21/02/2015
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Activités intérieures au Kölisburg - Page 3

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JOURNAL TÉLÉVISÉ

Bonjour et bienvenue chers téléspectateurs pour cette nouvelle édition du Journal de Kölisburg nous sommes en direct avec Arthur Kolsch, Arthur bonjour.

Bonjour Camille.

Au sommaire de notre journal le très attendu et mouvementé sommet de l'internationale communiste réunissant des mouvements et mouvances communistes du monde entier ainsi que des états socialistes en Loduarie, pays considérés par beaucoup de nations du monde comme LE pays communiste. Un sommet et des mouvements et états à minima socialistes qui semblent unis pour tendre vers un même rêve : Le fameux rêve rouge. Et pourtant...Et bien les rumeurs disent que finalement ce sommet semble diviser plus qu'il ne rapproche Arthur?

Et oui c'est effectivement le cas Camille puisque déjà deux délégations ont en réalité quittée le sommet selon nos confrères du journal Le Clëron qui rapporte que la délégation pharoise aurait quittée le sommet se sentant manifestement insultée. La deuxième délégation quant à elle est d'autant plus surprenante puisque c'est un pays communiste cette fois qui a quitté le sommet et c'est la République d Translavya. Il semblerait que durant ce sommet il est été question de l'action socialiste dans le monde donc on peut imaginer que des sujets brulants ont été évoqués tels que Kotios ou encore le Prodnov et possiblement l'Okaristan. Il faut dire que ces dernières années la Loduarie ne s'est pas faite discrète sur la scène internationale et les guerres civiles dans des pays socialistes se sont enchaînées. Entre des pays plus ou moins démocratiques tels que le Grand Kah et le Pharois face à un pays très violent et autoritaire, le courant ne peut que très mal passer.

On apprend aussi qu'il aurait été question du Liberalintern?

En effet Camille. Le Liberalintern est actuellement le seul mouvement socialiste ayant montré de réels actions notamment au Prodnov et il semblerait que la Loduarie est remis en cause son efficacité. Évidemment, pour certains pays membres c'est, sans mauvais jeu de mot, un carton rouge. Tandis que le Liberalintern lui est plus dans une optique d'émancipation des peuples il est clair que, jusqu'à présent, la Loduarie a plutôt véhiculée une image d'un pays instable en matière d'affaires extérieures et pouvant agresser son voisin à tout moment. En ajoutant dans l'équation les mouvements intempestifs de l'armée Loduarienne sur les mers du monde, ce sont deux visions qui se sont opposées. De facto, ce sont donc deux visions des choses qui se sont confrontées et donc deux manières d'agir. En parlant d'action justement, vous allez me dire : Mais on en est où?

Oui évidemment, c'est quand même pour ça que la Loduarie a voulu faire ce sommet il me semble. Quelles actions sont prévues? Quelles sont les actions en cours tout simplement?

Et bien, croyez-le ou non, je vous cite la réponse d'un délégué de la Gallouèse qui a lui aussi quitté le sommet et je la tire du même article de nos confrères, je cite la réponse : "Ça blablatte".

Ha ha ha! Oh non, vous plaisantez Arthur?

Ettttt non Camille. Je vous assure que c'est la réponse du délégué de la Gallouèse. Il semblerait que beaucoup parle pour brasser de l'air voir même pour le plaisir de parler. Autrement dit, beaucoup de paroles pour très peu d'actes et c'est d'ailleurs ce que la Loduarie semble reprocher à ses invités. Pour le moment, ça stagne. Alors évidemment, il faut rester à l'affut de cette situation puisque des rumeurs courent qu'en réalité, le soucis pour certains n'est pas tant la Loduarie mais celui qui dirige.

Le fameux Lorenzo. Alors justement la République de Translavya ne semble pas du tout apprécier ce personnage aussi imprévisible que touché par la folie des grandeurs. On pourrait penser qu'il joue à un jeu d'échec mais si c'est le cas, beaucoup pensent qu'il est très mauvais joueur. Il est toujours difficile de prévoir les coups de ce dirigeant aussi mystérieux qu'imprévisible même si, au fond, beaucoup s'accordent pour dire que c'est surtout des coups au hasard et parfois, disproportionnés.

C'est en effet ce qui ressort de la diplomatie loduarienne dans le monde car, si on pouvait penser il y a quelques années que la Loduarie préparait ses coups en avance et bien ça ne semble pas du tout être le cas. On assiste surtout à des décisions prisent un peu "comme ça" et "par ci, par là". Alors, évidemment dans le monde diplomatique ça plaît très peu et notamment à la République de Translavya qui a donc, quittée le sommet. La République de Translavya justement avec la Loduarie les relations deviennent de plus en plus tendues et surtout avec le dirigeant loduarien comme nous l'avons rappelés. Il se trouve que selon nos informations, certains dirigeants translaves jugent le dirigeant Loduarien carrément inapte à exercer ses fonctions et, il paraît même que certains voudraient le faire extrader chez eux pour le faire soigner.

En effet Arthur c'est une théorie qui a d'abord émergé sur les réseaux sociaux et qui au final s'est confirmée plus tard avec une lettre officiel qui aurait fuite d'un des ministères de la République de Translavya on peut notamment y lire une offre pour le dirigeant Loduarien. En plus de la prise en charge du voyage il serait logé, nourri et soigné aux frais du contribuables Translaves. Pour le moment, la presse translaves n'en parle pas alors c'est une affaire à suivre de près pour s'assurer que c'est bien vrai. Mais, Arthur, si c'est une vraie proposition, ça risque de déplaire au dirigeant loduarien non?

Bien-sûr! C'est une évidence. Le dirigeant Loduarien n'est pas connu pour être plein de tendresse et il est évident que remettre en question sa santé mentale sur le scène internationale ce serait la pire insulte. Le dirigeant Loduarien en a vu passer des insultes mais remettre en cause sa capacité et son aptitude à gouverner ça ce serait une première. Alors, évidemment, beaucoup de diplomates le considèrent déjà comme un dirigeant fou mais les diplomates, ça va, ça vient c'est comme la queue du chien. Dans ce cas précis, on parle de hautes instances dirigeantes d'un pays qui proposent carrément un internement au dirigeant loduarien donc, si la proposition est réelle et publiée, ça risque de fortement déplaire.

C'était donc le sujet brûlant mais, maintenant, il y a un autre sujet qui est très chaud aussi et on devrait s'en inquiéter puisque c'est la République de Velsna : Le triumvirat est donc terminé. Entre le général, l'assassin et le riche, c'est une vraie partie d'échec cette fois qui commence car les soutiens internationaux semblent affluer vers la République de Velsna et on peut déjà se douter de qui veut soutenir qui. Alors, pour le triumvir Vinola, le jeune sénateur qui débarque de nul part c'est celui qui semble vouloir représenter un renouveau au sein de la République de Velsna avec des idées plutôt démocrates et donc, nouvelles au sein de la République. On a aussi Scaela, un homme riche, très riche puisqu'en 2012 on estime qu'il a été l'homme le plus riche de l'année. Lui est plutôt pour un système conservateur et veut un maintien assez fort des traditions. Il n'est pas franchement pour l'ascencion sociale et c'est tout le contrôle du prochain. Le prochain c'est évidemment DiGrassi. Lui, c'est un ancien grand homme de l'armée velsnienne il est même devenu sénateur et son parcours est parlant puisqu'il n'a pas grandit dans des conditions vraiment favorables.

Selon le modèle velsnien, votre citoyenneté dépend de votre "classe censitaire" si on peut dire ça comme ça et, lui, vient d'une classe extrêmement basse et il s'est pourtant hissé jusqu'au sommet du pouvoir. Il est donc pour un maintien du système actuellement en place dans la République de Velsna. Alors maintenant on en vient aux pronostics : Qui soutiendrait qui? Sans surprises, pour Scaela, on a évidemment en tête la Sérénissime République de Fortuna qui soutiendrait évidemment le riche sénateur qui semble proche du système fortunéen. Pour le jeune sénateur Vinola c'est encore flou mais on peut supposer que ce serait des pays plutôt axé sur un système de réformes démocratiques tels que le Pharois et peut-être même des pays plutôt socialistes mais démocrates. En ce qui concerne DiGrassi on peut s'attendre à voir des pays qui sont pour une stabilisation coûte que coûte. D'ailleurs, à ce sujet, la stabilisation c'est ce que recherche le peuple velsnien à tout prix actuellement car beaucoup s'expriment sur les réseaux sociaux et dans la presse et, pour la plupart, le discours est le même : Peu importe qui est au pouvoir pourvu que la paix civile revienne. Ainsi, pour la paix civile et la stabilité on pourrait s'attendre à ce que des pays plutôt en retrait de la scène internationale viennent soutenir DiGrassi pour assurer un maintien de la paix. On pourrait aussi voir l'Alguarena potentiellement soutenir le régime en place de DiGrassi. Et, évidemment, je vous vois avec votre regard Camille vous allez me demander : Et Kölisburg?

Ah bah oui. Nous on veut savoir Arthur.

Et bien pour le moment il n'y a aucune déclarations officielles de la part du Cabinet de la Diplomatie mais on pourrait s'attendre à ce que la Confédération vienne soutenir le régime de DiGrassi et, donc, un système comme il est actuellement en place dans la République de Velsna. Pour le moment en revanche, on ne peut pas l'affirmer mais on peut déjà supposer que des échanges on peut-être eu lieu avec la République de Velsna.

Ou pas d'ailleurs parce-que avec la Zone Économique Exclusive ça reste encore tendu non?

Alors, d'une certaine façon, oui, mais la République de Velsna à autre chose à faire en ce moment donc je ne pense pas sincèrement que ce soit actuellement la principale préoccupation de la République de Velsna.

Bon. Donc on ne peut pas s'avancer dessus. Très bien. C'est donc la fin de cette édition merci à vous de l'avoir suivit merci Arthur pour toutes ces informations nous vous retrouvons très bientôt pour une nouvelle édition. Bon après-midi sur nos ondes.
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PALAIS ROYAL DE LITTARG

POUR LA GARDE. PRÉSENTEZ...ARMES!

Comme chaque semaine, le Chef de la Diplomatie vient rencontrer sa majesté la Reine Constanze. En plus de rencontrer les premier ministres, la reine s'informe aussi de ce qu'il se passe dans la diplomatie de la Confédération et notamment les actualités croustillantes du monde.

Adam Heidenborg : Votre majesté, c'est toujours un plaisir.

Constanze : Monsieur Heidenborg. Plaisir partagé. Son Altesse se joindra à nous un peu plus tard. Asseyez-vous et dîtes-moi tout car j'ai eu des échos et il paraît que les tensions en Eurysie ont atteint leur apogée.

Adam Heidenborg : Alors je ne suis pas sûr que le terme "apogée" soit approprié mais en tout cas les tensions sont vives ça c'est sûr. On a évidemment Velsna qui menace d'imploser et concernant la Confédération on danse un pied dans l'eau et un autre dans le béton. J'ai initié une rencontre avec la République d'Osno qui semble être un bon partenaire au moins économique. Avez-vous vu passer un traité dans vos documents à ce sujet?

Constanze : Pas encore mais je suppose qu'il arrivera dans les prochains jours. J'ai eu vent d'une lettre qui parlait de l'Union Économique Eurysienne.

Adam Heidenborg : Les nouvelles vont vite semble-t-il. J'ai effectivement reçu une lettre de la part du Luminor pour que la Confédération commence à entretenir des relations avec leur royaume et pour que la Confédération intègre l'Union Économique Eurysienne. Ils ont précisés qu'il n'était pas obligatoire d'adhérer à la charte pour rejoindre cette union et je leur ai déjà répondu que je m'accordais un temps pour en discuter avec vous et les gouvernements des états.

Constanze : Une telle décision n'appartient pas aux gouvernements de la Confédération mais bien au peuple.

Adam Heidenborg : Est-ce que je dois en conclure qu'il n'est pas nécéssaire de convoquer les premiers ministres?

SON ALTESSE ROYAL LE PRINCE WILHEM III DE DROCK.

Adam Heidenborg : Votre Altesse.

Wilhem III de Drock : Asseyez-vous, asseyez-vous. Je veux juste savoir ce qu'il se passe rapidement en ce moment.

Adam Heidenborg : Et bien comme je le disais à sa majesté il y a Velsna et concernant la Confédération nous tissons des liens avec la République d'Osno et le plus important c'est l'invitation du Royaume de Luminor à rejoindre l'UEE.

Wilhem III de Drock : Ah oui. J'en ai entendu parler. Leur charte est une catastrophe pour nous mais l'idée de voir un pacte d'entraide pourrait convenir à tous les états.

Constanze : Ce que je disais à Monsieur Heidenborg. Cependant, pour une telle décision ce sont les kolisiens qui doivent choisir.

Adam Heidenborg : Bien. Je prends note, je prends note.
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JOURNAL TÉLÉVISÉ

Bonjour et bienvenue chers téléspectateurs pour cette nouvelle édition du Journal de Kölisburg nous sommes en direct avec Arthur Kolsch, Arthur bonjour.

Bonjour Camille comment allez-vous?

Moi je vais bien Arthur mais dîtes-moi, il y a eu beaucoup d'informations depuis notre dernière édition?

En effet Camille...Beaucoup d'informations, beaucoup de vérités mais aussi beaucoup d'intox c'est justement le but de cette édition nous allons éclaircir les points d'ombres sur les dernières nouvelles de la semaine en Kölisburg mais aussi dans le monde et nous vous exposerons les dernières tendances. Et on commence tout de suite avec l'invasion maritime de Kölisburg.

Oui alors à ce sujet rassurons les téléspectateurs : Kölisburg n'est pas en guerre mais dernièrement sur les réseaux sociaux dû à la guerre civile des triumvir en Velsna, beaucoup de personnes se moquent de la superficie du triumvir Scaela qui est un beau bébé de 140 kilos. Ainsi, les blagues sur son obésité morbide s'enchaînent et notamment la dernière blague : Le triumvir aurait stoppé une invasion maritime de Kölisburg et fait chavirer plusieurs navires de la marine kolisienne en effectuant un simple plongeon dans l'eau. Nous allons évidemment vous diffuser la vidéo dans quelques instants. La personne obèse représente évidemment le triumvir et vous pouvez ensuite voir une explosion à côté d'un navire. En régie ils sont déjà mort de rire.

C'est vrai Camille bon la régie activez-vous qu'on puisse passer la vidéo parce-que on est les seuls qui rient. Allez, la vidéo mesdames et messieurs.


On continue avec la deuxième information : Les employés du FISC tanskien serait en faites une armée de robot contrôlé et piloté par l'état tanskien et on les enfermerait bébé pour les former comme des vrais petits robots et bon petits admninistrateurs. De leur 3 à 30 ans, ces gens seraient formés et on attendrait au moins 33 ans avant de les faire rentrer en fonction pour qu'ils aient bel et bien la tête de l'emploi et pour être certains qu'ils soient aigris.

Attendez mais c'est quand même super détaillé là! Mais c'est vrai cette histoire?

Alors : Oui et non.

Vous commencez à me faire peur Arthur je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.

