nationale, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre veut s’ouvrir et donc s’offrir, de nouvelles possibilités tactiques, par l‘acquisition d’un équipement militaire réputé hautement qualitatif.

Pour satisfaire de tels enjeux de qualités et de productivité, la République d’Union Nationale du Pontarbello s’est naturellement tournée vers les industriels de l’armement alguarenos qui détiennent sur le sujet, un large éventail d’unités et équipements de renom, aux caractéristiques techniques diverses, pour porter les affrontements de la manière souhaitée.

Aussi, si un premier arrivage devrait intervenir sous peu, d’autres commandes devraient suivre, considérant la nécessité du Pontarbello, à nourrir une armée réduite et donc par conséquent polyvalente et performante, forte de ses équipements à haute technologie. La force ASCARA, revisitée dans son organisation après les dernières réformes militaires vient ainsi afficher un ORBAT ambitieux, pour lequel les partenaires à même de fournir l’équipement désiré semble restreint, compte tenu des rivalités politiques et militaires, entretenues entre le Pontarbello et une parti des acteurs internationaux. Mais cette diplomatie étrangère pétaradante, ne semble pas entamer la volonté des industriels de l’archipel, désormais prêts à franchir le détroit de Malmana, pour faire la démonstration des équipements qui composent aujourd’hui le gros de leur catalogue de vente. Il faut reconnaître qu’en dépit de la nature politique du Pontarbello, la Fédération d’Alguarena s’est fortement investie pour normaliser autant que faire se peut, les relations diplomatiques internationales entourant la République d’Union Nationale du Pontarbello.

En dépit de ces efforts et souffrant encore d’agressions à l’encontre de sa souveraineté, la République d’Union Nationale du Pontarbello, est vouée à l’état de guerre permanent, enregistrant cette année encore, une attaque terroriste dirigée contre ses pénitenciers, des attaques téléguidées depuis l’étranger et soutenues par des états limitrophes au sien.
Des tensions qui, malgré le risque d'éclatement de conflits armés dans la région, restent donc profitables aux industriels de l’armement alguarenos, capables de nourrir de nouveaux débouchés pour leurs équipements militaires, y compris ceux jouissant d’un certain niveau de technologies. “On aurait tort de croire que l’Armée Nationale du Pontarbello fasse le déstockage des armées fédérales d’Alguarena ou des industriels de l'armement, l’ANPL acquiert une partie de ses équipements parmi le nec plus ultra de ce qui se fait au sein de l‘armée fédérale d’Alguarena…” a ainsi tranché un proche associé anonyme de la société Benca, l’entreprise chargée d’honorer la commande décrochée par appel d’offres public et relatif à la réforme des armées pontarbelloises.

Au moment où les conflits sont en grande expansion à l’international, considérant la guerre au Kronos afaréen et l’invasion du Prodnov, le Pontarbello souhaite prendre de l’avance, quant aux nouvelles agressions qui pourraient surgir à l’intérieur de ses frontières. Un enjeu qui l’a d’ores et déjà amené à signer un chèque de plus de cent-cinquante-millions d’escudos pondarbellois à ces marchands de mort dont le commerce s’est terriblement réduit en 2009, du fait d’une concurrence international grandissante et très compétitive, sur le sujet. Une somme importante mais qui, au regard de l'inarrêtable développement économique présent au sein de la péninsule, reste marginale.

Il faut reconnaître que le contexte est favorable à un réarmement car indépendamment des crises militaires et politiques qui entourent la République d’Union Nationale du Pontarbello, la conjoncture qui entoure la Fédération d’Alguarena invite aussi cette dernière à entamer un long processus de modernisation des équipements présents sur son parc militaire, ce qui permet assurément au Pontarbello, d’identifier des opportunités réelles d’acquisitions d’équipements militaires pour ses troupes. Un agenda aux rouages bien huilés, puisque les délégations pontarbelloises et alguarenas n’ont eu de cesse d'échanger sur la semaine écoulée, dans un contexte où la Fédération d’Alguarena est en train de passer d’importantes commandes à son industrie de l’armement, pour conforter sa place de première puissance militaire mondiale, à l’heure où la témérité de certaines nations lui étant opposées se prononce selon elle, avec beaucoup trop de facilités.
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Logo de la brigade du Jaguar Paltoterran

22 décembre 2010 - CONFIDENTIEL - La Fédération d’Alguarena a transformé les combattants indépendantistes pontarbellois en une armée fonctionnelle et débrouillarde.