Et bien c'est à moitié vrai puisqu'il y a vraisemblablement des écoles de formations pour les administrateurs du FISC tanskien mais ils ne sont évidemment pas des robots contrôlés par l'état ou alors on ne le sait pas mais, en tout cas, il est vrai que les études pour entrer dans l'administration tarsienne sont plutôt longues et il est aussi vrai que la part d'enfant rejoignant l'administration tanskienne et fils ou fille d'un couple d'administrateurs en Tanska est assez élevé puisqu'on l'estime à environ 67%. Il existe aussi semble-t-il des formations plus spécialisée et pas seulement pour faire parti du FISC tanskien donc, ressuez-vous, vous pouvez toujours tenter de vous servir de Tanska comme un paradis fiscal pour le moment.

Bon et alors continuons avec un peu de religion et toujours avec la Confédération : Est-ce qu'on prévoit vraiment une croisade?

Alors je vois exactement de quoi vous voulez parler et là encore c'est une intox puisque c'est un rumeur qui a circulé sur les réseaux sociaux selon laquelle l'Astérie revendiquerait une île du Saint Siège de Catholagne et le Chef de la Diplomatie aurait menacé l'Astérie de lancer une croisade. Évidemment, c'est faux et le chef de la diplomatie lui-même nous a confirmé qu'il n'avait pas envoyé de lettre diplomatique au gouvernement de l'Astérie.

Il y aussi une dernière rumeur mais cette fois elle concerne notre monde, la vie et le temps : Nous serions dans une simulation. Certains apprentis complotantes ont déferlés sur les réseaux sociaux et ont répandu une théorie déjà célèbre : Nous serions tous dans une simulation et nous serions en fait dans un grand jeu de géopolitique mondiale et nous serions tous et toutes contrôlés par des géants qui écriraient notre vie, nos ressentis et notre histoire toute entière et ce serait eux qui déciderait de ce qu'il se passe dans ce grand jeu que serait notre vie. Alors plusieurs d'entre eux se sont même amusés à donner un nom à cette prétendue simulation "Monde" tout simplement ou encore "Terre" qui est moins originale forcément mais il y a aussi un nom qui vient de Théodosine "Geokratos" évidemment la terre et le pouvoir symbolisant le pouvoir que ces géants auraient sur nous. Bon. Toutes ces théories que nous avons évoqués dans cette édition laisse parfois des zones d'ombres mais nous rappelons que nous avons tout autant pour but de vous informer que de vous faire rire. Ainsi, nous vous retrouvons très bientôt pour une nouvelle édition et vous souhaitons une excellente fin de journée.
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SÉANCE À L'ASSEMBLÉE CONFÉDÉRALE

Mesdames et messieurs chers collègues. Cette séance est consacrée aux questions au gouvernement et en grande partie à des discussions liées à la peine de mort. Je laisse la parole à la représente du groupe de la Coalition Libérale.

Karla Vanask : Merci Monsieur le président, Chers Collègue, il est important de comprendre les enjeux de ces discussions qui se tiennent aujourd'hui qui sont des discussions inédite bien que d'autres discussions et déjà eu lieu dans des temps beaucoup plus lointain puisque nous parlons aujourd'hui de justice et notamment de droit de vie ou de mort sur des personnes qui sont actuellement encore détenues et qui ont été jugées et condamnées à la peine de mort. Il est important de comprendre aujourd'hui les enjeux de cette discussion puisque ces discussions vont être fondamentales et déterminantes pour la suite des événements. En effet, nous sommes actuellement une assemblée de consultation et de représentation du peuple kolisien mais il est important de comprendre que les Assemblée nationales des différents pays membres de la confédération sont très souvent amenées à venir se calquer sur nos décisions. Nous le savons tous, si nous sommes ici c'est parce que les kolisiens nous font confiance et c'est parce que nos partis et nos groupes parlementaires représente une forme de majorité au sein des assemblées nationales des pays membres de la confédération ce qui veut aussi dire que ces mêmes personnes qui sont quant à elle restées et siègent toujours dans ces assemblées sont amenés à se calquer sur nos décisions puisqu'elles prennent conscience que si on se haut-lieu il y a des discussions qui sont faites un sujet, c'est peut-être qu'il faut en parler à l'échelle locale. Je tiens donc tout d'abord à vous demander la plus grande attention sur les discussions qui vont avoir lieu aujourd'hui puisqu'elle constitue le fondement de politique nouvelles notamment en matière de progrès sur des sujets si controversés. Ma première question s'adresse donc au gouverneur de Prismurgue : en 2004 vous avez dit « vouloir étendre l'application de la peine de mort et notamment les façons dont elle peut être effectué ». À ce moment-là, quand on vous demandait ce que cela voulait dire vous ne répondiez pas. En effet, plusieurs citoyens et représentants de la justice vous ont interpellé sur des plateaux télévisés et même sur les réseaux sociaux mais vous n'avez jamais répondu à ces personnes. Aujourd'hui, je vous demande devant la plus haute représentation confédérale de répondre à la question suivante : Que vouliez-vous dire?

Paul Keinemeier : à cette époque, je rappelle qu'une affaire secouait toute la confédération et que cette affaire portait justement sur l'attribution de la peine de mort pour un homme qui avait violé et tué une petite fille âgée de seulement cinq ans. Je suis effectivement passé sur des plateaux télévisés et je me suis beaucoup exprimé sur les réseaux sociaux sur cette affaire puisque à ce moment-là étant avocat, je me sentais très concerné par cette affaire et j'ai d'ailleurs été consulté à de multiples reprises sur cette affaire puisque j'étais moi-même impliqué. À ce moment-là, c'est encore un jeune avocat avec beaucoup d'expérience malgré tout qui parle. À ce moment-là, je ne sais pas si je pesais les mots que j'employais, mais en tout cas une chose est sûre : ma vision était radicale quant à la peine de mort et les possibilités de l'attribuer. Ainsi, je ne nie pas ces propos et je réaffirme aujourd'hui les avoir prononcées et d'ailleurs à de multiples reprises. À ce moment précis, lorsque je disais cela, c'est plutôt explicite : je souhaitais que la peine de mort soit beaucoup plus appliquée qu'elle ne l'était et je souhaitais évidemment que l'on diversifie la façon dont elle pouvait être attribuée et administrée. Aujourd'hui, étant moi-même présent à cette séance qui permet de discuter justement de la peine de mort et de ce qu'elle peut apporter et notamment, selon ma pensée actuelle, en mal, il est évident que j'ai eu des propos qui était radicaux avant, mais qu'aujourd'hui la situation a changé étant désormais gouverneur de Prismurgue, j'ai un avis bien différent sur celle-ci. Pour autant, je ne reste pas contre la peine de mort et je réaffirme être faite celle-ci pour les crimes les plus graves et avérés.

La parole est désormais pour le parti Fédération Kolisienne.

Vasterien Ilgard : Ma question est pour le gouverneur de Prismurgue.

Adam Heidenborg : Bah putain, il prend cher lui aujourd'hui.
Karl Hankpfat : oui, bah, attends que ça nous tombe dessus parce que moi, je sens que je vais me faire avoir aussi.

Vasterien Ilgard : Votre état ainsi que votre gouvernement a bénéficié de beaucoup d'aide venant de la confédération ainsi que du contribuable kolisien pour vous aider à maintenir une armée cohérente et surtout des moyens pour pouvoir surveiller et notamment pouvoir engager des conflits si jamais la sécurité de l'État sur l'eau devait être menacé. En Manche-Blanche, il est vrai que les routes commerciales ne sont pas sécurisées et que la confédération a la chance de se trouver à l'ouest quasi-total de la région septentrionale de l'Eurysie et par conséquent, les navires et bateaux de commerce n'ont pas à passer par l'Est qui est une zone dangereuse et instable. En revanche, la confédération a bien compris que malgré tout, vous aviez besoin d'aide et de subventions pour permettre à votre armée d'être compétente en cas d'attaque, car il est vrai que même si la piraterie n'est pas très répandue à l'ouest, il reste toujours un danger. En revanche, il est aussi vrai que ses subventions ont servi à votre armée, mais que certaines se sont aussi volatilisées. Actuellement, votre armée dispose de deux patrouilleurs et de deux corvettes. Vu le budget qui a été attribué au gouvernement confédéral de 125 000 écus kolisiens, on est en droit de se demander où est passé cet argent, car pour deux patrouilleurs et deux corvettes, ça fait beaucoup.

Paul Keinemeier : Effectivement Monsieur le représentant, les calculs ne sont pas bons. En revanche, ce ne sont pas les calculs de l'état qui ne sont pas bon mais bien les vôtres, car je vous signale que si nous avons bien acheté deux corvettes et produits deux patrouilleurs, je tiens quand même à vous rappeler qu'il faut les entretenir, les ravitailler et surtout permettre à ceux qui vivent des vivre dignement et de façon confortable. Je tiens aussi à vous rappeler que cette subvention a été attribuée pour l'armée de Prismurgue et avant tout pour sa marine. À ce titre, nous avons donné respectivement 5 % à l'armée de l'air et 8 % de cette subvention à l'armée de terre. Tout le reste, nous l'avons consacré au développement de la Marine de l'État et notamment à construire des infrastructures pour permettre à ceux qui la composent de vivre dignement et de pouvoir assurer leurs services en toute tranquillité. Alors, non, l'argent ne sait pas volatilisé il a juste disparu puisque nous l'avons investi dans des équipements fonctionnels et nous avons préféré le mettre à contribution du confort de nos soldats plutôt que de dépenser des milles et des cents d'ennuis matériels étranger parfois bas de gamme tout ça pour s'armer pour une guerre qui n'arrivera pas. Si jamais cela devait être le cas, la confédération serait là pour nous assurer une sécurité qui est bien supérieure à celle que tous tes états membres de la confédération peuvent avoir. Ainsi, je peux vous assurer que les calculs sont bons et d'ailleurs cet argent, il en reste encore puisque nous avons aussi voulu faire des économies au cas où nous aurions besoin d'assurer une demande en cas de gros coup dur.

Karl Hachert : Ma question est toujours pour le gouverneur de Prismurgue : concernant la peine de mort, on vous a entendu et bien que vous soyez pour nous pouvons donc en déduire que vous regrettez les propos que vous avez pu avoir dans le passé. En revanche, il y a un condamné actuellement qui est toujours dans les prisons de votre état, il se condamnait voit son procès être revu pour la troisième fois en appel ce qui est absolument inédite que ce soit au sein de votre état ou alors de la confédération puisque jamais il n'y a eu de rejet en appel à trois reprises. Pourtant, à chaque fois, le même argument est avancé et notamment sur les rejets en appel : les preuves ne sont pas suffisantes pour l'inculper. En effet, si pendant la procédure les preuves étaient là, de nouvelles preuves ont fait leur apparition et sont venus discréditer les premières ou au moins en tout cas pour l'accuser. Ensuite, il y a eu un deuxième inculpé qui lui a été reconnu coupable et pour le coup des preuves coïncident. Cependant, il reste une preuve qui est à charge du condamné et avec ce troisième rejet en appel, ils espèrent montrer que cette preuve ne tient pas le coup et que tout ça ne tient pas debout. Cependant, ce condamné a aussi demandé la grâce royale, mais pour que la procédure soit appliquée, c'est bien le gouverneur qui doit en faire la demande. Si on imagine que la preuve qui reste à charge du condamné est effectivement valable, cela veut quand même dire que cette personne qui s'est battu pendant 20 ans pour prouver son innocence et qui restent avec une privation sera quand même condamnée à mort pour non-assistance à personne en danger. Parce que je le rappelle, cette personne avait dans un premier temps été accusée du meurtre de deux jeunes femmes, mais en fait, il s'était rendu sur les lieux du crime alors qu'il n'avait aucune connaissance de ce qu'il se passait et le vrai assassin s'était enfui quelques minutes plus tôt. Ne sachant que faire il avait quand même tenté de les aider, mais avait préféré fuir de peur qu'on ne l'inculpe. Aujourd'hui, le caractère retenu est la non-assistance à personne en danger. S'il est effectivement condamné à mort, ce sera la première fois dans toute l'histoire de la confédération que quelqu'un est condamné à mort pour un délit. Allez-vous laissez ceci se faire?

Adam Heidenborg : Bordel il déguste.
Viktor Könrad : Je te plains, vraiment.
Karl Hankpfat : Nan mais c'est dingue il se fait arracher là. Ils veulent sa tête sur un pic aussi?


Paul Keinemeier : Franchement? Oui.

Dans l'Assemblée on hue et on déborde d'indignation certains demande même à ce que le gouverneur sorte. La réponse est froide et rapide, ça ne passe pas du tout. On voit même Heidenborg sourire de voir une réponse si claire et concise sur un sujet si controversé.

Un peu de silence! Revenez au calme! Silence! Oui et bien sortez si ça vous amuse mais vous n'avez pas à faire ça! Je suis prêt à faire entrer les autorités compétentes si jamais ça continue! Donc, monsieur le gouverneur était-ce la fin de votre réponse? Non? Et bien dans ce cas je vous prierai de bien vouloir poursuivre. Silence! Nan vous n'avez pas la parole donc vous vous asseyez ou je vous fais un rappel au règlement! Oui vous! Vous vous taisez et vous écoutez la réponse du gouverneur ou vous sortez! Merci. Nous écoutons donc la réponse du gouverneur de Prismurgue.

Paul Keinemeier : Comme je le disais : Oui, j'ai bien l'intention de laisser la chose se passer comme c'est le cas actuellement puisque je vous rappelle qu'il n'est pas possible de demander une grâce royale au monarque tant que tous les recours n'ont pas été demandé et effectué par le plaignant. Dans un premier temps j'ai effectivement reçu la demande du plaignant demandant une grâce royale et avec la grâce royale demandée, une lettre me demandant de la transmettre directement à sa majesté. Cependant, je n'ai pas pris compte de cette demande et j'ai moi-même, personnellement, répondu au plaignant en lui disant qu'il ne pouvait pas demander de grâce royale puisqu'il n'avait pas épuisé toutes les possibilités et tous les recours en justice pour la demander. Cependant, j'ai même conseillé aux clients de me faire part de son envie de demander la grâce royale dans le cas où il aurait déjà demandé et épuisé tous les recours possibles et j'ai, d'ailleurs, demander au plaignant de m'envoyer par écrit une déclaration dans laquelle il avait pour intention de le faire une fois tous les recours épuisés. Vous devez savoir qu'il a fait mais tant qu'il n'aura pas épuisé tous les recours possibles en justice, je ne transmettrais pas sa demande de grâce royale. La cour d'appel va se prononcer une troisième fois sur son cas. Si elle ne veut pas revoir sa sanction, alors, je transmettrai effectivement sa demande. Dans le cas contraire comme c'est le cas actuellement, puisqu'il n'a pas épuisé tous les recours je compte bien laisser la justice faire son travail et je n'ai absolument pas l'intention de transmettre sa demande. Je vous conseille d'ailleurs de faire de même.

La parole est désormais à Monsieur Gluckfiert.

Adam Gluckfiert : Ma question est pour la gouverneur de Littarg et elle est courte : La fin des pelotons d'exécution c'est pour aujourd'hui ou pour demain? Non parce-que en plus d'être cruel, le condamné sait très bien que se sont ses camarades qui l'exécute même si il a les yeux bandés.

La question créée une immense vague dans l'Assemblée. Entre ceux qui mettent leur main sur leur bouche et ceux qui hurlent, la question est violente et certains applaudissent tandis que d'autres protestent.

Alors je crois que nos chers collègues n'ont pas comprit que nous sommes dans l'Assemblée Confédérale et pas dans une manifestation pour demander la baisse du prix des haricots verts. SILENCE. Si vous voulez la parole vous la demandez mais il est hors de question que cette assemblée devienne un instrument de torture pour les tympans de tous. Madame le gouverneur répondez à la question.

Anika Köpf : Concernant les peloton d'exécution il est vrai qu'au niveau psychologique cela peut avoir un impact d'où le principe d'avoir fait passer une loi sur le peloton d'exécution dans l'armée disant que si cette peine devait être appliquée, il faut d'abord que la peine passe en cour martiale, qu'elle soit signée de la main d'un général et, enfin, du monarque. Ainsi, si cette peine doit être appliquée cela veut dire qu'elle va être appliquée parce qu'elle a été validé par une cour de justice compétente, une autorité compétente et en matière de représentation, c'est de la main du monarque que l'autorisation de faire exécuter la personne est proclamée. Sans ça, pas de peloton d'exécution et pas de condamnation du condamné, du moins, à la peine de mort. Je rappelle qu'avant, il suffisait que le gouverneur de l'État signe pour que le condamné soit mort. Aujourd'hui, ça n'existe plus. En revanche, il est important que le peloton d'exécution reste en place puisqu'il reste une peine appliquée de très rares cas et ces cas-là sont des cas extrêmement graves. Que ce soit pour un crime de guerre, de l'intelligence avec l'ennemi ou une désertion en temps de guerre, l'application de cette peine reste extrêmement rare. Concernant les tireurs qui sont chargés d'exécuter le condamné, très souvent les camarades très proche de la personne sont écartés puisqu'on estime qu'elle va avoir un impact psychologique beaucoup trop fort. En revanche, c'est de penser aussi à montrer l'exemple et lorsque des complices ou des présumés complices sont présents, même si ce sont des camarades très proche de la personne, alors ils peuvent être assigné à l'exécution. Donc, la fin des pelotons d'exécution c'est pour aujourd'hui ou pour demain? Et bien ni l'un, ni l'autre!

La parole est désormais pour la Parti communiste. N'ayant pas expréssément choisi de représentant, celui qui se lèvera s'exprimera

Beate Vanfür : Monsieur Heidenborg.

Adam Heidenborg : Allez vas-y ma grosse raconte-moi comment on fait de la diplomatie alors que tu restes enfermée entre quatre murs de 9h à 17h depuis 25 ans et raconte-moi comment aller faire de la diplomatie avec la Loduarie va régler tous les problèmes des eurasiens.
Viktor Könrad : Je meurs rire!
Paul Keinemeier : Oui bah je m'en suis pris plein la tronche alors tu vas y passer y'a pas de raison hein.
Adam Heidenborg : Non mais elle veut me raconter comment faire de la diplomatie avec les rouges va nous faire passer pour des sauveurs et comment ça va régler tous les soucis du monde. Il s'agirait d'être réaliste.


Beate Vanfür : vous mener une politique selon laquelle à l'Est, il n'y a que des pays instable avec qui on peut pas communiquer et avec qui aucune opération diplomatique n'est possible. Au sud, la Loduarie Communiste. Vous est riche est absolument tous les pays un minimum socialistes et communistes Oran de démon et il en manque très peu avant que vous ne qualifiez certains d'entre eux comme étant des petits diables. Vous refusez absolument toute discussion avec les pays qui ne serait pas du même bord que la politique que vous menez et pire, vous avez dit vous-même en conférence de presse que vous n'engage riez aucune discussion diplomatique avec les pays qui ne reconnaissent pas la zone économique exclusive. Pour des pays socialiste et communiste qui estime que la mère est un bien commun et qu'on ne peut pas se l'approprier, cela veut dire que vous bloquer doublement toutes les relations diplomatiques possibles avec eux et par conséquent, qu'aucun liens diplomatiques ou une quelconque discussion autour de sujets vitaux ne pourrons se faire. Vous bloquer la diplomatie avec ces pays et vous refuser de discuter avec eux ce qui veut donc dire, qu'en tant que chef de la diplomatie, vous ne remplissez pas votre mission. Concernant la zone économique exclusive, vous refuser toute discussion à ce sujet et vous n'entrait pas en contact avec les pays qui ne veulent pas la reconnaître. Seulement voilà, il y a des pays qui souhaite rentrer en contact avec la confédération et puisqu'ils ne reconnaissent pas la zone économique exclusive, vous refuser quand même qu'ils entrent en contact avec vous et vous refusez de rentrer en contact avec eux. Vous avez fait part d'un questionnaire à tous les pays qui veulent bien le remplir concernant la reconnaissance de la zone économique exclusive. Il est clair que certains la reconnaisse, je ne le nie pas. En revanche, il y a aussi des pays qui ne la reconnaisse pas et qui ne reconnaissent pas le territoire et l'intégrité de la confédération. Là encore, je ne le nie pas. En revanche, il y a aussi des pays qui ont décidé de ne pas reconnaître la zone économique exclusive puisqu'ils ont considéré que c'était une décision unilatérale pour autant, ils sont prêts à en discuter et à rentrer en contact avec la confédération. Vous leur bloquez le passage. Ma question est la suivante : quand arrêterez-vous de faire des préférences pour certains pays et bloquer les lignes diplomatiques avec des pays sous prétexte qu'ils ne vous conviennent pas politiquement et quand finirez-vous par entrer en contact avec ceux qui refusent les décisions unilatérales?

Adam Heidenborg : dans un premier temps, je vais démonter la deuxième partie de votre question : je suis entré en contact avec des pays qui ont décidé de ne pas reconnaître la zone économique exclusive de la confédération. Hier encore, je suis entré en contact avec la république du Jashuria et il y a encore quelques temps, avec le Luminor. Ces pays n'ont jamais déclaré reconnaître la Z.E.E kolisienne. Par conséquent, ce que vous dites est absolument faux. Ensuite, concernant la préférence des pays que je fais, c'est totalement vrai et à juste titre. Oui, il y a des pays qui politiquement ne me correspond pas mais ça n'a aucune importance dans l'exercice de ma fonction puisque je préfère rentrer en contact avec des pays stable et avec des gouvernements qui sont sûrs plutôt que de tenter de rentrer en contact avec des pays qui sont de vraies girouettes diplomatiques et qui ne savent pas tenir des engagements. Et, concernant la Loduarie, c'est le cas. Pour les autres pays, manque de chances, en général les pays qui sont de vrais girouette diplomatique et qui ne savent pas tenir leurs engagements en plus d'entraîner les autres dans les guerres sont bien souvent des pays socialiste et communistes. On le voit encore actuellement : Le Communaterra qui attaque des avions du Grand Kah. Preuve qu'ils s'attaquent même entre eux. La Loduarie qui sème le désordre en Eurysie et l'Okaristan dont il n'est plus la peine de parler. Je vous l'accorde, il y a des pays libéraux qui ont des soucis tels que le Valkoïnenland ou la République de Velsna mais à la différence des pays socialiste et communistes, c'est pays là se contentent de guerre civile et non pas de entraîner tout un continent dans leur délire. Alors, oui, je continuerai à entrer en contact avec des pays stables et je ne céderai pas à la folie. En revanche, je le déclare ici, je suis ouvert à laisser des pays qui ne reconnaisse pas la Z.E.E kolisienne et qui estime vouloir entrer en contact avec la Confédération me contacter. Si ce sont des pays respectables, stables et qui savent tenir des engagements alors je leur répondrai volontiers.

Merci chers collègues cette séance touche donc à sa fin je vous remercie de bien vouloir quitter l'Assemblée dans le calme.
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Échanges de lettres entre les membres du gouvernement de Kölisburg :

Ils sont une élite qui gouverne la confédération.

Votre excellence,

Je pense qu'en matière de diplomatie il ne faut pas être trop exigeant ou même trop dur avec les pays pour lesquelles nous pourrions avoir un certain intérêt et qui, d'ailleurs, pourrait avoir un intérêt pour nous. Combien de fois l'histoire nous arriver là et que je cite : « l'ennemi de mon ennemi est mon ami et les amis de mes amis sont mes ennemis ». Nous devrions rester vigilant et prudent face a la situation en Eurysie et dans tous les pays quel qu'il soit. La diplomatie est un art qu'il faut manier et qu'il faut surtout dompter et c'est un jeu de funambule. Une petite erreur peut vous conduire tout droit au cachot voir même au bannissement total de cette affaire et de tout ce jeu. Oui, la diplomatie est aussi un jeu et pour pouvoir y jouer, il faut malheureusement aussi savoir s'en montrer digne et surtout faire ses preuves avant même de pouvoir connaître les règles du jeu. Heureusement pour vous et heureusement pour nous, vous avez d'ores et déjà fait vos preuves il n'y a plus rien à prouver en matière de diplomatie puisque ce jeu de funambule, vous commencez déjà à y jouer. D'ailleurs, vous semblez y jouer très bien puisque j'ai appris il y a quelques minutes que notre adhésion à l'union économique eurysienne a été votée et acceptée. Je vous félicite pour votre victoire mais je ne cesse de penser à "la loi". Vous savez, que ce soit dans l'assemblée ou même dans mon gouvernement tout le monde en parle alors, de toute façon, même si je me doute que tout le monde vous en parle je pense qu'il est bon que je vous en parle aussi pour entendre mon point de vue mais pas ici. Je vous laisse établir une ligne sécurisée pour que nous puissions en parler loin des regards indiscrets et des oreilles qui serait tenté de traîner pour nous écouter. Convenons d'un rendez-vous après tout ceci fait.

-Anika.


Anika,

J'ai lu ta lettre destiné au chef de la diplomatie de la confédération. Je m'attendais évidemment à ce que tu veuilles lui parler de la fameuse loi mais sache que je l'ai déjà fait et qu'il n'est plus la peine d'en reparler. Les choses se feront comme elles doivent se faire et il est hors de question que nous nous préoccupions de tout cela alors que ce n'est même pas notre rôle et que de toute façon, nous avons d'autres chats à fouetter. Concentrons-nous sur les gouvernements de Kölisburg et sur les grandes questions nationales qui vont bientôt arriver. Nous devons anticiper ce qui va suivre et nous devons rester vigilant face à ce qui serait tenté de profiter des évènements qui vont nous tomber droit dessus. Bien que ce que nous prévoyons ne peut échouer et sera forcément une grande réussite, nous devons prendre conscience que cela plongera la confédération dans quelque chose de tout à fait inattendu et surtout, quelque chose dont nous prendrons du temps à nous relever. S'il n'est pas question de guerre il est au moins question d'un grand conflit entre ceux qui ont décidés et, ceux qui ont subit. La question est de savoir qui va subir et qui va décider de l'avenir car si nous sommes bel et bien aux commandes, nous allons donc devoir subir les critiques pour les politiques que nous allons mener dans le futur. Gardons à l'esprit que ce que nous prévoyons est extrêmement risqué autant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur et notamment au niveau de la diplomatie puisque certains n'hésiteront pas à nous le reprocher et à tenter d'en profiter. Cependant, nous devons garder à l'esprit que ce que nous prévoyons annonce un grand bond en avant pour toute la confédération et pour le peuple kolisien en général.

-Viktor.


Gouverneurs,

Je vois et comprends vos préoccupations quant au futur de la confédération mais, comme vient de le dire Viktor, nous finirons tôt ou tard par comprendre pourquoi nous l'avons fait et, malgré les conséquences que cela entraînera, nous comprendront aussi pourquoi il était absolument nécessaire que nous prenions une telle décision. Grâce à cette décision que nous allons prendre, nous allons enfin pouvoir affirmer une supériorité en beaucoup : et nous allons pouvoir nous constituer une réelle armée défensive en plus de constituer une confédération dissuasive. La décision est évidemment compliqué à prendre et n'est pas simple puisque cela veut dire que nous mettons de côté une partie de la population de la confédération mais, il y a d'autres évènements qui sont avenir et nous savons que ceci nous permettront, à terme, de pouvoir avoir le champ libre pour effectuer nos opérations. L'opposition pourras bien nous critiquer, certes mais, s'il n'y pas d'oppositions, il n'y a pas de critiques. Un évènement viendra en aide à un autre et ainsi de suite tant qu'il le sera nécessaire. Gardez à l'esprit que nous nous entraînerons pas la confédération dans quelque chose de mauvais et qui pourrait la plongée dans les plus bas fond elle est connue mais bien dans quelque chose de beaucoup plus grand à terme. Bien sûr, comme le dit Anika, cela prendra du temps pour que nous puissions nous relever de ce que nous allons faire mais, en ce moment, nous avons la preuve que la décision que nous devons prendre est absolument nécessaire. De toute façon, cette décision est quasiment déjà prise puisque nous sommes tous d'accord sur l'idée générale mais qu'il y a quelques points de détails sur lesquelles nous avons encore des divergences d'opinions et d'idées. Gardons en tête que la décision que nous allons prendre va t'être crucial pour la confédération et que, sans ça, progresser prendra beaucoup de temps.

-Adam.

Adam,

Je ne remet pas en cause la décision que nous allons prendre mais je m'inquiète surtout les conséquences que cette décision va apporter. Oui, il est clair que nous sommes décidés sur l'idée générale de cette décision et qu'il y a encore des points de détails à régler cependant, il faut aussi penser aux conséquences et, bien que je n'ai pas changée d'avis, je reste toujours inquiète des conséquences et de l'avenir de la confédération à cause de cette décision. Enfin, toi tu me diras : « grâce à cette décision ». J'ai peur que nous ne voyons que le bon côté des choses et les bonnes conséquences que cela apportera car à terme, nous allons obligatoirement de voir travailler pour que les mauvaises conséquences soit atténuée et pour que nous puissions retrouver un niveau normal. Évidemment, lorsque nous attendrons de nouveau un niveau normal je pense que nous serons d'ores et déjà plus là mais il est important de comprendre que nos successeurs devront aussi s'acquitter de la charge de cette décision puisque, ils auront la mission de venir combler les trous que notre décision va créer bien que ce soit nous qui en tirerons tous les bénéfices. J'aimerais d'ailleurs avoir l'avis du Kronprinz à ce sujet.

-Anika

À vous trois,

Je sais que la Reine n'est pas de cet avis. Elle n'est absolument pas pour le projet que nous envisageons et c'est bien pour cela qu'elle sait déjà que c'est moi qui prendra la responsabilité de cela. Concernant la loi, elle sait aussi que c'est moi qui gèrera ceci. Elle ne donnera pas une décision contraire à une décision qu'elle a prise avant. Elle sait déjà tout de nos plans donc, rien ne sert de lui cacher et, de toute façon, elle le saurait tôt ou tard. Je maintiens mon idée concernant la loi et l'idée pour l'économie. Le sujet n'est pas ouvert au débat puisque nous nous sommes tous prononcés pour. Les points de détails se règleront au moment du déclenchement de tout cela et, dès le début, nous devrons travailler dur pour pouvoir assumer notre décision à l'avenir. Nous resterons évidemment silencieux sur le sujet et il est hors de question que nous laissions des forces étrangères venir profiter de la situation c'est pour cela que nous devrons nous l'approprier dès le départ et avoir une force de riposte conséquente. Nous pourrons donc régler la question mais avant je vous rappelle les potentiels enjeux :


[spoiler=Ce qui suit sera révélé plus tard pour le rp. Pour le moment, vous n'en n'aurez pas connaissance. Les informations suivantes pourront être révélées sur demande d'un modérateur si je le considère nécessaire ou pour des alliés/partenaires.]