Soldat pontarbellois en patrouille dans la capitale, Santialche
Tenant en respect les brigades solaires kah-tanaises, puis l’armée pharoise, l’armée cobaricienne et même rousmalienne, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) a fait preuve d’adaptabilité au contact des partenaires alguarenos, faisant raisonnablement de cette micro-nation un adversaire craint et redouté des champs de bataille.


“Pari réussi”, se serait exclamé le Général d’armée alguareno Caïtano Lossada lorsqu’il commenta la situation de l’ANPL aujourd’hui. “Les autorités pontarbelloises ont imposé à leurs ennemis plus de défaites militaires en trois ans que nous n’avons pu le faire en dix, chapeau à eux. Le travail paie et vous avez bien travaillé messieurs…” Au-delà de la force brute, c’est bien le tempérament et l’enthousiasme des combattants pontarbellois qui surprennent à l’international. “La République Nationale du Pontarbello, est prête à livrer bataille n’importe où et n’importe quand, indépendamment du contexte que lui impose l’ennemi. Elle est prête à tirer les marrons du feu et rares vont commencer à être les états peuvent prétendre avoir le luxe de s’en faire un ennemi… Un palmarès impressionnant autant que redoutable qui a toutes les raisons du monde de conforter le Généralissime Leopoldo Sapateiro à son pouvoir car il a su prouver sa valeur martiale à travers le processus de rébellion puis d‘indépendance de la péninsule, la capacité du Pontarbello à prospérer sous une entité politique et culturelle distincte de l’Empire listonien.

Réforme militaire d’envergure et création d’une police militaire, trahison dans les rangs de l’ANPL et attentat commandité depuis l’étranger déjoué, les institutions militaires pontarbelloises sont exposées à de nombreux défis et nul doute que la présence des industriels de l’armement alguarenos en démonstration dans la capitale de Santialche, mêlée au soutien des conseillers militaires alguarenos et privés du Jaguar Paltoterran, sont une aide bienvenue.

“Aussi dur puisse être le régime totalitaire pontarbellois, il l’est toujours plus avec nos ennemis et sa seule existence démontre toute l’impuissance de ces derniers au sein de la sphère d’influence aleuco-paltoterrane” avait ainsi résumé sa pensée et celle de l’état-major fédéral, eu égard au régime du Général Leopoldo Sapateiro, jugé “imprévisible et incontrôlable” par plusieurs pairs, que ce soit au sein de l’armée ou de la classe politique.

Et dans la préparation des soldats pontarbellois, certains éléments de langage ne trompent pas quant à la présence présente et passée, des forces armées alguarenas. “Certains ordres sont donnés en espagnol car les instructeurs étrangers les rabâchent sans cesse. Si bien qu'aujourd'hui, les soldats de l’ANPL prennent ceux-ci pour unique repère dans l'exécution de certaines manoeuvres en opération…” nous confie un officier pontarbellois, sous couvert d'anonymat, expliquant que les soldats pontarbellois ont une communication militaire de plus en plus impactée par l’espagnol, au détriment du portugais. “Tous les termes techniques et militaires entretenus par l’armée fédérale d’Alguarena n’ont pas d’équivalent au sein de la langue lusophone. C’est pourquoi des dénominations espagnoles sont restées en l’état au sein du registre militaire pontarbellois, où le portugais reste pourtant la langue officielle.”

Par conséquent, sur le terrain des opérations comme les bureaux filtrants des classes dirigeantes alguarenas et pontarbelloises, le sort des deux nations semble intimement se lier, pour la préservation d’un équilibre régional qui sied à chacun et permet le libre exercice des pouvoirs détenus de part et d’autres de ce détroit si controversé.

Intendance a écrit :
Transfert de l'Atlas ALGUARENA pour celui du PONTARBELLO (au bénéfice de l'ANPL)
  • 200 camions de transport lvl 6
  • 100 transports de troupes blindés lvl 6
  • 41 véhicules de combat d’infanterie lvl 5
  • 50 mortiers légers lvl 7
  • 1 000 mitrailleuses lourdes lvl 7
  • 500 lance-roquettes lvl 6
  • 500 lance-missiles antichar lvl 6

Transfert de l'Atlas ALGUARENA pour celui du PONTARBELLO (au bénéfice du JAGUAR PALTOTERRAN)
  • 1 transporteur de chalands lvl 1
  • 600 mitrailleuses lourdes lvl 7
  • 192 lance-roquettes lvl 6
  • 300 lance-missiles antichar lvl 6
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