LE GRAND BON EN AVANT :

Ce plan économique de potentiellement 300 000 couronnes kolisiennes a pour but d'investir massivement dans des usines spécialisées et de laisser les usines civiles de côté. Cela veut aussi dire : inflation.

Potentiels investissements :

-13 à 18 usines culturelles.
-10 usines scientifiques.
-72 usines militaires.
[/secret]

Ce rappel a pour but de vous montrer de façon chiffrée pourquoi c'est une bonne idée. Souvenez-vous toujours de ceci quand vous aurez un doute. Nous nous attirerons peut-être les foudres de certains mais nous serons félicités pour les résultats que nous obtiendrons grâce à cela.

-Wilhem III

Karl,

Tu ne t'es pas exprimé sur la question et, avec son altesse, tu es pourtant censé être bien concernés par la situation surtout qu'on ne peut pas dire que la situation ne soit pas tendue. Il y a un gros risque de débordement sur le sujet pour toi et ton état. Que penses-tu de tout ceci? Tu rejoins son altesse ou tu as un autre avis?

-Viktor.

Viktor,

Je rejoins son altesse. Oui, il y a effectivement un risque de débordement mais la situation se règlera si nous décidons qu'elle peut se régler. Il va falloir travailler d'arrache-pied mais, avec les prévisions que vient de nous soumettre son altesse, nous aurons une force de défense conséquente pour pouvoir assurer les tentatives de certaines entités qui seraient tentées de faire déborder les conséquences sur nos états et y comprit sur nos positions. Bien-sûr, je suis à la fois apte à en parler comme je ne le suis pas au vu de la situation que cela pourrait provoquer mais je pense qu'il y a matière à ce que les prévisions, si elles sont appliquées, nous accorde et nous procure une certaine défense dans nos intérêts et la protection de ceux-ci. Faut-il encore que nous soyons tous d'accord sur l'application de celle-ci et les "détails" que nous voulons y apporter. Aussi, il faut se mettre d'accord sur le plus gros détail de tout ceux-ci et être sûr du plus gros nombre car rien ne nous empêche d'y ajouter quelques chiffres si nous estimons que nous aurons besoin de plus. Pour le moment, tout ceci est théorique je le sais bien mais à la vitesse où nous produisons, nous devrons bientôt nous décider car tout ceci arrivera plus vite qu'on ne le pense.

-Karl.

Gouverneurs,

Je suis d'accord avec Karl. Tout ceci est théorique mais arrive à grands pas. Nous aurons peut-être l'occasion de nous rencontrer pour en discuter et, peut-être, son altesse pourra en discuter avec la reine.

-Adam. Fin de transmission. KÖNIGIN.
11108
SÉANCE À L'ASSEMBLÉE CONFÉDÉRALE

Mesdames et messieurs chers collègues. Cette séance est consacrée aux questions au gouvernement et à la place des médias de la Confédération. Je laisse la parole à la représentante du parti Fédération kolisienne.

Julie Scherzinger : Chers collègues, si nous avons pu constater ces dernières années une chose concernant les médias c'est qu'ils prennent de plus en plus de place autant dans la vie politique que dans la vie quotidienne des citoyens de Kölisburg et des sujets de sa majesté. Selon l'étude de Wilhem Anpfchart, on dénombre 2000 nouveaux médias entre 2005 et 2011 et on estime que beaucoup d'entre eux n'ont pas encore été recensés comme étant des médias d'information mais pourraient l'être dans les prochaines années. Ainsi, les médias qui ont déjà une place importante dans notre vie vont prendre encore plus de place et s'imposer comme étant un besoin vital car ils nous permettent chaque jours de nous informer. Cependant, tous les médias ne sont pas neutres et certains veulent nous pousser à la haine de l'autre mais aussi à exploiter des tensions sur des sujets parfois très controversés et/ou, sujets à des tensions dans la population. L'exemple type c'est le scandale Alprague : Le grand groupe a été lynché et parfois à juste titre mais énormément de désinformation ont aussi été relayée sur ce scandale et parfois accusant certaines personnes siégeant ici alors qu'elles n'ont aucun liens avec le groupe. Aussi, nous avons pu voir certaines informations non-vérifiées disant que sa majesté elle-même couvrait le groupe Alprague alors qu'elle a été la première a s'exprimer publiquement sur ce scandale ce qui, dans les faits, vient briser tous les protocoles. Il est absolument inacceptable de constater que des médias soit-disant "vérifiés" aient pu et puissent encore relayer des informations qui n'ont pour but que de faire monter d'un cran les tensions et la violence dans nos rues. De plus, je dénonce aussi les tentatives de médias étrangers visant à répandre des fausses informations auprès des citoyens kolisiens et partout dans le monde. Nous savons déjà que, dans beaucoup trop de pays, les informations ne sont pas vérifiées et sont controlées par l'état. La Loduarie Communiste, le Prodnov, le Tsardom de Samara, la République du Banairah, la Principauté de Carnavale, le Kronos, l'Empire du Nord, la Fédération de Zélandia, le Hvítneslånd, le Workland, la République de Velsna, le Royaume d'Esmea, le territoire revendiqué de Communaterra, la République de Translavya, l'Union de la Nouvelle Palynie, la République de Charbonie et je peux encore continuer! Je trouve inacceptable que des médias provenant de ces pays puissent librement s'exprimer dans la Confédération et créer des tensions là ou il ne doit pas y en avoir. Voici donc, pourquoi, mon parti porte le projet de loi sur la liberté de la presse.

Projet de loi

PROJET DE LOI DU 23 JUILLET 2013 SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Considérant l'importance des médias dans la vie de tous les kolisiens des la vie des sujets de sa majesté ainsi que le risque de désinformation qu'ils peuvent provoquer

La loi dispose que :


ARTICLE I : La liberté de la presse est un droit garantie par les institutions confédérales et la Confédération de Kölisburg laisse à ses états-membres son droit de définir sa propre législation en matière de presse. La Confédération n'est plus décisionnaire sur la liberté de la presse dans les états-membres et ceux-ci sont libres de décider de leur propre critères en cette matière.

Seuls les médias de la Confédération et ayant un critère de vérification confédéral sont immunisés et ne rentre pas dans le cadre de cette loi puisqu'ils sont considérés comme vérifié par toute la confédération. Ces médias-là ne peuvent être régit que par des lois confédérales.

ARTICLE II : Le sources journalistiques sont soumises à une vérification auprès des institutions confédérales de la presse et du Département Général de la Confédération pour la Presse. Celles-ci restent anonymes et protégés du grand public et des états-membres. La Confédération décide seule de devoir consulter ces sources si elle estime qu'elles représentent une menace ou un caractère incertain.

Les états-membre sont libre de demander une investigation sur les médias qu'ils jugent comme étant à titre de désinformation et sont les seuls habilités à pouvoir dénoncer un média auprès de la Cour Suprême de Kölisburg.

Les journalistes membre d'un médias ayant été condamné pour de la désinformation peuvent se voir retirer leur attributs, vérifications et qualifications de journaliste si ils continuent à collaborer avec un média ayant été condamné.

Les états-membres sont libres de fixer l'exercice et les domaines qui composent la fonction de journaliste.

La Confédération conserve les droits de presse pour les appliquer à la Confédération ainsi que pour les proposer aux états-membres.

ARTICLE III : Au titre de l'article II-5, la Confédération peut, sur ordre de sa majesté ou de la Cour Suprême de Kölisburg, faire interdire un média ou retirer sa fonction à un journaliste si, dans l'urgence, il constitue une menace directe pour la stabilité de la Confédération et le bien-être des citoyens et sujets de Kölisburg.

Les états-membres sont libres de fixer dans quelles conditions les médias et journalistes sont protégés.

Avant chaque publication, il doit être fait au Département Général de la Confédération pour la Presse un écrit dans lequel apparait :

-Les journalistes qui ont travaillés pour la publication
-Le Directeur d'impression et le Directeur de publication
-Le titre du/des journal/journaux qui a/ont travaillé(s) pour la publication
-Le lieu de son impression

Les écrits au Département Général de la Confédération pour la Presse sont datés et signés par le Directeur de Publication.

ARTICLE IV : Tout média ou toute publication écrite dans langue étrangère, imprimé à l'étranger, rédigé à l'étranger ou composée à l'étranger peut-être interdite par sa majesté ou par la Cour Suprême de Kölisburg sur demande du Chef de la Diplomatie indépendamment des législations nationales.

ARTICLE V : Toute personne publiant, diffusant, imprimant ou relayant des informations fausses, non-vérifiées ou interdite par la Confédération se verra condamner devant la Cour Suprême de Kölisburg pour des peines allant minimum à 8 ans de prisons.

ARTICLE VI : Toute personne portant atteinte à la famille royale dans le cadre de sa fonction journalistique se verra condamné devant la Cour Suprême de Kölisburg a 20 ans de prison dont 3 ans fermes.

ARTICLE VII : Cette loi peut faire l'objet de modifications sur demande de sa majesté ou du gouvernement composé de la Confédération après la réforme de 2011 par décrets et/ou ordonnances.

Il est nécessaire que chacun prenne en compte les enjeux futurs de ce projet de loi et notamment pourquoi il faut bien saisir que ce projet de loi n'a pas pour but de diviser ou d'imposer une vision mais de permettre à nos citoyens de s'informer de façon responsable.

La parole est au Parti des Travailleurs sociaux.

Robin Schöler : Chers collègues, j'ai eu l'occasion d'étudier ce projet de loi et je le trouve à la limite du scandaleux. Je vous cite notamment l'article II-5 : "La Confédération conserve les droits de presse pour les appliquer à la Confédération ainsi que pour les proposer aux états-membres." Cela veut dire que les institutions confédérales peuvent faire appliquer une censure à n'importe quel média d'information dans la Confédération et la proposer aux états-membres. Or, nous savons tous que lorsque qu'une décision est prise sur la Confédération, c'est que tous les états-membres sont d'accord. Ainsi, on peut donc comprendre rien qu'avec cet alinéa que la Confédération et les institutions qui la compose vont obtenir un droit illimité pour censurer tous médias qu'elle juge dangereux pour elle ou pouvant porter atteinte à son fonctionnement mais c'est l'essence et le principe même de la liberté de la presse qui est attaqué. Le but de la presse n'est pas seulement de nous informer mais aussi de dénoncer et de critiquer de façon fondée ce qui est injuste ou mal fondé. La presse n'aura même pas l'occasion ou la possibilité de critiquer ce projet de loi une fois qu'il sera adopté puisque, de toute façon, elle sera condamné pour ça. Pire, les médias qui ont tentés d'en parler ont été averti par d'autres que cette loi est rétro-active et que, par conséquent, si ils tentent de le dénoncer actuellement, ils seront de toute façon condamnés. Ce projet porte gravement atteinte aux droits fondamentaux de critique, de liberté d'opinion, d'expression et de presse de tous les médias et porte même atteindre au droit de s'informer de façon libre puisque la Confédération obtient le droit de classer les bons médias et ce qui devront être condamnés. Pire, avec cette loi, les médias condamnés parce-qu'ils sont dérangeants ne pourront plus exercer puisqu'ils reposent sur les journalistes mais, je vous cite toujours l'article II mais l'alinéa 3 cette fois : "Les journalistes membre d'un médias ayant été condamné pour de la désinformation peuvent se voir retirer leur attributs, vérifications et qualifications de journaliste si ils continuent à collaborer avec un média ayant été condamné." Cela veut donc dire que, de toute façon, les médias dérangeants en plus d'être condamnés finiront par tomber en lambeaux. Ce projet de loi vise tout simplement à réduire la liberté de presse.

Merci. La parole est désormais à l'élu Phillip Winkelhock du parti Tradition Monarchique-Militaire puis à la Coalition Libérale

Phillip Winkelhock : Le parti Tradition Monarchique-Militaire pense que ce projet de loi est important et ai, pour une fois, une bonne proposition de la part du parti de la Fédération puisque nous comprenons l'intérêt notamment de recenser auprès du Département de la Presse les médias pouvant représenter un danger pour la nation kolisienne. Il est important de noter qu'actuellement, les médias sont recensés, certes, mais certains petits médias se permettent de publier des horreurs et des informations non-vérifiés mais ils ne sont pas obligés d'envoyer cette publication au département de la presse ce qui veut donc aussi dire que ces médias sont beaucoup plus libres dans une certaine mesure que d'autres qui, eux, par preuve de bonne foi, envoie leurs publications au département de la presse. Aussi, je voudrais dire à nos collègues que les médias qui envoient au département de la presse leurs publications sont en général des grands médias qui, s'il ne le font pas, se font lyncher car certains citoyens pour ne pas dire une grande majorité, considère que si une publication est envoyé au Département Général de la Presse c'est que la publication a été étudiée et vérifiée car, ces médias ne se permettent pas d'envoyer des idioties au département de la presse car ils savent que si leurs publications sont inspectées et qu'elles sont pleines de paroles qui ont pour but la désinformation, le département de la presse n'hésitera pas à faire remonter la publication et à la transférer à la justice. Je pense donc qu'il est acceptable et raisonnable que les médias doivent envoyer leurs publications au département général de la presse afin qu'ils puissent être recensés de façon à pouvoir être surveillés.

Paul Waldschmidt : "Être surveillés". Merci Monsieur Winkelhock vous venez de résumer ce projet de loi. Si il est adopté en première lecture c'est vraiment mais alors vraiment la pire loi que nous aurions adopté en matière de liberté. Je trouve cela inadmissible que ce projet de loi soit débattu puisqu'il va à l'encontre des valeurs de liberté que défends la Confédération et va à l'encontre d'un bon nombre de principes que défend la Constitution. Je trouve cela inadmissible et il est clair que ce projet de loi a pour but de réprimer et de contrôler la presse. Rien que l'article I qui nous dit que la Confédération n'est plus décisionnaire sur la liberté de la presse cela veut donc dire que nous laissons la liberté de presse aux mains des états-membre qui peuvent donc décider d'interdire la liberté de presse. La presse peut donc être contrôlé par un état s'il en décide ainsi. En matière de prise de pouvoir par les états-membres c'est une avancée mais en matière de liberté d'expression c'est un retour en arrière d'au moins quelques centaines d'années.

Aucun autre parti n'ayant souhaité s'exprimer nous passons au vote. Cependant, au vu de la controverse du projet, nous voterons par voix. Je vous laisse prendre place pour le vote.

Ça vote, ça vote...

Voici donc les résultats qui apparaissent. Sur 850 voix : 401 voix pour, 386 voix contre et 63 abstentions. La Confédération de Kölisburg adopte donc le projet de loi. Les états-membres ont désormais une indépendance totale sur leur législation pour la liberté de la presse. Cette loi s'applique donc à toute la Confédération.

8033
RAPPORT DE LA COMISSION CONFÉDÉRALE POUR LES DROITS DE L'HOMME EN KÖLISBURG

08 AOÛT 2013

La Commission Confédérale pour les Droits de l'Homme de Kölisburg émet aujourd'hui le rapport suivant suite à son évaluation et ses diverses enquêtes sur la situation des droits des personnes homosexuelles dans la Confédération Royale et Septentrionale de Kölisburg. La commission a évaluée les différents aspects de cette enquête à travers tous les états de la Confédération pour une durée minimum de trois mois entre 2009 et 2013. La question de l'homosexualité, notamment dans le contexte religieux de la Confédération, a été précisément abordée. Le rapport entre l'homosexualité et la religion catholique, religion officielle de l'État, a aussi été examiné. Ce rapport est rendu public dès sa publication et a pour but de fournir aux gouvernements de la confédération ainsi qu'à toutes les institutions un rapport détaillé de la situation.

En Kölisburg, la religion d'État pour tous les états-membres est la religion catholique apostolique. Le pape de Catholagne est reconnu par la Confédération comme le guide et la plus haute autorité au sein de l'église catholique. En Kölisburg, les droits homosexuels sont garantis par diverses réglementations nationales et législations. Constitutionnellement, rien ne garantit clairement le droit des personnes homosexuelles. Le rapport invite les lecteurs à retenir qu'une très large partie des Kölisburgiens (n'incluant pas les citoyens nationaux) soutiennent fermement les droits des homosexuels et leur droit à participer à la vie politique confédérale. Une large partie des kolisiens défend aussi le droit des personnes homosexuelles comme un droit fondamental et universel.

Ce rapport met en évidence les chiffres suivants :

Pour l'entièreté de la Confédération, 74% des personnes se disent pour la défense du droit des personnes homosexuelles et le respect de leur vie privée.

L'État de Littarg quant à lui cumule 83% des personnes soutenant la cause des droits homosexuels. Ce pourcentage est le plus haut dans la Confédération.

L'État de Palargue cumule 78% des personnes soutenant cette cause.

L'état de Prismurgue, lui, a le niveau le plus bas avec 52% des personnes.

L'état de Drock, enfin, cumule 64%.

Dans tous les états, on compte 78 groupes de défense des droits des homosexuels composés majoritairement d'avocats, de juristes et de fonctionnaires de la Confédération (32%), avec une large partie de fonctionnaires nationaux (24%). Des organisations non-gouvernementales et des individus engagés œuvrent eux aussi activement pour la lutte pour les droits des personnes homosexuelles et on dénombre une centaine de personnalités impactant grandement la cause pour la lutte des droits homosexuels. Dans ce rapport, nous avons décidé d'y placer 5 noms majeurs : Paola Märfur, Paul Halkpfat, Henry von Elbs, Janika Öpfart et Richard Amlat. Tous sont membres ou hauts dirigeants d'une ONG pour la lutte dans droits homosexuels. Ils plaident en faveur de lois anti-discrimination, de l'éducation publique sur la diversité sexuelle et de la sensibilisation aux problèmes auxquels sont confrontées les personnes homosexuelles. Il existe aussi plusieurs centaines d'associations appelant à la Défense des personnes homosexuelles dans la Confédération et une seule reconnue comme ayant le droit de représenter ces personnes en justice : L'Association Kolisienne pour les Droits Homosexuels.

Il existe actuellement 225 associations de défense des droits des personnes homosexuelles en Kölisburg.

  • 81 sont dans l'état de Palargue,
  • 76 dans l'état de Littarg,
  • 53 dans l'état de Drock,
  • 15 dans l'état de Prismurgue.

Entre 2005 et 2012, ces associations ont explosé en réclamant une législation plus clémente et plus répressive quant aux discriminations et aux attaques auxquelles font face les personnes homosexuelles. Dans la religion, beaucoup de prêtres et de hauts-dignitaires de l'église ont exprimé le droit pour tous de vivre et d'être aimé indépendamment de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur ethnie. La déclaration de l'archevêque de Triftenberg en mai 2010 est ici portée à l'attention des lecteurs :

"Chacun doit pouvoir recevoir l'amour de Dieu sans craindre d'être jugé. Dieu a dit : "Tu ne jugeras point". Nous n e jugeons pas, nous aimons sans compter et sans regarder."

Ces dernières années, l'église catholique dans la Confédération a multipliée les interventions pour montrer aux personnes homosexuelles une forme de soutien avec, notamment, des visites dans des bâtiments et locaux de personnes ayant fui leur foyer de peur d'être agressées par leur famille.On dénombre une augmentation de 12% entre 2004 et 2013 des violences intrafamiliales envers les personnes homosexuelles. Les violences dans la rue ont quant à elles augmenté de 32% entre 2004 et 2012, menant à 9% de dépôts de plainte et 2300 enquêtes à travers toute la Confédération.

Malgré des avancées majeures, une partie de la population de la Confédération (n'incluant pas les citoyens nationaux) continue d'être réticente à la lutte pour les droits des personnes homosexuelles. Estimée à 17% de la population, ces personnes-là expriment une envie de se rapprocher d'une église plus traditionnelle et de valeurs plus conservatrices tout en autorisant des droits fondamentaux aux personnes homosexuelles. En revanche, 4% de la population lutte activement contre les droits homosexuels et revendiquent un retour à des valeurs ultra-conservatrices et l'interdiction formelle pour les personnes homosexuelles de participer à la vie politique de la Confédération et des états-membres. Certains d'entre eux veulent abolir leur droit à l'éducation, à l'instruction, à résider en Kölisburg et une autre minorité faisant toujours partie de cette catégorie veut retirer le droit de citoyenneté confédéral aux personnes homosexuelles. 48% de cette même minorité lutte pour la peine de mort pour les personnes homosexuelles.

Ainsi, des tensions persistent toujours en Kölisburg avec certains responsables de l'église qui continuent de condamner l'homosexualité, et des hauts responsables de groupes extrémistes continuent de prôner la pénalisation de l'homosexualité. Une exacerbation des tensions est à noter depuis 2008, étant estimée à 9% entre ces groupes et les personnes luttant pour les droits homosexuels, notamment en raison des émeutes de 2008 qui ont conduit à la mort de 208 personnes homosexuelles à la suite de l'assassinat de Mickael Hamppfut, une grande figure de la lutte pour les droits des personnes homosexuelles.
Ainsi, une minorité de personnes, bien que toujours considérée comme dangereuse, continue d'exercer des pressions sur le monde politique en faveur de la pénalisation de l'homosexualité et de l'interdiction formelle de la représentation des personnes et du droit des personnes homosexuelles. Ainsi, on peut trouver parmi ces groupes extrémistes un vaste panel de personnes et notamment des personnalités politiques confédérales tels que des membres du Parti communiste Kolisien, des membres du parti Tradition Monarchique-Militaire mais aussi des membres du groupe politique Fédération Kolisienne. Ce paragraphe conclut sur la citation suivante : "La violence et le rejet d'autrui nous touche tous."

Afin de garantir les droits des personnes homosexuelles et la diminution des tensions, la Commission Confédérale pour les Droits de l'Homme émet les recommandations suivantes aux états-membres de la Confédération et aux institutions confédérales :

  • Établir le droit des personnes homosexuelles comme un droit garanti constitutionnellement et un droit fondamental pour tous.

  • Continuer à établir des légalisations visant à protéger les personnes homosexuelles et leur droit de participer à la vie politique, culturelle et sociale de la Confédération ainsi que dans les états-membres.

  • Apporter un soutien plus concret aux associations de défense des personnes et des droits des personnes homosexuelles.

  • Soutenir les initiatives et les porte-paroles au sein de l'église catholique de représentation et de défense des droits des personnes homosexuelles pour faciliter le dialogue et notamment soutenir les personnes homosexuelles ayant pour religion la religion catholique.

  • Soutenir dans leurs démarches les personnes homosexuelles victimes d'abus ou d'agressions et la mise en place de programmes spécifiques visant à lutter contre les violences intrafamiliales.

  • Inviter les états-membres à se détacher de la Confédération en matière de justice et de législation pour prendre des initiatives qui pourraient donc découler sur des discussions au niveau confédéral sur la défense des personnes homosexuelles.

Ce rapport émet la conclusion suivante :
La question du droit des personnes homosexuelles au sein de la Confédération reste un sujet ouvert et sur lequel un travail plus profond doit être effectué tant par la justice que par les institutions politiques, culturelles et sociales de la Confédération. Au sein des états membres, les différentes institutions doivent pouvoir se détacher des législations confédérales pour prendre des initiatives visant à la défense des personnes homosexuelles. Aussi, ce rapport émet une alerte quant à la recrudescence de la violence envers les personnes homosexuelles.
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SÉANCE À L'ASSEMBLÉE CONFÉDÉRALE

Mesdames et messieurs chers collègues. Cette séance est consacrée à l'adoption d'un projet de loi visant les édulcorants et le marché de la Confiserie en Kölisburg. La parole est au groupe Coalition Libérale pour la présentation du projet de loi.

Matthias Hassler : Chers collègues,
___Cette année, le marché de la confiserie kolisienne a battu absolument tous les records de production et de profit économique. Aujourd'hui, un article de presse est paru dans le journal de Kölisburg avec des chiffres concrets qui ont été vérifiés par la commission confédérale de la consommation et le ministère de la santé de l'État souverain de Littarg. Ce chiffre de 146% désigne l'augmentation des ventes qu'a connue le marché de la confiserie entre 2012 et 2013. Ce chiffre est absolument effrayant, car il signifie qu'il y a de plus en plus de consommateurs chaque année de confiseries.

___Bien que ce ne soit pas un problème pour l'économie, cela constitue un énorme problème pour la santé des citoyens de la Confédération, et surtout pour la santé des enfants. En effet, si c'est une excellente chose pour l'économie puisque le marché kolisien de la confiserie vient de battre tous les records, il en va de même pour le nombre de consultations chez les addictologues et les dentistes. Ces professionnels de santé commencent sérieusement à s'inquiéter de la consommation excessive de confiseries, tandis que des associations de consommateurs tirent la sonnette d'alarme quant à la recrudescence de l'utilisation de produits parfois néfastes pour la santé par certains producteurs. Nous devons être conscients et, si ce n'est pas encore le cas pour certains, prendre conscience des enjeux multiples que représente cette situation. D'une part, nous ne pouvons ignorer les bénéfices économiques significatifs générés par ce secteur qui est l'un des secteurs économiques pour lesquels la Confédération est connue à travers le monde. Les confiseries kolisiennes contribuent de manière significative à notre PIB, créent des emplois et stimulent l'innovation en matière de commerce. Cependant, ce succès ne peut pas cacher ou censurer le danger qu'il a sur la santé et sur les consommateurs parfois bien trop jeunes pour se rendre compte ou même comprendre le danger d'une consommation excessive de ces produits.

___Diabète, obésité, maladies cardiaques, problèmes respiratoires, maladies liées à une consommation excessive de sucre, cancer, bref, les témoignages se multiplient, les associations hurlent, les consommateurs pleurent. Rien ne va plus. En tant que responsables et élus confédéraux, nous avons fait le serment de servir les intérêts des citoyens de Kölisburg. Aujourd'hui, nous devons trouver un équilibre entre l'économie que nous devons continuer de chérir et la santé de nos citoyens qui est en danger. Nous devons continuer de stimuler ce marché tout en prenant conscience qu'il y a aussi des règles et des dangers à une stimulation trop forte de celui-ci. Nous devons clairement intensifier nos efforts aussi en matière de sensibilisation du public, d'éducation de la jeunesse mais aussi des parents qui, parfois, ne se rendent pas compte du danger. Il nous faut aussi dans les écoles, collèges et lycées éduquer notre jeunesse et la sensibiliser sur sa santé et les dérives que tout ceci entraîne. Il faut aussi sensibiliser les producteurs pour les inciter à utiliser des produits plus respectueux de la santé des consommateurs et les inciter à innover pour garantir une consommation plus "saine".

___Enfin, il nous faut aussi condamner les excès et dérives que tout ceci peut entraîner et nous devons garantir la liberté de nos citoyens à pouvoir consommer des produits toujours plus sains et respectueux de leur santé. Nous avons été investis de cette mission et de cette responsabilité. Ainsi, chers collègues, la Coalition Libérale porte le projet de loi suivant :

PROJET DE LOI DU 08 AOÛT 2013 SUR LA RESTRICTION DES ÉDULCORANTS ET LES EMBALLAGES DES CONFISERIES KOLISIENNES

PROJET DE LOI DU 08 AOÛT 2013 SUR LA RESTRICTION DES ÉDULCORANTS ET LES EMBALLAGES DES CONFISERIES KOLISIENNES


Considérant l'importance en matière de santé publique et le rôle des édulcorants et des emballages dans la consommation des confiseries par les citoyens de la Confédération de Kölisburg, ainsi que les risques pour la santé que certains édulcorants peuvent poser et la consommation et l’addiction que les confiseries peuvent provoquer

La loi dispose que :


ARTICLE I : La Confédération de Kölisburg limite l'utilisation d'édulcorants artificiels dans les confiseries à un maximum de 10% du poids total du produit. Les édulcorants autorisés sont ceux approuvés par la Commission Confédérale de la Consommation en accord avec les Ministères de la Santé.

ARTICLE II : Les confiseries contenant des édulcorants doivent indiquer clairement sur leur emballage la quantité et le type d'édulcorants utilisés. Cette information doit être visible et lisible pour le consommateur.

En cas de non-respect du présent article, il est prévu une sanction minimum de 450 000 couronnes kolisiennes pour le responsable du produit ainsi que la destruction de tous les produits qui ne contiennent pas ces indications.

En cas de trafic ou de non-conformité quant à la visibilité, les responsables s’exposent à une amende de 200 000 couronnes kolisiennes et de la destruction des produits.

ARTICLE III : Conformément aux directives de la Commission Confédérale de la Consommation, les édulcorants artificiels doivent être indiqués sur tous les produits et une note doit apparaître pour signaler les effets que les édulcorants artificiels peuvent provoquer sur la santé.

ARTICLE IV : Les emballages de confiseries kolisiennes doivent systématiquement être validé par la Commission Confédérale pour la Santé et doivent pouvoir être différencié des produits alimentaires biologiques ou issu d’un cercle vertueux de production.

Dans le cas des confiseries bio, le présent article ne s’applique pas.

ARTICLE V : Les producteurs de confiseries kolisiennes doivent consulter auprès de la Commission Confédérale pour la Consommation et les Ministères de la Santé les édulcorants interdits.

Toute utilisation d’édulcorants déclarés comme étant dangereux entraînera la destruction des produits avec une sanction de 300 000 couronnes kolisiennes. Le gérant de la production des produits s’expose à 6 ans de prison ferme.

ARTICLE VI : Les fabricants et responsables de productions de confiseries kolisiennes doivent soumettre un rapport annuel à la Commission Confédérale de la Consommation avec les taux de sucre, d’édulcorants, d’acidifiants et de produits de transformations utilisés dans leurs produits.

ARTICLE VII : Dans le cas d’une enquête, la Commission Confédérale de la Consommation ainsi que les ministères de la santé peuvent demander à la Cour Suprême de Kölisburg de faire interdire temporairement la commercialisation des produits soupçonnés de ne pas respecter les règlementations en vigueur.

ARTICLE VIII : La Commission Confédérale de la Consommation peut mener librement des enquêtes, investigations ou recherches sur des produits ou des marques de confiseries kolisiennes sans préavis dans tous les usines, les sièges sociaux, auprès des consommateurs ou des fournisseurs.

ARTICLE IX : Cette loi peut être modifiée par ordonnance de sa majesté ou par décret du gouvernement de Kölisburg.

Merci à vous. La parole est désormais pour la Parti communiste Kolisien.

Rick Bergmann : Chers collègues,
Ce n'est pas souvent que nous nous retrouvons à être d'accord avec certaines mesures ou même certaines lois qui sont proposées au sein de cette assemblée. Pourtant, aujourd'hui, dans l'intérêt unique des consommateurs et des citoyens de la Confédération, le Parti communiste soutient ce projet de loi qui a pour but de défendre les intérêts des consommateurs, que
beaucoup d'associations réclament depuis déjà près de dix ans.

Pour appuyer les propos de Monsieur Hassler, je tiens à vous donner quelques chiffres qui proviennent de la Commission Confédérale pour la Santé :

On estime que les cas de diabète dans la tranche des 15-25 ans ont augmenté de 25 % en huit ans, ce qui est déjà énorme, et lorsqu'il s'agit de la tranche des 10-20 ans, là, on explose avec 37 %. Bien que ce type de diabète ne soit pas un diabète de type 2 mais reste en majorité un diabète de type 1, il n'en est pas moins grave puisque nous savons déjà que le diabète est une maladie qui peut rapidement évoluer. Face à la consommation excessive de confiseries et de produits sucrés, nous savons que ces maladies peuvent très vite être fatales et handicaper la vie des consommateurs.

Ainsi, le Parti communiste kolisien soutient ce projet de loi.

Merci à vous. La parole est désormais pour le parti des Travailleurs Sociaux.

Elisabeth Weisskopf : Chers collègues,

Ce que cette assemblée pourra retenir de cette loi, c'est qu'en plus de limiter certains aspects de la vente et de la production de l'offre toujours plus exponentielle du marché de la confiserie kolisienne, cette loi permet réellement d'encadrer et surtout d'éduquer notre jeunesse, comme l'a rappelé mon collègue. Il est vrai qu'actuellement, dans la Confédération et même dans les États membres, il n'y a pas de partie du programme scolaire spécifiquement dédiée à la nutrition et à la sensibilisation aux dangers d'une consommation excessive de confiseries et de sucre. Ainsi, il est nécessaire que ces articles restent où ils sont puisqu'il est vrai que, grâce à cette loi, les États membres vont être soumis à l'obligation d'appliquer et d'organiser leurs programmes scolaires de façon à ce qu'à un moment donné, la question de la nutrition et des addictions au sucre soit abordée. Aussi, la question de la sensibilisation des parents est très importante et notamment les informations relatives aux valeurs nutritionnelles et à la consommation de ces produits sur les emballages sont vitales. Le Parti des Travailleurs Sociaux compte donc bel et bien soutenir cette loi.

Aucun autre parti n'ayant souhaité s'exprimer nous passons donc au vote et nous allons voter par parti sauf évidemment pour les élus non-affiliés. Qui est pour? Qui est contre?

À l'unanimité le projet de loi est adopté. Je proclame donc cette séance comme étant levée.
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Échanges de lettres en les membres du gouvernement de Kölisburg.

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Excellence et gouverneurs,

Fin. L'opération va commencer mais nous devons revenir en arrière sur notre accord. Tout est sous contrôle mais, désormais, après réflexion, l'opération aurait pu prendre une tournure sauvage. Nous devons revenir sur le point suivant :

Le montant doit être fixé à 153 000 couronnes kolisiennes sous peine de s'endetter gravement sur plusieurs dizaines d'années. Ainsi, nous financerons jusqu'à 30 usines culturelles, aucune usines scientifiques et le reste, donc, en usine militaires.

Si c'est le double, les risques sont gigantesques et irrécupérable car, nous n'avons pas prit en compte une chose : le prix de l'industrie civile augmentera à cause de l'inflation et ne restera pas au prix actuel. Ainsi, le taux de remboursement est bien supérieure à 2,7 millions de couronnes kolisiennes. Pour cette raison, nous devons revenir en arrière et lancer, dès que possible, l'opération.

Bien à vous,

Wilhem III, Vice-Roi de Drock et Prince de Kölisburg.



Votre Altesse,

Merci pour cette information cruciale que nous avions manqués. Il est vrai que, si nous maintenons l'opération comme nous l'avons prévue, il sera impossible de concevoir un avenir serein. En revanche, obtenons donc quand même une masse conséquente pour nous défendre. C'est une idée mais, aussi, cela veut dire que nous réduisons le moitié le potentiel. Je m'abstiens sur la question et laisse les gouverneurs décider.

-Adam


Votre Altesse, votre excellence, gouverneurs,

Je suis d'accord avec son Altesse.

-Anika


Votre Altesse, votre excellence, gouverneurs,

Je suis aussi pour.

-Viktor


Excellence et Gouverneurs,

Bien. La décision est donc prise. Nous reviendrons bientôt sur tout ceci. Le temps est passé. Préparez-vous pour la suite.

Wilhem III, Roi de Kölisburg.
5038
PALAIS ROYAL DE LITTARG

Wilhem III : Vous savez ce que j'aime dans ce poste?

Non votre majesté mais je serai ravi de l'entendre.

Wilhem III : Et bien très peu de choses. Ma mère remplissait les critères pour ce poste à merveille et elle a entamé la plus grosse réforme jamais connue pour la Confédération. Plus encore, elle a réussie à faire modifier la constitution. À côté de ça, que voulez-vous je fasse? J'ai eu une rencontre avec la République de St-Marquise, le Valkoïnenland, je vais bientôt être couronné et en plus de cela, le Cabinet de la Diplomatie à renversé l'image de Kölisburg dans le monde entier. J'ai le soutien de Kölisburg tout entier et je ne me suis jamais senti aussi impuissant. Même le peuple me soutient et a approuvé les deux derniers référendums. À côté de tout ceci, il faut que je me marie et que je donne un héritier à la couronne.

Votre majesté, tout n'est pas en rapport avec la politique kolisienne. Ouvrez vos horizons et profiter de cette popularité pour placer votre sceau sur le destin de Kölisburg. C'est à vous que la couronne et Kölisburg est confié et non au Chef de la Diplomatie, au président de l'Assemblée Confédérale ou n'importe lequel des gouverneurs. Vous incarnez Kölisburg et il ne tient qu'à vous de décider ce que vous voulez en faire. Êtes-vous un dictateur? Un politicien? Un anarchiste? Un profiteur? Peut-être encore êtes-vous un communiste ou plutôt partisan d'un régime démocratique? Qui que vous soyez, Kölisburg vous attend et non l'inverse. C'est à vous que revient cette tâche de conduire la politique kolisienne.

Wilhem III : Insinuez-vous que j'ai les pleins pouvoirs?

Je ne dis pas que vous avez les pleins pouvoirs. Ce que je dis c'est que quoi que vous fassiez ou qui que vous soyez, Kölisburg attend de savoir si vous êtes un dictateur sanglant ou le prochain père de la démocratie. Il ne tient qu'à vous d'en décider.

Wilhem III : Il est plus qu'évident que je suis un démocrate comme ma mère mais est-ce qu'imposer la démocratie n'est pas contre-productif? Comment puis-je être considéré protecteur des droits si j'impose un régime par la force.

Vous vous imposerez par la force quoi qu'il en soit. Ce que l'on retiendra en revanche, c'est le régime que vous aurez imposé. Si vous imposez un régime démocratique et toujours plus tourné vers la solidité des institutions, qui écoutera ceux qui veulent une dictature qui prive les citoyens de leurs droits les plus fondamentaux? En revanche, vous pouvez aussi faire le choix d'imposer un régime de dictature et museler les oppositions. Dans ce cas-là, il est clair que personne n'écoutera personne puisqu'il n'y aura personne pour en parler. Vous pouvez aussi continuer dans le régime actuel avec le système de référendum surpassant toutes les institutions. Cependant, j'aimerai vous donner mon avis sur ce régime.

Wilhem III : Vous voulez critiquer le régime de ma défunte mère?

En d'autres termes, oui, c'est une critique.

Wilhem III : Alors parlez librement, je vous écoute.

Ce régime-là nous mène actuellement à deux choses importantes : Les citoyens n'ont pas peur de s'exprimer et de manifester. C'est l'essence même de Kölisburg. Aujourd'hui, c'est ce qui fait que Kölisburg est une démocratie puisque les manifestations sont toujours encadrées de manière à ce qu'elles se déroulent en sécurité mais sans plus. Le droit des kolisiens à manifester est un droit fondamental et il est tellement grand que beaucoup de pays dans le monde remarque avec quelle facilité on peut être en désaccord avec les états en Kölisburg. En revanche, ce système a aussi ses limites. Aujourd'hui, via le référendum qui est selon moi trop utilisé, les citoyens se questionnent sur l'intérêt et l'utilité de garder des institutions nationales et confédérales si, de toute façon, ils peuvent être consultés directement à chaque fois sur chaque questions. De plus, le référendum surpasse systématiquement toute décision contraire. Donc, les citoyens commencent à avoir un désintérêt pour les institutions en place. Ainsi, ces citoyens sont séduits par les partis les plus aux bords de l'échiquier politique qui propose une dissolution de ces institutions. Il y a aussi une autre partie des citoyens qui ne voit plus l'utilité de s'unir en tant que Confédération si le monarque peut, de toute façon, via le peuple, avoir tout ce qu'il veut. Donc, ils sont attirés par l'idée d'un état uni et indivisible.

Wilhem III : Oui enfin Kölisburg n'est pas au bord du gouffre non plus.

C'est ce que bon nombre de dirigeants ce sont dit avant de se rendre compte que le totalitarisme et la fascisme autant à droite qu'à gauche étaient aux portes de leur palais pour venir chercher leur tête et la mettre au bout d'un pic. Il n'est jamais trop tard, sauf en politique. Il ne tient qu'à vous de décider dès maintenant ce que vous voulez faire. Tous les états s'appuient sur la Constitution Confédérale alors il vous suffit de vous appuyer dessus. Votre famille n'attend qu'une chose : Utiliser ses titres.

Wilhem III : Vous me conseillez de devenir dirigeant de la Confédération et de faire de ma famille la dirigeante des états? Ce serait un régime plus qu'oligarchique.

Pas si vous conservez la démocratie. Alliez les deux. Ils n'auraient qu'une fonction représentative de chef de l'état dans l'état qui leur est attribué et vous, vous garderiez le titre de monarque de Kölisburg. Vous resteriez la seule et unique institution intouchable et gardienne de cette équilibre. Sauf que, pendant ce temps, les états de Kölisburg gagnerait en indépendance tout en restant attaché à la Confédération. Il ne tiendra ensuite qu'à votre famille de solidifier les institutions nationales et, ensemble, unie par les liens familiaux, vous pourriez davantage démocratiser Kölisburg.

Wilhem III : Alors je n'ai plus qu'à organiser une réunion de famille pour en discuter je suppose. Le poste de Premier Conseiller Royal est libre si jamais vous êtes intéressé.

J'y réfléchirai votre majesté.
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RÉUNION DE LA COMMISSION CONFÉDÉRALE SUR LES INSTITUTIONS ET LA DÉMOCRATIE

Président de la commission : Alors. Comment expliquer ce qu'il va se passer. Je crois que nous sommes quasiment tous au courant de ce qu'il se passe et je ne sais même pas par où nous devrions commencer puisque nous ne sommes pas arriver à l'unanimité sur l'ordre du jour et nous devons continuer les discussions de notre dernière réunion. Sauf que, entre temps, il y a eu la fameuse discussion avec sa majesté et le décès de notre défunte reine. Pour que ce soit plus simple, sa majesté se dit prête à entrer immédiatement. Je demande donc un vote pour que sa majesté vienne s'exprimer en son nom pour nous expliquer son projet.

Mathilde Kalkeborg : Avant ça est-ce qu'on est tous d'accord pour dire qu'entre la discussion de sa majesté et notre dernière réunion c'est quand même exceptionnel ce qu'il se passe-là? Sincèrement, qui avait encore en tête notre dernière réunion en pensant à ce que sa majesté nous a dit?

Carl Hapfstaff : J'avoue que je ne comprends pas ce qu'il se passe et comment on en est arrivés là.

Charles von Hiderck : Ça s'appelle évoluer et changer de souverain. Ça n'arrive pas tous les jours mais ça arrive.

Anna Valdebarg : Bon. Le vote?

Bien. Qui est pour? Qui est contre? Bon et bien à l'unanimité j'annonce donc : Sa majesté le Roi de la Confédération Royale et Septentrionale de Kölisburg, Wilhem III.

Wilhem III : Asseyez-vous, asseyez-vous. Mesdames et messieurs me voici donc pour expliquer le projet que j'ai pour Kölisburg. J'ai cru comprendre qu'il y avait des discussions sur le système confédéral et, puisque ma mère prenait souvent appui sur cette commission pour les institutions et la démocratie, je compte bien faire de même. Cependant, cette fois, j'ai bien l'intention de vous demander conseil avant de faire quelque chose ce qui évitera des dizaines de réunions sur un même sujet. Voici ce que je veux faire :

J'ai discuté avec un conseiller sur le système actuel et je souhaite qu'il y ait actuellement pour chaque état un chef de l'état et un premier ministre. Sauf que, ce que je veux, c'est que ce ne soit pas le monarque de la Confédération le chef de l'état. Ce que je veux c'est que les membres de la famille de Hasgue soient nommés chef d'un état de Kölisburg. Le monarque de la Confédération conserverait le droit de les révoquer mais, de cette façon, chaque chef de l'état pourrait pleinement se concentrer sur un état-membre de la Confédération et chaque état resterait uni par les liens familiaux du ou de la monarque.

Anna Valdebarg : Mais alors ils deviennent donc roi et reine. Ce qui veut donc dire que Kölisburg aurait 5 monarques. Et il y a aussi le cas de l'état de Drock car le Dauphin de Kölisburg est déjà Vice-Roi de Drock.

Wilhem III : Comme vous l'avez dit, il n'y aurait donc pas 5 monarques mais bien le seul et unique monarque de la Confédération et 4 vices-roi ou vice-reines. Concernant Drock, l'héritier de la couronne serait donc de facto vice-roi ou vice-reine et, en attendant celui-ci, il y aurait donc un prince ou une princesse qui règnerait.

Donc, par définition, vous deviendriez roi de la Confédération et il y aurait donc non pas des princes mais bien des vices-roi dans chaque état qui serait pourtant chef de leur état?

Wilhem III : Exact.

Et ceux-ci seraient des membres de la famille royale de Hasgue?

Wilhem III : Là encore, c'est exact.

Et quid de votre rôle de souverain? Un Roi qui gouverne une Confédération? Pourquoi faire?

Charles von Hiderck : Allons, allons. Ne remettons pas en question la position de sa majesté. Il est la figure emblématique de la Confédération et le lien entre le peuple et la Confédération.

Wilhem III : Non, il a raison. Il est possible que certains kolisiens se demandent pourquoi j'aurai encore ma place en tant que dirigeant de la Confédération. La raison est simple : Je représente le lien entre les états. Cela veut aussi dire que, de facto, le gouvernement de Kölisburg composé de moi-même, du dauphin, du chef de la diplomatie et des gouverneurs des états n'existerait plus. Aussi, l'Assemblée Confédérale n'existerait plus. La Cour Suprême elle resterait en place cependant pour assurer que les états de la Confédération ne nuise pas l'un à l'autre.

Carl Hapfstaff : C'est de la folie...

Attention Monsieur Hapfstaff. Vous parlez en présence de sa majesté.

Wilhem III : Non, non. Laissez. Je veux savoir. Pourquoi pensez-vous que c'est de la folie?

Carl Hapfstaff : Vous voulez dissoudre des institutions centenaires pour vous incarner comme seul lien entre la Confédération et les états. La Confédération avait justement pour but de prévenir ce genre de chose et faciliter la communication entre les états en instaurant un dialogue via ses institutions. Si vous faîtes ça, vous allez à l'encontre de tout l'ordre établi.

Wilhem III : Oui. Je vais à l'encontre d'un ordre établi qui est mauvais et qui menace de faire s'effondrer la Confédération sur elle-même. Les fédérés gagnent de plus en plus d'influence grâce à l'Assemblée Confédérale et font en sorte que la Confédération deviennent un peu plus chaque jour un seul et même état. Or, cela nous conduira vers une guerre. De plus, avec ma réforme, je renforcerai la position de la famille royale puisqu'elle sera cheffe des états de Kölisburg mais pourra se reposer sur un seul et même chef d'état. Enfin, à une échelle plus haute, je serai souverain de Kölisburg et j'aurai la première place mais il est clair qu'il faudra se reposer sur les chefs d'états.

Mathilde Kalkeborg : Avant ça moi j'aurai une question : À l'international, ça donne quoi? Qui s'adresse à qui? Comment tout ceci est géré? Actuellement, les états communique via le Cabinet de la Diplomatie mais si la plupart sont d'accord sur des accords et des traités, avec plus d'indépendance, ils finiront par vouloir mener leur propre politique diplomatique. Aussi, les états du monde ne sauront pas à qui s'adresser.

Wilhem III : En vérité, rien ne changerait ou presque. Les états continueraient de s'adresse au Cabinet de la Diplomatie mais ils devront prendre conscience que la Confédération n'est pas un seul et même état. Les traités actuels restent à l'échelle confédérale. Les prochains, eux, seront signés par les chefs d'états ou non. On resterait cependant sur le même système actuel : Si un état-membre propose d'élargir un traité, il peut le proposer. Si un état du monde veut que l traité soit appliqué à toute la Confédération, il le peut aussi. Dans tous les cas, la Confédération reste unie mais les états-membres gagnent en indépendance.

D'autres questions? Non? Bon. Que faisons-nous?

Anna Valdebarg : Moi je pense sincèrement qu'on devrait en discuter de façon plus approfondie et surtout qu'on devrait demander l'avis des gouverneurs notamment.

Charles von Hiderck : Oui et puis surtout de la Cour Suprême et des institutions nationales. En tout cas, sans vouloir vous offenser votre majesté, cette réforme ne peut pas passer par un référendum. Il y en a trop. Il faut absolument que cette réforme passent par les institutions nationales. Sans leur soutien, même avec le soutien des kolisiens, cette réforme ne passera jamais. Et puis, de toute façon, cela concerne plus les citoyens nationaux que les kolisiens donc il est impensable de consulter les kolisiens.

Je suis du même avis que monsieur Hiderck.

Carl Hapfstaff : Je crois qu'on est tous d'accord là-dessus. J'approuve les propositions de Madame Valdebard et Monsieur Von Hiderck.

Madame Kalkeborg?

Mathilde Kalkeborg : Oui, je suis pour aussi.

Bien. À l'unanimité la commission rend le verdict suivant : Elle propose à sa majesté de prendre consultation auprès des parlements nationaux, de la Cour Suprême de Kölisburg ainsi qu'auprès des gouverneurs. Elle invite aussi sa majesté à refuser tout référendum sur la question et insiste sur la nécessite pour cette réforme de recevoir un appui des institutions nationales. La séance est levée.

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On entend le silence. Le silence lourd et presque assourdissant des gouverneurs qui sont entrés il y a quelques minutes au Cabinet de la Diplomatie de Kölisburg. On sent que la tension est palpable suite à la déclaration de la Commission pour la Démocratie et les Institutions. La tension palpable, justement, elle est très forte et plus que jamais. Après avoir organisé deux référendums et prononcé leur validation par décret royal, des manifestations avaient éclatés. Le nouveau Roi de Kölisburg, plus que jamais et plus qu'aucun autre avant lui, semble déjà être le roi des réformes et du changement. Contrairement à sa mère, il est revenu sur beaucoup de politiques et n'a pas peur d'aller faire front : La diplomatie, la Z.E.E, les états, la Confédération, tout y passera. Le "roi d'après" comme certains le nomme déjà semble prévoir beaucoup de choses mais, pour certains, c'est l'incertitude. Que cache le nouveau roi?

IL VEUT FAIRE QUOI???!!

Adam Heidenborg : Avant que tout le monde ne s'excite, rien n'est officiel. Ce sont les recommandations que la commission vient de donner à sa majesté. Rien n'est dit que notre position est remise en question. De toute façon, si jamais il devait y avoir un changement, le seul changement serait qu'il y aurait un chef d'état autre que le roi. Dans tous les cas, vous restez gouverneurs de vos états et vos pouvoirs restent les mêmes. Cependant, cette fois, vous communiquerez auprès de vos chefs d'états respectifs. Par ailleurs, il y a peu de chances que le gouvernement de Kölisburg soit dissout. Il est plus probable qu'on voit apparaître d'un côté le conseil royal et, de l'autre, le gouvernement. En revanche, le gouvernement aura un vrai pouvoir de décision.

Anika Köpf : Ce sont des suppositions ou des affirmations? Parce-que si nous perdons le lien que nous avons entre nous je me demande sincèrement comment la Confédération resterait unie.

Viktor Könrad : Je pense que Wilhem est plus intelligent que ça

Adam Heidenborg : Viktor.

Paul Keinemeier : Ça va Adam, on est entre nous.

Adam Heidenborg : Hm.

Viktor Könrad : Comme je le disais, je pense qu'il est plus intelligent que ça. Si il prévoit ceci c'est qu'il a une idée derrière la tête. Pour autant, si il a demandé conseil à la commission avant de lancer sa réforme c'est qu'il y a des points qu'il veut éclaircir. Il n'est pas sûr à 100% sur certains points et, à mon avis, il veut voir comment les états peuvent réagir.

Anika Köpf : D'accord mais il ne nous consulte même pas. Pourtant, la commission a bien recommandée que nous soyons consultés sur la question.

Paul Keinemeier : Il nous consultera mais pas de tout de suite. Il veut s'assurer d'avoir un appui de nos parlements respectifs pour pouvoir entamer des discussions profondes. Si les parlements l'appui, il prend l'avantage.

Karl Hankpfat : Attendez, pause. On parle d'une stratégie de guerre ou du souverain de Kölisburg? Il y a encore deux mois nous discussions et échangions des lettres et aujourd'hui il se bat contre nous et, nous, nous préparons un plan pour le contrer? Je peux savoir à partir de quel moment nous en sommes arrivés-là?

Adam Heidenborg : Qu'on soit clair : Sa majesté est toujours de notre côté. Si il cherche l'appui des parlements ce n'est pas pour nous, c'est pour le peuple. Il ne peut pas entamer un autre référendum ce serait de la folie démocratiquement parlant. La commission elle-même lui a fortement recommandé de ne pas faire passer cette réforme par un référendum. Si il lance un référendum cela veut dire que c'est le quatrième en moins de 3 mois. Si il fait ça, aucune institution n'aura confiance en lui et, pire, il donnera du crédit à nos adversaires. Il est évidemment que sa majesté a quelque chose de prévu et que ce n'est pas contre nous.

Anika Köpf : Et la dissolution du gouvernement kolisien?

Viktor Könrad : À nous de le convaincre que le gouvernement de Kölisburg est vital.

Paul Keinemeier : Il est vital. C'est Adam qui le représente à chaque fois que nous sommes tous d'accord pour une rencontre. On l'a vu pour l'Hotsaline, il n'y a qu'Anika qui voulait y aller, elle y est allée. Pour les autres, nous étions d'accord donc Adam y est allé pour nous tous. C'est ça le gouvernement de Kölisburg. De plus, c'est ce que nous permet de créer un lien entre nos états.

Viktor Könrad : Il te répondra que la monarchie fait ce lien. La famille royale elle-même fera ce lien puisque les chefs d'états en seront tous issu.

Paul Keinemeier : Et qu'est-ce qu'on lui répondra?

Le silence...Le silence est violent face à la réalisation de tous que le gouvernement de la Confédération n'a plus d'utilité dans la nouvelle vision du souverain. Le souverain qui veut renforcer sa position et celle de sa famille tout en donnant plus d'indépendance aux états semble gagner une partie d'échec qui n'a même pas encore commencée.

Karl Hankpfat : Il avait tout prévu. On passe sur un système chef d'état et gouverneur avec comme chef d'état la famille royale et des gens élus pour les gouverneurs. Les fédérés seront plus fragilisés que jamais puisqu'ils ne pourront plus parler à l'échelle confédérale et, évidemment, le gouvernement de Kölisburg n'a plus aucun intérêt puisque le roi va consulter les commissions confédérales. Pour autant, les deux dernières institutions qui resteront seront naturellement la Cabinet de la Diplomatie et la Cour Suprême de Kölisburg puisqu'ils sont vitaux. Il contrôle à la fois tout et en même temps rien.

Adam Heidenborg : Après, tout ceci veut aussi dire que les états gagneront une indépendance folle. Leur propres lois, leurs propres idées et tout ce qui va avec. Les lois confédérales, elles...Ah mais attendez...Les lois confédérales?

Viktor Könrad : Mais attends mais oui! L'Assemblée Confédérale n'existera plus mais qui va voter les lois nationales pour qu'elles soient adoptées et proposées au niveau confédérale? Personne!

Paul Keinemeier : C'est ça la faille! La loi! La Cour Suprême de Kölisburg ne peut pas voter pour une loi ou même en proclamer une à l'échelle confédérale et, le roi, sans soutien des kolisiens, ne pourra pas non plus et il ne peut pas faire systématiquement un référendum. Donc, c'est nous qui devront le faire! On devra proposer ces lois au gouvernement de Kölisburg qui les soumettra à adoption auprès des parlements nationaux!

Adam Heidenborg : Et bien voilà. Vous savez comment montrer au roi que le gouvernement est vital.
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DISCOURS TÉLÉVISÉ DU CHEF DE LA DIPLOMATIE KOLISIENNE

Ce discours fait suite à cet article.

Citoyens et citoyennes de Kölisburg et des états-membres,

___Je m'adresse à vous aujourd'hui pour vous annoncer officiellement une très grande nouvelle qui ravit déjà le monde entier et profitera probablement pour toujours à la paix dans le monde : le régime terroriste Kommunautaros est tombé. Il y a quelques heures, nous avons appris que ce régime sanglant, qui s'est imposé par la révolution entre 2011 et aujourd'hui, a, pendant deux ans, commis énormément de méfaits auprès de la communauté internationale mais aussi contre la stabilité mondiale. Pire encore, les habitants eux-mêmes de ce territoire ont été asservis et réduits à de simples chiffres. Certains ont dit avant nous, "Une mort est tragique, un million de morts est une statistique" et c'est exactement ce que ce régime terroriste a appliqué. Nous pourrions mettre cela sur le dos du communisme ou de la terreur rouge, mais aujourd'hui, je crois qu'il n'en est rien. Nombreux sont les pays qui ont condamné les actions du gouvernement illégitime issu de la révolution Kommunautaros. Des plus communistes aux plus libéraux, le régime en Communaterra a été, je pense, de façon unilatérale reconnu comme un régime instable qui semait le chaos autant à l'intérieur de ce territoire qu'à l'extérieur. Grâce notamment à la guerre que ce régime a déclenchée contre le Grand Kah, dont j'aurai le plaisir de rencontrer les représentants le 20 novembre prochain, ce régime s'est effondré sur lui-même et s'est engagé dans une guerre dont l'issue était déjà sûre. Pour autant, ce régime sanglant n'a pas hésité à abattre de sang-froid des aviateurs du Grand Kah.

___Nous connaissons des régimes autoritaires et à la limite du crime contre l'humanité comme la Loduarie communiste, le Tsardom de Samara, et bien d'autres. Cependant, jamais un régime n'avait été aussi violent que celui en Communaterra. La chute de ce régime est une victoire pour l'humanité toute entière. Elle démontre que la barbarie, l'oppression et le terrorisme ne peuvent et ne doivent jamais prévaloir. Le peuple de Communaterra, après tant de souffrances et de privations, a enfin la possibilité de retrouver sa dignité et sa liberté. Nous, à Kölisburg, restons fermement engagés à soutenir tous ceux qui luttent pour la liberté et la justice.

___Mais il ne s'agit pas seulement de célébrer une victoire. Nous devons désormais concentrer nos efforts sur la reconstruction de ce territoire en offrant une aide humanitaire et un soutien économique, et en travaillant avec la communauté internationale pour instaurer un régime qui saura montrer une nouvelle voie au peuple qui réside sur ce territoire, et pourra à l'avenir redorer l'image de ce territoire meurtri par une révolution sanglante. Il est de notre devoir de veiller à ce que les erreurs du passé ne se répètent jamais, et que les habitants de ce territoire puissent vivre en paix. Je tiens à remercier toutes les personnes, les médias, et les acteurs internationaux qui se sont un jour soulevés contre ce régime et ont protesté. Votre solidarité, votre détermination, et vos manifestations contre ce régime de terreur ont forcément, de près ou de loin, permis de mettre fin à ce règne de terreur. En particulier, je salue le courage et la résilience des forces du Grand Kah, qui ont joué un rôle déterminant dans cette victoire et dans la chute de ce régime.

___À l'avenir, nous devons rester vigilants. D'autres régimes oppressifs existent encore et menacent la paix mondiale. Bien d'autres régimes continuent encore de défier les principes de liberté et d'humanité que nous connaissons aujourd'hui, mais, pour l'heure, concentrons-nous sur cette victoire. Fêtons la fin d'une ère terrible pour des citoyens innocents qui ont été injustement maltraités. Ceci dit, je réitère notre engagement inébranlable à travailler pour un monde plus sûr, plus juste, et plus humain, et surtout toujours plus tourné vers la liberté et le principe désormais fondamental de stabilité. Il n'y a que de cette façon que le monde connaîtra la paix et des échanges diplomatiques sereins, apaisés, et constructifs. La chute du régime Kommunautaros est un grand pas en avant, mais notre travail est loin d'être terminé. Ensemble, nous devons continuer à œuvrer pour un avenir où chaque individu peut vivre librement, en paix, et en dignité.

___Kölisburg toujours fidèles à ses convictions, appelle aujourd'hui la communauté internationale à agir pour l'instauration d'un régime démocratique sur ce territoire.
4800
PALAIS ROYAL DE LITTARG



À la télévision : Alors que sa majesté Wilhem III continue de maintenir son projet de réforme, deux gouvernements de Kölisburg viennent déjà de se prononcer pour son adoption mais avec de nouvelles conditions qui ne sont pas prévues par la réforme et notamment celle de pouvoir choisir son souverain. Le gouvernement de Littarg aurait consulter le parlement de Littarg et, ainsi, obtenu gain de cause pour pousser le roi à entendre leurs demandes. Aussi, le gouvernement de Drock a déclaré s'aligner sur les propositions du gouvernement de Littarg. Actuellement, les gouvernements de Palargue et de Prismurgue n'ont toujours pas donné suite à la réforme et à l'avis de la comission confédérale pour la démocratie et les institutions. Le parlement de Prismurgue devrait annoncer dans la journée sa décision concernant la réforme mais le porte-parole du gouvernement de Prismurgue a déjà évoqué que le gouvernement s'alignerait très probablement sur les demandes du gouvernement de Littarg et Drock. Pendant ce temps à l'Assemblée Confédérale, les partis politiques commencent déjà à se soulever contre cette réforme qui prévoit leur disparition et surtout la dissolution de celle-ci.

Wilhem III : J'ai bien l'intention de suivre les recommandations de la Comission mais il est vrai que passer par un référendum est toujours plus simple. Je commence à comprendre pourquoi ma défunte mère aimait ce système.

Certes, mais ce n'est le vôtre. Cette réforme est nécessaire pour la Confédération. Cependant un point me semble important : Ils veulent choisir leur souverain. Vous avez conscience que vous ne pourrez pas placer les personnes que vous voulez à la tête des états n'est-ce pas?

Wilhem III : Il n'y en a qu'un sur lequel j'ai encore le choix.

Oui, c'est évident. Cependant, une intérim devra être assurée avant que votre majesté est un enfant pour gouverner Drock. De plus, cet enfant ne pourra pas gouverner avant longtemps.

Wilhem III : C'est vrai. Mais alors, que ferais-je si jamais ma propre famille venait à se retourner contre moi?

Allons, ne soyez pas naïf mon roi. Avec tout le respect que je vous dois, votre famille montre l'exemple et, à part votre oncle qui semble un peu remonté, personne ne vous en veut et ils accueillent cette réforme avec beaucoup de joie et ils sont ravis de voir que vous leur octroyez une certaine importance. Certes, tous ne pourront pas être satisfait, cependant, la famille entière se réjouit de voir que vous êtes un roi qui veut donner une place centrale à la famille royale et admire votre capacité à faire front et à aller contre les vents et les mots de ceux qui veulent voir cette réforme abolie. Ne lâchez pas. C'est votre première grande mesure et, si vous lâchez maintenant, ils sauront à l'avenir que vous avez déjà reculé une fois et, donc, ils penseront que vous reculerez toujours.

Wilhem III : Il n'y a rien de mal à reculer. Surtout si le peuple n'est pas d'accord.

Oui mais dans ce cas-là, le peuple veut cette réforme. Vous allez redonner une souveraineté à des états qui meurt d'envie d'en retrouver. Offrez-leur. Ils n'attendent que ça et vous serez vu comme un bon roi. Vous savez pourquoi vous avez voulu engager cette réforme et la commission elle-même vous a convaincue qu'elle pouvait passer si jamais vous acceptiez de consulter les parlements.

Wilhem III : Vous avez raison. Mais comment trouver l'équilibre entre l'unité de la Confédération et les états-membres? J'ai toujours été pour leur redonner une forme de souveraineté mais si ils venaient à se détacher de la Confédération?

Exactement. La consultation des parlements montre que vous respectez la volonté des états membres. Ainsi, ils n'ont aucunes raisons de vouloir partir car ils se retrouveraient affaiblis. Aussi, avec les tendances politiques actuelles et notamment celles des fédérés, ils seraient plutôt tournés vers un rapprochement justement. En outre, accepter leurs demandes tout en maintenant le cap sur les objectifs principaux de la réforme renforcera votre position et celle de la monarchie. Vous serez vu comme un souverain à l'écoute et soucieux de l'intérêt commun.

Wilhem III : Je vais m'assurer que cette réforme soit adoptée de manière juste et équitable. Il est de notre devoir de renforcer notre Confédération tout en respectant les particularités de chaque état. Nous devons être unis dans la diversité.

C'est une vision sage, votre majesté. En permettant aux états de choisir leur souverain, vous donnez un signe fort de respect envers leur autonomie tout en consolidant l'unité de Kölisburg. Vous serez non seulement un roi de Kölisburg mais aussi un gardien des espoirs et des aspirations de chaque état membre.

Wilhem III : Très bien, alors nous avancerons avec cette réforme, en tenant compte des demandes des états. Nous mettrons en place un processus transparent et inclusif pour garantir que chaque voix soit entendue.

C'est la meilleure voie à suivre, votre majesté. C'est uniquementt de cette façon je pense que vous pourrez renforcer la Confédération en la rendant plus juste et plus unie. Votre mère serait fière de vous et de vos décisions. La nation toute entière regardera avec admiration et espoir votre règne qui débute sous le signe de la réforme et de la justice.

Wilhem III : Merci pour vos conseils. Nous avons un long chemin devant nous, mais avec détermination et sagesse, nous réussirons à faire de Kölisburg une nation exemplaire pour les générations à venir. Cela dit, avez-vous réfléchit au poste de Premier Conseiller Royal?

J'y ai réfléchi. Je suis pour.

Wilhem III : Alors je vous souhaite la bienvenue de façon officielle Monsieur Merkel.

Monsieur Merkel : Merci votre majesté.
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE SA MAJESTÉ LE ROI WILHEM III

Mesdames et messieurs, je vous annonce d'abord être officiellement le Premier Conseiller Royal. À ce titre, je vous annonce sa majesté Wilhem III de Hasgue, Roi de Kölisburg.

Wilhem III : Bonjour à tous. Je vous remercie d'être présent. Tout d'abord quelques mots sur la situation. Je suis bien conscient que la réforme que je souhaite entreprendre est fort déplaisante pour beaucoup et surtout nos élus confédéraux. Aussi, je comprends les inquiétudes que beaucoup ont en tant que citoyens nationaux. Enfin, je comprends aussi la réticence de beaucoup de kolisiens sur cette réforme puisqu'elle prévoit clairement la dissolution et la suppression de l'Assemblée Confédérale qui est l'organe qui les représente directement. Cependant, je veux que chacun comprenne les enjeux actuels et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai voulu et fait organiser cette conférence de presse avant le vote final des parlements. Je précise que les parlements de Kölisburg ont déjà reçu la version finale de cette réforme. Comme le veut la tradition, la première question sera pour le Journal de Kölisburg. Démarrons.

Journaliste 1 : Votre majesté, les rumeurs sur le gouvernement confédéral ont couru toute la semaine. Nous savons que vous avez eu une réunion avec les gouverneurs, mais actuellement, personne ne sait ce qu'il en est. Le seul point sur lequel vous avez annoncé que vous ne reculerez pas, c'est la suppression de l'Assemblée Confédérale. Cependant, à ce jour, nous n'avons toujours pas de nouvelles concrètes sur le sort du gouvernement. La réforme Wilhem III-1, que vous avez proposée, prévoit des changements radicaux, notamment la dissolution totale du gouvernement de Kölisburg. Jusqu'à présent, le Chef de la Diplomatie, Monsieur Heidenborg, a déclaré que les échanges que vous avez eus étaient constructifs, mais il n'a pas fourni de détails précis sur les décisions prises. Par ailleurs, nous savons que les gouverneurs ainsi que Monsieur Heidenborg ont tenu une réunion au Cabinet de la Diplomatie il y a quelques semaines. Cette réunion, tout comme les discussions récentes, reste entourée de mystère, laissant les citoyens et les observateurs politiques dans l'incertitude. Les gouvernements de Littarg et de Drock ont publié des compte-rendus suite à leurs consultations parlementaires, exprimant leur soutien conditionnel à la réforme, tout en soulevant des préoccupations spécifiques. En Littarg, les inquiétudes portent sur le choix du souverain et son statut constitutionnel, tandis qu'en Drock, le gouvernement s'aligne sur les demandes de Littarg. Ces événements laissent présager des changements importants, mais nous restons dans l'incertitude quant à l'avenir du gouvernement confédéral. Le flou qui entoure ces discussions crée une atmosphère de tension et d'attente dans le pays. Votre majesté, pouvez-vous clarifier la situation actuelle? Le gouvernement confédéral va-t-il être dissous selon les souhaits de la réforme Wilhem III-1? Que devons-nous en tirer?

Wilhem III : J'ai pris connaissance de la décision des gouvernements de Drock et de Littarg. Leurs préoccupations sont compréhensibles et reflètent les inquiétudes légitimes de leurs citoyens. La réforme Wilhem III-1 vise à moderniser et à renforcer notre confédération, en redistribuant le pouvoir de manière plus équilibrée entre les états-membres. Je reste fermement convaincu que la suppression de l'Assemblée Confédérale est une étape nécessaire pour simplifier notre structure politique et rendre notre gouvernance plus efficace. Cependant, je tiens à préciser que cette réforme ne sera pas imposée sans un dialogue approfondi et une consultation avec tous les acteurs concernés. D'ailleurs, celle-ci a d'ores et déjà commencé, mais il reste évidemment un dernier point : le vote des parlements. Il est essentiel que nous avancions de manière concertée. Je comprends que certains éléments de la réforme suscitent des débats, et je suis prêt à écouter les propositions et les amendements qui pourraient améliorer notre projet commun. En ce qui concerne la dissolution du gouvernement confédéral, je peux vous assurer que cette question est également un sujet central sur lequel j'ai pu pleinement me concentrer. Donc, aujourd'hui, je vous déclare que, sur ce point en tout cas, je reviens sur ma décision et annonce le maintien du gouvernement confédéral. En effet, j'ai étudié la question et il se trouve qu'un point m'a échappé et il m'a été rappelé par les gouverneurs de Kölisburg : qui fera passer les lois nationales au niveau confédéral? Et bien, voici la réponse : le gouvernement confédéral.

Journaliste 2 : Votre majesté ma question va être simple et courte : Si votre réforme est rejetée par les parlements que se passera-t-il? Autre chose, si trois des quatre parlements valident la réforme et que l'un d'entre eux la refuse que ferez-vous?

Wilhem III : Puisque votre question est courte je vais me permettre moi aussi de répondre de façon brève : Si la réforme est refusée, elle sera pour le moment abandonnée. Si trois des quatre parlements refusent alors je considèrerai que seul trois des quatre parlements veulent appliquer cette réforme. Les concernants, elle sera appliquée.

Journaliste 3 : Votre Majesté, vous avez parlé de la nécessité de redistribuer le pouvoir de manière plus équilibrée entre les États membres. Certains pourraient penser que c'est un jeu de funambule et que cette redistribution pourrait contribuer à créer des tensions entre les États membres de la Confédération. De plus, certains États perçoivent qu'ils perdent du pouvoir et parfois même de l'influence. Certes, cette réforme viserait à renforcer leur position et leur pouvoir, mais comment comptez-vous garantir que cette redistribution sera équitable et ne provoquera pas des conflits qui pourraient menacer directement l'unité de la Confédération? Pouvez-vous nous donner des exemples concrets des mesures que vous envisagez pour assurer une transition équitable?

Wilhem III : La redistribution du pouvoir est en effet un processus complexe qui doit être géré avec soin pour éviter les déséquilibres et les tensions. Vous le dites, c'est un jeu de funambule. Pour garantir une répartition équitable, nous avons mis en place plusieurs mécanismes que nous connaissons déjà, comme les commissions confédérales qui nous permettent à tous de comprendre et d'agir en conséquence. Tout d'abord, il y a évidemment de nouveaux mécanismes qui vont apparaître, notamment le Conseil Royal. Ce conseil sera composé du monarque confédéral, des vices-rois issus de la famille royale et du dauphin de Kölisburg. Évidemment, je présiderai ce conseil, mais nous serons tous conscients des risques et surtout des enjeux. Nous saurons tous comment agir puisque nous nous appuierons toujours sur les différentes commissions confédérales et organismes de conseils de la Confédération. Aussi, ce conseil permettra à tous les États de faire valoir leurs intérêts. En outre, chaque État conservera une autonomie significative pour gérer ses affaires internes mais aura, en plus, une représentation plus forte. Cette autonomie sera respectée et renforcée, ce qui signifie que les États auront le pouvoir de légiférer et de prendre des décisions importantes en fonction de leurs propres besoins et priorités. Par exemple, les lois nationales continueront d'être élaborées et votées par les parlements des États, puis harmonisées au niveau confédéral, comme je l'ai dit, par le gouvernement confédéral pour garantir une certaine cohérence. Ce dialogue constant permettra de maintenir une compréhension mutuelle et de prévenir les conflits potentiels. Enfin, nous mettrons en place de nouvelles commissions de médiation notamment qui permettront de régler les potentiels différends pour traiter rapidement et efficacement tout conflit qui pourrait surgir. Je suis convaincu que, grâce à ces mesures, nous pourrons assurer une redistribution du pouvoir qui renforcera notre confédération sans créer de déséquilibres ou de tensions inutiles. Nous avançons avec un engagement ferme envers l'équité, la coopération et la stabilité, et je suis convaincu que cette réforme apportera des bénéfices durables à tous les citoyens de notre confédération ainsi qu'aux citoyens nationaux.

Journaliste 4 : Votre majesté est-ce qu'en quelques mots vous pouvez nous dire clairement et concrètement en répondant à cette question que je vais vous poser ce qui changera pour vous. Voici donc ma question : Vous, Wilhem III, Roi de Kölisburg, à quoi nous devons nous attendre?

Wilhem III : Concrètement, c'est simple : du changement. Je ne parle pas spécialement de progrès ou même de conservatisme, mais d'un changement plus grand encore, qui dépasse les questions politiques ou géopolitiques. Moi, Roi de Kölisburg, vous devez vous attendre à ce que j'aille parfois à contre-courant de ce qui a été établi précédemment, notamment par la défunte Reine Constanze. Puisque vous me posez la question, et je pense d'ailleurs que l'un d'entre vous allait finir par me la poser, avec cette nouvelle réforme, il est évident qu'il y a un sujet et un texte que nous devrons aussi changer. Vous l'aurez compris, je prévois de faire modifier la constitution par référendum. J'ai bien l'intention de conserver la constitution dans sa forme actuelle, mais je me dois de faire correspondre la constitution avec l'esprit de Confédération que Kölisburg veut et doit nous inspirer. Les états se sont unis derrière cette constitution pour former la Confédération, alors je me dois, puisqu'il en est de mon devoir, de faire que cette constitution corresponde à tous et à chacun des états-membres.

La séance de presse continue avec des points de détails...
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